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Channel: Bernard Waterlot - Libraire
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Les nouveautés du 30 juin.

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Alexandrie IIIe siècle av. J.-C. Tous les savoirs du monde ou le rêve d'universalité des Ptolémées. Dirigé par Christian Jacob et François de Polignac. Paris, Autrement, 1992. In-8° collé, 261 p., quelques illustrations en noir, (collection « Mémoires »), exemplaire en parfait état, épuisé.Sommaire :   1. Prologue.
      - Le mirage alexandrin, par Christian Jacob et François de Polignac.
      - L'héritière du Delta, par Christine Favard-Meeks et Dimitri Meeks.
   2. La ville microcosme.
      - L'ombre d'Alexandre, par François de Polignac.
      - Le monde en rouleaux, par  Luciano Canfora.
      - « Sagesses barbares », par Alain Le Boulluec.
   3. « Oiseaux en cage ».
      - Démétrios de Phalère : un philosophe au pouvoir ?, par Claude Mossé.
      - Zénodote ou l'art d'accommoder Homère, par Jean Lallot.
      - Callimaque : un poète dans le labyrinthe, par Christian Jacob.
      - Un athlète du savoir : Ératosthène, par Christian Jacob.
   4. La ville et la cour.
      - Ptolémée II, le Philadelphe, par Michel Chauveau.
      - Fêtes et fastes des Lagides, par Paul Goukowsky.
   5. La capitale.
      - La fabrique des dieux, par Françoise Dunand.
      - La maison Égypte, par Fabienne Burkhalter.
      - Les réseaux de solidarité, par Claude Orrieux.
   6. Futurs.
      - Alexandrie hors-les-murs, par Jean-Yves Empereur.
      - Clément, Origène : la pérennité de l'écriture, par Alain Le Boulluec.
      - « Regagner Athènes à partir d'Alexandrie ? », entretien avec Raymond Klibansky.
   7. Annexes.
      - Carte de l'Égypte ptolémaïque.
      - La dynastie lagide au IIIe siècle.
      - Chronologie.
      - Bibliographie. 

20 euros (code de commande : 22996 - vendu).


ANATI (Emmanuel) — L'odyssée des premiers hommes en Europe. Traduit de l'italien par Jérôme Nicolas. Paris, Fayard, 2007. Grand in-8° sous reliure et jaquette d'éditeur, 391 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bel état.Sur la jaquette :   Voici racontée l'histoire des premiers hommes en Europe, depuis les hominidés producteurs d'outils il y a près de 2 millions d'années jusqu'à l'aube de l'histoire écrite il y a 2000 ans.
   Les hominidés de la famille erectus puis les Néandertaliens ont occupé l'Europe pendant 99 % de l'ère humaine et y ont laissé de nombreux vestiges de leur vie matérielle et spirituelle. Ils produisaient des outils, connaissaient l'usage du feu et construisaient des campements rudimentaires ainsi que des sépultures.
   Puis, il y a 40000 ans, nos ancêtres directs, les Homo sapiens, sont arrivés en Europe selon deux voies de migration différentes, l'une venant du Proche-Orient, l'autre d'Asie centrale. Installés dans le sud et le centre de notre continent jusqu'à la disparition des grands glaciers, ils se sont ensuite répandus jusqu'à la Scandinavie et au-delà du cercle polaire arctique, où vivent encore aujourd'hui les derniers peuples chasseurs.
   Quel était leur langage ? Quelles étaient leurs croyances ? Comment vivaient-ils ? Quelles structures sociales avaient-ils mises en place ? Comment l'art rupestre s'est-il développé et quels messages ou représentations du monde véhiculait-il ?
   L'ambition de cet ouvrage est de raconter cette épopée en se fondant sur les témoignages que ses protagonistes nous en ont laissés. Car pour savoir qui nous sommes, il est important de connaître notre passé.

30 euros (code de commande : 23002 - vendu).


APOLLINAIRE (Guillaume) — Le Guetteur mélancolique. Préface d'André Salmon. Frontispice de Picasso. Poèmes inédits. Paris, Gallimard, 1952. In-12 sous cartonnage illustré d'après la maquette de Paul Bonet, Rhodoïd, 149 p., exemplaire numéroté sur vélin Labeur (n° 1019), en très bel état.

 

120 euros (code de commande : 22999).


BALDIN (Damien) — Histoire des animaux domestiques. XIXe-XXe siècle. Paris, Seuil, 2014. In-8° collé, 377 p., exemplaire à l'état de neuf.En quatrième de couverture :
   
On a peine à l'imaginer aujourd'hui : au XIXe siècle, en ville, les animaux sont partout. Chiens et chevaux d'attelage, veaux, vaches, cochons, peuplent les rues. Dans les campagnes, ils n'ont jamais été aussi nombreux. Une nouvelle familiarité se noue entre hommes et animaux dans les fermes et les appartements. L'intimité des sentiments qu'ils font naître s'exprime de plus en plus ouvertement dans la vie quotidienne, la littérature et la peinture. La sensibilité à leur souffrance se renforce et les mauvais traitements qu'ils peuvent subir commencent à être réprimés. La loi désormais les protège. Cette attention nouvelle n'empêche pas la recherche d'une maîtrise croissante et d'une amélioration de l'utilisation des animaux par le dressage et par la médecine vétérinaire, qui prend alors son essor. Dans le même temps, la saleté, l'errance des animaux, la vue de leur sang sont de moins en moins tolérés. Fourrières et abattoirs font leur apparition. Un partage se dessine entre les élus du cercle familier, choyés et protégés, et les autres. C'est tout un pan oublié de l'histoire culturelle et sociale dont nous sommes les héritiers que ce livre révèle.
13 euros (code de commande : 22968 - vendu).


[BRESDIN (Rodolphe)]. PRÉAUD (Maxime) — Rodolphe Bresdin 1822 -1885. Robinson graveur. Paris, Bibliothèque Nationale de France, 2000. In-4° broché, 182 p., nombreuses reproductions en noir, très bon exemplaire.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme présentée dans la galerie Mansard (site Richelieu de la B.N.F.), du 30 mai au 27 août 2000.
En quatrième de couverture :
   
Rodolphe Bresdin vécut dans son siècle comme un naufragé. Il rêvait d'îles désertes et de forêts vierges. Il lisait les romans de James Fenimore Cooper, Le Robinson suisse et le Magasin pittoresque. Ses encres de Chine, ses eaux-fortes et ses lithographies ne ressemblent à rien de ce qu'on faisait de son temps, et pourtant il participe pleinement du mouvement romantique. Charles Baudelaire, Victor Hugo, Théodore de Banville l'appréciaient. Il fut le premier maître d'Odilon Redon. Il mourut de froid et de misère dans le hangar qui lui servait d'atelier et de logement. Ses œuvres sont rares, insolites et troublantes.
   Cet ouvrage présente, à partir des collections de la Bibliothèque nationale de France, de collections publiques néerlandaises et de collections particulières parisiennes, une sélection de cent vingt des plus belles œuvres de Bresdin (deux tiers de son œuvre gravé et lithographie), parmi lesquelles Le Bon SamaritainLa Comédie de la MortLe Papillon et la MareLa Sainte Famille aux cerfs. Pièces uniques, épreuves d'états, dessins préparatoires et dessins achevés, estampes de maîtres contemporains (Redon, Hervier, Hugo) et anciens (Bosch, Callot, Rembrandt) permettent d'apprécier au mieux l'originalité de cet homme exceptionnel dont l'art minutieux et dense voisine souvent avec le fantastique.
Sommaire :
   - Préface, par Jean-Pierre Angremy.
   - Avertissement.
   - Avant-propos.
   - Biographie chronologique.
   - Bresdin dessinateur, par David P. Becker.
   - Jalons.
   - Chien-Caillou.
   - Abd el-Kader ou le Bon Samaritain.
   - La Sainte Famille ou le Nouveau Testament du pauvre.
   - Intérieurs de cocagne.
   - Villes étranges, maisons de rêve.
   - La forêt vierge d'à côté.
   - Batailles ou les armées des ombres.
   - La comédie de la Mort.
   - Index des noms de personnes.
   - Concordance avec le catalogue de Van Gelder.
   - Bibliographie.

25 euros (code de commande : 22973 - vendu).


[BROUET (Auguste)]. Auguste Brouet. Catalogue de son œuvre gravé. Précédé d'une étude de Gustave GeffroyEstampes. Tomes I et II. Paris, Gaston Boutitie & Cie, 1923. Deux volumes in-4° brochés, [16] p., 288 reproductions phototypiques avec leurs serpentes légendées, exemplaire numéroté sur vélin (n° 811) avec une eau-forte originale de Brouet, bel exemplaire.Texte de Gustave Geffroy :   J'avoue mon ignorance d'Auguste Brouet jusqu'au jour où Frédéric Grégoire, son ami et son éditeur d'alors, m'apporta un exemplaire des Frères Zemganno, d'Edmond de Concourt, illustré par le graveur qui se révéla subitement pour moi comme un dessinateur singulier, visionnaire des scènes observées, évocateur des types et des caractères devinés à travers les lignes d'un texte. Je ne tardai pas à partager l'admiration de Grégoire, lequel s'extasiait à chaque page qu'il tournait devant mes yeux surpris, proclamant Brouet le maître de la gravure, l'émule des plus grands. D'abord, cette foi de l'éditeur, confessée avec toute son exubérance marseillaise, était touchante et significative. Si le dénigrement fait souvent fausse route, l'enthousiasme se trompe rarement, et je crois même qu'il ne se trompe jamais, lorsqu'il peut montrer et expliquer ses preuves, comme c'était le cas pour les eaux-fortes de Brouet.
   Depuis, j'ai appris que l'artiste était connu de quelques amateurs avisés, et j'ai pu le voir paré d'une gloire secrète qui ne devait pas tarder à rayonner à travers la pénombre où son originalité s'était tenue si longtemps. Il est né en 1872. Après un passage à l'École des Beaux-Arts, où il entra dans l'atelier de Gustave Moreau, il a aussi, vers sa vingtième année, reçu utilement les conseils techniques du maître graveur et imprimeur Auguste Delâtre, puis plus tard de son fils Eugène Delâtre. Son premier éditeur fut Pierrefort, alors rue Bonaparte, actuellement place Dauphine, pour lequel il grava des Turner, et aussi cinq grands et beaux paysages de Paris ; puis Diétrich, de Bruxelles, avec le Portrait de la Mère de Whistler; Devambez, pour quelques planches d'après Corot, Chardin, Watteau ; puis encore Diétrich; plus tard, les planches de guerre eurent pour éditeurs Boutitie, d'Alignan, Mme Barthélémy ; enfin, Frédéric Grégoire et Lefèvre, de Londres, furent ses éditeurs. Aujourd'hui, Brouet s'édite lui-même, et pour ce catalogue, il est présenté au public artiste par un amateur distingué et désintéressé, M. Bonabeau.
   De fait, l'illustration des Zemganno était, au premier coup d'œil, la preuve d'un manieur exercé du cuivre et du burin, faisait deviner un curieux du pittoresque de la vie libre, en plein air, des cirques et des tréteaux, des intimités de la roulotte et des éclats de la représentation. Cette preuve se multiplia lorsqu'il me fut donné de feuilleter l'œuvre de Brouet telle qu'elle se trouve reproduite au présent catalogue. Œuvre de gravure originale, où les spectacles, les décors et les êtres, sont aperçus et reproduits directement, en des aspects d'une variété inouïe. Et je compris mieux encore lorsque je connus l'artiste, que j'aperçus ce visage où il y a de la bonhomie et de la malice, ces yeux au regard pénétrant allant et venant sur les choses et sur les gens. C'est un explorateur de la rue, un habitué de Montmartre, un flâneur de partout, un musard d'apparence qui travaille sans cesse. Je n'ai pas à le caractériser autrement, dans son rapport exact avec sa production d'artiste, et c'est dans cette production qu'il faut chercher les manifestations d'une intelligence évidente, qui s'insinue et qui s'impose à la fois dans le choix des sujets, que l'on devine immédiat, dans leur étude, que l'on devine rapide. Nous sommes encore une fois en présence du don, plus fort que tous les enseignements et toutes les considérations d'esthétique.
   L'homme qui sait, comme Brouet, voir la rue, ses maisons, ses marchands sédentaires ou ambulants, ses passants avec leurs vêtements et leurs démarches, les grosses femmes et les gros hommes empaquetéscontre la pluie et la bise, les enfants malingres et gouailleurs, les animaux qui dévorent leur provende, les chiffonniers en guenilles triant des guenilles, – l'observateur qui sait marquer au coin d'un œil de marchand l'attention aiguë cachée sous la somnolence ; la patience sublime de l'antiquaire perdu dans son amas d'objets, son merveilleux étalage où il y a de tout ; la résignation du bouquiniste qui lit pour mettre en honneur sa marchandise poussiéreuse ; le sérieux du graveur à lunettes sous son abat-jour à lumière froide ; l'attention scrupuleuse des habiles et fins ouvriers manuels, le luthier parmi ses violons et ses contrebasses ; l'horloger, sa loupe vissée à l'œil, respirant parmi le tic-tac de ses montres et de ses pendules, l'orfèvre ciselant ses aiguières et ses coupes ; et combien d'autres blottis dans leurs échoppes, cachés dans leurs antres, – le divinateur qui crée un roman avec la vieille concierge trônant dans sa loge, avec la terrible prêteuse sur gages guettant la cliente prise au guichet comme une mouche dans la toile d'une araignée, – cet artiste-là manifeste tout naturellement une faculté aiguë de voir et de faire comprendre. Suivez-le partout, à la campagne, dans les villages, dans les vieilles villes, parmi les campements de forains, dans les loges de ballerines, dans les endroits suspects où frémissent les victimes hallucinées des excitants, vous ne le trouverez jamais en défaut. Il vous révélera l'humanité qu'il a rencontrée sur son chemin, jusque sur le chemin de la guerre, où il a dressé tels qu'ils étaient les soldats qui ont peiné pendant quatre ans, sous les obus, avec leur fourniment étage sur le dos. Brouet, ici, est historien, mais que dis-je ? N'est-il pas toujours l'historien des pauvres gens de la foule humaine ? On peut saluer ce créateur qui a donné la vie aux obscurs, les a illuminés de la lumière de l'Art.



Eau-forte originale.

Les deux volumes : 100 euros (code de commande : 23000 - vendu).


BRUN (Jean) — La main. Paris, Delpire, 1968. In-12 oblong sous cartonnage d'éditeur, 108 p., héliogravures et autres illustrations en couleurs, (collection « Encyclopédie essentielle », n° 22, série « Sciences », n° 8).Table des matières :   - La main-outil.
      - L'énigme de la main.
      - La main de Prométhée.
   - La main vivante.
      - La danse de la main.
      - Le graphisme.
      - Le toucher et la caresse.

15 euros (code de commande : 22969 - vendu).


Cambron-Casteau. Souvenirs recueillis par Romain Paternotte. Bruxelles, Ernult-Doncq, [1904]. In-8° broché, 87 p., illustrations, exemplaire en très bon état.Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Cambron.
   - Les trois Cambron : Cambron-Mairie - Cambron-Saint-Vincent - Cambron-Casteau.
   - Prêtres originaires de Cambron-Casteau et cachette de l'abbé Labrique.
   - Le colonel Monnier.
   - Saint Vincent, patron de la paroisse.
   - Le bienheureux Désidère.
   - Monographie de l'église : Esquisse - Notice historique - Description architectonique - Rapport de la Commission royale des Monuments.
   - Bénédiction de l'église - Compte-rendu.
   - Plaque commémorative.
   - Plaque portant les noms des plus grands bienfaiteurs de l'église.
   - Les cloches.
   - Du respect dû aux églises.
   - De l'amour dû aux églises.
   - Notre-Dame de Cambron. - Sermon prêché par M. l'abbé César Meurisse, le jour de la bénédiction de l'église.
   - La chapelle de N.-D. de la Croix Saint-Ghislain.
   - La chapelle de N.-D. à la Roquette.
   - La chapelle de N.-D des VII Douleurs.
   - L'abbaye de Cambron :
      - Sa fondation.
      - Le premier abbé de Cambron, le bienheureux Fastré de Gaviamez.
      - Les moines de Cambron sous la règle de Cîteaux.
      - Prospérité de l'abbaye.
      - L'église abbatiale.
      - Suppression de l'abbaye.
      - Armoiries de l'abbaye.
      - Liste des abbés.
   - Sainte Sibille de Gages.
   - Errata.

13 euros (code de commande : 22977 - vendu).


CARVER (Richard Michael Power) — The National Army Museum Book of the Turkish Front 1914-1918. The Campaigns at Gallipoli, in Mesopotamia and in Palestine. London, Pan Books, 2004. In-8° collé, XXII, 272 p., illustrations hors texte, (collection « Pan Grand Strategy Series »), exemplaire en bel état.En quatrième de couverture :   A complete history of the struggle waged against the Turks during the First World War, presented in a single volume.
   Whereas most of the books about this pivotal campaign address the fighting at Gallipoli, very few cover at the same time the course of events in Palestine and in Mesopotamia. A historically important campaign, Britain's final victory in 1918 brought with it the destruction of the Ottoman Empire and led indirectly to the political turmoil in the Middle East with which we are living today.
   With extracts from the letters, diaries and papers of those involved, the story is a moving and hard-hitting one. Casualties were high, both in action and from disease. There was great courage and endurance, as well as instances when these qualities were significantly lacking. Heights of incompetence were seen at Suvla Bay, and on more than one occasion in Mesopotamia. The personal testimonies contained in this book, all drawn from the collections of the National Army Museum, provide a stark reminder of what the soldiers endured.

8 euros (code de commande : 23001).


COOKSEY (Jon) — Pals. The 13th & 14th Battalions York & Lancaster Regiment. A History of the Two Battalions Raised by Barnsley in World War One. Additional research :Hugo Stocker and Peter Taylor. Barnsley, Barnsley Chronicle, 1986. In-4° collé, 288 p., nombreuses illustrations.Avant-propos :   « Your Country Needs You » – the 1914 Kitchener poster is still universally recognised today. People associate World War I with huge armies and mass slaughter, they forget that Britain relied on a volunteer army until 1916. Britain in 1914 was not prepared for war, only a small professional peace-time army existed. When the call came such was the popular feeling that one million volunteered in six weeks as compared with Kitchener's expectation of 500,000 in six months.
   The army recruiting offices could not cope; in many areas local people and local councils got together to form their own Battalions. Friends all joined together and wanted to stay together. This is the story of Barnsley and the Barnsley Pals.
   Often one does not take much interest in one's family's past but during the summer of 1982, as Managing Director of the Barnsley Chronicle, a proposal came forward to me that we should produce a nostalgia supplement to the paper. One of our researchers suggested, in view of a family connection with the Barnsley Pals, that I might ask around the family to see if anyone had any old photographs. I had an old album which had been rescued from a bonfire. Other material was quickly accumulated from a variety of sources.
   Too much material was collected to go in the supplement. We decided instead to publish the story as a feature within the paper over a period of six weeks. The more I became involved in the research work the more I became gripped by this fascinating story.
   The Barnsley Chronicle feature ran in the autumn of 1982 and we were quickly aware that we had only scraped the surface. The articles stimulated a number of enquiries for reprints. Material continued to accumulate but we lacked time to take it much further. As the local newspaper of Barnsley we are often contacted by people doing odd pieces of research on the town. One such person was Jon Cooksey who was also researching the Barnsley Pals and it seemed logical to get together and produce this book. Jon has worked like a detective on a difficult case leaving no stone unturned. Survivors have been interviewed; Regimental records, The Imperial War Museum, and The Public Record Office, along with relatives have all been consulted. The research also extended to France and Germany and whilst most German records were lost in the Second World War, Jon Cooksey was able to trace the records of the regiment which faced the Pals on 1st July, 1916.
   This is a unique record of those who answered the call, an effort to chronicle their experiences which Barnsley can be truly proud of. Barnsley was exceptional in that it was able to raise two Battalions when one considers the size of the population being drawn on, especially as the Regular Army and Territorials were also recruiting. Their first major encounter was the Battle of the Somme about which much has been written. It remains the blackest day in the history of the British Army when the enthusiasm of this volunteer army was sacrificed.
   Jon Cooksey recounts this extraordinary story of enthusiastic service for their country by the 'Pals', from their formation to the tragedy of the Somme. We hope that it will serve as a fitting memorial to all those who answered the call « Your Country Needs You ».

15 euros (code de commande : 23011).


DALLET (Gabriel)—Astronomie pratique. Le soleil, les étoiles. Ouvrage illustré de 93 gravures et de 12 cartes du ciel. Paris, Firmin-Didot, 1890.[Paris / Librairie de Firmin-Didot et Cie / Imprimeurs de l'Institut, rue Jacob, 56 / 1890] Fort in-8° demi-chagrin rouge à coins, dos à 5 nerfs orné de fers dorés, tête dorée, mors, coupes, nerfs un peu frottés, [2 bl.], [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], IV, 362, [2 bl.] p., 1 frontispice et de nombreuses gravures, ex-dono au recto de la page de frontispice, bon exemplaire.Extrait de l'introduction :   L'astronomie n'est pas, comme on est fort tenté de le croire, une science aride et ingrate, dont les spéculations dépassent la portée de l'intelligence loin de là, son étude recèle un charme profond qui est, pour ses adeptes, une source de plaisirs calmes et tranquilles. L'ouvrage que nous présentons au public n'est pas écrit pour les savants il a été fait spécialement pour les amateurs de science, c'est-à-dire pour tous ceux qui, n'ayant pas une connaissance approfondie des lois mathématiques, n'en ont pas moins un grand désir de s'initier à l'étude des étoiles, aux curiosités du ciel, aux merveilles de l'infini.
   C'est pour les lecteurs de bonne volonté que ces pages ont été écrites, c'est pour eux que nous avons entrepris de mettre l'étude du ciel à la portée de tous. Nous ne leur demandons, comme le désirait Fontenelle, « que la même application qu'il faut donner à la Princesse de Clèves, si on veut en suivre bien l'intrigue, et en connaître toute la beauté. »
   Dans les développements successifs auxquels nous avons été amenés, nous avons tenté de donner, sans formules, sans difficultés matérielles, des connaissances suffisantes sur les mouvements des astres et sur leur constitution intime nous avons eu surtout en vue d'indiquer les méthodes et les instruments employés pour suivre la nature dans ses plus sublimes manifestations.
   Le souhait le plus vif qu'il nous soit donné de former, c'est d'avoir par là contribué, pour une faible part, au mouvement scientifique en entraînant quelques bons esprits dans l'étude de la science à laquelle nous nous sommes consacré entièrement et en amenant quelques savants amateurs à des recherches personnelles.
   Qu'on n'oublie pas, en effet, que l'intérêt d'une observation, la gloire d'une découverte rejaillit sur le pays tout entier, et que c'est encore être patriote que de fournir à notre France, « le plus beau pays après le ciel » l'occasion de soutenir sa vieille réputation dfe haute intelligence et de science approfondie.

30 euros (code de commande : 23003).


DE BENDÈRE (Robert) — Artistes d'aujourd'hui. Cécile Cauterman, Rodophe Strebelle, Ferdinand Schirren, Adolphe Wansart. Paris - Bruxelles, Éditions Gauloises, 1924. In-4° broché, 63 p., planches hors texte, (collection « Artistes d'Aujourd'hui », n° 1), tirage limité à 556 exemplaires numérotés (n° 544), rousseurs, couverture défraîchie, rare.Extrait de la préface :   Nous manquons en Belgique de collaborateurs capables de servir et de défendre les tendances d'aujourd'hui, ce que j'appelle « l'art vivant ». La France possède une littérature d'art très intéressante qui permet aux non initiés et aux profanes d'étudier avec fruit les directives qui se manifestent dans la forme et dans l'esthétique moderne.
   Le premier livre de la série « Artistes d'aujourd'hui » je le consacre à quatre grands artistes de chez nous.
   Quatre artistes de lignée différente ayant chacun une conception toute spéciale de la technique et de l'esprit dans la formation constructive. Une originalité bien distincte dans le choix des couleurs et dont l'avenir nous dira toute la puissance.
   Quatre artistes dont le nom n'est pas encore connu du grand public et que j'essaierai de situer dans l'histoire picturale de notre pays.

30 euros (code de commande : 22991 - vendu).


DES OMBIAUX (Maurice) — La Thudinie. Guide de Thuin, Lobbes, Aulne, Landelies, Montignies-St-Christophe et Beaumont. 1re édition. Bruxelles, Touring Club de Belgique, 1908. In-8° broché, 88 p., illustrations, traces d'humidité, peu courant.Extrait :   Thuin se dresse sur une roche escarpée, sorte de promontoire, au confluent des vallées de la Sambre et de la Biesmèle. Au nord, la colline descend presque à pic jusqu'à la ville basse, qui se développe le long de la rivière. Au sud et à l'ouest, les jardins en terrasse vont des maisons au ruisseau. À l'est, c'est le plateau. Un système de fortifications, à l'endroit qui a gardé le nom de Demi-Lune, défendait la ville de ce côté.
   Soit qu'on arrive par le chemin de halage, ayant suivi la Sambre en ses nombreux méandres, soit qu'on ait dévalé par le hameau des Waibes, l'aspect est saisissant quand on passe le pont-levis : là-haut, c'est l'énorme beffroi, qui domine tout l'alentour; puis le clocher pointu de l'église, le gracieux campanile du collège de l'Oratoire, avec sa girouette héraldique, la flèche du couvent des soeurs de Notre-Dame, les toits d'ardoise des maisons, les murailles des remparts et celles de l'ancien château fort, bâties en moellons bruns et violets, qui, au soleil, prennent des tons d'amarante et de carmin mouillé.
   Au sortir du pays industriel hérissé d'usines, de terris noirs, de cheminées dont les fumées cachent le ciel, après quelques paysages d'églogue, c'est une évocation du Moyen Âge. L'antithèse est frappante.

20 euros (code de commande : 22975 - vendu).


Documents et Rapports de la Société Royale d'Archéologie et de Paléontologie de l'arrondissement judiciaire de Charleroi. Tome XLVIII. Charleroi, Heraly, 1950. In-8° sous une modeste reliure demi-toile à coins, broché, XII, 266 p., planches hors texte. Sommaire :
   - 
Le trésor de Lompret, par G. Faider-Feytmans.
   - Contribution à l'histoire de l'archidiaconé liégeois de Hainaut et spécialement du doyenné de Thuin (sources, documents et notes), par André Culot.
   - Beaumont sous la restauration des Cent jours, par Francis Dumont.
   - Les charbonnages de Mariemont-Bascoup, par Franz Hayt.
   - Notes pour l'armorial des abbayes d'Aulne et Lobbes, par Léonce Deltenre.

25 euros (code de commande : 22989 - vendu)
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[EISENSTEIN (Sergueï Mikhaïlovitch)]. S.M. Eisenstein. Tous ses films - 250 photogrammes. Paris, Chêne, 1972. In-8° à l'italienne sous cartonnage illustré d'éditeur, 154 p., reproductions en héliogravure, bel exemplaire.Sommaire :
   - 
Le gros plan (texte inédit de S.M.E.).
   - Biofilmographie-Bibliographie.
   - Le journal de Gloumov.
   - La grève.
   - Le cuirassé Potemkine.
   - Octobre.
   - La ligne générale.
   - Que viva Mexico.
   - Le pré de Béjine.
   - Alexandre Nevski.
   - La canal de Fergana.
   - Ivan le terrible.

35 euros (code de commande : 22974 - vendu).


ERNEST (Victor) — La Révolution belge de 1830 en Carolorégie. Préface du comte H. Carton de Wiart. Bruxelles, L'Églantine, 1930. In-8° broché, 209 p., couverture défraîchie.Table des matières :
   
Préface.
   Avant-propos.
   Première partie. Avant la Révolution.
      Chapitre I. Les causes de mécontentement.
      Chapitre II. Le Voyage de Guillaume Ier.
      Chapitre III. La population.
   Deuxième partie. Avant les journées de septembre.
      Chapitre I. Premiers incidents.
      Chapitre II. En septembre 1830.
      Chapitre III. Le comité de sûreté.
      Chapitre IV. Un projet de surprise de la forteresse.
      Chapitre V. Les préparatifs révolutionnaires.
      Chapitre VI. L'appel aux volontaires de Carolorégie.
   Troisième partie. Après les journées de septembre.
      Chapitre I. Premières tentatives d'organisation.
      Chapitre II. Les dons et secours.
      Chapitre III. Mesures administratives.
      Chapitre IV. Le premier tribunal belge à Charleroi.
      Chapitre V. Un commissaire actif.
      Chapitre VI. La reddition de la citadelle.
      Chapitre VII. L'évacuation.
      Chapitre VIII. Les élections communales.
      Chapitre IX. La réorganisation administrative.
      Chapitre X. Troubles et pillages.
      Chapitre XI. L'arrestation de J. Van Halen.
      Chapitre XII. Nouveaux désordres.
      Chapitre XIII. La garde civique.
   
Quatrième partie. Le Congrès National.
      Chapitre I. Les élections.
      Chapitre II. L'action des députés de Charleroi.
      Chapitre III. L'Association Nationale.
      Chapitre IV. L'élection du Roi.
      Chapitre V. Léopold Ier.
      Chapitre VI. Les élections de 1831.   Cinquième partie. La Reconnaissance Nationale.
      Chapitre I. Pensions et secours.
      Chapitre II. Les drapeaux d'honneur.
      Chapitre III. Le monument.
      Chapitre IV. La Croix de Fer.
      Chapitre V. La Croix Commémorative.
      Chapitre VI. Les volontaires de Carolorégie.

15 euros (code de commande : 22981).


ERNEST (Victor) — Les volontaires de Carolorégie en 1830. Préface d'Henri Pirenne. Bruxelles, L’Églantine, 1930. In-8° broché, 170 p., illustrations hors texte, couverture défraîchie.Table des matières :   Préface.
   Première partie : Les Volontaires de Carolorégie.
      Chapitre I. Leurs origines.
      Chapitre II. Leur importance.
      Chapitre III. Exodes multiples.
      Chapitre IV. Les départs.
      Chapitre V. Le découragement à Bruxelles.
      Chapitre VI. — Le réconfort carolorégien.
   Deuxième partie : Les combats à Bruxelles.
      Chapitre I. Les volontaires de Gosselies.
      Chapitre II. Les volontaires de Trazegnies.
      Chapitre III. Les volontaires de Charleroi.
      Chapitre IV. Les volontaires de Jumet.
      Chapitre V. Les volontaires de Marchienne et de Marcinelle.
      Chapitre VI. Les volontaires de Seneffe, Fayt, La Hestre, etc.
      Chapitre VII. Les volontaires de Fleurus.
      Chapitre VIII. Les volontaires de Fontaine-l'Évêque.
      Chapitre IX. Les volontaires de Châtelet.
      Chapitre X. Les volontaires de Gilly.
      Chapitre XI. Les volontaires de Roux.
      Chapitre XII. Les volontaires de Feluy-Arquennes.
      Chapitre XIII. Les munitions.
      Chapitre XIV. Les pertes.
   Troisième partie : Les combats après les journées de septembre.
      Chapitre I. Les corps francs.
      Chapitre II. À Vilvorde.
      Chapitre III. Louvain et Campenhout.
      Chapitre IV. Lierre.
      Chapitre V. Waelhem et Berchem.
      Chapitre VI. Le siège d'Anvers.
      Chapitre VII. La prise de Venloo.
      Chapitre VIII. Le siège de Maestricht.
   Quatrième partie : La campagne de 1831.
      Chapitre I. L'intervention française.
      Chapitre II. Les gardes civiques de Carolorégie.
   Cinquième partie : Listes des volontaires de Carolorégie.
      Chapitre I. Ville de Charleroi.
      Chapitre II. Aiseau-Arquennes - Bois-d'Haine - Bouffioulx-Buzet.
      Chapitre III. Châtelet - Châtelineau - Couillet.
      Chapitre IV. Courcelles - Dampremy.
      Chapitre V. Familleureux - Farciennes.
      Chapitre VI. Fayt-lez-Seneffe.
      Chapitre VII. Feluy.
      Chapitre VIII. Fleurus.
      Chapitre IX. Fontaine-l'Évêque - Forchies-la-Marche - Frasnes-lez-Gosselies.
      Chapitre X. Gerpinnes - Gilly.
      Chapitre XI. Gosselies.
      Chapitre XII. Gougnies - Gouy-lez-Piéton - Heppignies - Joncret.
      Chapitre XIII. Jumet.
      Chapitre XIV. La Hestre - Lambusart - Landelies - Leernes.
      Chapitre XV. Lodelinsart - Loverval.
      Chapitre XVI. Marchienne-au-Pont - Marcinelle - Mellet.
      Chapitre XVII. Monceau-sur-Sambre - Montigny-sur-Sambre.
      Chapitre XVIII. Obaix - Pont-à-Celles.
      Chapitre XIX. Pont-de-Loup - Roselies - Ransart - Roux.
      Chapitre XX. Seneffe - Souvret - Thiméon.
      Chapitre XXI. Trazegnies - Viesville - Wangenies.

18 euros (code de commande : 22980 - vendu).


FOUCAULT (Michel) — Histoire de la sexualité. Tome I : La volonté de savoir. Tome II :L'usage des plaisirs. Tome III : Le souci de soi. (Complet.) Paris, Gallimard, 1984. Trois volumes in-8° brochés, 211, 285 et 284 p., (collection « Bibliothèque des Histoires »), un dos passé, épuisé dans cette collection.   Nommé au Collège de France, Michel Foucault a entrepris, durant la fin des années soixante-dix, un cycle de cours consacré à la place de la sexualité dans la culture occidentale : l'Histoire de la sexualité, articulée en trois volumes (La volonté de savoirL'usage des plaisirs et Le souci de soi). Il y prolonge les recherches entreprises avec L'archéologie du savoir et Surveiller et punir, mais en concentrant ses analyses sur la constellation de phénomènes que nous désignons par le « sexe » et la sexualité. L'axe de cette entreprise n'est pas de s'ériger contre une « répression » de la sexualité afin de la « libérer », mais de montrer comment la vie sexuelle a enclenché une volonté systématique de tout savoir sur le sexe qui s'est systématisée en une « science de la sexualité », laquelle, à son tour, ouvre la voie à une administration de la vie sexuelle sociale, de plus en plus présente dans notre existence. Foucault fait ainsi l'archéologie des discours sur la sexualité (littérature érotique, pratique de la confession, médecine, anthropologie, psychanalyse, théorie politique, droit, etc.) depuis le XVIIe siècle et, surtout, au XIXe, dont nous héritons jusque dans les postures récentes de « libération sexuelle », l'attitude de censure et celle d'affranchissement se rencontrant finalement dans le même type de présupposé : le sexe serait cause de tous les phénomènes de notre vie comme il commanderait l'ensemble de l'existence sociale.
Les trois volumes : 45 euros (code de commande : 22967 - vendu).


HALLEZ (Georges) — La vie quotidienne des Thulinois au XVIIe siècle. Leuze-en-Hainaut, Bataille, [1991]. In-8° collé, 153 p., illustrations, exemplaire en bel état.Table des matières :   - Avant-propos
   I. Le pays de Thulin.
      1. Le site.
      2. La ville de Thulin, son origine.
      3. Les toponymes locaux.
   II. Le cadre de vie.
      1. Les habitations.
      2. Aspect des rues.
      3. Le mobilier.
      4. Les vêtements.
      5. La nourriture.
   III. Les institutions.
      1. La structure juridique.
      2. La commune, son organisation.
      3. L'assemblée villageoise.
      4. Le pouvoir judiciaire.
      5. La famille.
   IV. Le paysage économique et social.
      1. La production.
      2. La Haine, axe commercial.
      3. Les mesures en usage à Thulin.
      4. Quelques métiers (le paysan, le meunier, le maréchal-ferrant, le bûcheron, le charpentier, le tonnelier, le charron, le sabotier, le vannier, le tanneur, le corroyeur, le cordonnier et le bourrelier, le traitement du textile, le manouvrier, le colporteur).
      5. Taillables et corvéables.
   V. La vie culturelle.
      1. L'éducation rurale.
      2. Le langage écrit.
      3. L'art de guérir.
      4. Le folklore.
      5. Quelques manières de table.
      6. Religions et croyances.
   VI. Les rythmes du temps.
      1. L'harmonie des jours et des saisons.
      2. Les âges de la vie.
      3. Le temps des guerres.
   VII. Vestiges et survivances.
   VIII. Une famille souche.
   IX. Quelques vieux écrits.
   - Bibliographie.

18 euros (code de commande : 22984 - vendu).


HOPKINSON (Martin) — Ex Libris. L'art des ex-libris. Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Paul-Jean Francechini. Paris, Éditions Bibliomane, 2013. In-8° carré broché, 111 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   Un ex-libris est une petite gravure ou estampe destinée à être collée sur la page de garde d'un livre pour en indiquer le propriétaire. Les premiers livres étaient des objets prestigieux et de grand prix, et c'est la raison pour laquelle les premiers ex-libris étaient généralement ornés des armoiries de leurs richissimes possesseurs.
   À la fin du XIXe siècle, les ex-libris sont devenus des gravures ou estampes permettant à des graveurs et miniaturistes de donner libre cours à leur imagination et à leur fantaisie.
   Le délicieux petit livre que voici présente une sélection d'ex-libris tirés de la riche collection du British Muséum. Certains sont les créations de grands artistes en leur temps, tels Albrecht Durer, Edward Burne-Jones, Aubrey Beardley ou Eric Gill. Ce recueil permet de suivre l'évolution du contenu des ex-libris, au fil des ans, vers l'allégorie et le symbolisme, ainsi que leur recours fréquent à un jeu de mots sur le nom du propriétaire qui ne concerne donc que lui. Par exemple, l'ex-libris d'un professeur de sanscrit intègre des images du monde indien, et celui d'un éditeur vénitien comporte le lion de la Cité des Doges.
   Dans son infinie, surprenante et émouvante diversité, ce livre enchantera tout autant les amateurs d'art que les bibliophiles.

10 euros (code de commande : 23012 - vendu).


[HRDLICKA (Alfred)]. KLEMP (Klaus) et WEIERMAIR (Peter) — 15. Skulpturen. Zeichnungen. Druckgraphik. 1945-1997. Kilchberg - Zürich, Stemmle, 1997. In-4° broché, 191 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bel état.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition organisée à Francfort, en 1997.
Table des matières :
   - Der große körperliche Exkurs. Anmerkungen zu Alfred Hrdlicka, par Peter Weiermair.
   - « Ich bin ein künstlerischer Vertreter des Selbstverständlichen ». Alfred Hrdlicka im Gespräch mit Klaus Klemp am 19. Oktober 1996 im Prater-Atelier, Wien.
   - Skulpturen.
   - « Geschunden, gehäutet, zu Tode gearbeitet », par Ursula Harter.
   - Zeichnungen.
   - Druckgraphik.
   - Verzeichnis der ausgestellten Werke.
   - Biographie und Bibliographie.

15 euros (code de commande : 23006).


Les Jésuites à Mons 1584-1598-1998. Liber memorialis. Ouvrage publié sous la direction de Jacques LoryAndré Minette et Jacques Walravens. Mons, Association Royale des Anciens du Collège Saint-Stanislas, 1999. In-8° broché, 424 p., illustrations, feuillet volant d'errata.En quatrième de couverture :   - Avant-propos, par Daniel Dideberg.
   - Préface, par Maurice Pilette.
   - Introduction, par André Minette.
   Première partie. Le collège des jésuites à Mons sous l'Ancien Régime.
      - L'établissement et les débuts de la Compagnie de Jésus à Mons au XVIe siècle, par Robert Wellens et Jean-Marie Cauchies.
      - L'enseignement des Jésuites sous l'Ancien Régime à Mons, par Michel Hermans.
      - Le Père Charles Malapert s.j. (1581-1630), un savant montois au temps de l'apogée des Jésuites, par François De Vriendt.
      - Le Père Jean-Baptiste Maldonado s.j. (1634-1699), un grand Montois injustement oublié, missionnaire en Extrême-Orient au XVIIe siècle, par André Minette.
      - Le Père François Noël s.j. (1651-1729), un ancien élève du Collège qui fut un célèbre missionnaire en Chine au XVIIe siècle, par Pierre Sauvage.
      - La suppression du collège et du pensionnat en 1773, par André Tihon.
      - Les supérieurs et recteurs du collège et du séminaire de Mons sous l'Ancien Régime, par Michel Hermans.
   Deuxième partie. Saint-Stanislas depuis la Restauration.
      - « Voici la voix qui crie dans le désert » (Me 1,3), les premières années d'existence de la résidence de Mons et du collège Saint-Stanislas (1840-1870), par Xavier Dusausoit.
      - Une constante de la pédagogie jésuite, le théâtre au collège, par André Minette.
      - Les novices jésuites, anciens des collèges et la Compagnie de Jésus en Belgique, 1832-1914, par Pierre Hupez.
      - Le Père Valère Honnay s.j. (1883-1949), entre Homère et Maurras, par Xavier Dusausoit.
      - Le Père Antoine Borboux s.j. (1904-1974), un maître dans la tourmente des années de guerre, par Fabrice Maerten.
      - Le Père Alphonse Wauters s.j. (1900-1991), un homme pour les autres, par Jacques Walravens.
      - Cinq jubilés à Saint-Stanislas : l'esprit de famille, par Hubert Wattier.
      - Saint-Stanislas aujourd'hui. Les habits neufs de la croissance, par Jean-Pierre Dubuquoy.
      - Des changements périodiques, par Pierre Noë.
      - Les activités parascolaires, par Anne Roels-Pouilliart.
      - Recteurs et directeurs de Saint-Stanislas aux XIXe et XXe siècles.

20 euros (code de commande : 22979 - vendu).


[KLEE (Paul)]. Marionnettes. Ostfildern, Hatje Cantz, 2006. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 151 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état.Sur la jaquette :   L'histoire des marionnettes de Paul Klee commence à Munich, le jour où son fils Félix assiste à une représentation du théâtre guignol dans une foire et exprime le désir de posséder, lui aussi, un théâtre de marionnettes. Entre 1916 et 1925, ce sont, au total, cinquante personnages qui voient le jour : trente d'entre eux ont été conservés. Klee utilise les matériaux les plus divers trouvés dans son atelier ou dans la maison familiale : osselet de bœuf, prises électriques, blaireau de barbier, coquille de noix. Les vêtements sont confectionnés à partir de chutes de tissus ou de morceaux de vieux habits.
   Pour un premier groupe de figurines, Klee puise son inspiration dans le répertoire populaire traditionnel ; plus tard, il créera lui-même des personnages imaginaires. Certains contiennent des allusions à d'autres artistes du Bauhaus, d'autres se réfèrent au répertoire dramatique. D'autres encore évoquent les grandes thématiques politiques ou sociales de l'époque, comme le Deutschnationaler / Nationaliste allemand, qui caricature les ultra-nationalistes de la République de Weimar, ou bien l'Esprit à la prise électrique, qui rappelle l'essor extrêmement rapide de l'électricité domestique. Sur le plan artistique, les marionnettes constituent un jeu avec les tendances stylistiques de l'époque : collages dadaïstes pour l'Eskimo aux cheveux blancs, constructivisme venu du Bauhaus pour le Clown aux larges oreilles.
   Cet ouvrage présente, en textes et en images, l'intégralité des marionnettes de Klee. Chacune d'elles est photographiée et commentée. Les marionnettes les plus anciennes et les mises en scène sont, dans la mesure du possible, reconstituées à l'aide des documents existants et grâce à des témoignages contemporains. Plusieurs essais généraux remettent les œuvres dans le contexte de la biographie de l'artiste et de l'histoire de son époque. Son fils, Félix, et son petit-fils, Aliocha, se souviennent de la place, de la vie et de l'enjeu des marionnettes dans la vie familiale.
Table des matières :   - Avant-propos, par Andreas Marti.
   - Êtres hybrides - Les marionnettes de Klee entre art et théâtre guignol, par Christine Hopfengart.
   - « Je suis à moi tout seul toute une troupe de théâtre. » Les marionnettes de Paul Klee : un artiste parle de lui-même, par Tilman Osterwold.
   - Félix Klee et le théâtre de marionnettes, par Aliocha Klee.
   - Paul Klee : Marionnettes, par Félix Klee.
   - Illustrations.
   - Catalogue, par Christine HopfengartOsamu Okuda et Eva Wiederkehr Sladeczek.
   - Bibliographie.

20 euros (code de commande : 23004 - vendu).


[KUBIN (Alfred)]. Alfred Kubin. Souvenirs d'un pays à moitié oublié. Paris, Paris Musées, 2007. In-4° broché sous jaquette, XVI, 144 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bel état.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, à Paris, du 20 octobre 2007 au 13 janvier 2008.
Table des matières :
   - Alfred Kubin, l'« autre côté » de l'art, par Peter Assmann.
   - Kubin et le Blaue Reiter, par Annegret Hoberg.
   - Les lignes de fuite d'Alfred Kubin, par Christophe David.
   - Devons-nous être modernes ?, par Dominique Gagneux.
   - L'homme de plume et les hommes de lettres, par Gérard-Georges Lemaire.
   - Catalogue des œuvres.
   - Liste des œuvres exposées.
   - Biographie.
   - Bibliographie.

25 euros (code de commande : 23005 - vendu).


LANEYRIE-DAGEN (Nadeije) et VIGARELLO (Georges) — La toilette. Naissance de l'intime. The Invention of Privacy. Paris, Hazan - Musée Marmottan, 2015. In-4° broché, 223 p., très riche iconographie, édition bilingue (français et anglais), exemplaire à l'état de neuf.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée Marmottan Monet, à Paris, du 12 février au 5 juillet 2015.
Sommaire :   - Préface, par Patrick de Carolis.
   - La toilette. Naissance de l'intime.
   - Le XVIe siècle. L'intimité et le nu réinventés.
   - L'univers classique. Une hygiène sans eau, une toilette sans nudité.
   - La culture des Lumières. Ablutions partielles et nudités libertines.
   - Premier XIXe siècle. L'exigence d'isolement.
   - Les années 1870. Nudités modernes.
   - La toilette au XXe siècle. Le nu féminin moderne.
   - Notre temps. Toilettes de femmes, par des femmes ?
   - Épilogue.
   - Annexes.

20 euros (code de commande : 22997 - vendu).


LIBBRECHT (Geo) — Tapisserie de ma ville [Tournai]Bruxelles, GMD Dutilleul, [1955]. In-12 broché, 63 p., 5 bois gravés, (collection « Métamorphoses »), édition originale, tirage limité à 150 exemplaires numérotés sur Arches (n° 36), ex-dono, couverture un peu défraîchie.

       
Couverture frontispice et faux-titre.

13 euros (code de commande : 22972).


MAES (Léon) — Les gildes de Mouscron. Mouscron, Stygelbout-Duquesne, 1937. In-8° collé, 52 p., illustrations, exemplaire en bel état, peu courant.Extrait :   L'origine des gildes remonte assez loin dans l'histoire. Elles paraissent sur les bords de la Baltique – ce sont les gildontaegermaniques – puis, en Flandre Occidentale, où, après les incursions des Normands, les hommes du Kerlingaland afin de se mettre à l'abri des attaques tant extérieures qu'intérieures, s'unissent dans des ligues.
   Les gildes furent donc d'abord des associations créées dans un but de défense commune. Elles jouèrent un rôle important dans l'histoire des villes et des communes de la West-Flandre. En disant qu'elles naquirent en même temps que ces dernières, on peut ajouter qu'elles en furent le berceau.
   C'étaient des institutions profondément entrées dans les mœurs et les usages de nos pères et répondant parfaitement aux instincts, aux besoins et au caractère de nos populations.
   « Les ghildes reconnues et patronnées par les communes, dont elles étaient la milice d'élite, ne tardèrent pas à acquérir une grande importance ; elles fixèrent l'attention des comtes qui, en leur accordant des faveurs, cherchèrent à se rendre ces associations favorables.
   » Du XIIe au XVe siècle, nous trouvons des archers, des arbalétriers, des arquebusiers et des couleuvriniers réunis en ghilde, sur tous les champs de bataille; nous les rencontrons encore au milieu des tumultes et des séditions si fréquentes à cette époque. »
   Les succès remportés dans les combats « resserrèrent plus étroitement que jamais les liens de fraternité qui depuis si longtemps unissaient les membres des ghildes armées et contribuèrent puissamment sans doute à leur faire donner une existence légale.
   « Les ghildes militaires ou armées étaient, sous le rapport des armes confiées à leurs membres (l'arc, l'arbalète, l'arquebuse et l'épée) de quatre espèces différentes, mais leur origine, leur but et leur organisation intérieure étaient à peu près les mêmes.
   » Vers la fin du XVe siècle et surtout au commencement du XVIe, les ghildes n'avaient plus au point de vue militaire, leur importance séculaire. Ces associations se maintinrent pourtant, mais bientôt elles se transformèrent et, changeant de caractère, d'institutions militaires qu'elles étaient, devinrent des sociétés d'agrément. »
   À cette époque, existaient à Mouscron deux gildes : celle des archers et celle des arbalétriers. Le seigneur de Mouscron, Antoine de la Barre, qui portait grand intérêt à ces sociétés, obtint en 1531, que Charles-Quint les érigeât en confréries franches, sous le vocable de Saint-Sébastien (archers) et de Saint-Georges (arbalétriers).

15 euros (code de commande : 22983 - vendu).


Les marins allemands au combat. 28 récits d'officiers ou d'hommes d'équipage de la marine allemande, publiés par le vice-amiral E. Von Mantey. Traduits par R. Jouan et Y. du Jonchay. Paris, Payot, 1930. In-8° demi-toile à coins, couverture conservée, 412 p., illustrations hors texte, (collection « Mémoires, Études et Documents pour Servir à l'Histoire de la Guerre Mondiale »), ex-libris, exemplaire en bel état.Table des matières :   - L'Emden dans le détroit de Tsoushima et dans le port de Penang, par le lieutenant de vaisseau Robert Witlhœft, alors officier de quart sur î'Emden.
   - Aux côtés de l'amiral Scheer sur la passerelle, par le vice-amiral Adolph von Trotha, ancien chef d'Etat-Major de la flotte de haute mer.
   - La percée de S. M. S. Gœben et Breslau de Messine aux Dardanelles, par l'amiral en retraite W. Souchon, alors commandant de la Division de la Méditerranée.
   - Avec le corps de marine devant Anvers et dans les dunes des Flandres, par le capitaine de vaisseau en retraite Hugo von Waldeyer-Hartz, alors commandant d'une division de matelots canonniers.
   - Action des torpilleurs dans la Baltique, par le capitaine de vaisseau Frantz Wieting, ex-commandant de torpilleur el chef de flottille.
   - Souvenirs du siège de Tsing-Tao, par le vice-amiral Alfred Meyer-Waldeck, alors gouverneur du Kiaulschou.
   - Deux combats aux Dardanelles, par le second-maître canon-nier de réserve Wallau, appartenant alors au détachement spécial en Turquie.
   - La marine sur l'Euphrate, par le capitaine de corvette en retraite Martin von Cappeln, alors commandant de la section fluviale de l'Euphrate.
   - La bataille navale du Skagerrak, par le capitaine de corvette Richard Fœrster, alors officier canonnier du Seydlitz.
   - Le personnel de la machine à la bataille du Skagerrak, par l'ingénieur-mécanicien en chef en retraite Otto Looks, alors chef du service des machines à bord du Seydlitz.
   - Les grosses pièces de marine sur le front occidental et contre Paris, par le capitaine de corvette Walter Kinzel, anciennement attaché à la Direction balistique des pièces à grande portée.
   - La dernière croisière avec l'UC-65 dans la Manche, par le lieutenant de vaisseau en retraite Otto Steinbrinck alors commandant de l'UC-65.
   - Le détachement de la Möwe sur le lac Tanganika. Campagne d'Afrique orientale 1914-1916, par le capitaine de vaisseau Gustave Zimmer, alors commandant militaire sur le lac Tanganika.
   - Le torpillage du Lusilania et les autres croisières de Schwieger en 1915, par le capitaine de corvette F. Lutzow, aide de camp du commandant supérieur des sous-marins.
   - Sous-marin contre sous-marin, par S. A. R. le prince Sigismond de Prusse, enseigne de vaisseau, ancien officier de quart à bord du sous-marin de Sa Majesté U-35.
   - Un bateau-piège, par l'enseigne de vaisseau Ziegner, ancien officier de quart à bord de l'U-93.
   - La course à la mort de la VIIe demi-flottille de torpilleurs (Thiele), par le lieutenant de vaisseau Guillaume, alors embarqué sur le S-109.
   - Avec l'UC-67 en Méditerranée, par son ancien commandant, le lieutenant de vaisseau Karl Neumann.
   - Le dernier combat du Blucher, par le lieutenant de vaisseau en retraite Rust Gebeschus, ancien officier de T. S. F. du bâtiment.
   - Les croiseurs autrichiens dans le canal d'Otrante, par le contre-amiral E. Heyssler, alors commandant du croiseur Helgoland.
   - Ici, au moins, on fait quelque chose ! Une aventure dans la Baltique, par le vice-amiral en retraite Michelsen, alors commandant du Prinz Adalbert.
   - La dernière croisière du sous-marin U-153, par le matelot Frönzel.
   - Canons de campagne contre dreadnoughts. Souvenirs de l'armée Liman von Sanders, par le major en retraite Walter Lierau, alors officier d'artillerie, dans la Ve armée ottomane.
   - Raid de la flottille Heinecke dans le Pas-de-Calais, 14-15 février 1918, par l'enseigne de vaisseau F. Ruge, alors officier canonnier du B-110.
   - Dans la mer Noire en 1918, par le capitaine de corvette Albert von Gœssel, alors adjudant de la Division de Marine de Constanza.
   - À Gibraltar, par le Dr Fritz Eideholz, anciennement embarqué sur l'U-151.
   - Le Regensburg pendant la dernière sortie de la Flotte, par Fritz Otto Busch, enseigne de vaisseau.
   - L'UB-57 dans les eaux anglaises, février 1918, par le capitaine de corvette F. Lulzow, alors officier d'Etat-Major du commandant supérieur des sous-marins de la flotte de haute mer.

20 euros (code de commande : 23010).


MAROL (Jean-Claude) — Le Fier Baiser. Aux sources de l'amour chevaleresque. Gordes, Éditions du Relié, 2001. In-8° collé, 190 p., (collection « Essais »), exemplaire en très bel état, épuisé.En quatrième de couverture :   Notre monde médiéval occidental orchestre, tout spécialement au XIIe siècle, d'innombrables apports venus des civilisations les plus diverses et crée de nouveaux langages. Un fantastique bouillonnement intellectuel anime hommes et femmes. Alors le féminin émerge, il n'est pas en reste sur le masculin pour ce qui est d'inventer son destin. La femme condense en elle toutes les dimensions du principe, de l'amante de chair à la mère de Dieu. Passionné par cette époque, l'auteur réhabilite avec toute sa sensibilité ce pan de notre culture et nous réconcilie avec le langage amoureux inventé alors.
   Mais attention ! L'esprit amoureux de la chevalerie initiale bouscule tous les dogmes. Tenons-nous prêts au Fier Baiser ! La morosité affective et sensuelle d'aujourd'hui devraits'inspirer de cet élan.

15 euros (code de commande : 22994 - vendu).


Migrants flamands en Wallonie. 1850-2000. Édité par Idesbald Goddeeris et Roeland Hermans. [Bruxelles], Racine Campus, 2012. Grand in-8° broché, 248 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Grand-Hornu Images, à Boussu, du 18 mars au 27 mai 2012.
Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Introduction.
      - Vers une approche scientifique de la migration flamande en Wallonie, par Idesbald Goddeeris et Roeland Hermans.
      - « Une ressemblance physique ». Gérald Moortgat, par Guido Fonteyn.
      - Le contexte de l'émigration flamande vers la « Wallonie », par Anne Morelli.
      - « D'affreuses perfidies ». Het Luikerland, par Guido Fonteyn.
   - Mouvements.
      - Travailleurs immigrés flamands en Wallonie, par Frank Caestecker.
      - « II ne s'agit pas de nationalisme ». Jean-Claude Vandermeeren, par Guido Fonteyn.
      - Fermiers flamands en Wallonie, par Mathias Cheyns et Yves Segers.
      - « Le Walen buiten a tout changé ». Jeanne Buyse-Masschelein, par Guido Fonteyn.
      - Une chaîne migratoire flamande : la filière Zele-Gilly, par Henk Byls.
      - « Pratiquement que des Flamands ». De Vlaming in 't Walenland, par Guido Fonteyn.
   - Attitudes.
      - Les immigrés flamands dans la culture populaire wallonne, par Yves Quairiaux.
      - « Chez le Flamin ». Maurice Vandeweyer, par Guido Fonteyn.
      - L'Œuvre des Flamands à Montignies-sur-Sambre, par Henk Byls.
      - « À Liège, on connaît les Limbourgeois ». Pierre René Melon, par Guido Fonteyn.
      - La vie associative flamande en Wallonie, par Koen Verbruggen et Luc Vandeweyer.
      - « Cette magnifique réalisation ». Echo uit het Walenland, par Guido Fonteyn.
   - Épilogue.
     - Une comparaison avec l'émigration vers le nord de la France, par Saartje Vanden BorreWalter Kusters et Elien Declercq.
   - Notes - Bibliographie - Index des noms de lieux - Auteurs - Carte de Wallonie.

20 euros (code de commande : 22988 - vendu).


[MONS]. HOGENBERG (Frans) — Mons. Mons, Hannoniæ metropolis. Vue coloriée gravée par Frans Hogenberg extraite de l'ouvrage de Georg Braun et Frans Hogenberg, Civitates orbis Terrarum (le texte au verso contient l'histoire des troubles religieux du XVIe siècle, ce qui laisse penser que la gravure provient d'une des éditions latines de Cologne de la fin du XVIe ou du début du XVIIe siècle, chez Kempensis ou chez Petrus a Brachel).Description par Christine Gobeaux :
   « Cette gravure [qui est la seconde version de la première représentation de la ville de Mons] nous offre une vue de Mons, au XVIe siècle. La ville se présente, à nos yeux, comme une place fortifiée ceinte d'une muraille, protégée par des étangs, sans doute ceux des Préelles et des Apôtres. Quatre portes d'accès sont représentées : en partant de la gauche, la porte de Bertaimont, la porte des Guérites (« Hion » sur le document), la porte d'Havré et celle de Nimy. Il semble que cette dernière ait fait l'objet de travaux entre 1557 et 1560 car c'était un des points faibles de la défense de la ville. En 1555, un bastion est achevé à la porte de Nimy tandis qu'en 1557 des maisons sont démolies et incorporées à l'enceinte lors d'une modification aux portes de Bertaimont et de Nimy.
   L'artiste a eu recours à une documentation ancienne puisqu'il nomme la porte des Guérites : porte d'« Hion ». Selon François Vinchant (1582-1635), cette porte s'appelait porte de Hyon parce qu'elle menait à ce village ou porte Saint-Pierre parce qu'elle conduisait à une chapelle du même nom appartenant à l'abbaye de Lobbes. En fait, c'est par cette porte, que la Trouille venant d'Hyon, entrait dans la ville. Trois grilles de protections retenaient les débris charriés par la rivière. Une seule est représentée sur notre panorama. L'entrée en ville par cette porte avait lieu par un chemin établi sur la rive droite de la Trouille. Mais à partir de 1572, cette entrée fut supprimée et ce jusqu'en 1814.
   Frans Hogenberg a pu corriger son cuivre par l'intermédiaire de Jacques de Deventer (1500-1575), réfugié à Cologne suite à la politique de répression menée par le duc d'Albe dans les Pays-Bas. Tous deux, natifs de Malines, ont eu l'occasion de se revoir et d'échanger des informations. Deventer a certainement montré à Hogenberg l'atlas des villes qu'il réalisait pour Philippe II (1527-1598) et donc les plans de Mons qu'il avait dessinés. Sur ces plans figure le bastion situé près de la porte de Nimy. »
Dimensions :   - Image : 480 x 148 mm.
   - Cadre : 625 x 305 mm.
Bibliographie :   Gobeaux (Christine), Mons au XVIe siècle. Catalogue descriptif des vues, plans et sièges, dans Annales du Cercle archéologique de Mons, t. 81, pp. 310-325.





250 euros (code de commande : 22964 - vendu).


Les Moulins de l'entité de Soignies. Soignies, S.N., 1988. In-8° collé, 164 p., illustrations.Table des matières :   - Moulins et paysage. Gestion du vent et des cours d'eau dans l'entité de Soignies du XIIe siècle à aujourd'hui, par Gérard Bavay.
   - Les moulins du chapitre de Saint-Vincent de Soignies aux XVIIe et XVIIIe siècles, par Jacques Daveseleer.
   - Le chapitre Seigneur Haut-Justicier remis en question : le moulin Delrouge et le moulin Culot. Documents extraits des registres aux résolutions capitulaires, par Jacques Devessleer.
   - Deux moulins sonégiens après l'ancien régime : les moulins Bosquet et Hulin, par Paul Hazebroucq.
   - Marginalités, criminalités : un fait divers horrutois au moulin de l'Horruette, par Louis Eeckhoudt et Étienne Schelstraete.
   - Inventaire des moulins de l'entité de Soignies, par Gérard Bavay.

25 euros (code de commande : 22978).


NOUGÉ (Paul) — L'expérience continue. Lausanne L'Âge d'Homme, 1981. In-8° collé, 435 p., (collection « Cistre - Lettres Différentes »), bel exemplaire.L'édition originale a paru en 1966 aux éditions de la revue Les Lèvres nues.
En quatrième de couverture :
   L'expérience continue regroupe des poèmes, des essais – mais nulle part chez Nougé, l'écrit théorique et le texte poétique ne sont dissociables – jusqu'à présent dispersés dans des revues confidentielles ou introuvables. Le volume fut bâti par Nougé lui-même, avec l'aide amicale et attentive de Marcel Mariën, et composé peu avant sa mort, survenue en 1967. Nous le publions sans rien y changer. Pour la première fois, le public de langue française pourra lire l'un des plus grands poètes surréalistes, que Breton, Eluard, Paulhan, pour ne citer qu'eux, saluaient comme un maître.
   D'où vient cette ignorance qui occulta si longtemps l'œuvre ? Il faut y voir la volonté expresse de Paul Nougé et l'ultime visée de l'acte surréaliste, pour qui la poésie culmine par le silence. Ne nous y trompons pas. Cette démarche est pour une part métaphysique. La bouche muette de Nougé évoque le silence éternel où s'enferme Bouddha, quand enfin l'illumination survient. Quand est franchi le seuil de l'ineffable, rien ne peut plus se dire ni s'écrire. Pourtant peu d'œuvres sont aussi profondément subversives que celle de Nougé. J'en veux pour preuve ce passage, extrait d'un texte non publié dans ce volume : « Une femme pauvre, comme il s'en rencontre parfois, et qui ne peut se décharger sur personne du soin d'un jeune enfant, se voit contrainte d'approcher d'un banc de communion en gardant le petit dans les bras. À l'instant où le prêtre s'apprête à introduire l'hostie dans la bouche entr'ouverte – et ce n'est pas sans dégoût que l'on évoque ici une scène dont la banalité ne saurait effacer la stupéfiante équivoque – l'enfant, à qui cette chose blanchâtre peut encore sembler désirable, tend la main pour s'en saisir.
   « L'on n'ignore pas l'adresse que peut déployer un prêtre pour éviter un scandale extérieur et vous voyez sans doute de quel geste huileux et ferme il écarte cette main inopportune. Mais, à trois reprises, l'homme se trouve empêché d'arriver à ses fins. Dans cette situation difficile, il sentit, bon psychologue, qu'il lui fallait recourir à quelque moyen plus puissant, et, joignant à son geste la parole qui convient si bien au jeune âge, il murmure à l'oreille du petit un mot d'une efficacité certaine. « Caca », dit le prêtre ».
   Mais il reste à dire l'extraordinaire transparence de l'acte poétique, le jeu constant de l'écriture et du hasard. Collectionnez cinquante-deux rêves. Battez et distribuez. Faites une réussite où le cil d'Ariane clôture l'œil du Minotaure. Jouez avec le plus extrême péril. Prenez garde. Ici poésie. Danger d'implosion imminente.

25 euros (code de commande : 22966).


NOUGÉ (Paul) — Histoire de ne pas rire. Lausanne, L'Âge d' Homme, 1980. In-8° collé, 315 p., (collection « Lettres Différentes »), couverture un peu défraîchie.   L'édition originale a paru en 1956 aux éditions de la revue Les Lèvres nues.
En quatrième de couverture :
   Il y a une légende Nougé. Elle tient à ce nom qu'on connaît, Paul Nougé, qu'on cite dans tous les milieux littéraires, dont on dit : Ah oui, Paul Nougé, ce fabuleux poète, ce grand théoricien du surréalisme. Je ne l'ai jamais lu. Mais personne, ou presque personne, n'a lu Paul Nougé. C'est là où la légende rejoint le mystère. Paul Nougé, considéré par André Breton comme l'égal des plus grands, ami personnel de Francis Ponge, Jean Paulhan, René Magritte, qui l'estimaient au premier rang, n'a jamais songé à se faire publier. Parfois, l'amitié lui arrachait, avec grand effort, un texte édité dans quelque revue confidentielle. Mais ce merveilleux ouvrier du vers, ce poète admirablement doué poussait le surréalisme jusqu'à sa plus ultime visée: la ruine de la littérature et la néantisation de son oeuvre personnelle. Tout le côté anti-littéraire de Paul Nougé se trouve résumé par une anecdote : le cadeau fait à André Gide d'une sangsue dans un bocal, avec des conseils minutieux sur la meilleure façon de la nourrir et de l'apprivoiser. Peut-on pousser plus loin la dérision ?
   Jean Paulhan disait : « II ne me semble pas que Paul Nougé ait jamais abusé de l'autorité qu'il tient d'une grande rigueur d'esprit ; ni de la rigueur qui lui vient d'une attention à l'inaccessible, un peu plus soutenue qu'il n'est commun. Il demeure à l'âge des persécutions. Sois prudent, disait Lie-Tzeu, comme si ta tête risquait à tout instant de prendre feu. J'aime que Paul Nougé soit à la fois excessif et mesuré. »
   Si l'œuvre de Nougé fut en définitive sauvée de la destruction, c'est à l'amitié vigilante de Marcel Mariën que nous le devons. C'est lui qui publia, à titre confidentiel, en 1956, sous le titre significatif Histoire de ne pas rire les écrits théoriques de Paul Nougé. C'est cette édition que nous republions aujourd'hui, dans sa version intégrale, parce qu'elle fut personnellement corrigée par Nougé. Nous publierons ultérieurement L'expérience continue qui regroupe les œuvres poétiques de Nougé. Il était élémentaire que cette première insertion réelle de Paul Nougé dans la littérature française soit précédée d'une préface rédigée par Marcel Mariën.

18 euros (code de commande : 22965).


Officia propria antiquissimæ et celeberrimæ Cathedralis Ecclesiæ et Dioecesis Tornacensis. Lille, De Rache, 1676. [Insulis, / Ex Officinâ Nicolai de Rache Typographi Regij & / Episcopalis, sub signo Bibliorum aureorum, / M. DC. LXXVI. / Cum Privilegio.] In-8° plein parchemin d'époque, [28], 231, [1 bl.], [3], [1 bl.] p., impression en noir et rouge, texte sur deux colonnes, bon exemplaire.   La vignette du titre porte les armes de la ville de Tournai et celle de l'évêque Gilbert de Choiseul.
Bibliographie :   - Houdoy (Jules), Les imprimeurs lillois; bibliographie des impressions lilloises, 1595-1700, n° 294.

120 euros (code de commande : 22963 - vendu)
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[OLLOY-SUR-VIROIN]. CHOT (Joseph) — Pendant la tourmente. Un village pendant la guerre. Charleroi, Hallet, 1919. In-8° broché, 333 p., une planche en frontispice, couverture un peu souillée sinon bon exemplaire, rare.Avant-propos :   C'est à vous, braves terriens de mon village d'Olloy, à vous, bonnes gens dont j'ai pu apprécier depuis si longtemps, mais particulièrement pendant cette tourmente, et l'esprit de solidarité, de confraternité, et l'honnêteté foncière, à vous, hommes et femmes de mon doux et beau pays wallon qui n'avez pas failli et fûtes, presque tous, forts, généreux et charitables : à vous, mes chiers et vrais amis, que, ému, je dédie ce livre en lequel, d'étape en étape, je vous ai suivis presque pas à pas dans vos faits et gestes, dans vos souffrances, vos luttes, vos espoirs et vos satisfactions. Les petits, les humbles, ont aussi leur histoire et ceci est l'histoire telle quelle, vous le verrez bien, de votre cher village. Si je vous offre ces pages, écrites simplement, pour vous seuls, c'est parce que j'ai considéré comme un devoir de vous laisser, en témoignage de ma reconnaissance et de mon admiration pour votre fermeté, un souvenir qui vous rappellera, avec les jours tristes que vous assez vécus, votre belle et vaillante attitude envers les vainqueurs, votre générosité, votre dévouement envers les malheureux étrangers, proscrits ou prisonniers, vos heures de fièvre, d'inquiétude, mais aussi vos heures de foi, d'espoir et de victoire... Acceptez ce livre sincère en lequel je vous ai décrits comme vous êtes ; recevez-le avec l'expression des sentiments affectueux que vous voue un des enfants de votre pays si bon et si hospitalier.
25 euros (code de commande : 22992 - vendu).


PÉRIER (Gaston-Denys) — Moukanda. Choix de lectures sur le Congo et quelques régions voisines.Deuxième édition. Bruxelles, Lebègue, 1924. In-8° sous cartonnage (frotté) d'éditeur, 372 p., illustrations.   Ce choix de textes aborde tous les sujets : la nature, l'homme, l'art. On y trouve donc de célèbres signatures belges (Vandervelde, Lemonnier, etc.. mais aussi françaises et étrangères (Cendrars, Coquilhat, Stanley, Livingstone, etc.).
Extraits des avant-propos des première et deuxième éditions :   L'idée coloniale a pour ainsi dire acquis chez nous droit de cité scolaire et l'on se préoccupe beaucoup d'éveiller l'attention sur nos méthodes de colonisation. Mais on semble surtout s'attacher à faire connaître l'organisation de notre colonie, à inculquer aux jeunes gens qui se destinent aux carrières d'Afrique, des notions pratiques immédiatement en rapport avec leurs fonctions. Il y aurait grand profit à leur montrer, en même temps, le milieu où s'exercera leur autorité et les gens devant lesquels ils représenteront le pouvoir de l'État. Leur révéler la beauté particulière de celui-là, la signification des mœurs et coutumes de ceux-ci, c'est alimenter l'enthousiasme nécessaire à rendre leur tâche digne, heureuse et féconde. Les pages qui suivent, choisies dans les ouvrages des explorateurs, des missionnaires, des savants, des voyageurs et des artistes qui ont le mieux pénétré les charmes divers du Congo et le caractère de ses habitants, pourraient contribuer à pareil enseignement. [...]
   Un recueil semblable à celui-ci aidera peut-être à répandre ce goût de la beauté exotique, en montrant que chez les colonisateurs dignes de ce nom, il s'allie généralement à la volonté et à la probité morale. [...]
   Dans cette nouvelle édition, modifiée et mise à jour, une place plus large a été faite à la littérature orale des Noirs. Rien ne permet mieux de pénétrer la mentalité des populations indigènes d'un pays et du Congo, en particulier, que les contes, les fables ou les maximes traditionnels.
On a pensé que, dans cet ordre d'idées, il convenait également de reproduire certaines considérations inspirées aux artistes et aux esthéticiens par les arts prétendument « sauvages ».
Ainsi au cours des pages qui suivent, s'exprime l'âme des Nègres à côté de celle des Blancs, pour nous révéler les beautés, les richesses, les aspects instructifs de la terre africaine et de ses habitants sans le concours desquels aucune colonisation tropicale n'est possible.

30 euros (code de commande : 22990).


[PIRANDELLO (Luigi)]. PIROUÉ (Georges) — Luigi Pirandello. Sicilien planétaire. Paris, Denoël, 1988. In-8° broché, 361 p.En quatrième de couverture :   Né à Agrigente, bourg de Sicile, en 1867, Luigi Pirandello sera cinquante ans plus tard l'un des plus célèbres représentants de la crise morale qu'a traversée l'Europe après la Première Guerre mondiale. D'abord écrivain de province, il sera aussi celui qui, de fond en comble, bouleversera l'art du spectacle.
   Par quelles étapes cette exceptionnelle ascension à travers les formes d'expression successives du roman, de la nouvelle (dont il est l'un des maîtres), de la comédie dramatique qu'il sert aussi bien comme auteur que comme metteur en scène ?
   Pirandello est un homme à transformations, jonglant avec les masques de ses personnages aussi bien qu'avec les siens propres – masques toujours révélateurs, « nus », ainsi qu'il l'a dit. Or, si la bibliographie française s'honore de nombreuses études sur le théâtre de Pirandello, aucune biographie générale n'avait encore été consacrée jusqu'ici à son génial créateur. Lequel a pourtant connu, dans sa vie privée, l'atroce tragédie de la folie de sa femme, et, dans sa vie publique, la misère sicilienne, la guerre de 1914, la montée du fascisme, toutes choses dont sa pensée s'est nourrie.
   Que de rapports à éclaircir entre cette existence si douloureuse et tette oeuvre si variée et bouillonnante d'invention !

10 euros (code de commande : 22986).


[RABIER (Benjamin)]. CALON (Olivier) — Benjamin Rabier. Paris, Tallandier, 2004. In-8° collé, 239 p.En quatrième de couverture :   Benjamin Rabier est plus connu sous le nom de « Monsieur Vache qui Rit ». On l'appelle aussi « Monsieur Gédéon » : sur les 220 albums qu'il signa pour les enfants, la série du canard jaune au long cou est sans doute la plus célèbre. Mais sait-on qu'il inventa « la ligne claire » en bande dessinée, qui lui vaudra les hommages appuyés de Hergé ? Qu'il lança le marketing publicitaire, et pas seulement en apposant son hilare marque de fabrique sur les fromages ? Que ce moraliste écrivit des vaudevilles endiablés, très éloignés de la bienséance ? Ajoutons qu'il fut aussi un pionnier du dessin animé, avec Émile Cohl, à qui il écrivit en 1917, pour se résumer lui-même : « Je n'aime pas les choses tombées du ciel. »
   D'une enfance pauvre, il garda toute sa vie la hantise de la faim. Adulte et sorti d'affaire, il n'adopta jamais la mentalité d'un parvenu.
   Son génie s'exprima par accident : en prolongeant involontairement la bouche d'un chien, il fit naître un sourire. Ainsi naquit sa patte : donner aux animaux une expression humaine.
   Il dessina toute sa vie des animaux. Mais il les détestait.
   Il mena une double vie : la nuit, il officiait aux Halles, pour un travail méthodique et sans fantaisie ; le jour, il dessinait. Ce grand écart, entre le fonctionnaire zélé et l'humoriste, dura vingt ans.
   Personne n'avait jamais vu un visionnaire aussi conformiste que lui.
   Né en 1864, mort en 1939, il fut célèbre et courtisé. Mais il avait le goût du secret.
   Benjamin Rabier était un paradoxe à lui-seul.

15 euros (code de commande : 22985 - vendu).


ROLLAND (Paul) — Les origines de la commune de Tournai. Histoire interne de la seigneurie épiscopale tournaisienne. Bruxelles, Lamertin, 1931. In-8° broché, 263 p., illustrations hors texte, exemplaire en bel état.Extrait de l'introduction :   La « commune » de Tournai demandait d'être étudiée dans ses origines. Du point de vue scientifique, en effet, il ne suffisait pas de constater, fût-ce avec force détails, son caractère essentiel qui résida dans l'autonomie légale de gouvernement et fit d'elle une vraie « ville libre », ni même de l'opposer par là à ses voisines de Flandre ou de Lotharingie ; il fallait aussi rechercher la genèse de ce phénomène historico-juridique et tâcher d'en déceler les raisons profondes.
   À celui qu'animait un tel dessein, deux autres motifs de singularité : la nationalité française et la qualité de cité gallo-romaine, paraissaient, à première vue, devoir être envisagés comme ayant présenté des rapports de cause à effet avec l'originalité constitutionnelle. En y réfléchissant bien, cependant, la première de ces circonstances ne pouvait être agréée comme cause, car lorsque la « ville et cité » passa des évêques locaux directement au domaine de la couronne, en 1187, elle possédait déjà ses privilèges primordiaux, comme l'atteste expressément la charte royale, purement confirmative, de 1188 (n. s.). De son côté, la survivance de l'esprit de la municipalité antique dans celui de la commune jurée devait être infirmée au premier coup de sonde. Pas même les facteurs purement matériels, nés à l'époque du Bas-Empire (routes, enceinte fortifiée, ouvriers serviles), ne requéraient qu'on remontât si haut puisqu'ils se retrouvaient, exactement au même degré d'évolution, à la fin du IXe siècle, entre les mains des évêques de Tournai, héritiers du fisc franc qui avait succédé lui-même au fisc romain.
   Ainsi donc, si la bonne méthode commandait d'anticiper sur la période royale française pour découvrir les raisons dernières de la constitution urbaine, il ne devait nullement être question de poursuivre la rétrogression jusqu'à la fondation même de la ville par les Romains.
   S'il nous a paru bon, après avoir pris à rebours la période épiscopale, de choisir comme terme initial de notre étude le point de départ même de cette période, c'est pour plusieurs motifs.
   Tout d'abord, il semblait déjà assez malaisé d'y opérer une séparation rigoureuse et exclusive entre la situation préparatoire à l'établissement de la commune et celle qui lui fut tout à fait étrangère. En second lieu, pour connaître à fond le terrain sur lequel allait s'ériger cette commune et les obstacles qu'elle allait avoir à surmonter, il convenait d'étudier l'organisation de la seigneurie épiscopale, et bien souvent pareille étude n'était possible que moyennant recours aux origines mêmes des éléments constitutifs de cette seigneurie. Mais une troisième considération nous poussait surtout à procéder de la sorte. Nous venons de faire allusion aux événements de 1187. Or ces événements n'ont eu comme véritable résultat que d'immédiatiser, dans des formes déjà acquises, une commune jadis séparée du roi par un seigneur intermédiaire, l'évêque, et ce résultat ne revêtit, au fond, du point de vue purement féodal, qu'une importance relative : le roi échangea un vassal personnel contre un feudataire collectif. Que dis-je ? la différence n'est pas même telle, puisque le prélat, à l'inverse des seigneurs laïcs, représentait déjà une collectivité : l'Église tournaisienne. En ce qui concerne les rapports extérieurs – qui sont loin d'être négligeables – il en est résulté l'identité essentielle entre l'immunité communale et l'immunité épiscopale, seigneurie dotée d'un gouvernement plus tôt monarchique, plus tard républicain, c'est-à-dire évoluant uniquement dans son expression.
   Pour ces diverses raisons, c'est à l'examen de toute l'évolution de la principauté ecclésiastique (898-1187, étendue de 817 à 1211, pour comprendre les transitions) que nous nous sommes appliqué. Nous entendons traiter par là comme la première partie d'une histoire de la seigneurie de Tournai, dont l'histoire de la principauté communale (Freistadt) serait la seconde (1187-1522).
   Pour l'exposé du sujet nous combinerons, autant que faire se peut, le procédé chronologique, si utile aux monographies parce qu'il permet de dégager, par étapes, des formules statiques et évolutives et la classification logique, c'est-à-dire par ordres d'idées.
   Notre travail se trouvera naturellement subdivisé en deux : 1°) une période épiscopale proprement dite, c'est-à-dire de seigneurie monarchique relativement pure, où, en même temps que l'immunité se constitue et se féodalise, s'affirment des facteurs rénovés de l'époque romaine et certains facteurs nouveaux ; 2°) une période « précommunale » ou vraiment transitoire, pendant laquelle la « communie », qui met en œuvre les facteurs précités et d'autres plus récents encore, enlève progressivement tout pouvoir au seigneur et finit par lui substituer vis-à-vis du roi, comme vis-à-vis d'elle-même, la collectivité.
   Peu ordinaire par son objet, l'étude des origines communales de Tournai l'est donc peut-être autant par la forme d'exposition que cet objet exige.
   Nous ne nous flattons pas d'avoir répondu aux multiples conditions requises par cette singularité permanente ; il nous suffira qu'on reconnaisse à notre essai – car ce n'en est qu'un – d'avoir tiré le meilleur parti actuellement possible de la documentation.

25 euros (code de commande : 22982 - vendu).


SCUTENAIRE (Louis) — Mes inscriptions 1964-1973. Bruxelles, Brassa, 1981. In-8° broché, 298 p., un petit feuillet volant d'errata, exemplaire en parfait état, édition originale.
35 euros (code de commande : 22971).


   


SCUTENAIRE (Louis) — Mes inscriptions 1974-1980. S.l, Le Pré-aux-clercs, 1984. In-8° broché, 261 p., couverture un peu jaunie sinon très bon exemplaire, édition originale.En quatrième de couverture :
   Né en 1905 à Ollignies-Lessines, rude pays de carrières aux mœurs libres, Louis Scutenaire, picard, belge de nationalité et surréaliste de la tête et des épaules, prend bravement dès 1940 le relais de Lichtenberg et de Jules Renard.
   Notant n'importe où, à n'importe quel moment, une phrase ou un groupe de phrases qui se présentaient à son esprit, il se trouva posséder un manuscrit qu'il baptisa Mes Inscriptions. En 1944, le cahier tombe sous les yeux de Paul Éluard, qui le présente aux éditions Gallimard, avec l'appui de Jean Paulhan et Raymond Queneau. Les premières Inscriptions sont publiées en 1945. Les suivantes le seront plus tard aux éditions Brassa, et les dernières nous arrivent enfin aujourd'hui.
   Aphorismes, maximes, déclarations d'enthousiasme, poèmes, petits bonheurs du jour et de la nuit, Louis Scutenaire n'apprécie que le bon sens total, avec quelques fissures...
   Mes Inscriptions est aussi un hommage à Rétif de la Bretonne qui, le premier, utilisa ce genre littéraire.

30 euros (code de commande : 22970).


SENNETT (Richard) — La chair et la pierre. Le corps et la ville dans la civilisation occidentale. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Zoé Andreyev. Révision et adaptation par Agnès Paty. Paris, Éditions de la Passion, 2001. Grand in-8° oblong broché, 287 p., nombreuses illustrations en noir, bel exemplaire.En quatrième de couverture :
   
La Chair et la pierre est un essai sur l'histoire de la ville vue sous l'angle de l'expérience corporelle : ce qu'on y voit, ce qu'on y entend, ce qu'on y ressent, les lieux où l'on mange, comment on s'habille, on se déplace, on se lave, on fait l'amour, depuis l'Athènes de Périclès jusqu'au New York d'aujourd'hui. Si le corps humain a été choisi ici pour comprendre le passé, le livre est plus qu'un simple catalogue historique de sensations physiques dans l'espace urbain. Mais la civilisation occidentale ayant toujours répugné à reconnaître la dignité et la diversité du corps humain, j'ai cherché à comprendre comment se traduisait cette répugnance dans l'architecture, l'urbanisme et la planification.
   J'ai écrit ce livre poussé avant tout par un sentiment de perplexité face à un problème de notre époque : la pauvreté sensorielle de la plupart des bâtiments contemporains, et la tristesse, la monotonie, et la stérilité, sur le plan tactile, de l'environnement urbain. Cette pauvreté est d'autant plus saisissante que les temps modernes célèbrent les sensations du corps et la liberté physique. J'ai cru tout d'abord que les causes étaient à rechercher du côté des architectes et des urbanistes, dont les projets auraient quelque part perdu le sens du rapport actif avec le corps humain. Mais en creusant un peu, je me suis aperçu que le problème était plus vaste, et ses origines plus anciennes.

20 euros (code de commande : 22998 - vendu).


STEAD (Évanghélia) — La chair du livre. Matérialité, imaginaire et poétique du livre fin-de-siècle. Paris, Presses de l'Université Paris-Sorbonne, 2012. In-8° carré sous cartonnage illustré d'éditeur, 566 p., (collection « Histoire de l'Imprimé »), exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   À l'époque où la chair était triste et les sens las, l'ardeur du baiser s'est portée sur le livre, objet, esprit et matière. Images et estampes, couvertures et reliures, pliages, ornements, graphisme et typographie ont doté les textes d'un sens intellectuel, poétique. et sensuel. À la toute fin de l'ère qui connut l'explosion de l'imprimé et imposa le sens courant du terme illustration, le livre et l'imprimé fin-de-siècle ont porté une charge poétique vibrante où s'enracine la fécondité du XXe siècle.
   La Chair du livre cherche à lier cet esprit du temps à la matérialité et à l'imaginaire. Centré sur le livre français, l'ouvrage a une dimension européenne. Il part de l'étude d'une bibliothèque qui fit scandale. Il s'arrête sur le statut de l'image dans le livre tiré en grand nombre et les revues, et étudie l'inconfort que suscita le terme d'illustration. Il aborde le livre de bibliophilie et certains de ses artistes. L'imaginaire singulier de la bibliothèque, la lecture qui est femme, le livre conçu comme de la chair entre deux peaux, l'impact du noir et du blanc et les taches d'encre arrêtent l'attention, autant que les livres éventails qui transcendent la matérialité dans leur élan vers la poésie.
   Innervé par des questions qui ont préoccupé Mallarmé, presque partout présent dans ces études, La Chair du livre n'en fait pas le point de départ d'une « rupture inaugurale » (Y. Peyré), mais donne à voir le contexte dans lequel s'enracine la méditation mallarméenne. La révolution typographique et poétique, la poésie visuelle, le graphisme symbolique naissent dans une fin de siècle qui connaît le nouvel attrait de la publicité, une iconographie galopante, et déjà une crise de « la galaxie Gutenberg » (M McLuhan).
   Pour répondre à ces questions, à l'heure d'une autre « crise », La Chair du livre, composé de quinze études idiosyncrasiques, croise les méthodes et les points de vue sans atténuer les aspérités et les divergences d'une époque de transition. Entre histoire de l'imprimé et de l'édition, études littéraires, arts du livre, esprit du temps, matérialité et imaginaire, il aspire à rendre au livre sa dimension d'objet parlant de l'histoire culturelle.

20 euros (code de commande : 22987 - vendu).


STRAUSS (Botho) — Demeure, pénombre, mensonge. [Titre original : Wohnen Dammern] Traduit de l'allemend par Colette Kowalski. Paris, Gallimard, 1997. In-8° collé, 208 p., (collection « Du Monde Entier »), exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   Sous un titre rappelant malicieusement celui d'une célèbre conférence de Heidegger, l'auteur agence trente-huit séquences narratives qui invitent le lecteur à faire le point : où en sommes-nous avec la prétendue réalité ? Tantôt c'est tout un roman en dix pages, tantôt un simple plan de cinéma cadrant en quelques lignes des personnages figés dans une constellation énigmatique, tantôt un monologue laconique et délirant, tantôt une scène qui suggère toute une dramaturgie du malaise.
   Cette prose somptueusement rigoureuse et secrètement hantée par les questions les plus graves représente une des formes les plus exigeantes de la littérature actuelle.

10 euros (code de commande : 23008 - vendu).


TAVARES (Gonçalo M.) — Apprendre à prier à l'ère de la technique. Position dans le monde de Lenz Buchmann. [Titre original : Aprender a rezar na Era da Técnica.] Traduit du portugais par Dominique Nédellec. Paris, Viviane Hamy, 2010. In-8° broché, 365 p., exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   « Ce qui le fascinait chez les gens étranges, c'était l'absolue liberté avec laquelle ils faisaient leurs choix individuels. Chez le fou ou le mendiant qui erraient dans les rues en demandant du pain, Buchmann voyait des hommes pouvant choisir, avec une liberté pure et sans conséquences, leur morale individuelle. Une morale à nulle autre pareille, sans équivalent aucun.
   Un fou n'était pas immoral, un mendiant non plus. C'étaient des individus sans égal, de même qu'un roi n'a pas de pair, n'apersonne à ses côtés.
   Buchmann regardait avec admiration ces hommes qui avaient dans leur poche un système juridique unique, avec leur nom à la fin. D'une certaine manière, c'était cela que Buchmann désirait: être le héraut d'un système légal dont les lois ne s'appliqueraient qu'à lui, d'une morale qui ne serait ni celle du monde civilisé ni celle du monde primitif, qui ne serait pas la morale de la cité ni même celle de sa famille, mais une morale qui porterait son nom, rien que son nom, inscrit à son fronton. »
   Lenz Buchmann envoûte et révulse, obsédé qu'il est par la force et la puissance. Apprendre à prier... s'immisce dans ses fibres, ses terminaisons nerveuses, les cellules de son cerveau, celui d'un homme à l'intelligence terrifiante par son absence absolue d'affect.
   Tavares affronte le XXIe siècle, qui expérimente l'effondrement des utopies et des idéologies. Et l'on s'incline devant son talent, comme l'ont fait Antonio Lobo Antunes, Enrique Vila-Matas, Alberto Manguel, ou José Saramago.
   Gonçalo M. Tavares est né en 1970. Après avoir étudié la physique, le sport et l'art, il enseigne l'épistémologie à Lisbonne. Son premier livre traduit en France, Jérusalem, a obtenu le Prix Saramago 2005.

13 euros (code de commande : 22976).


TAYLOR (Timothy) — La préhistoire du sexe. [Titre original : The Prehistory of Sex.] Traduit de l'anglais par Anne Langlois. Paris, Bayard, 1998. In-8° collé, 406 p., illustrations, (collection « Sciences »), exemplaire en bel état.En quatrième de couverture :   Que sait-on de la sexualité de nos ancêtres ? Leurs comportements sexuels étaient-ils les mêmes que ceux d'aujourd'hui ? De quelle manière déterminaient-ils l'organisation des sociétés préhistoriques ? Et surtout, quel rôle a joué la sexualité dans une évolution que l'on s'accorde davantage à expliquer en termes de lutte pour la survie que de désir ?
   À partir des découvertes archéologiques les plus récentes, Timothy Taylor s'attache à reconstituer, des origines jusqu'à nos jours, l'évolution des pratiques sexuelles. Que l'on puisse faire remonter si loin la contraception, l'eugénisme ou la prostitution étonnera sans doute.
   Plus surprenant peut-être est le lien que les hommes de la préhistoire semblaient capables d'établir entre leur sexualité et les notions d'extase, de beauté ou d'immortalité.
   Ou encore que les politiques et les normes régissant nos propres comportements sexuels, de la répartition des rôles entre les sexes au contrôle des naissances, soient si profondément enracinées dans notre préhistoire.
   Une façon originale de revisiter quatre millions d'années.

10 euros (code de commande : 22995 - vendu).


THOMPSON (Edward P.) — La guerre des forêts. Luttes sociales dans l'Angleterre du XVIIIe siècle. Traduit de l'anglais par Christophe Jaquet. Présenté par Philippe Minard. Paris, La Découverte, 2014. In-8° collé, 196 p., (collection « Futurs Antérieurs »), exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   En 1723, le Parlement anglais adopte une loi terrible, le Black Act, qui punit de pendaison le braconnage des cerfs dans les forêts royales et les parcs seigneuriaux. La peine de mort est bientôt étendue au simple fait de venir y ramasser du bois ou de la tourbe. L'atteinte à la propriété est ainsi criminalisée à l'extrême, et la loi ne sera abrogée qu'un siècle plus tard, en 1827.
   Cet épisode s'inscrit dans la longue histoire de la résistance paysanne face à la montée d'une conception de plus en plus exclusive de la propriété, qui grignote peu à peu les anciens droits d'usage coutumiers, et réduit les plus faibles à la misère. Il illustre la violence de la domination sociale dans l'Angleterre du XVIIIe siècle, où l'oligarchie règne par la loi du profit et la corruption.
   L'analyse magistrale qu'en donne le grand historien britannique Edward P. Thompson montre comment s'impose, dans l'arène juridique, l'individualisme possessif face aux droits collectifs. Elle fait revivre la brutalité du pouvoir des notables, et la détermination des braconniers, perdants magnifiques : la « guerre des forêts » est aussi une lutte de classes sans merci.

10 euros (code de commande : 23007 - vendu).


[VANDERVELDE]. VAN DEN BERGHE (E.) — Émile Vandervelde. Sa doctrine. Son action. Avec une préface de M. Joseph Wauters. Paris - Courtrai, Vermaut, 1928. Grand in-8° broché, 179 p., un portrait en frontispice, (collection « Nos Grands Hommes Politiques », n° 1).Table des matières :
   Préface.
   Première partie : L'Homme.
      Chapitre I : Avant-propos.
      Chapitre II : Esquisse psychologique.
      Chapitre III : Préparation scientifique.
      Chapitre IV : Premières joutes.
   Deuxième partie : La Doctrine.
      Chapitre I : Formation marxiste.
      Chapitre II : La société collectiviste.         A. La propriété.
         B. La production.
         C. La Répartition.
      Chapitre III : Préoccupations morales.
   Troisième partie : L'Action.
      Chapitre I : Domaine social et politique.
         A. L'Agriculture.
         B. Luttes de la pensée.
         C. Représentation proportionnelle.
         D. Pour l'égalité politique.
         E. La question scolaire.
         F. Politique coloniale.
      Chapitre II : La crise de 1912-1913.
      Chapitre III : L'action belge pendant la guerre.
      Chapitre IV : L'action internationale pendant la guerre.
      Chapitre V : Incidents du Havre et armistice.
      Chapitre VI : Le premier ministère.
         A. Développement socialiste.
         B. Conditions de participation.
      Chapitre VII : Les réformes judiciaires.
         A. La réforme du jury.
         B. La détention préventive.
         C. Les circonstances atténuantes.
         D. Le relèvement du prisonnier.
         E. Contre la tuberculose.
         F. Contre l'alcoolisme.
      Chapitre VIII : Les réformes gouvernementales.
         A. Les réformes militaires.
         B. Les réformes fiscales.
         C. Les réformes sociales.
         D. Réforme politique.
      Chapitre IX : Dans l'opposition.
         A. Tactique nouvelle.
         B. Politique extérieure.
         C. Politique intérieure.
      Chapitre X : Aux Affaires Étrangères.
        A. La réconciliation des peuples.
        B. Expansion économique.
        C. Le rapprochement avec l'Allemagne.
        D. La sécurité belge.
   Conclusion - Annexes - Tables - Errata.

25 euros (code de commande : 22993).


VESAAS (Tarei) — La barque le soir. Roman traduit du néo-norvégien. Traduction de Régis Boyer. Paris, Corti, 2002. In-8° broché, 194 p.En quatrième de couverture :   Dans l'œuvre de Tarjei Vesaas, La barque le soir, publiée en 1968 et curieusement restée inédite en français, est une œuvre fondamentale, crépusculaire. Appelée « roman » par son auteur, il s'agit plutôt d'amples réminiscences poétiques semi-autobiographiques. Il révise les thèmes qui ont accompagné sa vie de créateur : l'effroi face à l'invisible, la condition spirituelle de l'homme, tandis qu'il brosse son propre portrait psychologique, de sa prise de conscience que l'homme est seul jusqu'à l'acceptation finale de la mort. Mais Vesaas n'est pas un auteur abstrait, fidèle à ses origines, il sait rendre présentes les choses les plus essentielles, les plus élémentaires : du pas d'un cheval dans la neige jusqu'aux variations infinies de la lumière.
   Plus subjectif que ses autres livres, La Barque le soir illustre avec une rare densité les talents de Vesaas, sa capacité d'évoluer « du rêve au réel, en passant par le symbole et l'allégorie, sans qu'il soit jamais possible de séparer l'un de l'autre » (C.G. Bjurström).

12 euros (code de commande : 23009 - vendu).

 


 
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AGRICOLA (Georgius) — De Re metallica. Traduit de l'édition originale latine de 1556 par Albert France-Lanord. Thionville, Klopp, 1987. Grand in-4° sous reliure et boîtier (un peu frotté) d'éditeur, XLIV, 508 p., illustrations, bien complet des deux feuillets volants (addenda et illustration), exemplaire numéroté (n° 868).Avis au lecteur :   Dans son « Advis sur les mines métalliques dont il a eu la direction pour le service du Roi », César d'Arçons, traitant d'une mine d'argent sur la Montagne Noire, écrivait en 1667 : « Il y a sur la Montagne à la Caunete, une mine d'argent... à laquelle le Seigneur de ce lieu a fait longtemps travailler... (dans) son Chasteau, l'on voit encore un fort beau laboratoire, avec tous les outils nécessaires. Ce Gentilhomme a traduit en François George Agricola, de Re Metallica : & quoique sa traduction ne soit encore que manuscrite, cela m'a fait discontinuer celle que j'avais entreprise à la prière de Monsieur le Chevalier de Clerville. »
   Ce texte extrêmement rare a heureusement été reproduit en 1779 par M. Gobert, qui ajoute en note : « Si M. Colbert avait fait traduire Agricola à cette époque, les progrès auraient été moins lents. »
   Ceci montre que plus de deux siècles après sa publication, le célèbre traité était toujours considéré comme un ouvrage majeur, indispensable à tous ceux qui s'occupaient d'exploiter des mines et de produire des métaux. Curieusement, en France, s'il a existé plusieurs traductions manuscrites, aucune ne fut imprimée, alors que le traité d'Agricola connaissait un succès considérable. Entre 1556 et 1687, il paraît cinq éditions en latin, quatre en allemand et une en italien, en 1778 enfin encore une édition allemande. Certes, le latin a été longtemps pratiqué en France dans le monde savant. Est-ce une raison suffisante pour justifier, dans notre pays, ce manque d'intérêt, ou faut-il plutôt évoquer le peu de curiosité de tous ceux qui, à divers titres, avaient entre les mains la responsabilité de l'exploitation des richesses minérales du royaume ? On le verra plus loin, une traduction française avait été envisagée dès la fin du XVIe siècle par l'éditeur balois Froben. Ce projet demeura sans suite et l'édition princeps porte le mandement du roi Henry II, donné à Paris en 1553, autorisant ainsi la vente en France.
   Les progrès réalisés en chimie, en minéralogie et en métallurgie, dans les dernières décennies du XVIIIe siècle, reléguèrent Agricola sur les rayons poussiéreux de quelques bibliothèques, parmi d'autres grimoires ; et seuls les bibliophiles y attachèrent quelque importance à cause de la qualité des illustrations. Le bibliographe Brunet remarque que les ouvrages d'Agricola sont « déchus de leur ancienne réputation et de leur prix ». Il estime leur valeur de six à neuf francs (1810).
   Il faut attendre 1912 pour que l'attention du monde savant revienne vers Agricola, grâce à la magistrale traduction anglaise de Herber Clark Hoover et de sa femme Lou Henry Hoover, suivie en 1928 d'une nouvelle traduction allemande, donnée par l'Agricola Gesellschaft et le Deutsches Muséum. Depuis, que ce soit sous forme de réédition ou de fac-similés, le De Re Metallica continue à connaître un succès mérité. En France, les historiens très ouverts à l'histoire des sciences n'abordaient pas encore celle des techniques, et l'édition française d'Agricola demeurait problématique. J'avais seize ans lorsque j'ai découvert Agricola, grâce à une petite, mais excellente publication du Président des Fonderies de Pont-à-Mousson, qui reproduisait une trentaine d'illustrations duDe Re Metallica. Ces images m'avaient fasciné, et c'est probablement cette rencontre qui a déterminé, chez le futur ingénieur, le désir de s'intéresser à l'histoire de la métallurgie. Mais ce n 'est que vingt-cinq ans plus tard, lorsque je me suis trouvé, à la suite du « Colloque du Fer », intégré à la petite équipe de ceux qui devaient créer un « Musée du Fer », que soutenu par les encouragements de mon ami le Professeur Bertrand Gille, j'ai commencé à entreprendre cette traduction que nous aurions dû réaliser ensemble. La vie en décida autrement, et c'est seul que j'ai lentement tenté de mènera bien, je l'espère, la présente édition.
   Le futur Musée du Fer avait organisé une exposition itinérante sur le thème « La mine et le fer au Moyen Âge », réalisée à partir de maquettes, de dioramas et de photographies tirées d'Agricola ; le succès fut considérable et l'exposition se promena dans des usines, des écoles, des musées... La bibliothèque municipale de Nancy possédait un très bel exemplaire de la première édition, provenant du fonds de livres du Roi Stanislas : ce fut mon premier instrument de travail. Peu après, l'éminent Président de Pont-à-Mousson, André Grandpierre, un des plus ardents promoteurs du Musée, me donna l'édition allemande et me fit obtenir le magnifique fac-similé édité par Finsider. Par la suite, j'ai pu obtenir les deuxième et troisième éditions latines, la traduction Hoover et le fac-similé de l'édition italienne. Ainsi outillé, il ne me fallait plus que trouver du temps. Agricola, on le sait, avait mis vingt ans à achever son traité, reprenant une notable partie de ses ouvrages antérieurs. Hoover, ingénieur des mines, assisté de sa femme, excellente latiniste, consacra dix années à sa traduction, enrichie d'un très important appareil de notes grâce à la participation de quelques collaborateurs. L'équipe de l'Agricola Gesellschaft comprenait huit éminents spécialistes. Mon travail s'est poursuivi durant bien des années, car ce n'est guère que pendant mes vacances que je trouvais le temps et la tranquillité nécessaires à une telle entreprise. L'intérêt croissant qui commençait à se manifester en France pour l'histoire industrielle et l'histoire des techniques, m'a encouragé à persévérer et à terminer ce long et difficile travail. Je dirai plus loin les problèmes qui se sont alors posés, comment je les ai abordés, et ai tenté de les résoudre. Finalement, cette traduction a le mérite d'exister. Elle s'est efforcée d'être honnête, ce qui lui vaudra, je le souhaite, l'indulgence des lecteurs. Il faut lire Agricola sans se borner à regarder les images comme cela fut trop longtemps fait, car si les images sont excellentes, le texte permet de mieux comprendre l'esprit de l'auteur du premier « manuel » destiné à l'enseignement de l'art de la métallurgie.

100 euros (code de commande : 23058 - vendu).


AUDIN (Alain) et CAMBIER (Charles) — Au Pays de la Haine. Histoires, légendes et figures des bourgs du Couchant de Mons. Bruxelles, Louis Musin, 1976. In-8° broché, 240 p., illustrations, illustration de couverture par Claude Renard, (collection « Nos Héritages », n° 11).bel exemplaire.Avant-propos :   Une terre où un peuple humain a vécu une épopée grandiose s'étend à l'ouest de Mons, entre la capitale du Hainaut et la frontière française.
   L'histoire, ici, prend soudain le virage qui fait d'elle l'Histoire. Dans ces bourgs proches de Bavay, toutes les populations plongent leurs origines dans des sources lointaines et mystérieuses. Et quand le temps permet de garder le souvenir des événements du passé, on découvre l'œuvre civilisatrice de l'abbaye de Saint-Ghislain, marquée par toutes les forces et les faiblesses qui font l'homme. Boussu, au nom prestigieux, rappelle que, du temps de Charles Quint, elle influa sur la politique d'un empire sur les terres duquel le soleil ne se couchait jamais. Et Jemappes, la fière cité du Coq, dont le nom retentit jadis comme un coup de clairon annonçant la liberté aux peuples de l'Europe, que de titres n'a-t-elle à faire valoir sur les tablettes du passé des hommes ?
   Mais ces événements, ces œuvres civilisatrices même, ont pour toile de fond le travail : celui de la terre irriguée par la rivière Haine et ses affluents, mais surtout, au fur et à mesure où se développera la révolution industrielle, celui du sous-sol. Ici, les hommes ont forcé la terre pour en retirer les vestiges généalogiques charbonniers, et donner aux autres hommes la chaleur, et l'énergie qui amène le progrès. Ils l'ont payé cher, dans leur santé, dans leur vie parfois, tirant de la dureté de leur existence des colères amères. Elles causeront l'explosion d'un monde endormi, et déboucheront sur un mode de vie imparfait, sans doute, améliorable certainement, mais qui permet, au-delà du sacrifice, d'apprécier les douceurs de la vie. La région porte les stigmates de tout cela dans sa chair : dans ses longs corons alignés, dans le parler rocailleux de ses hommes et de ses femmes, dans ses terrils... Mais le Grand-Hornu, miraculeusement sauvé, atteste de sa longue marche vers une existence, disons, meilleure, tandis que Quaregnon a légué a jamais son nom à l'histoire sociale et politique du pays et de la Wallonie.
   L'histoire du Couchant de Mons, notre histoire, est passionnante. Sans doute avons-nous voulu, plutôt que de faire œuvre d'historien, présenter certains événements, des souvenirs, des tranches de vie dont l'objet est défaire sentir, une fois encore, aux gens d'ailleurs, la sensibilité des habitants de cette terre et des choses qu'ils ont engendrées. Quant aux Borains du Couchant, s'ils pouvaient se retrouver au fil des pages, ils feraient de nous des hommes heureux.
   Sans doute nous en sommes-nous tenus à un certain nombre de localités, choix arbitraire et critiquable puisque guidé par des raisons d'opportunité et de complémentarité. Mais les lieux négligés viendront plus tard, dans un contexte qui nous semble plus logique pour eux. La ronde des bourgs du Couchant de Mons baigné par la Haine, en ce que nous en avons retenu, commence à Baudour. Mais d'abord, suivons la Haine...

25 euros (code de commande : 23026 - vendu).


AUDIN (Alain) et CAMBIER (Charles) — De Fénelon à Bosquetia... Histoires, légendes et figures des pays de Colfontaine, Frameries, Quévy. Bruxelles, Louis Musin, 1978. In-8° broché, 330 p., illustrations, illustration de couverture par Éric Itschert, (collection « Nos Héritages », n° 13), bel exemplaire.Avant-propos :   Une forêt, cela signifie beauté, calme, poésie. Colfontaine offre tout cela et ses caractéristiques rayonnantes embrasent le petit pays rural compris entre le Borinage et la ligne idéale qui sépare la France de la Belgique.
   Aulnois, Blaregnies, Bougnies, Quévy et les autres... que de petits villages aptes à rendre sa sérénité à l'âme la plus tourmentée et à divertir l'esprit de légendes telle celle de Blandine, la merveilleuse apparition cristalline de la source du Blairon.
   Les légendes, cela ne manque pas à Wasmes, où l'on se souvient de la victoire de Gilles de Chin sur la bête dévoreuse de pucelettes et où des pratiques comme les Feux Saint Pierre rappellent que les origines du pays se perdent dans la mystérieuse nuit des temps.
   Mais la poésie et la légende viennent bientôt se confronter aux aspects déchirants du Borinage charbonnier. Le rêve devient réalité douloureuse, lutte de tous les instants contre le lourd charbon et le grisou sournois. Ici, les lieux ont noms Wasmes, Pâturages, Frameries, ou autre La Bouverie, et leurs héros, à l'image d'Alfred Defuisseaux, sont ceux d'une longue marche.
   Sans doute faut-il le génie du Framerisois Joseph Dufrane, dit Bosquetia, pour faire sentir dans un esprit unique la sensibilité d'une terre si multiple, douce et ingrate à la fois ; d'une terre où Fénelon a bâti sa « Belle Maison », et d'où Vincent Van Gogh, dans les ténèbres, a pris la route de sa lumière. Ce livre n'est pas un livre d'histoire. Il se veut, une fois encore, œuvre de sensibilité, faisant alterner grands événements et petits faits de la vie quotidienne, souvenirs du travail et des loisirs d'hier. Ce livre veut sentir la sueur, celle fondue à jamais dans les entrailles du sol borain, mais il veut exhaler aussi une odeur de levain : celle de la pâte qui cuit dans le four à la veille d'une ducasse où les Capitaines sont rois. Aujourd'hui, où l'on vit souvent en amertume, on se dit que celle-ci ne ressemble pas beaucoup à l'amertume d'hier : celle dont les souvenirs des anciens expliquent le fondement, tout en précisant qu'elle savait s'effacer, malgré les difficultés, devant l'exigence de bonheur de la vie humaine
   Alors, si les temps d'aujourd'hui tourbillonnent un peu trop vite à notre gré, puisons vite à nos sources et retournons à nos racines : celles des villages où nos pères sont nés !

30 euros (code de commande : 23025).


AUDIN (Alain) et CAMBIER (Charles) — Le vent des Honnelles m'a dit... Histoires, légendes et figures du Canton de Dour. Bruxelles, Louis Musin, 1976. In-8° broché, 261 p., illustrations, illustration de couverture par Françoise Gérard, (collection « Nos Héritages », n° 10), bel exemplaire.Avant-propos :   Où se trouve l'origine du nom de Dour ? Pourquoi le mont qui domine Élouges fut-il, soudain, déserté ? Un noyau protestant s'est développé à Dour, et il y a à cet essor des raisons bien précises... À chacune de ces questions, il existe une réponse que fournit l'histoire. Mais les gens ne connaissent pas les faits, grands et petits, qui ont marqué la vie de leurs pères. Les média leur disent tout, ou à peu près, sur l'histoire des Indiens d'Amérique, ou sur celle des Kurdes sans patrie ; mais sur le passé du petit coin de Hainaut qui tient entre le massif de Colfontaine et la frontière de France, rien ou presque n'existe, à l'exception de travaux très scientifiques, fouillés, et concernant souvent des endroits très localisés.
   Cet ouvrage a voulu parler, très simplement, aux gens de la région de Dour et du Haut-Pays, de leur histoire. Il s'agit d'une vulgarisation, qui touche les dix-sept communes du canton dourois et Sars-La-Bruyère, ajoutée pour des raisons de complémentarité. On a, dans la réalisation des pages qui vont suivre, retenu certains documents, tandis que l'on en abandonnait beaucoup d'autres. Le livre ainsi confectionné se veut plus un écran qu'un seau de connaissances. Mais le lecteur pourra, néanmoins, en retirer un enrichissement. À l'exception des présentations étymologiques, de la toponymie, le langage qui lui est proposé se veut souple, plaisant, familier, comme lorsqu'il raconte les légendes et souvenirs apportés par la tradition orale, et qu'il importe d'écrire afin d'éviter qu'ils ne se perdent. Ainsi les légendes, nombreuses, dont le Diable figure le héros, ou celle des lutins d'Autreppe, ou du meunier Brac et de la belle Mare, unis à jamais dans le ruisseau de Fayt-Le-Franc qui porte leur nom. Ainsi, aussi, les faits rapportés par la mémoire des anciens, la trame des métiers et des loisirs d'hier, la sensibilité particulière qui a fait des gens du canton ce qu'ils sont.
   C'est dans le village d'Angre que commence la ronde de l'histoire, des récits et des légendes qui ont hanté les jours et les nuits du sillon des Honnelles. Cette foule d'histoires et de traditions permettra au lecteur de Wallonie de goûter des sources souvent les mêmes dans leur diversité, et d'établir les liaisons entre l'historiographie locale et les grands courants du passé de nos régions, tout en se pénétrant d'une âme commune à celles-ci.

25 euros (code de commande : 23024).


BERNIER (Théodore) — Recueil factice de 17 articles (dont 14 de Théodore Bernier). In 8° demi-percaline usagée, [302 p.], rare ensemble dont la plupart des articles sont dédicacés à Charles Debove.Contient :   - Exécutions pour sorcellerie à Angre et Roisin en 1565. 10 p. (extrait du tome XI - 1873 des Annales du Cercle archéologique de Mons).
   - L'église et les antiquités d'Aubechies. 2 p. (extrait du tome XV - 1878 des Annales du Cercle archéologique de Mons).
   - Notice sur Barbençon. 38 p. (extrait du tome IV - 1871 des Documents et rapports de la Société paléontologique et archéologique de Charleroi).
   - Souvenir d'une excursion archéologique à Élouges, par Joseph Demarteau 3 p. (extrait du tome VIII - 1868 desAnnales du Cercle archéologique de Mons).
   - Notice sur le village de Sars-la-Bruyère. 12 p. (extrait du tome VIII - 1868 des Annales du Cercle archéologique de Mons).
   - Le pèlerinage de saint Druon à Sebourg. 10 p. (extrait du tome XIV - 1876 des Annales du Cercle archéologique de Mons).
   - Rapport sur l'excursion faite à Elouges et à Angre le 16 septembre 1873, par Cam. Lyon. [7 (pp. 413-419)] (S.L., S.N., ca 1875).
   - Rapport sur les fouilles personnelles pratiquées dans les grottes de Floreffe pendant le mois de décembre 1874, parG. Pardon. [9 (pp. 420-428)] (S.L., S.N., ca 1875).
   - La seigneurie de l'Esclatière à Horrues. 10 p., une gravure (extrait du tome XV - 1878 des Annales du Cercle archéologique de Mons).
   - Notice sur deux anciens volets de tableau provenant du couvent des Trinitaires d'Audregnies. 4 p. (extrait du Bulletin du Cercle archéologique de Mons. 1866).
   - Notice biographique sur Paul Desorbay, médecin de la cour de Vienne au XVIIe siècle. 4 p. (extrait du tome VI - 1873 des Documents et rapports de la Société paléontologique et archéologique de Charleroi).
   - Éloge funèbre de madame Louis Fiévez, née Angélique Denis. Suivie de la généalogie de la défunte. Dour, Vaubert, 1880. 8 p.
   - Éloge funèbre de monsieur Ferdinand de Baudour ancien bourgmestre d'Angre. Suivie de la généalogie du défunt. Mons, Desguin, 1879. 15 p.
   - Notice sur le village de Lompret. Mons, Manceaux, 1875. 26 p.
   - Notes sur quelques communes du canton de Dour. Athis, Autreppe, Blaugies, Erquennes, Fayt-le-Franc, Montignies-sur-Roc, Onnezies, Rampemont. 24 p. (extrait du Bulletin du Cercle archéologique de Mons. 1866).
   - Recherches historiques sur le village d'Angre. Angre - Mons, Chez l'Auteur - Dequesne-Masquillier, 1875. 55 p.
   - Le besogné de Montbliart, en 1608, précédé d'une notice sur ce village. Angre - Mons, Chez l'Auteur - Manceaux, 1877. 65 p.

80 euros (code de commande : 23027 - vendu).


BERTRAND (Romain) — L'Histoire à parts égales. Récits d'une rencontre Orient-Occident (XVIe-XVIIe siècle). Paris, Seuil, 2011. In-8° broché, 658 p., exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   S'il n'a jamais été autant question d'« histoire-monde », c'est souvent la même histoire du monde qui s'écrit : celle de l'Europe
et de son « expansion » en Afrique, en Asie et aux Amériques. Pour Romain Bertrand, il n'est d'autre remède à cet européocentrisme obstiné qu'une histoire à parts égales, tramée avec des sources qui ne soient pas seulement celles des Européens.
   C'est ce qu'il propose dans ce texte, en offrant le récit détaillé des premiers contacts entre Hollandais, Malais et Javanais au tournant du XXIIe siècle. Il montre que l'Europe ne détenait alors aucun avantage sur les sociétés du monde insulindien, que ce soit en matière de compétences nautiques et cartographiques, de grand négoce ou de technologies militaires. Lorsque les vaisseaux de la Première Navigation de Cornelis de Houtman jettent l'ancre en juin 1596 dans la rade de Banten, à Java, ce n'est pas à un monde « primitif» qu'ils ont affaire. Le lecteur découvre au contraire une société complexe et cosmopolite, insérée depuis des décennies dans des réseaux de commerce à grande distance, maillée de lieux de débats politiques et religieux intenses et sophistiqués, qui font étrangement écho à ceux qui ont alors cours en Europe.
   Un livre qui propose une manière radicalement nouvelle de faire de l'histoire globale.

15 euros (code de commande : 23048).


BLANCHARD (Émile) — Métamorphoses, mœurs et instincts des insectes (insectes, myriapodes, arachnides, crustacés). Par Émile Blanchard membre de l'Institut, Professeur au Muséum d'histoire naturelle. Ouvrage illustré de 200 figures intercalées dans le texte et de 40 planches tirées à part. Deuxième édition. Paris, Baillière et Cie, 1877. [Paris / Librairie Germer Baillière et Cie / Provisoirement 8, place de l'Odéon / La Librairie sera transférée 108, boulevard Saint-Germain, le 1er octobre 1877 / 1877 / Tous droits réservés.] Grand in-8°demi-basane rouge (frottée), dos à 4 nerfs, [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 715, [1] p., bien complet du frontispice et de toutes les planches hors texte, bon exemplaire malgré les rousseurs habituelles.Table des matières :   I. Le monde des insectes.
   II. La science aux prises avec le monde des insectes.
   III. Les caractères des animaux articulés.
   IV. La charpente extérieure et les organes du mouvement des insectes.
   V. Le système nerveux. Les organes des sens.
   VI. Les appareils et les fonctions de nutritions.
   VII. Les secrétions et la reproduction.
   VIII. Les lépidoptères.
   IX. Les hyméoptères.
   X. Les coléoptères.
   XI. Les orthoptères.
   XII. Les thysaoptères.
   XIII. Les névroptères.
   XIV. Les hemiptères.
   XV. Les aphaniptères. Les strepsiptères.
   XVI. Les diptères.
   XVII. Les anoplures. Les thysanures.
   XVIII. Les myriapodes.
   IXI. Les arachnidés.
   XX. Les crustacés.

50 euros (code de commande : 23034 - vendu).


BORG (Alan) — War Memorials from Antiquity to the Present. London, Leo Cooper, 1991. In-8° sous reliure et jaquette d'éditeur, XIV, 153 p., nombreuses illustrations.Sur la jaquette :   Most people daily pass by at least one War Memorial; they are to be found in every town and almost every village in the country, while in great cities such as London they exist in profusion. But who ever pauses to look at them ? Who ever asks who designed them or why they look the way they do ? The answer is probably very, very few. Yet, as Alan Borg, the Director-General of the Imperial War Museum, explains in this fascinating study, the war memorial is a distinctive art form with a history of its own.
   The custom of building monuments to commemorate battles goes back to the earliest days of recorded history ; indeed, such memorials are often the only records of that history. Over the ages the memorials of battles and the monuments to victorious commanders took many forms, but it was the unprecedented slaughter of the First World War that led to the greatest period of memorial building in Britain. Many architects and sculptors of the first rank turned their talents to the creation of the splendid memorials which we now ignore, or at best take for granted.
   Dr Alan Borg's scholarly yet highly readable text, enhanced by over 200 photographs mostly taken by himself, should awaken in the dullest spirit an awareness of this unique part of our heritage, so easily explored yet so regularly bypassed, and add a new dimension even to the day's journey to the office. How-many commuters realize that when they walk out of Waterloo Station each morning they are actually walking through a War Memorial ? How many can tell you why there
is an unclad and shapely young lady holding a sword aloft in Finchley ?
   It is no exaggeration to say that this book is the key to unlocking a world of art and symbolism for far too long ignored and unexplored.

20 euros (code de commande : 23051).


BOUSSU (Gilles-Joseph de) — Histoire de la Ville de Mons, ancienne et nouvelle ; contenant tout ce qui s'est passé de plus curieux depuis son origine 650. jusqu'à present 1725. La chronologie des comtes de Hainau, la liste des Grands-Baillis, des Conseillers, des Prevôts, des Magistrats ; avec un très-grand nombre de décrets des Souverains, concernant les privileges de cette Ville, les attributs des Echevins, & quantité d'autres pieces très-curieuses & utiles ; une ample description de l'etablissement des sieges de judicature, des chapitres, des paroisses, des couvents, des corps-de-stile, des fondations & des principaux edifices de cette Ville ; son ancien circuit, son agrandissement, ses guerres, ses sieges, ses blocus, ses ruines, ses rétablissemens, ses incendies, ses tremblemens de terre, & autres évenemens surprenans. Par Gilles-Joseph de Boussu, Ecuyer, Licencié en Droit.Mons, Varret, 1725. [A Mons, Chez Jean-Nicolas Varret, Imprimeur de Messeigneurs les Etats, & de Messieurs du Magistrat, ruë de la Clef. 1725. Avec Approbation & Permission.] In-4° plein veau brun d'époque, dos à 5 nerfs orné de fers dorés, reliure frottée, manques à la coiffe et à la queue, coins émoussés, épidermures, [1 (titre)], [1 bl.], [6], 435, [1 bl.], [36 (table, errata)] p., exemplaire bien complet des trois gravures de Kraft (titre frontispice, Mons ancien 650 et grande vue à déplier de la ville - cette dernière gravure est un peu défraîchie et a été l'objet de restaurations), ex-libris manuscrit à la page de titre.
   
Historien et littérateur, né à Mons le 13 octobre 1681, y décédé le 9 mai 1755. Il était licencié en droit, et remplit, en 1714, 1732 et 1737, les fonctions d'échevin de sa ville natale. Il fut député des États du Hainaut et ses lettres de noblesse lui furent octroyées par Charles VI le 30 juillet 1717. Il s'adonna d'abord à la littérature et publia plusieurs tragédies en vers d'une conception et d'un style médiocre. C'est par des publications historiques que cet écrivain s'est fait remarquer ; on lui doit la célèbre Histoire de la ville de Mons, présentée ici ; une Histoire de la ville de Saint-Ghislain, publiée en 1737 et uneHistoire de la ville d'Ath, parue en 1750.
Bibliographie :
   - Rousselle, Bibliographie montoise, n° 566.
   - Federinov, Quatre siècles d'imprimerie à Mons, p. 63.







300 euros (code de commande : 23041).


BOXUS (Robert) — Raminagrobis dans le folklore wallon. Portrait et dessin de Roger Meurisse. Couverture de Louis Debetz. Bruxelles, Europax, 1951. In-8° broché, 83 p.Table des matières :   - Bibliographie de Robert Boxus.
   - Avant-propos.
   - Faculté des chats.
   - Les légendes et les contes du chat.
   - Estime qu'on accordait au chat et son destin.
   - Physiologie et zoologie du chat.
   - Voix, ronrons et miaulements du chat.
   - Pelage et robe des chats.
   - Les croyances relatives au chat.
   - Le chat météorologue.
   - Le chat dans les énigmes populaires.
   - Le chat dans l'oniromancie.
   - Le chat dans la thérapeutique populaire.
   - Le chat dans le blason populaire.
   - Le chat dans les enfantines et les jeux.
   - Le chat dans l'histoire locale.
   - Le chat dans la sorcellerie.
   - Le chat dans la flore populaire.
   - Le chat dans la toponymie wallonne.
   - Le chat dans le vocabulaire wallon.
   - Le chat dans notre langue proverbiale.
   - Le chat dans la littérature wallonne.
   - Sources principales.

18 euros (code de commande : 23033 - vendu).


[BRUXELLES]. GOETGHEBUER (Pierre Jacques) — Palais de Justice de Bruxelles. Aquatinte réalisée pour l'album Choix des monumens, édifices et maisons les plus remarquables du Royaume des Pays-Bas. Bruxelles, Stévin, 1827 (planche n° XCVII).   Le Palais de Justice était situé sur l'actuelle place de la Justice, entre l'actuel boulevard de l'Empereur et la rue de Ruysbroeck, il fut détruit en 1892.
Description extraite de l'album :

   « Palais de justice à Bruxelles, d'après les dessins de l'architecte F. Verly.
   L'entrée principale de ce palais est un péristyle de douze colonnes et de quatre pilastres corinthiens, supportant un fronton, disposé comme celui du Panthéon de Rome ; cette élévation fut commencée en 1818 ; elle fut terminée en 1823, comme l'indique l'inscription placée dans la frise,
      Wilhelmus, Primus Belgarum Tex Themidi consecravit MDCCXXIII.
   Le bas-relief du fronton n'est que projetté ; plusieurs sculpteurs ont déjà fait pour cette sculpture des esquisses, qui expriment allégoriquement la destination de ce monument. La place devant le péristyle est l'ancien terrain de l'église des Jésuites, démolie en 1811. »
Dimensions :   - Image : 304 x 189 mm.
   - Cuvette : 333 x 215 mm.
   - Feuille : 434 x 289 mm.
Bibliographie :   - Leblicq (Yvon), Les deux Palais de justice de Bruxelles au XIXe siècle, dans Poelaert et son temps, pp. 251-260.
   - Meganck (Marc), Bruxelles disparu (tome II), pp. 30-31.





40 euros (code de commande : 23056).


CAILLOIS (Roger) — Le mythe de la licorne. Saint Clément de Rivière, Fata Morgana, 1991. In-8° broché, 69 p., exemplaire en très bel état, épuisé.Table des matières :   - Préambule.
   - Le mythe de la licorne.
      - Licornes d'ailleurs.
      - La licorne de l'Occident chrétien.
         A. La médecine.
         B. La théologie.
         C. La fable profane et l'art de la Renaissance.
      - Le narval.
      - Notes.

15 euros (code de commande : 23043 - vendu).


CHANTRY (Fernand) — Allain terre de princes. S.l., Chez l'Auteur, 1996. In-8° broché, 125 p., nombreuses illustrations de l'auteur, exemplaire en très bel état.Table des matières :   Chapitre I. Allain autrefois.
      - Allain à la recherche de son histoire.
      - Philippe le Bel et les Tournaisiens.
      - Fernand Chantry à la recherche des bornes d'Allain.
   Chapitre II. Les carrières et les fours à Allain.
      - Extraits de presse.
      - Les carrières d'Allain.
      - Témoignage de Constant Simoens.
      - Les chaufours d'Allain.
      - Extraits de presse.
   Chapitre III.
      - La Société Dumon et l'exposition nationale de 1880.
      - Dépôts d'explosifs pour carriers.
      - Les carreaux en ciment.
      - La plâtrière d'Allain-Tournai.
      - La sacherie d'Allain-Tournai.
      - Le chemin de fer à Allain.
      - Freddy Lemaire - Allain et le C.F.I.
   Chapitre IV.
      - L'Escaut et l'arc des chaufours.
      - Extraits de presse.
      - Le « Petit » nain d'Allain.
      - Allain et l'Abbaye de Saint-Amand.
      - Le caveau Lefebvre-Crombez.
      - La guerre 1914-1918, les déportations.
      - Allain - Pascal Van Moer.
      - Mon village - Marcelle Delaunoy.

20 euros (code de commande : 23016 - vendu).


DE QUINCEY (Thomas) — Les Confessions d'un opiomane anglais suivies de Suspiria de Profundis et de La Malle-poste anglaise. [Titre original : The Confessions of an English Opium-Eater suivies deSuspiria de Profundi et de The English Mail-Coach.] Traduction de Pierre Leyris. Paris, Gallimard, 1962. In-8° broché, 322 p., (collection « Les Classiques Anglais »).En quatrième de couverture :   Baudelaire a présenté le mangeur d'opium de façon inoubliable en résumant la première édition des Confessions (1822). C'est elle qui a été traduite ici comme étant la plus directe et la plus fraîche. Mais de Quincey, sur le tard, l'a considérablement remaniée et augmentée. Aussi a-t-on dressé de cette seconde édition (1856) un compte-rendu qui en suit le déroulement et en sauve, pour le lecteur français, les plus précieux passages.
   Les Suspiria de Profondis, trace d'une nouvelle « prostration devant la noire idole », donnent aux Confessions une suite naturelle, tour à tour réminiscente, spéculative, onirique. On y a réintégré ce texte majeur, « Chagrins d'enfance », que de Quincey leur déroba par simple commodité pour l'affecter ailleurs.
   La Malle-Poste anglaise devait être, sinon rendue également aux Suspiria, du moins étroitement rapprochée d'eux et, à travers eux, des Confessions. Elle développe dans le rêve les souvenirs de l'adolescence, notamment certaine « vision de mort soudaine », révélée par les hasards nocturnes de la route. L'opium n'est plus le thème de cette symphonie, mais nul doute qu'il n'y ait joué son rôle habituel, à la fois subalterne et redoutable : celui de l'huissier qui introduisait de Quincey aux chambres profondes de sa mémoire et de ses hantises.

15 euros (code de commande : 23040).


DE SEYN (Eugène) — Dictionnaire historique et géographique des communes belges.Histoire - Géographie - Archéologie - Topographie - Hypsométrie - Administration - Industrie - Commerce - Etc., etc., etc. Deuxième édition, augmentée et mise à jour.Tomes I et II (complet). Turnhout, Brepols, 1933-1934. Deux grands volumes in-4° sous cartonnage d'éditeur, XCIII, 1518 p., illustrations in et hors texte en noir et en couleurs, cartes dont certaines à déplier, exemplaire revêtu de la signature autographe de l'auteur, bon exemplaire.Extrait de l'avant-propos :   Le présent dictionnaire est surtout et avant tout un ouvrage synthétique de géographie et d'histoire, et non un guide pour touristes, quoique ceux-ci y trouveront des indications précieuses pour leurs excursions à travers le pays. Pour des renseignements très détaillés sur les villes d'eaux (Ostende, etc.) et les curiosités naturelles (grottes de Han, etc.) nous renvoyons aux publications spéciales. Un dictionnaire doit condenser, non détailler.
   Aussi ne mentionnons-nous pas tous les monuments, indistinctement, anciens et modernes, ni les fontaines et statues élevées sur nos places publiques. Nos préférences vont à ceux qui présentent un intérêt historique, artistique ou archéologique. Nous nous sommes efforcé de faire ressortir les caractéristiques de chaque édifice digne d'être cité, ainsi que ce qu'il contient de remarquable comme œuvres d'art, car nous n'avons nullement l'intention de vouloir remplacer, par notre travail, les guides et autres ouvrages similaires.
   Dans les notices des localités anéanties par la guerre, en tout ou en partie, nous avons cité les souvenirs lapidaires intéressants situés sur le territoire au moment de la déclaration de guerre, quitte à mentionner ce qui est resté et ce qui a disparu.
   Dans la composition des notices historiques des villes importantes, nous nous sommes souvenu que l'histoire d'une cité ne consiste pas uniquement en quelques faits militaires plus ou moins « brillants ». Aussi nous sommes-nous attaché à esquisser le degré d'évolution artistique qui, presque toujours, va de pair avec le degré de prospérité commerciale et industrielle.
   Les généalogistes trouveront aussi d'amples renseignements. L'histoire d'une localité (ou d'une seigneurie) étant intimement liée à celle des familles qui l'ont possédée, nous avons accordé une large place aux anciens propriétaires ou seigneurs de ces terres féodales.
   Pour les distances et les divisions administratives, les renseignements ont été puisés dans le Dictionnaire officiel, de Guyot, publication adoptée dans les départements ministériels.
   Quant à la population, on a pris comme base celle de 1930, tout en tenant compte des fluctuations qui se sont produites par suite de remaniements et de création de nouvelles communes.
   Pour ceux qui s'intéressent au mouvement de la population de nos communes au siècle dernier, nous avons essayé de satisfaire leur curiosité. Nous donnons aussi des chiffres intéressants sur la population de nombre de communes dans les siècles antérieurs au XIXe siècle ; à défaut d'habitants, le chiffre des communiants ou des foyers (ou feux).
   Les renseignements concernant le commerce et l'industrie sont officiels et, pour la plupart, inédits. Il va de soi que n'ont pu être mentionnées les toutes petites industries. Nous nous sommes abstenu de relater, par exemple, que dans telle ou telle localité se trouve une ou deux imprimeries, que dans telle autre localité, on rencontre une ou deux brasseries, pour le bon motif que ces industries se trouvent maintenant presque partout. Toutefois, l'on a noté les « spécialités » de certains produits là où c'était nécessaire.
   C'est la première fois, croyons-nous, que l'on trouvera réunies dans un ouvrage géographico-historique, les indications concernant l'altitude des localités à un point déterminé; nous osons espérer que ces renseignements seront utiles au lecteur et surtout à l'excursionniste. Ces chiffres sont puisés dans le « Nivellement général du Royaume de Belgique, publié par l'Institut Cartographique Militaire 1879 ».
   En ce qui concerne les étymologies, nous avons cru devoir être extrêmement prudent, sachant dans quelles erreurs ont versé la plupart de ceux qui se sont occupés de cette branche difficile et délicate. La science de l'étymologie, de même que celle de la toponymie, en est encore, – malgré les résultats obtenus à ce jour – dans la période d'incubation et de tâtonnements qui peut se traduire par : thèse et hypothèse.
   Aussi ne donnons-nous pas toujours comme rigoureusement exacte la définition que nous avons transcrite pour tel ou tel nom de localité. L'on s'est borné souvent à citer celles qui ont paru dignes d'être signalées pour leur vraisemblance ou pour lesquelles il y a unanimité d'accord. Fréquemment, nous avons ajouté le nom de l'auteur qui s'est occupé de la question, afin que le lecteur sache quel crédit ou quelle importance il peut accorder à sa définition.
Commençons par déclarer ici que nous ne nous sommes point astreint à copier servilement les noms des localités tels qu'on les rencontre dans les publications dites officielles.
   Et d'abord, que doit-on entendre par orthographe officielle ?... Est-ce celle du « Dictionnaire officiel » de Guyot ou celle du « Guide officiel du téléphone » ou du non moins officiel « Indicateur des trains » ?... Ou est-ce celle des cartes militaires du dépôt de la guerre ?... Question perplexe et embarrassante, assurément, pour celui qui s'égare dans ce dédale de contradictions, comme nous allons essayer de le démontrer. À vrai dire, il n'existe pas d'orthographe officielle des noms des communes belges, – et c'est regrettable.
   Nous avons eu le courage, – ou l'audace, si on aime mieux, – de vouloir porter remède à cet état de choses.
   Après avoir longuement réfléchi, nous nous sommes décidé à rectifier, ça et là, mais toujours avec prudence et circonspection. Oui. nous avons pris à tâche d'épurer, parce que, à notre avis, cette épuration s'impose : chose admise depuis longtemps, mais jamais exécutée.
   En général, nous avons respecté l'orthographe des mots quant à leur première lettre, afin de ne pas bouleverser la classification par ordre alphabétique.
   L'habitude ou la manie qu'ont certains de vouloir tout « traduire », devient à la longue un danger et ne fait que compliquer l'orthographe des noms propres ou des noms de lieux, surtout dans un pays bilingue comme le nôtre... C'est pourquoi nous n'avons pas cru devoir flamandiser ou franciser certains noms de communes ou de familles qui deviendraient de ce fait pour le moins un non-sens, et cela sans aucun profit pour personne.
   À la rigueur, prononçons comme bon nous semble, mais, de grâce, écrivons, orthographions correctement.
   Pour la rédaction de nos notices nous avons puisé aux meilleures sources, comme on pourra le constater en parcourant la bibliographie. On remarquera que nous avons cité plusieurs ouvrages parus dans des « Annales » et « Bulletins », mais qui, par leur valeur et leur importance, nous ont semblé dignes de figurer isolément dans la liste des références. Nous estimons que ces indications peuvent être utiles aux travailleurs.
   Nous n'avons pas renseigné au bas de chaque notice les sources auxquelles nous avons puisé, parce que notre « Bibliographie » remplace en grande partie le travail considérable – en apparence minime – qu'aurait demandé cette rédaction. Il convient de noter que les bibliographies spéciales se multiplient, et il est permis de supposer que dans peu d'années chaque province aura sa bibliographie des communes. En fait, nous n'aurions pu que répéter ce que d'autres ont déjà réalisé.
   Lorsqu'il s'agit d'auteurs anciens comme Sanderus, Van Gestel, Galliot, et autres, nous avons pris soin de prévenir le lecteur soit en citant le nom, soit en donnant en même temps le texte intégral extrait de l'ouvrage en question. Il va de soi que nous avons respecté l'orthographe et la ponctuation de l'auteur, sauf en certains cas exceptionnels où nous avons cru devoir rectifier ou améliorer pour l'intelligence du texte.
   Nous avons voulu les illustrations aussi nombreuses que possible. Elles relèvent le texte, le complètent, parlent aux yeux et à l'esprit, rafraîchissent la mémoire des uns et emplissent celle des autres. Elles montrent, à l'évidence, le grand nombre de constructions et de monuments intéressants que la Belgique possède, qui constituent souvent des écrins renfermant à leur tour des joyaux de grand prix.
   Les vues des châteaux, etc., d'après les ouvrages justement célèbres du baron J. Le Roy, Sanderus, Blaeu, et autres, ne peuvent qu'augmenter la valeur documentaire du présent Dictionnaire.
   La guerre de 1914-18 fait, hélas ! partie de notre histoire nationale, la Belgique ayant été « entraînée, malgré elle, dans la lutte.
   On trouvera plus loin un aperçu succinct du rôle joué par notre armée durant ces quatre années d'abnégation et d'héroïsme. En ce faisant nous voulions rendre hommage à notre pays et à ceux qui, à travers mille souffrances, l'ont conduit à l'issue glorieuse de novembre 1918.
   Dans le corps de l'ouvrage on trouvera des notes brèves, claires et précises, sur les événements qui se sont passés au cours de l'invasion des Allemands en 1914. Qu'on veuille remarquer, toutefois, que nous n'avons pas envisagé les « opérations militaires », parce que cela nous aurait mené trop loin. Nous avons été obligé de nous borner, en général, à noter les suites et effets de la terrible guerre.

Les deux volumes : 120 euros (code de commande : 23059 - vendu).


DUBY (Georges) — Dames du XIIe siècle. I. Héloïse, Aliénor, Iseut et quelques autres. Paris, Gallimard, 1995. In-8° collé sous jaquette d'éditeur, 173 p., (collection « Bibliothèque des Histoires »), exemplaire en parfait état, épuisé dans cette collection.En quatrième de couverture :   Je présente ici six figures de femmes que j'ai choisies parmi les moins indistinctes. C'est un commencement. Un autre livre traitera du souvenir des aïeules, tel qu'il se conservait dans les maisons de haute noblesse, précisant l'image que les chevaliers se faisaient en ce temps des dames. J'examinerai enfin, dans un dernier tome, quels jugements portaient sur ces femmes les hommes d'Église qui dirigeaient leur conscience et s'efforçaient de les tirer de leur perversité native.
   Ce que je m'emploie à montrer n'est pas le réel, le vécu, inaccessibles. Ces femmes ne seront jamais que des ombres indécises, sans contour, sans profondeur, sans accent. Ce sont des reflets, ce que reflètent des témoignages écrits. Des témoignages datant de l'époque, tous officiels, lancés vers le public, jamais repliés sur l'intime. Des textes écrits par des hommes, faits pour être dits à haute et intelligible voix, et pour enseigner.
   Pas plus que la sculpture ou la peinture, la littérature du XIIe siècle n'est réaliste. Elle figure ce que la société veut et doit être. Reconstituer un système de valeurs, voilà tout ce qu'il m'est possible de faire. Et reconnaître dans ce système la place assignée aux femmes par le pouvoir masculin.

13 euros (code de commande : 23061).


Les Feuillets roses - L'effeuillée rose. Revue de littérature érotique. N° 11 - Janvier 1994. Étoile, Gauvin, 1994. In-8° broché, 63 p., quelques illustrations, exemplaire en bel état.Sommaire :   - Histoire de Joëlle (feuilleton inédit, 3e épisode), par Charles Bösersach.
   - La vitre sale (inédit), par Rémi Chauvirey.
   - L'initiation du Roi (inédit), par Jean-Luc Coudray.
   - Nuits de Chine (inédit), par Olivier Delau.
   - Pinailleuse (inédit), par Marie-Sophie Mysseri.
   - Frère Silvain (inédit), par Pierre Fontaine.
   - Remontrances, par Pierre Louÿs.
   - Sonnet, par François de Malherbe.
   - La dictée (inédit), par Lorenzo Soccavo.
   - Mlle Martin (inédit), par Claude Thomas.
   - Le petit chaperon rouge, dessins de Henri Bruner.
   - Sur la table de nuit de l'Effeuillée Rose. Rubrique littéraire dirigée par Michel Garcin.

8 euros (code de commande : 23022).


GILLIS (Marcel) — Chansons et poèmes. Illustrés par l'auteur. (2e Album.) Mons, Leborgne-Delys, 1946 [achevé d'imprimer 15 frévrier 1947]. In-4° broché, 87 p., nombreuses illustrations en couleurs, un des 35 exemplaires numérotés coloriés à la main et dédicacés par l'auteur (avec gravures remargées) (n° 13), en très bel état.
On joint, du même auteur :
Tableau d' procession. Mons, Leborgne-Delys, 1955. In-4° collé, [8] p., illustrations en noir.
Les textes contenus dans cet album sont :
   - Neutralité.
   - Lettres à grand'mère.
   - Panorama d' ducasse.
   - Ode au Ropïeur.
   - Les loisirs de l'ouvrier.
   - El fieu du cordonnier.
   - Enterrement de 1re classe.
   - Les lapins.
   - L' pétit qu'vau blanc.

50 euros (code de commande : 23031 - vendu).


Grande encyclopédie de la Belgique et du Congo belge.Préface par Henri Liebrecht. Tomes I et II (complet). Bruxelles, Editorial-Office, 1938-1952. In-4° sous cartonnage d'éditeur, XXXI, 676, XII, 842 p., nombreuses illustrations, portraits, reproductions photographiques in et hors texte, cartes (dont certaines à déplier).   La guerre a interrompu l'édition de cet ouvrage, ce qui explique la grande différence de dates de parution ; malheureusement, le tome III qui devait être consacré au Congo n'a jamais paru.
Préface :   Chaque peuple apporte sa contribution au développement de la civilisation. Le temps n'est plus où les historiens considéraient les nations comme des entités indépendantes les unes des autres, sans liens communs, et séparées par des cloisons étanches. La science a déterminé le sens et l'importance des grands courants qui se forment à toutes les époques et qui déplacent les centres de production économique, les foyers artistiques ou intellectuels, comme ils modifient les raisons d'hégémonie politique. Aux époques où l'idée de « nationalité » n'est pas encore suffisamment évoluée, le particularisme de chacun ne cherche pas à fixer son apport dans l'ensemble des notions acquises. On se préoccupe plus de faire l'inventaire de ce trésor, qui représente tout le savoir humain, que d'en découvrir l'origine. Seul l'homme du siècle de Platon a pu, à un moment unique de l'histoire, avoir une culture vraiment encyclopédique.
   Plus tard, le Moyen Âge, sentant la confusion qui régnait dans le monde des idées autant que dans celui des faits, a tenté de dresser la somme des connaissances. Tentative imparfaite, la synthèse ne disposant pas des indispensables travaux d'analyse.
   Ce fut l'œuvre de la Renaissance et des temps modernes de mettre, à force d'exercer un sens critique de plus en plus clairvoyant, un ordre parfait dans cette accumulation de richesses matérielles et morales, qui est le signe de la civilisation. Mais il fallait en dégager les éléments essentiels, les grouper et les ordonner, les mettre à la portée de ceux qui, n'étant point spécialisés dans chaque branche, entendaient néanmoins en acquérir une idée d'ensemble. L'âge classique, donnant le pas à la raison sur l'imagination, voulait que l'honnête homme eut de toute chose une vue suffisante. Le siècle suivant s'est nommé avec raison le « Siècle de l'Encyclopédie », comme si l'œuvre que dirigea Diderot résumait enfin, pour un monde qui était près de finir, le long effort qui semblait achevé.
   Le XIXe siècle a tout remis en question, mais en même temps qu'il multipliait les découvertes, il avait un besoin de plus en plus avide d'en saisir les rapports, d'en acquérir la connaissance et d'être informé à chaque instant de l'état dernier de la question. Les dictionnaires encyclopédiques se sont ainsi multipliés, transformés, enrichis, sous le bénéfice d'une documentation sans cesse accrue. Toutes les grandes nations ont aujourd'hui leur encyclopédie nationale : l'Encyclopedia Britannica, la grande Encyclopédie Française en cours de publication, l'Encyclopédie Italienne qui vient de s'achever, témoignent, avec d'autres ouvrages similaires, de cet immense effort de synthèse.
   Les petits pays, comme le nôtre, se devaient de faire à leur tour l'inventaire de leur participation à ce travail commun. Notre époque multiplie les expositions universelles, où chaque nation dresse son pavillon, arbore son drapeau et présente ses produits. Dans toutes les branches du savoir humain, les congrès internationaux réunissent les savants qui confrontent leurs recherches. Le grand public demande à prendre sa part de cette magnifique émulation. Il veut apprécier le résultat de ce travail continu que ses savants poursuivent. Il veut connaître le passé et le présent de ce sol qui est le bien de chaque peuple et qu'il a défendu au prix de son sang. C'est pour satisfaire à cet impérieux désir d'information, qu'a été réalisée la Grande Encyclopédie de la Belgique et du Congo.
   En 1873, paraissait la Patria Belgica, qui représentait le premier essai d'une définition de la Belgique, dans les principales formes de son activité. L'ouvrage est aujourd'hui vieilli ; déjà, cependant, on en avait confié la rédaction à des personnalités judicieusement choisies. C'était l'œuvre, non d'un seul homme, mais de l'élite de la communauté.
   Pareil effort n'a point été renouvelé lors du centenaire de notre indépendance. Il restait donc à l'accomplir : la présente publication a été longuement préparée, dans son plan d'ensemble comme dans ses détails. On a fait choix de collaborateurs nombreux, qui sont tous des personnalités éminentes, afin de ne rien laisser au hasard, de répartir la matière autant qu'il a été jugé nécessaire et d'être assurés de donner ainsi au public, sur chaque question, une information rigoureusement contrôlée par les spécialistes qui en prennent la responsabilité. Comme on le constatera, les recherches ont été, en bien des points, poussées si loin qu'elles renouvellent entièrement nos connaissances. Ce « Tableau de la Belgique » surprendra plus d'un lecteur par son ampleur, sa richesse et son originalité.
   Un ouvrage de pareille importance ne se conçoit plus à notre époque, sans une iconographie abondante, qui doit à la fois appuyer et éclairer le texte. L'image a une valeur d'information de plus en plus grande : elle dispose aujourd'hui de procédés de reproduction remarquables. Dans ce domaine, il fallait accomplir un travail de renouvellement, substituer une méthode rigoureusement scientifique à la fantaisie, éviter les documents que de précédentes publications ont vulgarisés. On s'est donné pour règle de ne reproduire que des pièces d'une authenticité rigoureuse. On le constatera notamment pour l'Histoire de Belgique, dont on a écarté les œuvres d'imagination, les tableaux faussement réputés historiques, au profit des documents contemporains de chaque époque étudiée.
   Dans ses traits essentiels se dégage la personnalité de la Belgique, que le présent ouvrage s'efforce de définir. Son entité géographique n'est pas moins caractérisée que les raisons qui expliquent son évolution historique. Sa position, aux confins de deux civilisations, lui a permis de bénéficier d'un double courant d'influences. Si dans le domaine politique, elle a servi à maintes reprises de champ de bataille à l'Europe, dans celui des idées, des théories sociales et des phénomènes économiques, elle en a été souvent la « terre d'expérience ». Ainsi la nommait déjà Henri Charriaut, il y a vingt-cinq ans, dans un essai remarquable. Mais son peuple a des dons d'assimilation, qui lui permettent de retirer tout le bénéfice de cette situation privilégiée, au point de croisement des grands courants européens, sans rien abdiquer de cette forte personnalité qu'aucune conquête n'a jamais pu modifier ni assimiler. Elle est la « plaque tournante » de l'Europe occidentale. D'un dualisme apparent se dégage au contraire une forte unité, dont nous avons fourni assez de preuves. Le sens des réalités, qui s'affirme dans notre prospérité économique et dans notre solide organisation, se tempère de notre goût pour les richesses artistiques, les spéculations de l'esprit et les recherches de sciences pures. Dans quel domaine serait-il impossible d'inscrire un nom belge qui ne pût rivaliser avec ceux d'autres nations ? Dans cette vie internationale de la science, du droit, de l'économie sociale, qui vise à des buts désintéressés et ne connaît point la barrière douanière des frontières, la Belgique joue un des premiers rôles et c'est souvent à elle que revient l'honneur de servir d'exemple.
   De l'importance de ce rôle, la preuve est administrée dans le présent ouvrage. Ceux qui en sont les acteurs unissent leurs témoignages et apportent leurs conclusions. Voici la Belgique décrite dans son état présent, confrontée avec son passé, suivie dans son évolution, expliquée dans son développement. La voici telle que l'ont faite ses destinées et ses traditions, l'énergie tenace de son peuple et la sage volonté de ses Rois.

Les deux volumes : 45 euros (code de commande : 23030 - vendu).


GRIMM (Hans Herbert) — Schlump. Roman. Traduit de l'allemand par Leïla Pellissier. Paris, Presses de la Cité, 2014. In-8° collé, 285 p., exemplaire en bel état.En quatrième de couverture :   Schlump n'a pas dix-sept ans lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Malgré son jeune âge, il se porte volontaire. Envoyé en France dans une petite commune occupée par les Allemands, il est chargé d'administrer la vie de plusieurs villages. Mais la guerre n'a pas seulement besoin de bureaucrates. Schlump doit rejoindre le front. Crasse, maladie, désespoir, déluge de feu... Le jeune soldat découvre l'enfer des tranchées, l'hôpital, puis les séjours plus paisibles dans les campagnes françaises. Il y croise des filles en mal d'amour, des planqués, des profiteurs, mais aussi des compagnons de misère qui tentent de survivre alors que l'armistice tarde à venir.
   Paru en 1928, peu de temps avant À l'Ouest rien de nouveau d'Erich Maria Remarque, Schlump a d'emblée été considéré comme un ouvrage pacifiste d'une immense valeur littéraire et humaine. Brûlé par les nazis dès 1933, puis tombé dans l'oubli, sa redécouverte est aujourd'hui fondamentale.
   Hans Herbert Grimm, né en 1896 et mort en 1950, était professeur d'allemand et de français à Altenbourg. Profondément pacifiste, il a cependant publié Schlump sous pseudonyme pour ne pas perdre son emploi, allant jusqu'à dissimuler le manuscrit original dans un mur de sa maison.

12 euros (code de commande : 23037 - vendu).


GROSZ (George) — Un petit oui et un grand non. Sa vie racontée par lui-même. [Titre original : Ein Kleines Ja und ein großes Nein.] Traduit de l'allemand par Christian Bounay. Nîmes, Chambon, 1999. In-8° collé, 414 p., quelques illustrations, (collection « Métro »), exemplaire en parfait état, épuisé.En quatrième de couverture :   L'autobiographie de George Grosz retrace le parcours artistique d'un des plus grands peintres expressionnistes allemands, mais nous restitue aussi la vision acérée d'un homme qui se voulait « un observateur scientifique et impartial ». C'est ainsi que, fasciné par la révolution bolchevique, il n'en dresse pas moins un portrait accablant à travers le récit d'un voyage en URSS en 1922, c'est ainsi qu'il ne rate pas une occasion de croquer un portrait, de conter une anecdote, d'émailler son propos de détails qui en disent long sur l'état de l'Allemagne des années 20 mais n'épargnent guère l'intelligentsia berlinoise qu'il côtoie, de Brecht à la famille Mann, des dadaïstes aux critiques d'art. Écrit au fils de la plume, Un petit oui et un grand non fait partie de ces livres qui nous enchantent par leur naturel et leur spontanéité, d'autant que ce naturel est celui d'un grand artiste et cette spontanéité celle d'un esprit à l'humour indomptable.
   Accusé d'attenter à l'honneur de l'armée, George Grosz, (1893-1959) fuit l'Allemagne en 1932, deux mois avant la victoire nazie. Réfugié en Amérique, il commence une carrière d'illustrateur, fonde une école d'art, mais reste pour tous le grand peintre expressionniste qu'il fut de 1915 à 1932.

20 euros (code de commande : 23045 - vendu).


GUITON (William Henri) — Le cri des pierres. Le témoignage de l'archéologie à la Bible. Deuxième édition revue et augmentée. Paris, Les Bons Semeurs, 1939. In-8° broché, 336 p., illustrations hors texte, couverture un peu défraîchie.Extrait de l'introduction :   Notre but, dans cet ouvrage qui aurait pu être beaucoup plus étendu, est de faire connaître quelques-unes de ces confirmations incontestables apportées par l'archéologie à la Bible. Sans doute nous ne faisons pas dépendre notre foi des coups de pioche des terrassiers, ni des inscriptions des bas-reliefs ; nous savons que le salut est par la foi en Celui que la Bible exalte, le Dieu des prophètes et des apôtres, notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ; mais nous croyons que la foi en Lui nous attache au Livre qui chante « ses richesses insondables » et que ce qui fortifie notre confiance au Livre, fortifie aussi notre confiance au Héros du Livre. Nous croyons qu'il est légitime d'écouter ce cri des pierres que Dieu nous fait entendre et qu'il est nécessaire de montrer que les théories attentatoires, à des degrés divers, à la véracité du texte sacré, sont toujours contredites par la science historique. La critique négative n'a pour elle que le parti-pris ; le texte sacré a toujours pour lui l'archéologie.
   C'est là ce que déclarent avec force les plus grands archéologues des temps modernes, les Edouard Naville, les Flinders Petrie, les Sayce, les Pinches, les William Ramsay, les Kyle, et tant d'autres. Nous ne pouvons mieux faire que de leur donner la parole ; ils diront, mieux que nous ne le pouvons, les conclusions auxquelles les ont amenés leurs admirables travaux...

10 euros (code de commande : 23021).


HOFFMANS (Landelin) — Le beau retable de la Vierge de la chapelle du parc d'Enghien surnommée « La Chapelle des Merveilles ». Enghien, Delwarde, 1963. In-8° broché sous jaquette d'éditeur, 155 p., illustrations en noir, tirage limité à 200 exemplaires numérotés (n° 213), en bel état.Table des matières :   - Lieu de conservation.
   - Sa composition.
   - État de conservation.
   - Provenance.
   - L'Iconographie du retable.
   - Interprétation allégorique
   - Son histoire.
   - Les portraits (essai d'identification).
   - La topographie.
   - L'auteur.
   - Bibliographie.

25 euros (code de commande : 23013 - vendu).


HURST (Sidney C.) — The Silent Cities. An Illustrated Guide to the War Cemeteries and Memorials to the « Missing » in France and Flanders : 1914-1918. Containing 959 illustrations and 31 maps. With a Preface by Fabian Ware. London, The Naval & Military Press, 1993. Grand in-8° sous reliure et jaquette d'éditeur, XV, 407 p., illustrations et une carte volante à déplier.Extrait de l'introduction :   This book, by the aid of maps, illustrations, and descriptive notes, endeavours to be a complete guide to all Cemeteries containing war graves and all Memorials recording « Missing » of the Forces of the British Empire who fell in France and Flanders during the Great War 1914-1918.
   The Cemeteries (so aptly termed « The Silent Cities » by Mr. Rudyard Kipling) and Memorials in France and Belgium north of a line drawn east and west through Paris are, with few exceptions, shown on the enclosed maps. The maps divide the book into geographical sections, and each section contains illustrations and descriptions of those Cemeteries and Memorials, within the limits of the map, that record over forty British Dead. The Cemeteries and Memorials not within the area mapped and generally outside the Battle Zone of the British Armies are described in relation to a large town by brief notes.
   The descriptions of Cemeteries, Memorials, and Towns are mostly compiled from the Introductions to the Cemetery and Memorial Registers published by order of the Imperial War Graves Commission, 82 Baker Street, London, W.I. « Special Memorials » in these abbreviated descriptions indicate memorials to officers and men whose graves have been destroyed by shell-fire and to those known or believed to be buried in the Cemetery.

30 euros (code de commande : 23050).


LAMBIN (Francis) — Le Congo belge. Publié sous les auspices du Ministère des Colonies et du fonds colonial de Propagande économique et sociale. Bruxelles, Cuypers, 1948. Grand in-4° broché, 224 p., un feuillet volant d'errata et addenda, abondamment illustré par des reproductions de dessins d'après Hélène RichirHellen SchmidJacques Firket et Nardo Lenaerts, couverture un peu frottée et griffée sinon bon exemplaire.Table des matières :   Chapitre I. L'histoire.
   Chapitre II. Aspects physiques.
   Chapitre III. La flore et la faune.
   Chapitre IV. L'ethnographie.
   Chapitre V. L'agriculture.
   Chapitre VI. L'industrie et le commerce.
   Chapitre VII. Les communications.
   Chapitre VIII. La géographie administrative.
   Chapitre IX. L'hygiène.
   Chapitre X. L'enseignement et les missions.
   Chapitre XI. Les arts et métiers indigènes.
   Chapitre XII. La chasse, la pêche et le tourisme.
   Chapitre XIII. Les parcs nationaux.
   Chapitre XIV. Le colonat belge.

30 euros (code de commande : 23035).


LAURENT (Érick) — Les Chrysanthèmes roses. Homosexualités masculines dans le Japon contemporain. Paris, Les Belles Lettres, 2011 In-8° collé, 240 p., (collection « Japon »), exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   Les Chrysanthèmes roses, première analyse anthropologique de l'homosexualité masculine dans le Japon contemporain, basée sur une étude de terrain, propose une vision décapante, explicitement située hors des sentiers battus de la japonologie. Au Japon, l'homosexualité se trouve déconnectée de la réalité quotidienne habituelle, appartenant aux domaines de la fiction. L'aspect caricatural de son image médiatique peut rendre compte de la non-visibilité sociale des gays. La façon d'appréhender l'homosexualité masculine se décline selon un modèle à trois composantes. D'abord, une culture ancienne de comportements homoérotiques, sur laquelle se greffent discours et attitudes liés à l'homosexualité. Ensuite, une culture importée d'Occident au XIXe siècle, homophobe, qui rejette à la fois les comportements homoérotiques et l'identité gay, selon des arguments médico-légaux, voire moraux. Enfin, depuis les années 1970, une culture issue du mouvement de libération homosexuelle, boycottée par les médias. Les gays trônent au milieu, avec le placard, vers lequel les poussent médias, parents et mariage, et hors duquel les tirent activistes, mouvement de libération et droits humains.
   La structure sociale hétérocentrée et reproductiviste s'imposant en modèle, il s'avère difficile de créer des structures fédératrices, une marche des fiertés, des groupes de lobbys. On peut penser qu'il n'existe pas de réelle composante identitaire homosexuelle, au sens occidental, concrète et séparée d'une majorité hétérosexuelle. Le Japon se cherche une « 3e voie » entre revendication occidentale et homoérotisme pré-meijien, avec moult compromis et doutes, le plus grand défi auquel font face les homosexuel(le)s japonais(es) actuellement.

15 euros (code de commande : 23060).


LIÉNARD (François) — La vie pratique (suite et fin). [Bruxelles], Éditions des Côtes du Luberon, 2001. In-8° agrafé, [20] p., illustrations, un des 120 exemplaires numérotés (n° 50).


   


12 euros (code de commande : 23054).


Le Livre des merveilles du monde. Introduction de Henri Massé. Paris, Chêne, 1944. Grand in-4° en ff. sous chemise et étui d'éditeur, 16 p., XX planches contrecollées en couleurs, exemplaire numéroté sur vélin du Marais (n° 570).Extrait :   Le manuscrit de la Bibliothèque Nationale de Paris (Supplément persan 332), intitulé 'Ajâib-al-mahlouqât wa gharâib-al-mawjoudât, compte 248 feuillets et contient 253 miniatures : sa riche illustration lui assure depuis longtemps une place dans l'histoire de l'art iranien.
   Ce titre, dont la traduction littérale serait : Merveilles des choses créées et singularités des êtres, un auteur arabe du XIIIe siècle, Zakariya ben Mohammad Qazwîni, l'avait déjà mis en tête d'un ouvrage analogue. Dans sa préface, il donna des mots qui composent ce titre les définitions suivantes qui s'appliquent à celui du manuscrit 332 et qui en expliquent le contenu : « 'Ajab (singulier de 'ajâib) est un sujet de perplexité qui se présente à l'homme quand il est impuissant à reconnaître la cause d'une chose ou la manière dont cette cause agit sur la chose ; par exemple, si un homme considère une ruche sans avoir jamais vu les abeilles au travail, il sera perplexe, ne sachant qui l'a créée; si même il sait qu'elle est l'œuvre des abeilles, il se demandera comment ce faible animal a construit ces cellules hexagones et régulières dont un habile architecte serait incapable, même à l'aide du compas et de la règle... Gharîb (singulier de gharâib) désigne toute chose étrange et rare, contraire aux coutumes établies et aux perceptions habituelles, qu'elle soit produite par l'influence d'âmes fortes ou de phénomènes célestes ou de corps élémentaires... : ainsi les miracles des prophètes, ceux des saints, les prédictions des devins, les effets du mauvais œil, les comètes, les aérolithes, etc. »
Table des planches :   I. L'archange Michel.
   II. L'ange de la mort prend l'âme d'un ami de Salomon.
   III. Le soleil.
   IV. Chosroès Nouchirvan, sur la digue qu'il a construite contre les Turcs dans la mer des Khazars (Caspienne).
   V. Du fleuve des Singes, un plongeur retire des jarres dont les démons enfermés par Salomon s'envolent.
   VI. « L'univers est multiple : on dit qu'il se compose de 18.000 mondes, dont 17.000 sont inaccessibles à l'homme. Voici l'image de notre monde. »
   VII. Alexandre en présence de l'ange qui soutient le mont Qaf entourant le monde.
   VIII. La princesse Tamdor, dans son sépulcre, à Plamyre.
   IX. Édifice construit par le fondateur d'Alexandrie.
   X. Récolte et préparation du poivre.
   XI. « À Serir, dans l'Inde, se trouve une idole tenant la main sur sa face et tendant l'autre ; qui veut voir son visage met une offrande sur sa main tendue... ; tout ce qu'on lui offre est remis au vieillard. »
   XII. Chosroès II sur son cheval Cherdiz.
   XIII. Le roi des Bulgares regarde un géant du peuple de Gog et Magog qui est venu mourir dans son pays.
   XIV. Hommes et femmes bulgares se baignant dans le Volga. Thibétains qui adorent un nouveau-né.
   XV. Les Jaichouris, peuplade de la Chine, qui vivent comme des singes.
   XVI. Les Ghozz, hommes et femmes, combattent le sultan Sanjar.
   XVII. Ayant refusé d'adorer Adam, l'ange Iblis est réprouvé.
   XVIII. « Dans la montagne d'ambre se trouve une source ; il en sortait un être à figure humaine et un autre à tête de cheval. »
   XIX. Le pélican. L'oiseau de l'île Salamith qui guide les navigateurs égarés.
   XX. Un buffle et un lion combattent en présence du calife Al-Mo'Tasim.




Planche XIX.

40 euros (code de commande : 23057 - vendu).


MAZION (Jean-François) — L'esprit de la bonne société. Lettres à Eugénie. Par Jean-François Mazion. Mons, Hoyois, 1819. [A Mons, / de l'imprimerie de H.-J. Hoyois, / Libraire, rue des Fripiers, N.° 24. / 1819.]In-12 sous cartonnage d'époque, 106, IV p., bon exemplaire, rare.Avis de l'auteur :   Le motif de ce petit ouvrage est aussi simple que son exécution.
   Une personne est venue me trouver pour savoir s'il existait un livre qui put servir de guide à une Demoiselle devant incessamment entrer dans le monde. Ce sont ses propres paroles. Je présentai mon code moral de la Société : mais après l'avoir parcouru, on me répondit qu'il était trop voulumineux [sic]. Cette demande me fit réfléchir, et je pensai qu'il était possible de faire quelque chose de très-succinct, et qui fut dans le cas de convenir aux jeunes personnes. M'arrêtant à cette idée, et à celle d'utilité que j'ambitionnerai toujours, j'ai dressé de suite mon plan, et me suis mis à l'œuvre. Si j'ai rempli mon but à la satisfaction générale, l'estime publique sera ma plus douce récompense.
   Un moderne a dit : nos pensées sont à nous tant que nous les retenons dans notre cœur ; mais lorsqu'une fois nous les laissons sortir, elles sont eu la puissance d'un autre qui, en les dénaturant, peut les tourner contre nous.
   Pour me mettre à l'abri des événemens, je déclare désavouer tout exemplaire non revêtu de ma signature.
Bibliographie :
   - Rousselle (Hippolyte), Bibliographie montoise, n° 1279.

40 euros (code de commande : 23032).


[MONS]. HAGHE (ou Hagué, Louis) — Cour de l'Hôtel de Ville de de Mons. Tournai, Dewasme et Cie, [1823-1824].
   Cette lithographie est la septième de la septième livraison de la Collection historique des principales vues des Pays-Bas, dédiée au Roi, imprimée par Josué Casterman (l'album comptait douze livraisons et 96 planches).
   C'est à l'initiative de l’éditeur tournaisien Antoine Dewasme et d'Auguste Prosper Basterot de La Barrière (Toulon, 1792 - Peripgnan, 1844) que l'édition de ce recueil, qualifié d'« incunable de la lithographie » fut réalisée.
   Cette vue de la Cour de l'Hôtel de Ville de Mons est signée par l'artiste tournaisien Louis Haghe (ou Hagué, Tournai, 1806 - Stockwell, 1886), élève du chevalier de La Barrière, dont la brillante carrière en Angleterre lui valut le titre de « dessinateur attitré de la reine Victoria ».
Dimensions :
   
- Image : 155 x 217 mm.
   - Feuille : 292 x 419 mm.
Reproduction du texte accompagnant cette estampe :
   En 1440, sous le gouvernement de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, les échevins de la ville de Mons, voyant, avec une extrême douleur, la misère qui accablait le peuple et l'indigence des malheureux ouvriers qui étaient sans travail, formèrent la résolution de faire bâtir l'Hôtel-de-Ville, pour leur donner, en travaillant, de quoi subsister. Ils demandèrent à leur souverain un décret pour le construire à la place d'un hôpital qui avait été fondé, l'an 1295, par Jean Vilain. Le duc de Bourgogne ayant accordé la demande des échevins, l'Hôtel-de-Ville fut commencé en 1441, et terminé en 1444, couverte de tuiles ; mais l'an 1606, les grands vents ayant emporté le toit, on le recouvrit d'ardoises. L'an 1718, on commença à travailler au dôme qu'on éleva au-dessus du toit, par suite d'une résolution prise en conseil de ville, le 27 septembre de la même année.
Bibliographie :
   
- Sorgeloos (Claude), Collection historique des principales vues des Pays-Bas, dédiée au Roi.
   - Le Bailly de Tilleghem (Serge), La première époque de la lithographie à Tournai (1822-1826), dans Mémoires de la Société royale d’Histoire et d’Archéologie de Tournai, tome 2, p. 237-303.




80 euros (code de commande : 23028 - vendu).


NABOKOV (Vladimir) — Autres rivages. Souvenirs. [Titre original : Conclusive Evidence.] Traduit de l'anglais par Yvonne Davet. Nouvelle édition revue et augmentée. Compléments de textes traduits par Mirèse Akar. Paris, Gallimard, 1989. In-8° collé, 329 p., illustrations hors texte, (collection « Du Monde Entier »).En quatrième de couverture :   Voici l'un des plus beaux livres de Vladimir Nabokov : ses souvenirs d'une enfance et d'une adolescence russes et d'une jeunesse exilée.
   Né à Saint-Pétersbourg en 1899, Vladimir Nabokov avait pour grand-père maternel le premier président de l'Académie de Médecine, pour grand-père paternel le ministre de la Justice. Il appartenait à une famille aristocratique privilégiée, bien que libérale : son père, légiste éminent, fut le chef de l'opposition au Parlement sous le régime tsariste, puis membre du Cabinet Kerenski. Exilé à Berlin, il y mourut victime d'un assassinat politique. Vladimir Nabokov jouissait à l'époque de tous les avantages que donnent la fortune et une culture raffinée. Il sut lire l'anglais avant de savoir lire le russe ; auprès de lui se succédèrent des gouvernantes anglaises et françaises, des précepteurs de différentes nationalités. À dix-sept ans, il hérita d'un oncle une immense fortune, dont la Révolution le priva un an plus tard. Mais nous pouvons croire l'auteur lorsqu'il affirme : « La nostalgie que j'ai nourrie toutes ces dernières années est le sentiment hypertrophié d'avoir perdu mon enfance, non le chagrin d'avoir perdu des billets de banque. » C'est ce qui fait la qualité de l'émotion de ce retour vers le passé. Vladimir Nabokov n'a jamais perdu son enfance, puisqu'en voici, dans ce livre, mieux que le récit, l'évocation extraordinairement vivante, précise et subtile, une évocation qui a toute la beauté d'un poème en prose.
   Ses premières sensations, ses premiers jeux, ses premiers souvenirs, ses lectures, ses vacances, son premier amour d'enfant, à dix ans, sa première idylle d'adolescence, ses premiers poèmes, voilà ce qu'il nous conte. Comme un leitmotiv, reviennent les thèmes des deux passions de toute la vie de Nabokov : les papillons, dont il a une connaissance scientifique ; le jeu d'échecs et la composition de problèmes d'échecs, dont il parle en stratège et en poète.
   Puis c'est l'exil en Europe, de 1919 jusqu'en 1940, où Vladimir Nabokov s'embarque pour les États-Unis, dont il est devenu citoyen. Avec humour, il évoque ses trois années d'étudiant à Cambridge, sa vie à Berlin et à Paris, l'état d'esprit des intellectuels russes émigrés.
   Ce livre est d'une qualité littéraire exceptionnelle : une construction savante, une prose à la fois précise et imagée, un humour constant. Ce que l'auteur de Lolita écrit de « Sirine », qui n'est autre que lui-même, à propos de sa prose en russe, reste vrai appliqué à sa prose en anglais : « La véritable vie de ses livres coulait dans ses métaphores, qu'un critique a comparées à des fenêtres donnant sur un univers contigu... »
   La traduction de cet ouvrage, due au talent d'Yvonne Davet, a obtenu le prix Halperine-Kaminski en 1961.

13 euros (code de commande : 23039 - vendu).


La Nouvelle Revue Française. Octobre 2002 - N° 563. Paris, NRF, 2002. In-8° collé, 351 p.Sommaire :   - Avoir été, par Claudio Magris.
   - Baader-Meinhof, par Don DeLillo.
   - La Fenêtre étroite, par Caroline Lamarche.
   - Waltenberg (II), par Hédi Kaddour.
   - Hôtel Attraction (Gaudi), par Enrique Vila-Matas.
   - Ombres inclinées, par Emmanuel Moses.
   Pour saluer Blaise Cendrars.
      - Blaise Cendrars : Quatre esquisses, par J.-C. Flückiger.
      - Café-Express. - La Tour Eiffel sidérale, par Blaise Cendrars.
      - Cendrars, Gainsbourg, Garcia Marquez, par Olivier Rolin.
   Lettres suisses, par Max FrischJacques ChessexJean-Luc BenoziglioGiovanni OrelliMartin R. DeanNoëlle Revaz,Peter StammBeat Sterchi et Bernard Comment.
   Chroniques.
      - La fin des haricots est terminée, par Philippe Muray.
      - Découvrir et faire découvrir D. H. Lawrence, par Élise Argaud.
      - À propos de D. H. Lawrence, par Anaïs Nin.
      - Le Cinéma, par Serge Chauvin.
      - Les Arts, par Pierre Descargues.
      - Le Théâtre, par Hédi Kaddour.
   L'air du temps.
      - Nymphées et cabanes du jardinier, par Gilbert Lascault.
      - L'Apprenti matin, par Pierre Alix.
      - Rafaël Cadenas et Eugenio Montejo : deux poètes du Venezuela, par Gustavo Guerrerro.
      - Poèmes, par Rafael Cadenas.
      - Poèmes, par Eugenio Montejo.
   Notes.
      - La Poésie.
         - La Muse Province, de J. Stéfan (Philippe Di Meo).
         - Où vont nos nuits perdues, d'A. Duault (Pierre Perrin).
      - La Littérature.
         - Le Poème d'invitation, de J. Starobinski (Stéphane Zékian).
         - Rimbaud au Harar, de J.-J. Lefrère (Jeanpyer Poëls).
      - Le Roman.
         - Composants, de T. Beinstingel (Nicolas Carpentiers).
      - Lettres étrangères.
         - Birthday Letters, de T. Hughes (Pierre Perrin).
         - Cœur de verre, de H. M. Van den Brink (Paul Gellings).
         - Villa Hanbury, de G. Conte (Philippe Di Meo).
         - Leçons de ténèbres, de P. Runfola (S. Rappaport-Jaccottet).
         - Pêches glacées, d'E. Freire (Max Alhau).
      - La Musique.
         - La Beauté en ses nombreux visages (Marc Blanchet).
   Texte.
      - Rêves journées machines : Guattari, par Jean-Pierre Faye.
      - Journal 1971 (I), par Félix Guattari.

10 euros (code de commande : 23023).


['PATAPHYSIQUE]. Anthologie du savoir-vivre compilée dans les manuels de civilité, tant puérile que sénile, tant civile que militaire, tant féminine que masculine ou ecclésiastique, par la Commission des Préséances, sous la direction de Pierre Ziegelmeyer avec la collaboration de la Sous-Commission des Formes & Grâces, de la Sous-Commission des Cercopsies & Plagiats, et de Pierre Fasola & Jean-Charles Lyant. Sermiers, Cymbalum Pataphysicum, 2000. In-8° broché, 136 p., illustrations, (collection « Monitoire », n° 55, « L'Expectateur », n° 2), exemplaire en très bel état.Sommaire :   - Anthologie du savoir-vivre.
      - L'art de ne rien dire.
      - Prévoir l'imprévisible.
      - Les tables de la loi.
      - Femmes.
      - Couples.
      - La chambre conjugale.
      - Ecclésiastiques.
      - Dans la rue.
      - Guide des démarches.
      - La queue.
      - Vacances, voyages.
      - Visites à la carte.
      - Matières de table.
      - Le siège de la vertu.
      - Le savoir-gouverner.
      - Éduquons, éduquons.
      - Les mauvais lieux.
      - L'armée.
      - « Autour du dernier acte de la vie ».
   - Pompes et œuvres.
      - En revue.
      - Chronique merdicale (Pascal Bouché).
      - Le commencement de la fin (Sous-Commission de l'Acrote).

10 euros (code de commande : 23055 - vendu).


Phantomas. Numéro 158-163. Ultime. Bruxelles, Phantomas, 1980. In-8° broché, 132 p., illustrations.Sommaire :
   - Textes de Paul Colinet : Tournaient les roues... - À l'usage des grasseyeurs - Chère Madame - Le peintre du dimanche et de la semaine - L'esquille difficile - Maison de proie - La cantate à quatre pattes - Jean Scutenaire - Dessins de Paul Colinet - Pièce - La buveuse d'éclaircies - Toile cirée - Cher vif - la robe d'ergots fins - le nerf des mûres mannes - Le grillage pourri - 5 minutes de robinet - Salutation à une inconnue - J'affûte ma trappe à souris de barbe à pétrole - Le paléontosaure anticonstitutionnel (illustrations de Robert Willems) - Fable des yeux fermés - Le cheval de tabatière - Avec des cigares - Une seule fois - Le vitrier des orfraies - Les collines du journal - La canne du colporteur - Potron-Jaquet - La grand'route - Princesse - Étroit - L'homme de fumée - La maison vide - Le bois - Rosé de minuit - Cheval pie - La porte à côté - De quoi s'agit-il ? - Visages - Le tronc de l'échanson - Le soleil la nuit.
   - Orbites et orbitules :
      - Manifeste d'une présence d'esprit manifeste, par Théodore Koenig.
      - La revue Phantomas assise dans l'aire du Cabinet d'Amateur, par Théodore Koenig.
      - Christian Dotremont, par Joseph Noiret.
      - Ensor joue au Ping-Pong Zen, par J-J Gailliard.
      - Sur la légende.
      - La légende et son origine, par Ugo Marchetti.
      - La légende du Grillo-talpa, par Sergio Dangelo.
      - Alain Borer : réponse à une question de Chr. Prigent - réponse à une question de J-M Sidaner.
   - Tête d'une jetée.
      - Le coquelicot de Gréty de François Jacqmin, par Madeleine Biefnot.
      - Sept Oiseaux rares et un huitième (fable), par Jean-Baptiste Barionian.
      - L'herbe seule par Marc Quagebeur, par François Jacqmin.
      - Fragments d'un discours critique par Roland Barthes, par Pierre Puttemans.
      - Vêtu, dévêtu, libre par Jacques Isoard, par Pierre Puttemans.
      - Poèmes figuratifs par Jean Raine, par Pierre Puttemans.
      - Il fait ocre fané, il fera blanc évanescent, par Claude Bauwens.
      - Désécrytures délyrantes, par André Miguel.
      - Origine vitale par Brigitte Evers, par Marcel Piqueray.
      - Théodore Koenig ou « Concerto To End Ail Concertos », par Marcel et Gabriel Piqueray.
      - Remblées par Th. Koenig, par Gérard-Georges Lemaire.
      - L'avant-garde russe par Serge Fauchereau, par Théodore Koenig.
      - Maîtres et maisons de thé, par Werner Lambersy, par Théodore Koenig.
      - La danse du fumiste par Paul Emond, par Théodore Koenig.
      - Jacques Lennep et l'Homme exposé, par Théodore Koenig.
      - Dictionnaire du Cheval et du Cavalier par C. Cassart et R. Moirant, par Théodore Koenig.
      - La Folie-la Mort par J-M Le Sidaner, par Théodore Koenig.
      - Amenophis 20, par Marcel Piqueray.
      - L'activité surréaliste en Belgique par Marcel Marien, par Théodore Koenig.
      - À propos du dernier livre de William S. Bourrouggs, par Théodore Koenig.
   - Livres d'art et livres sur l'art.
      - Michel Deguy, la poursuite de la poésie tout entière, par Max Loreau, par Joseph Noiret.
      - André Miguel, par Théodore Koenig.
      - Figures de Poupe, par Marcel Marien, par Tom Gutt.
      - La fleur unique ou les oiseaux émerveillés, par Joseph Noiret.
      - À propos « Des oiseaux émerveillés » de Serge Vandercam.
      - Massives Mères du texte (cf Serge Mestre), par Alain Borer.
      - Vive La Langue (à propos des derniers écrits de Valère Novarina)
   - Les visites... en art.
   - Les arts en visite.
   - Échos-soupirs.

15 euros (code de commande : 23053).


[PISAN (Christine de)]. PERNOUD (Régine) — Christine de Pisan. Paris, Calmann-Lévy, 1982. In-8° collé, 222 p.En quatrième de couverture :   Que n'a-t-on dit sur le Moyen Âge, une période volontiers honnie de l'histoire, associée à l'idée de ténèbres, de misère, et même de servitudes ? Dieu merci, on commence à faire justice de ces jugements à 1'emporte-pièce, auxquels les Romantiques n'étaient pas tout à fait étrangers.
   Régine Pernoud, pour sa part, a largement contribué à réhabiliter le Moyen Âge, grâce à ses travaux sur Jeanne d'Arc, les Croisés, Héloïse et Abélard, et, plus récemment, la Femme au temps des cathédrales, dont elle nous donne, ici, avec Christine de Pisan, un vivant exemple.
   Personnage attachant que celui – encore méconnu – de Christine de Pisan : à travers ses écrits, en vers et en prose, la fille de ['astrologue-astronome de Charles V n'hésite pas à revendiquer sa condition de femme ; elle est sans doute « la première féministe » avant la lettre...
   Et pourtant, le sort lui est contraire ; devenue veuve à vingt-cinq ans, tombée en disgrâce au sein de la Cour, elle doit affronter tour à tour la morgue des nantis, la servilité des gens de justice et la mesquinerie des universitaires parisiens (de l'époque !) qui se refusent à admettre qu'une femme – c'est-à-dire, à leurs yeux, « une créature inférieure » – puisse avoir accès au savoir...
   Les conflits personnels de Christine de Pisan prennent une résonance toute particulière car, avec sa sensibilité, elle se fait l'écho des problèmes de son temps, où l'on voit la poésie courtoise s'effacer devant les sombres dissertations magistrales et Jean de Meung entreprendre de donner une suite au Roman de la Rose, mais en prenant le contrepied, et souvent de façon grossière, de l'idéal chevaleresque qui affleurait tout au long du chef-d'œuvre de Guillaume de Lorris. Une époque charnière où la civilisation médiévale commence à vaciller, laminée par des factions qui déchirent le pays et l'armée des envahisseurs anglais, auxquels Christine de Pisan refusera la moindre compromission.
   Un peu à la façon d'une belle histoire, elle aura toutefois la satisfaction de voir, à la fin de sa vie, surgir une femme qui réveillera les passions et redonnera foi au peuple de France. Christine de Pisan, qui s'est tue depuis onze ans, reprendra la plume pour célébrer celle que nous nommons Jeanne d'Arc...

10 euros (code de commande : 23014).


PLÜSCHOW (Günther) — L'aviateur de Tsingtau. Mes aventures dans trois parties du monde. Traduit de l'allemand par L. Lanoix. Paris, Payot, 1931. In-8° broché, 201 p., illustrations hors texte, (« Collection de Mémoires, Études et Documents pour servir à l'Histoire de la Guerre Mondiale », exemplaire non coupé, cachets de bibliothèque à la page de titre et à la la p. 169.Préface :   Les aventures de l'aviateur de Tsingtau : titre lumineux et séduisant. La première édition de ce livre eut un retentissement qu'aucun autre livre n'a obtenu depuis. L'Europe était en guerre, des tranchées la sillonnaient à l'est et à l'ouest, et, déjà, on pouvait prévoir que cette situation n'était pas près de prendre fin. C'est alors que parut, au milieu de la monotonie désespérante des communiqués du Grand Quartier Général, un petit livre portant le nom d'un capitaine allemand qui, d'après ce qu'on disait un peu partout, s'était distingué sur les côtes lointaines de Chine par des vols de reconnaissance audacieux au cours du siège de Tsingtau par les Japonais. On ajoutait aussi qu'il s'était évadé des camps anglais pour revenir dans sa patrie.
   Dans ce livre, il racontait ses aventures. Elles étaient nombreuses, bien plus nombreuses que les courtes notes des journaux ne le laissaient supposer. C'était une véritable odyssée à travers le monde, qui l'avait conduit des champs marécageux de Chine et des palais des mandarins, par l'Amérique et l'Océan Atlantique, dans les bastions de Gibraltar et jusqu'au port de Londres, dernier asile d'un fugitif poursuivi par des espions et qui, au lieu de sa tunique d'officier, portait les haillons sordides des « sans travail ». Comme Günther Plüschow a écrit son livre avec une exacte documentation, c'est avec un intérêt captivant qu'on lit, dans sa fraîcheur naturelle, le récit de cette odyssée qui fut souvent une lutte désespérée pour la liberté.
   Ce petit livre fut, en peu de temps, tiré à 600 000 exemplaires. On le trouva partout ; il enthousiasma les jeunes générations ; il pénétra à l'étranger et, en langue japonaise, jusqu'au Japon, où l'on se souvenait très bien des tours que cet aviateur de marine blond avait joués aux assiégeants de Kiautschou. Il fut traduit en anglais, dans ce même Londres où la presse ne put pendant un certain temps parvenir à expliquer la disparition énigmatique du « Hun ». L'édition fut rapidement épuisée et on réclamait toujours « L'aviateur de Tsingtau ». Aujourd'hui, le livre est édité sous une nouvelle forme.

20 euros (code de commande : 23052 - vendu).


RAHIR (Edmond) — L'Amblève et l'Ourthe. Bruxelles, Lebègue & Cie, 1909. In-8° sous pleine percaline verte, couverture conservée, VI, 306 p., 80 photographies, il manque une carte (sur 2), exemplaire de toute fraîcheur.Table des matières :   - La région.
   L'Amblève.

      I. Aywaille, Dieupart, Montjardin, Sougné-Remouchamps.
      II. Les ruines du château d'Ambleve, Florzé.
      III. Aux Carrières, Sprimont, Lincé, Poulseur.
      IV. Harzé, Saint-Roch..
      V. La grotte de Remouchamps et le vallon des Chantoirs.
      VI. Le vallon des Chaudières, Vert-Buisson, Hauregard.
      VII. Les Quareux, la Chefna, la Belle Halle.
      VIII. La Lienne, Chevron, le Pouhon de Bru, Lorcé.
      IX Xhierfomont, Rallier, la Vaulx-Renard.
      X. Targnon, Stoumout, les Fagnes, Froide-Cour, Chapelle Sainte-Anne.
      XI. La Gleize, Wérimont, Borgoumout, Moulin du Ruy, Roanne.
      XII. La cascade de Coo et ses environs.
      XIII. Stavelot, l'Amblève de Trois-Ponts à la frontière allemande, de Stavelot à la Salm, Francorchamps, le point de vue de Ster.
   L'Ourthe.
      XIV. Tilff, Esneux et environs, la grotte de Tilff, le vallon de Beauregard, le vallon de la Magrée.
      XV. Comblain-au-Pont et le confluent.
      XVI. De Comblain-au-Pont à Aywaille.
      XVII. Awan, Fanson, Xhoris, Comblain-la-Tour.
      XVIII. Hamoir et ses environs.
      XIX. De Hamoir à Logne.
      XX. Le ruisseau du Vieux-Pouhon et ses châteaux.
      XXI. Les environs de Bornal, de Barvaux, de Durbuy et d'Hotton-Mellreux, la vallée de l'Aisne, la Roche-à-Frène, les dolmens de Wéris, l'Oppidum belgo romain de Hotton.
      XXII. Laroche, Saint-Thibaut, Marcourt, Cielle, Fond de Royen, vallon de Bronze, les Tombes, l'Herrmeux, vallon des Pierreux.
      XXIII. Maboge, le Cheslet de Bérismenil, les Blancs Cailloux de Mousny, Nisramont, le Hérou, le confluent des deux Ourthes.
      XXIV. Houffalize, vallons de Cowan et de Tavigny, Ourthe en amont et en aval de Houffalize, confluent des deux Ourthes, l'Ourthe occidentale, le Hérou.

30 euros (code de commande : 23017).


RAHIR (Edmond) — La Lesse ou le pays de grottes. Bruxelles, Lebègue & Cie, 1901. In-8° sous pleine percaline verte, couverture conservée, 258 p., 57 photographies, les 2 cartes manquent, exemplaire de toute fraîcheur.Table des matières :   I. La Lesse ou le pays des grottes - Vue d'ensemble.
   II. Le Chemin de fer de la Lesse. D'Anseremme au château de Walzin. La Chandelle et le Trou de Chaleux. Hulsonniaux.
   III. Les curiosités de la commune de Furfooz : Rochers, Puits des Veaux, Cavernes préhistoriques, Trou qui fume, Camp romain.
   IV. Le vallon du Ry des Forges. Le château féodal de Vève. Celles et son église romane. Le château moderne de Miranda et son parc. Le Chérau.
   V. Houyet. Le Hilan. Herhet et le Ry de Ferage. Ferage. Mesnil-Église. Finnevaux. Maisoncelle. Wiesme.
   VI. Beauraing, son château et son parc. Baronville. Martouziu. Neuville.
   VII. Le château, le parc d'Ardenne et ses environs. L'Ywonne. Custinne. Le ravin de Vesly.
   VIII. De Houyet à Ciergnon, aspect du pays. Hour. Lissoir. Herock. Fenffe. Wanlin. Le Bj'ran et la plaine de Famenne. Ciergnon.
   IX. Le château royal de Ciergnon et son parc. Chevetogne. Mont-Gauthier. Le vallon du Vachaux. Bricqmont. Laloux. Frandeux. Buissonville. Serinchamps.
   X. Villers-sur-Lesse. La Wimbe. Le château de Lavaux Sainte-Anne. La Vieille Église. Revogne. Pondrôme. Ave et Auffe. Lessive.
   XI. Éprave. Le cimetière franc-romain de la Croix rouge. La Lomme d'Éprave à Rochefort. Le Castellum d'Éprave. Pertes et circulation souterraine de la Lomme.
   XII. Rochefort, ruines du Château. L'Abbaye de Saint-Remy. La carrière de marbre de Saint-Remy. De Rochefort à Jemelle.
   XIII. Le Thier des Falises. Hamerenne. La Grotte de Rochefort. La villa romaine dite « de Neufchâteau ». La forteresse antique dite « le Vieux château ».
   XIV. Han-sur-Lesse et ses environs. Wavreille. Belvaux. Resteigne.
   XV. La Grotte de Han, sa formation et ses merveilles.

25 euros (code de commande : 23018).


RAHIR (Edmond) — Le pays de la Meuse de Namur à Dinant et Hastière. Bruxelles, Lebègue & Cie, 1900. In-8° sous pleine percaline verte, couverture conservée, 258 p., 58 photographies, la carte manque, exemplaire de toute fraîcheur.Table des matières :
   
I. La Meuse. Son histoire géologique, ses premiers habitants, sa vallée pittoresque.
   II. La citadelle de Namur. La Marlagne. Wépion.
   III. Le vieux pont de Meuse. Jambes. Andoy. Erpent. Géronsart. La Basse-Enhaive.
   IV. Les environs de Dave. Naninne. Wierde. Sart-Bernard. Le ravin de Tailfer. Les villas romaines de Maillen.
   V. Les rochers de Frêne. Lustin. Profondeville.
   VI. Le Bas-fourneau de Lustin. Le vallon du Burnot. - Arbre. Lesves. L'ancienne abbaye de Saint-Gérard.
   VII. Godinne. Le siphon de la Meuse. Mont. Le trou d'Aquin. Rouillon. Le parc d'Annevoie. Bioul.
   VIII. Yvoir. Le Bocq industriel. Le Bocq pittoresque. Le Crupet.
   IX. Évrehailles. Purnode. Dorinne. Spontin. Les travaux de dérivation des sources du Bocq.
   X. Le vallon de la Molignée. Moulin. Maredsous.
   XI. Les ruines de Montaigle. Les grottes préhistoriques. Falaën. Les environs de Weillen .
   XII. Les ruines de Poilvache et de Géronsart. Houx et ses environs. Senenne.
   XIII. Bouvignes et les antiques fermes de son voisinage.
   XIV. Dinant. La grotte de Montfat. Le fort.
   XV. Les fonds de Leffe. Lisogne. Thynes. Sorinne. La roche à Bayard.
   XVI. Anseremme. Dréhance. Les rochers de Freyr. Le Colèhi.
   XVII. Waulsort. Les ruines de Château-Thierry. Les Cascatelles. Le fond des Veaux. Le château de Freyr et sa grotte.
   XVIII. Hastière et ses environs. La villa romaine d'Anthée. L'Hermeton.

25 euros (code de commande : 23020).


RAHIR (Edmond) — La Semois pittoresque. Bruxelles, Lebègue & Cie, 1902. In-8° sous pleine percaline verte, couverture conservée, 258 p., 55 photographies, la carte manque, exemplaire de toute fraîcheur.Table des matières :   I. La Semois pittoresque. Coup d'œil d'ensemble sur la vallée de la Semois.
   II. Florenville et ses environs. Chiny. Descente en barque de Chiny à Lacuisine. I,a Semois aux Forges Housse. Chassepierre. Sainte-Cécile, Muno, Izel.
   III. De Florenville aux ruines de l'Abbaye d'Orval. Les ruines d'Orval. Villers-devant-Orval et son cimetière franc.
   IV. Herbeumont, son château fort et ses alentours. Ruines de Conques. La Semois en amont d' Herbeumont. Le vallon de l'Autrogne.
   V. En aval d'Herbeumont. Les ardoisières. Mortehan. Cugnon. La grotte de Saint-Remacle.
   VI. D'Herbeumont à Dohan. Dohan et ses environs. Le vallon des Alleines. Le domaine des Amerois.
   VII. De Dohan.à Bouillon. Le vicinal de Bouillon. Le château fort.
   VIII. Monuments et curiosités de Bouillon. La Semois en aval de Bouillon. Le Grand Ruisseau. Botassart.
   IX. De Bouillon à Corbion. Itinéraires de Bouillon à Rochebaut. Le site de Hochehaut. Frahan. Promenades aux environs. Poupehan.
   X. De Rochehaut à Alle. Promenades autour d'Alle. Cornimont. Gros-Pays. De Alle à Vresse. Les Chairières.
   XI. Vresse. Les vallons de Petit-Fays, de Belle-fontaine, d'Orchimont et de Nafraiture. L'ancien château d'Orchimont.
   XII. Laforêt. Le ravin de Rebay. La crête des Chairières. De Vresse à Membre par les hauteurs. Membre. La Rocbe à Chevanne. La Membrette. Sugny.
   XIII. Bohan et ses environs. Le rocher N. D. de la Semois. Le Trou de l'homme sauvage. La Table des fées. Le Châtelet. Le ruisseau de Bohan.
   XIV. La Semois française. Les Hautes Rivières. Ruines de Linchamps. Nohan. Thilay. Tournavaux. Le torrent du Fad. Confluent de la Semois et de la Meuse.

25 euros (code de commande : 23019 - vendu).


RENFREW (Colin) — Préhistoire. Notre biographie. [Titre original : Prehistory, Making of the Human Mind.] Traduit de l'anglais par Frédérique Pressmann. Paris, L'École des Loisirs, 2011. In-8° collé, 268 p., (collection « Médium Documents »), exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   Il faut attendre le XIXe siècle, les travaux du naturaliste Charles Darwin, la naissance de disciplines telles que la géologie, l'archéologie, la biologie et le développement des sciences humaines pour que les hommes admettent que notre histoire a commencé il y a cent mille ans, à la naissance de l'Homo sapiens. Comment sommes-nous devenus ce que nous sommes ? Et d'ailleurs qui sommes-nous vraiment ? En quoi sommes-nous différents de nos cousins primates ?
   Répondre à ces questions, c'est justement le travail des préhistoriens. Pas facile lorsque l'on ne dispose pour indices que de silex, de fragments de poterie, d'os... Comme les enquêteurs de la police scientifique, les préhistoriens utilisent les toutes dernières technologies pour disséquer le terrain : datation au carbone 14, analyse d'ADN, physique nucléaire. Patiemment, ils accumulent les indices : squelettes, ossements, poteries... Toutes pièces à conviction permettant de remonter la piste de l'humanité.

10 euros (code de commande : 23047).


ROORDA (Henri) — Œuvres complètes. Tome I : Mon internationalisme sentimental - À prendre ou à laisser - Le pédagogue n'aime pas les enfants - Le débourrage des crânes est-il possible ?Tome II : Le roseau pensotant - Avant la grande réforme de l'an 2000 - Le rire et les rieurs - Théâtre - Almanach Balthasar - Mon suicide. Préface par André Guex. Lausanne, L'Âge d'Homme, 1970. Deux volumes in-8° brochés, 318 et 420 p., (collection « Bibliothèque de l'Âge d'Homme »), épuisésEn quatrième de couverture :   Henri Roorda (1870-1925) est certainement le plus grand humoriste de Suisse romande. Professeur de mathématiques, comme le furent Lewis Carroll et Stephen Leacock, il a publié entre 1915 et 1925 une dizaine de petits livres, dispersés aux quatre vents.
   Son humour est particulier, constamment doublé de réflexions de philosophe et de pédagogue qu'il était.
   Ici rassemblées pour la première fois, les œuvres d'Henri Roorda donnent au lecteur l'occasion de connaître une pensée qui, pour ne pas s'embarrasser de l'esprit de sérieux, n'en est pas moins profonde. Quant à l'humoriste qui par sa lucide et paradoxale approche des hommes et des choses découvre l'insolite dans le quotidien, il est à placer parmi les plus originaux, ceux qui soulèvent les problèmes essentiels.

Les deux volumes : 45 euros (code de commande : 23044 - vendu).


Soixante vues des plus beaux palais, monuments et églises de Paris, cathédrales et châteaux de la France. [Paris] Binet, s.d.[Publiées par Binet, Rue Aubry-le-Boucher, N°. 34.] In-12 oblong demi-chagrin brun, dos lisse orné d'un décor romantique doré, titre gravé, plan de Paris et 60 gravures, bon exemplaire peu affecté par les rousseurs.   À l'exception de la quinzième et de la quarantième, réalisées par Barrière père, toutes les gravures ont été réalisées par François Louis Couché (qui signait « Couché fils »), la plupart portent la date de 1818.
Table des planches :
   1. Colonnades du Louvre.
   2. Cour du Louvre.
   3. Palais des Tuileries du côté de la place.
   4. Jardin des Tuileries.
   5. Galerie du Louvre.
   6. Place Vendôme.
   7. Place Louis XV.
   8. Montagnes Beaujon.
   9. Hôtel des Invalides du côté de Vaugirard.
   10. Palais du Luxembourg, du côté du jardin.
   11. Jardin du Palais Royal.
   12. Palais Royal, du côté de la Place.
   13. Hôtel des Monnoies.
   14. Porte St. Denis.
   15. La Bourse.
   16. Palais des Beaux-Arts.
   17. Fontaine des Innocens.
   18. Hôtel des Invalides, du côté de la Riviere.
   19. Palais de Justice.
   20. Église cathédrale de Notre-Dame.
   21. Hôtel de Ville.
   22. École de Médecine.
   23. Panthéon ou Nouvelle église de Ste. Génevieve.
   24. Cabinet d'Histoire naturelle.
   25. Église de St. Sulpice.
   26. Palais Bourbon (Chambre des Députés).
   27. Église de St. Roch.
   28. L'Observatoire.
   29. Val de Grâce.
   30. Théâtre de l'Odéon.
   31. Église de St. Germain l'Auxerrois.
   32. École militaire.
   33. Palais de la Légion d'Honneur.
   34. Théâtre italien.
   35. Barriere de la Villette.
   36. Halle au bled.
   37. Église de St. Étienne du Mont.
   38. Pont du jardin du roi.
   39. Sorbonne.
   40. Église cathédrale de Rheims.
   41. Église abbaye de St. Denis.
   42. Château de St. Cloud.
   43. Église de l'Assomption.
   44. Barriere de l'Étoile.
   45. Château d'eau, boulevard du Temple.
   46. Église cathédrale de Strasbourg.
   47. Intérieur de l'église abbaye de St. Denis.
   48. Théâtre de l'Académie royale de Musique (Opera).
   49. Église cathédrale de Chartres.
   50. Église cathédrale de Rouen.
   51. Église de St. Paul, (ci-devant des Jésuites).
   52. Église cathédrale de Coutances.
   53. Intérieur de l'église cathédrale de Notre-Dame.
   54. Palais du Luxembourg, du côté de la rue de Vaugirard.
   55. Place Royale.
   56. Pont des Invalides.
   57. Château de Versailles, du côté du Jardin.
   58. Château de Vincennes.
   59. Église cathédrale d'Orléans.
   60. Pont Neuf, du côté du Pont des Arts.

200 euros (code de commande : 23062).


SOUPART (Auguste) — Notes historiques sur la paroisse Notre-Dame de Nalinnes au diocèse de Liège. [Cerfontaine], Chez l'auteur, 1979. In-8° broché, 97 p., illustrations, exemplaire numéroté (n° 49), en bel état.Extrait du bulletin de souscription :   L'Histoire de Nalinnes publiée en 1892 par le Père Lejeune est devenue aujourd'hui introuvable. Par ailleurs, l'auteur de ce nouvel ouvrage a pu puiser à des sources auxquelles son devancier n'avait pas eu accès.
   Ce nouveau livre, sur Nalinnes retrace dix siècles (800-1800) de la vie. d'une communauté rurale au temps ou « aller en ville » ne signifiait pas se rendre à Charleroi, mais à Châtelet ou à Thuin. Car l'histoire d'une paroisse de la Principauté de Liège sous l'Ancien Régime ne concerne pas seulement la vie religieuse, mais apporte également de précieux renseignements sur la population, les impôts, les règlements de police, l'assistance publique, l'enseignement etc.
   Un ouvrage [...] comprenant plusieurs illustrations, des documents inédits datés de 1485 à 1800, une liste de près de 400 habitants de Nalinnes en 1677, de nombreuses notes référentielles et explicatives, et un index de quelque 550 noms de lieux et de personnes.

10 euros (code de commande : 23015).


STRINDBERG (August) — Le bouc émissaire. Traduit du suédois et postfacé par Elena Balzamo. Paris, Viviane Hamy, 1997. In-8° broché, 173 p., exemplaire en excellent étatEn quatrième de couverture :   Quand l'Étranger arriva dans la petite ville de province, Askanius le restaurateur fut son bon génie : il lui prêta la somme nécessaire pour ouvrir un cabinet d'avocat. Une fois installé, Edouard Libotz voulut se faire des amis, se marier, « faire sa vie ». Il fit le bien et résista au mal parce qu'il ne pouvait faire autrement : la vertu était son destin.
    Mais Libotz, le bouc émissaire, ne parvient pas à sauver son ami Askanius du désastre déclenché par le procureur, l'ignoble Tjärne, pas plus qu'il ne parvient à se faire accepter dans la petite ville de province. Il part, il « supporte les coups du destin, l'un après l'autre, sans laisser s'éteindre son espoir tout ensanglanté. »
   Sven Stolpe, le biographe de Strindberg, a écrit que Le Bouc émissaire était « l'un des plus grands récits jamais écrits en langue suédoise, qu'il n'avait pas été surpassé par la suite, ni même égalé. » Les lecteurs français ne pouvaient en juger. Cette première traduction française comble une incroyable lacune.

10 euros (code de commande : 23038).


SYNGE (John Millington) — Le baladin du monde occidental. [Titre original : The Playboy of the Western World.] Traduit de l'anglais par Fouad El-Etr. Illustré par Roland Topor. [Paris], La Délirante, 1974. In-8° broché, quatre illustrations.Préface :   En écrivant Le Baladin du Monde Occidental, comme dans mes autres pièces, je me suis servi d'un ou deux mots seulement que je n'aie pas entendu dire aux paysans d'Irlande, ou dits moi-même dans mon enfance avant de pouvoir lire un journal. Un certain nombre des expressions que j'utilise, je les ai aussi entendu dire à des pêcheurs et des bergers de la côte qui s'étend du Kerry à Mayo, ou, plus près de Dublin, à des mendiantes et des chanteurs de ballades; et je suis content de reconnaître combien je dois à l'imagination populaire de ces gens merveilleux. Pour qui a vécu dans une réelle intimité avec les paysans irlandais, la langue et les idées les plus sauvages de cette pièce sembleront fades, comparées aux énormités qu'on peut entendre dans n'importe quelle petite chaumière sur les collines de Geesala, ou de Carraroe, ou de la Baie de Dingle. Tout art est une collaboration; et je ne doute pas un seul instant qu'aux âges d'or de la littérature, les expressions les plus fortes et les plus belles aient été à portée de main du dramaturge ou du conteur, tout autant que les parures et les manteaux somptueux de l'époque. Il est probable que le dramaturge élizabéthain, quand il prenait son encrier de corne et s'asseyait pour écrire, se servait de nombreuses expressions qu'il venait juste d'entendre dire pendant le dîner à sa mère ou ses fils. C'est en Irlande le privilège de ceux d'entre nous qui connaissent le peuple. Quand j'écrivais L'Ombre de la Ravine, il y a quelques ans, j'ai beaucoup appris, plus que de tout autre enseignement, par une petite fente dans le plancher de la vieille maison du Wicklow où j'ai habité, qui m'a permis d'entendre ce que se disaient les jeunes servantes à la cuisine. Ceci, à mon sens, est capital, parce que dans les pays où l'imagination et la langue populaires sont restées vivantes et riches, il est possible pour un écrivain de disposer de mots riches et variés, et, en même temps, de représenter le réel, qui est la racine de toute poésie, sous une forme compréhensive et naturelle. Dans la littérature moderne des villes, toutefois, une telle richesse ne se trouve que dans des sonnets, ou des poèmes en prose, ou dans un ou deux livres distillés qui sont très éloignés des intérêts communs et profonds de la vie. Il y a, d'une part, Mallarmé et Huysmans, qui produisent cette littérature ; et, d'autre part, Ibsen et Zola, qui traitent de la réalité de la vie dans des œuvres lugubres et mornes. Sur scène, il faut du réel, et il faut de la joie ; et c'est pourquoi le théâtre intellectuel moderne a échoué, et les publics se sont lassés de la joie artificielle des comédies musicales qu'on leur a données, à la place de la joie intense qu'on trouve seulement dans ce que le réel a de sauvage et de superbe. Dans une bonne pièce, chaque réplique devrait être aussi savoureuse qu'une noix ou qu'une pomme, et de telles répliques ne peuvent pas être écrites par quiconque travaille au milieu de gens qui ont fermé leurs lèvres à la poésie. En Irlande, pour encore quelques ans, nous avons une imagination débridée, et magnifique, et tendre ; ce qui vaut à ceux d'entre nous qui veulent écrire un avantage sur les écrivains qui vivent là où le printemps de la vie locale a été oublié, où la moisson est seulement un souvenir, et où la paille a été transformée en briques.
15 euros (code de commande : 23049).


VAULTIER (Roger) — Chasseurs et gourmets ou l'art d'accommoder le gibier. Préface deCurnonsky. Paris, Crépin-Leblond, 1951. In-8° broché, 256 p., bandeaux, vignettes, culs de lampe, exemplaire numéroté sur Fleur d'Alfa (n° 1704), rousseurs sur les tranches.Table des matières :   - Préface.
   Gibier plumes : Alouette - Bécasse - Bécassine - Becs-figues, becs-fins et autres petits oiseaux - Caille - Canard sauvage - Chevalier - Coq de bruyère - Corbeau - Courlis - Étourneau - Faisan - Foulque - Geai - Gelinotte - Grive - Grue - Macreuse - Merle - Ortolan - Outarde - Palombe - Perdreau et perdrix - Pie - Pluvier - Poule d'eau - Raie d'eau - Raie de genêts - Ramier - Sansonnet - Sarcelle - Vanneau.
   Poils et venaison : Blaireau - Cerf - Chamois - Chevreuil - Daim - Écureuil - Isard - Lapin de garenne - Lièvre - Loir - Loup - Loutre - Mouflon - Renard - Sanglier.
   Quelques gibiers d'aventure.
   Recettes musicales de gibier.
   Sauces.
   Fonds et fumets.
   Les vins et le gibier.

40 euros (code de commande : 23029).


VERGNON (Dominique) — Comment dire l'instant en peinture de William Blake à Antoine Watteau. Paris, Michel de Maule, 2014. Grand in-8° carré broché, 331 p., nombreuses illustrations en couleurs, (collection « Le Studiolo »), exemplaire en très bel état.Avant-propos :   Entre 1759 et 1781, Diderot envoie à son ami le baron von Grimm, sous forme de lettres, les comptes rendus des expositions qu'il visite dans le Salon carré du Louvre où les tableaux des membres de l'Académie sont accrochés, selon la coutume, à « touche-touche ». Il se montre un critique attentif, avisé, au ton libre. Il se dit « avide d'admiration, impatient de rencontrer la merveille ». Dans ses Salons, un mot revient sous sa plume, instant. À l'article « Composition » de l'Encyclopédie, il note ceci : « Le peintre n'a qu'un instant presque indivisible ; c'est à cet instant que tous les mouvements de sa composition doivent se rapporter. » Avec une exigence, celle de se rapporter à « la grande idée, et sans l'idée grande, on ne fait rien qui vaille. » Dans une autre de ses Lettres, le philosophe parle du « moment frappant », qui traduit dans sa matérialité cette idée qu'il appartient au peintre de mettre au jour.
   Ne pourrait-on considérer que chaque tableau résulte d'un processus – lent ou rapide – qui en aimantant tous les éléments nécessaires à sa réalisation, aboutit à un point culminant et ultime, à un point absolu de perfection ? Ce point serait le terme du cheminement créatif de l'artiste, celui-ci estimant alors que son tableau est achevé, complet, ne supportant ni ajout ni retrait, ni une couleur de plus, ni une teinte de moins. Au-delà de cette limite, il perdrait son sens, son poids et n'aurait plus la portée souhaitée. En cela, ce point se confond avec l'instant, un instant supérieur à la durée qui conduit à l'élaboration de l'œuvre.
   À mesure qu'il progresse dans l'exécution de son tableau, le peintre sent se rapprocher ce moment où il lui faudra suspendre tout nouveau geste. Il a élu un sujet, quel qu'il soit – un événement, un visage, un paysage et sa lumière, une cause – qui requiert son savoir, sa sensibilité, sa volonté en vue de partager et transmettre ce qu'il ressent et désire exprimer. Quand le peintre estime qu'il a atteint son but et tient la totalité de son propos, vient le moment de conclure. L'idée et son temps d'exécution coïncident.
   Diderot encore : « Un tableau bien composé est un tout renfermé sous un seul point de vue, où les parties concourent à un même but et forment par leur correspondance mutuelle un ensemble...Un peintre habile saisit un visage dans l'instant du passage de l'âme d'une passion à une autre et en fait un chef-d'œuvre... C'est, selon la nature du sujet, ou l'instant le plus pathétique, ou le plus gai, ou le plus comique. »
   Lors d'un de ses voyages, Claudel devait donner une conférence. Devant l'auditoire, il avoua qu'il n'avait rien préparé parce que, restant dehors pour en profiter, le beau temps l'avait dissuadé de rentrer travailler. Il estimait que les saisons, en raison de leur beauté totale, plénière, prouvent que le monde n'a pas besoin d'avenir, qu'il est complet à chaque instant où il se manifeste, sans passé et sans avenir. Le tableau qui appelle le regard se livre ainsi intégralement, tel qu'il a été conçu et amené au niveau qui devait être le sien. Il est devant le regard, sans avant, sans après. S'il résulte bien d'une histoire, l'acuité des perceptions du peintre lui souffle de l'arrêter. Celui-ci pressent qu'il est face à une sorte d'instant esthétique final extrait de la durée de la genèse du tableau, à cet affleurement du temps au fond duquel « le peintre a prélevé l'instant du tableau. »
   Voici quelques-uns de ces instants au sommet, celui où la lance perfore la gueule du dragon chez Uccello, où un coup de soleil éclaire les régates chez Maurice Denis, où le jeu de la séduction commence chez Watteau, où la lune entre les nuages fait miroiter les flots chez Hokusaï, où les archets vont frotter les cordes des violons chez Daumier. L'action est toute condensée en chacun d'eux, aussi leur beauté, leur valeur. Nous mesurons combien de temps accumulé il a fallu pour arriver jusqu'à eux. Le pinceau à un instant donné a cessé de revenir en modifier l'ordonnance. « Le peintre appose sur le quotidien qui fuit la marque délicate, étroite, durable, qui va lui donner sa permanence et la prolonger. » L'œuvre est fixée pour toujours. Nous allons vers elle, elle nous attire. Temps de bonheur, d'émoi, de découverte, de provocation. Temps d'accord ou de désaveu, devant cet instant à lui seul tellement signifiant. À travers ce qui est fruit de la dernière brièveté, la scène qui s'expose atteint une dimension impérissable.
   Savoir s'interrompre à temps, c'est la grâce, le savoir, la décision difficile mais nécessaire. Un jour qu'Albert Gleizes peignait un tableau dans son atelier, sa femme à ses côtés lui lança : « Arrête-toi, je l'achète. »

25 euros (code de commande : 23046 - vendu).


VERNIERS (Louis) — Histoire de Forest-lez-Bruxelles. Bruxelles, De Boeck, 1949. In-4° broché, 356 p., illustrations, couverture un peu défraîchie.Table des matières :
   Introduction.
   Première partie : Le cadre géographique.
      - Les toponymes.
      - Le sol et le sous-sol.

   Deuxième partie : Histoire du village et de l'abbaye depuis les origines jusqu'à la fin de l'ancien régime.
      - Les origines et les premiers développements du village.
      - Les origines de la communauté abbatiale et son histoire jusqu'à la veille de sa dissolution.
      - Le village et l'abbaye dans le cadre de l'histoire générale du XIIe à la fin du XVIIIe siècle.
      - La population et son genre de vie.
      - Les répercussions des guerres et des révolutions du XVIe au XVIIIe siècle.

   Troisième partie : Forest pendant la période française (1794 à 1814).
      - Pendant la période républicaine (1794-1799).
      - Période consulaire et impériale (1799-1814).

   Quatrième partie : Le village pendant la période de la réunion de la Belgique à la Hollande (royaume des Pays-Bas 1814-1830).
      - De la réunion à la France à la réunion à la Hollande.
      - La révolution de 1830..

   Cinquième partie : Forest pendant la période 1830-1914.
      - Démographie.
      - Les facteurs de conservation et de transformation du paysage.

         a. L'agriculture.
         b. L'industrie.
         c. Les chemins de fer (voies et stations).
         d. Les autres éléments nouveaux dans le paysage forestois à partir de 1869 et les noyaux de résistance au changement.
      - Administration publique et vie politique pendant la période 1830-1914.
      - La vie sociale de 1830 à 1914.

   Sixième partie : Forest pendant la guerre 1914-118.
   
Septième partie : D'une guerre mondiale à la suivante (période 1918-1940).
      - Caractères généraux de la période 1918-1940.
      - La vie sociale.
      - La vie économique.
      - La vie politique et administrative.
      - Les transformations du paysage et l'action du service des travaux publics (projets et réalisations).
      - L'enseignement.
      - Les finances communales.
   
Index - Bibliographie.

25 euros (code de commande : 23042).


[VLAMINCK (Maurice de)]. VLAMINCK (Godelieve de) — Vlaminck, la soif de liberté.Témoignage. Illiers-Combray, Marcel le Poney, 2012. In-8° broché, 199 p., illustrations in et hors texte en noir et en couleurs, exemplaire numéroté (n° 1699), en parfait état.En quatrième de couverture :   En quittant Paris et en venant s'installer au hameau de La Tourillière en Eure-et-Loir en 1925, Vlaminck a cherché un asile pour continuer à peindre. Il s'est retranché plutôt qu'il n'a cherché à résister. C'est finalement son œuvre qui a porté sa lutte contre tous les conformismes. Vlaminck n'a jamais souhaité faire partie d'un groupe ni adhérer à aucun mouvement : il a voulu faire face seul. En retrait de toute vie communautaire, Vlaminck n'a voulu appartenir à personne et il a souhaité être un homme pour soi-même, un homme pour soi seul (homo pro se, selon la formule d'Erasme) : n'être assujetti à aucun parti ni aucune cause. Vlaminck, cet homme de défi aussi singulier que solitaire, s'est retiré de la fourmilière qu'est la vie humaine. Face à sa propre liberté, refusant toujours toute compromission sur son indépendance d'esprit, il n'a jamais cessé de considérer la liberté intellectuelle comme un bien suprême. Si ces entretiens menés entre 2010 et 2012 avec la plus jeune et dernière de ses filles, Godelieve De Vlaminck, pouvaient en être le fidèle témoignage, ce serait là le meilleur hommage possible rendu à ce grand libertaire et créateur que fut Vlaminck.
12 euros (code de commande : 23036 - vendu).

 


 
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Les nouveautés du 1er septembre

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L'Art d'enluminure. Traité du XIVe siècle traduit du latin avec des notes tirées d'autres ouvrages anciens et des commentaires par Louis Dimier. Paris, Rouart et Fils, 1927. In-12 broché, 135 p., très bon exemplaire.Extrait de l'avant-propos :   Le traité dont on donne ici la première traduction française, a paru deux fois en latin, en 1877 à Naples par les soins de M. Démétrius Salazaro, en 1887 à Paris par ceux du savant Lecoy de la Marche. L'édition de ce dernier compte deux impressions : l'une aux Mémoires des Antiquaires de France, tirée à part à peu d'exemplaires, l'autre en volume dans la Collection archéologique de Leroux, format in-16. De plus le même auteur a étudié l'ouvrage dans deux articles de la Gazette des Beaux-Arts en 1885 et 1886, et dans son livre de la Miniature de la Collection de l'Enseignement des Beaux-Arts, en 1884. Quelques extraits traduits ou résumés par lui figurent au cours de ces études.
   Le manuscrit était resté inédit et même inconnu jusqu'à nos jours. Il est conservé à la bibliothèque de Naples. Il a pour auteur un Italien et date du XIVe siècle, ainsi que les deux éditeurs l'ont suffisamment établi. Il est composé de recette pratique, où l'art d'imiter la nature n'est touché que par exception et de manière indirecte.

20 euros (code de commande : 23193 - vendu).

AUDOIN-ROUZEAU (Stéphane) — À travers leurs journaux : 14-18 les combattants des tranchées. Paris, Armand Colin, 1986. In-8° broché, 223 p., illustrations, (collection « L'Histoire par la Presse »), couverture insolée, peu courant.En quatrième de couverture :   Tout n'a t-il pas été dit sur les soldats de 14-18 ? On serait tenté de le croire et pourtant le soldat français dans la banalité de sa vie quotidienne, reste bien un inconnu de l'histoire.
   Les conditions matérielles et morales de la vie dans les tranchées, les liens ambigus mêlés de fascination et de ressentiment vers l'arrière, l'univers mental des combattants sont restitués ici par la presse des tranchées, ces feuilles imprimées sur le front que Stéphane Audoin-Rouzeau, assistant d'histoire contemporaine à l'université de Clermont-Ferrand, a dépouillées et analysées pour la première fois.
   On trouvera à la lecture de ces documents bruts mais singulièrement évocateurs, la réponse à une question que l'on n'a cessé de poser. Comment expliquer l'extraordinaire ténacité des soldats français pendant plus de quatre ans, compte tenu d'une « carte de guerre » défavorable et en dépit de conditions de vie effroyables ?
   Ce livre n'est pas une nouvelle histoire de la Guerre de 14-18, mais avant tout une étude des mentalités qui projette une lumière originale sur la psychologie de ceux qui furent les acteurs de ce drame collectif.

25 euros (code de commande : 23180).

BEHAEGHEL (Julien) — Le tarot du fou. Bruxelles, Labor, 1991. In-8° sous cartonnage et jaquette d'éditeur, 333 p., illustrations en noir dans le texte et un cahier d'illustrations en couleurs, bel exemplaire, épuisé au catalogue de l'éditeur.Sur la jaquette :   Par la comparaison de deux grands Tarots séculaires, le Tarot de Visconti-Sforza et le Tarot de Marseille, Julien Behaeghel, dans son Tarot du Fou, nous introduit dans l'univers fascinant de cette grande épopée en images. Le Tarot, cosmogonie essentielle, y est interprété comme le « Mandala » de la spiritualité occidentale ; l'arbre de vie cruciforme dont les bras s'identifient aux quatre éléments de la Tradition : la Terre, le Feu, l'Eau et l'Air, et aux quatre symboles fondamentaux du Tarot : le Denier, l'Épée, la Coupe et le Bâton !
   L'auteur aime le symbole et la quête du Fou illustre en quelque sorte sa propre recherche spirituelle illuminée par les mille reflets du symbole universel. Le Fou, tout au long de sa pérégrination, rencontre successivement chacun des grands personnages mystérieux de ce jeu, dont personne ne connaît l'origine et dont chacun doit établir les règles, suivant sa propre re-construction cosmique.
   Julien Behaeghel accompagne le Fou dans sa marche vers le « Monde », vingt et unième arcane du Tarot, cette nouvelle « Jérusalem céleste » de l'Intemporel et au fil des grandes étapes de son périple, il inscrit le Tarot dans le grand mouvement spiritualiste de notre époque. C.G. Jung, Teilhard de Chardin, M. Eliade, R.Guénon, G. Bachelard, R. Abellio, J. Servier sont parmi les illustres compagnons de voyage de l'auteur. Porté par l'esprit de ces grands prédécesseurs, il participe, comme eux, à l'universelle transfiguration de la Matière...

25 euros (code de commande : 23176 - vendu).

BEHAEGHEL (Julien) — Voyage symbolique dans la marque. Bruxelles, Vif Éditions, 1994. In-8° collé, 271 p., illustrations, exemplaire en très bel état, épuisé au catalogue de l'éditeur.En quatrième de couverture :   Les marques de ce siècle contiennent, dans leur ensemble, une bonne partie de notre histoire spirituelle et mythologique... mais il nous est difficile de le voir ou de l'imaginer ! Derrière l'image évidente, claire, univoque, se cache une tout autre image, reflet vivant de notre passé. Tout se passe comme si ces signes-symboles puisaient leur forme, leur force et leur configuration dans cet inconscient collectif dont parlait C.G. Jung.
   Ils sont, à n'en pas douter, les archétypes modernes d'une mythologie nouvelle !

25 euros (code de commande : 23195 - vendu).

BLASSE (Jules) — Souvenirs d'un fantassin du 2me Chasseurs à pied. Campagne 1914-1918. Préface de A. Lambilliotte. Addenda du majorTasnier. Mons, [La Province], [1932]. In-8° demi-simili vert à coins, 187 p., texte sur deux colonnes, très bon exemplaire.    Il s'agit plutôt d'un journal ; l'auteur y consigne ses récits par date. Voici un extrait :
   29 Juillet 1914
   Je suis derrière mon guichet à la poste de la gare, en train d'expédier les plis « express » émanant de l'armée. Ceux-ci se ressemblent tous. On s'attend à la guerre.
   On dit que trois classes sont rappelées sous les armes, dont celle de 1911, la mienne et effectivement je trouve en rentrant chez moi l'ordre de rejoindre éloquent dans son laconisme.
   30 juillet
   Je rejoins mon dépôt à la caserne Guillaume. En passant devant les bureaux de La Province je remarque un attroupement. Une affichette annonce la déclaration de guerre de l'Autriche à la Serbie. C'est le prologue. Les uns sont atterrés, les autres plus nombreux s'en vont goguenards en concluant: cela s'arrangera.
   À la caserne, les gradés courent dans tous sens, affairés. On réquisitionne chevaux, autos, etc. On s'arrache les journaux.
  1er aout
   Le régiment est rassemblé à l'avenue d'Hyon. Ma compagnie est désignée pour assurer à Flénu un service de grand-garde, le instant du 2e chasseurs formant la liaison jusque Quiévrain.
   Je m'installe sur un vieux terril avec une vingtaine d'hommes ; mission : refouler les pantalons rouges s'ils violaient notre territoire. Cela ne fait sourire personne, mais la consigne est de ne pas ronfler.
   Notre présence sur ces hauteurs amuse les gosses, intrigue les vieilles femmes et le défilé commence, c'est à qui nous apportera à manger, à boire ou à fumer. Un vieux mineur, accroupi sur les talons, me raconte la guerre de 70. Il n y est pas allé mais il a entendu nettement le canon en se couchant à plat ventre sur le terril du 20. Nous passons notre première nuit en plein air. Le lendemain, vers midi, un ordre arrive. On rentre à la caserne sous un soleil de feu.
La Croix-Place est noire de inonde. C'est't dimanche aujourd'hui et les parents sont venus, avides de nouvelles. Une brave femme, disparaissant sous des paquets, m'accoste sous le péristyle; « Mossieu, n'avez nie vu Louis ? » — Louis ? — « Oui, mossieu, c'est m' fieu »...
   La musique du régiment nous gratifie d'un concert, mais l'on est si énervé que cela fait mal. On dort d'un œil car les événements se précipitent et l'horizon s'assombrit.

25 euros (code de commande : 23203 - vendu).

BOGAERTS (Marcel) — Périphéries, excès et sphères. 23 poèmes de Marcel Bogaerts. Verviers, Temps Mêlés, 1969. In-12 agrafé, 25 p., (collection « Temps Mêlés », n° 97), bon exemplaire.


13 euros (code de commande : 23184).

[BONN]. Plan de la Ville de Bonne et du Fort de Bourgogne avec la carte du Gouvernement située sur le Rhin, à 4 lieues au dessus de Cologne, cette ville est capitale de l'Electorat comme Cologne l'est du spirituel de l'Archeveche. On a marqué la disposition des attaques du siége commencé la nuit du 3. au 4. may et finie le 15. du dit mois. 1703. quelle cestans renduë aux Haut Allyé par capitulation. Gravure extraite de l'Atlas Portatif, ou le nouveau Theatre de la Guerre en Europe ; Contenants les cartes geographiques, avec les plans des Villes & Forteresses les plus exposees aux revolutions presentes, de Daniel de La Feuille, publié à Amsterdam, chez Jansson, en 1706. Gravure découpée au ras du trait d'encadrement et collée sur une feuille.Dimensions :   - Image : 241 x 180 mm.


35 euros (code de commande : 23172).

BROWN (Malcolm) et SEATON (Shirley) — Christmas Truce. The Western Front December 1914. London, Papermac, 1994. In-8° broché, XXV, 262 p., illustrations hors texte, quelques soulignements à l'encre rouge.En quatrième de couverture :   « Just you think », wrote one soldier to his family, « that while you were eating your turkey I was out talking with the very men I had been trying to kill a few hours before ! » At Christmas 1914 in a war famous for its horror and brutality, enemy shook hands with enemy in No Man's Land, exchanged souvenirs, even played football. Nor was this just a brief interlude in one place. The truce between the trenches extended over at least two-thirds of the British line and there were similar cease-fires in the French and Belgian sectors. In some areas the peaceable mood lingered well into 1915.
   Malcolm Brown and Shirley Seaton have combed war diaries, talked to participants and consulted a wide range of contemporary letters, diaries and newspapers to produce this unique account. Their book was much admired for the quality and range of its research when it first appeared in 1984. This revised and expanded edition, published at the eightieth anniversary of the original event, enriches the story with some telling new evidence.
   « The authors of this excellent book have captured a moment of humanity in a time of carnage. They splendidly evoke what must be the most extraordinary celebration of Christmas since those notable goings-on in Bethlehem. » (Piers Brendon)
   « An excellent account, placing the truce in its proper context and collecting eyewitness impressions skilfully from both sides. » (John Terraine)
   « Christmas Truce spells out the true story for the first time and it's fascinating. » (Godfrey Smith)

6 euros (code de commande : 23178).

BULTOT (André) — L'histoire de Marcinelle. Marcinelle, Chez l'Auteur, 1995. In-4° collé, 233 p., exemplaire en très bel état.Table des matières :   - Monographie de Marcinelle.
      - Charbonnage du Bois du Cazier.
      - Les charbonnages de Marcinelle-Sud.
      - Charbonnage de Marcinelle-Nord.
   - L'histoire de l'église Saint-Martin et de ses curés.
      - Histoire de Notre-Dame de Grâces.
   - L'histoire des paroisses de Marcinelle.
      - La paroisse des Haies (1876).
      - La paroisse de La Villette (1899).
      - La paroisse du XII (1928).
      - La paroisse Saint-Martin.
   - L'historique de l'enseignement à Marcinelle.
      1. Période de 1830 à 1842.
      2. Période de 1842 à 1879.
      3. L'enseignement de 1879 à 1884.
      4. Période de 1884 à 1895.
         - Évolution de l'enseignement primaire communal.
         - Situation de l'enseignement libre à Marcinelle.
            1. École des Sœurs de la Providence.
            2. L'école Sainte-Barbe ou école du n°6 (1879).
            3. L'école du Bierchamps (1890).
            4. L'école des filles des Haies (1887).
            5. L'école du Faubourg Sainte-Thérèse (1904).
            6. L'école des garçons des Haies (1908).
            7. L'école du Grand-Pont (1908).
            8. L'école des filles de la Villette (1906).
            9. L'école des garçons de la Villette (1906).
            10. L'école des filles de Marcinelle n° XII (1912).
   - Renseignements fournis par quelques dictionnaires géographiques.
      1. Dictionnaire géographique de la province de Hainaut.
      2. Dictionnaire de Tarlier, édité en 1877.
      3. Dictionnaire géographique et historique du Hainaut de Bernier, édité en 1879.
      4. Réédition de cet ouvrage en 1891.
      5. Dictionnaire encyclopédique de géographie historique du royaume de Belgique.
      6. Dictionnaire historique et géographique des communes belges par Eugène de Seyn, paru en 1934.
      Renseignements géologiques.
   - Bibliographie.

30 euros (code de commande : 23192 - vendu).

Catalogue de manuscrits précieux avec miniatures des XIIIe, XIVe, XVe et XVIe siècles de riches reliures anciennes, etc. faisant partie de la collection de M. L. G. Parmi lesquels le Livre d'Heures du pape Alexandre VI Borgia, le Livre d'Heures de Daniel Rym et d'Isabeau van Munte (XIVe siècle), le Buvard de Madame de Pompadour et deux Coffrets revêtus de cuir doré et ciselé. Dont la vente aura lieu Hôtel Drouot, salle n° 8 le samedi 6 juin 1891, à 3 heures. Paris, 1891. In-4° broché, 31, [1] p., 6 planches hors texte, couverture défraîchie.   Ce catalogue contient la description de 8 manuscrits, 7 livres reliés et deux coffrets.
Le commissaire-priseur de cette vente était Maurice Delestre et les experts Charles Mannheim et A. Durel.

13 euros (code de commande : 23169 - vendu).

Chefs-d'Œuvre de l'Albertina. Anvers, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten, 1987. In-4° broché, 167 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.   Il s'agit du catalogue de l'exposition éponyme organisée au Koninklijk Museum voor Schone Kunsten, à Anvers, du 20 septembre au 29 novembre 1987 à l'occasion des manifestations Europalia 87 Österreich.
En quatrième de couverture :   Le dessin, comme la musique de chambre ou la poésie, est une des formes d'expression les plus élevée du génie humain. En utilisant de moindres moyens, il peut découvrir des univers entiers, dans lesquels il n'est pas un signe qui ne trahisse l'inspiration de l'artiste. Qu'il soit préparatoire, étude ou dessin à part entière, il témoigne presque toujours d'un moment dans l'évolution de son auteur. Et si son exécution ne prend que relativement peu de temps, il n'en est pas moins comme le sismographe d'un événement invisible, celui de l'émanation de la créativité.
   Il est donc exceptionnel que la bibliothèque Albertine de Vienne ait bien voulu accorder le prêt de chefs-d'œuvre incomparables appartenant à sa collection de dessins, pour qu'ils soient exposés au Koninklijk Museum voor Schone Kunsten d'Anvers.
   « L'encre et le papier savent seuls tenir l'imagination en éveil » disait le poète des Pas perdus. Les dessins réunis ici en sont l'expression vivante.
   À l'Albertine-même, le visiteur ne verra jamais qu'une petite partie de l'immense collection qu'elle possède. À l'inverse des peintures ou des sculptures, les dessins ne sont jamais exposés en permanence, en raison notamment de leur fragilité. Le privilège accordé par la bibliothèque Albertine à Europalia d'exposer à Anvers, pendant près de deux mois, l'inestimable série de dessins qu'elle a sélectionnés, mérite donc d'être souligné.

20 euros (code de commande : 23206*).

CLAIRIN (Pierre Eugène) — Paysages des États-Unis. Treize lithographies originales au repérage en couleurs. Le lieu et l’être, par John Brown. [Paris], Au dépens de l’artiste, [1947]. In-f° (300 ´ 400 mm.) en ff. sous chemise et étui d’éditeur, [12 (faux-titre, titre et texte de John Brown)] p., 13 lithographies en couleurs (1 en couverture, 2 dans le texte (en tête et cul-de-lampe) et 10 hors texte sous passe-partout, ces dix lithographies sont signées et numérotés au crayon par l'artiste), tirage limité à 115 exemplaires sur pur fil de Lana, un des 100 numérotés destinés au commerce (n° 100), bel exemplaire.
   
Pierre Eugène Clairin (Cambrai, 1897 - Thorigné-en-Charnie, 1980) était le neveu du peintre Georges Clairin. Avant la Première Guerre mondiale, Clairin passait ses vacances en Bretagne chez sa tante qui louait une maison au Pouldu. Démobilisé, il suivit en 1918 les cours que Paul Sérusier donnait à l'Académie Ranson à Paris. C'est à l'occasion d'une visite chez Sérusier, à Châteauneuf-du-Faou qu'il découvrit Pont-Aven où il s'installa en 1919, à l'instigation du peintre Fernand Morin qu'il avait rencontré pendant la guerre. Il y séjourna jusqu'en 1929 et installa son atelier au manoir de Lézavarn. Il fut ensuite professeur à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et membre de l'Académie des beaux-arts.
Note de l'éditeur :
   L'impression des lithographies a nécessité quatre-vingt-cinq pierres pour les couleurs, toutes ont été dessinées par l'artiste. Chaque lithographie hors texte est justifiée et signée par l'artiste lui-même.
   Liste des estampes :
      I. Couverture : Madison Avenue. New York.
      II. En tête du texte : Nuit à New York.
      III. Cul-de-lampe : Souvenir de Sunset Lodge.
     IV. Rockefeller Center.
      V. Plage à Westport (Connecticut).
      VI. East River (New York).
      VII. Campagne de Charlottesville (Virginia).
      VIII. Piscine à Baltimore (Maryland).
      IX. Quartier d'affaires Albany (New York).
      X. Lawn de l'université (Virginia).
      XI. Port de Gloucester (Massachussets).
      XII. Vue de Patterson Park. Baltimore.
      XIII. Université de Virginie.

350 euros (code de commande : 23200).

DARRAS (Louis-Philippe) — Histoire de la ville de Châtelet. Tomes I et II (complet). Charleroi, Hubert, 1898. Deux volumes in-8° demi-simili bordeaux à coins, couvertures conservées, 366 et 307 p., illustrations, exemplaire en bel état.Table des matières :   - Préface.
   - Introduction : Topographie - Nature du sol - Production - Importance - Limites anciennes et modernes - Étymologie - Lieux dits - Rues et ruelles - Enseignes.
   - Histoire de Châtelet.
      Chapitre I. Origines historiques - Rapports avec le Chapitre de St-Lambert et avec le Prince-Évêque de Liége.
      Chapitre II. Administration communale.
      Chapitre III. La Haute Cour de Justice.
      Chapitre IV. Guerres, sièges, pillages, logements militaires et fortifications.
      Chapitre V. Le commerce et l'industrie.
      Chapitre VI. Le culte.
      Chapitre VII. La bienfaisance.
      Chapitre VII. Les écoles.

Les deux volumes : 95 euros (code de commande : 23188 - vendu).

DAUMONT (Octave) — Soleilmont, abbaye cistercienne 1237-1937. Dessins à la plume de l'abbé E. Biot. Courtrai, Vermaut, 1937. In-8° broché, 310 p., illustrations, couverture défraîchie. Table des matières :   - Avant-propos.
   Chapitre I : La nuit des origines. La fondation. L'histoire et la légende. Les noms de l'abbaye. Les premières abbesses connues. L'ordre de Cîteaux et sa crise aux XIIIe et XIVe siècles. La réforme de Soleilmont et ses fruits. Aperçu du monastère au XVe siècle.
   Chapitre II : Les délices du Domaine. La pauvreté du domaine au XIIIe siècle. Son accroissement au XVe siècle. Le domaine rural et forestier. Le revenu. Les procès : le lac. Le triple territoire du monastère.
   Chapitre III : Le paradis de la Pauvreté. La pauvreté dans un opulent domaine. Le bonheur et la dignité dans la pauvreté. Les dots. Les tailles. Les tailles extraordinaires des temps de guerre. Le pillage de leurs biens. La défense de leur pauvreté. La pauvreté qui secourt et qui donne. Les pains d'abbaye. La courbe de la pauvreté aux XVIIe et XVIIIe siècles. La splendeur de la pauvreté adorable du Christ.
   Chapitre IV : L'auréole des abbesses. Les abbesses lointaines des XIIIe et XIVe siècles. Les abbesses après la réforme. L'ingérence de la politique dans les élections des abbesses aux XVIIe et XVIIIe siècles. L'abbaye d'Aulne et sa paternité vis-à-vis de Soleilmont.
   Chapitre V : Au fil des jours. Leur solitude avait son faste. Les fêtes. La vie courante. La jeunesse. Les anciennes. La vie en Jésus-Christ. Les croix sur l'horizon. Les calamités. La peste et la guerre. Leur tendre piété envers la Vierge. La statue qui parla. Notre-Dame de Rome. Le saint Clou et la dévotion à la Passion. La mort et les pierres tombales.
   Chapitre VI : Au tournant de l'histoire. La Révolution de 1789. Le décret de suppression de Soleilmont. L'exil à Farciennes. Le retour au monastère. Dom Jérôme Minsart. Le chanoine Lefebvre. Le rachat de Soleilmont. Le pensionnat et l'école. Les dernières religieuses de l'ancien régime.
   Chapitre VII : La Relève du matin. Les écarts de la vie religieuse cistercienne et le pensionnat. Le chanoine Van Spilbeeck. Le grand problème : être ou disparaître. La guerre et le retour au passé. Dame Xavier et la réforme.
   Bibliographie.

18 euros (code de commande : 23187 - vendu).

[DELACROIX (Eugène)]. DUMUR (Guy) — Delacroix et le Maroc. Paris, Herscher, 1988. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 127 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   En 1832, Eugène Delacroix accompagne la mission diplomatique du comte de Mornay auprès du sultan Abd-er-Rahman. Il séjournera près de six mois au Maroc, parcourant le pays de Tanger à Meknès. Il visitera également le sud de l'Espagne et l'Algérie lors de son retour en France.
 Ce voyage, unique aventure qui arrache Delacroix aux murs de son atelier, revêt une importance considérable. Véritable promoteur d'un Orient romantique dans les années 1820, Delacroix découvre la réalité farouche d'un monde exotique qui vient fortifier son imagination et constituer un répertoire inépuisable de formes et de couleurs auquel il se reportera toute sa vie.
   Ce livre fait une large place aux nombreux dessins exécutés au jour le jour par Delacroix qui note ainsi chaque détail, chaque couleur. Il présente encore un choix significatif des tableaux inspirés du Maroc et en explique la genèse à travers deux des plus connus : Les Femmes d'Alger et Le Sultan Adb-er-Rahman.

25 euros (code de commande : 23204 - vendu).

DEMANET (A.-G.) — Recherches historiques sur la ville et seigneurie de Fontaine-l'Évêque. Bruxelles, Culture et Civilisation, 1975. In-8° sous reliure d'éditeur, [338] p.   Il s'agit de la reproduction de l'étude publiée dans le tome VI, IVe série des Mémoires et Publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, en 1880, pp. 123-449.
Extrait de l'avant-propos :
   Nous divisons ce travail en trois parties dont la première comprend l'histoire politique, administrative et judiciaire de la ville de Fontaine-l'Évêque ; la majeure partie de ce chapitre n'est composée, pour ainsi dire, que du récit des contestations survenues entre les comtes de Hainaut et les princes-évêques de Liège au sujet de leurs prétentions respectives sur la souveraineté de Fontaine.
   Cette lutte d'une ville essayant d'échapper par tous les moyens tantôt à l'une, tantôt à l'autre des puissances qui la réclament, voulant môme établir son indépendance vis-à-vis de toutes deux, n'est certes pas dépourvue d'intérêt ; le récit de ces débats n'eût-il d'autre résultat que de nous montrer de près le jeu des institutions anciennes et de coordonner des pièces diplomatiques éparses, notre travail ne serait pas inutile.
   Dans la seconde partie le lecteur trouvera l'histoire religieuse de la ville, c'est-à-dire l'exposition des faits se rapportant aux églises, couvents et chapelles ainsi que la description des deux églises.
   L'histoire généalogique des seigneurs de Fontaine forme la troisième partie de ces Recherches. La seigneurie, possédée par diverses familles auxquelles elle échut par héritage ou alliance, appartint d'abord aux sires de Fontaine, de la maison de Gondé, qui en tirèrent leur nom, puis aux Hennin, aux Croÿ, aux Herzelles, aux Rodoan et enfin aux Brancas. Pour les temps primitifs de cette histoire, la reconstitution des généalogies offrait des difficultés assez grandes, si l'on considère le petit nombre de documents datant de cette époque (XIIe et XIIIe siècles), le peu de clarté joint au manque de critique de la plupart des écrivains des siècles suivants et enfin la confusion amenée nécessairement par toute une succession de personnages d'une même famille portant un prénom identique et cités souvent sans aucune indication dans des chartes ou autres pièces officielles; toutes ces difficultés rendaient la tâche ardue.
   Enfin sous le litre d'Annexes nous réunissons tous les documents de quelque importance servant de preuves à notre travail. Ce recueil constitue en quelque sorte un cartulaire de la ville de Fontaine-l'Évêque ; toutes les pièces qui y figurent ont été soigneusement revues sur des originaux et copies reposant dans les dépôts publics, ou sur des publications les plus sérieuses et les plus dignes de foi.

30 euros (code de commande : 23186).

DESTRÉE (Jules) — Wallons et Flamands. La querelle linguistique en Belgique. Paris, Plon, 1923. In-12 broché, 186 p., (collection « Les Problèmes d'Aujourd'hui »), couverture défraîchie.Table des matières :   I. L'antinomie belge.
   II. Wallonie, terre de travail.
   III. Wallonie, terre d'art.
   IV. Les derniers Gaulois.
   V. Le lion de Flandre.
   VI. Le coq wallon.
   VII. La cité des métis.
   VIII. Dans les serres de l'aigle germanique.
   IX. En Belgique nouvelle.
   X. Indications pour conclure.

18 euros (code de commande : 23201 - vendu).

DEVILLERS (Léopold) — Mémoire sur l'église et la paroisse de Sainte Élisabeth, à Mons. Mons, Masquillier et Dequesne, 1864. In-4° broché, [1 (mention de collection)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], 42, [1 (table)], [1 bl.] p., bien complet des trois planches gravées par L.J. Van Peteghem, dos restauré, rare.Table des matières :   1. La chapelle de Sainte-Élisabeth.
   2. Érection et organisation primitive de la paroisse de Sainte-Élisabeth.
   3. Consécration et agrandissement de la chapelle de Ste-Élisabeth - Annales de la construction de l'église paroissiale - Sa consécration.
   4. Reconstruction du chœur.
   5. Suite des annales de l'église.
   6. Incendie de l'église. Rétablissement de celle-ci.
   7. État de la paroisse au XVIIe et au XVIIIe siècle.
   8. Annales de l'église à la fin du XVIIIe siècle.
   9. Rétablissement du culte - Nouvelle circonscription de la paroisse de Sainte-Élisabeth - Administration de l'église - Ses revenus - Son personnel - Liste des curés.
   10. Description de l'église - Sa sonnerie.
   11. De la décoration intérieure de l'église.
   12. Chapelles et confréries.
   13. Trésor de l'église.
   - Appendice. Fondation de Werchin.
   - Annexes.
   - Additions et corrections.
   - Épitaphes.

80 euros (code de commande : 23199 - vendu).

DUVAL (Julien) — Critique de la raison journalistique. Les transformations de la presse économique en France. Paris, Seuil, 2004. In-8° broché, 366 p., (collection « Liber »), exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   Le retour en force du libéralisme et les restructurations du secteur de la presse écrite donnent une actualité nouvelle au problème des relations entre le journalisme et l'économie. Mais les débats sur ce sujet se limitent presque toujours à une question unique : les journalistes peuvent-ils résister aux pouvoirs économiques qui, annonceurs ou actionnaires des médias, ont des moyens de pression directe sur eux ?
   Ce livre entreprend de montrer qu'il existe une autre manière d'aborder les relations entre « la presse et l'argent ». Dans une perspective structurale, les pressions, les manipulations, la mainmise de quelques patrons, auxquelles on s'arrête généralement, sont des manifestations assez secondaires de la subordination du champ journalistique au monde économique. Les arrangements par lesquels des journalistes ménagent l'image de ceux qui les financent font écran à un phénomène beaucoup plus important : la propension croissante des médias à relayer une vision conforme aux principes de l'économie libérale.
   Le journalisme économique n'est pas seulement un très bon révélateur des relations qu'entretiennent, aujourd'hui, le monde journalistique et le monde économique. Il permet aussi de mieux comprendre quelques-unes des transformations majeures qui ont affecté, durant la période récente, le journalisme en France. Il met également en évidence, dans toute son étendue, le rôle joué par les médias dans la construction sociale de l'économie et dans la progression des politiques libérales contemporaines.

15 euros (code de commande : 23164).

GIBB (Harold) — Record of the 4th Royal Irish Dragoon Guards in the Great War 1914-1918.Uckflield, The Naval & Military Press, [2009]. In-8° collé, VIII, 75 p., exemplaire en bel état.Présentation par l'éditeur :   On the declaration of war the 4th Dragoon Guards were at Tidworth, part of 2nd Cavalry Brigade under command of Brig Gen H. de B. de Lisle. The regiment crossed to France on 15th August and a week later, the day before Mons, made the first contact with the enemy, a cavalry patrol. Corporal Thomas of « C » Squadron fired the first shot by the BEF and Capt Hornby led the first charge, scattering the Germans, sabring several and taking others prisoner. The regiment remained on the Western Front throughout the war. This volume gives a concise account of the regiment's experiences without much of the personal reminiscence. There is a useful appendix which gives the service details of every officer with any awards and noting casualties, and another contains the Roll of Honour in which the names are listed alphabetically regardless of rank, and on a year by year basis; the total amounted to 16 officers and 175 other ranks.
10 euros (code de commande : 23181).

GOSSERIES (Alphonse) — Histoire du village d'Hyon. Fiefs et seigneurs de l'Ancien Régime. Bruxelles, Pro Civitate, 1968. In-8° broché, VII, 155 p., illustrations hors texte, (collection « Histoire », Série in-8°, n° 16), exemplaire en très bel état.Table des matières :   - Avertissement.
   - Bibliographie (Sources - Travaux).
   Chapitre I : Situation - Territoire - Superficie - Limites - Juridictions.
      - Sol - Topographie - Cadastre.
      - Hydrographie.
      - Le vivier d'Hyon.
      - Lieux-dits.
      - Population.
      - Agriculture - Commerce - Industrie.
   Chapitre II : Les moulins domaniaux d'Hyon.
      - Le moulin-au-bois.
      - La foulerie du moulin-au-bois.
      - Le moulin du By.
      - Le moulin Saint-Pierre.
   Chapitre III : Impositions.
   Chapitre IV : La genièvrerie.
   Chapitre V : Anciennes mesures.
   Chapitre VI : Voies de communication.
   Chapitre VII : Seigneurie principale d'Hyon.
      - Les seigneurs (Familles de Bailleul, de la Hamaide, d'Oettingen, de Roggendorff, Godin, Franeau).
   Chapitre VIII : Seigneurie d'Hyon à Mons.
      - Cour féodale d'Hyon.
      - Arrière-fiefs de la seigneurie d'Hyon (Fief du Vassal - Arrière-fiefs du fief du Vassal - Fief du Bosquillon - Fief de Giermes ou de Germes - Fief du Forçat - Fief du Petit-Haussart - Fiefs divers - Fief de Liedekerke - Arrière-fief de la seigneurie d'Havré).
      - Exercice de la justice seigneuriale.
   Chapitre IX : Organisation communale.
      - Liste des mayeurs d'Hyon.
      - Liste des échevins d'Hyon.
   Chapitre X : Organisation religieuse.
      - L'église.
      - La paroisse (Les dîmes - Liste des curés).
      - La chapelle de Saint-Pierre et le cimetière des pestiférés.
      - La chapelle Notre-Dame du Frasne.
      - Possessions ecclésiastiques.
      - Bienfaisance.
      - Instruction.
   Chapitre XI : Faits historiques.
   Chapitre XII : Folklore - Mœurs - Usages.

25 euros (code de commande : 23198 - vendu).

[GRAVURE CONTEMPORAINE]. 2G. Cahier n° 3. 1970. Chemise in-folio contenant dix estampes gravées et imprimées par les artistes, tirage limité à 110 exemplaires numérotés et signés (n° 18), exemplaire en très bel état.   Outre Gabriel Belgeonne et Gustave Marchoul, à l'origine de cette édition, les huit autres artistes sont : Jean-Pierre BenonMuriel BoschJean-Marie MahieuMichel MineurMovy PasternakLéa Van HeckJoyce Wauters et Alain Winance.

   
Couverture et gravure de Gustave Marchoul.

200 euros (code de commande : 23194).

Historique des 1er et 4e Régiments de Chasseurs à Pied : 1914-1918. [Mons], [1934]. In-8° broché, 96 p., planches hors texte, traces d'humidité, rousseurs.   L'auteur anonyme fait l'historique de chaque régiment en commençant par avant 1914, et année après année jusqu'après l'Armistice.
   De nombreux noms sont cités.
   L'auteur est vraisemblablement montois car la description d'anecdotes ainsi que des illustrations et chapitres sur le Major Sabbe et la caserne portant son nom y occupent une très bonne place.
   Voici un extrait concernant la création d'un régiment :
   Le 1er Régiment de Chasseurs à Pied a été créé par arrêté royal du 29 janvier 1874, pris en exécution de la loi du 16 août 1873.
   L'ancien « 1er régiment de chasseurs à pied », formé le 1" novembre 1830, avait successivement pris le nom de chasseurs-carabiniers le 7 juillet 1847, puis celui de carabiniers, le 5 mars 1850, à cause de son armement spécial. L'ordre des numéros, pour les 2me et 3me chasseurs, subit donc une lacune qui fut comblée le 1" avril 1874.
   À cette date, le 1er chasseurs à pied a été formé de six compagnies de carabiniers, cinq du 2me chasseurs et cinq du 3me chasseurs.
   Le lieutenant-colonel Lugers, du 3me de Ligne, nommé colonel le 3 août 1874, prit le commandement du nouveau régiment qui fut organisé à Mons, à la caserne Guillaume.
   Au début, ce fut une mosaïque où les esprits de corps différents se heurtèrent un peu. Mais, l'allure primesautière, l'entrain et la belle humeur du commandant des chasseurs, ancien marin, eurent rapidement conquis le troupier et, par celui-ci, la population montoise.
   À l'aube de ce beau régiment, voici une anecdote qui réjouira les vieux Montois.
   Aux premiers jours du printemps de l'année 1875, à la fête des fleurs, les habitants du quartier de Messine sollicitèrent le concours de la musique régimentaire. Le colonel s'empressa, comme il le fit à plusieurs reprises, de satisfaire à leurs désirs, si bien que les marchandes de l'endroit, ne sachant comment manifester leurs remerciements vinrent, un beau matin, sans crier gare, lui offrir « un sabre d'honneur ». Le colonel qui était célibataire et vivait très modestement dans son petit appartement de garçon, fut surpris au saut du lit, en tenue sommaire, par une députation de ces dames. Il y eut, comme on le pense, une de ces scènes héroï-comiques impossible à décrire. Néanmoins, après un bout de toilette, les choses s'arrangèrent et les commères de Messine remirent leur sabre, avec force compliments du cru, assaisonnés de rires et de bons mots empruntés au langage du terroir.
   L'on en parla longtemps à Mons et le colonel Lugers y jouit d'une réputation de bonhomie et de simplicité du meilleur aloi.
   Le 15 juillet 1875, le colonel Lugers reçut le Drapeau du régiment des mains du Roi Léopold II, au camp de Beverloo.

25 euros (code de commande : 23202 - vendu).

[KANDINSKY (Wassily)]. LE TARGAT (François) — Kandinsky. Paris, Albin Michel, 1986. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 128 p., nombreuses illustrations en couleurs, (collection « Les Grands Maîtres de l'Art Contemporain »), exemplaire en très bel état.Table des matières :   - Introduction.
   - Les années russes, les voyages, Munich.
   - Les années Murnau et le « Blaue Reiter ».
   - De nouveau la Russie.
   - Les années Bauhaus.
   - Les années Paris.
   - Kandinsky et les autres.
   - La gloire posthume de Kandinsky.
   - Biographie.
   - Bibliographie.

20 euros (code de commande : 23208).

KESSEL (Joseph) — Le tour du malheur. I. La Fontaine Médicis. II. L'affaire Bernan.III. Les lauriers roses. IV. L'homme de plâtre. (Complet.) Paris, Gallimard, 1950 - 1950 - 1963 - 1950. Quatre volumes in-8° brochés, 315, 292, 386 et 379 p.Note de l'éditeur :   « Il n'est point de romancier, a écrit Joseph Kessel, qui ne distribue ses nerfs et son sang à ses créatures, qui ne les fasse héritières de ses sentiments, de ses instincts, de ses pensées, de ses vues sur le monde et sur les hommes. C'est là sa véritable autobiographie. »
   Il en est ainsi du Tour du malheur, ce grand roman que Kessel mit vingt ans à mûrir, dix ans à écrire. Tout son temps s'y retrouve, en une ronde de personnages qui apparaissent, disparaissent, reviennent.
   Le personnage central en est Richard Dalleau. Engagé volontaire dans la guerre de 1914-1918, grand avocat ensuite, Richard est un de ces jeunes hommes qui aiment la vie, entièrement, furieusement. Dans toutes ses beautés et toutes ses jouissances. Fort et vite. Trop fort. Trop vite.

Les quatre volumes : 35 euros (code de commande : 23212).

[KOKOSCHKA (Oskar)]. Oskar Kokoschka. Sélection et organisation Serge Sabarsky. Bruxelles, Europalia 87 Österreich, 1987. In-4° broché, 231 p., illustrations en noir et en couleurs, édition bilingue (français - néerlandais).   Ouvrage édité à l'occasion de l'exposition présentée au Museum voor Schone Kunsten, à Gand, du 17 septembre au 8 novembre 1987 puis à la Salle Saint-Georges, à Liège, du 14 novembre au 31 décembre 1987, à l'occasion des manifestations Europalia 87 Österreich.
Table des matières :
   - Introductions, par R. Hoozee et S. Sabarsky.
   - Deux disséqueurs d'âme, par A.A. Wallas.
   - O. Kokoschka et l'art graphique, par O. Breicha.
   - O. Kokoschka et le théâtre, par Haider-Pregler.
   - La poupée de Kokoschka, par M. Praz.
   - Von der Natur der Gesichte, par O. Kokoschka.
   - Une école pour 'apprendre à « voir », par O. Kokoschka.
   - Chronologie, par H. Lauwaert.
   - Catalogue, par K. Schulz.
   - Bibliographie, par H. Lauwaert.

20 euros (code de commande : 23205).

LADEN (Abbé) — Le pasteur des petits agneaux ou Cours d'instructions relatives à la première communion divisé en trois années par M. l'abbé Laden avec l'approbation de Mgr l'évêque de Clermont. Seconde édition. Paris, Poussielgue-Rusand, 1855. In-12 demi reliure d'époque, dos à 4 nerfs orné, (reliure usagée), [3 (faux-titre, approbation, titre)], [1 bl.], 476 p., quelques rousseurs, note manuscrite sur la page de garde.Extrait du prologue :   Lecteur, ne cherchez pas dans mon livre un pieux passe-temps, un appât pour la curiosité d'un esprit oisif. N'y cherchez pas non plus un livre fait avec art, ou l'éclat du style flatte et séduit l'imagination. Je n'ai pas voulu faire un ouvrage d'esprit, mais une œuvre du cœur. Lisez-le donc avec l'esprit du cœur, car il n'y a que le cœur qui sache bien lire le cœur. J'aime les enfants ; j'ai vécu au milieu des enfants, et c'est pour être utile aux enfants que j'écris. Mon livre sera aimé du pieux et zélé pasteur qui s'occupe de ses jeunes agneaux, il le sera aussi de la bonne et tendre mère qui prépare son fils ou sa fille à une bonne première communion.
   Ne le lisez donc pas, lecteur, pour amuser votre esprit, ou pour tromper l'ennui de vos heures, car il vous fatiguerait, et vous ne le comprendriez point. Mais si vous sentez le désir du bien se remuer dans votre cœur, si vous éprouvez un besoin de reposer votre âme dans la pensée de Dieu, prenez et lisez cet entretien familier d'un père avec ses chers enfants. Il vous rappellera le plus beau jour de votre vie. Si, après avoir lu ce recueil de pieuses causeries, vous le fermez en disant : Ce livre m'a fait du bien, j'aurai atteint une partie de mon but.
   Je l'aurai atteint tout entier, si vous le lisez dans le calme et le silence à votre fils ou à votre fille, qui vont être initiés aux sacrés mystères de l'amour de Dieu.
   Ah ! je vous en conjure au nom de vos plus chers intérêts, comprenez l'importance d'une bonne première communion. Que sera la vie de celui dont le premier âge n'aura pas été formé à la vertu ? Une année sans printemps, dont l'été n'aura rien à mûrir et dont l'automne sera stérile. Cette vie sera comme un triste hiver qui se prolonge au-delà des bornes où la lumière est sans chaleur, où tout demeure dans un état de mort.
   L'enfant le plus heureusement né, riche de tous les dons de la nature, s'il n'a été formé de bonne heure à la piété chrétienne, s'étiolera comme une plante qui n'a pas vu le soleil. La piété est la seule sauvegarde des mœurs, le seul frein qui puisse enchaîner les passions mauvaises. Sans elle, l'enfant perd bientôt cette sensibilité que le vice altère, cette chasteté, séve de toutes les vertus, et cette bonté qui est le plus bel apanage de l'homme. Il perd jusqu'à l'affection pour ses parents. Ce sera un arbuste qui n'aura été ni taillé, ni émondé, ni écussonné : il trompera toutes les espérances et ne produira que des fruits amers.
   Si, au contraire, il a été formé à la piété à l'époque importante de sa première communion, il pourra sans doute s'égarer plus tard, faire fausse route au midi brûlant de sa course, ma s il y aura espérance du retour. L'amour du plaisir s'empare trop souvent, hélas ! du cœur d'un jeune homme ; il y a un moment d'ivresse ; il est comme entraîné vers le mal, il s'y adonne avec une espèce de fureur ; mais ce moment d'ivresse ne dure pas toujours : quelque amère déception, un cruel mécompte, un chagrin cuisant, quelque autre événement de ce genre le fera rentrer en lui-même ; il aura un remords, il rougira de ses excès, il gémira sous le poids de ses chaînes et soupirera après sa délivrance. Le retour sera à moitié fait: vienne ensuite quelque heureuse circonstance, aidée de la grâce de Dieu, et cet homme rentrera dans le droit chemin.

15 euros (code de commande : 23170).

LEJART (André) — La tapisserie de Bayeux. Accompagnée de La Conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, texte extrait de « La Chronique de Normandie » adaptée par Michèle Hébert. Paris, Chêne, 1946. In-4° broché, 93 p., illustrations en noir et en couleurs (ces dernières contrecollées), exemplaire numéroté sur papier de Rives (n° 101), second feuillet de couverture défraîchi.Extrait :   L'art obéit à de mystérieuses injonctions qui confèrent un esprit cyclique à toutes ses manifestations. Une époque dite classique est invariablement suivie d'une décadence : tous les éléments constitutifs de l'œuvre d'art se défaisant pour vivre de leur vie individuelle proprement anarchique. Tout ne tarde pas à dégénérer en préciosité stérile. À cette décadence fait suite ce que Gauguin appelait magnifiquement « un retour au principe ». Un tel retour se manifeste de nos jours. Certes, il est merveilleux de vivre une période d'apogée et de miraculeux équilibre, mais il est peut-être encore plus exaltant de participer à une naissance nouvelle, plus exactement à une renaissance en donnant à ce terme un sens exactement contraire à celui qu'on lui confère d'habitude.
   Nous sommes en train de vivre un événement de cet ordre et ce n'est pas un goût inventé qui nous conduit vers les arts archaïques et « barbares ». Il s'agit là d'une impulsion partie du plus profond de nous-même et qui infléchit notre pensée dans la direction qui correspond à sa force essentielle, à la façon d'une gorge imposant ses rives à un fleuve. Des besoins nouveaux se font jour qui ne tendent rien moins qu'à modifier la vision de l'homme. Les préoccupations qui animent le créateur d'aujourd'hui ne signifient pas un dédain des arts classiques mais ceux-ci, dans leur perfection, ressortissent désormais de la contemplation désintéressée, de la pure délectation et ils ne peuvent plus promouvoir qu'un académisme stérile, alors que les autres arts participent de la création. C'est en ce sens qu'une œuvre comme la Tapisserie de la Reine Mathilde nous paraît d'une importance actuelle. C'est pourquoi la reproduction que nous en donnons dans cet ouvrage se soucie avant tout du point de vue artistique. Il est infiniment regrettable que jusqu'alors on se soit surtout préoccupé à son propos de la recherche des sources, des apparentements. On a fini par se perdre dans un tel détail que l'œuvre s'est peu à peu dissoute dans les sources et qu'on a fini par perdre de vue sa réalité propre.
   Par ailleurs, si indéniable qu'en soit la valeur historique, elle est tout de même secondaire par rapport à sa valeur artistique. Il est de fait que la Tapisserie de Bayeux représente dans l'échelle de l'art un degré d'une importance égale aux plus rares manuscrits médiévaux. Il est indiscutable que l'artiste qui conçut la Tapisserie eut le dessein de retracer un événement considérable de son époque, mais il est non moins certain que l'histoire servit avant tout de support à ses recherches plastique, qu'il obéit dans sa description aux injonctions majeures de son imagination et se complut dans une création de formes, qui lui procurèrent et qui nous procurent la plus haute délectation.

20 euros (code de commande : 23171).

Lettre sur la sainteté (Igueret ha-Qodech) ou la relation de l'homme avec sa femme (Hibour ha-adam'im ichto). Présenté, traduit de l'hébreu et édité par Charles Mopsik. Nouvelle édition bilingue revue et corrigée. Paris, Verdier, 2003. In-8° broché, 93 p., (collection « Les Dix Paroles »).En quatrième de couverture :   La Lettre sur la sainteté (Igueret ha-Qodech) a été connu aussi sous d'autres titres, notamment La Relations de l'homme avec sa femme ou encore Le Dais nuptial, ce dernier reflétant la coutume d'offrir cet opuscule aux nouveaux mariés.
   Écrit en Espagne vers la fin du XIIIe siècle, l'ouvrage expose en six chapitres le « secret » de la relation conjugale. Ce secret est celui que la cabale – la tradition ésotérique juive – enseigne à propos de la structure du monde divin et du cosmos en général. Mais la Lettre fait aussi appel à la philosophie et à la médecine ancienne. Son but est d'enseigner à son lecteur l'attitude la plus propice, avant et pendant la relation intime, pour engendrer des enfants justes et par conséquent, pour inscrire sa descendance au sein de la chaîne des générations dont résultera la naissance du Messie. Ce livre attachant et unique est devenu un manuel de référence maintes fois cité, copié, publié et développé.

8 euros (code de commande : 23167 - vendu).

LOOZ-CORSWAREM (Arnold de) — Buvrinnes, passé et présent. Avec la collaboration de Émile François. Mont-sur-Marchienne, Imprimerie Bernard, 1973. In-8° sous cartonnage illustré d'éditeur, 257 p., trois planches hors texte dont deux à déplier, tirage limité à 500 exemplaires.Table des matières :
   
Introduction.
   Chapitre I. Buvrinnes. Situation géographique. Orographie. Hydrographie. Climat. Population. Administration. Activités principales.
   Chapitre II. Un peu d'histoire locale. Lointain passé. Période historique. Anciennes coutumes. Jours définis par des fêtes de Saints. Vieux chemins. Lieux-dits. Sobriquets.
   Chapitre III. Le culte. Notre église. Les vitraux. Les cloches. Œuvres d'art et objets du culte. La cure. Le cimetière. Nos desservants anciens et actuels. Notre Conseil de Fabrique. L'obituaire. Nos chapelles. Nos ermites.
   Chapitre IV. Notre Maison communale. Notre monument aux morts. Nos bourgmestres. Nos gardes-champêtres.
   Chapitre V. Nos écoles et notre Comité scolaire.
   Chapitre VI. Nos sociétés patriotiques, sportives, musicales et folkloriques.
   Chapitre VII. La Seigneurie de Walhain.
   Chapitre VIII. L'ancienne Seigneurie devenue ferme de Fantignies.
   Chapitre IX. Nos châteaux. Le château dit « du Bois Le Comte ». - Le château et la ferme « du Bois d'Angre ». - Le château et lieu-dit « Entremont ». - Le « Froidmanteau ».
   Chapitre X. La ferme du Buttiau.
   Chapitre XI. La ferme de la Basse-Égypte.
   Chapitre XII. Le bois Le Comte et le bois des Communes.
   Chapitre XIII. Le bois Hoyaux.
   Chapitre XIV. La vie agricole dans notre village, par Émile François.
   Chapitre XV. Comment s'exploitaient nos bois, il y a deux cents ans.
   Chapitre XVI. La guerre 1914-1918.
   Chapitre XVII. La guerre 1940-1945.
   Chapitre XVIII. Une belle page de notre histoire contemporaine : Jumelage de Basse-Yutz et de Buvrinnes.
   Conclusion.
   Annexes :
      I. Inventaires des archives de la Maison communale et de la Cure.
      II. Chartes du XIIe siècle intéressant Mont-Sainte-Geneviève et Buvrinnes.
      III. Les droits d'usage dans les bois de Buvrinnes, au temps de Charles-Quint.
      IV. Relation d'une visite prescrite par l'Évêché, faite à Buvrinnes en 1740, par le Doyen de Binche.
      V. Les tribulations du clergé de notre paroisse sous la domination française.
      VI. Description de notre église avant sa reconstruction en 1852. Rapport de Mgr Voisin en 1849.
   Bibliographie.

30 euros (code de commande : 23189 - vendu).

MARTIN (Gérard) — L'imprimerie d'aujourd'hui. Paris, Éditions du Cercle de la Librairie, 1992. In-4° sous cartonnage illustré d'éditeur, 255 p., illustrations, exemplaire en bel état.En quatrième de couverture :   L'Imprimerie d'aujourd'hui expose en trois parties, Préparation, Impression et Finition, les étapes de la fabrication de livres, de périodiques ou de quotidiens. Dans la première, Préparation, l'auteur décrit les opérations permettant aux textes et aux illustrations d'être imprimés selon les goûts des créateurs. Il montre la mise en forme des uns et des autres, puis leur mise en pages par des procédures qui ont été manuelles avant de devenir photomécaniques et, plus récemment, informatisées.
   La partie Impression présente les trois grands procédés (typographie, offset, héliogravure) aboutissant à la confection des formes imprimantes, puis les machines utilisées en soulignant les principales caractéristiques des papiers et des encres.
   En dernier lieu, la Finition donne au papier imprimé son aspect final de livre, de revue ou de quotidien. Elle décrit le pliage, le brochage, la reliure et les opérations annexes (vernissage et pelliculage). Elle traite les phénomènes de collage, base des activités de façonnage.
   L'Imprimerie d'aujourd'hui n'est pas un livre technique; il s'adresse à tous les partenaires des métiers graphiques dont il veut faciliter les relations. Ecrit dans un langage simple, il est destiné à être lu par tous ceux qui s'intéressent, quelle que soit leur formation et quel que soit leur métier, à la chose imprimée et se demandent comment les livres, les revues et les quotidiens sont concrètement réalisés.
   Gérard Martin est entré en 1950 chez Brodard et Taupin, la grande imprimerie du Groupe Hachette. Ses fonctions lui ont donné l'occasion d'étudier le comportement des papiers et des encres sur les presses, sujet qui a continué de le préoccuper quand il a été appelé en 1960 au siège du Groupe pour y prendre en charge la fabrication. Ce livre est une manifestation des efforts qu'il a déployés pour le maintien d'une compréhension optimale entre les créateurs – les auteurs, les illustrateurs, les éditeurs, les maquettistes et les exécutants – les imprimeurs, les brocheurs, les relieurs, les fournisseurs de papier, d'encres et de machines – malgré les difficultés soulevées par l'évolution rapide des procédés.

20 euros (code de commande : 23182).

[MASSIALt.OT (François)] — Le Confiturier Royal, ou Nouvelle Instruction pour les confitures, les liqueurs et les fruits ; Où l'on apprend à confire toutes sortes de Fruits, tant secs que liquides ; la façon de faire différens Ratafias, & divers Ouvrages de Sucre qui sont du fait des Officiers & Confiseurs ; avec la maniere de bien ordonner un Fruit & des Dessins de Table. Cinquieme édition, revue & corrigée. Paris, s.n., 1776. [A Paris, / M. DCC. LXXVI. / Avec Approbation & Privilége du Roi.] In-12 plein veau brun d'époque, dos à 5 nerfs orné de fers dorés, tranches rouges, XVI, 554, [4 (approbation et privilège)], [2 bl.] p., exemplaire bien complet des 3 gravures à déplier présentant quelques mouillures et petites déchirures marginales sans gravité.   C'est Barbier qui attribua la paternité de cet ouvrage dont la première édition fut publiée en 1692 sous le titre Nouvelle Instruction pour les confitures, les liqueurs et les fruits, à François Massialot (1660-1733) qui était connu pour être l'auteur du Nouveau Cuisinier royal et bourgeois.
Préface :
   Comme cet ouvrage n'est pas le premier qui ait paru sur pareilles matieres, on ne se croit point obligé d'en justifier l'entreprise. On dira donc que ce n'est point une chose qui eût besoin de nouvelles instructions, puisqu'elle est si familiere ; mais si les autres Arts se perfectionnent tous les jours, n'y a-t-il pas lieu de croire de même de celui-ci ? On en sera d'autant plus convaincu, qu'on verra dans ce Traité des manières nouvelles pour confire les Fruits, & d'autres particularités bien différentes de ce qui a été écrit ci-devant par quelques Auteurs.
   Comme les Officiers de bouche sont un peu plus occupés en France, & dans les autres pays qui approchent de la délicatesse de ce Royaume, on a cru leur faire plaisir de les instruire dans cet Ouvrage de ce qu'il y a de plus nouveau, de meilleur goût, & de plus curieux touchant les différentes parties de leur emploi. La principale est la Confiture, tant séche que liquide ; & c'est par-là que l'on a commencé. On explique ensuite les manieres de confire toutes sortes de Fruits à l'Eau-de-vie, de faire des Compotes pour toute l'année, des Conserves de Fleurs & de Fruits, des Marmelades, des Pâtes de fruits, des Clarequets, des Gelées de fruits, & toutes sortes de Biscuits les plus nouveaux & les plus délicats, & beaucoup d'autres petits Ouvrages de four. Les Pastilles, les Grillages, les Amandes à la praline, les Dragées fines, le Caramel, les Candis, & toutes sortes de Crêmes & Fromages n'y sont point oubliés : on a traité ces matières avec le plus d'ordre & d'éclaircissement qu'il a été possible.
   Dans la seconde Partie, on traite les manieres de faire toutes sortes de Syrops, d'Eaux & Fruits glacés ; des Liqueurs d'Italie, & de la distillation des meilleures Essences ; des Rossolis, des Hippocras & des meilleurs Ratafias ; des Eaux de senteur distillées ; des meilleures Pommades, des Pâtes d'Amandes pour les mains ; toutes sortes de Savonnettes, & beaucoup d'autres choses qui regardent les Parfumeurs. Quoique ces derniers articles ne regardent point les Officiers, je crois qu'ils ne seront pas fâchés de les trouver ici.
   La troisieme Partie, où il est parlé des Fruits, ne leur doit pas être moins utile, puisque c'est une matiere qui est à la portée de tout le monde. D'ailleurs, ce qu'on en dit est assez particulier, conforme au goût de la Cour & à l'usage qu'on peut faire des Fruits pour les Services. Ainsi ce doit être une commodité pour les Maîtres d'Hôtel & Officiers qui ont à en acheter, afin de ne choisir que ce qui est meilleur, & de les sçavoir gouverner & employer comme il faut.
   On a touché, sur la fin, de la connoissance des Melons, & de la maniere de confire les Capres & Cornichons ; des différentes sortes de Vinaigres, des Salades pour les quatre saisons de l'année ; & on finit par des garnitures de Fleurs qui servent à enjoliver les Services pendant tous les mois de l'année, & par différens modeles pour bien dresser un Fruit, suivant le goût d'à-présent, dont l'arrangement appartient aux personnes employées à l'Office.
Bibliographie :   - Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, t. III, col. 553.
   - Simon (André Louis), Bibliotheca gastronomica.
   - Vicaire (Georges), Bibliographie gastronomique, col. 453-456.



300 euros (code de commande : 23179 - vendu).

[MONS]. Mons the Capital City of Hainault in [the] Low Countries, taken by [the] French in 1691, Restor[e]d to [the] Spaniards by [the] Peace of Ryswick in 1697, retaken by [the] Allies in 1709, and left to [the] Emperor by [the] Treaty of Utrecht. Gravure de J. Basire, extraite de la suite de l'History of England de Rapin, par Tindals, publiés à Londres, en 1732.Dimensions :   - Image : 241 x 180 mm.
   L'historien français Paul de Rapin de Thoyras (Castres, 1661 - Wesel, 1725) publia une importante Histoire d'Angleterre en huits volumes en 1724. Trois années plus tard, cet ouvrage fut traduit pour la première fois en anglais et continué par Nicolas Tindal (1687 - 1774) et une seconde édition augmentée parut en 1732. Cette édition était accompagnée d'un Atlas qui contenait notamment le plan de la ville de Mons présenté ici, gravé par John Basire.


130 euros (code de commande : 23210).

MOULINASSE (Julienne M.) — Enghien. Histoire - Monuments - Souvenirs. Bruxelles, Van Buggenhout, 1931. In-8° broché, 166 p., quelques illustrations, in fine un cahier (16 p.) sur papier bleu présentant des publicités, en grande partie enghiennoises, bel exemplaire.Table des matières :   I. Histoire seigneuriale.
   II. Histoire locale.
   III. Géographie physique.
   IV. Géographie économique.
   V. Géographie politique.
   VI. Organisation administrative et judiciaire.
   VII. Organisation militaire ancienne.
   VIII. Organisation économique ancienne.
   IX. Culte.
   X. Assistance publique ancienne.
   - Liste chronologique des curés d'Enghien.
   - Enseignement.
   - Institutions littéraires, artistiques, etc.
   - Imprimerie.
   - Folklore.
   - L'Enghiennois peint par lui-même.
   - Biographie enghiennoise.
   - Bibliographie.

25 euros (code de commande : 23196).

MULPAS (Georges) — Histoire d'Élouges. Tomes I et II (Annexes). Thulin, imprimerie manteau, 1968. In-8° collés, 143, LX p., illustrations, tableaux, cartes hors texte. On joint chez le même imprimeur, la réédition de Élouges, ses antiquités et son histoire par Charles Debove, 87 p., XXIII planches volantes.Tables des matières :
   Histoire d'Élouges.
      - 
Avant-propos, par Ch. Piérard.
      - Avertissement - Sigles - Ouvrages consultés.
      - Charles Debove, sa vie, son œuvre.
      - Quelques trouvailles après Ch. Debove.
      - Étymologie d'Élouges.
      - Héraldique.
      - La Chapelle du Bon Dieu.
      - Les moulins.
      - Chemins et chausséage (Octroi du 21 juin 1758 - Les barrières - Dénomination des chemins - Éclairage).
      - La chaux.
      - Le charbon (Introduction - Origine - Des usages anciens à la législation du XIXe siècle - Exploitation - L'eau - Air et lumière - Relations d'accidents - Des veines à la surface - Situation sociale du mineur).
      - Evolution parallèle de l'industrie et de l'artisanat (Habitation - Population - Industries diverses).
      - Index onomastique.
   Élouges, ses antiquités et son histoire.
      - Première partie. Archives souterraines d'Élouges.
         
Chapitre I. Âge de la pierre polie.
         Chapitre II. Antiquités gallo-romaines.
         Chapitre III. Époque franke.
      - Seconde partie. Historique du village.

Les trois volumes : 35 euros (code de commande : 23190 - vendu).

NOËL (Jean-François-Joseph-Michel) et DELAPLACE (François-Marie-Joseph-Guislain) — Conciones poeticæ, ou Discours choisis des poëtes latins anciens, Virgile, Horace, Ovide, Lucain, Sénèque le Tragique, Stace, Silius-Italicus, Claudien, etc. Avec des argumens analytiques et notes en français ; A l'usage des Lycées et des Ecoles secondaires, pour les classes de littérature et de langues anciennes ; Par Fr. Noel, inspecteur-général des Etudes, et Fr. Deleplace, professeur à l'Ecole centrale du Panthéon ; tous deux, ci-devant professeurs de Belles-Lettres dans l'Université de Paris, au collége de Louis-le-Grand. Paris, Léger, 1803. [A Paris, / Chez Léger, libraire, quai des Augustins, n°. 44. / An XII. - 1803.] In-12 demi-veau blond d'époque, dos lisse, pièce de titre orange, tranches mouchetées, mors partiellement endommagés, XII, [8], 460 p., exemplaire portant les signatures de Noël et Delaplace.
25 euros (code de commande : 23175).

[PICABIA (Francis)]. Francis Picabia dans les collections du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne. Paris, Centre Pompidou, 2003. In-4° broché, 150 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   De ses débuts impressionnistes aux « Points » finaux de son œuvre, Francis Picabia a été, pendant plusieurs décennies, de toutes les avant-gardes. Pionnier de l'abstraction, apôtre, aux côtés de Duchamp, du premier art « mécanique », authentique dadaïste, compagnon de route – sceptique – du surréalisme, aventurier solitaire au pays des « Transparences », des « Monstres », du photoréalisme – d'inspiration pornographique – puis père putatif – toujours sceptique – de l'abstraction d'après-guerre, Picabia n'a eu de cesse de reconsidérer, d'adopter, de rejeter presque aussi vite les styles et les écoles.
   Cet ouvrage constitue le premier catalogue complet et analytique des œuvres de Picabia dans la collection du Musée national d'art moderne. Riche d'une quarantaine d'œuvres, cet ensemble a été constitué sur près d'un siècle. Il compte les plus grands chefs-d'œuvre du peintre, tels que Udnie (1913), L'Œil cacodylate (1921), Dresseur d'animaux (1923), Femmes au bull-dog (vers 1941-1942).
   Abondamment illustrées, les études consacrées à chacune des œuvres, parfois enrichies de commentaires effectués à partir de radiographies, font le point sur les derniers apports de la recherche, et témoignent du parcours délibérément erratique, placé sous la bannière du doute et de la liberté, du plus terrible des enfants de l'art moderne. En annexe, des notices sur la correspondance de Picabia ainsi qu'une riche biographie illustrée viennent compléter cet éclairage scientifique sur l'une des œuvres les plus singulières du XXe siècle.

20 euros (code de commande : 23207).

PLANTIN (Christophe) — Le bonheur de ce monde. [Anvers], [Musée Plantin], [1920]. Une feuille de 308 x 490 mm., en très bel état.   Ce placard a été édité lors des commémorations du quatrième centenaire de la maison Plantin.


20 euros (code de commande : 23174).

[POIDS ET MESURES]. Conservatoire National des Arts et Métiers. Catalogue du Musée. Section K. Poids et mesures. Métrologie. Paris, Conservatoire National des Arts et Métiers, 1941. In-8° broché, 222 p., illustrations en noir.Table des matières :   - Constructeurs français de poids et mesures cités dans ce fascicule.
   - Plan d'indexation.
   - Introduction.
   - Mesures de longueurs.
      - Mesures françaises agrès 1793.
      - Mesures françaises anciennes.
      - Mesures étrangères.
   - Mesures de capacité.
      - Mesures françaises agrès 1793.
      - Mesures françaises anciennes.
      - Mesures étrangères.
   - Poids.
      - Poids français agrès 1793.
      - Poids français anciens.
      - Poids étrangers.
   - Appareils de pesage.
      - Pesons.
      - Balances romaines.
      - Bascules et ponts à bascules.
      - Balances ordinaires.
      - Balances de comptoir.
      - Balances pour usages divers.
      - Balances de changeurs.
      - Balances de précision.
      - Balances chinoises.
   - Instruments de comparaison pour mesures linéaires.
      - Calibres.
      - Compas.
      - Pieds à coulisse.
      - Micromètres.
      - Palmers.
      - Sphéromètres.
      - Cathétomètres.
      - Comparateurs.
      - Divers.
   - Appareils de vérification et de poinçonnage.

20 euros (code de commande : 23177 - vendu).

[QUENEAU (Raymond)]. Cahiers Raymond Queneau. N° 6. Le Paris de Queneau. Paris, Les Amis de Valentin Brû, 1987. In-8° collé, 79 p., illustrations in et hors texte en noir et en couleurs, pli à la couverture.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition « Raymond Queneau - Regards sur Paris » organisée à l'Hôtel de Ville de Paris, du 20 juillet au 30 septembre 1987.
Table des matières :
   - Connaissez-vous Paris ?, par Raymond Queneau.
   - Toussaint, jour du souvenir. Cimetières ignorés. Tombes oubliées.
   - Dans le quartier d'Edmond Jaloux... et de Jean Cocteau.
   - « Le rêve et la réalité. »

   - Un instant de bonheur, par Raymond Queneau.
   - Comment ils passent leur dimanche. Raymond Queneau. Propos recueillis par Andrée Nicolas.
   - Nase et Dalle chez Raymond Queneau, par Noël Arnaud.
   - Chiens d'Asnières, par Jacques Bens.
   - « Du Paris que nous arpentâmes... », par André Blavier.
   - Douze pavés pour Raymond Queneau, par François Caradec.
   - Lettre à un directeur d'agence de voyages qui aurait lu « Loin de Rueil », au moins, par Pierre David.
   - Un Paris de parole, par Claude Debon.
   - Topographies-itinéraires, par Jean Lescure.
   - « Rue Seb... », par Massin.
   - « Raymond Queneau. Regards sur Paris » ou le voyage immobile, par Emmanuel Souchier.
   - Le Zouave du Pont-Royal, par Jean Vautrin.
   - Raymond Queneau. Bio-bibliographie sommaire, par Claude Rameil.

15 euros (code de commande : 23183).

Revue du Nord. Tome XLIII - N° 169 - Janvier-Mars 1961. Lille, Revue du Nord, 1961. In-8° broché, 142 p., illustration in et hors texte.Sommaire :
   - Réalité et Histoire : le quatrième membre de Flandre, par W. Prevenier.
   - Les « peintres extraordinaires » de Beckford sont-ils une satire des écoles flamande et hollandaise ?, par A. Parreaux.
   - Les Académies d'Arras et de Metz : leurs relations au temps de Robespierre, par L. Berthe.
   - Mélanges :
      - La noblesse des Pays-Bas, par E. Perroy.
      - La crise révolutionnaire, par L. Trénard.
   - Chronique :
      - Bulletin d'Histoire de Belgique 1959-1960, par J. Dhondt et ses collaborateurs.
   Comptes rendus :
      - A. De Vos, Inventaris der landbouwpachten in de Gentse jaarregisters van de keure. (J. Godard.)
      - D. van Derveeghde, Le polyptique de 1280 du chapitre de la cathédrale Saint-Lambert à Liège. (H. Platelle.)
      - C. van de Kieft, Étude sur le chartrier et la seigneurie du prieuré de la Chapelle-Aude. (H. Platelle.)
      - S. Clercx, Johannes Ciconia. Un musicien Liégeois et son temps (vers 1135-1411). (E. Perroy.)
      - W. Prevenier, Handelingen van de Leden en van de Staten van Vlanderen, 1384-1405. (J. Godard.)
      - P. Luent, Tout l'or du Pérou. (Y. Trénard.)
      - M. Huisman, J. Dhondt, L. van Meerbeeck, Les relations militaires des années 1634 et 1635. (L. Trénard.)
      - A. Parreaux, Beckford et le Portugal. (L. Trénard.)
      - R. van Eenoo, Een bijdrage tôt de geschiedenis der Arbeiderbeweging te Brugge, 1864-1914. (J. Godard.)
      - S. Vervaeck, De samenstelling van de gegoede stand te Mechelen op het einde van de XVIIIe eeuu) en in het begin van de XIXe eeuw. (J. Godard.)
      - A. Simon, Réunion des évêques de Belgique 1830-1867. Procès-verbaux. (J. Godard.)
      - In Memoriam.
      - Notes et Nouvelles.
   - Journées internationales d'Histoire du Droit des Pays flamands, picards et wallons, Bergues Saint-Winoc, 1960.

10 euros (code de commande : 23165 - vendu).

RICHE (R.) — La vie à Blaugies. Hier et aujourd'hui. Chez l'Auteur, 1945. In-8° dactylographié agrafé, 94 p., exemplaire en bel état, rare.Table des matières :   Livre I. Histoire de Blaugies.
      Chapitre I. Données générales.
      Chapitre II. Juridictions à Blaugies sous l'ancien régime.
         1° L'abbaye de St. Ghislain.
         2° La seigneurie de Blaugies.
         3° Le régime sous les seigneuries.
      Chapitre III. Le siècle de malheur (Malplaquet 11 septembre 1709).
      Chapitre IV. Les occupations française et hollandaise.
      Chapitre V. La Belgique indépendante.
      Chapitre VI. Toponymie de Blaugies.
      Chapitre VII. La population.
   Livre II. La vie religieuse : paroisse, institutions.
      Chapitre I. La paroisse.
      Chapitre II. L'église, le clergé et la fabrique d'église.
         Article I. L'église St. Aubin.
         Article II. Le cimetière paroissial, la chapelle N.D. des 7 Douleurs, le calvaire monumental.
         Article III. Les curés de Blaugies.
         Article IV. La fabrique de l'église St. Aubin.
      Chapitre III. Les chapelles de la paroisse.
         Article I. La chapelle N.D. de la Paix.
         Article II. La chapelle N.D. de Bon Remède.
         Article III. La chapelle N.D. de Tongre.
         Article IV. La chapelle N.D. du Bon Conseil.
         Article V. La chapelle St. Aubin.
         Article VI. La chapelle du Coron.
      Chapitre IV. Les institutions et faits mémorables de la paroisse.
         Article I. Le couvent.
         Article II. Les confréries et associations pieuses.
         Article III. Les cercles de formation chrétienne.
         Article IV. Les événements et cérémonies mémorables.
   Livre III. Les différents autres aspects de la vie à Blaugies.
      Chapitre I. L'instruction à Blaugies.
      Chapitre II. La bienfaisance à Blaugies (Charité privée - Charité officielle - La Croix-Rouge - Le Secours d'Hiver).
      Chapitre III. La vie civique, sociale, économique et folklorique.
         Article I. La vie civique et sociale.
            1° La politique.
            2° Les services publics.
            3° Associations diverses.
         Article II. La vie économique.
         Article III. La vie folklorique.

25 euros (code de commande : 23209 - vendu).

SAINT-ALBIN (Hortensius Rousselin de Corbeau de) — Logique judiciaire, ou Traité des arguments légaux. Par Hortensius de Saint-Albin, Juge au tribunal de la Seine, membre de la chambre des députés, chevalier de la Légion-d'Honneur et de l'Étoile polaire. Seconde édition, revue, corrigée et augmentée ; suivie de la Logique de la conscienceParis, Joubert, 1841. [Paris. / Joubert, Libraire-Éditeur, / 14, rue des Grès, près l'École de Droit. / 1841.] In-12 demi-basane d'époque, dos lisse orné (coiffe un peu usagée), tranches marbrées, 338 p., bon exemplaire malgré quelques rousseurs.Table des matières :   - Sur cette deuxième édition.
   - Introduction.
   - Logique judiciaire.
      Chapitre I. Principes des arguments.
      Chapitre II. Forme des arguments, leurs diverses espèces (1 Syllogismes - 2. De l'induction - 3. Du dilemme - 4. De l'enthymème - 5. De l'exemple - 6. Du sophisme - 7. Du paradoxe).
      Chapitre III. Des arguments légaux (1. De l'argument à definitione - 2. De l'argument ab etymologiâ - 3. De l'argument ab ordine - 4. De l'argument à contrario sensu - 5. De l'argument à simili - 6. De l'argument à consiliis vel oppositis - 7. De l'argument à fortiori - 8. De l'argument ab exceptione ad regulam - 9. De l'argument à majori ad minus - 10. De l'argument à ratione legis - 11. De l'argument à cessante ratione - 12. De l'argument à subjectâ materiâ - 13. De l'argument à verisimili - 14. De l'argument à vulgari usu loquendi - 15. De l'argument ab impossibili - 16. De l'argument ab absurdo - 17. De l'argument ab autorilate.
      - Conclusion.
   - Logique de la conscience
      Chapitre I. Définitions de la conscience.
      Chapitre II. Conscience du magistrat.
      Chapitre III. Suite de la conscience du magistrat.
      Chapitre IV. Logique du magistrat en présence de ses devoirs.
      Chapitre V. Conscience du juge rapporteur.
      Chapitre VI. Conscience du juge en matière criminelle et en matière politique.
      Chapitre VII. Conscience du ministère public.
      Chapitre VIII. Conscience de l'avocat.
      Chapitre IX. Suite de la conscience de l'avocat, sa logique et ses devoirs envers ses clients et envers la société.
      Chapitre X. Conscience du jury.
      Chapitre XI. Suite de la conscience du jury.
      Chapitre XII. Conscience du jury en matière politique. Peine de mort. Circonstances atténuantes.
      - Conclusion.
   - Lettre de S. M. le roi de Suède et de Norvvége.
   - Opinion de MM. : La Romiguiére - Philippe Dupin - Duvergier.

20 euros (code de commande : 23166).

SCHAEFFER (Pierre-Jean) — Charleroi. 1830-1994. Histoire d'une métropole. Ottignies Louvain-la-Neuve, Quorum, 1995. In-8° collé, 466 p., illustrations hors texte, exemplaire en bon état.En quatrième de couverture :   De 1830 à nos jours, plus de trois cent cinquante mandataires, démocratiquement élus, ont participé activement à la gestion de la ville.
   En cent soixante-cinq ans, de conseil en assemblée communale, bourgmestres, échevins et conseillers ont vaillamment contribué à élever une modeste cité provinciale fortifiée au rang de première métropole de Wallonie et de grande ville du pays.
   Qui étaient-ils ? D'où venaient-ils ? Quel idéal les animait ?
   Sortis des rangs de la bourgeoisie, des classes moyennes et du peuple, ils ont assumé les destinées de Charleroi.
   Quand la ville, carrefour inévitable des grandes transhumances et des invasions militaires, foyer ardent de la révolution industrielle et des mouvements d'émancipation ouvrière, a été mêlée aux pages les plus tumultueuses et les plus denses de l'histoire, ils étaient là pour défendre les principes du droit, de la liberté et du respect des citoyens.
   Avec une égale ferveur, ils ont participé à l'éclosion et à l'épanouissement des infrastructures économiques, sociales, culturelles et sportives d'un centre urbain éclairé au cœur d'une imposante agglomération laborieuse.
   Ceci n'est pas un inventaire exhaustif ni une fresque récapitulative. C'est seulement une chronique fidèle de ce que, en cent soixante-cinq ans, plus de trois cent cinquante mandataires, conscients de leurs responsabilités et de leurs actes, ont approuvé pour que Charleroi, leur ville, s'inscrive dans la marche irrésistible du temps, comme un des repères formels de l'Europe de demain.

25 euros (code de commande : 23191).

STETTLER (Michael) — Königsfelden. Farbenfenster des XIV. Jahrhunderts.Sechzehn farbtafeln sechs abbildungen im text. Laupen bei Bern, Iris Verlag, 1949. In-4° sous reliure d'éditeur, 31 p., XVI planches hors texte, exemplaire en parfait état.Extrait :   Das Kloster Königsfelden war eine habsburgische Gründung. An der Stelle, wo im Jahre 1308 König Albrecht, Rudolfs Sohn, mit Edlen seines Hofes der Gattin Elisa-beth entgegenreitend, nach Überquerung der Reuß bei Windisch durch seinen Neffen, Herzog Johann von Schwaben, aus hauspolitischen Gründen ermordet worden, erhob sich, zunächst als kleine Klausnerei, dann als rasch aufblühendes Kloster, die Stätte seines Angedenkens. Die Gegend war habsburgisches Eigengut, strategisch und wirtschaftlich bedeutsam wegen des Wassertors, durch das, mit vereinter Kraft den Jurawall durchbrechend, die drei Flüsse Aare, Reuß und Limmat dem Rhein entgegenmünden ; jeder dieser Flüsse spiegelte in nächster und naher Umgebung eine habsburgische Uferstadt, Brugg, Bremgarten, Baden, und keine Reiterviertelstunde weit entfernt ragte auf dem Wülpelsberg die Stammfeste des steil zu Macht und Ruhm emporgestiegenen Geschlechtes. Geographisch und geschichtlich also ein Kreuz von Straßen, die in große Fernen zielen, und selten mögen Ort des Schicksals und Ort der Wahl so sinnvoll zusammentreffen wie hier, wo Werden, Sein und Vergehen der Habsburger in der Konstellation von Stammburg, Gründungsstadt und Memorialkirche faßbar werden. Nicht genug damit, ist der Boden Königsfeldens – der Name wurde dem Kloster, wie alles, was ihm anheimfiel, von den Stiftern selbst verliehen – von antiker und frühchristlicher Erinnerung durchtränkt : die Mauern stehen auf den Ruinen von Vindonissa, dem Legionslager, das einst zur Verteidigung Roms an der Nordgrenze des Reiches entstanden war, und im Windischer Kastell ist eine der beiden ersten Bischofskirchen des Landes nachgewiesen. Dergestalt erhob sich das Kloster über einer alten Stätte sowohl irdisch vergänglicher Herrschaft als christlicher Mission ; dies Doppelgesicht kennzeichnet auch die Stiftung der königlichen Witwe an der Stelle der ruchlosen Tat; ihr Werk war von dieser Welt, aber errichtet « zu Lobe Gottes und seiner lieben Mutter zu Ehren, allen Heiligen zu Dienst und um des Seelenheils willen für König Albrecht und aller Vorfahren », wie die Begründung in den Urkunden lautet.
12 euros (code de commande : 23173 - vendu).

SZALAY (Miklos) — Der Mond als Schuh. Zeichnungen der San. Zeichnungen und Aquarelle von Diä!kwain, /Han¹kass'o, !Nanni, Tamme, /Uma und Da. - The Moon as Shoe. Drawings of the San. Drawings and Watercolours by Diä!kwain, /Han¹kass'o, !Nanni, Tamme, /Uma und Da.Herausgegeben von - Edited by Miklos Szalay. Mit Beiträgen von - With contributions by : Megan Biesle, Frédéric Bruly Bouabré, Elias Canetti, Janette Deacon, Keith Dietrich, Mathias G. Guenther, Roger L. Hewitt, Miklos Zsalay. Zurich, Scheidegger & Spiess, 2002. In-4° sous cartonnage illustré d'éditeur, 310 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bel état, épuisé.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Völkerkundemuseum de l'Université de Zurich, du 28 septembre 2002 au 5 janvier 2003, puis à la South African National Gallery - Iziko Museums, à Cape Town, du 27 avril au 30 juin 2003.
Extrait de la préface :
   In the present publication, and the accompanying exhibition of the same name, a hitherto hidden and unnoticed treasury of pictures is made accessible to the public. Indeed, only a few of the pictures published here have appeared in print before and hardly any have previously been exhibited. These pictures comprise drawings and watercolour paintings from the years 1875 to 1881, created by six San or Bushmen, members of southern Africa's longest established population.
   In the course of the political and social transformations in South Africa since 1994, San culture, formerly ignored, if not despised, by others, has finally gained the recognition it deserves. The San themselves have been accorded a new respect, as evidenced by the fact that the motto on the coat of arms of the new republic is written in the language, now extinct, of the Cape San : !Ke e: /xarra //ke (people who are different come together). The Bleek and Lloyd collection of San texts and pictures housed in Cape Town, from which the drawings and watercolours of our publication and exhibition originate, became part of the UNESCO project, « Memory of the World », in 2000. The rock paintings and engravings of the San – certainly southern Africa's highest artistic achievement and one of the highlights of art worldwide – are today considered as part of the national cultural heritage and enjoy official protection.
   Reference should be made to the particular character of the culture the artists belonged to. That all things are subject to flux and metamorphosis was a feature not only of the San's perception of the mythical age but also of their understanding of the times they lived in. Transformation as a generative principle of San culture is clearly evident in the present contributions. As the San's pattern of thought went against all that is set, unequivocal and final, the commentaries on the pictures accordingly need to be seen in relative terms.
   It is to be hoped that exhibition and publication together will appeal to and delight a public interested in the arts and sciences and, in addition, promote the cultural self-discovery of the new and democratic South Africa.

30 euros (code de commande : 23168 - vendu).

TIKKANEN (Henrik) — Le héros oublié. Roman. [Titre original : 30 ariga kriget.] Traduit du suédois (Finlande) par Philippe Bouquet. Paris, Gaïa, 2002. In-8° broché, 169 p., illustrations.En quatrième de couverture :   Finlandais de langue suédoise, Henrik Tikkanen (1924-1984) fut pendant vingt ans rédacteur et dessinateur pour un grand journal. Il exposa fréquemment ses œuvres plastiques et publia de nombreux ouvrages, récits de voyage ; pièces de théâtre et fictions. Pacifiste et humaniste, Européen convaincu, il usa d'une écriture à la fois ludique et critique pour dresser avec justesse le portrait de ses contemporains, comme en témoignent Renault, mon amour, également traduit en français, et Le héros oublié.
   « Le militarisme est l'art de faire régner la discipline. Sans discipline, il n'est pas possible de faire la guerre. La base de la guerre, ce sont les ordres. Les ordres sont faits pour être obéis et ne peuvent être discutés. C'est pourquoi l'obéissance est la première vertu en temps de guerre. Et bien qu'elle soit très largement répandue, il arrive qu'elle atteigne des sommets vertigineux et soit à l'origine de cas de sainteté militaire. »
   Viktor Käppärä ne mit jamais en question l'ordre qu'il avait reçu et ne douta jamais du bien-fondé de cet ordre.
   Trente ans après la fin des hostilités avec les Rouges, au mitan des années 70, notre brave soldat finlandais, oublié aux confins de la Carélie du Nord, continue à veiller, ultime rempart contre les communistes. Jusqu'au jour où il émaillera sa solitude de quelques meurtres anodins. Quand un fait divers malencontreux ne peut être étouffé, il peut toujours être récupéré.
   Court texte à l'ironie cinglante, Le héros oublié est une fable aussi drôle que sarcastique sur ses contemporains et leurs travers. Henrik Tikkanen ne se fit pas que des amis. Qui pourrait s'en étonner ?

9 euros (code de commande : 23163).

[TORMA (Julien)]. GOUDEMARE (Sylvain) — Leborddelamer. Julien Torma. Édition balnéaire augmentée de : Julien Torma sa vie sa couleuvre. [Rouen], [1985]. In-12 oblong agrafé, [16] p., illustrations, 4 feuillets volants, tirage limité à 113 exemplaires numérotés (n° 32).


20 euros (code de commande : 23185).

VIAN (Boris) — Théâtre inédit. Tête de méduse - Série blême - Le chasseur français. Textes établis parNoël Arnaud. Paris, Bourgois, 1970. In-8° broché, 377 p., édition originale.En quatrième de couverture :   Un vaudeville d'épouvante, une tragédie d'abattoir (en alexandrins et en argot), une comédie musicale pour agrégés de philosophie (dont un cheval), trois pièces – et de taille – qui achèvent d'inscrire Boris Vian parmi les dramaturges les plus inventifs et complets de ce temps.
20 euros (code de commande : 23211).

Visages du Travail. Bruxelles, L'Églantine, 1929. In-4 demi-maroquin fauve à coins, dos (légèrement passé) à 5 nerfs, couverture conservée, 92 p., bon exemplaire.Table des matières :   - Le Borinage, par Marius Renard. Dessins et lithographies de Marius Renard, Anto Carte et Marius Carion.
   - Gand, cité du travail, par O. Roelandts. Gravures et dessins de Jean-Fr. Cantré etMarius Renard-
   - Le pays blanc, par G. Delizée. Gravures et dessins de Joseph lacasseMarius Renard et Allard l'Ollivier.
   - Le pays de Liège, par Renaud Strivay. Gravures et dessins de GraffartE. Delsa,Jean Donnay et Marius Renard.
   - Faubourgs de capitale, par Marius Renard. Gravures et dessins de Julien Masson,D. Piryns et Marius Renard.
   - Anvers l'aventureuse et sa vie de labeur, par Fernand Demany. Gravures et dessins de P. DequeneJean-Fr Cantré et Marius Renard.



30 euros (code de commande : 23197 - vendu).

 

 
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[BOIS-DU-LUC]. LIÉBIN (Jacques) — Bois-du-Luc en images. La Louvière, Écomusée Régional du Centre, 1993. In-8° broché, 2 pages d'introduction et 230 reproductions en noir, bon exemplaire.Introduction :
   C'est sous le nom de « Société (civile) du Grand Conduit et du Charbonnage de Houdeng » que la Société du Bois-du-Luc voit le jour il y a trois cent huit ans, exactement le 14 février 1685. Cette fondation est intimement liée au problème de l'évacuation des eaux qui gênent l'exploitation charbonnière. Deux conduits d'exhaure sont successivement mis en terre, le premier entre 1686 et 1710, le second entre 1727 et 1745.
   Sous l'Ancien Régime, les fosses de la Société sont nombreuses – plus d'une dizaine – en raison de la faible profondeur des puits. Le charbon est exporté par la route, grâce au remarquable réseau des chaussées thérésiennes.
   Situation classique liée à la Révolution industrielle, la Société du Bois-du-Luc se dote d'une pompe (ou machine) à feu en 1780, à la fosse du Bois.
   En 1807, pendant l'occupation française, la Société prend le nom de « Société civile charbonnière du Bois-du-Luc ». Sous le Régime hollandais, elle acquiert différents charbonnages de la région : Trivières en 1816, la petite « charbonnière de Bignault » en 1818, Saint-Denis, Obourg et Havre en 1827. Cette politique se poursuit au lendemain de l'indépendance de la Belgique : la Barette en 1842. L'ensemble des concessions couvre alors 5.708 hectares, ce qui fait de la Société du Bois-du-Luc l'une des plus riches de Wallonie. Les fosses les plus importantes sont créées à ce moment : Saint-Patrice (1820), Saint-Charles (1820-1821), Saint-Amand (1827), Saint-Emmanuel (1846).
   L'époque est aux chemins de fer et aux canaux. Une voie ferrée relie, dès 1839, Bois-du-Luc au rivage de l'embranchement du canal Charleroi-Bruxelles, à Houdeng-Goegnies ; une gare est construite en 1850 sur la ligne Mons-Manage ; un raccordement est établi avec la gare de Houdeng-Goegnies en 1858-1859 ; enfin, en 1897-1898, une ligne privée relie Bois-du-Luc à la fosse du Quesnoy à Trivières.
   Sur le plan social, la Société du Bois-du-Luc pratique le paternalisme; elle crée un hospice, une école, une caisse d'épargne, une cité : les célèbres Carrés. C'est pourtant là qu'éclate, en 1865, pour des raisons salariales, la véritable première grève du Centre. Désormais, il faudra compter avec les syndicats qui s'organisent avant la fin du siècle.
   Au début du 20e siècle, les innovations techniques, l'utilisation de l'électricité et de l'air comprimé permettent une plus grande productivité. On ouvre à Beaulieu (Havre), en 1923, un nouveau siège d'exploitation dont on espère beaucoup.
   La Société du Bois-du-Luc poursuit son action sociale : de nouvelles écoles sont construites en 1895-1899, une église en 1905, un hôpital en 1909 ; une bibliothèque publique est ouverte en 1921.
   Les difficultés ont pourtant commencé. Les fosses s'épuisent : on ferme celle du Bois en 1913, Saint-Amand en 1914, Havré en 1934, Saint-Patrice en 1937. Dans les années '50, la CECA entreprend la rationalisation du secteur charbonnier et fixe un programme de fermetures : Saint-Emmanuel ferme le 31 décembre 1959, Beaulieu le 30 décembre 1960, le Quesnoy enfin le 30 juin 1973. L'aventure charbonnière du Bois-du-Luc se termine, celle de la région du Centre aussi...
   Devenue société immobilière, la Société (en liquidation) du Bois-du-Luc réalise progressivement, depuis 1973, son patrimoine immobilier. En 1992, elle quitte définitivement le site, un site dont l'État avait entrepris l'achat dès octobre 1974. La rénovation des Carrés est confiée à l'Institut national du Logement, puis à la Région wallonne; les maisons sont aujourd'hui gérées par le Foyer louviérois. Le 3 mai 1979, l'État devient propriétaire des bâtiments et terrains industriels à la suite de l'action menée, depuis 1975, par le Centre hennuyer d'Histoire et d'Archéologie industrielles (C.H.A.I.).
   Constitué en mai 1983, l'Écomusée régional du Centre établit, dès le départ, son centre permanent au Bois-du-Luc, en étroite synergie avec le C.H.A.I. Ensemble, ils aménagent progressivement les locaux industriels.
   Les 230 documents présentés dans cet ouvrage constituent à la fois un hommage à tous ceux qui ont travaillé ici et un ensemble documentaire exceptionnel. À ce titre, ils font partie de notre mémoire collective.

20 euros (code de commande : 23259).

Bois-du-Luc. 1685-1985. La Louvière, Écomusée Régional du Centre, 1985. In-8° broché, 179 p., illustrations en noir, couverture frottée.   Ouvrage édité à l'occasion de l'exposition éponyme organisée aux Ateliers du Bois-du-Luc, du 9 mars au 14 avril 1985.Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Artisans d'espérance, par Robert Pourbaix.
   - Évolution des structures de la Société du Bois-du-Luc, par Colette Parmentier.
   - Évolution des voies de communication relatives aux houillères de Bois-du-Luc depuis le 18e siècle jusqu'à 1914, par Michel Host.
   - Bosquetville ou les carrés de Bois-du-Luc : architecture sociale du 19e siècle, par Katelijne Simonis-Boon.
   - Les ouvriers du charbonnage du Bois-du-Luc au 19e siècle d'après leur livret de travail, par Jacqueline Chapelle-Dulière.
   - Les grèves à Bois-du-Luc de 1865 à 1912, par Yves Quairiaux.
   - Le site industriel du Bois-du-Luc, base de l'Ecomusée régional du Centre, par Jacques Liébin.
   - Notes - Catalogue.

13 euros (code de commande : 23260).

CAPOUILLEZ (Marcel) — Le Grand-Hornu en cartes postales anciennes. Hornu, Grand-Hornu Images, 1994. In-8° à l'italienne, 143 p., dont index, très nombreuses reproductions en couleurs, exemplaire en très bel état.   Ouvrage édité à l'occasion de l'exposition éponyme organisée aux Grand-Hornu Images, à Boussu, du 5 juin au 30 août 1994.Extrait de l'aperçu historique :   En 1747, Pierre Toussaint-Durieu, marchand de charbon montois, obtient de l'abbaye de Saint-Ghislain, seigneur d'Hornu, l'autorisation d'extraire la houille dans une vaste concession s'étendant de la seigneurie de Boussu à celle de Quaregnon.
   Le 19 janvier 1778, l'abbaye de Saint-Ghislain accorde à Charles Godonnesche, qui vient de racheter cette concession, les mêmes droits qu'à son prédécesseur. En 1783, celui-ci crée la « Compagnie d'Hornu » qui s'appellera Grand-Hornu par opposition aux anciens centres d'habitat de cette seigneurie, le Vieil et le Petit Hornu.
   Malgré l'importance des investissements consentis, les premiers bilans de l'exploitation sont décevants.
   Instabilité de la direction, comptabilité déficiente, établissement des puits dans des zones dérangées du gisement peuvent expliquer ce relatif échec.
   Après la mort de Charles Godonnesche, sa veuve et son fils vendent la concession à un riche et entreprenant commerçant lillois, Henri Dégorge.
   Né à Orsinval, près du Quesnoy, le 12 février 1774, il fait ses études au collège de Bavay avant d'être enrôlé dans l'armée napoléonienne où il s'occupe de l'intendance. Il épouse, en 1800, Eugénie Legrand, fille d'un riche négociant lillois. Devenu garde-magasin des chauffages militaires, il est en contact avec les charbonniers borains.
   Dès son arrivée à Hornu, la société est dynamisée : creusement de nouveaux puits, contrôle des ventes, extension de concession donnent un visage nouveau à l'entreprise. Bientôt, le manque d'ouvriers susceptibles d'être engagés freine son expansion.
   Dès lors, Henri Degorge décide de construire, simultanément à l'édification d'ateliers et de bureaux, une grande cité susceptible d'attirer et de fidéliser sa main-d'oeuvre. École, dispensaire, bibliothèque, salle des fêtes, bains publics viennent compléter l'ensemble.

18 euros (code de commande : 23255).

CAPOUILLEZ (Marcel) — Les charbonnages du Borinage en cartes postales anciennes.Hornu, Grand-Hornu images, 1994. In-8° à l'italienne, 188 p., dont index, très nombreuses reproductions, exemplaire en très bel état.   Ouvrage édité à l'occasion de l'exposition éponyme organisée aux Grand-Hornu Images, à Boussu, du 3 au 24 septembre 1994.Avant-propos :   Le présent ouvrage est le second d'une série éditée par Grand-Hornu Images à partir de la collection de Marcel Capouillez, après un premier volume consacré au Grand-Hornu et avant un autre, relatif à la vie quotidienne des gens de la mine.
   Il a pour sujet les charbonnages du Borinage, qui ont longtemps contribué à la prospérité d'une région et à l'occupation de sa population.
   Ces pages restituent le paysage vivant du Borinage au temps de cette intense activité quasiment mono-industrielle, ponctué de hautes cheminées fumantes, de terrils sombres, de châssis à molettes ou de véritables cathédrales de l'industrie comme le Grand-Hornu, aujourd'hui investi d'une nouvelle vocation.
   Car la culture des vestiges du passé peut être promesse pour l'avenir...
   Le Borinage, région meurtrie par les crises successives qui ont frappé, plus qu'ailleurs, ses entreprises et ses travailleurs, n'a perdu ni la fierté de son passé ni l'espoir de son avenir. Loin de toute nostalgie, puissent ces documents susciter ou entretenir l'espérance...

25 euros (code de commande 23246).

CAPOUILLEZ (Marcel) — Industries et charbonnages de Boussu. Boussu, Chez L'Auteur, 1981. In-8° broché, 93 p., illustrations, très bon exemplaire.Table des matières :   - Introduction.
   I. Les industries extractives.
      1. Les charbonnages.
      2. Les carrières.
      3. Les briqueteries.
      4. La tuilerie.
   II. Les industries métalliques.
      1. Les ateliers de construction.
      2. Les chaudronneries.
      3. Les fonderies.
      4. La boulonnerie.
      5. Les clouteries.
      6. Les forges.
      7. Ateliers divers.
   III. Les industries textiles.
      1. Les corderies.
      2. La courroirie.
      3. Les bonneteries.
      4. La fabrique de corsets.
      5. La fabrique de casquettes.
   IV. Les industries agro-alimentaires.
      1. Les moulins.
      2. Les sucreries.
      3. Les brasseries.
      4. Les distilleries.
      5. Divers.
   V. Les industries verrières.
      1. Les verreries.
      2. Lira-Dascotte.
      3. V. A. B.
   VI. Les industries du bois.
      1. Ateliers de sculpteurs, ébénistes, fabricants de meubles.
      2. Les tonneleries.
      3. les charronnages.
      4. Les menuiseries mécaniques.
      5. Les fabriques d'arcs.
      6. Les fabriques de crosses.
   VII. Les industries du cuir.
      1. La tannerie.
      2. Les bourrelleries.
      3. Les fabriques de chaussures.
   VIII. Les imprimeries.
   IX. Les fabriques de cirage.
   X. Les industries diverses.
   - Bibliographie.

13 euros (code de commande : 23240*).

Ceux de la mine. Rédigé par des ingénieurs et des techniciens attachés à l'École professionnelle pratique des mineurs du charbonnage d'Hornu et Wasmes. Illustrations par Marius Carion. Bruxelles, Louis Desmet-Verteneuil, 1949. In-8° broché, 48 p., 28 illustrations, bon exemplaire, édition originale.   Cet ouvrage fut réimprimé en 1952.


20 euros (code de commande : 23262).

DELATTRE (Achille) — À la gloire du mineur. Anthologie ornée de trente-trois illustrations. Cuesmes, Impricoop, 1958. In-8° broché, 215 p., envoi de l'auteur, bon exemplaire.   Achille Delattre réunit ici un choix de textes concernant la mine. On y trouve les noms célèbres de la littérature : Louis-Laurent Simonin, Émile Zola, Louis-Eugène Caustier, Georges Clemenceau, Laguerre, Alexandre E. Millerand, Hector-Henry Malot, Gilbert Cesbron, Upton Sinclair, A. J. Cronin, Gustav Morcinek, Otto Dunbier, A. Hans, Camille Lemonnier, Louis Delattre, Pierre Hamp, Jules Destrée, Louis Piérard, Jules Sottiaux, Constant Malva, Jean-Louis Vandermaesen, Valentin Van Hassel, Marius Renard, G. Delarge, Georges Rameackers, O. P. Gilbert, Henri Deligne, G. C. Rutten, Pierre Demart, Jean-Pierre Barrou, Marcel Sala, Jef Rens et Achille Delattre.
20 euros (code de commande : 23254).

DELATTRE (Achille) — Histoires de nos corons. Illustrations de Marius Carion. Paris - Bruxelles, Labor, 1939. In-8° broché, 180 p., édition originale dont le tirage est limité à 1550 exemplaires. Avant-propos :    Les contes que je présente au public, non sans quelque crainte, ont été écrits sans prétention littéraire.
   J'ai voulu simplement faire connaître les mœurs, les habitudes, les colères, la vie tragique et si belle des mineurs de ma région du Borinage.
   Au milieu de leur dure existence, œuvrant courageusement, sur une terre ingrate, notre population n'est point cependant comme on le pense souvent composée d'êtres aigris dont lai face ne s'éclaire jamais d'un sourire, de cœurs fermés et de cerveaux obtus incapables de comprendre les beautés dont la nature et l'homme sont pleins.
   Non, les Borains, rudes de manière ne sont pas ces êtres là.
   Ceux qui voudront lire ce modeste recueil de contes dont chacun a une base véridique en seront convaincus.
   C'est le but que je me suis assigné, je suis sûr qu'il sera atteint.

20 euros (code de commande : 23261).

DELATTRE (Achille) — La lutte contre le grisou en Belgique. Préface d'Armand Halleux. Bruxelles, L'Églantine, 1931. In-8° broché, 251 p., couverture un peu passée sinon bon exemplaire, édition originale. Table des matières :Préface
Introduction
Les différents gaz que l'on rencontre dans nos mines.
Les moyens du passé pour combattre le grisou.
Le martyrologe du grisou.
Comment le grisou sort-il de la veine ou de la roche.
Le dégagement instantané.
Le grisou est-il inodore? Sa densité, ses terrains d'action.
Comment le grisou peut-il s'enflammer et exploser
La force du grisou, sa cruauté, sa nocivité.
Le danger des poussières.
L'atmosphère extérieure a-t-elle une influence ?
Le processus de l'aérage des houillères.
Le processus de l'éclairage dans les mines.
Le processus du minage dans les mines
La Station d'essai et l'Institut National des Mines.
Les études au sujet des lampes
A la recherche d'un explosif de sûreté .
Les machines à gaz combustible, les engins électriques et à air comprimé au fond.
Les appareils respiratoires. — Les stations de sauvetage.
La réglementation.
a) l'aérage
b) l'éclairage .
c) le minage .
d) contre les dégagements instantanés
e) l'emploi des machines diverses
f) les équipes de sauveteurs , les appareils respiratoires
g) dispositions diverses .
h) lampisteries.
Conclusions.

20 euros (code de commande : 23249).

ELSDORF (Michel) et DELAIRESSE (Yannik) — Mines et mineurs de Wallonie. Vie quotidienne dans la mine. Vie quotidienne à la surface. Coutumes. De nos souverains à l'art minier. Catastrophes.[Liège], Noir Dessin Production, 2006. In-8° broché, 192 p., très nombreuses reproductions, exemplaire en très bel état, épuisé au catlogue de l'éditeur.En quatrième de couverture :   Ils ont fait de la Wallonie une région florissante, ils étaient la fierté de tout un peuple.
   Ils étaient Belges, Flamands, Wallons, Italiens, Polonais,... mais Mineurs avant tout.
   Découvrez au travers de centaines de documents et photos un glorieux métier aujourd'hui disparu. Des hommes, noirs de charbon, travaillant dans les entrailles de la terre, des femmes utilisées comme des bêtes de somme, des enfants contraints de « faire comme les adultes » pour un salaire de misère et des animaux privés de lumière jusqu'à la fin de leurs jours afin d'aider au transport du charbon, telle était la vie dans les fosses wallonnes.
   Cependant, l'univers noir des mines était égayé par des fêtes et des traditions, telle la Sainte-Barbe et les messes célébrées « au fond ».
   Les catastrophes, les drames et les accidents faisaient également partie de leur quotidien ; tel était le prix à payer pour que l'industrie du charbon vive et afin que tout un peuple en vive.
   Ils étaient nos pères et nos grands-pères, cet ouvrage leur est dédié afin que nous n'oublions jamais qu'ils ont travaillé pour la grandeur de la Belgique.

20 euros (code de commande : 23245).

GRAR (Édouard) — Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois. 1716-1791.Tomes I, II & III (complet). Valenciennes, A. Prignet, 1847-1848-1850.[Valenciennes, Imprimerie Typographique et Lithographique de A. Prignet, rue de Mons, n° 9, à Valenciennes.tome I : 1847, tome II : 1848, tome III: 1851 (les couvertures portent les dates 18471850 et 1851.Trois volumes in-4° (230 ´ 280 mm.) sous reliures demi-chagrin usagées, t. I : XX, 400 p., 6 tableaux et 10 cartes hors textes en couleurs (la carte n° 3 a été reliée entre les pp. 90 et 91), t. II : XVI, 371, [1 bl.] p., 8 tableaux et 18 cartes (la dix-huitième est en deux parties) hors texte dont deux à déplier, t. III : VIII, 87, [1 bl.], 311, [1 bl.] p., 6 tableaux généalogiques (dont 5 à déplier) et 6 portraits hors texte, rousseurs inégalement réparties et parfois importantes.   Très rare exemplaire, bien complet des tous ses tableaux et gravures, de cette étude capitale.
Le premier volume est divisé en 5 parties :
   1°. Le Hainaut, la Flandre et l'Artois, et spécialement Valenciennes et son territoire, avant et après la découverte de la houille.
   2°. Législation des mines de houille en France, de 1413 à 1744.
   3°. Législation des mines de houille en France, de 1744 à 1791.
   4°. Législation des mines de houille en Hainaut, de 1534 à 1791.
   5°. Droits perçus sur la houille.
Le second volume est divisé en 6 parties :
   1°. Découverte de la houille dans le Hainaut impérial (date inconnue) et dans le Hainaut français (en 1720 et en 1734).
   2°. Exploitation de la houille et découvertes nouvelles dans le Hainaut français. 1735-1756.
   3°. Création et développements de la Compagnie dite d'Anzin. 1757-1791.
   4°. Détails sur les travaux de la Compagnie d'Anzin. Inventions. Perfectionnements. Importations.
   5°. Découverte et exploitation de la houille en Hainaut et en Flandre, en dehors des concessions de la Compagnie d'Anzin.
   6°. Tentatives inutiles pour découvrir la houille en Hainaut, en Flandre et en Artois.
Le troisième volume contient les biographies (Jacques et Pierre Désandrouin, Pierre Taffin, Jacques, Pierre et Léonard Mathieu, Augustin-Marie le Danois de Cernay, Pierre-Joseph Laurent, Emmanuel de Croÿ) et les pièces justificatives.



Les trois volumes : 850 euros (code de commande : 23268).

HAUST (Jean) — La houillerie liégeoise. Vocabulaire philologique et technologique de l'usage moderne dans le bassin de Seraing-Jemeppe-Flémalle. Ouvrage orné de 260 figures rédigé avec la collaboration de Georges Massart et de Joseph Sacré. Liège, Vaillant-Carmanne, 1976. Grand in-8° broché, XIV, 240 p., illustrations, très bon exemplaire.
   
Il s'agit de la réimpression de l'ouvrage publié en 1925, chez le même éditeur.
Extrait de l'avant-propos de l'édition de 1976, par Jean Lechanteur :   La Houillerie liégeoise est un des plus beaux glossaires de métier qui soient. Sa réussite exceptionnelle s'explique par la réunion des trois facteurs que l'on vient de rappeler : l'importance du sujet, le moment propice, la compétence et la sensibilité des auteurs. Aujourd'hui, nous sommes mieux à même que les contemporains d'apprécier cet ouvrage irremplaçable. Hélas ! les exemplaires étaient devenus rares, presque introuvables. Aussi, avec l'accord du Musée de la Vie Wallonne, la S.A. Vaillant-Carmanne a-t-elle décidé de publier à nouveau, par le procédé anastatique, l'édition de 1925-1926. Il n'était pas de meilleure façon de célébrer ce 50e anniversaire. Puisse ce nouveau tirage répandre largement la connaissance d'un métier où s'illustrèrent nos ancêtres ; puisse-t-il faire apprécier l'étendue et la précision du lexique élaboré par des ouvriers rudes, souvent illettrés, mais habiles, clairvoyants, maîtres de leur art ; puisse-t-il aussi susciter, tandis que cela reste encore possible, les recherches complémentaires que Haust appelait de ses vœux.

15 euros (code de commande : 23248).

LACOUT (Yves) — Histoire de la mine et du thermalisme à Cransac (Aveyron). Cransac, Yves Lacout, 1990. In-8° broché, 104 p., nombreuses illustrations en noir, couverture un peu frottée.Extrait de l'introduction :    Cransac est une petite ville du Rouergue de 2538 habitants. Située au Nord-Ouest du département de l'Aveyron. Dans la vallée de l'Enne qui s'oriente d'Est en Ouest se trouve notre bourg et l'essentiel des équipements commerciaux et publics. Au Nord, les établissements thermaux voisinent avec le cadre verdoyant de la forêt de la Vaysse, grande de 230 hectares. Elle recouvre toute la colline qui surplombe les habitations. Au Sud enfin, fut constituée une zone artisanale et industrielle. Les différentes aires d'activités sont nettement séparées, ce qui représente un avantage certain pour l'image de marque de la cité.
   Notre ville est aujourd'hui connue pour son thermalisme ; en effet, depuis une vingtaine d'années on ne dit plus Cransac tout court, mais : « Cransac les Thermes ». Le symbole de l'agglomération est la montagne qui brûle, avec ce petit macaron qui déclare : « la Station du rhumatisme ». Sur les dépliants publicitaires, on peut lire que notre cité est construite au pied d'une montagne que dévore depuis des millénaires un feu souterrain. Ce dernier produit des émanations de gaz chauds du plus grand intérêt du point de vue thermal et qui plus est, ce phénomène, utilisé dans les étuves, est unique en Europe. Cransac a un autre atout dans son jeu, en la présence de sources minérales qui sont en voie de reconnaissance.
   Notre commune a une histoire dense, originale et peut-être, qui sait, unique ? En effet, durant près d'un siècle, Cransac connut des bouleversements étonnants. Jugez vous-même de l'itinéraire pour le moins surprenant qu'emprunté notre histoire.

10 euros (code de commande : 22529).

Les lois de 1791 et 1810 régissant les concessions de mines en Belgique. Journée d'études organisée à l'occasion du bicentenaire de ces lois fondatrices, Mons, octobre 1991. Mons, SAICOM, 1993. In-8° broché, 89 p., exemplaire en très bel état.
Table des matières :
- Introduction.
Les fondements juridiques de l'exploitation minière en Belgique, de l'ancien régime au lendemain de la révolution de 1830, par N. Caulier-Mathy.
La région du Centre et la législation française sur les mines (1791 et 1810), par J. Liébin.
L'application des lois de 1791 et 1810 dans le bassin de Charleroi, par J.L. Delaet.
Autour et en marge des lois de 1791 et 1810 : les forfaits du Rieu-du-Cœur, par B. Clerfayt.
Modifications et compléments aux lois des 21 avril 1810 et 2 mai 1837 sur les mines en Belgique : la loi du 5 juin 1911, par Ph. Delforge.
Les conséquences à long terme de la loi de 1810 si politique sociale des sociétés houillères et leurs rapports à l'État et aux mineurs, en France, par R. Trempé.
Les modalités de concession du charbonnage du Grand-Hornu après les lois de 1791 et 1810, par M. Bruwier.

10 euros (code de commande : 23258).

LAURENT (Emmanuel) — L'ennemi n° 1 du mineur : le grisou. Paris-Charleroi, Dupuis, Fils & Cie, [1939]. In-8° broché, 236 p., illustrations hors texte, édition originale, rousseurs, adhésif sur le mors supérieur.Avant propos :
   Les récentes et meurtrières catastrophes du Fief de Lambrechies à Pâturages, du Grand Trait à La Beuverie et du Mambourg à Charleroi, ont de nouveau jeté l'effroi parmi nos populations houillères.
   À la suite de la bataille implacable livrée par nos savants depuis quarante ans à ce redoutable ennemi du mineur, on croyait ce danger écarté pour toujours. Et voici que, dernièrement, le grisou vient de prendre une revanche terrible, semant la mort et la désolation dans de nombreux foyers.
   II est donc de la plus haute actualité de mettre, à la portée du public, une documentation intéressant ce sujet.
   La première partie de cet ouvrage sera consacrée à la découverte de la houille.
   Dans la seconde partie, nous parlerons du grisou proprement dit, en nous tenant à I écart des termes techniques qui rendraient la lecture de ce chapitre trop aride.
   Dans la troisième partie, qui sera la plus importante, nous évoquerons quelques grandes catastrophes, en donnant des détails inédits, recueillis auprès des survivants de ces tragédies. C'est ainsi qu'une rescapée de la catastrophe de l'Agrappe, à Frameries (1879), rescapée qui est encore en vie actuellement, vous racontera le martyre qu'elle endura pendant quatre jours au fond de la fosse sinistre.
   Nous verrons aussi tout ce qui a été fait jusqu'à ce jour pour lutter contre le grisou.
   Enfin, nous traiterons de la question du sauvetage.
   Avant de commencer, nous tenons à remercier les nombreuses personnes qui, d'une façon ou d'une autre, nous ont aidé à trouver les documents pour ce travail, et notamment M. Breyre, directeur de l'Institut National des Mines de Pâturages, qui nous a permis d'utiliser de nombreuses photographies.

25 euros (code de commande : 23253).

MAHIEU (Raymond G.W.) — Les hommes de fosses au Borinage. Le mineur des mines ((les charbonnages, les terrils, etc). En photos, cartes postales et documents anciens. Mons, Chez l'Auteur, 1987. In-8° broché, [96] p., nombreuses reproductions, exemplaire en bel état.Avertissement de l'auteur :   Ce travail fait suite à celui qui parut en 1986 sous le titre de Nos ancêtres les mineurs borains.
   Tous deux racontent l'épopée tragique, grisouteuse, morose, cruelle, malheureuse, heureuse, combative, sociale, minière, de nos mineurs borains dont le seul tort fut d'être pauvres, issus d'un milieu ouvrier et dans beaucoup de cas, fils de mineur, petit-fils de mineur, arrière-petit-fils de mineur, filleul, neveu, cousin ou frère de mineur.
   L'ouvrage est abondamment illustré par des photos, des dessins, des cartes postales anciennes montrant l'ouvrier mineur dans son milieu naturel qui était le sien. Il est en outre complété d'études traitant des charbonnages borains avec leurs caractéristiques (lieux, productions, fermetures, profondeurs ...), des terrils avec leur identité (lieux, volumes, hauteurs ...) qui furent érigés petit à petit par nos hommes de fosses.

15 euros (code de commande : 23241).

MAHIEU (Raymond G.W.) — Mineurs au Borinage. Mineurs d'ici et d'ailleurs. Nombreux documents exceptionnels. Photos inédites - cartes postales anciennes. Mons, Chez l'Auteur, 1997. In-8° broché, 95 p., nombreuses reproductions, envoi de l'auteur.Extrait :    S'il y a bien un sujet débattu, rebattu par les livres, la poésie et l'histoire, c'est celui relatif aux mines et mineurs. Des milliers d'ouvrages furent écrits, des milliers de tableaux furent peints, des milliers d'histoires furent racontées souvent avec passion plus rarement avec conviction. Nous eûmes bien des mineurs-écrivains qui passèrent du pic à la plume comme Jules Mousseron et Augustin Visieux dans le Nord de la France, Gaston Mansy (Bos d'Fiér) dans le Centre et Jean-Louis Vandermaesen au pays de Liège.
   Chez nous, il eut surtout Constant Malva de son vrai nom Bourlard qui passa aisément à la littérature tout en conservant son âme de prolétaire « outragé et mortifié ». Il incarna par ses écrits, l'esprit ouvrier et il démontra l'absurdité du monde des abîmes. Il fût non seulement un témoin de son temps mais encore l'acteur unique d'un monde finissant.
   Pour raconter l'univers des fosses, il faut bien sûr être du pays (de préférence) mais encore humer l'histoire de ses gens, de son folklore et pénétrer leur fatum sans parti prix.
   Le monde ouvrier des houillères n'a rien de commun avec les ouvriers des autres corporations sauf peut-être la condition prolétarienne. Il n'est pas commun non plus avec le monde paysan car ils ont chacun leur histoire propre.
   Ainsi donc parler des mineurs de fond demande un exercice de compilation certes, mais surtout exige beaucoup de modestie.

15 euros (code de commande : 23243).

MAHIEU (Raymond G.W.) — Nos ancêtres les mineurs borains. En cartes postales, photos et documents anciens. Préface de Marius Curon (ancien mineur borain - Queregnon). Mons, Chez l'Auteur, 1986. In-8° broché, 95 p., nombreuses reproductions, exemplaire en bel état.Préface :   Sans les livres, sans les témoignages, sans les musées et les derniers terrils, qui, dans les années futures se souviendrait encore de ceux qui comme moi descendirent à des profondeurs allant jusque 1350 mètres pour extraire la houille et affronter les dangers que représentaient le grisou, l'eau et les éboulements.
   Il faut l'avoir vécu ce métier maudit pour savoir ce que l'on pouvait endurer et subir dans ces fosses hostiles qui engloutirent tant et tant de camarades ouvriers.
   C'est à 17 ans, que je descendis pour la première fois au fond de l'abîme quoique travaillant déjà depuis trois ans au charbonnage. Ce jour-là, ce fut pour moi le baptême du feu, sorte de coup au cœur que je devais ressentir à chaque descente au cours de ma carrière de mineur; car malgré la routine du métier, j'eus toujours la hantise de l'accident qui guettait chaque instant de la vie souterraine.
   Aujourd'hui à 64 ans, malgré une santé déficiente à cause de la silicose, je ne regrette qu 'une chose, c 'est d'être né trop tôt, à une époque où la plupart des jeunes travailleurs borains devenaient, par la force des choses, mineurs de fond.
   Aussi, j'espère que le livre de R.G.W. Mahieu fera mieux comprendre la vie et le dur métier des anciens mineurs qui ont tout donné au charbon.

15 euros (code de commande : 23244).

MALVA (Constant, pseudonyme d'Alphonse Bourlard) — Ma nuit au jour le jour. Introduction deBruno Mattéi. Paris, Maspero, 1978. In-8° broché, 203 p., (collection « La Mémoire du Peuple »), couverture un peu défraîchie. En quatrième de couverture :   « Pour savoir ce que c'est que la vie de mineur, il faut se dire qu'on y est condamné jusqu'à la mort, malgré les coups durs, les dangers, la misère. Faire une année de travaux forcés, ce doit être terrible, mais y être condamné à perpétuité... »
   Ainsi s'exprime Constant Malva dans Ma nuit au jour le jour, écrit en 1937 et publié seulement quinze ans plus tard – et d'abord, en extraits, dans Les Temps modernes en 1947.
   De son vrai nom Alphonse Bourlard, Constant Malva est né en 1903 dans le Borinage en Wallonie. Fils de mineur, toute sa vie a été marquée par la mine : il a passé vingt ans dans la fosse et il est mort en 1969 des suites de la maladie professionnelle de la mine, la silicose. N'ayant même pas son certificat d'études primaires, il a voulu écrire, pour témoigner, avec obstination : « Écrire est un moyen de m'épancher, c'est une longue confidence à mes frères anonymes perdus dans la même nuit. »
   Ma nuit au jour le jour est un des grands livres produits par le groupe des « Écrivains prolétariens » qui s'est constitué dans les années 1930. Mais c'est surtout un témoignage, un réquisitoire, sur îa vie des mineurs du Borinage. « J'ai voulu démystifier ceux qu'on appelle les "héros du sous-sol". Quelle invraisemblance ! Il est difficile d'être un héros en consentant au sort d'esclave. »
   L'introduction de Bruno Mattéi replace dans le contexte historique et social de l'époque, Constant Malva et son récit « au ras des gestes » à l'encontre de toute l'imagerie traditionnelle.

15 euros (code de commande : 23252).

MATTIATO (Eugène) — La légion du sous-sol. Bruxelles, Éditions des Artistes, 1958. In-12 broché sous jaquette d'éditeur, 204 p., (collection « Terres et Visages »), envoi de l'auteur, bon exemplaire. Sur la jaquette :   Eugène Mattiato est né à Essen, de parents alors autrichiens, devenus italiens à la suite de la guerre de 14. Mineur dès l'âge de 14 ans, il fut porion à 17. Sélectionné par le Grand Prix Vérité du Parisien Libéré, en 1950, avec Houilleurs de Belgique qui est encore inédit, il est actuellement rédacteur à la Tribuna del Minatore de l'hebdomadaire L'Action.
   L'auteur qui cite volontiers cette phrase de Guéhenno : « La Littérature qui compte n'est qu'un ensemble de témoignages », répond aux exigences de cette littérature.
   Son livre tout entier en est une illustration. La légion du sous-sol est le roman d'une expérience vécue. Voici assurément une des œuvres les plus représentatives de la littérature prolétarienne. Le récit est vivant et porte à chaque page la marque d'un talent robuste. Eugène Mattiato a su tirer un profit remarquable de sa longue expérience de mineur.
   La peinture des corons, des joies et des angoisses des mineurs étrangers, de leurs rapports avec les ouvriers belges et leurs patrons est frappante de vérité. On sent à travers La légion du sous-sol la grandeur du travail, cette solidarité aussi qui unit les hommes attachés au même sort. Plus qu'une œuvre d'art, ce livre est un témoignage.

20 euros (code de commande : 23256).

La mine mode d'emploi. La rouge myne de Sainct Nicolas de la Croix dessinée par Heinrich Groff. Présentée par Emmanuelle BrugerollesHubert BariPaul BenoîtPierre Fluck etHenri Schoen. Paris, Gallimard, 1992. In-4° sous reliure et étui illustré d'éditeur, 83 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Découvertes Gallimard Albums »), exemplaire en très bel état.Extrait de la présentation :    Le visiteur qui s'égare vers La Croix-aux-Mines ne peut guère soupçonner qu'il se trouve au cœur d'une riche histoire qui ne s'achève qu'au début de ce siècle. Seul, l'habitué saura retrouver la trace de déblais miniers le long de la rivière ou dans les prés. Cette zone cache pourtant le plus gros filon plombo-argentifère de France, d'une longueur de 5 kilomètres. Son épaisseur est variable et peut atteindre localement plusieurs dizaines de mètres. Les zones exploitées se cantonnent à quelques colonnes minéralisées : celle de Saint-Nicolas ou celle du Quartier Saint-Jean. Les colonnes du Chipai étaient moins riches. La minéralisation principale en est la galène, sulfure de plomb qui contient toujours des traces d'argent : 1 kilogramme d'argent par tonne de galène. Ces mines ont livré durant leur histoire millénaire environ 150 tonnes d'argent.
   Attestée dès la fin du XIIIe siècle, l'exploitation de La Croix-aux-Mines est alors fondée sur le principe d'une succession de puits à ciel ouvert, qu'on creuse sur le filon. Généralement, les problèmes de l'exhaure et de l'extraction de la roche stérile et du minerai limitent l'exploitation à une tranche d'une centaine de mètres de profondeur. Cette technique porte en elle le principe même de sa ruine. Au début du XIVe siècle cependant, les mines de La Croix-aux-Mines se
dotèrent d'une machine hydraulique d'extraction des eaux, signe d'une activité d'ampleur.
   Après une chute de production la renaissance des mines de la Croix interviendra à l'aube du XVIe siècle, pour connaître son apogée vers 1530, anné où la production atteint 1,5 tonne d'argent-métal. L'exploitation déclinera pour devenir insignifiante à la fin du XVIe siècle.

25 euros (code de commande : 23247).

MOUSSERON (Jules) — Autour des terris. Mœurs et coutumes du pays minier. Poésies patoises. Dessins de Lucien Jonas. Denain, chez l'Auteur,1929. In-8° broché, 127 p. dont un glossaire des principales expressions, signature de l'auteur sur la page de garde.


20 euros (code de commande : 23263).
MOUSSERON (Jules) — Feuillets noircis. Mœurs et coutumes du pays minier. Poésies patoises. Préface d'Auguste Dorchain. 7e édition. Denain, chez l'Auteur, 1922. In-8° broché, 120 p. dont un glossaire des principales expressions, hommage de l'auteur.


20 euros (code de commande : 23264).

MOUSSERON (Jules) — Fleurs d'en bas. Mœurs et coutumes du pays minier. Poésies patoises. Préface d'André Jurénil. 10e édition. Denain, chez l'Auteur, 1934. In-8° broché, 126 p. dont un glossaire des principales expressions, hommage de l'auteur.


20 euros (code de commande : 23265).

MOUSSERON (Jules) — les fougères noires. Mœurs et coutumes du pays minier. Poésies patoises. Préface de Manoël Gahisto. Dessins de Lucien Jonas. 10e édition. Denain, chez l'Auteur, 1931. In-8° broché, 126 p. dont un glossaire des principales expressions, exemplaire défraîchi.


15 euros (code de commande : 23266).

MOUSSERON (Jules) — La terre des Galibots. Poésies patoises. Scènes du pays minier - Les nouvelles prouesses de Cafougnette - le « Voyage au long d'une fosse » - Glossaire du patois « rouchi ». Dessins de Lucien Jonas. Denain, chez l'Auteur, 1923. In-8° broché, 146 p., hommage de l'auteur, bon exemplaire.


25 euros (code de commande : 23267).

PIÉRARD (Louis) — Les trois Borains. Images de Anto Carte. Bruxelles, l'Églantine, 1927. In-8° broché, 101 p., 12 illustrations (y compris celle de la couverture), couverture insolée et papier très jauni, comme habituellement.    L'édition originale a paru en 1925.
Table des matières :
   
- Totin.
   - Orphée, bombardon.
   - Le réfugié.
   - Icare.



25 euros (code de commande : 23257).

RENARD (Marius) — La houille. I. L'histoire de la houille. II. La vie de la houillère. III. La houillère dans l'art. Dessins de l'auteur. Bruxelles, Office de Publicité, 1931. In-8° broché, 139 p., illustrations in et hors texte, très bon exemplaire non coupé.Table des matières :
   I. L'histoire de la houille.

      Chapitre I : La plus belle histoire du monde.
         Un soir de veillée au pays noir. - Ce que racontait un homme de fosse. - La beauté des souvenirs. - Comment on apprend l'histoire de la houille.

      Chapitre II : La genèse de la houille.
         Devant la nature. - La légende apparaît. - Ce que l'on disait de la formation du charbon de terre. - La science formule les premières précisions. - La formation des couches charbonnières.

      Chapitre III : Les bassins charbonniers belges.
         Quelques précisions et quelques chiffres. - Les qualités de charbons. - Des morts-terrains. - Les recherches de nos gisements.

      Chapitre IV : Les caractères des gisements belges.
         Comment se comportent nos gisements. - Les accidents des couches. - Les qualités et les caractères des charbons belges. - Les catégories de charbonnages.

      Chapitre V : Le charbon à travers les siècles.
         Les premiers âges de la « houillerie ». - Dans l'antiquité. - Ce que l'on savait du charbon dans les divers pays. - Le charbon considéré comme un danger.

      Chapitre VI : Le passé de la houille en Belgique.
         Le Belge n'eut pas de prévention contre la houille. - Les premiers âges de la houillerie belge. - Au pays mosaii, au pays de Mons et ailleurs. - Au temps des Gaulois. - Les multiples documents anciens qui citent la houille et son industrie. - Le rôle des abbayes. - Les édits des princes et les premiers règlements. - L'histoire de la houille en Belgique est mêlée à l'histoire du pays.

   II. La vie de la houillère.
   Première partie : Le Pays et la Race.
      Chapitre I : Le pays noir autrefois et aujourd'hui.
         Le pays des houillères. - Visions du présent et du passé. - L'évolution sociale due à la houillère. - La page d'un maître. - Les houillères d'autrefois.

      Chapitre II : La race des hommes de fosse.
         La race des mineurs. - Autrefois et aujourd'hui. - Ce que l'on doit à l'immigration. - Quelques caractères des hommes de fosse. - Les maîtres des fosses. - Trafiquants et bandes. - La paie. - Les effectifs autrefois et aujourd'hui. - Les dictons pittoresques.

   Deuxième partie : Le Travail de la Houillère.
      Chapitre I : Comment on trouvait le charbon.
         À la recherche du charbon. - Jadis on ignorait les gisements. - L'avalage d'un puits. - Avant d'arriver aux couches charbonnières.

      Chapitre II : La houillère et son gisement.
         Le gisement minier. - Charbon et roche. - La veine. - Les travaux préparatoires.

      Chapitre III : L'organisation de la houillère.
         Les puits. - Aérage et ventilation. - Les cages. - Les accrochages. - L'exploitation de la veine. - Les bouveaux. - L'éclairage. - Le minage. - Le grisou. - Les éboulements. - Le charbon à la surface. - Les industrialisations.

   Troisième partie : La Richesse Minière Belge.
      Chapitre I : La puissance charbonnière.
         La production belge. - Les rendements de nos divers bassins. - Notre trafic. - La centralisation des mines. - L'évolution de la houillerie.

      Chapitre II : La valeur du salariat des mines.
         Les travailleurs de la mine. - Leurs qualités. - Quelques chiffres. - La production du mineur belge.

      Chapitre III : Situation des travailleurs de la mine.
         La sécurité dans les mines. - La salubrité. - Les accidents. - La prévoyance. - Les salaires. - La désertion des métiers de la houillère.

      Chapitre IV : L'avenir de l'industrie houillère.
         La modernisation du travail. - Le machinisme. - Tout par le progrès.

   III. La houillère dans l'art

25 euros (code de commande : 23242).

VERCLEYEN (Jean) — Histoire du charbon. Bruxelles, Labor, 1965. In-12 broché, 199 p., taches sur la couverture, exemplaire numéroté (n° 0654).Table des matières :   - Avant-propos.
   Chapitre I. Formation des roches et du charbon Théories anciennes.
      - Formation des roches : Diagénèse ; lapidification - Les mouvements épéirogéniques et orogéniques - Subdivision des temps géologiques (ères, systèmes, étages géologiques, tableau) - Durée relative des temps géologiques - Stratigraphie - Coloration des roches.
      - Formation du charbon : Théorie de l'évolution tourbe-charbon - Alternance des bancs de roches et de houille - Lapidification des houilles - Pouvoir calorifique - Classification des houilles - Conclusion : des terrains houillers seraient-ils en voie de formation ?
   Chapitre II. Le bassin houiller anglo-franco-belgo-westphalien.
      - Description sommaire - Le gisement belge - Le grisou.
   Chapitre III. Découverte du charbon.
      - Orient - États-Unis d'Amérique - Canada - Europe (Grèce, Espagne, Grande-Bretagne, Prusse rhénane, France, Hollande, Suède, Autriche, Bohème) - U.R.S.S.
      - Belgique : Borinage - Centre - Charleroi et Basse-Sambre -Liège - Campine.
      - Conclusions.
   Chapitre IV. Naissance et développement de l'industrie charbonnière.
      - Vue d'ensemble - Droit de propriété - L'exhaure -La machine Newcomen - La machine d'extraction - Intervention des banques - La prospérité vint - Les cages d'extraction - La ventilation des travaux - L'éclairage des travaux - Les explosifs - Les triages-lavoirs - Le Bon Métier de Houilleur (Liège).
   Chapitre V. Formation professionnelle.
      - Les écoles d'Ingénieurs des mines : Université de Liège - Faculté polytechnique de Mons - Uni-versité de Louvain - Université Libre de Bruxelles - Université de Gand - Écoles de porions et d'ouvriers qualifiés - La situation actuelle.
   - Conclusions.

13 euros (code de commande : 23239).

 
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Les nouveautés du 15 septembre

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[ALBERT Ier de BELGIQUE]. THIELEMANS (Marie-Rose) et VANDEWOUDE (Émile) — Le roi Albert au travers de ses lettres inédites 1882-1916. Suivi de l'édition intégrale commentée des lettres du Roi. Préface de Jean Stengers. Bruxelles, Office International de Librairie, 1982. Fort in-8° broché, XI, 719 p., illustrations, bon exemplaire.En quatrième de couverture :   Un livre d'une conception nouvelle ! Pour la première fois les lettres du roi Albert sortent de l'ombre.
   L'ouvrage présente 459 lettres inconnues du roi Albert, accompagnées chacune d'un commentaire expliquant son contenu. Une large synthèse renouvelle totalement la figure du souverain qui apparaît plus humain et plus attachant au travers de ses propres écrits.
   Toutes les lettres retrouvées, à l'exception de celles adressées à ses proches, sont éditées. L'ouvrage se lit comme un roman et cependant il demeurera un instrument indispensable à toute bibliothèque scientifique.
   La préparation au règne, l'influence du Roi sur la défense nationale, son rôle comme commandant en chef de l'armée au cours de la guerre, sa tentative d'amener les belligérants à une paix de compromis sont mis en lumière par les écrits mêmes du souverain.
   Les auteurs ont eu accès à de nombreuses collections publiques et privées et leurs commentaires mettent en œuvre beaucoup de sources inédites. Ils ont en outre écrit en parfaite liberté.

25 euros (code de commande : 23224).

Arnould - Carette - Laffineur - Lahaut - Marchoul. [Bruxelles], Ministère de la Culture Française, 1968. In-8° carré collé, [86] p., nombreuses illustrations en noir, couverture insolée en partie.   Catalogue de l'exposition éponyme organisée au Musée des Beaux-Arts, à Ixelles, en septembre-octobre 1968, à la Maison de la Culture, à Namur, en novembre 1968 et à la Chapelle Saint-Georges, à Mons, en janvier 1969.
13 euros (code de commande : 23278).

BEHAEGHEL (Julien) — Les grands symboles de l'humanité. Bruxelles, Le Vif Éditions, 1999. In-8°collé, 147 p., plis à la couverture, belle dédicace de l'auteur, épuisé au catalogue de l'éditeur.En quatrième de couverture :   Ce livre n'est pas un dictionnaire des symboles. Il s'en faut de beaucoup. Il se veut, plus modestement, le reflet d'une quête spirituelle ; une recherche de l'âme dans les principaux symboles de l'histoire intemporelle de l'homme. Ces symboles sont les signes mystérieux, ou plutôt les balises, de notre voyage dans le labyrinthe du temps. Ils racontent, à leur façon, pour ceux qui désirent voir, les grands moments de notre éveil à la conscience.
   Du point initial des commencements au Pôle de l'axe du monde, en passant par la Roue de la vie, la Dualité, la Trinité, l'Arbre et le Serpent; l'auteur nous conduit au cœur de nous-mêmes, au cœur de l'Étoile.
   Il termine son ouvrage par quelques pages sur les principaux vecteurs du symbolisme universel : la géométrie, le nombre, les couleurs, les animaux...

18 euros (code de commande : 23236).

BEHAEGHEL (Julien) — Le Zodiaque symbolique. Grâce-Hollogne, Mols, 1999. In-8° broché, 237 p., illustrations, (collection « Autres Regards »), exemplaire dédicacé par l'auteur, épuisé au catalogue de l'éditeur.En quatrième de couverture :   Le Zodiaque est un des plus vieux symboles de l'humanité, car depuis toujours l'Homme croit que son devenir est inscrit dans les étoiles.
   Dans cet essai, l'auteur n'analyse pas le Zodiaque comme le ferait un astrologue mais bien comme un chercheur à la recherche de son âme. C'est de ce Zodiaque intérieur dont il sera question. Le Zodiaque qui résume parfaitement notre quête terrestre, notre voyage dans le temps, depuis notre naissance jusqu'à notre re-naissance.
   Les douze signes du Zodiaque sont les douze yeux de l'homme qui veut voir l'autre côté du réel, ce réel qui nous cache l'apparence des choses et des êtres.
   Les douze signes du Zodiaque sont les douze portes du royaume de l'esprit, ces douze portes de notre maison de lumière.

18 euros (code de commande : 23213).

BERLIÈRE (Dom Ursmer) — Recherches historiques sur la ville de Gosselies. Première partie : Histoire de la Paroisse. Deuxième partie : Topographie et toponymie. Troisième partie : Le château - la seigneurie - le terre franche. Gembloux - Maredsous, Duculot - Abbaye de Maredsous, 1922-1926-1932. Trois volumes in-8° brochés, XIV, 252, XVIII, 325 et 192 p., illustrations et plan à déplier hors texte, exemplaire en bel état, rare ensemble car le dernier volume a été publié 8 années après le premier.Table des matières :
   Première partie :
      
- Préface.
      - Liste des principaux documents consultés.
      Chapitre I : Origine et patron.
      Chapitre II : L'église.      Chapitre III : Chapelles et mobilier.      Chapitre IV : Fabrique, presbytère, cimetière.
      Chapitre V : Obituaire, fondations, usages.      Chapitre VI : Les curés.      Chapitre VII : Vicairie, chapellenie, clergerie.
      Chapitre VIII : Prêtres et religieux originaires de Gosselies.
      Chapitre IX : Les communautés religieuses d'hommes.
      Chapitre X : Les communautés religieuses de femmes.
      Chapitre XI : L'hôpital S. Jacques.      Chapitre XII : Écoles et œuvres paroissiales.
      Chapitre XIII : Chapelles et oratoires.      - Glossaire.
   Deuxième partie :
   
   - Introduction.
      Première section : Topographie.      Chapitre I : Le nom de la commune.      Chapitre II : Description générale explicative de la carte.      Chapitre III : Les cours d'eau.
      Chapitre IV : La voirie.
      Chapitre V : Les terrains communaux et intercommunaux, les marais.      Chapitre VI : Hameaux et écarts sur terrains de Gosselies n'ayant pas été détachés en 1804.
      Chapitre VII : Hameaux et écarts ayant jadis fait partie de Gosselies, détachés en 1804.
      Chapitre VIII : Hameaux et écarts appartenant jadis à Jumet, annexés à Gosselies depuis 1804.
      Deuxième section : Toponymie.
  Troisième partie :
   
  - Préface.
     Chapitre I : Dépendance politique de la terre de Gosselies.
     Chapitre II : Le château.
     Chapitre III : Les seigneurs.     Chapitre IV : Propriétés, droits et revenus du seigneur.     Chapitre V : Relations de Gosselies avec les États de Namur.
     Chapitre VI : La Terre franche en Brabant.
     - Annexes.

Les trois volumes : 100 euros (code de commande : 23289 - vendu).

[BRAUNER (Victor)]. Les dessins magiques de Victor Brauner. Présentation de Sarane Alexandrian. Paris, Denoël, 1965. In-4° sous reliure, jaquette, Rhodoïd et étui d'éditeur, 105, [11] p., très nombreuses illustrations, exemplaire en parfait état.Extrait :   L'originalité du style de Victor Brauner est trop diversifiée pour qu'aucune étiquette en fixe totalement la valeur ; après avoir réduit son tracé linéaire à sa plus simple expression, on le vit rechercher des effets puissants, composés, pour la série de ses Rétractés, personnages au comble de l'angoisse et du souci, engagés dans une quête panique de la vérité ou d'un refuge. Cette étape constitue moins une rupture avec ce qu'il faisait auparavant, qu'une transition paroxystique avec la période suivante où il reprend sur d'autres thèmes, ou en de nouvelles variations, sa mythologie coutumière. Dès 1956, il entreprit la synthèse de toutes ses expériences antérieures ; le contenu de son œuvre exprime alors les transformations de la personne humaine sous l'effet d'influx cosmiques, dans une formulation pure aboutissant à des sortes de graffiti lyriques. C'est donc le reflet d'une aventure spirituelle intense, aussi bien que les différents états d'une recherche plastique incessante, que l'on pourra trouver dans les dessins réunis ici. Un homme y confesse ses croyances, ses visions, et les types physiques qui l'obsèdent, en des éclairs de pensée que sa main transmet sans restriction à la page blanche. Delacroix prétendait qu'un peintre devait être assez rapide pour exécuter le croquis d'un inconnu tombant d'un quatrième étage, dans le temps même où durait sa chute. On verra que Victor Brauner, pour capter au vol des êtres ou des scènes imaginaires, a ce don de reproduction fulgurante. Il lui suffit de quelques traits de plume pour animer une silhouette fantastique. Celle-ci donne toujours l'impression de jaillir de source, car l'artiste reste fidèle, dans sa méthode de travail, à l'automatisme. Quelquefois, il se laisse même entièrement entraîner par son instinct. En commentant avec moi ses dernières inventions, il me confiait récemment : « Je pars d'un trait sans savoir où je vais. Je suis ma main, je comprends graduellement ce que je veux faire, et à partir d'un certain moment, le dessin lui-même commande mon intention. » La plus grande partie de son œuvre dessinée a été faite à l'encre et dans une improvisation cursive ; il existe de lui plusieurs études à la mine de plomb, ou avec des rehauts de couleur ; sous le rapport de la liberté graphique, elles ne sont pas préférées, non plus que ces dessins à la bougie, qui sont étroitement associés au cycle de ses tableaux à la cire. On se rendra d'autant mieux compte des dessous de son génie que j'ai réussi à recueillir de nombreux feuillets de ses carnets de travail les plus intimes. Puisse cette vue générale de ses créations fugitives propager le goût de connaître en détail son œuvre entière, que d'aucuns ont déjà placée au pinacle de l'art d'aujourd'hui, parce qu'elle a su magistralement dégager le mystère de notre époque et le relier à celui de tous les temps.
35 euros (code de commande : 23274 - vendu).

BROU (Willy et Marcel) — Chaussées Brunehault et monuments mégalithiques de la Gaule du Nord.Bruxelles, Éditions Techniques et Scientifiques, 1969. In-8° broché, 207 p., illustrations, une carte hors texte à déplier, couverture défraîchie.Table des matières :   - Préface du Touring Club Royal de Belgique.
   - Introduction.
   - Chapitre I. La Gaule du nord sous l'occupation romaine.
   - Chapitre II. Les chaussées Brunehault.
      1. La chaussée Bavay-Tongres-Cologne.
      2. La chaussée Bavay-Mons-Asse-Utrecht.
      3. Les chaussées de la Mer du Nord et de l'Escaut occidental.
      4. La chaussée trivergente de l'Ouest.
      5. La chaussée de Soissons.
      6. La chaussée de Reims.
      7. La chaussée de Bavay-Dinant-Trèves.
   Chapitre III. La situation démographique en Gaule du Nord.
   Chapitre IV. L'ère mégalithique.
   Chapitre V. Les mégalithes de la Gaule du Nord.
      A. Les mégalithes du Hainaut.
      B. Les mégalithes de la province de Namur.
      C. Le Brabant, les Flandres, Anvers et le Limbourg.
      D. Les mégalithes de la province de Liège.
      E. Les mégalithes du Luxembourg.
      F. Les mégalithes du Grand-Duché de Luxembourg.
      G. Les mégalithes du Département du Nord.
      H. Les mégalithes du Département du Pas-de-Calais.
      I. Les mégalithes du Département de l'Aisne.
      J. Quelques mégalithes des autres départements de la Gaule du Nord.
      K. Tableau récapitulatif des mégalithes sur la carte des chaussées antiques.
   Chapitre VI. Les stations préhistoriques des provinces belges actuelles.
   Chapitre VII Le nœud routier de Bavay est préromain.
   - Bibliographie.
   - Index géographique communal.

20 euros (code de commande : 23234 - vendu).

CADOU (René Guy) — Poésie la vie entière. Œuvres poétiques complètes. Préface de Michel Manoll. Paris, Seghers, 2003. In-8° collé, 474 p., bon exemplaire, épuisé au catalogue de l'éditeur.En quatrième de couverture :
   Ce volume rassemble la totalité des poèmes écrits par René Guy Cadou dans sa courte vie : il est mort en 1951 à l'âge de trente et un ans. Sa notoriété est attestée aujourd'hui par sa présence dans la plupart des anthologies de la poésie française du XXe siècle ainsi que par les travaux universitaires consacrés à son œuvre, qui ne cessent de se multiplier.
   « Son œuvre, écrivait Claude Roy à l'occasion de la première édition de ce volume, doit réconcilier avec la poésie un très vaste public. [...] Elle est robuste et familière, ancrée dans la vie quotidienne la plus simple et la plus humainement banale – radieuse et altière cependant. René Guy Cadou donne dans chacun de ses poèmes une grande leçon, qu'on croit connaître et qu'il faut pourtant réapprendre : la poésie est la lumière de chaque jour pour qui sait ouvrir les yeux sur la vie réelle. »

25 euros (code de commande : 23221 - vendu).

CLÉMENT (Gaston) — Gastronomie et folklore [de chez nous]. Choix de recettes régionales belgesPréface de Daniel Van Damme. Introductions rédigées par Charles d'Ydewalle. Bruxelles, Le Sphinx, 1957. In-8° sous reliure d'éditeur, [10], 429 p., illustrations, index, la jaquette manque, rare.   Environ 600 recettes sont décrites par province : Anvers, Brabant, les deux Flandres, Hainaut, Liège, Limbourg, Luxembourg & Ardennes, Namur.
   Quelle richesse que notre patrimoine culinaire.
   À redécouvrir absolument... et à adapter aux techniques actuelles.
   Quel délicieux voyage dans le temps et dans l'espace !

45 euros (code de commande : 23286 - vendu).

COLINET (Paul) — La lampe du valet de pique. De Lamp van Schuppezot. Tilleur-lez-Liège, Rhétorique, 1963. In-8° agrafé, [28] p., exemplaire en parfait état.   Il s'agit du n° 8 - Mars 1963 de la revue Rhétorique.
Préface de Louis Scutenaire :
   Les langues furent données à l'homme pour qu'il s'en serve et non pour qu'il les serve.
   Rendre hommage au flamand par le présent recueil a été le moindre souci de Paul Colinet, comme pour son amie Evelyn Kornélis celui de rendre hommage au français en le traduisant.
   Dans son adolescence, Colinet s'était vu envoyer par son père, maître de carrières, chez un pédagogue du village de Félix Timmermans pour qu'à sa langue picarde et au parler français il puisse adjoindre le flamand, dans le but de vendre un jour avec plus de profit les grosses pierres des trous de son pays, Arquennes près de Féluy, aux Hollandais bâtisseurs de digues.
Colinet poussa son étude si loin qu'il alla jusqu'aux finesses, recherchant par exemple avec persévérance et un condisciple la meilleure acception thioise de « Fusil Gras » !
   Vers 1936, remettant ses pieds d'homme dans les traces de ses souliers d'enfant, il repartit vivre quelque temps dans le village de Félix Timmermans. Il y composa ces textes flamands pour se divertir, pour se prouver qu'il n'avait rien perdu de son acquit, pour montrer que la poésie se promène à l'aise par plus d'un chemin. (Il a écrit aussi des poèmes en anglais, que j'espère voir paraître un jour).
   Evelyn, à l'intention de ceux qui pensent que quelque chose toujours veut dire autre chose, qu'un signe ne cesse point de signifier un autre signe, les a mis en français. Telle est sa grâce qu'on les dirait n'avoir jamais été écrits qu'en cette langue et par Colinet lui-même.

10 euros (code de commande : 23219).

CROOKENDEN (Arthur) — The History of the Cheshire Regiment in the Great War. Uckfield, The Naval & Military Press, [2006]. In-8° sous cartonnage illustré d'éditeur, XIII, 358 p., illustrations, ex-libris manuscrit à la page de garde.Introduction :   The story of The Regiment in the Great War is mainly confined, in this book, to the Official Honours which we won. The incessant trench-holding which fell to the lot of Line Regiments involved continual calls on the courage and endurance of the men. But it seemed best to confine this history to named battles. Among these, are included some notable feats of arms which have, so far, not been officially recognised as Battle Honours. These battles have headings in small type.
   Otherwise than might be expected, the war diaries are, generally, of little value in compiling the story of a Battalion in battle. Even if an account is given, it rarely corresponds with the accounts of other Battalions. Such remarks as « there were no troops on our flank » constantly appear, when it is obvious that they really were there.
   Brigade war diaries are the worst, and Divisional the best. But these latter sometimes give too good an account of a battle, and are not easy to reconcile with the diaries of lower formations.
   As regards Battalion war diaries, the severer the action, the worse the account in the diary. On occasions when a 2nd/Lieut., hardly joined, brings the remnant of a Battalion out of action, he cannot be blamed for not writing up the story. In the first place, he probably does not know that there is such a thing as a war diary. In the second place, he does not know anything of the superior plan and little of the role allotted to the Battalion. On several occasions, when our Battalions suffered most severely, won important objectives, and earned immortal glory, there was no one left competent to tell the tale.
   Private diaries were not allowed. But there is no doubt that those who disregard this order provide the Regimental historian with very-valuable material.
   Throughout the story of infantry, runs the thread of artillery support. Although they may not come into close contact with the enemy, the gunners have as terrible and trying a task as falls to the lot of any. It is a tradition in our service that, as long as infantry require support, the gunners stand to their guns.
   This tradition holds gunners to their guns no matter how concentrated or how severe a bombardment may be. Our gunners cannot be driven from their guns, and a battery is only silenced when its servants are all out of action.
   If, throughout this story of The Regiment at war, insufficient attention seems to be paid to The Royal Regiment, it is through lack of information and not for want of appreciation of their priceless services.
   Major Geoffrey Harding has compiled the chapter dealing with Mons.
   The description of the 2nd Battalion's fighting at St. Julien, Frezenberg, Bellewaerde and Loos is due in great measure to the investigations of Brigadier H. R. Sandilands, late of The Northumberland Fusiliers.
   Major J. R. Danson, Captain B. W. Corden and Mr. William Courtenay of the 4th Battalion, Captain D. Greville, of the 9th Battalion, and Captain H. Ryalls of the 15th Battalion, have given me much assistance. We are also greatly indebted to Colonel A. C. Johnston, to Colonel Harrison Johnston, and to Captain L. M. Ferguson for access to their diaries, and to « The Oak Tree » for Arthur Greg's diary and for many notes.
   The story of each battalion, up to the time it went overseas, will be found in Appendix IV., which was written by Mrs. Hugh Sparling.
   Major H. C. Randall and Captain S. Keeling assisted in preparing the Roll of Individual Honours. Colonel H. S. Walker indexed the book.
   Though no account is given in this book of the wonderful work done by the ladies of The Regiment and of the County and City, it can never be forgotten. No Regiment can have been better cared for. The supply of comforts to the serving and wounded, work in the numerous hospitals, care of the wives and families left behind, and the steady and efficient supply of food parcels to prisoners of war (which no prisoner will ever forget) were all achieved only by unremitting and self-denying work.

20 euros (code de commande : 23216).

DAUZET (Pierre) — Gloria. Histoire illustrée de la guerre 1914-1918. 1914. - Les causes de la guerre. La guerre de mouvement en France. La guerre de mouvement sur le front oriental. Guerre navale et coloniale. - 1915. - La guerre de siège sur le front occidental. L'invasion de la Russie et de la Serbie. Guerre navale et coloniale. - 1916. - Verdun, Somme Trentin. La rupture du front occidental en Galicie et en Roumanie. Les opérations navales et coloniales. Coup d'œil politique. - 1917. - La situation politique. L'ébranlement de la ligne Hindenburg. La retraite sur la Piave. L'écroulement du front russe. La guerre navale. - 1918. - La situation politique. Sur mer : Zeebrugge et Ostende. L'ébranlement du front occidental. La défaite de la Bulgarie et de la Turquie. La campagne immortelle. L'armistice et la marche au Rhin. - 1919-1920. - Les traités de paix. Deuxième édition. Paris, Hachette, [1920]. In-8° demi-toile à coins, couverture conservée, 444 p., illustrations, exemplaire en bon état.Mot de l'éditeur :   Réunir en un volume la matière de dix ouvrages illustrés - Donner à chaque Français le moyen d'avoir bien à lui l'histoire de la guerre qu'il a gagnée - Tel est le but de cette véritable petite encyclopédie composée à la gloire éternelle du peuple et du soldat français : Gloria.
18 euros (code de commande : 23217 - vendu).

DELECOURT (Jules) — Bibliographie de l'histoire du Hainaut par Jules Delecourt, Avocat ; précédée du Rapport de la Commission chargée par le Cercle Archéologique de Mons, de présenter un plan de cette histoire. Mons, Masquillier et Dequesne, 1864. [Mons, / Imprimerie de Masquillier & Deduesne, Grand'Rue, 25. / 1864.] In-8° débroché, [3 (faux-titre, mention de collection, titre)], [1 bl.], 151, [1 bl.] p., exemplaire non coupé.   Il s'agit d'un extrait du tome V des Annales du Cercle archéologique de Mons.
Extrait :
   La commission a fait porter ses recherches sur le Hainaut ancien. Elle a compris dans son travail les villes de Valenciennes, Bouchain, Maubeuge, Quesnoy, Avesnes, Condé, Bavai, Landrecies, qui, vous le savez, après avoir fait longtemps fait partie du Hainaut, ont été annexées à la France par Louis XIV. Quant à Tournai, qui fut longtemps une ville française, la commission ne s'en est pas occupée. L'histoire de cette ville, ainsi que celle du Tournaisis, est une histoire particulière, indépendante de celle du Hainaut. En revanche, elle a compris dans son travail Charleroy, qui, bien que ne faisant pas partie du Hainaut ancien, n'a pas d'histoire particulière.
   C'est en partant de ces idées que la commission a rédigé son travail.
   Elle a rassemblé et classé dans un ordre méthodique :
   1° L'indication des manuscrits concernant le Hainaut, avec la mention, aussi exacte que possible, du siècle où ils ont été écrits, du lieu où ils sont conservés, soit en Belgique, soit ailleurs, de leur publication, lorsqu'elle a été faite. La commission aurait voulu donner pour chacun d'eux quelques idées sur leur degré d'intérêt, mais le temps et les moyens lui ont manqué.
   2° Les titres de tous les ouvrages imprimés, avec le lieu de leur impression.
   3° Les titres des articles de revues, de recueils périodiques et de publications savantes, avec l'indication nécessaire pour les retrouver.
   Outre ces trois catégories de documents, il existe encore d'autres documents que la commission n'a pas dépouillés, mais qu'elle a indiqués dans un chapitre spécial : ce sont les grandes collections de chartes, les inventaires publiés pour chacune de nos provinces.
   La commission se borne à les signaler. Il était difficile, en effet, d'en faire des extraits ; il eût fallu, pour cela, apprécier la valeur des matériaux qui s'y trouvent, et la commission, ne pouvant préjuger le parti que les concurrents pourraient en tirer, a préféré laisser le choix à l'appréciation individuelle de chacun.

12 euros (code de commande : 23231 - vendu).

DE LORM (A. J.) — Kunstzin der Eskimo's. Ethnografische voorwerpen uit Oost-Groenland. 'S-Gravenhage, Stols, 1945. In-8° sous cartonnage d'éditeur, 21 p., XXXII planches hors texte, trace d'humidification dans le coin supérieur droit de l'ouvrage.Extrait :   De Oostkust van het immense Groenland, het grootste eiland op aarde, was vóór 1884 slechts sporadisch door Europeanen bereikt en van bewoners op die kust was niets bekend. In 1884 bereikte de Deen Gustav Holm na een avontuurlijke en moeizame tocht de eenige menschelijke nederzetting aan die lange Oostkust, Angmagsalik geheeten, om daar te overwinteren en in 1885 de terugtocht te volbrengen.
   Nadien hebben de Denen de zorg voor dat bewoonde district op zich genomen, dat tengevolge van het aanhoudende drijf ijs voor de kust in een dergelijke afgeslotenheid verkeert dat in 1910 nog gesproken werd van een der meest geïsoleerde plaatsen op aarde. En dat is eigenlijk nog zoo. Eenmaal per jaar is er een scheepsverbinding en wel met Denemarken. Ook naar West-Groenland is er geen verkeer dan over Kopenhagen. In de halve eeuw die sedert de ontdekking der Angmagsalingmiut, zooals de bewoners zich zelve noemen, is verstreken zijn er onder Euro-peeschen invloed in het leven der Groenlanders wel veranderingen gekomen. De bevolking is gekerstend en heeft thans inheem-sche godsdienstige voorgangers. Ijzerwaren, timmerhout, vensterglas^ kralen en zoo meer hebben, zij het met mate, hun intrede gedaan. De kunstzin uitte zich in snijwerk, hetzij been, ivoor of hout; thans zijn er ook teekenaars onder hen te vinden. Het laat zich verstaan dat vooral in de omgeving der schaarsche Europee-sche bewoning de westersche invloed zich heeft doen gelden. Maar toch is de uit weinige honderden zielen bestaande bevolking zich zelve gebleven tengevolge der levensomstandigheden die het barre klimaat stelt. Zoo vindt men daar ook thans nog een door het Westen vrijwel ongerepte bevolking van natuur-menschen gekomen tot een cultureele hoogte die haar begrenzing vindt, niet door een geestelijken rem der bewoners, doch door een door de levensomstandigheden bepaald plafond. Men bedenke dat metaal er onbekend was en dat aan bestaansmiddelen slechts het drijfhout en al wat de zeehond te bieden heeft te vermelden zijn; het land levert niet veel meer dan steenen en weinige plantaardige zaken die voor den Eskimo van beteekenis zijn.

12 euros (code de commande : 23223 - vendu).

DE ROUCK (René) — Atlas géographique et historique du Congo belge et des territoires sous mandat du Ruanda-Urundi.Comprenant 45 cartes et plans en 12 planches et un index alphabétique de 5691 noms. 4e édition. Bruxelles, de Rouck, [ca 1950]. In-4° sous demi-reliure toilée à coins d'éditeur, 11 p., [25] p. de cartes en couleurs, couverture un peu souillée sinon exemplaire en bon état, peu courant.

   

25 euros (code de commande : 23273 - vendu).

[DETRY (Arsène)]. Paysages du Hainaut et d'ailleurs dans les dessins d'Arsène Detry.Bruxelles, Crédit Communal, 1986. In-4° broché, 95 p., nombreuses illustrations en noir, exemplaire en bel état, rare.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme présentée à Frameries, en décembre 1986 et à Mons en avril 1987.
Extrait de la préface :
   [Arsène Detry] s'est affirmé comme un maître incontesté du paysage. Il a traduit dans d'innombrables dessins et tableaux d'une infinie richesse l'attachement qu'il vouait au Hainaut et en particulier au Borinage, région où il avait choisi de vivre et de travailler. Les compositions d'Arsène Detry, caractérisées par une profonde unité, figent à jamais dans nos mémoires le souvenir de terroirs bouleversés de fond en comble par une industrialisation précoce et intense; elles témoignent aussi du cadre de vie quotidien d'hommes qui exerçaient leur labeur dans des conditions ingrates. L'œuvre de Detry consacre en quelque sorte l'alliance de l'art et de l'histoire.
   Cet ouvrage vient à point nommé pour faire découvrir ou redécouvrir un artiste indépendant et attachant, qui s'est toujours tenu à l'écart des modes et des écoles dont se réclamaient beaucoup de ses contemporains. Il est, faut-il le souligner, le résultat d'une fructueuse collaboration entre plusieurs personnes qui avaient à cœur de retracer les étapes de l'épanouissement artistique du peintre hainuyer.
Table des matières :
   - Préface, par François Narmon.
   - Arsène Detry (7 novembre 1897 - 29 décembre 1981), par Christiane Piérard.
   - Les paysages du Hainaut et d'ailleurs dans les dessins d'Arsène Detry, par Anne-Marie Didier-Lamboray.
   - Catalogue, par Anne-Marie Didier-Lamboray.
      - Le Hainaut industriel : le Borinage.
      - Le Hainaut rural.
      - Le littoral belge.
      - La France.
      - Le paysage urbain.
      - Les petits dessins format carte postale.
   - Catalogue raisonné, par Suzanne Detry-Neufkens.
   - Orientation bibliographique.

35 euros (code de commande : 23283 - vendu).

DEVAUX (Paul) — Études politiques sur les principaux événements de l'histoire romaine par Paul Devaux. Tomes I et II (complet). Bruxelles - Paris, Muquardt - Hachette, 1880. [Tomes I : Bruxelles / Librairie C. Muquardt / Merzbach et Falk, Éditeurs / Paris / Librairie Hachette et Cie / 79, Boulevard St-Germain / Leipzig, Librairie Muquardt / 1880 / Tous droits réservés. Tome II : Paris / Librairie Hachette et Cie / 79, boulevard Saint-Germain, 79 / 1880] Deux volumes in-8° brochés sous une couverture de Lebègue & Cie, tome I : [1 (faux-titre)], [1 b.], [1 (titre)], [1 bl.], [1 (note de l'éditeur)], [1 bl.], XVI, 556 p., une planche à déplier in fine, tome II : [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 474 p.Table des matières :   Tome I.
   - Préface.
   Chapitre I. Considérations générales.
   Chapitre II. Influence du sol et du climat. - Populations.
   Chapitre III. Les traditions légendaires et la réalité historique.
   Chapitre IV. Romulus. - Numa. (An. 1-82 de Rome) (753-672 av. J-C.).
   Chapitre V. Tullus Hostilius. - Ancus Marcius. (82-138 de Rome) (672-616 av. J.-C.).
   Chapitre VI. Tarquin l'Ancien. (138-176 de Rome) (616-578 av. J.-C.).
   Chapitre VII. Servius Tullius. (176-220 de Rome) (578-534 av. J.-C.).
   Chapitre VIII. Tarquin le Superbe. (220-244 de Rome) (534-510 av. J.-C.).
   Chapitre IX. Depuis l'expulsion de Tarquin le Superbe jusqu'à la bataille du lac Régille. (244-258 de Rome) (510-496 av. J.-C.).
   Chapitre X. Depuis la bataille du lac Régille jusqu'au décemvirat. (258-303 de Rome) (496-451 av. J.-C.).
   Chapitre XI. Depuis le commencement du décemvirat jusqu'à l'invasion des Gaulois. (303-363 de Rome) (451-391 av. J.-C.).
   Chapitre XII. L'invasion gauloise. (364 de Rome) (390 av. J.-C.).
   Chapitre XIII. Les premières années après l'invasion gauloise. (365-377 de Rome) (389-377 av. J.-C.).
   Chapitre XIV. La réforme de Licinius. (388 de Rome) (366 av. J.-C.).
   Chapitre XV. La réaction de l'année 399. (355 av. J.-C).
   Chapitre XVI. La Campanie. - Le Samnium. - L'Italie méridionale.
   Chapitre XVII. La première guerre de Rome contre les Samnites. - La sédition de 412. - La guerre latine. (411-416 de Rome) (343-338 av. J.-C.).
   Chapitre XVIII. Les lois de Publilius Philon. - Approche de la deuxième guerre des Samnites. (415-427 de Rome) (339-327 av. J.-C.).
   Chapitre XIX. Le siège de Palæapolis. - La deuxième guerre des Samnites. (427-450 de Rome) (327-304 av. J.-C.).
   Chapitre XX. La troisième guerre des Samnites. (456-464 de Rome) (290-298 av. J.-C).
   Chapitre XXI. Situation intérieure pendant le demi-siècle qui suivit les lois de Publilius Philon (415).
   Tome II.
   Chapitre XXII. Défaite des Gaulois et des Étrusques. - La guerre de Pyrrhus. - Soumission de l'Italie. (471-488 de Rome) (283-266 av. J.-C).
   Chapitre XXIII. Carthage.
   Chapitre XXIV. La première guerre punique. (490-513 de Rome) (264-241 av. J.-C.).
   Chapitre XXV. Guerres de Rome pendant la paix avec Carthage. - Troubles intérieurs de Carthage. - Ses conquêtes en Espagne. (513-535 de Rome) (241-219 av. J.-C.).
   Chapitre XXVI. Annibal. - La deuxième guerre punique résolue. (533-535 de Rome) (221-219 av- J.-C.).
   Chapitre XXVII. Départ d'Annibal pour l'Italie. - Sa marche. - Sa première campagne au-delà des Alpes. - Le Tésin. - La Trébie. (536 de Rome) (218 av. J.-C.).    Chapitre XXVIII. Deuxième campagne d'Annibal. - Trasimène. (537 de Rome) (217 av. J.-C.).
   Chapitre XXIX. Les campagnes de 538 et 539 de Rome (216-215 av. J.-C.) - Cannes. - Défection de Capoue.
   Chapitre XXX. Les quatre campagnes de 540-543 de Rome. (214-211 av. J.-C.) - Défection de Tarente. - Prise de Syracuse. - Chute de Capoue.
   Chapitre XXXI. Les campagnes de 544-547 de Rome. (210-207 av. J.-C.) - Prise de Carthage-la-Neuve. - Bataille de Bæcula. - Tarente reprise. - Bataille du Métaurus.
   Chapitre XXXII. Les dernières années de la guerre. - Zama. (548-553 de Rome) (206-201 av. J.-C.).
   Chapitre XXXIII. Histoire intérieure de Rome depuis la loi Hortensia. - État et avenir des mœurs publiques. (467-553 de Rome) (287-201 av. J.-C.).

Les deux volumes : 25 euros (code de commande : 23222).

DIERICKX (Michel) — L'érection des nouveaux diocèses aux Pays-Bas 1559-1570. Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1966. In-8° broché, 145 p., deux cartes, (collection « Notre Passé »), exemplaire en très bel état.Table des matières :   - Introduction.
   Chapitre I. Les pourparlers sous Charles Quint et Philippe II menant à l'érection de quatorze nouveaux diocèses, le 12 mai 1559.
   Chapitre II. Préparation et concession des bulles de circonscription et de dotation et des brefs de nomination (1559-1561).
   Chapitre III. Vive opposition dans le duché de Brabant contre les nouveaux évêchés et installation de dix nouveaux évêques (1561-1562).
   Chapitre IV. L'opposition couronnée de succès contre l'incorporation des abbayes brabançonnes et le refus d'installer les évêques du Nord-est (1562-1564).
   Chapitre V. La réorganisation de la hiérarchie épiscopale remise en cause pendant la période prérévolutionnaire (1564-1566).
   Chapitre VI. La réorganisation effective de la hiérarchie épiscopale sous le duc d'Albe conformément aux bulles de 1559 et de 1561 (1566-1570).
   - Conclusion.
   - Orientation bibliographique.

12 euros (code de commande : 23226 - vendu).

FERET (Edouard) — Dictionnaire-Manuel du Maître de Chai. Ouvrage extrait du Dictionnaire-Manuel du Négociant en Vins et Spiritueux et du maître de chai accompagné de 300 vignettes par Edouard Feret Auteur de « Bordeaux et ses Vins classés par ordre de Mérite ». Ouvrage honoré d'une Médaille d'or de la Société d'Agriculture de la Gironde. Bordeaux - Paris, Feret et Fils - Libraires Associés, 1896. [Bordeaux / Feret et Fils, Éditeurs / 15, cours de l'Intendance. / Paris / Libraires Associés, Éditeurs / 13, rue de Buci. / 1896] In-12 sous cartonnage lie-de-vin d'éditeur, VII, 473, [21] p., illustrations, exemplaire peu courant et en bel état.Extrait de la préface :   Cet ouvrage est un extrait du Dictionnaire-Manuel du Négociant en Vins et Spiritueux et du Maître de Chai qui a été commencé, il y a plusieurs années, avec le désir d'être utile aux personnes qui, débutant dans le commerce des vins et spiritueux ou dans le cellier du propriétaire-viticulteur, ont besoin, au comptoir, au chai ou au cuvier, de trouver rapidement le conseil, l'enseignement sommaire qu'elles cherchent, pour comprendre un mot technique ou effectuer un travail quelconque, connaître un outil ou un vin français ou étranger.
   Pour atteindre ce but, nous nous sommes entouré de l'expérience, des conseils et de la science de praticiens ou de savants bordelais qui s'occupent spécialement des vins et spiritueux, et nous espérons, grâce à leur concours, avoir fait un ouvrage qui formera le pendant ou la suite de Bordeaux et ses Vins classés par ordre de mérite, qui en est à sa sixième édition et qui a été traduit en anglais, en allemand.

150 euros (code de commande : 23237).

GOMBROWICZ (Witold) — La Pornographie. Roman. [Titre original : Pornografia.] Traduit du polonais par Georges Lisowski. Paris, Julliard, 1962. In-8° broché, 228 p., (collection « Les Lettres Nouvelles », n° 26), couverture défraîchie, première édition en français.En quatrième de couverture :   « La Pornographie, dit Gombrowicz dans sa préface, n'est pas une satire mais un roman, un roman classique... le roman de deux messieurs sur le retour et d'un couple d'adolescents, un roman sensuellement métaphysique. »
   En séjour chez une famille amie au cœur de la campagne polonaise sous l'occupation allemande, ces deux messieurs – si différents soient-ils – communiquent étrangement dans une même passion obscure pour ce qui est Immaturité, Non-achèvement, Jeunesse. Par des ruses subtiles et avec une perversité mentale surprenante, ils tentent de débusquer la sensualité naissante d'un couple d'adolescents, de lui donner forme, de la contraindre à s'accomplir. Pour finir, ils poussent le garçon et la fille à commettre un crime dont, eux, les adultes ne veulent se charger, et ceci, dans une double intention : commis par des jeunes, le crime perd son caractère sordide ou atroce, il se pare de légèreté, de gratuité. En outre, la mort donnée en commun sera pour les deux jeunes gens le puissant révélateur d'une sensualité encore inconsciente d'elle-même. Ainsi, les deux messieurs, qui haïssent tristement leur propre situation d'adultes, revivent-ils pour un temps, par le truchement de deux beaux corps d'adolescents dociles et ignorants, la grâce abrupte et rudimentaire de la jeunesse, sa verdeur acide, sa fascinante légèreté.
   Œuvre inquiétante, tout imprégnée d'érotisme, la Pornographie, écrite en 1957, est le dernier roman, après Ferdydurke et le Trans-Atlantique, de Gombrowicz, écrivain polonais émigré en Argentine. Les lecteurs de Ferdydurke (écrit en 1937 et publié en 1958 dans la collection « Lettres Nouvelles »), cette satire brillante, humoristique et féroce de l'Immaturité, retrouveront ici le grand thème cher à Gombrowicz, mais poussé jusqu'à la limite du tragique, dans l'atmosphère trouble, de désir, d'angoisse, d'attente où se situe ce drame étrange, aux « obscurs confins de la conscience et du corps ».

15 euros (code de commande : 23279).

GRAVES (Robert) — Les mythes grecs. Traduit de l'anglais par Mounir Hafez. Paris, Fayard, 1967. Fort in-8° sous reliure toilée et jaquette d'éditeur (dos passé), 666 p., illustrations hors texte, rousseurs éparses.Sur la jaquette :   En France, Robert Graves est surtout connu en tant qu'auteur de romans historiques, dont l'un particulièrement Moi, Claudius, a eu un grand retentissement. Dans les pays anglo-saxons, il est surtout apprécié comme poète et essayiste. Lui-même se considère essentiellement poète, un poète sans attache et sans concession au goût de son temps. Comme le dit un critique anglais, J.M. Cohen « ses meilleures œuvres des dix ou quinze dernières années jaillissent d'un moment de ferveur romantique qui est immédiatement soumise à un processus d'analyse classique ou métaphysique. » On pourrait d'autant plus appliquer ce jugement à ses Mythes grecs parus en 1958 et justement célèbres en Angleterre. Robert Graves nous présente dans cet ouvrage près de 200 mythes qui vont de la création de l'Olympe et la vie de ses dieux, jusqu'aux aventures de l'Iliade et de l'Odyssée. Ce n'est pas une œuvre d'érudition et encore moins un manuel scolaire, mais une recréation de la mythologie par un poète qui explique et interprète les légendes classiques à la lumière des connaissances archéologiques et anthropologiques actuelles. Tous les éléments du mythe sont réunis et présentés avec art et maintes variantes y sont jointes pour aider à sa compréhension tant rituelle qu'historique. De nombreuses références aux sources classiques, des explications pertinentes, rendent ce livre aussi précieux à l'érudit qu'à tout lecteur attiré par une mythologie riche de signification.
20 euros (code de commande : 23285).

HANSON (Neil) — The Unknown Soldier. The Story of the Missing of the Great War. London, Doubleday, 2005. In-8° sous reliure et jaquette d'éditeur, [XVI], 543 p., illustrations in et hors texte en noir et en couleurs, ex-libris manuscrit à la page de faux-titre.Sur la jaquette :   Of all the million British dead of the First World War, only one – the Unknown Soldier – was ever returned to his native land. An anonymous symbol of all those lost without trace in the carnage of the battlefields, he was laid to rest in Westminster Abbey amid an outpouring of grief that brought the whole nation to a standstill, far outweighing even the emotion that was to greet the death of Princess Diana almost eighty years later. Inspired by this example, nearly every combatant nation buried its own Unknown Soldier and the graves became the focus of a pilgrimage that still continues today.
   Drawing on largely unpublished letters and diaries, Neil Hanson has resurrected the lives and experiences of three unknown soldiers – a Briton, a German and an American. Nothing is invented or exaggerated; every word is based on the testimony of those who fought, those who died and those who mourned at home. Few books have ever shown the terrible reality of warfare in such compelling, unforgettable detail, or told such a moving story of human life and loss. The rare insight into these three soldiers' lives reveals the Great War in all its horror and tragedy.
   Amid all their sufferings, the common humanity of the men and their loved ones shines through. Each soldier lives on in the memory of his family to this day. They stand at the head of a ghost army three million strong, all of whom have no known grave. Their story is the story of The Unknown Soldier.

10 euros (code de commande : 23215).

[LACOMBE (Jacques, dir.)] — Encyclopédiana, ou Dictionnaire encyclopédique des Ana. Contenant ce qu’on a pu recueillir de moins connu ou de plus curieux parmi les saillies de l’esprit, les écarts brillants de l’imagination, les petits faits de l’histoire générale et particulière, certains usages singuliers, les traits de mœurs & de caractères de la plupart des personnages illustres anciens & moderne ; les élans des ames fortes & généreuses, les actes de vertu, les attentats du vice, le délire des passions, les pensées les plus remarquables des philosophes, les dictums du peuple, les réparties ingénieuses, les anecdotes, épigrammes & bon mots ; enfin les singularités en quelque sorte des Sciences, des Arts, & de la Littérature. Paris, Panckoucke, 1791. [A Paris, / Chez Panckoucke, Hôtel de Thou, rue des Poitevins / M. DCC. XCI.] In-4° plein veau blond d'époque, dos lisse orné de fers doré, pièce de titre de maroquin rouge, roulette dorée encadrant les plats (reliure un peu frottée), VII, [1 bl.], 963, [ bl.] p. (erreur typographique de numérotation de pages : on passe de la p. 296 à la p. 317, puis de la p. 396 à la p. 377, sans perte de texte), texte sur deux colonnes, cachet ex-libris au verso de la page de faux-titre, exemplaire en bel état.Avertissement des éditeurs :   L'Encyclopédiana est un supplément à l'Encyclopédie méthodique, dont elle fait une partie aussi nécessaire qu'agréable. Le mérite de cette collection consistoit à renfermer dans un seul volume (de 964 pages in-4°) ce que tous les ouvrages connus fous le titre d'Ana, & ce qu'un très-grand nombre de volumes de recueils fugitifs, de livres rares & singuliers, offrent de remarquable & de saillant dans les différentes parties des Sciences, des Arts, de l'Histoire & de la Littérature. On s'est attaché principalement à faire connoître les hommes célèbres par les traits de mœurs & de caractères, & par les saillies d'humeur & d'esprit qui leur sont échappés. Ils sont peints dans cette nouvelle galerie, moins suivant le costume de leur représentation, que dans le négligé de leur vie privée.
   On a fur-tout eu l'attention de recueillir les pensées, les mots, les singularités, les ridicules, les formes, les traits qui peuvent convenir & s'approprier à des personnages mis en scène. L'ancienne Encyclopédie in-folio devant parcourir dans son immense projet le cercle entier de toutes les connoìssances, n'avoit cependant qu'effleuré quelques-uns de ces objets que nous nous sommes proposés de completter tant dans cette Encyclopédiana, par rapport à la Littérature, que dans le Dictionnaire des amusemens des sciences mathématiques & physiques, des arts & de 1'industrie, qui est actuellement sous presse, & dont on a déjà publié les planches gravées. Il eût été sans doute possible de donner une grande extension à l'un & à l'autre de ces recueils ; c'étoit même sous ce point de vue que nous l'avions d'abord proposé à l'entrepreneur de l'Encyclopédie.
   En effet, disions-nous, l'Encyclopédie méthodique ayant pour objet principal l'enseignement, comprend dans sa vaste étendue le domaine utile des sciences, des arts, de l'histoire, & des belles lettres. L'Encyclopédiana, au contraire, ayant pour but l'amusement des lecteurs, doit présenter ces mêmes objets sous des formes toujours agréables, variées & intéreflantes. L'Encyclopédie méthodique pose les principes, elle établit les loix & les règles, elle donne les élémens & le développement des connoissances humaines ; & dans sa marche didactique, elle procède avec la gravité qui convient à l'importance de sa doctrine & de ses préceptes. L'Encyclopédiana, plus rapide dans sa course, écarte tout ce que les sciences & les arts ont de sérieux, & ne prenant de toutes choses que la fleur & le plaisir, elle cherche à les répandre avec autant de légèreté que de profusion. Cette partie de l'Encyclopédie moins profonde, moins lumineuse, moins savante, que les autres, mais aussi plus vive, plus diversifiée, plus singulière, doit se montrer toujours sous des dehors séduisans. Enfin l'Encyclopédiana fermera le cercle des connoissances, en s'attachant essentiellement à reprendre tout ce que les savans auteurs & éditeurs de l'Encyclopédie méthodique ont dû rejeter de leur plan. Cependant l'Encyclopédiana n'exclut point dans son exécution l'ordre & la méthode ; c'est au contraire en les observant qu'elle peut justifier son titre ; c'est en quelque sorte en repassant sur les traces de l'Encyclopédie méthodique que l'Encyclopédiana, & ensuite le dictionnaire des amusemens des sciences & des arts, compléteront toutes les parties, & suppléeront à ce que l'Encyclopédie a été forcée d'omettre, de rejetter ou de négliger.

300 euros (code de commande : 23235).

LACOMBLEZ (Jacques) — En marge de Poisson soluble. Jacques Lacomblez. Avec 7 dessins de l'artiste & 6 postulats de Edouard Jaguer. Bruxelles, Quadri, 2001. In-8° broché, 24 p., illustrations, un des 99 exemplaires numérotés sur papier Rives Tradition et signés par les auteurs (n° 18), exemplaire dédicacé par les auteurs en parfait état.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition de Jacques Lacomblez « Un nouveau temps du verbe être - images pour André Breton » à la galerie Quadri, à Bruxelles, au mois de septembre 2001.
30 euros (code de commande : 23218).

[LALAING]. La défense de messire Antoine de Lalaing, comte de Hocstrate, baron de Borssel et de Sombref, etc., chevalier de l'Ordre de la Thoison d'Or, contre les fausses et appostées Accusations des Cas contenus ès Lettres Patentes d'Adjournement personnel impetrées à sa charge, par la jactée et subreptice Poursuite et Remonstrance, ou Requeste au Roy, du Procureur General de Crime, dit Maistre Jean du Bois. Publiée par la Société des Bibliophiles de Mons, d'après l'édition originale de 1568 ; augmentée de la correspondance inédite du comte de Hoochstraeten avec Marguerite de Parme, lors de sa mission à Anvers, et d'une Notice historique et biographique sur ce seigneur. Mons, Hoyois-Derely, 1838. [Mons. / Typographie de Hoyois-Derely, Libraire. / M. DCCC. XXXVIII.] In-8° partiellement débroché, XXXI, [1 bl.], 138, [2 (table et vignette)] p., (collection « Publications de la Société des Bibliophiles de Mons », n° 6), tirage limité à 100 exemplaires, exemplaire non coupé, couverture défraîchie, manque au dos, rare.Extrait :   L'exemplaire qui a servi à notre édition appartient à la bibliothèque de Mr. le conseiller De Roovere, bibliothèque plus remarquable encore par le choix que par le nombre des ouvrages qu'elle contient, et que son propriétaire met à la disposition de tous ceux qui ont besoin d'y recourir, avec une complaisance dont nous sommes heureux d'avoir ici l'occasion de lui exprimer notre gratitude. Cet exemplaire est du format petit in-4° ; il comprend, sans le titre, 83 pages non cotées.
   Nous nous sommes proposé de reproduire aussi exactement que possible l'original ; par ce motif, nous avons apporté une attention scrupuleuse à en conserver l'orthographe : mais nous avons cru pouvoir nous permettre d'en rectifier la ponctuation, qui était vicieuse au point de rendre inintelligible le sens de beaucoup de passages. C'est peut-être ce dernier objet qui présente le plus de difficultés dans l'interprétation des anciens textes.
   La Correspondance entièrement inédite du comte de Hoochstraeten avec Marguerite de Parme pendant tout le temps de sa mission à Anvers, sera lue, n'en doutons pas, avec un vif intérêt. Nous connaissions depuis long-temps l'existence dans les Archives de ces documents précieux : nous avons pensé qu'ils ne pouvaient trouver de place plus convenable qu'à la suite de la Défense d'Antoine de Lalaing, puisqu'ils servent en effet à l'éclaircir et à la compléter.

80 euros (code de commande : 23230).

LALOIRE (Édouard) — Le livre d'heures de Philippe de Clèves et de la Marck seigneur de Ravenstein. Bruxelles, Verbeke, 1906. In-4° broché, 19 p., deux planches volantes, hommage de l'auteur.   Il s'agit d'un extrait des Arts anciens de Flandre, t. I, pp. 172-187.
Extrait :
   Au nombre des volumes qui composent la riche collection des manuscrits du palais d'Arenberg à Bruxelles, se trouvent deux livres d'Heures remarquables qui ont appartenu à des membres de la famille de Clèves. Le premier est le livre d'Heures de Catherine de Clèves, femme d'Arnold d'Egmond, du milieu du XVe siècle. Le second a paru à l'Exposition d'art ancien de Bruges, 1902 ; on peut maintenant le rapporter à Philippe de Clèves et de la Marck, seigneur de Ravenstein.
   Ayant eu l'occasion d'examiner ce dernier manuscrit pour identifier des armoiries qui s'y trouvent et le cataloguer, nous y avons trouvé des renseignements très intéressants et nous avons été amené à des conclusions que nous croyons intéresser l'art flamand.
   Disons d'abord quelques mots du livre même : il est composé de 149 feuillets en vélin, dont le premier est blanc et le second contient des noms de personnes, les trois derniers sont blancs. Il mesure h. 127 millim. l. 91. L'écriture est gothique, un peu penchée, n'ayant pas tout à fait le caractère de l'écriture de forme ; elle est tracée à longues lignes de 15 à la page. Reliure de velours vert ; les fermoirs en argent dont il reste des traces ont disparu.

   Le volume renferme le calendrier, le commencement de l'Évangile de St Jean, les heures de Ste Barbe, de la Ste Vierge, les sept psaumes de la pénitence, les litanies des Saints et d'autres prières en latin ; une seule en français, la salutation angélique. Il est orné d'un bout à l'autre de jolies miniatures, de lettrines et d'initiales en or et en couleur.
   Les pages du calendrier, sont enrichies de bordures sur fond d'or mat et de couleur, décorées de fleurs, de fruits, d'insectes et d'oiseaux ; il en est de même des peintures marginales de tout le volume. Toutes ces petites peintures sont d'un réalisme et d'un naturel admirables et dénotent la main d'un maître.
   Au bas des pages sont représentés les signes du zodiaque et les emblèmes des saisons, divers sujets qui ont rapport aux travaux et aux occupations de chaque mois, tirés de la vie privée. La plupart des personnages : des ouvriers, un laboureur, un vigneron etc., portent le camail ou « carapoue », les chausses ne dépassent pas le genou et laissent la cuisse nue ; ces costumes de paysans flamands, en usage aux XIVe et XVe siècles, les harnachements des gros chevaux, les instruments, tout indique bien que ces peintures représentent des scènes de nos pays.
   Les saints indiqués dans le calendrier sont la plupart honorés en Belgique, Ste Gudule, St Hubert, St Brixius, St Arnulphe, St Landoald, Ste Amelberge, etc. On relève toutefois quelques noms moins connus : en Mai l'évêque Torpetus ; en Juillet, Kylianus ; en Septembre, Ferreosus, prêtre ; en Novembre Gumbert, évêque, Grisogem, martyr ; en Décembre, Ombert, évêque, Messiadis, pape.
   Le nombre de miniatures paginales est de cinq, on compte trente et une petites miniatures : elles sont d'un dessin correct, d'une grande richesse de couleur, ornées de rehauts d'or et entourées de bordures soit à personnages soit parsemées de fleurs, de fruits etc.
    Le texte commence au recto du 15e feuillet, par ces mots : Initium sancii evangelii secundum Johannem, et se termine au recto du 142e feuillet par les mots : Et que digne postulet comequi meteatur, per Christum Dominum nostrum. Amen.

13 euros (code de commande : 23251).

LAMBOT (O.) et CLOSE (E.) — Gilly à travers les âges. Tomes I et II (complet). Court-Saint-Étienne, Georges Chevalier, 1923-1925. Deux volumes in-8° brochés, 317, 334 p., quelques illustrations in et hors texte, index, bel exemplaire.Table des matières :
Tome I
   Chapitre I. Nom, variantes, étymologie.
   Chapitre II. Situation, géologie, hydrographie.
   Chapitre III. Origines, antiquités.
   Chapitre IV. Gilly au IXe siècle.
   Chapitre V. La seigneurie.
      I. Les seigneurs fonciers.
      II. Les seigneurs avoués.
      III. Reliefs de fiefs.
      IIIa. Le Longbois.
      IV. Conflits entre les seigneurs.
      V. La communauté contre l'abbé de Lobbes.
      VI. La Cour de justice.
         - Commissions de mayeur, d'échevin, de greffier, de bailli, de sergent.
         - Listes des greffiers, des maîtres de ville ou bourgmestres, des mayeurs et échevins, des secrétaires communaux.
      VII. Les annales judiciaires.
      VIII. La Cour foncière (testaments - convenances de mariages - reliefs - partages - renonciations - désignations de tuteurs - comptes de tutelle - retraits lignagers - transports d'humiers - ventes et transports - baux - accommodements - procurations - prêts - achats à crédit - fautes - saisies - arrêts - visitations - records - bornages - courtils - repos public - droits d'afforage, cabarets - poids et mesures.
   Chapitre VI. La communauté.
      I. Assemblées ou plaids généraux.
      II. Les bourgmestres.
      III. Les tailles.
      IV. Les biens communaux.
      V. Les pâturages.
      VI. Voirie. Chemins.
      VII. Procès.
   Chapitre VII. Événements historiques.
Tome II
   Chapitre I. Industrie, commerce.
      I. Les houillères : Permission de recherches - Bail ou congé d'exploitation - Formule de Société - Formule d'administration - Cession de parts - Bail pour extraire de la « terre-houille » - Renom - Arrête du Conseil de Namur - Règlement.
         Exploitations charbonnières actuelles : Les Houillères-Unies - Noël-Sart-Culpart - Trieu-Kaisin.
      II. Les clouteries.
      III. Les verreries.
      IV. Les moulins.
   Chapitre II. Les voies de communications.
      1. Chaussée de Charleroi à Gilly.
      2. Chaussée de Gilly à Lodelinsart.
      3. Chaussée de Gilly à Châtelineau.
   Chapitre III. Biographie.
   Chapitre IV. Le sceau communal.
   Chapitre V. La paroisse.
      I. Origines.
      II. Église Saint-Remy.
      III. Église du Sart-Allet.
      IV. Église des Haies.
      V. Église de Sart-Culpart.
      VI. Les chapelles.
      VII. Bienfaisance.
   Chapitre VI. L'abbaye de Soleilmont.
      I. Origines. Histoire.
      II. Élections d'abbesses : Louise Heller, Madeleine Bulteau, Jacqueline de Colnet, Anne Estienne, Marie de Burlen, Eugénie de la Halle, Isabelle de Wolffs, Josèphe Stainier, Humbeline de Bavay, Josèphe Berger, Bernarde Levêque, Scholastique Daivier,
      IIb. L'abbaye et la tourmente révolutionnaire.
      III. Étymologie.
      IV. Le trésor : Une étole du XIIe siècle - Un lavabo du XVe siècle - La relique du Saint Clou - Le reliquaire - Coffret du XVIIe siècle - Une sculpture du XVIe siècle - L'analoge - Les cloîtres - Dentelles du XVIIe siècle.
      V. Les sceaux.
      VI. Refuges de Namur et de Châtelet.
      VII. Le monastère et la ville de Gand.
      VIII. Les possessions.
      IX. Archives : Chartes - Donations - Différends avec la communauté de Gilly - Actes divers.
      X. Pierres tombales.
   Chapitre VII. Folklore.
      I. La kermesse.
      II. Le jeu de balle : Origines - Une lutte en 1598 - Margot de Hainaut.
      III. Les arbres à clous.
      IV. Concours de bourgogne.
      V. Les Nutons.
      VI. La « gatte d'or ».
      VII. Épisode de carnaval.
      VIII. Sorcellerie.
   Chapitre VIII. Annexes.

Les deux volumes : 50 euros (code de commande : 23269).

LE GLAY (Edward) — Histoire des comtes de Flandre jusqu'à l'avénement de la maison de Bourgogne ; par Edward Le Glay ancien élève de l'École royale des Chartes, conservateur-adjoint des Archives de Flandre à Lille. Tomes I et II (complet). Bruxelles, 1843. In-8° demi-chagrin noir a coins, un mors fendu sur 6 cm., mors et coiffes frottés, [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], t. I : [1 bl.], 519, [1 bl.] p., t. II : [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], t. I : [1 bl.], 516 p., rousseurs.Tables des matières :
Tome I :

   - Préliminaires.
   I. Bauduin Bras de Fer ; Bauduin le Chauve (862-919).
   II. Arnoul le Vieux ; Bauduin III (1919-964).
   III. Arnoul le Jeune ; Bauduin Belle Barbe (964-1036).
   IV. Bauduin de Lille ; Bauduin de Mons (1036-1070).
   V. Arnoul III ; Robert le Frison (1070-1093).
   VI. Robert de Jérusalem ; Bauduin la Hache (1093-1119).
   VII. Charles le Bon (1119-1127).
   VIII. Guillaume Cliton (1127-1128).
   IX. Thierri d'Alsace (1128-1168).
   X. Philippe d'Alsace (1168-1191).
   XI. Marguerite d'Alsace et Bauduin le Courageux (1191-1195).
   XII. Bauduin de Constantinople (1195-1204).
   XIII. Jeanne de Constantinople et Fernand de Portugal (1204-1214).
Tome II.
   I. Jeanne de Constantinople et Fernand de Portugal (1214-1233).
   II. Jeanne de Constantinople et Thomas de Savoie (1233-1244).
   III. Marguerite de Constantinople (1244-1251).
   IV. Marguerite de Constantinople (1251-1279).
   V. Gui de Dampierre (1280-1299).
   VI. Gui de Dampierre (1299-1303).
   VII. Gui de Dampierre (1303-1304).
   VIII. Robert de Béthune (1304-1322).
   IX. Louis de Nevers ou de Créci (1322-1335).
   X. Louis de Nevers (1335-1340).
   XI. Louis de Nevers (1340-1346).
   XII. Louis de Male.
   - Conclusions.

Les deux volumes : 100 euros (code de commande : 23288).

MACHABEY (Armand) — La métrologie dans les musées de province et sa contribution à l'histoire des poids et mesures en France depuis le treizième siècle. Paris, Centre National de la Recherche Scientifique, 1962. In-8° sous cartonnage d'éditeur, III, 512 p., illustrations, tableaux, exemplaire recouvert proprement d'adhésif transparent, ex-libris manuscrit du professeur Jean-Jacques Hoebanx, rare.Table des matières :   - Introduction.
   - Généralités.
   Chapitre premier. Les mesures de longueur.
      - Terminologie.
      - Les unités de mesure de longueur de Paris.
      - Le pied de Paris réformé en 1667-1668.
      - Toise du Pérou ou toise de France : 1766.
      - Valeur du pied de Paris avant 1668.
      - Essai de classification des mesures de longueur en fonction du pied.
      - Groupes de classement des pieds.
      - Étude de la composition des aunes.
      - L'aune de Bruges au XIVe siècle.
      - Dimension approchée de certaines mesures de longueur au XIVe siècle.
      - Les deux aunes et les deux cannes de Bruxelles.
      - Mesurage des toiles aux foires de Champagne et de Bourgogne.
      - Étalons de mesures de longueur.
      - Étalons de Nancy.
      - Pied de Montbéliard.
      - Étalons de Poligny.
      - Étalon de Dôle.
      - Étalons de Dijon.
      - Étalons de Toulouse.
      - Étalons de Bordeaux.
      - Canne d'Avignon, d'Ailes, de Villeneuve-lès-Avignon et du Comtat Venaissin.
      - Annexe n° 1. Terminologie : compléments.
      - Annexe n° 2. Sur les fabricants d'instruments de mesure.
      - Annexe n° 3. La toise du Pérou.
      - Annexe n° 4. Sur l'aune de Nantes.
      - Annexe n° 5. Sur le manuscrit de la collection Morin-Pons.
      - Annexe n° 6. Sur la collection métrologique conservée à la bibliothèque municipale de Dijon.
      - Tableau de diverses mesures de longueur en usage dans certaines villes de France et d'Europe, du XIVe au XIXe siècle et composition de ces mesures en pieds.
   Chapitre II. Les mesures de capacité.
      - Terminologie : mesures pour les matières sèches - mesures pour les liquides.
      - Les unités de mesure de capacité de Paris.
      - Les mesures de capacité de Paris, antérieures à 1669-1670.
      - Mesurage du blé.
      - Mesurage de l'avoine.
      - Mesures pour les liquides.
      - Étude métrologique des diverses collections : étalons de Bolbec, Jumièges, Saint-Wandrille, Arques ; répliques des étalons de Paris.
      - Étalons de Nancy.
      - Étalons de Dijon.
      - Étalons de Lille.
      - Mesures de Toulouse.
      - Mesure de Baziège.
      - Mesure de Lorris.
      - Mesure de Mouchains-les-Lens.
      - Étalons et mesures de Montauban.
      - Étalons et mesures de Cahors.
      - Étalon dauphinois de Saint-Jean-de-Bournay (Isère).
      - Mesures de Chalon-sur-Saône.
      - Mesures de Senlis.
      - Étalon du minot de Châteaudun.
      - Étalon de Nantes : boisseau nantais.
      - Les mesures de pierre.
      - Mesures de capacité en verre.
      - Quelques aspects de l'évolution technique de l'étalonnage des mesures de grains de 1529 à 1773.
      - Tableau n° 1 des valeurs de diverses mesures de capacité en usage dans un certain nombre de villes (XIVe-XVIIIe siècle) - (D 1 à D 47).
      - Tableau n° 2 - Commentaires sur diverses valeurs portées au tableau n° 1 (D 1 à D 47).
   Chapitre III. Les mesures de masse.
      - Terminologie.
      - Quelques aspects du pesage.
      - Les instrumenta (spécimens, iconographie).
      - Les poids (variétés, catégories).
      - Poids monétiformes.
      - Poids de la seconde catégorie : A - Poids de faible calibre - B - Poids massifs - C - Piles.
      - Quelques aspects de la fabrication des poids.
      - Les unités de mesure de masse.
      - La stabilité du marc de Paris, du XIIIe siècle à la fin du XVIIIe siècle.
      - Étude de diverses équivalences (XIVe siècle) : équivalences n° I à XXIII.
      - Livres en usage à Paris et dans divers centres commerciaux (XIVe siècle) : équivalences n° XXIV à XLV.
      - Valeur de divers marcs et de certaines livres au début du XIVe siècle.
      - Tableau des valeurs de certaines mesures de masse en usage du XIVe siècle à la fin du XVIIIe siècle.
      - Étude métrologique (objets de collection).
      - Étalons de Rouen.
      - Pile de 1611 (Lille. Anvers).
      - Poids de Dijon.
      - Poids de Saint-Omer.
      - Poids de Lille.
      - Livre de Montauban, depuis le début du XIVe siècle (poids monétiformes, anépigraphes et séries du quintal).
      - Quelques aspects des mesures de masse en usage dans la Provence et le Languedoc.
      - Poids de Lyon.
      - Poids de Vienne.
      - Poids de Valence.
      - Poids d'Apt et d'Aix.
      - Poids de Marseille, Isle-sur-Sorgue, Avignon.
      - Poids d'Orange et d'Arles.
      - Poids de Carpentras.
      - Poids de Nîmes, Beaucaire, Pont-Saint-Esprit, Bollène.
      - Exemples d'application des méthodes statistiques.
      - Poids de Montpellier.
      - Poids de Narbonne.
      - Poids de Nîmes.
      - Poids de Toulouse (depuis 1239).
      - Comparaison aux émissions de poids d'Albi.
   - Conclusion générale.
   - Index alphabétique des principaux termes.
   - Bibliographie : musées, manuscrits et archives, ouvrages.

100 euros (code de commande : 23214 - vendu).

MARIËN (M.-E.) — L'empreinte de Rome. Belgica antiqua. Anvers, Fonds Mercator, 1980. In-4° sous reliure, jaquette (dos légèrement passé) et étui d'éditeur, 531 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, cartes, plans, schémas, index, exemplaire en bel état.Table des matières :   - Avant-propos.
   - Introduction.
   Chapitre I. Les premiers contacts - Le second âge du fer.
   Chapitre II. L'exploration - Des Cimbres à César.
   Chapitre III. La conquête - La guerre des Gaules.
   Chapitre IV. L'inventaire - De César à Auguste.
   Chapitre V. L'aménagement - De Tibère à Galba.
   Chapitre VI. Les grandes visées - De Vespasien à Hadrien.
   Chapitre VII. La prospérité bourgeoise - D'Antonin le Pieux à Marc-Aurèle.
   Chapitre VIII. L'opulence des morts - D'Antonin à Commode.
   Chapitre IX. Les années de crise - De Septime Sévère à Carin.
   Chapitre X. La réorganisation - De Dioclétien à Constantin.
   Chapitre XI. Les derniers fastes - De Constantin à Honorius.
   Chapitre XII. L'abandon - De Constantin à Clovis.
   - Épilogue.
   - Notes.
   - Bibliographie générale.
   - Index nominum.
   - Index rerum.

80 euros (code de commande : 23229 - vendu).

MARTIN DU GARD (Maurice) — Belgique 1930. Journal de voyage. Paris, Éditions des Cahiers Libres, 1931. In-8° broché, 78 p., exemplaire numéroté sur vélin Outhenin-Chalandre (n° 455), un peu défraîchi.Un extrait dans lequel il est question de Vincent Van Gogh au Borinage :   Critique d'art il [Louis Piérard qui sert de guide à Maurice Martin du Gard dans sa découverte du Borinage] a consacré des pages pertinentes à Van Gogh, fils de pasteur hollandais et qui, après des études au séminaire évangélique de Bruxelles, sans nul souci de son génie de peintre, occupé seulement à servir Jésus, était venu, au pays noir, prêcher les mineurs. Nous entrons dans une maison qu'il habita, Un petit vieux, très petit et très vieux, l'a connu. Dans ce qu'il ramène avec peine, pour nous, au jour de sa mémoire, je distingue une interprétation bien étonnante de l'Évangile ! Interprétation contre laquelle s'éleva l'Union des Églises protestantes de Belgique et qui fit supprimer son traitement à Van Gogh. « Il se vêtait de hardes, il ne se lavait plus, et songez, continue le vieillard, qu'il n'a pas voulu s'habiller pour recevoir le Saint-Synode qui devait augmenter sa pension, quand il était chez nous ! Tête nue par les temps orageux, il allait comme celui qui va entendre quelque chose... Il était généreux avec les pauvres. Il me faisait la lecture. Parfois, il partait pour le charbonnage ; il y descendait, qui disait. Un jour il aperçut un mineur qui portait sur le dos une bâche ; sur la bâche il y avait écrit « fragile ». Tout le monde riait. C'est que Van Gogh se fâche, voilà-t-y pas ! Fragile ! La preuve qu'est votre vie ! et il les sermonne et il s'indigne. Ah ! on m'a déjà demandé s'il avait dessiné mon portrait. S'il avait peint ma grand'mère ? Non : je croyais que ce qu'il faisait, c'était des caricatures. Un jour, Vincent est parti sans rien dire. »
12 euros (code de commande : 23281).

[MEMLING (Hans)]. GUILLAUME-LINEPHTY (Maur) — Hans Memling. La châsse de Sainte-Ursule. Paris - Bruxelles, Marion, 1939. In-4° sous reliure et jaquette (un peu défraîchie) d'éditeur, [44] p., illustrations en couleurs contrecollées, (collection « Reproductions en Couleurs des Tableaux des Musées du Monde », n° 2), exemplaire en bon état.Table :   Introduction.
   Planches :
   1. La châsse de Sainte-Ursule.
   2. La Vierge à l'Enfant Jésus.
   3. Sainte Ursule et ses compagnes.
   4. Le débarquement à Cologne.
   5. Le débarquement à Bâle.
   6. L'arrivée à Rome.
   7. Le départ de Bâle.
   8. Le martyre des vierges.
   9. Le martyre de sainte Ursule.
   10. L'apothéose de sainte Ursule et le couronnement de la Vierge.

15 euros (code de commande : 23250).

MEUNIER (Abbé) — Monographie historique de La Hamaide. Village de la châtellenie d'Ath ancien fief des familles de La Hamaide - de Luxembourg - d'Egmont. Renaix, Leherte, 1933. In-8° broché, 175 p., illustrations et planches hors texte, couverture défraîchie.Table des matières :   - Le village.
      Chapitre I. Géographie physique : topographie, orographie, hydrographie, étymologie, lieux-dits.
      Chapitre II. Groupement humain : origines, population à diverses époques, structure économique - folklore.
   - La seigneurie.
      Chapitre III. Habitation seigneuriale.
      Chapitre IV. Juridictions, cours féodales.
      Chapitre V. Seigneurs : « Les Grands de La Hamaide » (armoiries - fiefs nommés La Hamaide), les de Luxembourg, les comtes d'Egmont, Lamoral I d'Egmont, Charles II d'Egmont et son fils Louis, derniers comtes d'Egmont.
      Chapitre VI. Baronnie de La Hamaide.
   - La commune.
      Chapitre VII. Le « Magistrat » jusque 1793.
      Chapitre VIII. La vie communale : fiscalité sous l'ancien régime, « Table des pauvres », institutions scolaires.
      Chapitre IX. La Hamaide à partir de 1794.
      Chapitre X. Faits de guerre et autres événements.
   - La paroisse.
      Chapitre XI. L'église (ancienne - nouvelle), pierres tombales.
      Chapitre XII. Patronat et dîmes.
      Chapitre XIII. Chapelle castrale et autres bénéfices religieux.
      Chapitre XIV. Personnel paroissial.
      Chapitre XV. Dévotions particulières : confréries, saintes reliques et pèlerinages.
   - Appendices :
      I. Le mont de Moorsiel.
      II. L'ermitage de Saint-Ermin.
      III. Le « Bois de La Hamaide ».

35 euros (code de commande : 23271 - vendu).

MILET (Albert) — Bonne-Espérance. Histoire d'une abbaye prémontrée aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ottignies, Quorum, 1994. In-8° collé, 174 p., illustrations, mouillure au bas de l'ouvrage. Table des matières :
   - Albert Milet, pendant vingt-sept ans, responsable de la première formation sacerdotale à Bonne-Espérance.
   Contributions d'histoire.
      - Bonne-Espérance au début de la seconde occupation française (1794-1798). Le sort de l'abbaye et de sa bibliothèque.
      - Trois visites à Bonne-Espérance au XVIIIe siècle.
      - Un chanoine de Bonne-Espérance à l'arrivée des Français et après la suppression de l'abbaye.
      - La mort du dernier religieux de Bonne-Espérance en 1856 et ses conséquences.
   Contributions d'histoire de l'art et d'archéologie.
      - Les chapelles, les autels et les retables successifs de Notre-Dame.
      - Bonne-Espérance en 1598.
      - Trois inventaires de tableaux (1770-1798).
      - L'abbatiale de Dewez (1770-1776).
      - La chapelle de Louis XI.
      - La pierre tombale de frère Benoît Mormal
      - Pierres tombales de l'ancienne abbatiale.
      - Découvertes archéologiques
   - Bibliographie de l'abbaye de Bonne-Espérance.
   - Postface.
   - Adresse bibliographique des articles.

20 euros (code de commande : 23220*).

1940-1945. La vie quotidienne en Belgique. Bruxelles, CGER, 1984. In-8° carré broché sous jaquette, 310 p., nombreuses illustrations, exemplaire en très bel état.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la Galerie CGER, à Bruxelles, du 21 décembre 1984 au 3 mars 1985.
Table des matières :
   - Avant-propos, par Bob Coolen.
   - La guerre est-elle quotidienne aussi ?, par Herman Balthazar.
   - La vie quotidienne pendant la Seconde Guerre mondiale. Une combinaison étrange d'individualisme et de solidarité, par Ronny Gobyn.
   - L'appauvrissement organisé : les prix, les salaires et le pouvoir d'achat sous l'occupation, par Peter Scholliers.
   - Ravitaillement, rationnement et marché noir, par Philippe Beke.
   - Pauvreté et assistance aux nécessiteux, par Hildegard Van Dongen.
   - L'emploi, par Frans Selleslagh.
   - La vie religieuse sous l'occupation, par Alain Dantoing.
   - Les services sociaux de l'UTMI : un ersatz de son impuissance socio-politique, par Wouter Steenhaut.
   - La vie musicale : une nature morte, par Willem Vanden Eynde.
   - Du public au spectateur : les films allemands dans les cinémas belges, par Dirk Lauwaert.
   - La mentalité de la population, par Luc Schepens.
   - Quelques aspects de la vie quotidienne d'un clandestin, par José Gotovitch.
   - Cette fabuleuse rue des Radis, par Marcel Vermeulen.
   - Verviers, par Jacques Wynants.
   - Les régions annexées par l'Allemagne : deux populations différentes, un sort commun, par Jacques Wynants.
   - La Wallonie rurale sous l'occupation, par Désiré Denuit.
   - Quelques aspects de l'action clandestine des délégations ouvrières des usines de constructions mécaniques et de la sidérurgie en région wallonne pendant la dernière guerre mondiale, par Émile Clersy.
   - La vie quotidienne à la campagne en Flandre pendant la Deuxième Guerre mondiale, et plus particulièrement à Vlamertinge, par Lucien Duflou.
   - La libération, par Jan Neckers.
   - Tout n'est pas fini à la libération, par Jacques Wynants.

30 euros (code de commande : 23225).

MONOYER (Jules) — Archéologie populaire du canton du Rœulx ou Inventaire raisonné des antiquités préhistoriques, germaines, romaines et frankes, découvertes jusqu'aujourd'hui dans les limites de ce ressort. Mons, Manceaux, 1885. [Mons, / Hector Manceaux, Imprimeur-Éditeur, / Rue des Fripiers, 4, Grand'Rue, 7 et 9. / 1885.] In-8° broché, 124 p., IV planches hors texte, (collection « Essais d'Histoire et d'Archéologie », tome IV), manques au dos.Table des matières :   
   Première partie : L'Homme préhistorique.

   I. Coup d'œil préliminaire.
   II. Période paléolithique - Âge du mammouth.
   III. Période paléolithique (suite) - Âge du renne.
   IV. Début de la période néolithique - Âge de la pierre polie.
      - Casteau-Thieusies.
      - Gottignies.
      - Houdeng-Aimeries.
      - Houdeng-Gœgnies.
      - Le Rœulx.
      - Saint-Denis.
      - Saint-Vaast.
      - Strépy-Bracquegnies.
      - Thieu.
      - Thieusies.
      - Vellereille-le-Sec.
      - Villers-Saint-Ghislain.

   V. Fin de la période néolithique - Le peuple à dolmens - La pierre de Bray.
   VI. Synthèse.
   Deuxième partie : Panopticum archéologique.
   I. Époque germanique.
      
I. Les Celtes ; les Germains.
      II. Les tumulus.
   
II. Époque belgo-romaine.
      
I. Il y a 2000 ans - La Nervie romaine.
      II. La voie militaire de Bavai à Cologne.
      III. L'influence romaine en Nervie.
      IV. L'époque belgo-romaine aux environs du Rœulx.
         - Bray.
         - Casteau-lez-Thieusies.
         - Estinnes-au-Val.
         - Gottignies.
         - Houdeng-Gœgnies.
         - Houdeng-Aimeries.
         - La Louvière.
         - Maurage.
         - Le Rœulx.
         - Saint-Denis.
         - Strépy-Bracquegnies.
   
III. Époque franke.
      
I. Les Franks.
      II. Nos souvenirs de l'époque franke.
         
A. La chaussée Brunehaut.
         B. La villa royale des Estinnes.
         
C. Le cimetière frank mérovingien de Strépy.
         D. Le cimetière frank de Trivières.
         E. Note - Le Tombois, à Bracquegnies.

30 euros (code de commande : 23233 - vendu).

MONOYER (Jules) — Les villages de Houdeng, Gœgnies, Strépy depuis leur origine jusqu'à nos jours. Étude historique par Jules Monoyer candidat-notaire. Deuxième édition revue et augmentée. Mons, Manceaux, 1875. [Mons / Hector Manceaux, Imprimeur-Éditeur / Rue des Fripiers, 4 ; Grand'Rue, 7 / 1875] In-8° débroché, 192 p., couverture défraîchie dont le second feuillet manque. Table des matières :
   - 
Avant-propos de la première édition - Sur l'édition présente.
   Houdeng et Gœgnies.
      I. L'ancien village de Houdeng.
         §1. Origine. Étymologie.
         § 2. Juridiction féodale. Seigneurie de Houdeng.
         § 3. La seigneurie de Houdeng prend le nomd'Aimeries.
         § 4. Les fiefs de Houdeng. Constestation de la seigneurie principale.
         § 5. La communauté.
      II. L'ancien village de Gœgnies.
         § 1. Aperçu étymologique.
         § 2. Terre principale de Gœgnies. Chronologie seigneuriale.
         § 3. Les seigneurs du nom de Gœgnies.
         § 4. Seigneurie du Sart.
         § 5. Autres seigneuries en Gœgnies.
         § 6. Administration et communauté de Gœgnies et de Houdeng-Gœgnies.
      III. Juridiction religieuse.
         § 1. La paroisse ancienne.
         § 2. Paroisse de Houdeng-Aimeries.
         §3. Paroisse de Houdeng-Gœgnies.
         §4. Édifices du culte.
      IV. Faits historiques. Régime féodal.
      V. Faits historiques. Régime communal.
      VI. Administration communale.
      VII. Mélanges d'histoire et d'étymologie.
      VIII. Un trouvère né à Houdeng.
   Strépy-Bracquegnies.
      I. Origine romaine. Étymologie.
      II. La seigneurie.
         § 1. La terre de Strépy, fief de Belœil. - Les seigneurs du nom de Strépy.
         § 2. La terre de Strépy, fief direct de Namur. Chronologie seigneuriale (1284-1480).
         § 3. La terre de Strépy acquise et tenue par les seigneurs de Boussoit (1480-1796).
         § 4. Seigneurie de Sotteville.
         § 5. La communauté.
      III. Juridiction religieuse.
         § 1. Paroisse de Strépy.
         § 2. Paroisse de Bracquegnies.
      IV. Faits historiques.
         §1. Régime féodal.
         §2. Régime communal.
      V. Administration locale.
      VI. Mélanges d'histoire et d'étymologie.
      VII. Le cimetière frank mérovingien de Strépy.
      VIII. Le comte Madelgaire ou Saint Vincent.
   Appendice.
   Annexes et pièces justificatives.
      A. Extraits du Mémoire pour prouver la haute justice sur Houdeng, écrit en 1722.
      B. Pourquoi l'on dit Houdeng-Aimeries et Houdeng-Gœgnies, Extrait d'un procès de 1763.
      C. Épitaphes anciennes recueillies dans les trois localités.
      D. Tableau comparatif de la population des trois communes depuis 1802.

35 euros (code de commande : 23232 - vendu).

MOREAU (F. de) — L'église en Belgique. Des origines au début du XXe siècle. Bruxelles - Paris, L'Édition Universelle - Desclèe de Brouwer, 1944 (la couverture porte la date 1945). In-8° broché, 270 p., rousseurs. Table des matières :   - Avant-propos.
   Première partie. La construction.
      Chapitre premier. Sarbatios et Superior.
      Chapitre deuxième. Sur la « nacelle de l'Escaut ».
      Chapitre troisième. Sous l'égide du saint patron.
   Deuxième partie. L'Église féodale.
      Chapitre premier. Un loyalisme tenace.
      Chapitre deuxième. Bigarrure monastique.
      Chapitre troisième. Exaltation chrétienne.
      Chapitre quatrième. Sous l'empire d'Avignon et de Paris.
   Troisième partie. Vers plus d'unité.
      Chapitre premier. L'Église des Ducs.
      Chapitre deuxième. Les « ânes de Louvain ».
      Chapitre troisième. Jours tragiques.
      Chapitre quatrième. Changements géographiques.
   Quatrième partie. L'Église baroque.
      Chapitre premier. Après la bourrasque.
      Chapitre deuxième. Ergoteurs dévots.
      Chapitre troisième. L'impérial sacristain.
   Cinquième partie. Style moderne.
      Chapitre premier. Démolition et reconstruction.
      Chapitre deuxième. Dans la fièvre de l'action.
      Chapitre troisième. Aux aguets.
      Chapitre quatrième. Splendeur et ombres.
   - Conclusion.

20 euros (code de commande : 23272 - vendu).

Musées Nationaux. Tableaux historiques avec textes. Cet album comprend 64 sujets reproduisant les beaux tableaux de nos grands peintres d'histoire David - Gros - Horace Vernet - Ary Scheffer - Gérard - Moreau de Tours - Yvon, etc. Chacun de nos sujets est accompagné d'un texte inédit écrit spécialement pour notre collection. Paris, Sanard et Derangeon, [1892]. In-4° sous cartonnage polychrome d'éditeur (un peu défraîchi avec quelques manques de percaline), .[1 (faux-titre)], [1 bl.], 131, [1 bl.] p., rousseurs.Les tableaux sont :   Brennus - Vercingétorix - Bataille de Tolbiac - Bataille de Tours - Soumission de Witikind (785) - Guillaume le Conquérant - Bataille de Bouvines (27 juillet 1214) - Saint Louis à Vincennes - Bataille de Cocherel (13 mai 1364) - Mort de du Guesclin (13 juillet 1380) - Jeanne d'Arc à Orléans (1429) - Bataille de Castillon - Bataille de Fornoue (5 juillet 1495) - Bataille d'Agnadel (14 mai 1509) - Bayard à Brescia (1512) - Bataille de Ravenne (11 avril 1512) - François Ier et Charles-Quint à Saint-Denis - Entrée de Henri IV à Paris (21 mars 1594) - Passage du Rhin (12 juin 1672) - Mort de Turenne (27 juillet 1675) - Prise de Valenciennes (17 mars 1677) - Bombardements d'Alger (1682-1683) - Bataille de la Marsaille (4 octobre 1693) - Combat naval du Texel (29 juin 1694) - Bataille de Denain (24 juillet 1712) - Bataille de Fontenoy (11 mai 1745) - Bataille de Lawfeld (2 juillet 1747) - Ouverture des États Généraux - Mort de Beaurepaire (1er septembre 1792) - Le Vengeur (1er juin 1794) - Bataille de Fleurus (1794) - Mort de Marceau (23 septembre 1796) - Les funérailles de Marceau - Bataille d'Arcole (15, 16, 17 novembre 1796) - Bataille de Rivoli (14 janvier 1797) - Bataille des Pyramides - Révolte du Caire (21 octobre 1798) - Les pestiférés de Jaffa - Bataille de Zurich (25 et 26 septembre 1799) - Desaix à Marengo (14 juin 1800) - Distribution des Aigles à l'armée (4 décembre 1804) - Napoléon rendant hommage au courage malheureux - Bataille d'Austerlitz (2 décembre 1805) - Les drapeaux du 76e retrouvé à Inspruck - Bataille d'Iéna - Les Chasseurs de la Garde - Bataille de Friedland - Capitulation de Madrid (5 décembre 1808) - Napoléon à Abensberg (1809) - Napoléon blessé à Ratisbonne (23 avril 1809) - Le bivouac de Wagram (nuit du 5 au 6 juillet 1809) - Bataille de Wagram (6 juillet 1809) - Moncey à la Barrière de Clichy (29 mars 1814) - Waterloo (18 juin 1815) - L'artillerie de la Garde à Waterloo (18 juin 1815) - Prise de Constantine (13 octobre 1837) - Prise de la Smala. La fille de Sidi Embarack et le duc d'Aumale - Prise de la Smala, charge du colonel Morris (16 mai 1843) - La gorge de Malakoff (8 septembre 1855) - La courtine de Malakoff (8 septembre 1855) - Prise de la tour Malakoff (8 septembre 1855) - Épisode du drapeau - Bataille de Magenta (4 juin 1859) - En avant ! « Mort du colonel de Franchessin, du 96e Régiment d'infanterie, à Frœschwiller, le 6 août 1870 ».
20 euros (code de commande : 23290).

NASCIMBENE (Yan) — Antibes, Clavière et autres couleurs. Paris, Gallimard, 1992. In-8° oblong sous cartonnage illustré, [96] p., nombreuses illustrations en couleurs dont 46 à pleine page, très bon exemplaire, épuisé au catalogue de l'éditeur.Note de l'éditeur :    « J'avais six ans. Ailleurs, c'étaient les années 50, ici, la fin d'un temps séculaire que ma famille refusait de voir mourir. »
   Les aquarelles aux teintes subtiles, légères, évoquent plus qu'elles ne disent, accompagnant la lecture de récits d'où émanent des rires, des odeurs, mais où l'on entend aussi l'écho nostalgique d'un temps arrêté, retrouvé, et cependant révolu. Partagé entre les baignades à Antibes, les randonnées à pied à Clavière, le fracas des tramways de Turin et le silence des avenues de la rive droite parisienne le dimanche, Yan Nascimbene n'a pas eu une enfance ordinaire.

40 euros (code de commande : 23238).

Petits maîtres de la folie. Lausanne, La Guilde du Livre, 1961. In-8° oblong sous cartonnage illustré d'éditeur, 113 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, édition hors commerce réservée aux membres de la Guilde du Livre (volume n° 382 des publications de la Guilde), exemplaire numéroté (n° 974) en parfait état.Table des matières :   - Petits maîtres de la folie, par Jean Cocteau.
   - De l'art des aliénés dans ses rapports avec l'Art, par Georg Schmidt.
   - La mentalité primitive et la pensée magique chez les schizophrènes, par Hans Steck.
   - Images de la folie – miroir de l'âme humaine, par Alfred Bader.
   - La vie et l'œuvre d'Aloyse.
   - La vie et l'œuvre de Jules.
   - La vie et l'œuvre de Jean.
   - Bibliographie.

25 euros (code de commande : 23276 - vendu).

40 ans d'art vivant. Hommage à Robert Giron. [Bruxelles], [Palais des Beaux-Arts], 1968. Grand in-8° broché, [104] p., nombreuses illustrations en noir.    Catalogue de l'exposition éponyme organisée au Palais des Beaux-Arts, à Bruxelles, du 6 mars au 12 avril 1968.
Avant-propos :
   Dédiée à la mémoire de Robert Giron [qui fut pendant plus de 40 ans le Directeur de la Société des Expositions de Beaux-Arts de Bruxelles], cette exposition évoque les heures ferventes d'une vie et nous dit l'apport essentiel du Palais des Beaux-Arts à l'épanouissement de la peinture contemporaine en Belgique.
   Les noms des quelque cent artistes présents aux cimaises nous rappellent des combats, des enthousiasmes, des choix difficiles et nous confirment que Robert Giron sut élire ceux qui sont aujourd'hui l'honneur de la peinture.
   Grande époque ! Elle va de 1928 à 1967, elle est portée par les courants les plus riches de l'histoire de l'art.
   Robert Giron en balisa les étapes par de nombreuses et importantes expositions. Les artistes présentés aujourd'hui ont été choisis exclusivement parmi ceux qui ont figuré à ces expositions. Ils sont les témoins indiscutables d'une vie consacrée à la peinture et d'un choix que le temps a justifié.

25 euros (code de commande : 23277).

SOLIER (René de) — L'art fantastique. Paris, Pauvert, 1961. In-4° sous reliure et jaquette et étui d'éditeur, 258 p., nombreuses illustrations, exemplaire en parfait état.Sur la jaquette :   Qu'est-ce que Fart fantastique ? C'est, au sens propre, l'art né (plus qu'un autre) de l'imagination, la figuration de l'imaginaire. Le monde des Bosch, Breughel, Bellini, Durer, Moreau, Ernst... relève de l'art fantastique. Ainsi de certaines sculptures anonymes, ainsi d'une part plus ou moins secrète de l'art populaire. Des monstres côtoient des hommes, des êtres hybrides « ont commerce de vivants », des montagnes portent gueule. Nous sommes dans un univers bizarre, souvent monstrueux, toujours inquiétant. « L'art Fantastique », écrit René de Solier, « établit l'autre versant de la nature, où l'ordre normal des choses est sans cesse pris à partie. » C'est « l'autre côté du rêve », de Hugo, « l'envers du miroir », de Lewis Carroll, le domaine des craintes, des superstitions et des désirs profonds.
   Tel qu'il nous apparaît dans des œuvres si diverses, souvent disparates, l'art fantastique a-t-il son unité profonde, ses règles, ses clefs ? Quelle est la part de la révélation, du symbole, quelquefois de la mystification ? C'est à ces questions que le livre de René de Solier s'efforce d'apporter une réponse. Parmi tant d'œuvres étranges dispersées dans le temps et l'espace, René de Solier suggère des classements, des explications. Les groupements proposés par le texte et par l'image tracent un chemin conducteur. Plus qu'un inventaire cet ouvrage est une méthode d'approche, un guide, qui apporte une interprétation de l'art fantastique à la lumière de la symbolique et de ce que certains connaissent des sources cachées : Alchimie, Gnose, Kabbale... Alors paraît l'unité souterraine de ces œuvres éparses.
   Pratiquement, le livre utilise un double mouvement : texte de l'étude, table des illustrations, (feuillets jaunes) où chaque reproduction est commentée. Grâce au jeu des figures et du texte, du Lexique du vocabulaire symbolique, de la Table analytique détaillant chaque chapitre, le lecteur parcourt aisément le labyrinthe, et possédera désormais une clef pour ses explorations futures.

35 euros (code de commande : 23275).

STÉPHANY (Pierre) — Les années 20-30 en Belgique. La Belgique entre les deux guerres.Première période : 1918-1929 ou l'après-guerre. Deuxième période : 1930-1940 ou l'avant-guerre. Bruxelles, Legrain, 1983. Deux volumes in-8° collés, 287 et 286 p., illustrations, index.En quatrième de couverture :
Tome I
   
1930 : c'est le centenaire de notre indépendance, que l'on fête dans chaque ville et chaque village.
   Mais aussi les conséquences du krach de Wall-Street avec la crise économique et, pour beaucoup, le spectre du chômage ou de la faillite.
   Et, paradoxalement, une certaine joie de vivre et de profiter d'un progrès créateur de confort nouveau et de plaisirs inconnus : les premiers congés payés, une aisance fortifiée, des lois sociales plus justes.
   À l'intérieur, la vie politique est en pleine mutation : les partis traditionnels se cherchent, faisant le jeu d'un nouveau venu : le rexisme de Léon Degrelle.
   Dehors, la montée des nationalismes, le fascisme, la guerre d'Espagne, le nazisme triomphant, annoncent déjà la première bombe qui tombera sur Bruxelles au matin du 10 mai 1940.
Tome II
   1918 : la fin d'une guerre qui avait dévasté l'Europe, laissait la Belgique victorieuse mais exsangue.
   La paix définitive commençait ... jusqu'aux désillusions des années '30. En attendant, tout était à reconstruire, les villes comme les usines, la politique, les transports, les esprits.
   Jusqu'en 1929, objet de ce premier volume, l'après-guerre vit se modifier considérablement l'image de notre pays entré dans une ère nouvelle : non seulement les mentalités politiques et sociales, mais l'avènement de technologies nouvelles bouleversant mœurs, mentalités et style de vie.
   Rédacteur d'un grand quotidien, Pierre Stéphany s'est fait, en journaliste, le chroniqueur attentif et passionnant de ces années d'entre-deux-conflits mondiaux, sur lesquelles on ne s'est encore guère penché.
   Un grand livre sur une période riche en métamorphoses, mais préparant les lendemains que l'on sait.

Les deux volumes : 25 euros (code de commande : 23227).

THARAUD (Jérôme et Jean) — La semaine sainte à Séville. Eaux-fortes originales de Tigrane Polat. Lettrines et culs-de-lampe de Raynolt. Paris, Lapina, 1927. In-8° broché sous étui d'éditeur, 82 p., 2 portraits gravés des auteurs et 4 eaux-fortes hors texte et 5 lettrines et 4 culs-de-lampe, un fac-similé à déplier, (collection « Les Panathénées », n° IX), exemplaire numéroté sur Vergé de Rives B.F.K. pur chiffon (n° 710), non coupé et en très bon état.

         Couverture, portraits et eau-forte en regard de la p. 22.

35 euros (code de commande : 23280).

Théâtre élisabethain. Tomes I et II (complet). Édition publiée sous la direction de Line CottegniesFrançois Laroque et Jean-Marie Maguin. Paris, Gallimard, 2009. Deux volumes in-12 sous reliure, Rhodoïd, jaquette et coffret illustré d'éditeur, LXV, 1775 et LV, 1862 p., (collection « Bibliothèque de la Pléiade », n° 555 et 556), quasi à l'état de neuf.Le tome I contient :
   - Avant-propos.
   - Introduction.
   - Chronologie (1185-1606).
   - Note sur lu présente édition.
   - Norton et Sackville : Gorboduc.
   - Lyly : Galatée.
   - Kyd : La tragédie espagnole.
   - Porter : Les deux mégères d'Abington.
   - Greene : Frère bacon et frère Bungay.
   - Marlowe : Le juif de Malte.
   - Peele : Le conte de la bonne femme.
   - Anonyme : Arden de Faversham.
   - Marlowe : Edouard II.
   - Marlowe : Le docteur Faust.
   - Dekker : Le jour de fête des cordonniers.
   - Heywood : Une femme tuée par la bonté.
   - Chapman : Bussy d'Amboise.
   - Marston : Le malcontent.
   - Chapman, Jonson et Marston : Cap à l'est !
   - Middleton : La tragédie du vengeur.
   - Appendice : Everyman, L'homme face à la mort.
   - Notices et notes.
Le tome II contient : 
   - Introduction.
   - Chronologie (1603-1642).
   - Avertissement.
   - 
Jonson : Volpone.
   - Beaumont : Le chevalier de l'ardent pilon.
   - Dekker et Middleton : L'enragée.
   - Jonson : L'alchimiste.
   - Webster : Le démon blanc.
   - Webster : La duchesse d'Amalfi.
   - Jonson : La foire de la Saint-Barthélemy.
   - Dekker, Ford et Rowley : La sorcière d'Edmonton.
   - Middleton et Rowley : La tragédie de l'échange.
   - Massinger : L'acteur romain.
   - Ford : Dommage qu'elle soit une putain.
   - Brome : Les antipodes.
   - Notices et notes.
   - Répertoire.
   - Bibliographie.

Le coffret : 100 euros (code de commande : 23270 - vendu).

THIRION (André) — Révolutionnaires sans révolution. Paris, Laffont, 1972. In-8° broché, 579 p., illustrations hors texte, exemplaire légèrement défraîchi.En quatrième de couverture :   L'auteur de Révolutionnaires sans révolution a été formé par la guerre, le Manifeste du communisme et le Manifeste du surréalisme. À vingt ans, il a tout abandonné pour suivre la voie révolutionnaire que lui désignaient Marx, Lénine et André Breton. Au rebours de tant d'autres, il n'était pas poussé par le besoin de croire, mais par celui d'agir et de transformer. Militant politique et syndicaliste, il s'est trouvé au premier rang lors des grandes disputes théoriques qui ont agité le surréalisme dans les années 30. Anti-fasciste déterminé, combattant de la Résistance, il a participé, depuis l'âge de dix-sept ans, à toutes les luttes dont la liberté était l'enjeu. Il n'en a guère retiré d'autre avantage que celui de pouvoir publier librement ce volume, soit, à tout prendre, l'essentiel.
   Chef-d'œuvre de l'autobiographie, Révolutionnaires sans révolution est une description fidèle des interrogations, des croyances, des hésitations, des ralliements qui ont marqué la vie de l'auteur et des hommes qu'il a approchés. On y voit vivre Maurice Thorez et Aragon, Dali et Breton, Georges Sadoul et Jacques Prévert. On voit s'assembler le tissu de la politique, de l'amour, de la poésie, de l'amitié et de la mort, tel qu'il se déroula pour la génération intransigeante de l'entre-deux guerres. Les détails familiers y tiennent leur place car ils expliquent parfois des comportements solennels.

18 euros (code de commande : 23291 - vendu).

TOUCHAGUES (Louis) — Femmes et modèles. Trente compositions précédées d’une étude de Marcel Aymé. Paris, Denoël, 1944. In-4° broché, [62] p., frontispice en couleurs, 8 illustrations dans le texte et 20 illustrations à pleine page en bleu, un des 950 exemplaires numérotés sur vélin (n° 686).

  Couverture et frontispice en couleurs.

40 euros (code de commande : 23284).

VAN OFFELEN (Jacques) — Les libéraux contre Léopold III. Les débats secrets des partisans de l'abdication. Bruxelles, Didier Hatier, 1988. In-8° collé, 331 p., illustrations, exemplaire en bon état. En quatrième de couverture :   La question royale secoua la Belgique pendant dix ans : depuis la capitulation de nos armées en 1940 jusqu'au retrait de Léopold III en 1950. Ce fut notre affaire Dreyfus. Elle divisa l'opinion et les familles, opposa la gauche à la droite, les Flamands aux Wallons, menaça le pays de sécession. Le présent ouvrage traite de la dernière phase de la question royale, celle de la « consultation populaire ». Il donne les comptes rendus des discussions entre ministres et présidents libéraux, avant et après le scrutin du 12 mars 1950. La réalité y apparaît sans fard.
   Les acteurs du drame se renseignent mutuellement et avec sincérité. Ils expliquent leurs rapports avec le roi Léopold III, le premier ministre Gaston Eyskens et leurs collègues PSC. Ils analysent, discutent, tranchent dans une situation politique qui évolue rapidement. La question royale est à son paroxysme et touche à son terme. Jacques Van Offelen est alors chef de cabinet du vice-président du Conseil.
   Après ses mémoires politiques publiés en 87 aux éditions Didier Hatier sous le titre La ronde du pouvoir, Jacques Van Offelen nous restitue aujourd'hui in extenso les discussions, lettres, entretiens téléphoniques, télégrammes et notes personnelles de ces débats qui durèrent six mois, du 4 octobre 1949 au 5 mai 1950. Les éditions Didier Hatier suivent en cela l'exemple des maisons d'édition anglo-saxonnes qui répondent à la demande d'un public désireux de connaître la vérité.

20 euros (code de commande : 23228).

VERSET (B.) — Feluy. Annales historiques. S.l., 1956. In-8° sous cartonnage d'éditeur, 111 p., illustrations, très intéressant tableau des marques repérées et identifiées des maîtres de carrières d'Arquenne et de Feluy (3 p.), rare.Avant-propos :   Dans un article publié au mois de mai 1907, sous la signature de M. Louis Cloquet, professeur à l'université de Gand, le Touring Club de Belgique présentait dans les termes suivants le coquet village de Feluy aux amateurs de sites :
   « Il n'est guère au pays wallon, de village plus riant que celui de Feluy ; il est à la fois vivant et pittoresque, moitié agricole, moitié industriel, riche et agreste, plein de vestiges anciens en même temps que moderne par ses maisons de plaisance et ses carrières de petit granit malheureusement presque épuisées. Autour de son imposant château, règne encore le souvenir de ses seigneurs, dont le premier fut Goswin Ier de Feluy, cité en 1099. »
   Certes peu de villages de notre pays peuvent s'enorgueillir d'une histoire si ancienne et si riche de faits héroïques. Il ne faut pas vouloir rechercher pour le village de Feluy une histoire construite uniquement d'événements locaux, une histoire riche de faits héroïques, mais son importance dans l'histoire générale, grâce à son vieux château, s'imposera d'elle-même dans la citation chronologique de faits intéressants sans vouloir les enchaîner et sans prétendre en rechercher les causes et les conséquences.

50 euros (code de commande : 23287).

Le voyage du roi au Congo. [Bruxelles], Éditions des Artistes, 1955. In-8° carré broché sous jaquette (défraîchie), [88] p., illustrations, (collection « Pages d'Histoire »), couverture un peu défraîchie.


12 euros (code de commande : 23282).

 


 
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Les nouveautés du 29 septembre

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VIENNENT DE PARAÎTRE


14-18. La Grande Guerre à Mons et dans sa région. Waterloo, Avant-Propos, 2015. In-8° collé, 301 p., illustrations.En quatrième de couverture :   La commémoration du centenaire de la Grande Guerre est l'occasion de porter un nouveau regard sur cette période. C'était l'objectif de la journée d'étude tenue à Mons en octobre 2014. Les actes de cette journée offrent l'opportunité de présenter au grand public les résultats de recherches historiques menées actuellement sur différents thèmes ayant trait à la Grande Guerre dans la région de Mons.
   Les enjeux de la bataille de Mons, événement militaire majeur des 23 et 24 août 1914 qui voit s'affronter les troupes britanniques et allemandes, sont évidemment rappelés, mais est aussi retracée la bataille, beaucoup moins connue, qui s'est déroulée à Frameries le 24 août 1914.
   Divers aspects de l'occupation allemande à Mons sont ensuite abordés, d'abord sous l'angle original des avis officiels placardés quotidiennement sur les murs de la ville, puis sur le plan politique en portant le regard sur l'action spécifique du Gouvernement provincial du Hainaut, en particulier en matière de ravitaillement. Les conséquences économiques de l'occupation pour le bassin houiller montois sont également envisagées.
   L'activité de la résistance est évoquée à travers l'engagement audacieux de deux femmes, Edith Cavell et la princesse Marie de Croÿ, l'une pionnière du nursing engagée dans une filière d'évasion et l'autre mettant en place un réseau d'évasion de soldats alliés à partir du Nord de la France. Le contre-espionnage allemand, sujet neuf, est étudié à partir de l'activité d'un espion belge passé au service de l'Allemagne.
   La sortie de la Grande Guerre est l'objet d'une attention particulière. La description des semaines qui précèdent l'Armistice offre une image sensible du vécu des Montois durant ces jours pénibles. La libération de Mons par les troupes canadiennes et leur présence dans la ville dans l'immédiat après-guerre sont l'objet d'une présentation attentive aux phénomènes de rencontre entre cultures. L'étude d'un cas de désertion nous éclaire sur le fonctionnement (souvent caricaturé) de la justice militaire en temps de guerre.
   C'est enfin l'imaginaire de la guerre qui est abordé d'une double façon, dans une étude passionnante relative aux origines de la célèbre légende des Anges de Mons et dans une présentation de la symbolique de réconciliation qui a présidé à l'aménagement du cimetière de Saint-Symphorien.
Table des matières :   - Introduction, par Emmanuel DebruyneÉlise JulienCatherine Lanneau et Pierre-Jean Niebes.
   Partie 1 - Août 1914.
      Chapitre 1. La bataille de Mons d'août 1914, un bref aperçu, par Corentin Rousman.
      Chapitre 2. La bataille de Frameries du 24 août 1914, par Bernard Croquet.
   Partie 2 - Aspects de l'occupation.
      Chapitre 1. Mons sous l'occupation allemande à travers les affiches de l'époque, par Yves Quairiaux.
      Chapitre 2. Position et rôle du Gouvernement provincial du Hainaut pendant la Première Guerre mondiale, par Marie Arnould.
      Chapitre 3. Le bassin du Couchant de Mons durant la Première Guerre mondiale : éclairages pluriels, par Assunta Bianchiet Camille Vanbersy.
   Partie 3 - Résistance et contre-espionnage.
      Chapitre 1. Edith Louisa Cavell et le Hainaut. Résistance par filière d'évasion et pionnière du nursing, par Hugh Robert Boudin.
      Chapitre 2. Le réseau de Marie de Croÿ. Un réseau de renseignement pendant la Grande Guerre dans le Nord de la France, par Isabelle Vahé.
      Chapitre 3. Entre vraisemblable et faux-semblants : Léopold Wartel, agent du contre-espionnage allemand en Belgique occupée durant la Première Guerre mondiale, par Élise Rezsöhazy.
   Partie 4 - Sortir de la Grande Guerre.
      Chapitre 1. Les jours les plus longs ? Le vécu des Montois dans les dernières semaines de la guerre et leur expérience de l'Armistice, par Nicolas Mignon.
      Chapitre 2. La présence des soldats canadiens à Mons, de la libération à la démobilisation, par Nastassia Sersté.
      Chapitre 3. « Je préfère être fusillé que d'aller aux tranchées. » L'histoire du soldat Jules H., de Dour, condamné à mort durant la Grande Guerre, par Benoît Amez.
   Partie 5 - Espaces de l'imaginaire.
      Chapitre 1. « From fiction to facts » : analyse de l'affaire des Anges de Mons à travers la presse britannique, par Marie Cappart.
      Chapitre 2. Le cimetière militaire de Saint-Symphorien : symbolisme et réconciliation, par Glyn Prysor.

29,95 euros (code de commande : 23304).

HANON (Rose) — Démissions. Préface de Jean-Marie Rosiers. Cuesmes, Éditions du Cerisier, 2015. In-8° broché, 124 p. (collection « Place Publique - Manifestation », n° 8).En quatrième de couverture :   « Je pensais : enseigner, c'est changer le monde.
   C'était avant que je ne me découvre artiste, prestidigitateur de formation, par nécessité dompteur de lions, funambule ou clown. Ma classe a pris des allures de cirque, j'allais dire les pop-corn en moins, mais même pas : tout y est. Le numéro est rodé, l'illusion parfaite.
   Et, telle la boule à paillettes de l'équilibriste, le monde tourne et tournera demain, juste comme il doit tourner.
   Pour les siècles des siècles.
   Amen. »

   ... De quelles démissions parle-t-on finalement ? Idéologiquement, celle de la représentation de l'enseignant en « chien de garde » (P. Nizan) ; concrètement celle de cette jeune enseignante, envoyée sans viatique dans une école où actrice, elle n'aime pas la pièce que le système lui fait jouer. Politiquement, celle de l'institution éducative qui a renoncé à diffuser les connaissances pour réduire les inégalités.
   (Extrait de la préface de Jean-Maurice Rosier, professeur à l'Université libre de Bruxelles.)

11 euros (code de commande : 23323).

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ALECHINSKY (Pierre) — Des deux mains. Paris, Mercure de France, 2004. In-8° broché, 229 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection « Traits et Portraits »), ex-libris et date manuscrit sur la page de garde, sinon très bon exemplaire.En quatrième de couverture :   Je suis gaucher. Vous vous en fichez ? Vous avez tort. Il y a là-dessus de quoi penser des pages et des pages. Je n'ai pas dit écrire, ce n'est pas mon jour de clavier, j'ai plutôt une envie de dessiner. Je n'aime pas ma main droite, celle qui écrit – en vieille contrariée qu'elle est – à la plume et tant moins bien que toujours mal.
   Deux remarques.
   Je préfère « l'autre main », celle que les professeurs ont laissée intacte, qui de dextre à senestre dessine, peint et grave.
   Des deux mains en même temps, je peux sans effort d'attention particulier faire diverger une phrase à partir d'un point central. Dans le sens usuel avec la maladroite et dans le sens inverse avec l'instinctive – la gamme ascendante et descendante du pianiste – et je me demande : si mes bras s'allongeaient indéfiniment comme dans un rêve, où cela s'arrêterait-il ? à quels horizons ? vers quelle jonction ?

20 euros (code de commande : 23313 - vendu).

[AVESNES]. Mémoires de la Société archéologique & historique de l'arrondissement d'Avesnes (Nord). Tome XXVIII. Avesnes-sur-Helpe, Éditions de l'Observateur, 1983. In-8° broché, 311 p., illustrations, exemplaire non coupé et en bel état.Table des matières :   - Société Archéologique et Historique de l'Arrondissement d'Avesnes.
   - In mémoriam, par J. Mossay.
   - Un village de l'Avesnois au 18ème siècle : Ohain, par R. Robinet.
   - Le formulaire de lettres missives de Gabriel Meurier, par J. Mossay.
   - Bavai à l'âge du fer, par J.L. Boucly.
   - « Mémoires d'un paysan » d'Hector Bourge, par C. Deparis.
   - Fouille d'une maison incendiée en 1477 - Étude céramique, par A. Broez.
   - Sars-Poteries ou la mutation d'un village rural au 19ème siècle, par A. Delmotte.
   - Les opinions d'un notable avesnois vers 1750, par M. Desfossey.
   - Un cimetière à incinération à Wattignies-la-Victoire, par J.C. Carmelez.
   - À propos des portraits du chœur de l'abbatiale de Liessies, par C. de Milleville.
   - Liessies et les frères Galle d'Anvers, par F. Duriez.
   - L'architecture traditionnelle en Avesnois, par P. Henry.
   - Les p'tits oziaux d'Mormau, par D. Mathieu
   - Les débuts de l'industrie métallurgique moderne à Hautmont : La Providence, par J. Prévot.
   - La seigneurie de Cambron à Bermeries, par E. Ribeaucourt.

15 euros (code de commande : 23324).

BARDÈCHE (Maurice) et BRASILLACH (Robert) — Histoire du cinéma. Paris, Denoël et Steele, 1935. In-8° broché, 421 p., exemplaire du tirage courant de l'édition originale, en très bel état.Avant-propos :   Nous avons vu naître un art. L'aventure est assez extraordinaire pour qu'elle nous demande de réfléchir. Nous avons eu naître un art. Nous sommes dans la situation des Grecs légendaires, habitants de villages perdus d'Attique et de Béotie, qui virent s'arrêter un jour sur la grand'place un chariot, et qui le soir, ou le lendemain matin, assistèrent à la première représentation théâtrale donnée dans le monde. Mais les pièces de cette tournée imaginaire que promena Thespis sur des routes disparues, nous ne les connaissons pas, si elles ont jamais existé. Nous connaissons les Thespis du cinéma, et leurs œuvres. Avant qu'elles n'aient tout à fait disparu de la mémoire des contemporains, c'est à les décrire que tâche à s'employer le présent livre.
40 euros (code de commande : 23336).

BAZIN (Germain) — Le Livre des saisons. Genève, Skira, 1942. Grand in-4° en ff. sous chemise d'éditeur, [13] p., une illustration en couleurs contrecollée et 15 planches en couleurs contrecollées, (collection « Les Trésors de la Peinture Française », n° 6, exemplaire en parfait état.

   Couverture et Le Jardin de la nature (Les échecs amoureux, XVe siècle).

20 euros (code de commande : 23318 - vendu).

BEHAEGHEL (Julien) — L'apprenti franc-maçon et le monde des symboles - Le compagnon franc-maçon et l'art du trait - Le maître franc-maçon et la mort symbolique. Fuveau, La Maison de Vie, 2000 - 2001 - 2002. Trois volumes in-8° collés, 196, 159 et 150 p., illustrations, chaque volume est dédicacé par l'auteur, exemplaires en très bel état.En quatrième de couverture :
   Tome I :

   Dépositaire d'une partie de la tradition ésotérique, la Franc-Maçonnerie Initiatique trouve sa raison d'être dans l'étude des symboles et dans la pratique rituelle.
   Les symboles sont des outils dont l'homme a besoin pour construire le temple de la connaissance selon la loi d'harmonie que représente l'univers visible et invisible. Pour l'Apprenti Franc-Maçon, entrer dans le monde des symboles c'est passer de l'ombre à la lumière, c'est vivre le mythe des commencements, c'est renaître à son âme et voyager dans un espace sacré qui sera le chemin de la réunification. ,
   L'Apprenti Franc-Maçon se construit à la lumière du symbole, sur la verticale de la perpendiculaire, entre l'équerre et le compas. Par le tracé du tableau de Loge il commence à rassembler ce qui est épars pour découvrir que la pensée symbolique est voie de connaissance.
   Ce livre est le premier d'une trilogie consacrée aux trois grades essentiels de la Franc-Maçonnerie.
   Tome II :

   Après une première approche du monde des symboles en tant qu'Apprenti, le Compagnon découvre l'Art du Trait qui le fait entrer, jour après jour, dans la lumière de l'initiation. Du carré long à l'étoile, le chemin à parcourir est celui d'une spirale qui conduit au cœur de l'étoile.
   Le Compagnon perçoit que c'est au centre du labyrinthe qu'il trouvera la lumière, que cette lumière est conscience et qu'elle germera au cœur de lui-même par la connaissance des nombres. L'Art du Trait révèle la loi d'harmonie qui reproduit la vision de l'acte créateur.
   Ce livre est le second d'une trilogie consacrée aux trois grades essentiels de la Franc-Maçonnerie initiatique.
   Tome III :

   Avec ce livre s'achève la trilogie consacrée aux trois gracies essentiels de la Franc-Maçonnerie dans son .aspect symbolique et initiatique qui est outil de construction conduisant à la maîtrise.
   L'initié est un passant qui trace son propre chemin, sans se laisser aveugler, ni par le matérialisme, ni par la pensée dogmatique, ni par l'illusion de certaines obédiences ou des idéaux politiques. Son art consiste à retrouver l'âme du monde qui contient l'âme de l'homme en devenir dans le plan de l'Architecte.
   C'est en mourant dans le symbole que le Maître va renaître dans le temple de l'éternité qui sera celui de « son unité » retrouvée.

Les trois volumes : 40 euros (code de commande : 23333 - vendu).

BEHAEGHEL (Julien) — Symboles et initiation maçonnique. Hiram dans le labyrinthe. Monaco, Édition du Rocher, 1999. In-8° collé, 219 p., illustrations, (collection « Pierre Philosophale »), bel exemplaire dédicacé par l'auteur.En quatrième de couverture :   Tradition ésotérique, la franc-maçonnerie est dépositaire et responsable d'un symbolisme qui fait sa profondeur. Mais une juste compréhension de ces symboles est la condition pour que ses membres les plus éclairés puissent en appréhender la lumière initiatique.
   L'auteur a choisi d'aborder ce symbolisme à travers l'image du labyrinthe chiffré, de un à neuf, qui renvoie au « monde en neuf » de la tradition chinoise. Le labyrinthe est l'image d'une recherche : l'être de conscience recherche son centre et le centre du monde, symbolisé par la pierre. Ses instruments seront ainsi dans la tradition maçonnique le nombre du géomètre allié aux outils du tailleur de pierre. Dans une pérégrination initiatique qui lui fera découvrir les grandes figures de la géométrie sacrée, le Maçon accomplit un parcours qui aboutit à la construction du Temple nouveau. L'auteur déchiffre en outre la signification des principaux symboles associés aux grades de la maçonnerie écossaise : autre initiation chiffrée, qui trouve là aussi son sens dans le symbole régénérateur, par lequel l'homme réalise son véritable trajet vers l'unité. Symboles et initiation maçonniquepropose ainsi un voyage érudit et inspiré dans les arcanes de la tradition maçonnique.

12 euros (code de commande : 23301).

BOYLESVE (René) — Le médecin des dames de Néans. Paris, Calmann-Lévy, 1926. In-8° demi-maroquin noir, dos à quatre nerfs proéminents dorés, plats décorés d'un papier lithographié joint au maroquin par une bande de papier doré, tête dorée, couverture conservée, reliure typique « art déco » signée Creuzevault, IV, 298 p., exemplaire numéroté sur vélin du Marais (n° 251).   À propos du relieur Henri Creuzevault, voyez le texte extrait de la revue Mobilier et Decoration (n° 9 décembre 1955) publié sur le site Docantic (Documentation spécialisée Art Déco & Design (1925 - 1970)) : http://www.docantic.com/fr/article.php3?id_article=41.

 
Premier plat de la reliure et titre.

250 euros (code de commande : 23342 - vendu).

[CARAVAGE (Michelangelo Merisi da Caravaggio)]. CINOTTI (Mia) —Caravage. Traduit de l'italien par Françoise Lantiéri. Paris, Biro, 1991. In-4° sous reliure toilée et jaquette (un peu froissée) d'éditeur, 269 p., nombreuses reproductions en noir et en couleurs, bon exemplaire.Sur la jaquette :   Contemporaine du règne d'Henri IV en France, contemporaine en Italie de la fin du maniérisme et de la naissance de l'académisme bolonais, la brève carrière de Caravage (il meurt à 39 ans, en 1610) marque l'un des plus grands bouleversements qu'ait connus la peinture en Europe. Un bouleversement qui tient à un radical retour à la nature, que le peintre accomplit en usant de la lumière comme d'un moyen de révélation.
   Servi par un admirable don d'invention, Caravage repense chaque thème en fonction de la réalité tangible des êtres et des choses plutôt que de la tradition, conférant à ses œuvres une humanité nouvelle et singulière.
   La vie agitée de l'artiste, proprement romanesque – homicide, violences multiples et évasion de prison –, l'a conduit à parcourir toute la péninsule italienne du Nord au Sud, et au-delà jusqu'à Malte et en Sicile, laissant ici et là des œuvres qui exercèrent immédiatement une influence décisive sur l'évolution des écoles locales et bientôt sur l'ensemble de la peinture européenne.
   Mia Cinotti, qui compte parmi les meilleurs spécialistes de Caravage, retrace chronologiquement les étapes de cette carrière en s'arrêtant sur les principales œuvres qui l'ont jalonnée. Elle montre notamment en quoi l'art du peintre, loin d'être réductible à un naturalisme sommaire, reflète directement plusieurs courants culturels de son époque et constitue une certaine forme de « résistance » au programme de la Contre-Réforme.
   Les plus récentes recherches menées sont également présentées synthétiquement dans ce livre qui constitue désormais l'ouvrage de référence sur le peintre et son œuvre.

40 euros (code de commande : 23308).

[CARAVAGE (Michelangelo Merisi da Caravaggio)]. PAPA (Rodolfo) —Caravage. Paris, Imprimerie Nationale, 2009. In-4° sous reliure toilée, jaquette et étui d'éditeur, 335 p., très riche iconographie de belle qualité, quelques griffes sur la jaquette sinon très bon exemplaire.Sommaire :   - Faux scandales et vraies questions.
   - La nature et la manière.
   - Une riche palette d'influence.
   - L'essor romain.
   - La chapelle Contarelli et la chapelle Cerasi.
   - SaInt Jean-Baptiste, Isaac et Phrixos.
   - « Le plus grand peintre de Rome ».
   - De Rome à Naples sans retour.
   - Chevalier de Malte.
   - Un an en Sicile.
   - Vers Rome. Dernière année.
   - Bibliographie.
   - Index des noms.

70 euros (code de commande : 23307 - vendu).

CHAMPSAUR (Félicien) — Poupée japonaise. Illustrations en couleurs par Hanafusa Ittcho et Haru Kawa. Paris, Fasquelle, 1912 (mention de neuvième mille). In-8° demi-maroquin noir à coins, dos à 4 nerfs orné de motifs floraux, tête dorée, couverture conservée, bords, mors et dos frottés, 387 p. xx illustrations (263 dans le texte et 31 à pleine page).

   Couverture et illustrations des pp.114-115.

25 euros (code de commande : 23316 - vendu).

CLEMENCEAU (Georges) — La France devant l'Allemagne. Paris, Payot, 1918. In-8° demi-toile verte, 344 p., exemplaire en bon état.Extrait de la préface :   La France devant l'Allemagne ! Mes amis Louis Lumet et Jean Martel ont réuni, sous ce titre, une suite de discours et d'articles – quelquefois fragmentés, pour éviter les digressions – aussi bien sur les origines de la présente guerre que sur le développement des hostilités.
   Il n'est que trop aisé de noter, au passage, les sentiments, les pensées, que peut susciter d'un patriote français le cours des sanglantes rencontres où le droit, l'honneur historique, la vie même de la patrie sont irréparablement engagés. N'est-ce point présomption d'assiéger le public, en ces terribles jours, d'écrits qui ne furent point destinés à survivre et n'arrêtèrent l'attention que par l'expression authentique d'une sincérité ? Je me suis laissé persuader qu'il pouvait y avoir encore des parties d'intérêt, par la grandeur et l'universalité des causes aussi bien que des résultats du conflit.
   Ainsi, j'ai l'audace d'offrir au lecteur une suite d'appréciations discontinues du rôle de la France et de, l'Allemagne dans cet énorme choc des vies humaines. Des insuffisances de coordination, en un tel cas, ne peuvent être évitées. Le lecteur pourra facilement rétablir le fil d'une inspiration générale entre des jugements qui doivent finalement concorder par la fatalité d'un même point de vue.

18 euros (code de commande : 23306).

[DARVILLE (Alphonse)]. CANONNE (Xavier) et LONGREE (Maxime) — Alphonse Darville. [Charleroi], Générale de banque, 1992. In-8° carré broché, [84] p., nombreuses reproductions en noir et quelques-unes en couleurs, exemplaire en bel état, peu courant.L'achevé d'imprimé :
   Ce livre a été édité à 600 exemplaires constituant l'édition originale, à l'occasion de l'exposition « Hommage à Alphonse Darville, sculpteur », organisée à la Générale de Banque à Charleroi en 1992.
Extrait :
   Au-delà de ses créations monumentales et publiques qui jalonnent le paysage de nos villes et de nos communes, Alphonse Darville est surtout un grand humaniste. Il donne forme à l'esprit, poésie à la matière, transparence aux êtres qu'il statue, et tendresse aux personnages qu'il modèle. Son « œuvre intime », d'une intemporelle beauté, livre un subtil mélange de lumière, d'émotion, de rythme, de paix, d'humanité où l'homme est vie.
   Sa sculpture, élégante et sobre, impressionne. Elle vise l'harmonie et l'équilibre.

20 euros (code de commande : 23309 - vendu).

[DELVAUX (Paul)]. GAFFÉ (René) — Paul Delvaux ou les Rêves éveillés. Vingt-huit reproductions de tableaux et un portrait du peintre. Bruxelles, La Boétie, 1945. In-8° broché, 38 p., 29 planches hors texte, exemplaire numéroté (n° 532), en très bel état.Extrait :   La position de Delvaux regard du surréalisme est assez singulière. Certains esprits, propres à confondre la cause avec l'effet, le classent d'emblée dans ce mouvement alors qu'il en va, en réalité, tout autrement. À juste titre, Delvaux se défend d'être surréaliste et l'on peut le louer de se refuser à cette orthodoxie. Car son œuvre tout entière est là pour témoigner de sa désinvolture spirituelle vis-à-vis des directives doctrinales du mouvement déclenché par André Breton pour la libération de la pensée artistique. Il refuse de se laisser enchaîner à certains dogmes d'art et ne retient du surréalisme que le meilleur. « La possibilité d'errer n'est-elle pas la contingence du bien ? » écrit Breton dans le Manifeste de 1934. Livré corps et âme à son imagination, Delvaux est surréaliste là où il s'attache à libérer sa libido angoissée en de vastes images, là où règne un air pur d'affranchissement et de rêve. Mais il se refuse à adhérer aux conceptions du monde promulguées par Breton et ses amis. Il repousse fermement la violence des surréalistes orthodoxes au profit d'un amour de la liberté totale. On sait que, dans plusieurs domaines, le mouvement surréaliste déniait toute valeur à certains artistes qui n'entendaient pas se soumettre à la dictature de ses mots d'ordre et à ses interdictions. Sans doute, me faut-il aujourd'hui faire la constatation que cette attitude unilatérale fut la cause de l'éloignement de bien des chercheurs. Cependant Delvaux, lui, a su conquérir les « purs » par son art qui échappe à leurs foudres. Ce n'est là que justice pour un artiste qui a voulu renouveler l'expression poétique en peinture et offrir à l'homme moderne la reproduction fidèle de son âme, éprise, au sein des plus effroyables tourments de toute l'histoire, d'un climat enchanteur où le rêve et l'amour se confondent.
25 euros (code de commande : 23335).

DE MAESENEER (René) — Regards sur l'histoire de Masnuy-Saint-Pierre et ses proches environs 1180-1982. Chez l'Auteur, 1982. In-8° broché, 193 p., illustrations, feuillet d'errata volant et avis de parution, exemplaire en bel état.Table des matières :
   Premier chapitre.
      - Les origines de la commune de Masnuy St Pierre, un lieu dénommé Manui, naissance de Masnuy St Pierre.
      - Fondation et développement d'une agglomération, la forêt de Broqueroie, la chaussée romaine, la manse, les seigneuries et les abbayes régionales, arrivée de la famille dite « de Masnuy ».
      - Les pillages et objets trouvés, les bandits de grands chemins.
      - Naissance du centre-village, les déboisements, un récit légendaire à l'origine du centre-village, l'arrivée des moines cultivateurs et d'un premier seigneur, l'érection d'une chapelle, les chaumières de l'époque.
      - Histoire des Onze villes des Bruyères, le conflit entre l'abbaye d'Hasnon et les manants, la léproserie et la transformation des marécages.
      - Une fusion au XVIIIe siècle, rattachement à la commune des hameaux du Bois d'Irchon et des Rasteleurs.
      - Explication d'une carte Ferraris au XVIIIe siècle, le village et ses environs.
      - Des seigneuries régionales, la seigneurie de Beaufort en particulier, ses occupants, leurs armoiries, le vitrail offert à la collégiale Ste Waudru par un seigneur de Masnuy St Pierre.
      - La seigneurie principale du centre-village, la Pairie de Lens, les seigneurs de Gavre, D'Aubermont, de la Haye, Le Duc et des petits faits qui s'y rapportent.
      - Petite histoire de la commune, énumération de nombreux petits événements plus ou moins importants qui se déroulèrent dans la commune, la Révolution française de 1789, ses conséquences pour nos régions, notre rattachement à la France, l'arrivée au village des familles Rossignol, Lefébure, Delelienne, Lemaire de Sars-le-Comte D'Auxy, de Fontaine de Thiéblin, vente des biens ex-seigneuriaux, la défaite de Napoléon à Waterloo et notre annexion au Royaume des Pays-Bas.
   Second chapitre.
      - La Révolution belge de 1830, un court passage de son histoire et reprise de la Petite histoire locale, érection du chemin de fer, arrivées au village de : Biseau de Bougnies, Léopold Maghe ; érection d'une gare, d'un ensemble scolaire avec maison communale, d'une sucrerie. Venues au village des familles Paternostre de Dornon et Cousinne.
      - Les Pères Picpus, description de la vie de cette communauté religieuse.
      - Masnuy Saint Pierre durant la guerre 1914 à 1918, les faits avant et durant l'occupation de notre pays.
         - Les volontaires belges en action la bataille du moulin, l'endroit où se déroula l'accrochage avec l'ennemi.
         - L'occupation, les déportés et réquisitions des envahisseurs, les prisonniers anglais, l'exode de la population française, la libération du village et l'armistice.
      - L'entre-deux guerres, inauguration de la butte des fusillés à Masnuy St Jean, départ des réfugiés français, retour des déportés et de nos combattants, la vie au village, les luttes électorales, inauguration de la Croix du Sacrifice.
      - Une évocation du passé de la commune, le village, sa petite histoire, la Place, ses fermes, la crise économique de 1929, implantation d'une scierie et d'une usine.
      - Masnuy Saint Pierre pendant la seconde guerre de 1940 à 1945, l'approche du conflit, l'invasion allemande suivie de ses restrictions, la mobilisation, les résistants.
         - La libération de la région de Mons, arrivée des Américains à Mons et au Borinage.
         - Des actions patriotiques, celles de Jules Dessily et Jules Dendal.
      - L'après-guerre, retour à la vie courante, le S.H.A.P.E. la fusion et ses suites.

20 euros (code de commande : 23302 - vendu).

DEMEULDRE (Pierre) — Histoire de Ladeuze. Chièvres, Delzenne, 1924. In-8° broché, VIII, 205 p., illustrations, deux grands plans à déplier, couverture défraîchie.Table des matières :   - Préface.
   - Avant-propos.
   Chapitre I.
      1. Topographie. - Le Nom de Ladeuze et variantes. - Étymologie.
      2. Toponymie. - Coutures et Lieux-dits.
      3. Hydrographie.
   Chapitre II. - Les origines.
      1. Époque belgo-romaine.
      2, Ladeuze possession de l'abbaye de Lobbes en 866.
   Chapitre III. La seigneurie.
      1. La seigneurie de Ladeuze dans ses éléments constitutifs.
      2. Les seigneurs.
      3. L'habitation seigneuriale.
      4. Les baillis.
      5. Fief et arrière-fiefs de la terre de Ladeuze.
   Chapitre IV. La chapelle et l'église.
      1. La chapelle.
      2. L'église (érection - restauration - les Curés. Les Prêtres natifs de Ladeuze).
   Chapitre V. La commune.
      1. Origine et organisation.
      2. Liste des mayeurs, bourgmestres et échevins.
      3. Finances communales.
      4. Procès.
      5. Sceau échevinal et armoiries.
      6. Mesures anciennes.
      7. L'enseignement.
      8. Industries locales.
      9. Corps de garde
      10. Nécrologie sous l'Empire.
      11. Les archives.
      12. Croyances populaires.
   Chapitre VI. 1914-1918.
   - Notes annexes.
      1. Monnaies découvertes à Ladeuze en 1882.
      2. Les Strépy.
   - Annexes.
      1. Acte de fondation d'obits par Jacques de Saint-Genois.
      2. La pierre tombale de Jacques de Saint-Genois.
      3. Testament d'Anne-Marguerite de Jausse.
      4. Acte de fondation d'obits par Marie-Philipotte et Marguerite d'Ongnies.
   - Corrections et additions.

30 euros (code de commande : 23322).

[DUBRUNFAUT (Edmond)]. COMPÈRE (Gaston) — Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie. Tapisseries, dessins, peintures. Mons, Musée de Beaux-Arts, 1982. In-8° broché, [104] p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
   Ouvrage édité à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée des Beaux-Arts de Mons, du 17 novembre 1982 au 16 janvier 1983.
Introduction :   Originaire de Denain, élevé dans le Tournaisis, Edmond Dubrunfaut s'est consacré, dès 1943, au renouveau d'une tradition artistique ancienne : la tapisserie.
   Créateur de deux ateliers artisanaux, membre fondateur avec Louis Deltour et Roger Somville du « Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai » et du groupe « Forces Murales », cet artiste de talent contribue largement par ses recherches à la renaissance de l'art mural dont est témoin le XXe siècle.
   À travers les nombreuses réalisations monumentales, à Tournai, à Cuesmes, à Nivelles, à Morlanwelz, à Anderlecht, notamment avec le « Groupe de Cuesmes 68 », Edmond Dubrunfaut a voulu communiquer aux peintres muralistes de la jeune génération le goût d'un art collectif qui, loin de contrarier le travail individuel, le transcende au profit d'un seul élan créateur.
   Cette collaboration, cette communication entre les « artisans » d'une même œuvre, Dubrunfaut veut également l'établir entre l'œuvre et le spectateur, rendant ainsi à l'art sa fonction sociale.
   Pour cet homme de dialogue, la composition monumentale doit s'intégrer au milieu naturel de l'homme, magnifier sa vie quotidienne dans le cadre même de ses activités. Ainsi les travaux de Dubrunfaut, qu'il s'agisse de tapisseries, de dessins ou d'art mural, s'ordonnent en une véritable fresque humaine qui exalte la vie des hommes de tous les temps et trouve son inspiration dans les gestes des artisans, des ouvriers, des gens de la terre.
   Peuplant toute son œuvre, ces êtres simples et vrais, qui vivent sous les yeux des hommes et parmi eux, témoignent de la solidarité et de la sérénité qu'engendre la réconciliation avec une réalité sublimée.
   Hymnes à la vie et au travail, les compositions d'Edmond Dubrunfaut allient à la simplicité des formes la souplesse du rythme et la somptuosité des coloris.

20 euros (code de commande : 23310 - vendu).

DUHAMEL (Georges) — Chronique de Paris au temps des Pasquier. Paris, Union Latine d'Éditions, 1951. In-8° broché, 180 p., 53 illustrations, par Berthold Mahn, rousseurs à la couverture et sur les tranches.Table des matières :   - Introduction et vues sur la Chronique des Pasquier, par Georges Duhamel.
   - Paris au temps des Pasquier, par René Héron de Villefosse.
   - Illustrations et commentaires, par Berthold Mahn.
Extrait de l'introduction :
   La Chronique des Pasquier peint un moment de la vie française, moment compris entre l'année 1880 et l'année 1930. À vrai dire, la chronique débute un peu après l'année 1880 et se termine un peu avant l'année 1930, mais les événements qu'elle rappelle, ou suggère, ou annonce, tout aussi bien que les événements à la peinture desquels elle est expressément consacrée, sont compris dans ce demi-siècle. C'est un demi-siècle pendant lequel les sociétés humaines ont été soumises à des métamorphoses, mieux encore à des bouleversements beaucoup plus considérables, somme toute, que tous ceux dont se trouve chargée l'histoire de deux millénaires, les deux millénaires de l'ère chrétienne.

13 euros (code de commande : 23298 - vendu).

DUMONT (Francis) — Beaumont en Hainaut. Un chapitre inédit de son histoire. La Succession d'Espagne et le règne de Max-Emmanuel Électeur de Bavière (1701-1714). Bruxelles, Crédit Communal de Belgique, 1975. In-8° broché, 155 p., (collection « Histoire », Série in-8°, n° 41, 1975), exemplaire en parfait état.Table des matières :   L'autonomie hennuyère :
       - 
Les États.       - Le Grand bailliage et l'Intendant.       - Le Conseil souverain.       - Une route fréquentée.
   
Bourgeois et militaires :
       - Premières années.       - Après Ramillies (1706).       - Quartiers d'hiver (1707-1709).       - Le siège de Mons et l'hiver 1709-1710.
   
Frontière sur la Sambre :
       - 
Fin du régime espagnol.       - Le règne de Max-Emmanuel.
   
Nouvelle et dernière garnison :
       - 
Troupes d'Espagne.       - Les gardes bavaroises.
   
Les lignes et la contribution :
       - 
Les lignes.        - Les traités.
   
Conclusion.
   Appendice.
   Liste des sources et bibliographie.

 18 euros (code de commande : 23320).

[DUTERME (Roger)]. Roger Duterme. Bruxelles, Musée d'Ixelles, 1982. In-8° carré collé, [36] p., reproductions en noir, quelques-unes en couleurs, signé et daté par l'artiste, peu courant.   Catalogue de l'exposition organisée au Musée d'Ixelles en 1982.
Table des matières :   - Roger Duterme, par Alain Viray.
      - L'invasion du réel.
      - Les paraboles de Roger Duterme.
      - Retourner à la paix des paysages ?
   - Roger Duterme
 (texte en néerlandais), par E.M. Noël.
   - Liste des pièces exposées (peintures, céramiques, dessins).
   - Biographie, expositions personnelles et collectives.

15 euros (code de commande : 23303).

FREUD (Sigmund) — Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci. [Titre original : Eine kindheitserinnerung des Leonardo de Vinci.] Traduit de l'allemand par Janine Altounian, André et Odile Bourguignon, Pierre Cotet et Alain Rauzy. Préface de J.B. Pontalis. Paris, Gallimard, 1990. In-12 broché, 199 p., quelques illustrations en noir hors texte, (collection « Connaissance de l'Inconscient »), couverture un peu usagée, épuisé dans cette collection.En quatrième de couverture :
   En 1902 paraît Le roman de Léonard de Vinci de Merejkovski. Freud a lu ce livre, l'a aimé, a reconnu en Léonard une personnalité éminemment contradictoire, un « être énigmatique » animé comme lui par un puissant « désir de savoir » et par une inlassable curiosité, proche de celle de l'enfant-chercheur. Quelques années plus tard, après avoir consulté les travaux les plus sérieux de l'époque, il compose à son tour son « roman psychanalytique ». Il y entreprend de résoudre l'énigme du cas Léonard et croit en trouver la clé dans le fameux « souvenir d'enfance », le seul qui ait été consigné dans les Carnets, en association avec des réflexions sur le vol des oiseaux.
   La construction freudienne, d'abord saluée comme un tour de force, a été depuis contestée, notamment par l'historien de l'art Meyer Schapiro. Freud s'est effectivement trompé sur plus d'un point : il a vu un vautour venu de l'ancienne Égypte, là où Léonard, passionné par les machines volantes, cherchait dans le milan un modèle de gouvernail ; il a méconnu la diffusion, liée à la croyance en l'Immaculée Conception, du thème de l'Anna Metterza qu'il s'empresse de relier aux .circonstances de l'enfance du peintre.
   Et pourtant, que d'avancées dans ce petit livre, que de trouvailles, même par la voie de l'erreur, quel lumineux portrait de Léonard et, dans une certaine mesure, de Freud lui-même !

12 euros (code de commande : 23312 - vendu).

[GADAMER (Hans-Georg)]. MICHON (Pascal) — Poétique d'une anti-anthropologie.L'Herméneutique de Gadamer. Paris, Vrin, 2000. In-8° broché, 254 p., (collection « Problèmes & Controverses »), petit coup à la coiffe.En quatrième de couverture :
   L'herméneutique universelle, exposée dans Vérité et Méthode, se présente comme une philosophie de la Sprache. Selon Gadamer, seule en effet une méditation de la Sprachlichkeit du Dasein permet de rendre compte de son historicité essentielle. Mais que veulent dire Sprache et Sprachlichkeit ? Doit-on traduire ces termes par langue ou par langage, condition linguistique ou condition langagière ? Ce livre commence ainsi par un exercice de retraduction dont l'enjeu est bien plus qu'une rigueur philologique. Au cœur de cette réflexion se loge la question, de bien plus grande portée, du rapport conflictuel entre la philosophie et la théorie du langage, au cours des XIXe et XXe siècles. Cette question posée aujourd'hui par la poétique, la philosophie doit l'affronter au lieu de l'esquiver ou même de la nier comme elle le fait le plus souvent. Il lui faut comprendre ce que lui ont coûté les « victoires » successives de Hegel sur Humboldt, de Peirce sur Saussure, et plus près de nous, d'Austin sur Benveniste. C'est à cette condition qu'elle pourra se mettre en mesure de repenser les questions du langage comme activité, de l'historicité radicale et du sujet, c'est-à-dire en fin de compte de l'anthropologie.

18 euros (code de commande : 23314).

GAILLIARD (Franz) — Les LutteursBruxelles, Schepens, ca 1910. Eau-forte en sépia avec remarques marginales tirée sur papier Japon, signature dans la planche, serpente imprimée. 
   Gravure extraite de Notre Pays, aux éditions de L'Art belge.
   Dimensions :
      - Dessin : 172 x 259 mm.
      - Cuvette : 178 x 268 mm.
      - Feuille : 320 x 420 mm.



15 euros (code de commande : 23339).

GALBREATH (Donald Lindsay) — Manuel du blason. Avec 623 figures dont 229 en couleurs. Lausanne, Spes, [1942]. In-8° broché, 351 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.Table des matières :   - Préface.
   Chapitre I. L'origine des armoiries.
   Chapitre II. Développement des armoiries.
   Chapitre III. L'écu.
   Chapitre IV. Partitions et pièces.
   Chapitre V. Les meubles.
   Chapitre VI. Les timbres.
   Chapitre VII. Les ornements extérieurs de l'écu.
   Chapitre VIII. Les combinaisons d'armoiries ; les armoiries de femmes ; les brisures.
   Chapitre IX. Le blasonnement.
   Chapitre X. Drapeaux et tombeaux.
   Chapitre XI. Notes sur l'emploi moderne des armoiries.
   - Notes - Répertoire alphabétique.

30 euros (code de commande : 23337 - vendu).

GUISLAIN (Albert) — Bruxelles. Atmosphère 10-32. Photos de Willy Kessels. Paris-Bruxelles, l'Églantine, 1932. In-8° broché, 316 p., 31 planches de reproductions photographiques hors texte, très bon exemplaire non coupé.Table des matières :   - Dialogue pour servir de première préface : variations sur le modernisme à Bruxelles.
   - Chanson du promeneur pour former une seconde préface.
   Première partie - 1910.
      - Sous la Comète et sous la pluie.
      - Bruxelles-Exposition.
      - Petites nouvelles.
      - Rouge, jaune, noir.
   Deuxième partie - D'un rythme à l'autre.
      - Modifications.
      - Transformations.
      - Rythme nouveau.
      - Carrefour.
      - Atmosphère.
      - Commerce.
      - Architecture.
      - Beaux-Arts.
   Troisième partie - Sur ondes courtes.
      - Quelques réalisations :
         - Un Palais des Beaux-Arts.
         - Une université.
         - Un arboretum.
         - Un hôpital.
         - Un Musée colonial.
         - Un Institut des arts décoratifs.
         - Un Observatoire.
         - Un port maritime.
         - Un champ d'aviation. - Un palais des sports. - Un stade sportif.
         - Un Institut national de radiophonie.
   - Méditation sur la terrasse pour servir d'épilogue.

30 euros (code de commande : 23331).

GUISLAIN (Albert) — Découverte de Bruxelles. Photos de Willy Kessels (assistant : Léon Stons). Bruxelles, l'Églantine, 1930. In-8° broché, 243 p., 22 reproductions photographiques hors texte, couverture défraîchie.Table des matières :   Chapitre premier, en forme de première préface.
   Chapitre deuxième, en forme de deuxième préface pour faire suite à la première....
   Chapitre troisième, en forme de troisième préface.
   Chapitre quatrième et dernière préface, celle des petits.
   Chapitre cinquième. - Périple. - Les boulevards.
   Chapitre sixième. - Par le Steenweg.
   Chapitre septième. - La Grand'Place.
   Chapitre huitième. - Flâneries.
   Chapitre neuvième. - Nouvelles flâneries.
   Chapitre dixième. - Via populi, vox populi.
   Chapitre onzième ou chapitre de gueule.
   Chapitre douzième. - Squares, Parcs et jardins publics.
   Chapitre treizième. - Les Musées.
   Chapitre quatorzième. - « Des Sens ».
   Chapitre quinzième. - Les Églises.
   Chapitre seizième et dernier en forme d'épilogue pour les enfants d'hier.

30 euros (code de commande : 23330).

GUISLAIN (Albert) — Découverte de Bruxelles. Photos de Willy Kessels (assistant : Léon Stons). Édition pour la jeunesse. Bruxelles, l'Églantine, 1931. In-8° broché, 253 p., 22 reproductions photographiques hors texte, on joint une coupure de presse et l'avis nécrologique d'Albert Guislain (1969), une photo du campanile de l'hôtel de ville par le studio des frères Haine (signée), ex-libris du photographe Marcel Lefrancq, signature et date (25/12/1932) manuscrites du même à la page de garde, couverture défraîchie, dos ridé.Table des matières :   Chapitre premier, en forme de première préface, celle des petits.
   Chapitre deuxième, en forme de deuxième préface.
   Chapitre troisième, en forme de troisième préface, pour faite suite à la deuxième.
   Chapitre quatrième et dernière préface.
   Chapitre cinquième. - Périple. - Les boulevards.
   Chapitre sixième. - Par le Steenweg.
   Chapitre septième. - La Grand'Place.
   Chapitre huitième. - Flâneries.
   Chapitre neuvième. - Nouvelles flâneries.
   Chapitre dixième. - Via populi, vox populi.
   Chapitre onzième ou chapitre de gueule.
   Chapitre douzième. - Squares, Parcs et jardins publics.
   Chapitre treizième. - Les Musées.
   Chapitre quatorzième. - Les Églises.
   Chapitre quinzième. - Promenades centrifuges.
   Chapitre seizième. - Premier épilogue.
   Chapitre dix-septième . - Deuxième épilogue.

50 euros (code de commande : 23329).

Histoire du livre et de l'imprimerie en Belgique des origines à nos jours.Première, deuxième, troisième, quatrième, cinquième et sixième partie, index (complet). Bruxelles, Musée du Livre, 1923-1934. Six volumes in-4° brochés, t. I : 90, 115 p., t. II : 132, 86, 75 p., t. III : 180, 23 (index) p., nombreuses illustrations in et hors texte et noir et en couleurs, bon exemplaire.Matières traitées dans les volumes :
   Première partie :

      I. Le manuscrit à miniatures aux Pays-Bas, des origines à la fin du XVe siècle, par Henri Liebrecht.
      II. La typographie en Belgique au XVe siècle, par Auguste Vincent.
   Deuxième partie : L'illustration du livre en Belgique, par A.-J.-J. Delen.
   Troisième partie :
      I. La typographie anversoise au XVIe siècle, par Maurice Sabbe.
      II. La typographie en Belgique (sauf Anvers) au XVIe siècle, par Auguste Vincent.
      III. Christophe Plantin et ses contemporains, par Maurice Sabbe.
   Quatrième partie :
      I. La typographie bruxelloise au XVIIe et au XVIIIe siècle, par Auguste Vincent.
      II. La typographie anversoise au XVIIe et au XVIIIe siècle, par Maurice Sabbe.
   Cinquième partie :
      I. L'imprimerie à Liège jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, par Joseph Brassinne.
      II. La typographie musicale en Belgique au XVIe siècle, par Paul Bergmans.
   Sixième partie, par Henri Liebrecht :
      I.1. L'imprimerie, l'édition et la librairie en Belgique de 1800 à 1852.
      I.2. Les débuts de la lithographie en Belgique.
      I.3. Les illustrateurs belges d'hier et d'aujourd'hui.
      I.4. Les sociétés de bibliophiles.
      II.5. L'imprimerie, l'édition et la librairie en Belgique depuis 1852.
      II.6. Les grandes maisons actuelles.
      II.7. L'art et le goût du livre en Belgique, depuis trente ans.
   Index.

L'ensemble : 120 euros (code de commande : 23325 - vendu).

JACQUEMIN (Paul) — Historique de la paroisse du Spinois [Wanfercée Baulet]. Chez l'Auteur, 1982. In-8° agrafé, 55 p., illustrations, exemplaires numérotés (n° 87).Table des matières :   - Avant propos.
   - Introduction.
   - Historique de la paroisse de Wanfercée-Baulet.
      - Église de Wanfercée.
      - Église de Baulet.
      - Église de Wanfercée-Baulet.
   - Historique de la paroisse du Sipois
      - Charbonnage.
      - Population.
   - La paroisse du Spinois.
   - Prêtres affectés au Spinois.
   - Grandes dates de la
      - Vie paroissiale du Spinois.
      - La fabrique d'église.
      - Localisation des bâtiments.
   - L'école du Spinois.
      - Son personnel.
      - Son histoire.
   - Bibliographie.

13 euros (code de commande : 23332).

KAFKA (Franz) — La Colonie pénitentiaire. Nouvelles suivies d'un Journal intime. Traduction et préface par Jean Starobinski. Paris, Egloff, 1945. In-8° broché, 335 p., exemplaire du tirage courant de l'édition originale de la traduction, couverture un peu défraîchie.Table des matières :   - Introduction
   -  La Colonie pénitentiaire.
   - Le Terrier.
   - Construction de la Grande Muraille de Chine.
   - Les Armes de la Ville.
   - Le Chasseur Gracchus.
   - Le Voisin.
   - À Cheval sur le Seau à Charbon.
   - Le Pont.
   - Retour au Foyer.
   - Journal intime (1917-1923).
   - Lettre à Robert Klopstock.
   - Considérations sur le Péché, la Douleur, l'Espoir et la Véritable Voie
.

25 euros (code de commande : 23338 - vendu).

LEBRUN (Guy) — La tumultueuse histoire de l'abbaye d'Aulne (1794-1994). Préface de Bernard de Give. Montigny-le-Tilleul, Scaillet, 1994. In-8° sous cartonnage illustré d'éditeur, 268, [9] p., illustrations, exemplaire en très bel état auquel on joint le bulletin de souscription.Texte du bulletin de souscription :   Entre le 10 et le 14 mai 1794, l'armée française commandée par le Général Charbonnier, investit, pille et incendie l'Abbaye d'Aulne désertée par ses moines, réfugiés à Fontaine-l'Évêque.
   Tout ce que les religieux n'ont pu emporter dans leur fuite précipitée est dispersé ou anéanti par les flammes. Ivres de destruction, les hommes de Charbonnier et de Saint-Just font de la bibliothèque et des antiques archives de l'abbaye un gigantesque autodafé.
   Le grand tumulte des passions révolutionnaires vient d'éteindre à jamais plus de dix siècles de présence monastique dans le val d'Aulne.
   Ce livre, celui du bicentenaire de cet « acte de barbarie regrettable », ainsi que le qualifie lui-même un général français de l'époque, est le fruit de quatre années d'une recherche acharnée. Rehaussé de nombreuses illustrations, il repose sur une abondante bibliographie imprimée, et une impressionnante collection de manuscrits originaux. L'auteur nous remet en mémoire l'importance des rôles économique et social d'une abbaye d'Ancien Régime, nous raconte l'agonie d'Aulne, sa renaissance, et analyse sur base d'une recherche minutieuse, ce qui subsiste de son ancien domaine à Gozée (Thuin).

30 euros (code de commande : 23319 - vendu).

LEMAL (Élie) — Histoire de Courcelles. Marcinelle, La Concorde, 1930. In-8° broché, 184 p., 34 photographies et un plan à déplier hors texte, rousseurs à la couverture.Préface :   Pour aimer son pays, il faut apprendre à la connaître, disait M. Devreux, dans une conférence sur « Le Vieux Charleroi ». Il signalait à l'attention de ses auditeurs l'existence d'une belle œuvre qui rendait de grands services à la Science et aux Arts : la Société Royale d'Archéologie de Charleroi, dont le Musée, fondé en 1863, est ouvert gratuitement au public quelques jours par semaine.
   Nous ajouterons : « Pour aimer son village, il faut en connaître l'Histoire. » C'est pour développer l'amour des Courcellois pour leur belle commune que nous publions le présent volume.
   Courcelles a un passé de tristesse, de souffrances et d'épreuves, comme aussi de gloire, de succès et de fierté, à travers les efforts des nombreuses générations.
   Notre but est de faire connaître et de magnifier l'existence de nos ancêtres, afin de créer une solidarité entre les générations actuelles, celles qui les ont précédées et celles qui les suivront. Connaître l'Histoire de Courcelles est chose indispensable pour nos écoliers ; c'est par elle qu'ils plongeront leurs racines spirituelles dans le passé ; c'est par elle aussi qu'ils se sentiront solidaires du long et admirable effort des aïeux. C'est faire acte de reconnaissance que d'étudier ce qu'ils ont fait, de rappeler les nombreuses luttes et les travaux opiniâtres qu'ils ont dû entreprendre pour obtenir les fruits qu'ils nous ont légués.
   Cette brochure est documentaire et, pour bien la comprendre, il est intéressant de transporter les faits à l'époque envisagée et de penser aux modestes demeures en argile, couvertes de chaume, sans fenêtres, chauffées au bois, peu éclairées le jour et pas du tout le soir. Voyons les habitants pauvres, mal vêtus, illettrés, ne connaissant que leur village. Représentons-nous les routes sinueuses, en terrain naturel, coupées par des ruisseaux que l'on traversait à gué. Pensons bien qu'il n'y avait ni gaz, ni électricité, ni chemins de fer, ni canaux, ni autos, ni téléphone, ni télégraphe, ni aucun instrument moderne.
   Entré, en 1900, à l'administration communale de Courcelles, d'abord comme géomètre, promu ensuite conducteur des travaux et enfin directeur des travaux et des régies, nous n'avons cessé, pendant trente années, d'accumuler des documents et renseignements et défaire des recherches sur la situation ancienne de notre commune. Nous profitons de l'année du Centenaire de l'Indépendance pour publier l'Histoire de Courcelles. Le travail n'est pas complet et d'autres dévoués pourront l'achever dans l'avenir.
   Pour plus de clarté, l'ouvrage est divisé en chapitres :
   1. Situation et aspect.
   2. Industrie et commerce.
   3. Seigneuries.
   4. Agriculture.
   5. Religion.
   6. Archéologie.
   7. Enseignement.
   8. Jeux, fêtes, sociétés et folklore.
   9. Vie communale.
   10. Vues et photographies.

25 euros (code de commande : 23321).

LENGLET DU FRESNOY (Nicolas) — Methode pour etudier l'histoire, avec Un Catalogue des principaux Historiens, & des Remarques sur la bonté de leurs Ouvrages, & sur le choix des meilleures Editions. Par M. l'Abbé Lenglet du Fresnoy. Nouvelle edition, Augmentée & ornée de Cartes Géographiques. Tomes I à IV (complet). Paris, Gandouin, 1729. [A Paris, / Chez Pierre Gandouin, Quay des Augustins, à la belle / Image. / M. DCC. XXIX. / Avec Approbation & Privilege du Roy.] Quatre volumes in 4° plein veau d'époque, dos à 5 nerfs ornés, t. I. : [2 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], XVI, [1 (titre du tome I)], [1 bl.], 568, [2 bl.] p., 13 gravures (deux vignettes dont une gravée pat Fillœul et 11 grandes cartes hors texte à déplier), t. II. : [2 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], [4 (table)], 576, [2 bl.] p., 13 gravures (une vignette gravée pat Fillœul et 12 grandes cartes hors texte à déplier), t. III. : [2 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], [10 (table)], 128, 428, [2 bl.] p., 2 gravures (2 vignettes), t. IV. : [2 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], [6 (table)], 545, [3 (catalogue de l'éditeur)], [2 bl.] p., 1 gravures (1 vignette), t. IV. : [2 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], [6 (table)], 545, [3 (catalogue de l'éditeur)], [2 bl.] p., 1 gravures (1 vignette).
On joint, du même auteur :
Supplement de la Methode pour etudier l'Histoire, avec un Supplément au Catalogue des Historiens, & des Remarques sur la bonté, & le choix de leurs Editions. Par M. L'Abbé Lenglet du Fresnoy. Première partie et II. partie. Qui contient le Supplément au Catalogue. Paris, Rollin - De Bure, 1741. 
[A Paris, / Chez Rollin fils, / De Bure l'aîné, / Libraires, Quay des Augustins. / M. DCC. XLI. / Avec Approbation & Privilege du Roy.] Deux volumes in 4° plein veau d'époque, dos à 5 nerfs ornés, t. I. : XVI, 588 p., t. II : VIII, 279, [1 (suite du Privilège)] p.
Exemplaire en bel état, bien complet de ses 23 grandes planches hors texte gravées par Desbrulins, Jenvilliers et Fillœul.
Extrait du premier chapitre : Fin qu'on doit se proposer dans l'Etude de l'Histoire.
   Nous sommes dans un siecle où l'on s'applique avec soin à l'étude de l'histoire ; mais de tous ceux qui s'y adonnent, il en est peu qui s'en forment une juste idée. On la regarde comme une honnête occupation, qui fait passer agréablement quelques heures. D'autres la considerent comme un moyen propre à satisfaire leur curiosité ; ils s'imaginent être fort habiles, quand ils connoissent les hommes de tous les tems & de tous les lieux. Et ceux qui se piquent de litterature & d'érudition, se persuadent qu'ils ont beaucoup fait, quand ils ont remarqué dans les historiens tout ce qui concerne la propriété des termes, l'élégance & la politesse du discours ; les coutumes & les usages des anciens; la description des lieux particuliers, la suite & la vicissitude des empires ; les commencemens de toutes les religions, & les changemens mémorables qui y sont arrivés; l'établissement des villes, l'origine, les richesses & la puissance des peuples ; les prodiges; enfin tout ce qu'il peut y avoir de remarquable dans l'antiquité. Je sai que ces observations ont leur mérite: mais comme la vûe que les historiens ont eue en écrivant, n'étoit pas de nous aprendre à parler, ni de faire connoître seulement les mœurs de chaque nation, on doit avoir égard à leur dessein. Ils prétendent ordinairement donner des règles de conduite, & faire pratiquer la vertu, en representant des personnes qui l'ont possédée en un degré fort éminent ; ou s'ils ne peuvent nous porter à une si haute perfection, ils font en sorte au moins de détourner des vices les plus grossiers, en montrant l'aversion que se sont attirée les impies & les scelerats. C'est pourquoi dans la lecture de l'histoire il faut remarquer les maximes, les actions éclatantes, les sages avis & les événemens particuliers des affaires, qui peuvent servir quand on est engagé dans de pareilles conjonctures.
   Il est utile d'examiner sur-tout les portraits que les historiens font des grands hommes : c'est par là quelquefois qu'on cherche à se rendre semblable aux personnes qu'on admire, & à fuir au contraire les actions de ceux dont on desaprouve la conduite. Ainsi sans trop d'application, on peut joindre aux exemples des siécles passés les experiences qu'on fait tous les jours. On doit pour cela rechercher avec soin l'origine & le succès des affaires que les historiens rapportent, & les differens motifs qui ont pû les faire entreprendre. Il faut en examiner les circonstances, & peser mûrement les imprudences que commettoient ceux qui s'y trouvoient engagés ; ou quelle a été leur conduite, lorsqu'ils s'y sont comportés avec sagesse. C'est en cela que consiste l'usage de l'histoire ; faire une égale attention sur le bien & sur le mal, pour imiter l'un, & pour éviter l'autre.
Détail des gravures hors texte :
   - Carte du premier âge ou situation du Paradis terreste, à déplier, gravée par Desbruslins (tome I, en regard de la p. 6).
   - Carte géographique pour la dispersion des peuples, à déplier, gravée par Desbruslins (tome I, en regard de la p. 84).
   - Carte de la Terre Sainte ou Palestine, à déplier, gravée par Jenvilliers (tome I, en regard de la p. 120).
   - Carte de l'Egypte, à déplier, gravée par Jenvilliers (tome I, en regard de la p. 196).
   - Carte de l'Empire des Assiriens et des Perses, à déplier, gravée par Jenvilliers et Fillœul (tome I, en regard de la p. 276).
   - Carte pour la route de Xerces dans la Grèce et pour l'Expedition du jeune Cyrus. Et la retraite des Dix mille, à déplier, gravée par Fillœul tome I, (en regard de la p. 359).
   - Carte generale de la Grece, à déplier, gravée par Jenvilliers et Fillœul (tome I, en regard de la p. 386).
   - Empire et Conquêtes d'Alexandre, à déplier, gravée par Fillœul (tome I, en regard de la p. 434).
   - Carte de la Grece pour l'Intelligence de la guerre de Troye, à déplier, gravée par Fillœul (tome I, en regard de la p. 486).
   - Carte d'Italie pour l'Histoire romaine, à déplier, (tome I, en regard de la p. 509).
   - Carte Generale de l'Empire romain, à déplier, gravée par Fillœul (tome I, en regard de la p. 545).
   - Carte de l'Europe, à déplier, gravée par Fillœul (tome II, en regard de la p. 2).
   - Carte de l'Empire d'Allemagne, à déplier, gravée par Fillœul (tome II, en regard de la p. 111).
   - Carte du Royaume de France, à déplier, (tome II, en regard de la p. 239).
   - Les Illes Britanniques, à déplier, gravée par Fillœul (tome II, en regard de la p. 304).
   - Carte du Royaume d'Espagne, à déplier, (tome II, en regard de la p. 317).
   - Carte d'Italie pour l'Histoire Moderne, à déplier, gravée par Jenvilliers (tome II, en regard de la p. 343).
   - Scandinavie ou Royaumes du Nort, à déplier, gravée par Jenvilliers (tome II, en regard de la p. 345).
   - Royaume de Pologne, à déplier, gravée par Jenvilliers (tome II, en regard de la p. 352).
   - Carte de l'Asie, à déplier, (tome II, en regard de la p. 363).
   - Carte de l'Afrique, à déplier, gravée par Fillœul (tome II, en regard de la p. 369).
   - Amerique Septentrionale, à déplier, gravée par Fillœul (tome II, en regard de la p. 370).
   - Amerique Meridionale, à déplier, gravée par Fillœul (tome II, en regard de la p. 372).



Carte du premier âge ou situation du Paradis terreste.

Les six volumes : 1000 euros (code de commande : 23300).

MANGIN (Arthur) — Voyages et découvertes outre-mer au XIXe siècle par Arthur Mangin. Illustrations par Durand-Brager. Troisième édition. Tours, Mame et Fils, 1880. [Tours / Alfred Mame et Fils, Éditeurs / M DCCC LXXX.] In-4° sous cartonnage d'Auguste Souze de percaline rouge, noir et or d'éditeur, tranches dorées, 400 p., 24 gravures à pleine page, quelques rousseurs, bon exemplaire.Table des matières :   - Avant-propos.
   - Introduction.
   - Voyage du capitaine Baudin dans l'Australie (1800-1803).
   - Voyage du capitaine de Freycinet dans l'Océanie (1817-1820).
   - Premier voyage du capitaine Dumont d'Urville dans l'océan austral (1826-1829).
   - Second voyage du capitaine Dumont d'Urville dans l'océan austral (1837-1840).
   - Voyage de D. Giovanni Mastai plus tard sa Sainteté le pape Pie IX dans l'Amérique du Sud (1823-1824).
   - Voyage d'une commission anglaise aux îles Andaman (océan indien).
   - Voyage de circumnavigation du capitaine Wullerstorf Urtair (1857-1859).
   - Premier voyage du capitaine John Ross au pôle arctique (1818).
   - Second voyage du capitaine John Ross au pôle arctique (1829-1833).
   - Voyage du capitaine Back à la recherche de John Ross (1833-1835).
   - Voyages d'Édouard Parry (1819-1823).
   - Premier voyage de John Franklin (1819-1822).
   - Voyages simultanés de Franklin et de Beechey (1825-1827).
   - Dernières expédition de Sir John Franklin et recherches qui ont suivi (1845-1859).
   - Voyage du docteur El.-K. Kane de la Marine des États-Unis envoyé à la recherche de Sir John Franklin (1853-1855).
   - Voyage du commandant Mac-Clure envoyé à la recherche de Sir John Franklin (1850-1853).
   - Voyage du capitaine Mac-Clintock à la recherche de Sir John Franklin et de ses compagnons (1857-1859).

25 euros (code de commande : 23328 - vendu).

MASEREEL (Frans) — Mon pays. Cent bois gravés. [Bruxelles], Banque de Paris et des Pays-Bas, 1956. Grand in-8° broché sous étui d'éditeur, [210] p, édition originale ornée des 100 bois originaux, un des 850 exemplaires en français sur Montgolfier Annonay pur lin, signé par l'artiste, on joint la carte de vœux de la banque de Paris et des Pays-Bas pour l'année 1957, illustrée par un des bois et une coupure de presse du journal Le Soir daté du 27 août 1969 à l'occasion du 80e anniversaire de Masereel, quelques taches jaunâtres sur la couverture sinon fort bon exemplaire.

   
Couverture et illustration pour la ville de Mons et le Borinage.

150 euros (code de commande : 23297).

OURSEL (Raymond) — Évocation de la chrétienté romane. La Pierre-qui-Vire, Zodiaque, 1968. In-8° sous reliure et jaquette d'éditeur, 463 p., nombreuses reproductions en héliogravure et quelques-unes en couleurs, (collection « Introductions à la Nuit des Temps », n° 4), exemplaire en bel état.Préface :   Plus nous avançons dans la nuit des temps, plus nous parcourons les provinces romanes, plus aussi les questions se posent auxquelles ces ouvrages ne peuvent répondre. Les monuments traités incitent à connaître les hommes, la civilisation qui les a conçus, les a réalisés. Or l'étude archéologique à laquelle s'emploient nos volumes arrive rarement à fixer les traits de l'âme romane, du monde roman. Tout au plus saisit-elle au passage des silhouettes fugaces d'un individu, la personnalité d'un créateur. Mais il lui manque toujours une vision d'ensemble qui, débordant les limites de la province étudiée, embrasse les grands mouvements, les généreux élans qui ont soulevé le monde d'alors.
   C'est pourquoi, depuis plusieurs années, nous avons souhaité qu'un volume de ces Introductions, parallèles à la nuit des temps, vienne évoquer la chrétienté romane, montrer comment les figures dominantes de ce temps, les courants d'idées, les principes d'action, les raisons d'être des hommes de cet âge expliquaient les témoignages de pierre qui subsistent un peu partout sous nos yeux.
   On a souvent tendance à parer de sinistres couleurs le monde qui a vu naître les chefs-d'œuvre de l'époque romane. Mais n'y a-t-il pas, en ce fait, une contradiction latente qui devrait surprendre ? En des temps de misère et de guerre, de calamités et de disette, s'amuse-t-on à construire des églises en tous lieux, à les parer de sculptures, de peintures, avec une profusion que nous avons peine, aujourd'hui encore, à réaliser ? Peut-il naître un style défini, concret, déterminé, lorsque la civilisation végète ou se heurte aux problèmes les plus fondamentaux, les plus immédiats, de la plus physique existence ? N'est-il pas au contraire nécessaire de faire appel à un dynamisme interne, à une explosion de vitalité, à un surcroît de confiance, de sécurité pour expliquer qu'à des époques telles que la fin du XIe siècle, dans des techniques aussi multiples, aussi diverses, les hommes aient brusquement usé d'une sorte de langage commun et pu exprimer, avec une éloquence qui nous conquiert, les vérités les plus hautes, les plus riches, les plus mystérieuses de leur foi ?
   L'intérêt de cette Évocation de la chrétienté romane, par rapport à d'autres tableaux de la civilisation médiévale, est qu'elle tente de rendre raison des monuments innombrables qui, devant nous, témoignent de leur milieu et de leur temps, pour peu que nous sachions écouter leur langage.
   On n'imagine pas Tournus, Vézelay, Autun, Moissac, Saint-Sernin, Saint-Savin, Saint-Étienne de Caen, Montmajour, cent autres lieux, sans des figures aussi belles – et corrélatives – que celles de saint Anselme, saint Bernard, saint Bruno, saint Hugues, Pierre le Vénérable et tant d'autres, dont ce livre vient évoquer la mémoire.
   Cet ouvrage anime donc les volumes de la nuit des temps. Il les peuple de visages qu'il serait difficile, à vrai dire, d'oublier désormais.

30 euros (code de commande : 23292).

OURSEL (Raymond) — Révélation de la peinture romane. La Pierre-qui-Vire, Zodiaque, 1980. In-8° sous reliure et jaquette d'éditeur, 467 p., nombreuses reproductions en héliogravure et quelques-unes en couleurs, (collection « Introductions à la Nuit des Temps », n° 11), exemplaire en bel état.Préface :   Plus subtil peut-être que d'autres, plus riche encore à maints points de vue, le royaume de la peinture du haut Moyen Âge reste fermé à trop de gens. Nous l'avons éprouvé lorsque nous avons publié les Jours de l'Apocalypse. Ces miniatures étonnantes, chefs-d'œuvre de la peinture universelle, si modernes de surcroît, n'ont pris leurs dimensions réelles qu'aux yeux d'un petit nombre. Le génie chromatique de ces artistes n'a pas secoué l'inertie d'une vision trop habituée à des conventions admises. L'audace de ces créateurs, leur indépendance, leur maîtrise inouïe n'ont frappé qu'un public restreint, ouvert aux possibilités de cet art si proche, par maints aspects, de sa sœur la musique.
   Et pourtant... a-t-on jamais dépassé en profondeur, en grandeur, comme aussi en puissance, les maîtres anonymes du Liget, de Brinay, de Tavant, pour ne rien dire de celui de Taüll ? Leurs fresques constituent des sommets absolus, dont il n'est plus possible de se détacher dès l'instant où l'on a, un tant soit peu, respiré l'air vivifiant de leurs cimes.
   Il était bon qu'au terme de sa vaste synthèse du monde roman, Raymond Oursel, après avoir brossé un tableau saisissant de l'univers dans lequel a surgi et s'est développé l'art roman (Évocation de la chrétienté romane), puis suivi les multiples et passionnantes recherches de son architecture (Invention de l'architecture romane), l'enchevêtrement des formes bigarrées et complexes de sa sculpture (Floraison de la sculpture romane), vienne se pencher sur ce domaine riche en révélations que constitue la peinture romane.
   Ainsi s'achève un parcours qui n'avait pas été tenté, à notre connaissance, depuis Focillon. Nous sommes heureux et fiers d'avoir participé à une tentative de synthèse qui restera, nous en sommes persuadés, l'un des points forts de cette redécouverte – en étendue comme en profondeur – de l'art roman à laquelle la Providence nous aura permis de prendre une modeste part.
   La spiritualité de cette époque décriée mais fabuleuse, s'impose avec éclat dans toutes les pages de ces livres. Et ce n'est certes pas la moindre raison qui nous en fait leur trouver un intérêt et une raison d'être particulièrement indispensables à l'heure présente. On ne comprend l'art roman que dans la mesure où, dépassant les aspects matériels des œuvres, on s'efforce d'en saisir l'esprit, d'en mettre au jour le message.

30 euros (code de commande : 23293).

['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N° 16. Rilly-la-Montagne, Cymbalum Pataphysicum, 1990. In-8° collé, 108 p., illustrations, exemplaire en parfait état.Sommaire :   - Parola Pasta, factum, par P.M. Joinul.
   - Du réflexe de la mosaïque, par Marc Décimo.
   - Georges Monde, une vie fraethernelle, par Marc Décimo.
   - Diptyque, par Claude Ernoult.
   - XXIII Figures, par Richard Blieu.
   - Belles Lettres à la rédaction des Monitoires :
      - Sur l'origine du nom du Père, par Noël Arnaud.
      - Sur la lettre et l'esprit, par Henri Bordillon.
   - Cause à Monluc, Épictète est malade, par Bénard de Morges.
   - Locus Solus à la lettre, par P. Besnier et P. Bazantay.
   - Exploits et monitions :
      - MontRéalités.
         - La Pataphysique contre la bêtise, par Brunella Eruli.
         - Le Père et la Mère Ubu à l'heure des mises au point, par Line McMurray.
         - Ubu au Québec, par Jacques Ancion.
         - Message impératoire et analogique, par Enrico Baj.
   - Auteurs supposés, par la Cocommission des Ersatz.
   - Belles Lettres.
   - À travers le monde.
   - Errata ; épiphanies.

10 euros (code de commande : 23341).

[QUENEAU (Raymond)]. Cahiers Raymond Queneau. N° 11. Queneau / Queval. Paris, Les Amis de Valentin Brû, 1989. In-8° collé, 88 p., illustrations in et hors texte, tirage limité à 400 exemplaires, celui-ci est en très bel état.Avertissement de Jean Queval :   Le plus souvent Queneau signait ses lettres de son nom de famille. Voici quelques lettres que m'adressa Queneau. Je sais qu'il en existe d'autres et compte bien les retrouver.
   Si j'ai ajouté deux documents à ce petit dossier, c'est sans doute qu'ils sont rares, la plupart des gens ne gardant pas d'archives. Le moment venu, celui qui n'a pas été trop mauvais archiviste s'émeut à ses découvertes.
   Queneau datait toujours ses lettres, mais parfois la question posée s'y prêtait mal. Autre difficulté : les cartes postales où il faut s'en remettre au timbre de la poste, parfois difficile à déchiffrer. J'ai fait de mon mieux.
   Je suis pourtant incapable de dater la première lettre. C'est ma faute, n'ayant pas rapporté l'enveloppe au contenu.
   Il y a quelques notes, indispensables à la compréhension.

15 euros (code de commande : 23299).

QUIÉVREUX (Louis) — Dictionnaire du dialecte bruxellois. Précédé d'une préface de Roger Kervyn de Marcke ten Driessche. Bruxelles, Dessart, 1951. In-8° broché, 199 p., exemplaire en très bel état, rareTexte du prière d'insérer :   Que diriez-vous d'un dictionnaire malgache ? À moins d'aller vous installer à Madagascar, il ne vous serait d'aucune utilité.
   Or, tandis qu'il existe un dictionnaire malgache, il n'y avait pas, jusqu'à ce jour, de dictionnaire marollien.
   Et un voyage aux Marolles, au moyen d'un dictionnaire, est aussi instructif qu'un voyage à Madagascar, disons, autrement instructif.
   Surtout du fait que ce voyage s'accomplira sous la conduite d'un guide auquel rien du folklore et de la petite histoire de Bruxelles n'est étranger : Louis Quiévreux.
   Louis Quiévreux connaît « son » Bruxelles comme sa poche. Rien d'étonnant à ce qu'il ait recueilli, au cours de ses innombrables reportages et de ses patientes recherches archéologiques, ce dictionnaire où l'on sera ravi de trouver mille détails pittoresques, de piquantes anecdotes et de corruscantes expressions argotiques.
   Le « Marollien » a désormais son dictionnaire, tout comme l'argot de Paris ou de Londres. Il n'est pas un Bruxellois qui ne passera des heures savoureuses à en découvrir les ressources et l'incontestable utilité.
   Médecins, avocats, militaires, chefs d'entreprise, ecclésiastiques disposeront en outre d'un guide qui leur viendra à point pour résoudre certaines énigmes du langage populaire.
   Bref, un livre qui ravira tous ceux qui, de près ou de loin, sont appelés à côtoyer le vrai peuple du vrai Bruxelles.

25 euros (code de commande : 23334).

ROSSI (Paul Louis) — L'Ouest surnaturel. Les écrivains du bout des terres vers les îles. Paris, Hatier, 1993. In-8° broché, 177 p., XVI planches hors texte en couleurs, (collection « Brèves Littérature »), exemplaire en bel état.En quatrième de couverture :   Il faut imaginer des Voyages en Occident aussi riches et prestigieux, aussi surprenants que les Voyages en Orient. Cependant, lorsque les Français dérivent vers le nord-ouest, vers la Bretagne, la Normandie, l'Angleterre et l'Irlande, vers Terre-Neuve et le Canada, ce qu'ils découvrent, ce sont des glaces, des bancs de morue, des baleines, des légendes, des musiques et des races étranges. Les écrivains se nomment Flaubert et Jules Verne, Chateaubriand, La Hontan, Pierre de Ronsard, Jean de Schelandre et Guernes de Pont-Sainte-Maxence. Ils retrouvent les chemins de Tristan et Iseut, ceux de Lancelot et de la reine Guenièvre. Ils regardent, comme André Suarès, le soleil s'occire et disparaître dans l'océan. Et tous, ils en conviennent, décidément : l'Ouest est surnaturel.
8 euros (code de commande : 23327).

SAINT-ANGE (E.) — La bonne cuisine de Mme E. Saint-Ange. Paris, Larousse, 1994. Fort in-8° sous cartonnage d'éditeur, 1375 p., quelques illustrations, exemplaire en parfait état, un grand classique qui n'a plus été réédité depuis 2005.Avertissement :   Ce livre est le méthodique ensemble des connaissances culinaires acquises par une maîtresse de maison ayant longtemps, comme l'on dit, « mis la main à la pâte », et dont, d'autre part, l'expérience s'est complétée par l'étude de la cuisine professionnelle : cela au cours d'une longue collaboration avec des praticiens émérites, dans une revue spéciale. Ce sont donc la pratique et les principes rationnels de notre vraie bonne cuisine française qui sont ici mis à la portée de tous : aussi bien en ce qui concerne les plus simples plats de ménage que les préparations plus savantes de notre répertoire culinaire. Cela avec tous les développements que réclame l'inexpérience présumée du lecteur.
   Les non-initiés seraient peut-être portés à trouver parfois ces développements fastidieux ; mais, à les mieux scruter, on reconnaîtra qu'ils sont indispensables, portant sur les principes fondamentaux qui régissent indistinctement toute recette. Sous la forme donc de généralités, de considérations, de méthodes, procédés, etc., ils serviront d'abord, si l'on se les assimile bien, à parfaitement réussir la recette entreprise; puis à comprendre, à juger toutes autres recettes de provenance quelconque; et enfin à en improviser soi-même, d'après des règles sûres. Pour l'utile usage de cet ouvrage, nous recommandons de se pénétrer avant tout de ces aperçus primordiaux : formulés de vive voix dans un cours, ils s'imposeraient forcément à l'attention, alors qu'à la lecture on peut être tenté de les négliger. Nous insisterons donc sur ce point sans craindre l'excès.
   Enfin, disons qu'on ne doit jamais aborder l'exécution d'une recette nouvelle sans l'avoir à l'avance étudiée : les professionnels les plus réputés le font pour eux-mêmes. Ne point non plus se figurer qu'il est indifférent de modifier à son gré des proportions, des procédés, le temps de cuisson, etc. : le succès, en ce cas, ne saurait être garanti.
   Toutefois, si la quantité totale est jugée trop faible pour le nombre des convives, elle pourra être augmentée mais en respectant scrupuleusement le rapport entre les éléments qui la composent.
   Dernier mot, celui-ci personnel : en ce livre, nous avons condensé le résultat de plus de trente années de pratique et d'étude appliquées à l'enseignement culinaire ; ce long effort nous permet d'avoir un juste espoir en l'utilité de notre œuvre.

50 euros (code de commande : 23317).

[STREBELLE (Rodolphe)]. Rodolphe Strebelle 1880-1959. Bruxelles, Musée d'Ixelles, 1981. In-8° carré broché, [68 p.], nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bel état, peu courant.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition rétrospective présentée au Musée d'Ixelles, du 13 février au 22 mars 1981 puis au Musée de la Boverie,à Liège, du 1er avril au 3 mai 1981 et au Musée des Beaux Arts de Tournai, du 6 juin au 19 juillet 1981, à l'occasion du centenaire de la naissance de l'artiste.
Article de Paul Caso dans le journal Le Soir du 18 février 1981 :

   Que de souvenirs réveille en nous, dans les salles du musée d'Ixelles, la rétrospective des œuvres de Rodolphe Strebelle ! Il est mort à Uccle le 9 mai 1959. Nous l'avons connu une dizaine d'années, dans ce petit monde du « Kamerdelle », où l'art mûrissait encore en même temps que les blés et les fruits des vergers.
   De grands artistes vivaient là sur une colline inspirée. Les « Strebelle » y formaient une tribu pleine de jeunesse et d'avenir. Il y avait le père Rodolphe, qui portait avec élégance et discrétion son prénom romantique, « Poppy » la mère souveraine, fdère de ses trois fils Jean-Marie, Claude, Olivier et de sa collection de coquillages. Une dynastie d'artistes en puissance. La modestie du père était extrême. Il ne fit de son vivant que huit expositions personnelles.
   Ce Tournaisien de bonne souche apportait, au sein du groupe « Nervia », une âme grave et mélancolique ; très individualiste, il n'en sera pourtant pas moins attentif à l'animation intime et chaleureuse du fauvisme brabançon, à l'arabesque hardie, à la touche vibrante.
   Mais sa palette ne s'est point vraiment embrasée ; il aimait trop les nuances, le vert transparent, le bleu tendre, le gris frémissant pour ne pas se fixer en définitive dans la propre conscience qu'il avait de son domaine privé : sa famille, la maison, les voyages d'inclinaison – avec au bout de l'évasion, la mer de Bretagne aimée.
   Sa passion des siens l'inspirait à chaque événement de la vie de famille comme au moindre geste gracieux de l'enfant à la plage. Des amitiés lui furent précieuses : celle d'Oleffe si efficace pour toute une génération, celles de Schirren et de Brusselmans. On voit bien aussi, dans quelques grands morceaux de peinture, que le style épuré et expressif de Gustave Van de Woestyne fascina Rodolphe Strebelle.
   En 1959, nous écrivions dans le catalogue du salon des Peintres de le la mer qui lui rendait, cette année-là, hommage : « Il est de cette race qui tient l'art pour une longue patience, une fervente révélation de ce domaine intérieur, où l'homme est seul à l'écoute du monde. Certes, toutes les inquiétudes, toutes les joies qui sont réservées à l'artiste en pleine possession de ses moyens, et guidé par un instinct très sûr de la couleur et de la forme, Rodolphe Strebelle les a éprouvées. »
   La rétrospective du musée d'Ixelles rassemble cent quarante toiles, pastels, aquarelles et dessins de 1914 à 1956 – avec des œuvres majeures comme La Femme au chapeau (1915), Les Écoliers (1921), Portraits des enfants (1925) et Femme enceinte (1927). Mais certains tableaux importants manquent à l'appel comme Recueillement (1926), L'Enfant malade (1938) et la Pietà de 1942, pour n'en citer que trois.
   Les scènes de plage sont nombreuses, mais aussi d'admirables marines à Camaret. Nous aurions souhaité revoir aux cimaises plus de paysages d'Ardenne d'une beauté à la fois sombre et sereine, d'une originalité si impressionnante par la densité même de la matière.
   Quoi qu'il en soit, la vaste exposition du musée d'Ixelles nous rend infiniment proche le génie de l'intimisme que possédait Rodolphe Strebelle.
   Bernard Berenson évoquait la fuite du temps, la vie perpétuée par le grand art : « En somme, écrit-il, le moment esthétique est un moment de vision mystique. » Oui, un état de grâce qui nous touche d'une œuvre à l'autre, qui nous entraîne dans cet univers de ferveur où Rodolphe Strebelle nous fait entendre les battements d'un cœur religieux qui se délivre de la mort même par la transcendance de l'art.
   Désormais, il faudra situer ce peintre parmi les plus grands.

18 euros (code de commande : 23311).

[TONGRE-NOTRE-DAME]. Histoire de Notre-Dame de Tongre et des principaux miracles opérés par son intercession. Publiée par les soins de MM. les curé et administrateurs de l'église de Tongre-Notre-Dame.Tournai, Casterman, [1842]. [Tournai, Typographie de J. Casterman.] In-12 sous cartonnage d'éditeur, [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], [2], IV, 140 p., une planche gravée en frontispice, culs-de-lampe, ex-libris manuscrit gommé sur la couverture sans trop de dommage, sinon exemplaire très frais, peu courant.Extrait de la préface :   Le Pèlerinage de Notre-Dame de Tongre qui, pendant plus de 700 ans, remplit le Hainaut de sa gloire et de ses merveilles, semblerait devoir offrir une abondante moisson à celui qui veut recueillir les miracles de la très-sainte Vierge, pour en nourrir la piété des fidèles. Et cependant, après de laborieuses recherches, l'historien de Tongre voit le fruit de ses espérances réduit à quelques faits, témoignages admirables sans doute de la puissance et de la bonté de Marie, mais qui nous font regretter plus vivement tout ce qui nous manque encore d'une si magnifique, histoire. Peut-être, en des jours de prospérité, les serviteurs de la Vierge de Tongre ne crurent pas qu'il fut nécessaire de conserver aux siècles à venir la mémoire de prodiges qui se renouvelaient d'âge en âge, et semblaient une histoire vive et continuelle de la protection de Marie. Jamais, en effet, même aux jours de la terreur, les peuples du Hainaut n'oublièrent le chemin de la sainte chapelle. Cependant on voyait encore, à la fin du quatorzième siècle un grand nombre de lettres des souverains pontifes et des archevêques de Cambray, monuments des honneurs dont ils avaient environné l'autel de la Vierge de Tongre, et des prodiges qui naissaient chaque jour sur cette terre de bénédiction. Mais la Belgique, cet éternel champ de bataille, présenta trop souvent des scènes de carnage et d'incendie : plus d'une fois l'autel de Marie dut être environné de ruines ; alors, les trésors de la chapelle, les pieuses offrandes de nos pères disparurent dans les flammes ou sous la main du soldat avide de pillage. Les archives furent enveloppées dans la tempête. A peine quelques feuilles du grand livre des miracles du Tongre purent échapper. Malgré nos recherches, après avoir, pendant plus d'une année, espéré découvrir quelques nouveaux documents sur la sainte image, nous n'avons pu retrouver que deux anciens registres et quelques bulles des souverains pontifes. Le plus précieux monument que nous ayons eu entre les mains, est la copie d'un antique manuscrit dont l'authenticité repose sur des preuves incontestables. [...]
   Robert de Hauport, seigneur de Grand-Sars, est le premier historien connu qui ait consacré sa plume au souvenir dus prodiges de Notre-Dame de Tongre. Son exemple trouva de nombreux imitateurs ; un des plus remarquables est George Huart, pasteur de Tongre, qui pendant trente-sept ans fut lui-même témoin d'un grand nombre do miracles. Les administrateurs de l'Eglise de Tongre donnèrent, en 1700, 1770 et 1810, de nouvelles éditions de son ouvrage. Voilà les auteurs que nous avons suivis pas à pas ; aussi ne prétendons-nous point donner une nouvelle histoire de Notre-Dame de Tongre. Cependant cette édition pourra présenter quelques détails oubliés par nos devanciers dans l'ancien registre de la chapelle de Tongre. Nous nous sommes en même temps efforcés de présenter les événements dans un ordre plus méthodique, dans ses rapports avec l'histoire générale du culte de la Vierge miraculeuse et ses progrès durant chaque siècle. Heureux si par ce léger travail nous pouvons accroître l'amour des pèlerins de Tongre pour la miséricordieuse Reine du ciel, et obtenir nous-mêmes une part à ses faveurs.

40 euros (code de commande : 23315).

[VALENCIENNES]. Plan de la Ville et Citadelle de Valenciennes. Ville tres ancienne du Païs-Bas dans le Hainaut seize sur l'Escaut. Paris, Inselin, [1730]. [Gravé par C. Inselin, Geogr[aphe] / A Paris rue S. Jacques.]   Gravure réalisée par Charles Inselin extraite du tome VI de l'Atlas Geographique, contenant La Carte générale des X. Provinces des Païs-Bas Catholiques, et les Particulières de Brabant, des Seigneuries d'Anvers et de Malines, des Duchez de Limbourg et de Luxembourg, des Comtez de Namur, de Hainaut, de Cambresis, de Flandres, et d'Artois.
Dimensions :
   - Image : 339x 363 mm.
   - Cuvette : 344 x 368 mm.
   - Cadre : 470 x 400 mm.
Échelle de deux cents Toises [= 4,3 cm ; 1:9 070 environ].
Commentaire de la gravure :   Description de Valenciennes.
   Cette Ville est tres ancienne et tres agreable, elle est nommée par les Latins Valentianæou Valentinianæ.
   On croit que l'Eglise de N. Dame y fut fondé par le Roy Pepin.
   La Maison de Ville merite d'y estre vüe.
   L'An 1656. les François l'avoient aßiegée sous les Maréch[au]x de Turenne et de la Ferté Senneterre ; mais Dom Jean d'Autriche qui commandoit dans les Païs-Bas Espagnols, soutenu de la valeur du Prince de Condé, leur fit lever le Siege et prit prisonnier le Maréch[al] de laFerté.
   L'An 1677. Le Roy en personne assiegea cette place importante et la prit d'assaut ; mais il empécha le pillage, et n'exigea des habitans que les frais pour la construction d'une Citadelle.
   Pour le Spirituel elle est divisée en deux parties : celle qui est à la gauche de l'Escaut est du diocesse d'Arras et le côté de la ville qui est à sa droite au diocesse de Cambray.



100 euros (code de commande : 23326 - vendu).

VANHAMME (Marcel) — Bruxelles. 1100-1800. Promenades dans le passé. Bruxelles, Office de Publicité, 1949. In-8° broché, 103 p., illustrations hors texte, rousseurs.Table des matières :
   - Présentation.
   Première promenade. Le tracé de la première enceinte murale du XIIe siècle. Vestiges encore visibles et description des sites historiques parcourus.
   Deuxième promenade. Les anciens magistrats, actes et sceaux du Moyen Âge.
   Troisième promenade. Deux poèmes de pierres : l'Hôtel de Ville (XVe s.) et la Maison du Roi (réédifiée).
   Quatrième promenade. Le siècle des Gueux (XVIe siècle).
   Cinquième promenade. Tapisseries, retables et vitraux (XVIe siècle).
   Sixième promenade. Le siècle des archiducs et les églises en style baroque (XVIIe siècle).
   Septième promenade. Le bombardement de 1695 et la reconstruction de la Grand'Place.
   Huitième promenade. Beaux pignons, vieilles maisons. De la place Vieille-Halle-au-Blé à la rue de Flandre.
   Neuvième promenade. Les grandes figures de l'époque autrichienne.
   Dixième promenade. Bruxelles en style classique.

13 euros (code de commande : 23295).

VANHAMME (Marcel) — Les environs de Bruxelles. Promenades dans le passé. Bruxelles, Office de Publicité, 1950. In-8° broché, 96 p., illustrations hors texte, rousseurs.Table des matières :
   - Présentation.
   Première promenade. Vieil Anderlecht, Itterbeek, Pede-Sainte-Anne, Dilbeek.
   Deuxième promenade. Le château de Gaasbeek et le Payottenland.
   Troisième promenade. Le château de Beersel, Alsemberg et les Sept-Fontaines.
   Quatrième promenade. Le champ de bataille de Waterloo.
   Cinquième promenade. Boitsfort, centre de vénerie d'autrefois ; le prieuré de Groenendal.
   Sixième promenade. Tervuren, son parc et ses châteaux perdus.
   Septième promenade. Les églises romanes de la Voer et le château de Leefdaal.
   Huitième promenade. Zaventhem, Diegem, le château de Beaulieu (Machelen).
   Neuvième promenade. Le château de Bouchout et l'église de Grimbergen.
   Dixième promenade. Le palais de Schoonenberg (Laken) et ses alentours.

13 euros (code de commande : 23296).

WILLIAMSON (Howard) — A Dictionnary of Great War Abbreviations. Harwich, Williamson, 1996. In-4° sous cartonnage d'éditeur, X, 228 p., quelques illustrations, ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur, exemplaire en bel état.Table des matières :   - Foreword.
   - Introduction.
   Section 1 : The Campaign Medals of the Great War.
   Section 2 : British Unit Abbreviations.
   Section 3 : South African Unit Abbreviations.
   Section 4 : Rhodesian, East African, West African and Egyptian Unit Abbreviations.
   Section 5 : Indian Unit Abbreviations.
   Section 6 : Bermuda, Newfoundland, Ceylon, Fiji and New Zealand Unit Abbreviations.
   Section 7 : Canadian and Australian Unit Abbreviations.
   Section 8 : Miscellaneous and Unidentified Unit Abbreviations.
   Section 9 : Standard Unit Abbreviations.
   Section 10 : British and Commonwealth Rank Abbreviations.
   Section 11 : British and Commonwealth Prefix Abbreviations.
   Section 12 : German Unit and Other Abbreviations Found on Rifles and Bayonets (Including French and others).
   Section 13 : British Unit and Other Abbreviations Found on Rifles and Bayonets.
   Section 14 : Medal Abbreviations.
   Section 15 : British Shoulder Titles and Miscellaneous Commonwealth Titles and Badges.
   - Unit Abbreviation Index.
   - Rank Abbreviation Index.
   - Bibliography.

35 euros (code de commande : 23305).

 


 
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Les nouveautés du 13 octobre.

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 La Librairie L'Oiseau-Lire et les Éditions Alain Regnier ont le plaisir de vous inviter à une lecture des textes de Claude Bauwens par Jacques Dapoz, le samedi 17 octobre à partir de 18 h.
À cette occasion débutera une exposition des livres et estampes originales des éditions R.A.



BAUWENS (Claude) — Sept poèmes plus un de haute affligeance. Illustrations de Serge Poliart.[La Louvière], R.A. Éditions, 2015. Petit in-4° broché, [40] p., 8 illustrations (7 par Serge Poliart et 1 par Claude Bauwens).
15 euros (code de commande : 23401).

 


 


Tirage de tête

BAUWENS (Claude) — Sept poèmes plus un de haute affligeance. Illustrations de Serge Poliart.[La Louvière], R.A. Éditions, 2015. Petit in-4° en ff. sous chemise illustrée, [40] p., accompagné de 8 textes originaux de Claude Bauwens, sept linogravures de Serge Poliart et une de Claude Bauwens, le tout sous coffret illustré d'éditeur, tirage limité à 35 exemplaires numérotés sur Vélin d'Arches.


100 euros (code de commande : 23402).



BASTIEN (Josse) — Cambron-Casteau, hier et aujourd'hui. Brugelette, Association Marcel Thémont pour la Défense du Patrimoine Brugelettois, 1992. In-8° broché, 226 p., illustrations, (collection « Monographies Brugelettoises "Marcel Thémont" », n° IX), exemplaire en bon état.Table des matières :   - Cambron... Vieux terroir gallo-romain.
   - Les trois Cambron : Cambron-Mairie - Cambron-St-Vincent - Cambron-Casteau.
   - La plaine du camp Bercheau.
   - Situation de Cambron-Casteau : Hydrographie - Sol - Agriculture - Population - Habitations - Routes.
   - L'Administration Communale : Registres de l'état civil - Les sceaux - Liste des mayeurs, maires ou bourgmestres - Liste des échevins - Liste des secrétaires communaux - Liste des gardes-champêtres - Un peu de toponymie - Aspect des rues aujourd'hui - Les lieux-dits - Histoire militaire ancienne - Quelques dates mémorables - L'attaque des Gueux - Des Cambroniens au service de Napoléon.
   - La Guerre 1914-1918.
   - La Guerre 1940-1945.
   - Histoire religieuse : L'église - Les cloches - Le coq de l'église - Notre-Dame de Cambron et son culte.
   - Us et coutumes d'autrefois.
   - L'enseignement.
   - Le chemin de fer.
   - Les exploitations agricoles, hier et aujourd'hui.
   - Les moulins de Cambron-Casteau.
   - Les commerces et les commerçants.
   - Professions exercées aux XIXe et XXe siècles.
   - Kermesses et réjouissances populaires.
   - Les Sociétés.
   - Les derniers...
   - Les coins disparus.
   - Le cimetière.
   - Expressions et proverbes locaux.
   - Saviez-vous que...
   - Rites et croyances.
   - Petite histoire de l'abbaye cistercienne de Cambron.

25 euros (code de commande : 23348).

BETTONVILLE (Albert)Paranoïa du jazz (l'improvisation dans la musique du jazz).Paris-Bruxelles, Les Cahiers du Jazz, 1939. In-12 broché, 35 p., deux illustrations, tirage limité à 400 exemplaires numérotés (n° 31), rousseurs, rare.Extrait :   Pour l'intelligence de ce qui va suivre, je me vois obligé de rappeler quelques notions élémentaires.
   La musique de jazz se caractérise par le « swing ». L'improvisation, à peine moins indispensable que le swing, apparaît aussi essentielle que ce dernier, comme élément présent dès l'origine de la musique de jazz et apportant le plus grand intérêt.
   Le jazz-hot – improvisation et intonations particulières – est la forme musicale idéale. Son éloge, qui n'est plus à faire, s'identifie à celui de la création surréaliste. la vie efficace du jazz est liée à l'improvisation.

20 euros (code de commande : 23375).

BOMBARD (Alain) — Naufragé volontaire. Paris, Éditions de Paris, 1958. In-8° broché, 324 p., planches hors texte, une carte à déplier in fine, (collection « Les Grandes Aventures du Siècle »), bel exemplaire de ce grand classique, non coupé et dédicacé par l'auteur.En quatrième de couverture :
   200.000 naufragés périssent en mer chaque année, dont 50.000 avaient pourtant réussi à embarquer sur des canots de sauvetage.
   Ces 50.000 vies pourraient-elles être sauvées ? Un exploit sensationnel d'un jeune médecin français de vingt-huit ans le prouve.
   Après avoir longuement étudié le problème du naufrage, Alain Bombard a passé cent treize jours en mer, d'abord avec un compagnon en Méditerranée, puis, seul, à travers l'Océan Atlantique. Il l'a fait dans les pires conditions où risquent de se trouver des naufragés. N'ayant pas entamé les vivres de secours (vérifiés officiellement au départ et à l'arrivée de chaque escale), il a vécu exclusivement sur les produits de la mer, et démontré qu'un naufragé, même démuni de toutes ressources, peut survivre sur un engin pneumatique.
   En parcourant plus du quart de la circonférence terrestre à bord d'un canot pneumatique de 4 m. 65 sur 1 m. 90, il a réalisé un exploit sans précédent dans l'histoire de la navigation.
   Rigoureusement soumise au contrôle scientifique, l'expérimentation d'un tel régime, sur son organisme, apporte une solution décisive au problème si discuté de la survie en mer.
   Avec des dons d'écrivain-né, Alain Bombard fait revivre intensément la vie étrange et parfois tragique qu'il mena en mer, à l'épreuve des bêtes, des orages, de la solitude et du désespoir.
   Peu à peu, le lecteur pénètre dans la mentalité d'un nouvel homme : l'homme-mer, pour qui l'homme-terre n'était plus qu'un souvenir. Son récit, enrichi d'extraits du journal de bord, constitue un témoignage unique sur la condition humaine, dont celle du naufragé est un cas extrême... et combien significatif.

20 euros (code de commande : 23365).

BOURGEOIS (F.) — Apport des fouilles archéologiques à l'histoire de la commune de Bras. Bruxelles, Pro Civitate, 1964. In-8° broché, 44 p., illustrations, une planche hors texte à déplier, (collection « Histoire », série in-8°, n° 5), exemplaire en très bel état.Extrait de l'historique de la fouille :   Les travaux entrepris pour l'installation du chauffage à air chaud sont à l'origine des fouilles archéologiques réalisées à l'église de Bras.
   Au cours du mois de juillet 1958, une cave fut creusée à l'extérieur du mur septentrional du chœur. Sous celui-ci, une tranchée pénétrait dans l'église en traversant la nef dans les trois quarts de sa largeur. Deux embranchements perpendiculaires s'avançaient jusqu'à la première marche du chœur.
   Alerté par M. le chanoine A. Lanotte, secrétaire de l'évêché de Namur et membre de la Commission Royal des Monuments et des Sites, M. A. Geubel se rendit sur place et fit, dans ces excavations, les premières constatations archéologiques. Elles ne pouvaient rester sans lendemain. À mon tour, je pus relever quelques éléments significatifs. Au cours de cette première phase des « travaux », qui ne laissaient aucune place à la recherche archéologique systématique, des détails ont échappé à l'observation.
   La presse provinciale se fit l'écho de nos regrets de voir laisser s'échapper l'occasion si favorable d'« ausculter » un édifice qui pouvait nous livrer son message. Le Service des Fouilles de l'État promit son appui à des recherches ultérieures, faute de pouvoir intervenir directement.
   Les Autorités communales comprenant tout l'intérêt que des fouilles pouvaient présenter pour la connaissance du passé du village et de la paroisse se montrèrent compréhensives et bienveillantes.
   Une fouille systématique put être entreprise, au cours des mois de janvier et de février 1959, grâce à l'intervention du Service des Fouilles. Malheureusement, on dut la limiter à la nef, restriction qui, nous le verrons, nous empêchera de découvrir les constructions successives dans leur entièreté.

9 euros (code de commande : 23361).

BRICHE (Yves) — Sept siècles avec les moines de Liessies 1095-1791. Maubeuge, Chez l'Auteur, 2013. In-8° collé, 409 p., illustrations.Texte de D. Misonne (dans le t. 124 de la Revue bénédictine) :   Il y a plus d'un siècle, en 1912 exactement, l'abbé J. Peter publiait L'Abbaye de Liessies en Hainaut depuis ses origines jusqu'à la réforme de Louis de Blois, 764-1566 ; ce livre demeure un ouvrage solide de référence. Il n'a pas été remplacé ni davantage poursuivi. Certes, a-t-on traité ultérieurement de l'un ou l'autre aspect de l'histoire de cette abbaye dans des revues (surtout la Revue du Nord, les Mémoires de la Société archéologique d'Avesnes, La semaine religieuse du diocèse de Cambrai, etc.), mais personne n'a tenté de donner une suite à l'ouvrage de Peter. Devant cette carence, Yves Briche a tenté de retracer l'ensemble de l'histoire de l'abbaye, d'où le titre : Sept siècles avec les moines de Liessies (1095 à 1791).
   Le livre comprend deux parties distinctes. La première est partagée en quatre sections : l'enracinement, le rayonnement, l'anéantissement et les lendemains de la Révolution ; on constatera la part importante accordée à la période révolutionnaire et post-révolutionnaire. La seconde partie, faite d'annexes, est une suite de récits, de portraits et de « faits-divers » relatifs aux deux derniers siècles de l'abbaye, qui font découvrir la vie quotidienne. On trouvera aussi des notices sur les dépendances de Liessies, à savoir les prieurés de Sart-les-Moines (Gosselies) et de Dompierre, la prévôté d'Ath et le refuge de Mons.
Table des chapitres :   L'enracinement :
      - Aux origines de l'abbaye (764-1095).
      - La fondation.
      - Les premiers temps (1095-1124).
      - Wédric, abbé de 1124 à 1147.
      - Aspects de la vie du monastère dans la première moitié du XIIe siècle.
      - Une période tourmentée (1147-1332).
      - De l'abbé Sicard de Cardaillac à l'abbé Gilles Gippus (1333-1530).
      - La seigneurie de Liessies - Le droit de justice.
      - Possessions et revenus.
      - Le prieuré de Sart les Moines.
      - Le refuge de Mons.
      - La prévôté d'Ath.
      - Le prieuré de Dompierre.
      - De moines « desbridez ».
   Le rayonnement :
      - 
Louis de Blois, abbé de 1530 à 1566.
      - Une abbaye réformée et influente.
      - Quirin Douillet, abbé de 1566 à 1578.
      - Nicolas Le Francq, abbé de 1578 à 1610.
      - Antoine de Winghe, abbé de 1610 à 1637.

      - 
Thomas Luytens, abbé de 1637 à 1644.
      - 
Gaspard Rogier ou Roger, abbé de 1644 à 1664.
      - François le Louchier, abbé de 1664 à 1678.
      - Lettres de sauvegarde.
      - Le rattachement à la France.
      - Lambert Bouillon, abbé de 1678 à 1708.
      - Agapite Dambrinne, abbé de 1708 à 1740.
      - Augustin Fourdin, abbé de 1740 à 1755.
      - Marc Lhomme, abbé de 1755 à 1763.
      - Grégoire Dupire, abbé de 1763 à 1772.
      - Le cardinal Potier de Gesvres, abbé commendataire de 1772 à 1774.
      - Michel Lelong, abbé de 1774 à 1776.
      - Marc Verdier, 48ème et dernier Abbé de 1776 à 1791.
   L'anéantissement :
      - L'Eglise en Hainaut à la fin du XVIIIème siècle.
      - Les cahiers de doléances.
      - Premiers désordres.
      - Suppression des privilèges et des abbayes.
      - La croisade des habitants de Dompierre.
      - Marche des paysans de Marpent et Jeumont sur Liessies.
      - Les angoisses du procureur Gille.
      - Les inventaires.
      - Des représailles jugées excessives.
      - Déclarations des religieux.
      - Une attente insupportable.
      - Premières adjudications - Février-Mai 1791.
      - Fin de la présence bénédictine à Liessies - 25 juin 1791.
      - Liquidation des biens de l'abbaye de juin à novembre 1791.
      - Le dépouillement.
   Les lendemains de la Révolution :
      - Cession des bâtiments aux consorts Jouniaux et à F.M. Dahier.
      - Rachat par Charles Lhomme.
      - Dernier salut aux ruines de l'abbaye par Auguste Lebeau.
      - À propos du crâne de Louis de Blois.
      - Les reliques de Sainte Hiltrude.
      - La tentative de dom Henri de Malherbe.
      - Un patrimoine sauvegardé - Ouverture du parc abbatial au public.
      - Le site abbatial. Éléments de défense - cour d'honneur - château - église abbatiale trésorerie - maison de l'abbé.

      - 
Les lieux conventuels : cloitre - chapitre - chauffoir - bibliothèque - école de théologie réfectoire - dortoir - salle de jeux - comptoir - salle d'archives - infirmerie - cimetière - prison.
      - 
Parcs et jardins.
      - 
Les bâtiments utilitaires : remise aux carrosses - bâtiments agricoles - grange dimière censé potagère - brasserie - boulangerie - blanchisserie atelier - bûcher - moulin - forge - cense de la Motte.
      - 
Les « officiers » du monastère.
      - 
Les derniers bénédictins de l'abbaye de Liessies.
      - Retour sur les lieux : le prieuré de Sart les Moines - le prieuré de Dompierre la forge - la Motte.
   Table des annexes :

      - À
propos des portraits représentés dans le chœur de l'abbatiale.
      - Un brouillard miraculeux lors de l'attaque de l'abbaye par les troupes du maréchal de Biron en 1598.

      - 
Les Abbés de Liessies protecteurs des « Bollandistes » au XVIIème. Publication des Acta Sanctorum.
      - Dom Mathias Le Hongre.
      - Voyage pittoresque à Liessies de l'abbesse du chapitre de Maubeuge.
      - Le Père de Gennes
.
      - 
Sermon de l'Abbé Fourdin à sa communauté après la mort de son prédécesseur (1740).
      - Un règlement scolaire à Liessies au XVIIIème siècle.
      - Doubles funérailles pour dom Jérôme Camelot ?
      - Portrait de Dom Maur- Levache, procureur de 1719 à 1755.
      - La peau du loup.
      - Une nombreuse domesticité : petits métiers - portraits de servantes.
      - Correspondances.
      - Inventaire de la trésorerie et de la sacristie par Dom Placide de Bressy en 1694.
      - Mémoire contre les maîtres de forges.
      - Inventaire de l'abbaye en août 1790.
      - Des moines fidèles à leurs vœux - 28 janvier 1791.
      - Les étapes de la vie monastique : postulants, novices, profès.
      - La liturgie des heures.
      - Les moines de Liessies de 1634 à 1791.
      - Les abbés du monastère de 1096 à 1791.
   Sainte Hiltrude : son culte, les tribulations de ses reliques.
   - À propos des archives de l'abbaye de Liessies.
   - Principales sources de documentation.
   - Bibliographie et documents.

20 euros (code de commande : 23390).

British Museum. A Guide to the Exhibition in the King's Library. Illustrating the History of Printing, Music-Printing and Bookbinding. London, Printed by Order of the Trustees, 1939. In-8° sous cartonnage d'éditeur, VII, 163 p., quelques illustrations in et hors texte, petit cachet ex-libris à la page de garde, exemplaire en très bel état.Introduction :   The Library of Printed Books consists of over four million volumes, acquired partly under the provisions of the Copyright Act which gave the Trustees of the British Museum the right to a copy of every book published in the United Kingdom, partly by purchase, and partly by donation or bequest. Among the most important collections which have been presented or bequeathed are : the books of Sir Hans Sloane, forming part of his private museum, the offer of which to the nation, at about one-fourth of its value, brought about the Act of Parliament of 1753 constituting the British Museum ; the books in the Old Royal Library presented by King George 11 in 1757, containing books collected by English Sovereigns from the time of King Henry VII ; the Thomason Civil War Tracts purchased by King George III and presented in 1762 ; the books bequeathed by the Rev. C. M. Cracherode in 1799, which include many fine specimens of early printing and of binding ; the library of Sir Joseph Banks, consisting principally of works on natural history, received in 1820 ; the magnificent library formed by King George III and presented to the Museum by his successor, in accordance with an arrangement with the Treasury, in 1823 ; and the choice collection bequeathed by the Right Hon. Thomas Grenville, received in 1847. Since this last date the Library has been notably enriched by the bequest of the illustrated incunabula and the Shakespeare quartos and other Elizabethan rarities received in 1911 as part of the fifty books, in manuscript and print, which by the will of Alfred Henry Huth the Museum was allowed to select from the collection formed by his father, Henry Huth, and augmented by himself ; and by the purchase in 1937 of the Ashley Library, a collection of English books and literary manuscripts remarkable for its range and quality, formed by the late Mr. T. J. Wise.
   The Gallery known as the « King's Library », which contains the library of King George III, was specially built for the reception of this collection in 1828 and was the first portion of the present building to be erected. Here, following eight cases containing specimens from the Department of Oriental Printed Books and Manuscripts and two cases containing books of special interest recently acquired, is arranged an exhibition, drawn from the several collections of the Department of Printed Books, illustrating the history of printing and bookbinding, and including also some examples of first editions of famous English books. The first half of the exhibition is intended to illustrate the introduction and development of printing in Germany, Italy, France, the Netherlands, Spain and England, the order of the countries as here given being that in which the art of printing with movable types is known to have been first used in them. The history of English Printing is carried into the twentieth century, and examples are also shown of books printed abroad for the English market, and of early printing in Scotland, Ireland, and Overseas. In Cases XIII, XIV, XV and XVI are shown some famous English books ; and the exhibition is continued with examples of Printed Music (XVII, XVIII), and Maps (XX). Case XIX contains a selection of books and documents illustrating the history of the English Bible. Cases XXI-XXVIII are reserved for the purpose of temporary exhibitions. In Cases XXIX and XXXare shown some English Royal Bindings, and in Cases XXXI-XXXVI a collection of bindings illustrating the history of bookbinding in Germany and the Netherlands, Italy, France, and England.

13 euros (code de commande : 23368).

CANONNE (Xavier) — Le surréalisme à La Louvière. Un abécédaire du surréalisme dans les collections de la Province de Hainaut, du Centre de la Gravure et de la Ville de La Louvière. Bruxelles, Marot, 2012. In-4° carré sous cartonnage illustré d'éditeur, 127 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Centre de la Gravure et de l'Image imprimée, à La Louvière, du 29 septembre 2012 au 6 janvier 2013.
Introduction :
   C'est en octobre 1935 que se tint à La Louvière une Exposition surréaliste de caractère international. Qu'importe si elle ne fut pas la première au monde malgré ce que d'aucuns crurent devoir avancer, ni qu'elle n'eut alors que peu de retentissement. Comment pouvait-il en être autrement en cette petite ville du sud de la Belgique, au centre du bassin industriel qui si elle s'était forgée entre luttes syndicales, sidérurgie et faïencerie, n'était guère préparée à un tel événement. Organisée dans une salle communale annexe, l'exposition était importée de Bruxelles par E.L.T. Mesens venu soutenir un groupe de jeunes hommes rassemblés un an auparavant sous la bannière de Rupture, premier groupe surréaliste à n'être pas né dans une capitale. Dix ans après l'Exposition surréaliste de la galerie Pierre à Paris, un an après l'exposition Minotaure du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles également organisée par Mesens, mais un an avant l'International Surrealist Exhibition de la New Burlington Galleries de Londres, l'exposition louviéroise associait opportunément surréalistes étrangers et Belges, à l'exception toutefois des Hennuyers, le groupe n'ayant pas encore accueilli ceux qui, Lefrancq, Simon ou Van de Spiegele, viendront renforcer les poètes Chavée ou Dumont. L'on ne peut qu'être admiratif autant que songeur à parcourir le catalogue de l'exposition des noms des dix-sept artistes la composant, autant que de la qualité des œuvres rassemblées : un tel événement sous de tels auspices pouvait laisser espérer d'un groupe qui vivait là son baptême du feu une activité à tout le moins prolixe, ce que Mauvais Temps, seule publication collective du groupe parue la même année, laissa entrevoir : il n'en fut rien.
   Empêtré dans des querelles politiques ou des guerres intestines aux enjeux personnels, privé d'un leader avec le départ de Chavée en 1936 pour les Brigades internationales, Rupture se déplaçant peu à peu vers Mons finira par imploser à l'orée d'une guerre qui brisa définitivement toute possibilité de ressac.
   Ce fut assez pourtant pour marquer définitivement La Louvière de l'empreinte du surréalisme et de préparer autour d'Achille Chavée et des plus discrets Albert Ludé et André Lorent, une suite qui, si elle ne se revendiqua pas toujours explicitement des théories de Breton ni d'une certaine discipline de groupe, perpétua entre régionalisme et internationalisme un esprit volontiers frondeur, maniant le paradoxe autant que l'humour, la plume autant que le pinceau. La silhouette de Chavée hantera encore longtemps la mémoire de ceux qui ne l'auront parfois qu'entr'aperçu, figure légendaire entre quelques ombres glissant en des rues où elles viendraient aujourd'hui à se perdre s'ils n'étaient pour les guider cette église sans clocher et devant elle le monument rutilant d'un bourgmestre à l'allure chiricienne.
   Cette empreinte s'est également portée sur les collections des institutions publiques sises à La Louvière qui toutes à leur façon en ont gardé la trace : la collection de la Province de Hainaut, la collection de la Ville de La Louvière et plus récemment celle du Centre de la Gravure et de l'Image imprimée conservent des œuvres et des documents importants du surréalisme, témoignage de cet engagement artistique régional et international. Au sein de ces collections le surréalisme et ses avatars plus ou moins orthodoxes ont parfois constitué l'un des axes majeurs des acquisitions. Un choix dans ces trois collections constituées d'apports ou d'achats effectués à divers moments a donc été opéré pour le présent ouvrage accompagnant l'exposition Un abécédaire pour La Louvière. Le surréalisme dans les collections de La Louvière.
   En matière de surréalisme, l'exhaustivité demeure une prétention illusoire, tant il y eût ici et là des surréalismes et, c'est à l'honneur de ce mouvement, la plus belle aventure intellectuelle du xxe siècle, que d'avoir su échapper aux grimoires, comme de pouvoir surprendre et étonner encore.
   Cet ouvrage, comme l'exposition qui l'accompagne, ne se veut en rien une anthologie. Moins contraignante, la formule de l'abécédaire lui a été préférée parce que sans doute la plus adéquate pour traduire l'esprit du surréalisme, ce fleuve jamais contraint ; elle autorise aussi l'entrée par ordre alphabétique, aux côtés de ceux qui sont du surréalisme les acteurs les plus marquants, de figures moins connues, encore à découvrir ; elle permet enfin de taire d'inévitables lacunes qui sont l'histoire même des collections publiques et leur relation au surréalisme au fil de leurs existences communes. De sorte que ce qui manque ici ne devrait pas faire défaut.

20 euros (code de commande : 23395).

CHOTIN (A.-G.) — Études étymologiques et archéologiques sur les noms des villes, bourgs, villages, hameaux, forêts, lacs, rivières et ruisseaux de la province du Hainaut. Tournai, Casterman, [1868]. In-8° (débroché), 491, [1 (table) p., exemplaire non coupé, couverture très usagée, dos renforcé de papier kraft.Table des matières :   - Prolégomènes.
   - Études sur le sol du Hainaut ancien.
   - Étymologie des noms de fleuves, rivières et ruisseaux.
   - Arrondissement d'Ath.
   - Arrondissement de Mons.
   - Arrondissement de Charleroi.
   - Arrondissement de Soignies.
   - Arrondissement de Thuin.
   - Arrondissement de Tournai.

40 euros (code de commande : 23374).

Confrontaties. 111 hedendaagse kunstenaars België en Luxemburg. Confrontations. 111 artsites contemporains. Belgique et Luxembourg. Confrontations. 111 Contemporary Artits. Belgium and Luxemburg. Tielt, Lanno, 1993. In-4° sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, 295 p., nombreuses illustrations en couleurs, édition trilingue (français, néerlandais et avec un résumé en anglais (notices biographiques)), ex-dono sur la page de garde sinon très bon exemplaire.Table des matières :   - Confrontaties - Confrontations - Confrontations, par Marcel van Jole.
   - La vie artistique au Luxembourg - Het artistiek leven in Luxemburg - Artistic life in Luxemburg, par Joseph Paul Schneider.
   - Zeven decennia beeldende kunst in context en confrontatie - Sept décennies d'art belge, Contexte et confrontation - Seven decades of Belgian art in context and confrontation, par Johan Pas.
   - 111 Hedendaagse kunstenaars - 111 artistes contemporains - 111 contemporary artists.

30 euros (code de commande : 23392).

CROMBAIN (Robert) — Sentences de justice rendues par l'Office du Bailliage de la terre & baronnie de Belœil au XVIIIe siècle. Ath, Chez l'auteur, 1955. In-8° broché, 65 p., tirage limité à cent exemplaires numérotés sur papier vergé de luxe (n° 23), tache sur la couverture.Introduction :   Comme l'antique « pagus bracbatensis » ou pays de Brabant, dont elle était une des parties, la châtellenie d'Ath s'étendait jusqu'à l'Escaut à l'ouest, au sud et à l'est elle confinait, sans limites naturelles, à la prévôté de Mons et au, bailliage d'Enghien, et au nord elle touchait au bailliage de Lessines et Flobecq, fameuse terre de Débats jusqu'en 1743.
   Avec les villes de Condé, Leuze et Antoing, la châtellenie d'Ath forma, au Moyen Âge, une circonscription administrative et militaire groupant 110 villages dont Belœil. À la tête de cette juridiction, fui établi un gouverneur exerçant, outre les autres devoirs de sa charge, la haute, la moyenne et la basse justice.
   Belœil, reprise au profil des comtes de Namur au XIIe siècle jouissait toutefois d'un statut particulier : elle ne se rattachait au Namurois qu'à titre d'hommage et par un lien purement féodal, et cette terre, portant le titre de baronnie, passa dans la Maison de Ligne par le mariage d'un prince de cette famille avec Ermeline de Namur, en 1394. Toutefois, administrativement, Belœil faisait partie de la châtellenie d'Ath, son office de bailliage relevant, pour la procédure criminelle, de la Cour Souveraine du Hainaut à Mons.
   La Maison de Ligne, qui est sans contredit l'une des plus illustres d'Europe, nommait le bailli et l'office comprenait le receveur, un greffier et six sergents chargés de maintenir l'ordre. Les manuscrits inédits que nous publions ici, concernent des faits de justice relevant de ce bailliage et de la Cour de Mons.

25 euros (code de commande : 23349).

[DAXHELET (Paul)]. Paul Daxhelet. Liège, Musée d'Art Moderne, 1982. In-8° broché, 60 p., illustrations en noir et en couleurs, bon exemplaire peu courant.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée par la Ville de Liège au Musée d'Art moderne, parc de la Boverie, du 23 avril au 23 mai 1982.
Avant-propos :
   Une rétrospective Paul Daxhelet a valeur d'événement. Voilà la chose concrétisée et l'hommage qu'il méritait rendu au Maître liégeois grâce à la présentation de cette vaste exposition au Musée d'Art moderne.
   Cinquante années de sa production sont aux cimaises, qui permettent une vue d'ensemble de son étonnante production aux innombrables admirateurs du grand peintre, du coloriste somptueux qu'est Paul Daxhelet.
   Une nouvelle fois, la séduction qu'exercent ses toiles, s'affirme ; sa forte personnalité, son imagination nourrie au fil des multiples périples qu'il a faits autour du monde – de Tanger à Kinshasa, de Tahiti à Dakar, de Cuzco à Bali – servie par son exceptionnelle mémoire visuelle, sa sûreté de main égale à celle de son inspiration, sont quelques-unes des constantes de sa manière.
   Paul Daxhelet a un sens inné de l'harmonie, une qualité de vision d'une subtilité rare. Il oppose et heurte les tons ; sa joie exulte dans l'abondance des couleurs vives qui accusent les formes, suscitant un rythme toujours justement proportionné, et dans lesquelles il a sans nul doute trouvé son accomplissement.
   Peintre, dessinateur et graveur – son œuvre gravé compte près de huit cents pièces – il est un artiste complet, authentique, dont on pourrait dire que la manière de peindre ne s'est jamais départie de sa manière d'être : entière, sensible, solide.

15 euros (code de commande : 23394).

DEFOE (Daniel)Robinson Crusoé.Paris, Le Livre Club du Libraire, 1958. In-8° sous reliure toilée d'éditeur (dos passé), [16], 539 p., illustrations hors texte, un planisphère volant à déplier, exemplaire numéroté (n° 1911). L'éditeur précise :   Les gardes, les pages de titre, le frontispice, les pages une et deux cent quatre-vingt-cinq, la carte ont été empruntés à des éditions anglaises et françaises du XIXe siècle. Les hors-texte proviennent d'éditions du XVIIIe siècle.
15 euros (code de commande : 23380).

DELATTRE (Achille)À la gloire du mineur. Anthologie ornée de trente-trois illustrations. Cuesmes, Impricoop, 1958. In-8° broché, 215 p., ex-libris manuscrit à la couverture, bon exemplaire.   Achille Delattre réunit ici un choix de textes concernant la mine. On y trouve les noms célèbres de la littérature : Louis-Laurent Simonin, Émile Zola, Louis-Eugène Caustier, Georges Clemenceau, Laguerre, Alexandre E. Millerand, Hector-Henry Malot, Gilbert Cesbron, Upton Sinclair, A. J. Cronin, Gustav Morcinek, Otto Dunbier, A. Hans, Camille Lemonnier, Louis Delattre, Pierre Hamp, Jules Destrée, Louis Piérard, Jules Sottiaux, Constant Malva, Jean-Louis Vandermaesen, Valentin Van Hassel, Marius Renard, G. Delarge, Georges Rameackers, O. P. Gilbert, Henri Deligne, G. C. Rutten, Pierre Demart, Jean-Pierre Barrou, Marcel Sala, Jef Rens et Achille Delattre.
20 euros (code de commande : 23386).

DOEHAERD (Renee) —Œconomica mediævalia. Brussel, Centrum voor Sociale Structuren en Economische Conjunctuur Vrije Universiteit Brussel, 1984. In-8° collé, 255 p., couverture plastifiée, ex-libris manuscrit du professeur Jean-Jacques Hoebanx à la page de garde.Table des matières :   - De auteur - L'auteur.
   - Belangrijkste publicaties - Principales publications.
   - L'expansion économique belge au Moyen Âge.
   - Handelaars en neringdoenden : de Romeinse tijd en de Middeleeuwen.
   - Une politique conjoncturelle à Athènes au IVe siècle avant J.-C. Xénophon et le précis sur les « Revenus ».
   - Les réformes monétaires carolingiennes.
   - Méditerranée et économie occidentale pendant le haut Moyen Âge.
   - Au temps de Charlemagne et des Normands. Ce qu'on vendait et comment on le vendait dans le bassin parisien.
   - Féodalité et commerce. Remarques sur le conduit des marchands, Xle-XIIIe siècles.
   - Institutions médiévales. Un livre, une méthode.
   - Histoire économique du haut Moyen Âge. Note à propos d'un point de méthode.
   - Chiffres d'assurance à Gênes en 1427-1428.
   - Commerce et morale à Anvers. À propos d'un manuscrit de la Bibliothèque de Leiden.

18 euros (code de commande : 23389).

[DUBUFFET (Jean)]. TAPIE (Michel) — Mirobolus Macadam & Cie.Hautes pates de J. Dubuffet. Paris, Drouin, 1946. In-4° broché sous couverture multicolore, 56 p., illustrations, un des 700 exemplaires (non justifié) imprimés sur des feuilles de papier couché de teintes différentes, en très bel état.   Cet ouvrage fut publié à l'occasion de l'exposition à la galerie Drouin, à Paris, du 3 mai au 1er juin 1946.
Extrait :   C'est sous le signe de la joie que je veux présenter ce témoignage des Jeux auxquels se livre depuis un an mon ami Jean Dubuffet, artiste peintre selon l'état-civil, mais bien plutôt prospecteur de la matière visuelle, dont les œuvres sont moins des peintures que des supports bénéfiquement endothermiques, par lesquels il nous clame et nous transmet le trop-plein de sa joie confiante de vivre la passionnante époque actuelle.
   Magie ? Si elle est blanche, c'est sans romantisme, sans mollesse, sans peur de la patine et de la poussière de charbon ; noire, peut-être, mais sans intention morose, comme il faut du charbon pour faire un feu d'enfer, des blessures pour faire un héros, ou l'explosion d'une machine infernale pour libérer une idée généreuse, comme il y a continuité entre « La Nuit obscure » de saint Jean de la Croix et le « Cantique du Soleil » de François d'Assise.
   Sa disponibilité – le qui-vive de tous ses instants – jointe aux conceptions les plus aventureuses, favorise l'ouvrage nombreux d'objets de puissance qui, par-delà les contradictions, résistent aux plus hautes températures (cf. le style hot en musique de jazz) et aux distinctions, aux grilles les plus subtiles : ainsi en est-il d'ailleurs de Lautréamont, Nietzsche, Raymond Roussel, Henri Michaux, qu'il sait si bien aimer, et qui ont si souvent servi de ponts à nos rapports quotidiens. C'est justement de ces rapports, de ces mille et un ponts qui nous conduisent à Jean Dubuffet et à son œuvre que je veux parler. Laissant à d'autres le soin plutôt triste d'en faire le procès en bien ou en mal, de le coter mesquinement de zéro à vingt ou malignement de un à (n + 1) mille ; je vais essayer, en toute simplicité, de vous faire sentir pourquoi j'aime cette œuvre : ce que ces peintures, telles qu'elles sont nées et telles qu'elles deviennent, peuvent comporter de tonifiantes résonances harmoniques avec l'affectif disponible d'un quelconque être humain en quête d'aventures, vous et moi par exemple.

120 euros (code de commande : 23372).

DUCHÉ (Jean) — 1760-1960. Deux siècles d'histoire de France par la caricature. 1 consulat, 2 empires, 3 monarchies, 4 révolutions, 5 républiques. Iconographie et légendes de Georges Albert-Roulhac.Paris, Pont-Royal, 1961. In-4° sous reliure toilée et jaquette (très défraîchie avec manques) d'éditeur, 249 p., très nombreuses illustrations en noir.Sur la jaquette :   « Plus ça change, disait Rip, plus c'est la même chose... » Cette boutade d'un de nos plus célèbres revuistes du début du XXe siècle exprime une vérité profonde. Les costumes changent plus vite que les coutumes, les régimes se succèdent, les « grandes figures » défilent, mais les hommes demeurent égaux à eux-mêmes, à leurs éternelles passions.
   En condensant, sous la forme la plus gaie et la plus pittoresque, deux cents ans d'histoire de France – deux siècles constamment battus par le flux et le reflux des vagues révolutionnaires et réactionnaires – cet ouvrage ne montre pas seulement le fatal enchaînement d'événements qui forme la trame de notre passé ; il permet aussi de saisir de surprenantes analogies avec le présent que nous vivons.
   Ainsi cette « histoire par la caricature », en nous conviant à juger nos ancêtres, nous incite-t-elle à rire de nos propres travers. « Nous nous apercevons », écrit Jean Duché, « que notre jugement coïncide rarement avec celui des contemporains et nous serions tentés de dire : « Est-il possible de s'égarer à ce point-là ? La passion les aveuglait. » Mais, provoquée, cette réaction entrait aussi dans notre dessein, qui était d'apporter une contribution à l'histoire des passions françaises. »
   Nul n'était plus qualifié que Jean Duché pour commenter ces deux siècles d'histoire de France. Doué d'un esprit de synthèse qui lui permet de distinguer les grands mouvements de l'histoire, il sait aussi s'attacher au détail pittoresque propre à ressusciter le passé. Et, mêlant avec humour, aux événements et aux visages qui ont marqué notre vie politique, les reflets de la vie quotidienne – modes et toquades du grand et du demi-monde, engouements passagers et grandes inventions – il déroule pour notre plaisir le plus vivant des films d'époque.
   La caricature est un art difficile. En effet, il y faut, avec un rare don de plume, un esprit avisé qui sache découvrir dans l'anecdote, parfois dramatique, non seulement le détail qui fera rire, mais, son sens politique ou humain. Les humoristes français sont orfèvres en la matière. Pourtant, à la fin du XVIIIe siècle et au début du siècle dernier, les Anglais s'imposent sans doute parce que, la Grande-Bretagne était en lutte continuelle avec la France. L'humour de caricaturistes comme Gillray Cruikshank, notamment, s'est acharné contre Napoléon. Plus tard, sous Louis-Philippe, la seconde République et le second Empire, Honoré Daumier domine son époque avec des estampes dont la maîtrise n'a d'égale que la violence des convictions.
   Sous la troisième République un nain génial, Toulouse-Lautrec, ressuscitait pour nous l'étonnante farandole montmartroise qu'entraîne à un rythme endiablé la Goulue, Yvette Guilbert et Valentin le Désossé. Caran d'Ache, né à Moscou, mais petit-fils d'un grognard de Napoléon, exerce, à la même époque, sa verve, sur l'armée et sur les salons.
   Puis vient Sem, le psychologue, qui trousse son personnage en trois coups de crayon et en fixe les traits pour l'éternité ; Sem sans qui la « Belle Epoque » ne serait que ce qu'elle fut.
   Forain a la même puissance dans le trait, la même brutale franchise que Daumier. En formules percutantes, il nous assène ses souvenirs de la « Grande guerre ». Le talent incisif de ce conservateur anarchiste en fait le créateur de la caricature moderne.
   Plus près de nous, Sennep applique son intelligence diabolique et ses astuces graphiques à « servir » selon ses mérites le personnel politique de trois Républiques successives.
   Citons enfin, dans cette trop brève évocation, Jean Effel qui sait mieux que quiconque mettre en situation ses personnages et dont chaque dessin, chaque légende sont des trouvailles.
   À côté de ces « Grands » se presse la foule des confrères, parfois anonymes, « reporters » cruels et souvent lucides de notre histoire.

15 euros (code de commande : 23396).

GABORIAU (Émile) — Monsieur Lecoq. Verviers, Gérard, [1953]. In-12 collé, 681 p., (collection « Bibliothèque Marabout Géant », n° 15), Note de l'éditeur :   Le 20 mai 1868, est placardée, sur tous les murs de France, cette surprenante affiche :
   « Plus d'impatience. C'est mardi prochain, sans remise, prenez-en note, que paraît dans Le Petit Journal, Monsieur Lecoq ».
   Le mardi, Le Petit Journal voit son tirage augmenter de 130.000 exemplaires ! Après avoir vaincu Hugo avec L'affaire LerougeÉmile Gaboriau détrône Ponson du Terrail et Rocambole ! C'est la fortune et la gloire. D'emblée, Gaboriau a placé son œuvre parmi les plus grandes, car Monsieur Lecoq est un roman d'une grande subtilité, dont l'intrigue vous séduit dès les premières pages et qui vous laisse pantelant jusqu'à la fin. Il est cependant tout aussi proche du roman historique et du roman psychologique que du suspense. Disons, en bref, que c'est une des œuvres les plus variées, les plus complètes et qu'après avoir tourné la dernière page, on désespère d'en lire jamais une autre aussi passionnante.
   Émile Gaboriau naquit en 1832, à Saujon en Charente. D'abord clerc d'avoué, il s'engage, à 20 ans, sur un coup de tête, dans les hussards. Tombé malade en Afrique, réformé, il vient à Paris. D'abord chef d'écurie, il entre à la rédaction de l'hebdomadaire Jean Diable, fondé par Paul Féval, où il fait la connaissance des Dumas. Peu après, se servant de l'histoire authentique d'un crime resté impuni, il écrit l'Affaire Lerouge qui, publiée en feuilleton, lui vaut un succès immédiat. C'est désormais la gloire : non seulement Le Crime d'Orcival,La Corde au Cou et surtout Monsieur Lecoq font monter en flèche le tirage du Petit Journal qui les publie, mais encore ces premiers – peut-être les meilleurs – romans policiers de la littérature française lancent avec éclat un genre de récits qui devait rencontrer une vogue étonnante. Gaboriau meurt en 1873, des suites de la maladie contractée en Afrique.

12 euros (code de commande : 23388).

GOOVAERTS (S.) — Un village inconnu. Waudrez l'ancien Vodgoriacum des Romains. Bruille. Sa seigneurie, ses seigneurs. Binche, Librairie de la Bibliothèque Choisie, 1933. In-8° broché, 342 p., illustrations hors texte, une carte à déplier, en grande partie non coupé, exemplaire en très bel état.Table des matières :   Avant-propos.
   Première partie : Histoire du village de Waudrez.
      Chapitre préliminaire.
        Topographie - Cours d'eau - Superficie - Population - Noms, etc.
      Chapitre I : Waudrez avant et pendant la période romaine (57 avant J.-C. - 406 après J.-C.).
         Origine - Préhistoire - Première mention - La Carte de Peutinger - L'Itinéraire d'Antonin - Étymologie du nom - Situation - Importance - Les chaussées romaines - La grande chaussée de Bavai à Cologne - Le camp de Cicéron était-il à Vodgoriacum ? - Bavai, principal point de concentration des légions romaines - Vodgoriacum, à 12 milles de Bavai - Vodgoriacum, village romain - Description d'une villa - Vestiges de villae belgo-romaines dans les environs - Antiquités trouvées à Waudrez - Une industrie locale : la céramique ? - Vodgoriacum était un gros bourg - Fut-il fortifié ? - Fin de la domination romaine - Destruction de Bavai et de Vodgoriacum.
      Chapitre II : Waudrez pendant la période franque (406 - 873).
         La Forêt Charbonnière - C'est le Hainaut - Son étendue - Waudrez est un village de la Charbonnière - D'où vient ce nom ? Population de la Charbonnière - Repeuplement de la Nervie par les empereurs romains - Les habitants de Vodgoriacum à l'époque franque - Sa situation sur le chemin des invasions l'expose aux dévastations des envahisseurs - 388, Les Francs de la Germanie - 406, Les Vandales, Alains, Suives, etc. - 432, Clodion et les Francs - Destruction de Vodgoriacum - Qui étaient les Francs ? - Fondation du royaume des Francs en Belgique - 455, Attila et les Goths - Nouvelle dévastation - Deux siècles de paix -Vodgoriacum prospère - VIIe siècle, Walderiego appartient à l'Austrasie sous le gouvernement de Pépin de Landen - 698, Pépin de Herstal - 715, Rainfroid. Dévastation - 717, Charles-Martel - Charlemagne - Passe par Walderiego en 771 - Confirme la donation de Pépin ; l'église de Walderiego appartient à Chèvremont - Novum-Castellum - Les revenus de Walderiego servent à l'entretien des 12 prêtres desservant l'église Sainte-Marie de Chèvremont - Détails historiques sur cette localité - 844, Confirmation par Louis le Pieux et Lothaire - Walderiego dans le domaine de Charles le Chauve - Charles à Leptines - Chasses des rois francs dans la Charbonnière - Audriaca villa.
      Chapitre III : Waudrez sous les ducs de Lotharingie, les premiers comtes de Hainaut et les empereurs d'Allemagne (873 - 1120).
         Divisions territoriales - Pagis vicairies, décuries, manses - La vicairie de Waudrez ou de Lobbes - Les villages qui la composent - Position - Les comtes qui la gouvernèrent - Saint Hidulphe - Sigehard - Amulric - Richer - Garnier et Renaud - Godefroid et Arnould - Herman de Verdun - Waudrez devient possession de l'abbaye de Lobbes - Le polyptyque de Lobbes - Waldreia - Quelques héritages à Waudrez ont-ils appartenu à Lobbes dès la fondation ? - Les diplômes de Pépin de Herstal, 691 et 697 - 885, Lobbes et tous ses biens sont donnés à l'évêque de Liège - Situation favorable des habitants de Waudrez aux IXe, Xe et XIe siècles - 880, Dévastations des Normands - 905, Le manse Hamor - 955, Invasion des Hongrois - 957, Misère, famine, rareté de l'argent - 973, Othon II confirme à Notger la possession de Lobbes et de ses biens à Waudrez - 980, Autre diplôme du même - 1006, Diplôme de l'empereur Henri II - 1101, Diplôme de l'empereur Henri III - Graves difficultés financières de l'abbaye de Lobbes - Elle se dessaisit de Waudrez.
      Chapitre IV : Waudrez sous les comtes de Hainaut (XIIe au XVe siècle).
         Organisation féodale ; alleu, fief, hérédité des fiefs, relief, hommes de fiefs - Bauduin IV bâtit la forteresse de Binche - Binche et Ëpinois, dépendances de Waudrez - L'alleu de Waudrez - Physionomie du village à la fin du XIIe siècle au point de vue féodal - Bruille, centre de l'alleu de Binche - Charte de l'alleu de Binche du XIIe siècle - Confirmation de cette charte par Charles-Quint - Le châtelain Obert de Waudrez - Droits du comte de Hainaut dans l'alleu - Le maïeur et la mairie de Bruille - Les échevins de l'alleu - Les sergents et les forestiers - Droits et privilèges des habitants - Amendes et répression des délits - La prison de Waudrez - Le tourier ou geôlier de Waudrez - La seigneurie foncière de Bonne-Espérance à Bruille - Autres fiefs et rentes à Waudrez et Bruille.
      Chapitre V : Waudrez pendant les guerres du Moyen Âge, les troubles du XVIe siècle et les Temps Modernes.
         Guerres, pillages, dévastations, réquisitions, contributions de guerre, etc.
      Chapitre VI : Waudrez ecclésiastique.
         Religion des Nerviens - Premières semences du christianisme - Superior, évêque des Nerviens - Disparition du christianisme - Le paganisme des Francs - Persistance jusqu'au VIIIe siècle des pratiques païennes - 743, Concile de Leptines - Walderiego, au point de vue religieux, au VIIIe siècle - La première église de Waudrez - L'ecclesia, l'altare, la dîme - Double juridiction à Waudrez - Bancroix - Le Chapitre de Sainte-Waudru et celui de Cambrai, patrons de l'église - Organisation du diocèse de Cambrai - Waudrez, siège du décanat - Le curé de Waudrez et la dîme de Battignies - Charte de Burchard, évêque de Cambrai en 1120 - Autre charte du même en 1124 - Le décanat de Binche - Deux bulles papales confirment la possession de l'autel de Waudrez au Chapitre de Cambrai - Dîme du Chapitre de Cambrai à Waudrez - Dîme du Chapitre de Sainte-Waudru - Revenus de la cure.
       Chapitre VII.
         L'Église de Waudrez - La Chapelle de Saint-Nicolas à Bruille - La Chapelle de l'abbaye de Bonne-Espérance à Bruille - La Chapelle de Notre-Dame de Walcourt à Waudrez - La Chapelle de Notre-Dame de Haï à Waudrez - Les Curés de Waudrez.
   Deuxième partie : Bruille, sa seigneurie, ses seigneur.
      Chapitre VIII : La seigneurie de Bruille.

         Étymologie - Le hameau de Bruille - Autres « Bruille » - Liste des seigneurs - La seigneurie - Le château et autres bâtiments - Étendue du domaine ou Enclos de Bruille - Les étangs - Étendue de la seigneurie. Droits du seigneur de Bruille - Noms de la seigneurie. Érection en comté - Valeur du fief de Bruille   .
      Les seigneurs de Bruille.
      Chapitre IX.

         Les « de Bruille » - Les « de Beauffort.
      Chapitre X.
         Les « de Sars ».
      Chapitre XI.
         Les « de Wignacourt » - Les « de Wasservas » - Les « de Roly » - Les « de Massiet ».
      Chapitre XII.
         Les « de Croix de Drumez, comtes de Clerfayt ».
      Chapitre XIII.
         Les propriétaires du domaine de Bruille après la Révolution française - Les « de Spangen » - Les « de Coppens » - Les « de Robiano » - Le baron de Senzeille - Le marquis de Beauffort - Le comte de Looz-Corswarem (locataire) - Les Pères des Sacrés-Cœurs.
   Pièces justificatives - Glossaire des mots de l'ancien français employés dans l'ouvrage - Bibliographie.

35 euros (code de commande : 23354).

GOYA (Francisco) — Caprices. Disparates. Cent-deux eaux-fortes reproduites en héliogravure et précédées d'un [avant]-propos par Claude Roy. Paris, le Club Français du Livre, 1960. In-8° sous reliure d'éditeur, 24, XV p., 80 et 22 planches hors texte, exemplaire numéroté (n° 1336), couverture jaunie.Extrait de l'avant-propos :   Les Caprices ont été publiés en 1799, mûris et exécutés très probablement pendant les années de la Révolution française. Les Disparates, publiés seulement après la mort de l'artiste, ont été vraisemblablement gravés aux alentours de 1819, pendant la pire période de la répression absolutiste. On voit très bien les arrière-plans sociaux et historiques des deux œuvres. Et à vrai dire, Goya n'est peut-être pas moins réaliste quand il grave les fantasmagories de sorcières volantes, d'ânes chevauchant des hommes, de suppliciés et de taureaux célestes qui composent ces deux suites, que lorsqu'il décrit, jeune homme, les plaisirs et les fêtes de Madrid, ou bien que – dans l'entre-deux – lorsqu'il rend compte des cruautés, des folies et des carnages guerriers, dans les Désastres de la guerre. L'Espagne de Goya est celle des défilés de condamnés coiffés du bonnet en pyramide, à califourchon sur un âne, dont le bourreau flagelle les épaules et dont les moines ponctuent de cantiques la marche, l'Espagne du garrot et du bûcher, des conciles diaboliques où douze mille participants célèbrent le Sabbat des crapauds et des enfants. Son ami Llorente, l'ancien inquisiteur, a dû lui raconter des histoires vraies dont les Caprices seront l'illustration fictive. La barbarie de l'Espagne féodale frappe d'autant plus violemment l'esprit des contemporains, qu'ils ont à la frontière l'exemple d'un pays qui entend abattre à jamais les monstres du passé.
15 euros (code de commande : 23381).

HUNTER (Evan, pseudonyme de Salvatore Lombino, alias Ed McBain) — Le temps du châtiment. [Titre original : A Matter of Conviction.] Traduit de l'américain par France-Marie Watkins. Paris, Presses de la Cité, 1959. In-8° sous reliure et jaquette (décharge de colle car un adhésif court sur le bord supérieur) d'éditeur, 281 p., (collection « Grands Romans »), ex-libris manuscrit sur la page de titre.
   La jaquette n'est pas celle de 1959 ; une nouvelle jaquette a été imprimée suite à la sortie du film de John Frankenheimer en 1961, peu courant.
Sur la jaquette :   Les personnages du nouveau roman de Evan Hunter sont des adolescents pris dans l'implacable tourbillon de notre monde de violence et de peur. C'est le drame des êtres qui, enfants encore, doivent, pour s'affirmer à leurs propres yeux et aux yeux de leurs pairs, faire actes d'hommes. Et pour les introduire dans le monde des adultes, ces enfants du désespoir ne voient que la sexualité et le meurtre...
   Lorsqu'il faut juger un jeune garçon accusé d'avoir tué un de ses camarades sans raison apparente, le drame se hausse jusqu'à la tragédie dans le cœur du jeune magistrat à qui incombe la lourde tâche d'accusateur public.
   En son âme et conscience, contre qui doit-il diriger son réquisitoire ? Contre les parents ? Contre l'époque où nous vivons ? Contre les lois impitoyables d'une civilisation peut-être condamnée ? Où est la justice ?
   Evan Hunter a écrit un livre brûlant de compassion et de tendresse humaine. Brûlant aussi d'actualité, hélas ! Car son roman dépasse les limites de son pays. Son drame est notre drame à tous, et celui de tous les adolescents du monde.
   C'est un baiser, la pureté d'un amour encore en bourgeon qui donneront au procureur le courage d'atteindre la vérité dans la justice et de rappeler aux hommes que la seule arme contre la haine et contre la peur est et restera l'amour.

15 euros (code de commande : 23387).

IZIS (Israëlis Bidermanas)]. Israël. Texte liminaire André Malraux. Images Izis. Couverture et frontispice Chagall. Illustrations littéraires de Nicolas Lazar et Izis et un texte inédit d'André Neber. Lausanne, La Guilde du Livre, 1955. In-4° broché, 159 p., (collection « Guilde du Livre », n° 245), édition originale (achevée d'imprimer le 18 novembre 1955) hors commerce réservée aux membres de la Guilde du Livre, numérotée (n° 7646), exemplaire en bel état.Extrait du texte d'André Malraux :   Les « livres photographiques » ont été d'abord des recueils de documents, des souvenirs de voyage, des reportages pittoresques. Puis ils ont échappé à l'album du touriste en retrouvant l'accent et la signification des films documentaires consacrés au Dnieprostroï ou à la Tennessee, à la lutte de l'homme contre les éléments. Et les meilleurs d'entre eux trouvent aujourd'hui leur art et leur autonomie en substituant à la prédication des épopées didactiques une signification plus complexe et plus énigmatique, des images moins efficaces par ce qu'elles affirment que par ce que leur ensemble suggère ; cette technique, que l'on crut née pour saisir la réalité dans l'instant, devient art lorsqu'elle saisit l'instant où se reflètent des siècles, l'instant qui métamorphose le réel en le prolongeant dans l'interrogation du poème.
   Art difficile et privilégié lorsqu'il s'agit d'un peuple dont on a détruit jusqu'aux ruines, mais qui porte sur son visage le plus ancien passé du monde. Izis n'a pas, une fois de plus, photographié de façon exaltante des constructions ou des tracteurs, il a exprimé que l'histoire israélienne n'est ni celle d'un kolkhose ni celle du barrage de la Donzère. Il a fait surgir dans une épopée moderne la trouble majesté d'une obsession spirituelle. Si la fille qui rit devant le désert n'est pas seulement une gardeuse de chèvres délivrée du ghetto, c'est qu'elle s'accorde aux taches des moutons blancs et du cheval noir sur les pierres incandescentes du Carmel. Un photographe exprime aisément la joie, puisqu'il lui suffit de choisir le rire ; peut-être lui faut-il un rare talent ou un singulier bonheur pour que ses photos s'accordent à l'enfant qui répond joyeusement, lorsque l'institutrice lui parle du Mur des Lamentations : « Pour élever le Temple, il n'y aura plus que trois murs à construire. » Aux constructions de Michkath-Achkalon, aux rues de Tel-Aviv, au cavalier des sections de défense, répond la plus belle photo du livre. Une arche chaldéenne porte trois affiches : de l'État, d'un parti, d'un cinéma qui unit le sang au rêve, un film américain sur Mein Kampf au Voleur de Bagdad ; plus bas – à terre... – un mendiant pareil à Job dort d'un sommeil de prophète. Séparé de lui par quelques pages et combien d'années ! un vieillard qui lui ressemble regarde des enfants planter la Forêt des Martyrs, dont les six millions d'arbres s'élèveront sur la colline de Jérusalem en mémoire des victimes d'Hitler...



30 euros (code de commande : 23377).

JACQUEMYNS (Guillaume)Histoire contemporaine du Grand-Bruxelles.Bruxelles, Vanderlinden, 1936. In-8° broché, 248 p., bien complet de ses 40 planches hors texte, non coupé, couverture un peu insolée, hommage de l'auteur.Table des chapitres :    - Introduction.
   Première partie. L'urbanisation. Les voies de communication.
      Chapitre I. Le Grand-Bruxelles.
      Chapitre II. Mesures législatives et règlements qui ont régi et facilité l'urbanisation des faubourgs et la construction des voies de communication dans l'agglomération bruxelloise.
      Chapitre III. Les voies de pénétration vers la banlieue et les artères de raccordements entre les faubourgs.
   Deuxième partie. Les moyens de communications.
      Chapitre I. Les diligences, malles-poste et les messageries.
      Chapitre II. La capitale centre du réseau ferré belge.
      Chapitre III. Les chemins de fer vicinaux.
      Chapitre IV. Les omnibus et les autobus.
      Chapitre V. Les premières compagnies de chemins de fer américains.
      Chapitre VI. Les Tramways bruxellois.
      Chapitre VII. Les chemins de fer à voie étroite de Bruxelles à Ixelles-Boendael (1883-1893).
      Chapitre VIII. La Société générale de Chemins de fer économiques.
   - Conclusion.

25 euros (code de commande : 23359).

JONES (Barbara) & HOWELL (Bill) — Popular Arts of the First World War. London, Studio Vista, 1972. In-4° sous reliure toilée d'éditeur, 175 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.Extrait de l'introduction :   This book is about the popular arts of the First World War. It is about the things that the ordinary people who were involved made for themselves or that were made in their taste ; it is not concerned with the big guns and tanks in the museums, but with the little guns and tanks made cosily in wood and brass for the mantelshelf ; not with the canvases of the official war artists, but with the embroidered postcards sent home from the front.
   The vast majority of those who fought were not professionals, who see war as a way of life ; they went through it all as civilians, caught up, and they took with them to the battlefields the habits and tastes of home.
   The First World War came after a century of factory production. Until the Industrial Revolution, the poor had few things to cheer up their houses except the things they made themselves (true, there were markets, fairs and pedlars, but what they sold was mostly for personal adornment). From early in the Industrial Revolution, its products began to reach the houses of the less privileged – everything from china ornaments to picture postcards. The desire to clutter the home with objects kept pace with the flood of cheap things from the factories. These were supplemented by the things people made in the long winter evenings, and hobbies now had the new images of an industrial age to draw on for source materials. These industrial products and hand-made objects add up to popular art. It is not folk art, which is peasant and pre-industrial, and it is not fine art. Nor is it pop art, in which professional artists reinterpret the popular arts. It is certainly not kitsch, which is bourgeois and which involves a degree of cultural pretension foreign to the popular arts; to regard popular art as kitsch is artistic snobbery.

10 euros (code de commande : 23350).

KERVYN DE MARCKE TEN DRIESSCHE (Roger) — Les fables de Pitje Schramouille suivies de El siég' de Trwa - El Cid - Des emmerdants que ça sont !...(8e édition). Bruxelles, Wellens & Godenne, 1952. In-12 broché, 130 p., exemplaire non coupé et en bel état.Table des fables :   - Les Prumes.
   - El Ver Luisant.
   - El Viterinaire.
   - Le deuïe Chiens.
   - El Lintj'weurm.
   - Malvina.
   - Le Paon et le Pintad'.
   - El Porteplim' et 1' Crayon.
   - Tich.
   - El Merel et les Coqs.
   - El Trésor.
   - Wisske.
   - La Pécole.
   - El Canard.
   - El Stouma.
   - Berke n'et Belleke.
   - Leapold.
   - Les Oranges.
   - El Mettekoo et l' Doûphin.
   - Les Boutel' de Krieke-Lambic de Suske Maboul.
   - El Woûter-Rat et l'Veuske.
   - Netje Vliermuis.
   - L'An', la Chèv' et le petit Chival Aaghlais.
   - Ine Histwar d'em Bouma.

13 euros (code de commande : 23363).

LEHAMAU (P.-J.-L.) — Plantes, remèdes et maladies ou la Médecine simple et facile à la portée de tous. Ouvrage donnant la description complète des plantes médicinales, la plupart représentées et coloriées comme elles existent dans la nature. Une quantité de recettes utiles à la santé. Les symptômes des maladies et leur traitement. Plus un Dictionnaire donnant l'explication des mots techniques employés.Wargnies-le-Grand, Broquet, 1910. In-8° broché, 684 p., 16 planches hors texte en couleurs, dos abimé mais recollé.Extrait de la préface :   Les plantes sont indispensables à l'homme, et sans elles il ne peut exister, car s'il mange, boit, et jouit en un mot de la vie, c'est grâce en partie, aux propriétés d'une certaine classe d'entre elles. D'autres, au contraire, dont il néglige à tort la connaissance, lui sont aussi utiles ; car sans lui calmer sa faim et sa soif, elles peuvent le soulager et le guérir très souvent de ses maladies. Nous voulons parier des plantes médicinales, des simples, comme disaient les anciens, et de leurs merveilleuses propriétés, mais pour les connaître et parvenir à les employer il faut en posséder la description et les voir représentées telles qu'elles existent dans la nature. C'est le but que nous avons cherché à atteindre en créant notre livre dont la devise pourrait être : clarté et simplicité, c'est dire que nous avons cherché avant tout à nous faire bien comprendre, de manière que chacun puisse suivre nos indications, quelque soit le degré d'instruction qu'il possède.
40 euros (code de commande : 23383).

MAGNUS (Maurice) — Souvenirs d'un Américain à la Légion étrangère. Présentés par D. H. Lawrence. [Titre original : Memoirs of the Foreign Legion.] Traduit de l'anglais par Eric Deschodt. Paris, Salvy, 1989. In-8° broché, 391 p., couverture un peu défraîchie.Sur la couverture :   À l'automne, D. H. Lawrence rencontre Maurice Magnus à Florence. À la fois fasciné et révolté par cet homme séduisant, cynique et volontiers escroc, il lutte pour rompre une relation révélatrice et orageuse qui met sa liberté en péril et révèle des tentations et des angoisses qui hantent son œuvre : l'homosexualité et le suicide.
   Les Souvenirs de Maurice Magnus sont le legs d'un homme définitivement hors-la-loi et la longue introduction de D. H. Lawrence témoigne d'une expérience cruciale à une époque où l'écrivain, qui avait déjà publié la Verge d'Aaron ; Île, mon île et Fils et amants, décide de quitter l'Europe.
   Ces deux textes indissociables, publiés en un volume tiré à trois cent cinquante exemplaires en 1924, et jamais réédités ni traduits, sont le reflet d'une rencontre singulière et donnent, avec éclat, une nouvelle clef pour l'approche de la personnalité intime de D. H. Lawrence.
   Fuyant l'opprobre et la dictature des conventions qui le frappent en Angleterre, D. H. Lawrence (1885-1930) entame après la Première Guerre mondiale une vie d'errance et de fiévreuse créativité qui le mène d'abord en Italie, puis à Ceylan, en Australie et au Mexique. C'est en janvier 1922, un mois avant son départ pour l'Asie, qu'il rédige une longue introduction présentant avec exaspération autant qu'avec émotion la personnalité forte et ambiguë de Maurice Magnus, dont il avait lu une première version des Souvenirs alors que celui-ci se cachait au monastère de Monte Cassino.
   Maurice Magnus (1876-1920), citoyen américain, petit-fils naturel de l'empereur d'Allemagne Guillaume Ier par sa mère, agent de la danseuse Isadora Duncan et du metteur en scène Arthur Gordon Craig, s'engage dans la Légion étrangère en 1916 mais en déserte au bout de quelques semaines alors qu'il est suspecté d'espionnage. Réfugié en Italie, il rencontre Norman Douglas à Florence, qui lui présente D. H. Lawrence, puis disparaît durant plusieurs mois avant de réapparaître en Sicile puis à Malte où il se suicidera au moment d'être arrêté.

13 euros (code de commande : 23378).

[MEMLING (Hans)]. GUILLAUME-LINEPHTY (Maur) — Hans Memling. À l'Hôpital Saint-Jean de Bruges. Paris - Bruxelles, Marion, 1939. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, [44] p., illustrations en couleurs contrecollées, (collection « Reproductions en Couleurs des Tableaux des Musées du Monde », n° 1), exemplaire en parfait état.Table :   - Introduction.
   Planches :
   1. Le Mariage mystique. Le panneau central.
   2. Le Mariage mystique. Les volets intérieurs.
   3. L'adoration des mages. Le panneau central.
   4. L'adoration des mages. Les volets intérieurs.
   5. L'adoration des mages. Les volets extérieurs.
   6. Le portrait de Maria Moreel.
   7. La Descente de croix. Le panneau central.
   8. La Descente de croix. Les volets intérieurs.
   9. Le diptyque de Martin Van Newenhoven. 1er volet : La Vierge à la pomme.
   10. Le diptyque de Martin Van Newenhoven. 2e volet : Portrait de Martin Van Newenhoven.

15 euros (code de commande : 23358).

[MONEUSE (Antoine-Joseph)]. GALLEZ (Alfred) — Un émule de Cartouche sous le Directoire. Le brigand Moneuse, capitaine des « Chauffeurs du Nord ».Bruxelles, Brepols, 1959. In-8° broché, 151 p., illustrations hors texte, carte, (collection « Feuillets de l'Histoire », n° 2), exemplaire dédicacé par l'auteur à Marcel Lefrancq.Avant-propos :
   Le 18 juin 1798, à l'aube, Antoine-Joseph Meneuse, le capitaine des brigands connus sous le nom de Chauffeurs du Nord, gravissait les marches de l'échafaud dressé sur la place du Marché à Douai. Quelques instants plus tard, il payait sa dette à la société.
   Sa mort accrut sa triste célébrité ; une légende se forma et, malgré le temps, resta vivace dans le Nord de la France comme dans le Sud-Ouest de la Belgique. Là Moneuse a pris le pas sur Mandrin et sur Cartouche, ses redoutables prédécesseurs. Ses exploits, évidemment amplifiés par la tradition orale et par le roman populaire, sont désormais intégrés au patrimoine folklorique de ce terroir qu'on appelait Hainaut et qu'une frontière a rompu jadis en deux parties.
   Valenciennes, Avesnes, Maubeuge d'une part, Mons, Binche et Tournai d'autre part frémissent encore à l'évocation des expéditions nocturnes de la bande sinistre dont Moneuse était le chef incontesté.
   Mais, si légende il y a, il existe aussi des preuves historiques. Ce sont les pièces d'un dossier de justice reposant dans les archives départementales du Nord de la France, assemblées patiemment par un jury d'accusation habilité près le tribunal criminel du département de Jemappes et utilisées par la juridiction criminelle du Nord siégeant à Douai au temps du Directoire.
   Au départ de la légende et en utilisant les minutes du procès, l'auteur entend évoquer un personnage qui doit intéresser aussi bien les fervents du folklore que ceux de l'histoire.

25 euros (code de commande : 23355).

[MONS]. Mons. Gravure aquarellée extraite d'une des éditions imprimées à partir de 1609 de la Description de tous les Pays-Bas, de Lodovico Guicciardini.
Dimensions :
   - Image : 308 x 230 mm.
   - Cuvette : 311 x 233 mm.
   - Cadre : 460 x 399 mm.
Échelle : environ 1 : 7200.
Légende de la gravure :   Mons Hannoniae urbs potens et ampla, a Carolo Magno Metropolitan[o] mun[e]ze et caesaris privilegijs donato Trulla flu alvitur propugnaculis et natura loci munitissima Gens humana et opulata Saginariae negatiatione dedita.
Commentaire de Christine Gobeaux :
   Le plan figure dans une nouvelle édition de la Description de tous les Pays-Bas de Lodovico Guicciardini, attribuée à Cornelis Claesz (1560-1609). Pierre Montanus (1560-1625) a actualisé le texte de l'édition plantinienne de 1582 et Claesz a fait graver de nouveaux cuivres.
   À première vue, la gravure envisagée ici peut paraître identique à celle parue dans les éditions plantiniennes. Cependant un examen approfondi permet d'affirmer qu'il s'agit d'un nouveau cuivre. Tout d'abord, le dessin des maisons et des arbres diffère. Le titre, situé dans le cartouche au-dessus du plan, ne se termine plus par un point. Le texte latin du cartouche n'est pas composé de la même manière. Les fins de lignes ne comportent pas le même mot et le texte se termine par un ornement typographique. Le dessin de l'encadrement intérieur du cartouche et du personnage a été modifié. Les blasons ne sont pas identiques. Au niveau des inscriptions sur le plan, l'emplacement des noms diffère. Ainsi la porte de « Bertemont » est inscrite ici à l'extérieur de la ville. Le nom de l'église Saint-Nicolas manque sur ce plan. Au niveau de la porte du Rivage, toute une rangée de maisons a été supprimée. S'il s'agissait du même cuivre, des traces de celles-ci seraient visibles à la loupe. Or ce n'est pas le cas. À part cet élargissement a la porte du Rivage, le tracé des rues n'a subi aucune modification.
   Le cuivre de cette gravure comporte deux états. Ce premier sans numéro de planche a été très peu utilisé.
   En conclusion, ce plan reflète toujours la même situation au niveau topographique. L'éditeur n'a pas jugé nécessaire de l'actualiser puisqu'il est censé illustrer une œuvre qui décrit les Pays-Bas au XVIe siècle. D'autre part, le souci d'offrir un plan correct au niveau topographique n'est pas l'objectif de ce type de publication.
Bibliographie :
   - Gobeaux (Christine), Mons au XVIe siècle : catalogue descriptif des vues, plans et sièges, dans Annales du Cercle archéologique de Mons, t. 81, pp. 422-429, P.008A.   



250 euros (code de commande : 23397).

MORDACQ (Henri) — Les légendes de la Grande Guerre. Paris, Flammarion, 1935. In-8° broché, 248 p.Table des matières :   - Préface.
   Chapitre I. La supériorité des Allemands en hommes et en matériel dans les batailles de la frontière franco-belge (août 1914).
   Chapitre II. Le rôle insignifiant de l'armée anglaise au début de la guerre (1914).
   Chapitre III. Le miracle de la Marne.
   Chapitre IV. La légende du Lt-Colonel Hœntsch.
   Chapitre V. À la Marne, la Ire armée française à la peine mais non à l'honneur.
   Chapitre VI. Pouvait-on percer à la Somme (1916) ?
   Chapitre VII. Le commandement unique demandé et imposé par les Anglais ?
   Chapitre VIII. La trahison ou les trahisons de la Russie ?
   Chapitre IX. Les commissaires aux armées.
   Chapitre X. La faillite de la guerre sous-marine ?
   Chapitre XI. Le rôle prépondérant de l'aviation dans la prochaine guerre ?
   Chapitre XII. Les hommes politiques alliés sont-ils seuls responsables de l'armistice prématuré signé à Rethondes, en territoire français ?
   Chapitre XIII. La légende du coup de poignard dans le dos.
   Chapitre XIV. Les responsables de la guerre.
   Chapitre XV. La Pologne sauvée par la France en 1920 ?

10 euros (code de commande : 23351).

NOTHOMB (Jean-Baptiste) — Essai historique & politique sur la Révolution belge, par M. Nothomb, Membre de la Chambre des Représentants de Belgique, Secrétaire-Général du ministère des Affaires étrangères, ancien membre du Congrès national et du Comité diplomatique, commissaire du régent de Belgique près la conférence de Londres en juin 1831 ; Avec le fac simile d'une lettre autographe de Léopold au général Belliard. Deuxième édition. Paris, Tenré, 1833. [Paris. / Louis Tenré, Libraire, / rue du Paon, n° 1. / 1833.] In-8° demi-chagrin noir, tranches marbrées, [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], XXXVI, 409, [1 bl.] p., tranches jaspées, reliure un peu frottée et rousseurs habituelles.Table des matières :
  
- Préface de la première édition (10 mars 1833).
   - Préface de la deuxième édition (10 mai 1833).
   Chapitre I : Causes de la révolution de 1830, de la révolution du XVIe siècle et de la révolution brabançonne.
   Chapitre II : Journées de septembre 1830. - Les deux politiques.
   Chapitre III : Gouvernement provisoire. - Congrès national. - Indépendance, monarchie, exclusion de la maison d'Orange.
   Chapitre IV : Conférence de Londres. - Suspension d'armes du 21 novembre et armistice du 15 décembre 1830. - Comité diplomatique. - Déblocus de Maastricht et de l'Escaut.
   Chapitre V : Dissolution du Royaume-Uni des Pays-Bas et indépendance future de la Belgique.
   Chapitre VI : Bases de séparation, des 20 et 27 janvier 1831. - Adhésion de la Hollande - Protestation de la Belgique.
   Chapitre VII : Élection du duc de Nemours.
   Chapitre VIII : Régence. - Premier ministère du Régent. - Tentatives peur obtenir l'exécution de l'armistice.
   Chapitre IX : Deuxième ministère du Régent. - Situation politique au commencement d'avril 1831.
   Chapitre X : Élection du prince Léopold.
   Chapitre XI : Les dix-huit articles.
   Chapitre XII : Inauguration du Roi et clôture du Congrès. - Nouveau ministère. - Invasion hollandaise, et première intervention française.
   Chapitre XIII : Ouverture de nouvelles négociations. - Suspension d'armes de six semaines. - État de la question belgo-hollandaise après la campagne du mois d'août 1831.
   Chapitre XIV : Les vingt-quatre articles du 15 octobre 1831. - Le traité du 15 novembre 1831.
   Chapitre XV : Les forteresses belges. - Convention du 14 décembre 1831, et déclaration du 23 janvier 1832.
   Chapitre XVI : Les ratifications.
   Chapitre XVII : Marche adoptée par le gouvernement belge à la suite des ratifications. - Mariage du roi Léopold.
   Chapitre XVIII : Deuxième ministère du Roi. - Tentatives de négociation directe avec la Hollande. - Refus du gouvernement hollandais. - Adoption du principe des mesures coercitives. - Désaccord sur la nature de ces mesures.
   Chapitre XIX : Convention conclue entre la France et la Grande-Bretagne le 22 octobre 1832. - Convention conclue entre la Belgique et la France le 10 novembre 1832. - Deuxième intervention française. - Siège de la citadelle d'Anvers. - Adresse des Chambres belges.
   Chapitre XX : Récapitulation. - Analogie avec la situation de 1609. - Conduite du gouvernement hollandais.
   Chapitre XXI : Considérations sur l'indépendance belge. - Ancien état des provinces belges : absence d'unité et de dynastie nationale. - Incertitude dans le développement de la civilisation belge : Constitution de 1831. - Deux genres d'ennemis de l'indépendance : les partisans de la réunion à la France et ceux de la restauration. - Impossibilité d'une restauration complète et durable. - Impossibilité d'une réunion intégrale à la France. - Du partage. - Opinion de Mirabeau sur l'indépendance belge. - De l'indifférence politique. - De l'esprit de localité. - Reproche adressé par Guillaume d'Orange aux révolutionnaires du XVIe siècle.
   Documents politiques.
   I. Cessation des hostilités. - Actes du gouvernement belge du 10 novembre 1830 par lesquels le gouvernement provisoire de la Belgique accepte une suspension d'armes.
   Rapport fait par les commissaires de la Conférence, sur le sens de l'acte du 10 novembre 1830.
  Capitulation de la ville d'Anvers, du 5 novembre 1830.
   Adhésion du gouvernement hollandais à la suspension d'armes. Acte du 15 décembre 1830, par lequel le gouvernement provisoire adhère à un armistice.
II. Préliminaires de paix. - 1. Bases de séparation des 20 et 327 janvier 1831.
     Protestation du Congrès belge du 1 février 1831.
     Adhésion du gouvernement hollandais du 18 février 1831.
2. Les dix-huit articles du 26 juin 1831
Adhésion du congrès belge du 9 juillet 1831.
   III. Arrangement définitif. - Traité conclu à Londres, le 15 novembre 1831, entre le roi des Belges, et l'empereur d'Autriche, le roi des Français, le roi de la Grande-Bretagne, le roi de Prusse et l'empereur de Russie.
   Loi du 7 novembre 1831, qui autorise le gouvernement belge à souscrire aux 24 articles.
   Convention conclue le 16 novembre 1831 entre la Grande-Bretagne et la Russie, relativement à l'emprunt des 25 millions.
   Convention conclue le 14 décembre 1831, entre le roi des Belges et l'empereur d'Autriche, le roi de Grande-Bretagne, le roi de Prusse et l'empereur de Russie relative aux forteresses belges.
   IV. Exécution du traité du 15 novembre 1831.
      1°. Convention conclue le 22 octobre 1832, entre la France et la Grande-Bretagne.
      2°. Convention conclue entre la France et la Belgique le 10 novembre 1832.
      3°. Capitulation de la citadelle d'Anvers du 23 décembre 1832.

25 euros (code de commande : 23356).

PASQUET (Maurice) — 28 août 1914. Les combats de Le Transloy, Rocquigny, Sailly-Saillisel. Préface de P. Veyrier du Muraud. L'Hay les Roses, Chez l'auteur, 1972. In-4° dactylographié sous reliure à pince, 101 p., illustrations.Avant-propos :   Le 28 août 1914, la 62ème Division d'Infanterie de réserve livrait à tout un corps d'armée allemand un combat particulièrement malheureux sur le territoire de plusieurs communes situées aux confins des départements de la Somme et du Pas-de-Calais. Sailly-Saillisel, Rocquigny et Le Transloy notamment allaient être le théâtre de sanglants affrontements.
   Cinquante-huit années se sont écoulées depuis lors et cependant ce combat, meurtrier s'il en fût, reste fort mal connu. En effet, aucun ouvrage, à notre connaissance, n'a jamais été écrit sur cet engagement. Aussi la population de Le Transloy ignore-t-elle le plus souvent dans quelles conditions près de 800 soldats sont tombés sur le sol de sa commune en moins de deux heures. De même les survivants, acteurs du drame, s'interrogent-ils encore aujourd'hui sur les péripéties de cette bataille qu'ils devaient par la suite appeler, improprement d'ailleurs « Bataille de Bapaume » et qui allait se révéler par les erreurs du commandement un véritable « guet-apens ».
   Un demi siècle après ces événements, maints témoignage attestent que les familles de ces soldats originaires pour la plupart des départements de la Haute-Vienne, de la Charente, de la Creuse et de la Vienne s'intéressent encore à cette bataille, parce qu'une division de réserve partie en guerre, à l'image de toute l'Armée française, avec un enthousiasme indescriptible, a été plus qu'à demi décimée lors de sa premier rencontre avec l'ennemi et a dû ensuite battre précipitamment en retraite vers la région parisienne.
   Ainsi, depuis bien longtemps, à des titres divers sans doute, mais avec un égal désir d'être informées, les populations l'Artois d'une part, du Limousin et des Charentes d'autre part, appelaient de leurs vœux une relation de ces combats de Sailly-Saillisel, Rocquigny et Le Transloy.
   C'est cet ouvrage que modestement nous leur proposons aujourd'hui.

15 euros (code de commande : 23352).

PIC (Roger)Cuba cubain.Texte de Claude Faux. Lausanne, La Guilde du Livre, 1961. In-4° sous reliure et étui d'éditeur, [138] p., reproductions en noir, (collection « Guilde du Livre », n° 392), édition originale (achevée d'imprimer le 16 octobre 1961) hors commerce réservée aux membres de la Guilde du Livre, numérotée (n° 8406), exemplaire à l'état de neuf.Table des matières :   - Petit pays du bout des rêves.
   - Sous le signe du sucre.
   - République pour chien fidèle.
   - La réalité des chiffres.
   - Le 26 juillet 1953
   - Les images d'Épinal font rire.
   - Une extraordinaire plaidoirie.
   - Un caractère un peu rebelle
   - Les barbus entrent dans l'Histoire.
   - « Ici naquit la liberté de Cuba...»
   - Une révolution raisonnable.
   - « Les armes ne sont pas un jeu... »
   - Au son de la guitare et des maracas.
   - Cuba cubain.
   - Dossier Cuba : Géographie - Population - Ressources du sous-sol - L'agriculture - Autres ressources végétales - Ressources maritimes - Économie de Cuba - Histoire - Grands hommes de Cuba - José Marti - Antonio Maceo - La Réforme agraire - Autres réalisations de la Révolution - Instruction publique - Santé publique - Tourisme - Construction - Cinéma - Théâtre - Édition - Musique.


   

35 euros (code de commande : 23376).

PLINE L'ANCIEN (Gaius Plinius Secundus) — L'Histoire du Monde, de C. Pline Second : Collactionnée & corrigée sur plusieurs vieux exemplaires Latins, tant imprimez qu'escrits à la main, & enrichie d'annotations en marge, servans à la conference & declaration des anciens & modernes noms des Villes, Regions, Smples, & autres lieux & termes obscurs comprins en icelle. A quoy a esté adjousté un traitté des poids & mesures des antiques, reduictes à la façon des François : Avec deux Tables ; l'une fort ample des noms & matieres contenuës en ceste Histoire ; l'autre servant au susdit traité des poids & mesures. Le tout mis en françois, par Anthoine Du Pinet, Seigneur de Noroy ; et depuis en ceste sixiesme & derniere edition, augmenté de plusieurs nouvelles Annotations fort utiles & necessaires, & revu en plusieurs lieux & endroits difficilles, non encores expliquez. Tomes I et II (complet). Paris, Giffart - Morlot - Daufresne, 1622. [A Paris, / Par Louys Giffart, Claude Morlot, / & Robert Daufresne. / M. DC. XXII.].Deux tomes en un volume in-folio, plein parchemin manuscrit recouvert d'une teinture verte, dos à 6 nerfs, [1 (titre en rouge et noir avec une vignette gravée)], [1 bl.], [24], 516, [84], [1 (titre du tome II)], [1 bl.], [18], 569, [71] p., exemplaire en bel état.   À propos de cette traduction d'Antoine du Pinet (Besançon, ca 1510-1515 - 1584) dont la première édition parut à Lyon, en 1542, Michaud écrit : « Cette traduction a été pendant longtemps la seule qu'il y eût en français : le style en est simple et agréable quoiqu'un peu vieilli, et bien des personnes la préfèrent encore à celle qu'à donnée Poinsinet de Sivry. Falconet la trouve inexacte ; mais on devra toujours de la reconnaissance à Dupinet, pour avoir osé le premier entreprendre la traduction d'un des ouvrages les plus importants de l'antiquité, et en même temps l'un des plus difficiles, à raison de la multiplicité des connaissances que doit réunir le traducteur. »
Bibliographie :   - Michaud (Louis-Gabriel), Biographie universelle ancienne et moderne, tome XII, p. 9.
   - Lazard (Madeleine), Un Franc-Comtois à Lyon : Antoine du Pinet, sieur de Noroy, pasteur humaniste.

750 euros (code de commande : 23369).

[POUSSIN (Nicolas)]. BLUNT (Anthony)Les dessins de Poussin. Traduit de l'anglais par Solange Schnall. Paris, Hazan, 1988. In-4° broché sous jaquette d'éditeur (présentant la trace d'humidification), 214 p., illustrations en noir et un cahier en sépia, quelques feuillets légèrement gondolé in fine, peu courant.En quatrième de couverture :   Nicolas Poussin, à la fois représentant classique du classicisme et peintre secret, reste méconnu. Avec ce livre d'Anthony Blunt, consacré aux dessins, c'est l'atelier de Poussin qui s'ouvre : tout ce qu'il aura fallu de patientes recherches, de repentirs, de passion, pour parvenir à ce théâtre de figures immobile et bleuté. L'alliance de la furia à la rigueur, la composition procédant par approches, avec une sûreté de trait qui pourtant corrige, sursaute, revient sur elle-même, refusant à la fois les grâces maniéristes et la sécheresse du rendu – ce sont toutes ces batailles que le livre retrace, en suivant l'avance chronologique de l'œuvre. « Il faut que le dessin tourne toujours au profit de la pensée », disait Poussin, et c'est ce travail que le livre donne à voir et à saisir à travers la chorégraphie composite, religieuse et païenne, des figures par lesquelles le peintre, véritable metteur en scène, ancra son rêve d'une Arcadie retrouvée.
25 euros (code de commande : 23393).

QUIÉVREUX (Louis) — Bruxelles notre capitale. Histoire, folklore, archéologie.Bruxelles - Liège, Pim-Services, [1954]. In-8° broché, 362, [5 (index)] p., exemplaire en bel état.Introduction :    Il y a quelque amertume à exercer la profession de journaliste, car ce qu'écrit le reporter dure à peine le temps de la chute d'une feuille de papier, c'est-à-dire vingt-quatre heures. Hier emporte souvent un enfant chéri, fruit fugitif d'une idée, d'un spectacle ou d'une enquête. Aussi, comme le faisait remarquer un jour un de mes confrères, le journaliste soucieux de conserver, pour la postérité, ce qu'il estime être le meilleur de sa production, cherche-t-il dans le livre le havre où quelques-unes de ses pages seront sauvées. C'est ce que j'ai fait. Le texte de ce recueil, consacré à l'histoire, au folklore et à l'archéologie de Bruxelles, est composé d'articles écrits, en ordre principal, pour La Lanterne. Un index alphabétique permet à l'ami de Bruxelles de trouver rapidement le renseignement qu'il me ferait l'honneur de chercher dans ce livre que je dédie à ma fille, afin qu'elle aime sa petite patrie comme je l'aurai aimée.
15 euros (code de commande : 23371).

QUIÉVREUX (Louis) — Marolles, cœur de Bruxelles. Bruxelles - Paris, Dutilleul, 1958. In-12 broché, 61 p., deux planches hors texte, on joint une photographie en couleurs de l'impasse du Chien Marin imprimée sur un calendrier de poche (1965), peu courant.Préface :   Qu'est-ce, au juste, cette Marolle, que des écrivains ont décrite comme étant le « cœur » de Bruxelles ? Étrange cœur, qui se serait greffé hors du corps, car, pour l'historien, la Marolle n'est née que longtemps après la naissance de Bruxelles. Elle n'existait pas quand à la fin du XIe siècle, on commença d'ériger la première enceinte. Sa venue tient d'un curieux phénomène. Quand Bruxelles, tout petit encore, se serrait entre ses murailles, celles de la rue des Alexiens, de la Montagne-aux-Herbes-Potagères, de la Steenpoort, de la place de la Grue et du palais Ducal, il existait, vers le sud, dans les champs, une sorte de camp de concentration médiéval. Une fois entré, on n'en sortait qu'exceptionnellement. C'était la léproserie de Saint-Pierre, qu'on avait eu soin de bâtir loin de la cité. Défense aux lazares de s'approcher des massives murailles. Les moins atteints pouvaient, tout au plus, faire une petite promenade vers Obbrussel, appelé à devenir le faubourg de Saint-Gilles, mais en agitant constamment une crécelle – appelée « ragalette » en vieux français – afin que les gens sains les fuient avec horreur.
   Cependant, près de la Chapelle, en dehors des remparts, s'établirent des tisserands et aussi des ouvriers maçons, terrassiers, charpentiers venus du Brabant wallon pour ériger à Bruxelles, les monuments civils et religieux dont on parait la ville. Voilà déjà qui explique l'origine du jargon marollien. Qu'on ne s'y trompe point : le marollien n'est pas le dialecte bruxellois ! Ce dernier est l'amalgame de français et de flamand du peuple, que ce soit à Schaerbeek ou à la rue Haute. Le marollien est autre chose : un mélange de flamand et de wallon. Il fut employé assez couramment jusqu'au début de ce siècle. Cocu Lulu le mit en vers. Aujourd'hui, il tombe dans l'oubli. Quelques rares vieux lui sont restés fidèles, et encore, dans certaines expressions familières. On trouve, dans le marollien, de bizarres conjugaisons : « ils aviont », « y mangiont », de non moins étranges participes passés : « sentu » pour « senti », « devu » pour « dû », « pouvu » pour « pu ». L'« i » remplace parfois l'« u », « rie » pour « rue », « plis » pour « plus ». L'« ou » se substitue à l'« ô » ; « il ourait » pour « il aurait ». Des verbes flamands sont adaptés en français : « il pikait » (il volait), « elle stoeffait » (elle se vantait). On peut affirmer qu'en réalité, Bruxelles possède – ou possédait – plusieurs dialectes : le français de Monsieur Beulemans, le flamand du peuple, le marollien exclusivement employé aux Marolles et quartiers adjacents : Tanneurs, Chapelle, Minimes, Capucins.

18 euros (code de commande : 23364).

SCHMITS (Georges)L'art naïf en Wallonie et à Bruxelles. Préface de Robert Rousseau. Paris - Bruxelles, Nathan - Labor, 1981. In-8° sous reliure toilée et jaquette (petite déchirure sans perte) d'éditeur, 120 p., illustrations en noir et quelques-unes en couleurs, bon exemplaire dédicacé par l'auteur.Table des matières :   - Préface.
   - Introduction.
      - Situation de la peinture naïve.
      - Histoire d'un courant.
      - Pour une taxinomie.
   - La Gauche.
   - Le Centre.
   - La Droite.
   - Les artistes immigrés.
   - Conclusion.
      - Addendum.
   - Bibliographie.
   - Index.

15 euros (code de commande : 23373).

Scriptorium.Revue internationale des études relatives aux manuscrits - International Review of Manuscrit Studies. Tome V - 1951, n° 1 et 2 (complet). Anvers - Bruxelles, Standaard-Boekhandel - Érasme, 1951. Deux grands volumes in-8° brochés, 350 p., 32 planches hors texte, bel exemplaire non coupé.Table des matières :   - Un quatrain attribué à Manuel Philé, par Ch. Astruc.
   - Manuscrits parisiens de Gémis te Pléthon, par Ch. Astruc.
   - La Théséide de Boccace adaptée en grec vulgaire, par Ch. Astruc.
   - Manuscript Studies in Ireland 1949-1950, par L. Bieler.
   - Deutsches Schrilttum zur lateinischen Palaographie und Handschriftenforschung, Mitte 1939-Mai 1945, par B. Bischoff.
   - « Ars Sacra », Munchen 1950, par B. Bischoff.
   - Influences insulaires dans la formation de l'écriture gothique, par J. Boussard.
   - La « Bible » de Saint-André-au-Bois, par A. Boutemy.
   - Le Liber Amicorum d'un réfugié du Palatlnat dans les milieux protestants de l'Ouest, par J.-B. Colbert de Beaulieu.
   - L'édition Plantin de Cassien, de la règle des Pères et des Capitulaires d'Aix pour les moines, par P. B. Corbett et F. Masai.
   - Les manuscrits grecs de Leyde écrits par Nicolas de la Torre, par K. A. De Meyier.
   - Coutumiers et ordinaires de Chanoines réguliers, par Ch. Dereine.
   - Ogam, « Egyptian », « African » and « Gothic » Alphabets, par R. Derolez.
   - « Forma » und « Formata ». Zwei liturgische Regriffe ans alten lateinischen Bischofsweihe-Biten, par A. Dold.
   - Le Passionnaire du Collège de Clermont conservé à la Bibliothèque royale de Copenhague, par B. de Gaiffier.
   - « Terra Mitium », « Nomina sacra » et fautes de copie, par G. Garitte.
   - Le cryptogramme du Paris, gr. 531, par G. Garitte.
   - The Theory of Tactus in Musical Palaeography. Did the saine Key serve both the 15 th and 16th Centuries ?, par S. W. Kenney.
   - Pour un recueil de fac-similés des principaux papyrus de l'Iliade et de l'Odyssée, par W. Lameere.
   - L'ancienne version latine des Sentences d'Évagre pour les moines, par J. Leclercq.
   - De codice Helsingburgensi Commentariorum de bello Gallieo, par S. Lundström.
   - Manuscrits et Codicologie, par F. Masai.
   - De Nicolai Lakmann commcnlario in Sentenlias, par L. Meier.
   - Note complémentaire sur les poésies religieuses des mss français de Bruxelles et d'Évora, par L. Mourin.
   - « Livres d'Or ». Exposition de mss enluminés à Copenhague et Stockholm en avril-septembre 1952, par C. Nordenfalk.
   - Nouveaux manuscrits annotés par Pétrarque à la Bibliothèque nationale de Paris, par É. Pellegrin.
   - Notiz zu P. Alban Dold « Colligere fragmenta ne perçant », par A. und M. Pfister-Burkhalter.
   - An Unknown Manuscript of the « Navigatio Sancti Brendani » in U. S. A., par C. Selmer.
   - Observations sur les recueils des Discours et des Poèmes de Th. Métochite et sur la bibliothèque de Chora à Constantinople, par I. Sevcenko.
   - Incipits des traités médiévaux de sciences expérimentales dans les mss latins de Bruxelles, par H. Silvestre.
   - Le manuscrit saintronnaire du Liber ordinarius Sancti Jacobi Leodiensis, par J. Stiennon.
   - Une particularité du paysage eyckien, par S. Sulzberger.
   - La reliure des manuscrits à Clairmarais aux XIIe-XIIIe siècles, par B. Van Regemorter.
   - Les publications françaises relatives aux mss (1946-1950), 1re partie, par M.-Th. Vernet-Bourcel.
   - Comptes rendus :
      - Analecta Sacri Ordinis Cisterciensis. (F. Masai)
      - Odi ed Epigrammi latini, par Angelo di Costanzo. (F. Masai)
      - Pierre de Limoges commentateur de Richard de Fournival, par A. Birkenmajer. (H. Silvestre)
      - British Muséum. Catalogue of Additions to the Manuscripts 1921-1925. (L. M. J. Delaissé)
      - Studies on the Accentuation of Polysyllabic Latin, Greek, and Romance Loan-Words in English, par B. Danielsson. (R. Derolez)
      - Une controverse sur l'âme universelle au IXe siècle, par Ph. Delhaye.(F. Masai)
      - The Decline of the Médieval Cistercian Laybrotherhood, par J. S. Donnelly. (H. Silvestre)
      - Abriss der lateinischen Palaographie, par H. Foerster. (L. Bieler)
      - Las Cântigas, par S. Guerrero Lovillo. (L. M. J. Delaissé)
      - Konungs skuggsiâ. Speculum regale. (R. Derolez)
      - Oslo Bylov. (R. Derolez)
      - 
PAGKARPEIA. Mélanges Henri Grégoire. (Ch. Astruc)
      - El manuscrito Luliano Torcaz I, par E.-M. Pareja Fernandez. (S. Silvestre)
      - Jean van Eyck et le Polyptique, par E. Renders. (L. M. J. Delaissé)
      - Répertoire des bibliothèques et des catalogues de manuscrits grecs, par M. Richard. (G. Garitte)
      - A Selection of Precious Manuscripts... offered for sale, par W. H. Robinson. (L. M. J. Delaissé)
      - The Xanten Purple Leaf and the Carolingian Renaissance, par H. Swarzenski. (A. Boutemy)

Les deux volumes : 30 euros (code de commande : 23357).

SCUTENAIRE (Louis) et OLIVIER (Olivier O.) — La Cinquième Saison. Bruxelles, La Pierre d'Alun, 1983. In-8° en ff. sous chemise d'éditeur, 57 p., 10 illustrations à pleine page, exemplaire numéroté (n° 401), en très bon état.

   Couverture et illustration de la p. 9.

30 euros (code de commande : 23382).

[SNYDERS (Frans)]. KOSLOW (Susan)Frans Snyders. Peintre animalier et de natures mortes 1579-1657. Avant-propos de Walter A. Liedkte. Traduit de l'anglais par Catherine Warnant et Cécile Frongeux. Anvers, Fonds Mercator, 1995. In-4° sous reliure, jaquette et étui d'éditeur, 371 p., nombreuses illustrations (la plupart en couleurs), exemplaire à l'état de neuf.Table des matières :   - Avant-propos.
   - Préface.
   I. Biographie.
   II. La nature morte : contexte, théorie et pratique.
   III. Fruits, garde-manger et étals.
   IV. Couronnes et guirlandes.
   V. La peinture animalière : contexte, théorie et pratique.
   VI. Les tableaux de chasse.
   VII. Les fables.
   VIII. Tableaux de genre avec des animaux.
   IX. La basse-cour et les concerts d'oiseaux.
   X. Aigles et serpents.
   - Conclusion.
   - Notes.
   - Bibliographie.
   - Index des noms.
   - Index des œuvres citées.

80 euros (code de commande : 23391).

SPRINGER (Ludwig) — Einführung in die Chemie der Glas-, Email- und Keram- Industrie. Dresden, Die Glashütte, 1930. In-8° sous reliure toilée d'éditeur, XIX, 279 p., illustrations.Préface de la deuxième édition :   Die vorliegende zweite Auflage dieses Buches hat im allgemeinen die Grundzüge der ersten Auflage beibehalten. Im einzelnen sind natürlich Verbesserungen vorgenommen worden, auf die hier nicht näher hingewiesen zu werden braucht. Formal wurden viele Abschnitte, die weniger wichtig sind, in Kleindruck versetzt. Die Elemente Arsen, Antimon und Wismut wurden aus der Schwefelgruppe und damit überhaupt aus den Nichtmetallen herausgenommen und als eigene Arsengruppe den metallischen Elementen eingegliedert.
   Ueberhaupt hat sich der Verfasser über die prak-tische Anordnung des Stoffes und speziell den Lehrgang beim Unterricht oft Gedanken gemacht. Was den Anfänger bei der Einführung in die Chemie der Glas-, Email- und Keram-In-dustrie oft abstößt, ist der Umstand, daß im Anfang eine große Menge von Elementen und Verbindungen, wie die Chlorgruppe, verschiedene Stickstoffverbindungen, viele Säuren usw., behandelt werden müssen, welche für die Technik zunächst weniger Bedeutung haben. Der Anfänger möchte möglichst bald von Sand, Soda, Ton usw. hören.
   Allein wenn man an die praktische Durchführung eines solchen Lehrganges im Unterricht heranträte, würde man bald auf große Schwierigkeiten stoßen. Wie z. B. soll man näher auseinandersetzen, was Soda ist und in welche Bestandteile sie beim Schmelzprozeß zerfällt, wenn man nicht weiß, was Kohlensäure und kohlensaure Salze sind ?
   Immerhin aber kommt der Verfasser beim eigenen Unterricht einem vielleicht berechtigten Kern dieser Wünsche entgegen, indem er sich selbst nicht schemalisch an den Lehrgang seines Buches hält, sondern sich zunächst nicht allzulange mit den Grundlagen der Chemie befaßt und möglichst bald mit den sog. Hauptgasen beginnt; ferner wird auf Vorkommen und Herstellung derselben sowie anderer ähnlicher Stoffe nicht allzuviel Gewicht gelegt. Die Hauptsache ist, daß der Lernende die Zusammensetzung und die Eigenschaften dieser Stoffe kennen lernt, soweit sie vor allem für die Feuerungstechnik und die eigentliche Silikatindustrie wichtig sind.
   Aus diesem Grunde übergeht der Verfasser z. B. im Unterricht meistens zunächst die Chlorgruppe und die Stickstoffverbindungen und behandelt nach den Hauptgasen den Kohlenstoff und das Silicium, weil diese Elemente und ihre Verbindungen einerseits die Grundlagen für die ganze Feuerungstechnik, anderseits für die ganze Silikatindustrie liefern. Ebenso kann man die Besprechung der Schwermetalle statt mit der Eisengruppe besser mit der Blei-Zinn-Gruppe und anschlies-send Zinkgruppe beginnen; denn auf diese Weise kommt man im Anschluß an die Elemente und Verbindungen der Leichtmetalle zunächst zu einer vollständigen Behandlung derjenigen Stoffe, welche für die Silikatindustrien die wichtigsten Schmelzmaterialien liefern; die Schwermetalle und ihre Verbindungen dienen ja hauptsächlich als Farbstoffe, allenfalls noch als Entfärbungs-und Läuterungsmittel.

25 euros (code de commande : 23353).

STANLEY (Henry Morton) — Cinq années au Congo. 1879-1884. Voyages - Explorations - Fondation de l'État libre du Congo. Traduit de l'anglais par Gérard Harry. Ouvrage illustré de 120 gravures sur bois et de 4 cartes en couleur, dont une carte murale dressée par H. M. Stanley. Bruxelles, Institut National de Géographie, [1884]. Grand in-8° sous cartonnage (taché) illustré d'éditeur d'après la maquette d'A. Lenègre, tranches dorées, XVIII, 696 p., illustrations dans le texte, exemplaire bien complet des quatre cartes, nombreuses rousseurs.Table des matières :   - Avant-propos.
   - Introduction historique.
   Chapitre I. Les débuts de l'entreprise.
   Chapitre II. L'Association Internationale Africaine - En route pour le Congo.
   Chapitre III. La pointe de Banana.
   Chapitre IV. L'ascension du grand fleuve.
   Chapitre V. Sur le Congo - De Boma à Vivi.
   Chapitre VI. Fondation de Vivi - Histoire d'une œuvre.
   Chapitre VII. De Vivi à Isangila - Une reconnaissance.
   Chapitre VIII. De Vivi à Isangila - La construction d'une route.
   Chapitre IX. De Vivi à Isangila (suite).
   Chapitre X. La région des cataractes - Manyanga.
   Chapitre XI. La fièvre à Manyanga.
   Chapitre XII. Une reconnaissance à Stanley-Pool.
   Chapitre XIII. Ngalyema de Ntamo.
   Chapitre XIV. Installation à Stanley-Pool.
   Chapitre XV. Fondation de Léopoldville.
   Chapitre XVI. Achèvement de Léopoldville.
   Chapitre XVII. De Léopoldville au lac Léopold II.
   Chapitre XVIII. Découverte du lac Léopold II.
   Chapitre XIX. Retour en Europe.
   Chapitre XX. À Stanley-Pool.
   Chapitre XXI. À Bolobo.
   Chapitre XXII. Voyage au Fleuve-Noir.
   Chapitre XXIII. Du Fleuve-Noir à Stanley-Pool - Retour à l'Équateur.
   Chapitre XXIV. En route pour l'Arouwimi ou Biyerré.
   Chapitre XXV. Sur le Byerré.
   Chapitre XXVI. Stanley-Falls.
   Chapitre XXVII. Descente du Congo - Voyage à Stanley-Pool.
   Chapitre XXVIII. Retour à Vivi.
   Chapitre XXIX. Du Congo à Ostende.
   Chapitre XXX. Les Européens en Afrique.
   Chapitre XXXI. Le climat.
   Chapitre XXXII. Le nœud de la question.
   Chapitre XXXIII. La Conférence de Berlin.
   - Appendice.

100 euros (code de commande : 23384).

TACK (Daniel) — Mont-Cassel. Historique, archéologique & pittoresque. 2me édition. Hazebrouck, Imprimerie de l'Indicateur, 1931. Grand in-8° broché, 100 p., illustrations hors texte, bel exemplaire.Table des matières :   - Préface.
   - Cassel.
   - T' Landshuys (Mairie).
   - L'Auberge de l'Ancienne Conciergerie.
   - Hôtel du Prévôt de St-Pierre.
   - Hôtel Lenglé.
   - Hôtel de Mac-Mahon.
   - Hôtel de Ville (Musée).
   - La Fontaine Monumentale.
   - Ancienne Auberge « La poste aux chevaux ».
   - Hôtel Vermersch-Vandamme.
   - La porte de Dunkerque.
   - Hôtel d'Halluin.
   - Hôtel du Sauvage.
   - Vice-Consulat de Belgique.
   - Hôtel de Schoebeque.
   - La Porte d'Ypres.
   - Cimetière actuel.
   - L'église des Jésuites.
   - Contour de l'église.
   - Collégiale Notre-Dame.
   - Fontaine de Triptolème.
   - La Pauvre École (écoles communales).
   - Hospice des Chanoinesses Augustines.
   - Puits cruciforme de l'hospice.
   - La porte de Bergues St-Winoc.
   - La chapelle octogonale dite de Horne.
   - Auberge St-Sébastien ou Schottershof.
   - Le cortège des ghildes et grands serments des Flandres.
   - Monument aux Morts de la Grande Guerre.
   - La butte du Château.
   - La porte du Château.
   - La Rampe Alpine.
   - Géologie de la butte du Château.
   - Terrasse du Château.
   - Monument des Trois Batailles.
   - La collégiale exempte de St-Pierre.
   - La crypte de St-Pierre.
   - Tombeau de Robert le Frison.
   - La cave du Chapitre de St-Pierre.
   - Tables d'orientation.
   - Le monument équestre du Maréchal Foch.
   - Les fêtes en l'honneur du Maréchal Foch.
   - La tour Grise du Comte.
   - Les Morins, premiers habitants du pays.
   - Époque romaine.
   - Le Septemvium ou les 7 routes romaines.
   - Fouilles faites au Mont-Cassel.
   - Empereurs romains à Cassel.
   - Faits importants concernant le Castellum.
   - Fortifications romaines.
   - Altitudes du Mont-Cassel.
   - Le moulin du Château.
   - Chapelle St-Nicolas.
   - L'ancien cimetière St-Nicolas.
   - La villa du Général Herbert Plumer.
   - Rue Bollaert-Le Gavrian.
   - Château du Général Comte Vandamme.
   - Monument du Général Comte Vandamme.
   - Les remparts.
   - La porte d'Aire.
   - Le mont des Récollets.
   - Le bois des Renards.

25 euros (code de commande : 23370).

TOEPFFER (Rodolphe)La bibliothèque de mon oncle. Dessins inédits de l'auteur. Introduction d'Édouard Chapuisat. Genève - Paris, Georg & Cie - Crès, 1919. In-8° demi-maroquin vert à coins, dos passé à 5 nerfs, filet double à froid sur les plats, titre et tête dorés, couverture conservée, reliure portant le monogramme à froid du relieur L. Peeters au second plat, XXXV, 257 p., 8 illustrations (1 portrait en frontispice et 1 à pleine page en noir, 6 en bistre hors texte), (collection « Helvétique », n° 2), exemplaire numéroté sur vélin d'Arches (n° 1188).

  Premier plat de la reliure, frontispice et titre.

50 euros (code de commande : 23360).

TOUSSEUL (Jean) — La mort de Petite Blanche. Préface de Georges Eekhoud. (Deuxième mille.) Huy, Imprimerie Coopérative, 1918. In-8° broché, 189 p., rousseurs à la couverture.Ce recueil contient :   - Préface.
   - La mort de Petite Blanche.
   - Le muet.

   - Renouveau.
   - La mort de Jean Leblanc.
   - L'étape.
   - La débâcle.
   - Le Saint-Nicolas de Petite Marthe.
   - La mort du tisserand.
   - Les carriers.

10 euros (code de commande : 23367).

[VERHAEREN (Émile)]. Verhaeren. Hornu, Jeune Hainaut, 1933. In-8° broché, 80 p., trois planches hors texte, rare.   Il s'agit d'un numéro spécial de la revue Jeune Hainaut, 3e année - juin-juillet 1933.
Sommaire :

   - Bio-bibliographie de Em. Verhaeren, par Jean Honorez.
   - Appréciation sur Verhaeren, par R. Albertlinck Thijm.
   - Verhaeren et nous, par Louis-Charles Baudouin.
   - L'œuvre de Verhaeren, par Léon Bocquet.
   - Grand poète, par Armand Bernier.
   - À Em. Verhaeren (poème) et Deux parallèles d'un graphique, par Jean de la Biesmelle.
   - Souvenirs sur Verhaeren, par Henri Carton de Wiart.
   - Le génie de Verhaeren, par Paul Champagne.
   - Éloge de Verhaeren, par Jules Cougnard.
   - Verhaeren au Caillou-qui-bique, par Fernand De Nayer.
   - Verhaeren au Caillou-qui-bique, par Maurice des Ombiaux.
   - Le rayonnement de l'œuvre, par Jules Destrée.
   - Verhaeren auteur dramatique, par Julien Flament.
   - La significative figure d'Em.Verhaeren, par Maurice Gauchez.
   - Verhaeren et le peuple, par François Gallez.
   - Visages, par Marie Gevers.
   - Un Souvenir ?, par Valère Gille.
   - Souvenir, par Fernand Glineur.
   - Verhaeren et Giraud, par Arnold Goffin.
   - Verhaeren et Stuart Merrill, par Aimé-Léo Grégoire.
   - Verhaeren chez les moines, par Constant de Horion.
   - Verhaeren et Hugo, par Hubert Krains.
   - La sincérité de Verhaeren, par Henri Liebrecht.
   - Verhaeren poète moderne, par Georges Linze.
   - La compagne du poète, par André Mabille de Poncheville.
   - Le nationalisme de Verhaeren, par Alfons Mascras.
   - Le poète Flamand, par Jules de Meester.
   - Souvenirs, par Georges Métayer.
   - Modeste Hommage, par J. -M. Moulinasse.
   - Œuvre de Prophète, par Paul Neuhuys.
   - Sur la mort de Verhaeren, par Louis Piérard.
   - Albert Giraud - Em. Verhaeren, par Jeanne Polyte.
   - En souvenir de Madame Marthe Verhaeren, par Erna Rehwoldt.
   - Em. Verhaeren pour la jeunesse - Aux mânes d'Em. Verhaeren, par Gabrielle Remy.
   - Em. Verhaeren en Catalogne, par J. Rourre & I. Torrent.
   - Poème, par Paul Spaak.
   - Le culte de Verhaeren, par Maurice Wilmotte.

25 euros (code de commande : 23379*).

VERHAVERT (Cypriaan) — Types bruxellois.Illustrations de Stan van Offel. Traduit et adapté du flamand par Roger Kervyn de Marcke ten Driessche. Louvain,Rex, [1932]. In-8° broché, 167 p., illustrations hors texte, hommage de l'auteur (daté du 7 septembre 1932).Table des matières :   - Des Bruxellois en général.
   - Des Marolliens en particulier.
   - Origine et signification du mot « Kiekeefretter ».
   - De Ketje à Kiekefretter.
   - L'adjectif « Beulemancien », sa naissance. Le Marollien.
   - Quelques expressions propres à tel ou tel endroit déterminé - « Kaboebel »
   - Baron et Baronske.
   - Baron Crayon.
   - Baronske.
   - La Marchande de Moules.
   - Marie, La Femme aux Chiens.
   - Les Bourreaux de Chiens.
   - Jan Moustache.
   - Le Joueur de Flûte.
   - Les Chanteurs en Plein Vent.
   - L'Homme aux Riflards.
   - Le Rossignol de la Victoire.
   - Scheeve Jef.
   - Le Zandboer.
   - Le Marchand de Houp-la-la.
   - Jan Potluud.
   - Le Fransquillon.
   - Le Dikkenderm.
   - Manke Jef.
   - La triste Histoire du joyeux Bamboula.
   - Drache, Kajoebereer.
   - Zot Lowieke.
   - Jan de Leuveneer.
   - Luppe Kassuul.
   - Le Dogue.
   - Le Bourreau.

18 euros (code de commande : 23366).

VIGNEAU (André) et DRIOTON (Étienne) — Le Musée du Caire. Photographies inédites d'André Vigneau. Préface et notices par Étienne Drioton. [Paris], Tel, 1949. In-4° sous reliure et jaquette (un peu défraîchie) d'éditeur, 47 p., 88 planches contenant les 223 reproductions photographiques, édition bilingue (français - anglais), (collection « Encyclopédie Photographique de l'Art »), bon exemplaire.Extrait :   La meilleure leçon d'art égyptien se prend naturellement au Musée du Caire. Cette collection, maintenant unique au monde, a commencé modestement lorsque Mariette, après avoir rassemblé le premier produit de ses fouilles dans de vieux bâtiments situés au bord du Nil, à Boulac, obtint du Khédive Saïd Pacha la construction d'un véritable musée à cet endroit. Ce musée de Boulac fut inauguré par Ismaïl Pacha en 1863. Ses séries, rapidement augmentées, furent ensuite transportées, en 1891, dans un palais de Guizeh, où elles restèrent jusqu'en 1902. De là, elles revinrent au Caire, dans le magnifique édifice élevé d'après les plans de l'architecte français Dourgnon.
   Les photographies d'art de M. André Vigneau rassemblées dans cet album permettront de se faire une idée juste de l'art égyptien depuis les époques les plus anciennes.

15 euros (code de commande : 23362).

WAGNER (Richard) — La Tétralogie de Richard Wagner. Transposée par Albert Pauphilet. Illustrations en couleurs de E. Malassis. Paris, Piazza, 1942. In-8° broché, 187 p., 50 illustrations en couleurs (vignettes, bandeaux, culs-de-lampe), couverture partiellement insolée.Note de l'éditeur :   Nous offrons au public un ouvrage dont peut-être on s'étonnera d'abord. Car il prétend unir au plus pieux respect de l'esprit wagnérien une certaine indépendance de forme : il n'est aucunement une libre broderie sur les thèmes de Wagner, mais il n'est pas davantage une pure et simple traduction.
   Il n'est personne qui n'ait pu constater que, pour un spectateur français, même averti, les livrets de la Tétralogie sont hérissés de difficultés. D'abord les personnages sortent d'une mythologie ou d'une épopée qui ne nous sont pas familières ; leur caractère, leur histoire, leur signification mythique ne se laissent pas aisément comparer aux conceptions antiques de la divinité ou de l'héroïsme qui depuis longtemps hantent et dirigent nos esprits. Les allusions qu'ils font parfois à leurs aventures antérieures, à d'autres légendes, épaississent autour d'eux l'obscurité : de tous côtés ils nous paraissent enveloppés d'ombres dont quelques parties de leurs figures émergent à peine. Que si nous nous sommes au préalable un peu renseignés sur les légendes germaniques, – et de très bons livres, comme celui d'A. Ehrhard, peuvent nous y aider, – d'autres problèmes surgissent. En fait, Wagner s'est servi des vieux thèmes avec une grande désinvolture ; il a parfois modifié le caractère des héros et des dieux, introduit entre des mythes ou légendes étrangers les uns aux autres des liaisons qui en changent considérablement la signification : tel est le cas, notamment, de l'histoire de Siegfried. Enfin et surtout, il a librement interprété les données mêmes qu'il empruntait; il les a transfigurées par une manière de symbolisme continuel, où s'expriment ses propres conceptions de l'homme et de l'univers, les aspirations de son âme ardente, et souvent même les échos reconnaissables des aventures de sa vie. Sous le déguisement d'une mythologie grandiose, cette œuvre est souvent du plus pur lyrisme.
   Il n'est pas douteux que ces éléments-là, à la fois très personnels et largement humains, ne soient justement les plus précieuses parties de la Tétralogie, celles qui inspirent directement le langage musical de l'œuvre et en expliquent l'enchantement universel, persistant. Car que nous feraient ces aventures étranges ou sauvages, si elles ne sublimaient pas la nôtre, l'éternelle revendication de l'amour et de la liberté ? Or il arrive souvent, et c'est peut-être là, pour le spectateur, la cause la plus sournoise de désarroi, que les plus subtiles ou essentielles idées de Wagner soient enfermées en quelques paroles brèves, parfois en un jeu de scène rapide : ce ne sont que des instants, et si riches de sens, qu'on ne saurait, au théâtre, en saisir toute la valeur.
   Pour rendre compréhensible une création si diverse, pour mettre en juste lumière tant d'arrière-pensées, lyrisme et philosophie mêlés, on conçoit que d'amples et minutieux commentaires soient nécessaires. Il n'était point dans nos intentions de tenter à notre tour, après tant d'autres, ce grand travail, et nous voudrions être plus modestement utiles.
   Il nous a semblé que si, tout en suivant pas à pas le texte de Wagner, on entreprenait de raconter l'action dramatique au lieu de la laisser se dépeindre en quelque sorte elle-même par des dialogues, on y trouverait de grandes facilités d'éclaircissement. Car le récit peut aisément revenir en arrière, s'arrêter, incorporer un mot d'explication, préciser les allusions des personnages, dévoiler leurs secrets, interpréter leurs silences. Et surtout la forme narrative peut, mieux qu'aucune autre, rendre au lecteur tout ce qui, au théâtre, n'est pas dans les répliques des personnages : leurs mouvements, leurs gestes, leurs attitudes, leurs jeux de physionomie; les objets qui les environnent, nature, espace, ombres et lumières : bref la richesse concrète de la vie, que le théâtre s'efforce à grand'peine de suggérer par l'art des acteurs et les prestiges du décor. Par delà le livret et les fugitives indications scéniques, nous avons cherché à retrouver l'univers coloré, aéré, profond, où le poète voit vivre ses créatures. La vraie fidélité consistait peut-être à risquer cette apparence d'infidélité : en sacrifiant la ressemblance littérale, nous avions – du moins nous l'avons cru – quelques chances de présenter au lecteur une image plus complète de la Tétralogie.
   Complète ? Hormis la musique... Nous ne nous dissimulons pas que tout ceci, qui ne touche que les mots et les corps, de quelque manière qu'on s'y prenne, ne saurait être qu'approximation et prélude. Puisse du moins le lecteur en être mieux, disposé à entendre la musique, qui fut le vrai langage de Wagner, celui qui contient tous les autres, et qui unit dans une harmonie inégalée l'évocation légendaire, les élans du lyrisme, et ce système du monde que tout artiste génial porte en soi.

25 euros (code de commande : 23385).

 

 
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Nouveautés du 27 octobre.

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VIENT DE PARAÎTRE


 

Nervia / Sint-Martens-Latem. Traits d'union - Koppelteken. Bruxelles, Racine, 2015. In-4° sous cartonnage illustré d'éditeur, 159 p., très nombreuses illustrations en couleurs, édition bilingue (français, néerlandais).   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée d'Ixelles, du 22 octobre 2015 au 17 janvier 2016.
En quatrième de couverture :
   Nervia/Laethem-Saint-Martin. Traits d'union vous invite à (re)découvrir deux groupes qui ont joué un rôle important sur la scène artistique belge durant 1'entre-deux-guerres : au nord du pays, le groupe de Laethem avec, entre autres, Gustave Van de Woestyne et Valérius De Saedeleer et, au sud, le groupe hennuyer Nervia, avec notamment Anto Carte et Léon Navez. Des œuvres de ces artistes, qui privilégient une atmosphère sereine et une palette feutrée, sont pour la première fois mises en dialogue et révèlent les nombreux points de convergence entre les deux groupes, ainsi que leurs différences...
Sommaire :
   - Avant-propos.
   - Essais.
      - Nervia : un académisme fécond, entre tradition et art vivant...
      - Laethem-Saint-Martin.
      - Nervia / Laethem-Saint-Martin, regards croisés.
   - Catalogue.
      - Quiétude.
      - Spiritualité.
      - Paysage.
      - Les grands modèles.
      - Divergences.
   - Bibliographie.

29,95 euros (code de commande : 23448).




[ALIMENTATION]. XXIVe semaine sociale universitaire sur l'alimentation du 18 au 23 octobre 1954. Bruxelles, Institut de Sociologie Solvay, 1955. In-8° broché, 337 p., couverture tachée et partiellement insolée.Table des matières :   - Introduction, par H. Janne.
   - Les aspects actuels des problèmes de la nutrition et l'alimentation de l'humanité, par E.-J. Bigwood.
   - Importance physiologique, sociale et psychologique de l'alimentation, par G. Jacquemyns.
   - L'alimentation vue sous l'aspect historique, par M.-A. Arnould.
   - Ethnologie et problèmes d'alimentation, par A. Dorsinfangs-Smets.
   - Conservation des ressources naturelles et alimentation, par J.-P. Harroy.
   - Le progrès technique et l'évolution de la consommation alimentaire dans les différentes classes sociales, par J. Fourastié.
   - Les dépenses de consommation alimentaire en Belgique, par J. Poelmans.
   - La fluorisation des eaux, par J.-P. Dustin.
   - L'agriculture belge, par M. Hespel.
   - Les industries alimentaires, par A. Bourgaux.
   - La productivité dans l'industrie alimentaire, par A. Ceuppens.
   - Coopératives de production agricole, par A. Conix.
   - Coopératives de distribution, par E. Dutilleul.
   - Les problèmes de la distribution commerciale, par E. Dassel.
   - Un moyen d'améliorer l'alimentation des familles peu aisées : le recours à la terre, par R. Marique.
   - La maison, dernière étape de la production alimentaire, par Mme Goldschmidt-Clermont.
   - Le problème de l'alimentation dans les collectivités scolaires, par M. Coulon.
   - Rôle de l'enseignement ménager dans l'éducation alimentaire, par R. Joffroy.
   - L'alimentation dans la politique économique, par E.-S. Kirschen.
   - Les repas en commun, par L. Servais.
   - Le Laboratoire intercommunal de Chimie et de Bactériologie de l'agglomération bruxelloise, par R. Pinguair.
   - Les écoles du C.E.R.I.A., par F. Doms.
   - Le service de recherches du C.E.R.I.A., par J. Wiame.
   - Essai de synthèse et de conclusion, par H. Janne.

20 euros (code de commande : 23417).

[ANDRÉ (Francis)]. [CATTEAU (Suzanne)] — Francis André. Mons, Les Amis de Francis André, 1991. In-4° broché, 61, [3] p., illustrations.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition rétrospective organisée à la Salle Saint-Georges, à Mons, en mars-avril 1991.
Avertissement :
   Cette publication, éditée à l'occasion de l'exposition qui s'est tenue à Mons en 1991, n'est pas une étude scientifique et exhaustive de l'œuvre de Francis André. Elle est simplement destinée à mieux faire connaître le talent multiforme d'un homme qui travailla dans l'ombre et dont les travaux ne sont appréciés que d'un petit nombre. De ses premiers dessins estudiantins jusqu'à la Lettre à un architecte, Francis André n'a cessé de travailler : revues, maquettes, sculptures, collaborations avec Olivier Strebelle, Maurice Béjart, etc. sont là pour témoigner de cette activité boulimique.
   Cette publication tente également de faire connaître l'homme qu'était Francis André. Son implacable lucidité envers ses contemporains et les événements qui bouleversèrent sa vie imprégna son caractère qui pouvait paraître bourru et modela jusqu'à sa manière de se vêtir : il porta longtemps un chandail sur lequel il avait fait broder le motInquiétude. Toute son œuvre est empreinte d'un esprit d'amertume et de noirceur ironique avec lequel il dénonçait la manière dont tournait le monde. Parfois, il rêvait d'une aventureuse évasion maritime ou d'un voyage sans retour a bord d'une de ses incroyables machines à traverser le désert d'Australie...

9 euros (code de commande : 23437).

ANSELMO (Antoine) — Codex Belgicus seu Jus Edictale à Principibus Belgarum sancitum ofte de Nederlandtsche, nieuwe soo gheestelycke, als wereltlycke rechten, ghetrocken uyt de vier Placcaet-Boecken, tot Gendt, ende Antwerpen uytgegeven. Mitsgaders uyt noch eenighe andere Placcaeten, Edicten, en Ordonnantien, die inde voorschreven Placcaet-Boecken niet bekent, ende over-fulcx hier achter aenghevoeght sijn. By Antonio Anselmo Advocaet, ende Oudt-Schepen der Stadt Antwerpen. Anvers, Bellerus, 1649. [t'Antwerpen, / By Petrus Bellerus. M. DC. XLIX.] In-4° plein parchemin d'époque, [1 (titre en rouge et noir avec une vignette gravée)], [1 bl.], [5 (dédicace, avis au lecteur, approbation)], [1 bl.], 258, [17 (tables)], [1 bl.], 182, [4 (table, privilège, colophon)] p., première édition, exemplaire en bel état   D'origine limbourgeoise, Antoine Anselmo (1589-1668) naquit « accidentellement » à Hambourg. Installé comme avocat à Anvers, il y exerça la fonction d'échevin à partir de 1645, puis de nombreuses autres fonctions officielles, il fut également avocat fiscal de l'évêque. Il a beaucoup publié sur le droit belgique. Ses ouvrages sont écrits avec méthode et sont recherchés des jurisconsultes.
   Ce Code Belgique, ou le nouveau droit des Pays-Bas tant Civil qu'Ecclésiastique, tiré des quatre Recueils d'Ordonnances ou Placards publiés à Gand & à Anvers, & de quelques autres Placards & Ordonnances qui ne sont point comprises dans ces Recueils, & que l'on trouvera ici à la fin présenté ici est le second ouvrage publié par Anselmo ; « écrit tout entier en flamand, [il] est un répertoire de la législation belge à cette époque, fait par ordre alphabétique des matières, avec renvoi aux articles des édits. »
Bibliographie :
   - Mémoires pour servir à l'histoire littéraire des dix-sept provinces des Pays-Bas de la principauté de Liège, tome III, vol. 3, pp. 113-118.
   - Delecourt (J.), Anselmo (Antoine), dans Biographie nationale, t. I, col. 330-334.

450 euros (code de commande : 23400).

BARTHES (Roland) — Album. Inédits, correspondances et varia. Édition établie et présentée parÉric Marty, avec l'aide de Claude Coste pour « Sur sept phrases de Bouvard et Pécuchet ». Paris, Seuil, 2015. Grand in-8° broché, 381 p., illustrations et fac-similés en couleurs hors texte, exemplaire à l'état de neuf.En quatrième de couverture :
   
L'Album Roland Barthes réunit ce qui, de la vie et de l'œuvre, a été dispersé et recouvert par le Temps : inédits, images, documents, archives, lettres, toute cette matière multiple et volatile que la vie a soustraite à l'écriture, et que la célébration du centenaire de la naissance de Roland Barthes nous a conduit à exhumer et à mettre au jour.
   Le lecteur pourra ainsi parcourir, déchiffrer, approfondir cet univers de signes, et rêver sur l'envers d'une vie d'écrivain et de penseur. Cet envers vital qui est aussi sa genèse.
   Amitiés, aventures intellectuelles, politiques, esthétiques, engagements, retraits, enthousiasmes, obstinations : des toutes premières lettres d'adolescent aux lettres échangées avec les grands contemporains, artistes, écrivains, philosophes, des premiers textes inédits aux textes posthumes, ce qui fait loi, c'est le livre, le livre toujours à venir dont cet album tente de recueillir et de rassembler les traces.

18 euros (code de commande : 23406).

[BARTHES (Roland)]. SAMOYAULT (Tiphaine) — Roland Barthes. Biographie. Paris, Seuil, 2015. Fort in-8° broché, 715 p., illustrations, fac-similés, (collection « Fiction & Cie »), on joint la coupure de presse du journal Le Monde des livres du 23 janvier 2015, petit pli au coin inférieur gauche de la couverture sinon exemplaire à l'état de neuf.En quatrième de couverture :   Figure centrale de la pensée de son temps, Roland Barthes (1915-1980) était aussi un être à la marge. Un père mort à la Première Guerre, l’amour inaltérable d’une mère, de longues années passées en sanatorium, la découverte précoce de son homosexualité lui donnent très tôt le sentiment de sa différence. Il a vécu à distance les grands événements de l’histoire contemporaine. Pourtant sa vie est prise dans le mouvement précipité, violent et intense de ce siècle qu’il a contribué à rendre intelligible.
   Fondée sur un matériau inédit jamais exploré jusqu’ici (archives, journaux, agendas), cette biographie de Barthes éclaire d’un jour nouveau ses engagements, ses refus, ses désirs. Elle détaille la quantité des objets dont il a parlé, les auteurs qu’il a défendus, les mythes qu’il a épinglés, les polémiques qui ont fait sa célébrité, l’écoute des langages de son temps. Et sa puissance d’anticipation : si on aime tant le lire encore, c’est qu’il a exploré des territoires originaux et qui sont aujourd’hui les nôtres.
   Le récit de sa vie donne de la substance et de la cohérence à la trajectoire de Barthes, conduite par le désir, la perspicacité et une extrême sensibilité à la matière du monde. À quoi on peut ajouter une forte réticence à tout discours d’autorité. En faisant reposer la pensée sur le fantasme, il a fait d’elle à la fois un art et une aventure. Entrer dans sa vie, approcher la forme de son existence aident à comprendre comment il fut écrivain et comment il fit de la littérature la vie même.

18 euros (code de commande : 23405).

BARTLETT (Neil) — Monsieur Clive & Monsieur Page. [Titre original : Mr Clive & Mr Page.] Roman traduit de l'anglais par Gilbert Cohen-Solal. Arles, Actes Sud, 2000. In-8° broché, 305 p., (collection « Lettres Anglo-Américaines »), exemplaire à l'état de neuf.En quatrième de couverture :   Ils se ressemblent, étrangement, comme des frères, mais l'un habite Mayfair quand l'autre est simple employé dans un grand magasin de Londres. Serti comme un joyau dans son étrange et magnifique demeure de Brooke Street, l'un mène le jeu – un jeu énigmatique et peut-être cruel – quand l'autre attend dehors, cherchant à en comprendre les règles...
   Cette rencontre en plusieurs temps, éternisée par la mémoire qui en recompose sans trêve les épisodes et tisse à son propos une obscure et érotique toile de suppositions, c'est M. Page qui la retrace, par une soirée de Noël enneigée, dans son modeste appartement dont la décoration tente de mimer celle de la maison de Brooke Street d'où M. Clive a disparu – s'est enfui ? – il y a désormais des années de cela...
   De l'insouciante et fragile allégresse des années vingt à la répression violente des années cinquante, cet ambitieux roman relève le défi de traiter de la situation des homosexuels à divers moments de notre siècle avec une pudeur, une délicatesse et une intelligence confondantes.
   Sous le signe d'Oscar Wilde ou de Baudelaire, Neil Bartlett conjugue sensibilité, érotisme, esthétique et maîtrise de la forme littéraire pour faire de ce roman la plus émouvante des apologies du désir – un désir envoûtant comme un sortilège, « toxique » comme un poison bien-aimé, incandescent comme une vision.

10 euros (code de commande : 23410).

BETTINI (Sergio) — Venise. Naissance d'une ville. [Titre original : Venezia. Nascita di une città.] Traduit de l'italien par Patricia Farazzi. Paris - Tel-Aviv, Éditions de l'Éclat, 2006. Grand in-8° sous reliure souple d'éditeur, 317 p., illustrations, (collection « Philosophie Imaginaire »).En quatrième de couverture :   Parmi les innombrables ouvrages consacrés à Venise, le livre de Sergio Bettini, considéré en Italie comme un classique, tient une place particulière en ce qu'il adopte dès l'abord une position qui veut concevoir Venise comme obéissant, à travers les siècles, à une intention artistique propre, faisant de la ville une seule et unique œuvre d'art, vivante et cohérente. Tout entière construite dans une relation à la lumière et au rythme, obéissant à un tempo pleinement humain, Venise est « la ville, la plus ville qui soit, écrit Bettini. Non seulement les places et les rues, les maisons et les églises ont été, comme partout, construites par la main de l'homme, mais le terrain lui-même a été fait par l'homme. Les Vénitiens ont dû fixer et « amarrer » leur sol, consolider le fond boueux et instable des îles avec des pylônes, relever et renforcer les grèves contre les marées, imposer aux canaux des cours moins hasardeux. Construire enfin la base elle-même de la ville, pour affirmer leur volonté de vivre, et donner à cette vie une forme et un destin. » C'est l'histoire de cette forme et de ce destin que Sergio Bettini raconte ici, recomposant la mosaïque d'une ville, depuis ses origines jusqu'à l'apogée de son aventure architecturale.
20 euros (code de commande : 23424 - vendu).

BIEDMA (Jaime Gil de) — Un corps est le meilleur ami de l'homme. [Titre original : Las Personas del verbo.] Présenté et traduit de l'espagnol par William Cliff. Monaco, Éditions du Rocher, 2001. In-8° broché, 191 p., (collection « Anatolia »).En quatrième de couverture :
   Jaime Gil de Biedma (1929 - 1990) est le plus grand poète espagnol de l'après-guerre. Très tôt, il trouve sa voie, totalement neuve et originale, au contact du poète catalan Gabriel Ferrater et de son frère Joan qui formaient avec l'éditeur Carlos Barral, héros de la « Gauche Divine », un « cercle intellectuel très imbibé » des nuits de Barcelone. Fils de la grande bourgeoisie barcelonaise, il est attiré un temps par les « idées marxistes » mais le Parti communiste lui refuse son entrée pour cause d'homosexualité.
   Avec une honnêteté remarquable, le poète fera ce portrait de lui-même : « Je gagne pas mal d'argent, mais je ne mets rien de côté. J'ai été « de gauche » et il est probable que je le sois encore, mais il y a un certain temps maintenant que je ne pratique plus.

10 euros (code de commande : 23420).

BUSCH (Harald) — L'art gothique allemand. Paris, Braun, 1970. In-4° sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, 327 p., très nombreuses illustrations en héliogravure, (collection « Art et Géographie »), exemplaire en bel état.Table des matières :   - Introduction.
      - Églises et constructions profanes.
   - Modifications de la forme - Évolution dans le temps.
      - La cathédrale de Magdeburg.
      - Premières constructions du Gothique Allemand - Marburg et Trèves.
      - La cathédrale de Cologne - Façade des tours et forme des tours.
      - L'architecture des églises-halles, jusqu'au milieu du XIVe siècle.
      - Constructions de l'époque des « Parler » - Seconde moitié du XIVe siècle.
      - Hans Stethaimer et l'architecture des églises-halles - Première moitié du XVe siècle.
      - Le style bourgeois du gothique flamboyant dans les constructions des églises à partir du milieu du XVe siècle - Églises-halles en Haute-Saxe.
   - Persistance dans les formes : églises de l'ordre teutonique - Églises régionales construites en briques.
      - Églises gothiques des Cisterciens.
      - Constructions d'églises des ordres mendiants.
   - Églises et hôtels de ville en briques.
   - Quelques principes architecturaux du style gothique allemand.
   - Planches et commentaires des planches.

25 euros (code de commande : 23440 - vendu).

CABONI (Marc) — Petit dictionnaire illustré de la publicité. Bruxelles, Caboni, 1945. In-8° broché, 61 p., quelques illustrations, (collection « Ma Publicité », n° 2), exemplaire en bel état.Avant-propos :   C'est sans aucune prétention que nous présentons aux lecteurs ce petit dictionnaire de la publicité. Notre désir est d'être utile aux jeunes gens appelés à la carrière publicitaire, aux annonceurs et à tous ceux qui, par leur profession, touchent de près ou de loin à la publicité.
   L'étude ou la lecture de livres sur la publicité les place en effet devant des termes ou des expressions particulières qui rendent la compréhension des textes malaisée ou difficile. La publicité, plus encore que d'autres matières, est farcie de mots n'ayant pas leur acception courante ou littéraire : ils sont employés parfois dans un sens contraire à leur signification véritable ou ne sont que la traduction littérale, moins précise et moins expressive, de termes étrangers. Souvent ce sont même des mots tirés de langues étrangères et employés tels quels en français. D'autre part, la publicité participe de nombreuses sciences, arts et techniques dont elle emprunte maintes expressions : psychologie, sociologie, économique politique, sciences commerciales, beaux-arts et décoration ; imprimerie, photogravure, etc. Étant par surcroît une science et un art encore jeunes, on comprendra que son langage technique soit, en quelque sorte, un jargon compréhensible seulement par les initiés.
   D'aucuns trouveront ce petit ouvrage bien incomplet. Nous nous sommes en effet limités à donner la signification des termes propres à ta publicité et à la distribution des marchandises et n'avons fait que mentionner les termes les plus courants empruntés aux arts graphiques et aux techniques ayant trait aux mêmes sujets, estimant plus profitable d'en référer, pour ce qui les concerne, aux dictionnaires spécialisés.
   Par ailleurs, nous avons cru utile d'ajouter pour la plupart d'entre eux la traduction anglaise, car c'est dans cette langue que se sont forgés pas mat de termes publicitaires, dont un certain nombre furent adoptés textuellement en français, quoique y possédant un équivalent plus ou moins approximatif.
   Ainsi conçu, puisse ce lexique rendre service à ceux qui voudront bien le consulter.

10 euros (code de commande : 23419 - vendu).

CALMETTE (Joseph) — Le Reich allemand au Moyen Âge. L'Allemagne du Haut Moyen Âge - Empire et Papauté - Empereurs et Électeurs - Germanisme et civilisation. Paris, Payot, 1951. In-8° broché, 439 p., (collection « Bibliothèque Historiques »).Table des matières :   Livre I. L'Allemagne du Haut Moyen Âge.
      Chapitre I. Les origines de l'Allemagne médiévale.
      Chapitre II. Les débuts de l'histoire allemande.
      Chapitre III. Arnulf de Carinthie.
      Chapitre IV. Les hésitations dynastiques.
      Chapitre V. Les Saxons : Henri l'Oiseleur.
      Chapitre VI. Otton le Grand et la maîtrise de l'Allemagne.
      Chapitre VII. Otton et la politique de famille.
      Chapitre VIII. La monarchie féodale d'Otton et ses voisins.
      Chapitre IX. Otton et le Saint-Empire.
      Chapitre X. Les Ottonides.
   Livre II. Empire et Papauté.
      Chapitre I. Les Franconiens : Conrad II le salique.
      Chapitre II. Henri III le Noir.
      Chapitre III. La régence d'Agnès.
      Chapitre IV. Henri IV : les débuts du règne.
      Chapitre V. L'Église allemande et l'idée réformiste.
      Chapitre VI. Henri IV et Grégoire VII.
      Chapitre VII. Henri IV : la fin du règne.
      Chapitre VIII. Henri V.
      Chapitre IX. Lothaire de Supplinbourg.
      Chapitre X. Les Hohenstauffen : Conrad III.
      Chapitre XI. Frédéric Barberousse : les deux premières décades.
      Chapitre XII. Frédéric Barberousse : les dernières décades.
      Chapitre XIII. Henri VI et les débuts de Frédéric II.
      Chapitre XIV. Frédéric II : la phase ascendante.
      Chapitre XV. Frédéric II : l'apogée du règne.
      Chapitre XVI. Frédéric II : le déclin.
   Livre III. Empereurs et Électeurs.
      Chapitre I. Le grand interrègne.
      Chapitre II. Rodolphe de Habsbourg et les débuts de la Maison d'Autriche.
      Chapitre III. Adolphe de Nassau et Albert d'Autriche.
      Chapitre IV. L'entrée en scène de la Maison de Luxembourg.
      Chapitre V. Louis de Bavière.
      Chapitre VI. Charles IV de Luxembourg.
      Chapitre VII. Les derniers Luxembourg et le retour définitif à la Maison d'Autriche.
   Livre IV. Germanisme et civilisation.
      Chapitre I. La poussée à l'Est.
      Chapitre II. Les États satellites.
      Chapitre III. Pouvoir royal et pouvoir impérial.
      Chapitre IV. Les forces vives de l'Allemagne.
      Chapitre V. Vie économique, sociale, intellectuelle.
   - Bibliographie.

20 euros (code de commande : 23398 - vendu).

CAMUS (Renaud) — Syntaxe ou l'autre dans la langue, avec une note de Robert Misrahi. Suivi de Éloge de la honte et de Voix basse. Éloge du chuchotement ou l'autre dans la voix. Paris, P.O.L., 2004. In-12 broché, 226 p.En quatrième de couverture :   « Comme la littérature et le style, mais à un degré plus observable, mieux quotidien, plus commodément autopsiable, si vous me pardonnez l'expression, la syntaxe est une inadhérence, une inadhésion, une inappartenance, une solution de continuité, un défaut de coïncidence, surtout, entre l'homme et sa parole, entre le moi et son expression, entre l'être et l'infinité de ses possibles. Quand je dis qu'elle est l'autre dans la langue, je veux dire aussi qu'elle est, pour commencer, sinon l'autre dans le moi du moins sa condition, à défaut d'être sa garantie : la garantie qu'il y a du jeu, de la place, de la distance, un faste, un lieu d'accueil pour l'avenir. »
   Sont réunis dans ce recueil les textes de trois conférences prononcées par Renaud Camus, l'une à la Sorbonne le 25 novembre 2003, la deuxième à la faculté des lettres de Dijon le 25 juin 2002, la troisième au Centre culturel français de Séoul le 29 avril 2004. Ce sont trois éloges : de la syntaxe, de la honte, du chuchotement Soit respectivement : l'autre dans la langue, l'autre dans la conscience, l'autre dans la voix.

9 euros (code de commande : 23412 - vendu).

CARROLL (Lewis) — La chasse au Snark. Agonie en huit crises. Traduit de l'anglais par Henri Parisot. Paris, Corti, 1940. In-8° broché, 29 p.   La chasse au Snark fut publiée pour la première fois en français par Nancy Cunard, en 1929, c'est Louis Aragon qui en avait assuré la traduction.
   L'édition de José Corti, présentée ici, est la seconde traduction.
   Une troisième traduction, par Guy Lévis Mano et Florence Gilliam fut éditée en 1948.

15 euros (code de commande : 23414).

CLAUSE (Louis) — Aperçu historique sur la commune de Marcinelle.Marcinelle, Dupuis, [1947]. In-8° broché, 238 p., illustrations hors texte, un plan à déplier, bel exemplaire.Table des matières :   - Bibliographie.
   - Préface.
   - Avant-propos.
   - Notions géographiques.
   - Monographie des principaux quartiers de la commune.
   - Marcinelle géologique.
   - Vue panoramique de Marcinelle, prise des fortifications de Charleroi en 1825.
   - Marcinelle préhistorique.
   - Marcinelle historique.
   - Les Capitulaires de Charlemagne sur la dîme.
   - Période de guerres, de pillages et de ruines.
   - Contestations politiques et religieuses.
   - Marcinelle et Couillet.
   - Relations économiques existant en 1757 entre les habitants de Marcinelle et de Charleroi.
   - La Révolution liégeoise (1784-1790) et la Révolution brabançonne.
   - Révolution française.
   - Régime hollandais.
   - Révolution de 1830.
   - Épilogue de la Révolution (1830-1834).
   - L'église Saint-Martin.
   - Occupations, mœurs et coutumes des habitants du Centre et des Haies.
   - Règlement pour la marche du hameau des Haies.
   - Mémorial des bourgmestres de 1830 à 1940.
   - Résumé de la Bataille de Charleroi à Marcinelle, les 20, 21, 22 et 23 août 1914.
   - Les principales voies de communications et leurs directions, d'après les différents stades de la vie de la commune.
   - Évolution de nos industries avec quelques statistiques suggestives sur leur progression et régression.
   - Recensement industriel.
   - Le service des diligences.
   - Droits de chausséage établis sur les chemins vicinaux.
   - Les chemins de fer qui intéressent tout particulièrement Marcinelle.
   - Les tramways de Marcinelle.
   - L'agriculture et l'élevage.
   - Les bois de Marcinelle.
   - Historique du moulin à eau de Couillet.
   - Œuvre du Coin de Terre de Marcinelle.
   - L'industrie houillère à Marcinelle.
   - Charbonnage du Bois de Cazier.
   - Marcinelle-Sud.
   - Catastrophes survenues au Charbonnage du Bois de Cazier.
   - Charbonnage de Marcinelle-Nord.
   - Régime des eaux.
   - Les origines de l'éclairage public à Marcinelle.
   - Histoire de l'Enseignement à Marcinelle.

35 euros (code de commande : 23403).

COHEN (Marcel) — La grande invention de l'écriture et son évolution. Tome I : Texte.Tome II : Documentation et index. Tome III : Planches. Paris, Imprimerie Nationale - Klincksieck, 1958. Trois volumes in-4°, les deux premiers brochés, le troisième en ff., t. I : XII, 471 p., t. II : 226 p., t. III : 1 carte dépliante et 97 planches en noir et en couleurs), cachets ex-libris.Extrait de la présentation de l'ouvrage :   Le projet de ce livre sur l'écriture a été conçu vers 1936, alors qu'on avait commencé à agiter la question d'une série d'ouvrages sur les grandes inventions : dès le début, mes réflexions ont porté sur le mécanisme de l'invention et sur son application aux différentes langues. Masqué par des travaux plus urgents, ce projet s'est présenté à l'exécution dans les circonstances spéciales de la mise à la retraite anticipée par la loi raciale de 1940, ensuite de la vie clandestine imposée au militant qui s'était dérobé en automne 1941 au danger imminent d'arrestation. La rédaction a été commencée à Éragny-sur-Epte, au dernier trimestre de 1942 ; elle a été continuée et achevée en première version en 1943, à Mortefontaine-en-Thelle, second refuge dans l'Oise. Le minimum nécessaire de documentation m'est venu de bibliothèques de Paris grâce à des liaisons réalisées par des personnes dévouées. Une copie provisoire était faite, à la fin de 1943, quand la participation à la Résistance armée n'a plus laissé de temps pour l'étude. Après la Libération, dès la fin de 1944, revenu à l'Université, j'ai pu trouver dans les bibliothèques des compléments à ma documentation et faire lire mon manuscrit par des spécialistes de différents domaines, qui m'ont fait bénéficier de leurs connaissances. L'Introduction date de l'été 1947, moment où j'ai rédigé la version abrégée de cet ouvrage (L'écriture, Éditions sociales, 1953). L'établissement en manuscrit d'une rédaction revue a commencé en janvier 1949 et a fini, avec quelques lacunes, en octobre 1949 ; la révision et le recomplètement se sont poursuivis en 1960 et 1961 avec une première élaboration de l'illustration.
   Étant donné que les années précédentes, et spécialement 1948, ont vu paraître plusieurs ouvrages traitant de l'histoire de l'écriture, c'est sans scrupule que je m'en suis tenu à la rédaction la moins chargée possible, de manière à faire ressortir d'autant mieux les traits essentiels de l'évolution dans les inventions successives, ainsi que les voies de l'adaptation des écritures aux langues.
   Les notes avec l'index d'une part, les planches d'autre part, sont groupées et présentées séparément, de manière à pouvoir être consultées conjointement avec le texte.
   L'appareil de documentation réparti en une partie générale et en références et notes pour les différents chapitres permet de compléter l'information et de connaître soit des expressions antérieures des idées qui sont miennes, soit certaines opinions plus ou moins divergentes.
   Mises au net en 1956, révisées sur épreuves en pages au début de 1958, ces notes comprennent l'information sur les nouveautés qui sont venues à ma connaissance jusqu'à cette date.
   Pour l'illustration, j'ai essayé de fournir l'essentiel à l'intention des lecteurs qui n'auraient pas le moyen de recourir à ces ouvrages. Beaucoup des documents insérés dans les planches sont nouveaux. La plupart des textes sont brefs : j'ai préféré présenter des reproductions plus courtes, mais dans la dimension originale ou peu réduite, et avec des transcriptions et traductions, de manière qu'on puisse se rendre compte aussi bien que possible des systèmes d'écriture, tant pour le tracé que pour les procédés de représentation des mots.

Les trois volumes : 80 euros (code de commande : 23445).

CROQUET (J.-B.-J.) — Monographie de l'église paroissiale de Braine-le-Comte. Braine-le-Comte, Zech, 1890. In-8° broché, 160 p., illustrations et planches hors texte. Extrait des Souvenirs historiques et religieux de la paroisse de Braine-le-Comte.
Table des matières :   1. Nom, origine, institution de la paroisse.
   2. Les curés ou recteurs de Braine et le personnel ecclésiastique.
   3. L'église paroissiale.
   Annexes.
      I. Pièces justificatives.
      II. Liste des curés ou recteurs de Braine-le-Comte.
      III. Liste des chapelains ou vicaires et autres prêtre attachés au service de la paroisse de Braine-le-Comte.

20 euros (code de commande : 23436).

DARQUENNE (Roger) — Souvenirs de 1939-1945. Chapelle-lez-Herlaimont, Administration Communale et Centre Culturel de Chapelle-lez-Herlaimont, 1996. In-8° carré collé, 127 p., quelques illustrations.Avant-propos :   Rédigées à l'hiver 1993-94 et à l'intention de mes fils et petits-enfants, ces pages peuvent prêter à critique : elles ne sont qu'une vision personnelle, tardive et limitée dans l'espace. Certes le temps a sans doute généré des lacunes, des oublis voire peut-être des erreurs dont la nature même des événements était déjà porteuse surtout en ce qui concerne les faits de résistance et de clandestinité. Cependant par souci d'objectivité cette narration a sans cesse été passée au crible des documents officiels communaux et privés en ma possession ou conservés entre autres par Gustave Dewilde, le secrétaire communal de l'époque. En outre les lectures et surtout les témoignages croisés des nombreuses personnes interrogées ont permis de mieux cerner la vérité, de traquer les omissions ou les exagérations guidées par les passions toujours vives, que seule la mort des protagonistes effacera. Afin d'éviter le rebondissement de polémiques sans cesse prêtes à resurgir, la personnalisation des faits s'est limitée à ceux relatés par la presse ou présents aux archives. Nous effaçons ainsi du récit bien des noms de collaborateurs, de cotisants en 1941 au parti Rex. De nombreux résistants n'y figurent pas non plus. Par dignité certains ont d'ailleurs toujours refusé la publicité de leurs actes. Néanmoins il m'a paru indispensable de rappeler par de courtes notices biographiques le souvenir de ceux qui ont laissé la vie dans ces sombres années tués ou blessés, civils ou militaires, dans la campagne des dix-huit jours ; résistants fusillés ou morts en déportation. Nous y avons ajouté les travailleurs volontaires décédés en Allemagne et même un mort dans le camp adverse. En revanche, par manque d'informations, nous n'avons pas retenu les noms des collaborateurs abattus par la résistance à la libération ou disparus sans laisser de traces : si nos souvenirs sont exacts, il y en eut quatre.
   En excluant les morts par diphtérie, tuberculose ou autres maladies infectieuses issues indirectement de la guerre, Chapelle a perdu au moins 46 habitants (pour environ 7.700 âmes en 1940) du fait de la dernière (?) guerre.

13 euros (code de commande : 23434 - vendu).

DES OMBIAUX (Maurice) — Petit manuel de l'amateur de Bourgogne. Deuxième édition. Bruxelles, Van Oest, 1908. In-8° demi-simili bleu nuit, couverture conservée, [6], 126, [3] p., envoi de l'auteur à Auguste Danse, exemplaire en très bel état.Extrait :   Le bordeaux a ses historiens, le bourgogne a ses annalistes. Il faut citer parmi eux le Dr Lavalle, le Dr Morelot, Bertall, Danguy et Aubertin. Mais l'habitant de la lune ou l'amateur à qui s'adresse ce petit manuel reculerait peut-être devant les ouvrages copieux et techniques de ces éminents spécialistes.
   Dans sa topographie des vignobles, Jullien définit ainsi les bourgognes :
   On a dit du bourgogne qu'il est si noble qu'il ne peut souffrir l'eau, quoique, d'ailleurs, il soit généreux, et que le contact de tout autre vin lui répugne. C'est vrai.
   Les vins de la Côte d'Or réunissent, dans de justes proportions, toutes les qualités qui constituent les vins parfaits ; ils n'ont besoin d'aucun mélange, d'aucune préparation pour atteindre le plus haut degré de perfection. Au contraire, les coupages leur sont toujours nuisibles. Ils ont dans chaque crû un bouquet et une saveur qui ne se développent souvent qu'au bout de trois ou quatre ans. C'est les altérer que d'y introduire d'autres vins, quelle qu'en soit la qualité, et même de les mêler entre eux, car la réunion de deux vins de bourgogne de première classe est suivie de la perte de leur bouquet distinctif et les fait descendre au troisième rang.
   Les vins rouges de la Côte d'Or joignent à une belle couleur beaucoup de parfum et un goût délicieux ; ils sont à la fois corsés, fins, délicats et spiritueux, sans être fumeux. Bus avec modération, ils donnent du ton à l'estomac et facilitent la digestion. J'ajouterai qu'ils donnent la force du corps, la chaleur du cœur et la vivacité de l'esprit au plus haut degré.

38 euros (code de commande : 23415 - vendu).

D'HAENENS (Albert) — L'abbaye Saint-Martin de Tournai de 1290 à 1350. Origines, évolution et dénouement d'une crise. Louvain, Bibliothèque de l'Université - Publications Universitaires de Louvain, 1961. In-8° broché, 321 p., planches hors texte et une carte à déplier, (collection « Université de Louvain Recueil de Travaux d'Histoire et de Philologie », IVe série, fascicule 23), exemplaire en parfait état.Compte rendu par Henri Platelle (Revue du Nord - 1962 - Vol. 44 - N° 176, pp. 451-452) :
   
Préparé par de nombreux travaux de détail, disposant d'une documentation exceptionnelle tant en sources d'archives qu'en sources narratives, M. A. D'Haenens vient de retracer, avec une clarté et une précision remarquables, l'histoire des soixante années de crise que l'abbaye Saint-Martin de Tournai a connues de 1290 à 1350. Disons tout de suite que ce livre est une thèse, au sens premier de ce mot, c'est-à-dire qu'il défend une position, déjà exprimée par l'auteur dans un article antérieur (« La crise des abbayes bénédictines au bas Moyen Âge », dans Le Moyen Âge, 1959, pp. 75-95) : le rôle déterminant des hommes, en particulier des abbés, dans les vicissitudes des abbayes bénédictines. « La communauté des hommes » et la « communauté des biens », qui sont les deux éléments essentiels d'un monastère, forment « un tout bien cohérent ». Aussi lorsqu'apparaît une crise économique, le premier soin de l'historien doit-il être de chercher quelle part y ont prise les abbés et les religieux.
   Cette préoccupation se reflète dans le plan, qui met partout en vedette l'élément spirituel et humain. Le livre commence par un tableau de l'abbaye en 1290. Même s'il faut rabattre quelque chose des éloges que Gilles Li Muisis, devenu octogénaire, décernait à la communauté qui avait vu ses débuts dans la vie monastique, il n'en reste pas moins que cette maison était exceptionnellement nombreuse : trois novices, cinq convers, soixante et un moines, à quoi s'ajoutaient quarante familiers formant le personnel domestique à demeure. Le temporel de Saint-Martin – il faut sans doute préférer ce mot à celui de domaine pour désigner l'ensemble des biens et droits abbatiaux – était considérable : une quarantaine de cours d'une superficie totale d'environ cinq mille ha. ; quarante-quatre autels ; des dîmes prélevées dans vingt-huit paroisses au moins ; des droits de justice en diverses seigneuries. La majeure partie des cours, des bois, des moulins, certaines dîmes même étaient affermées. Dans une très large mesure, les religieux de Saint-Martin étaient donc devenus des rentiers du sol ; et l'auteur, toujours fidèle à son point de vue initial, analyse finement les conséquences psychologiques de cette évolution économique : « Vers 1290 les moines ne voient plus leurs biens qu'à travers les sommes d'argent ou les quantités de céréales qu'ils rendent ; leur domaine ne s'étend plus dans l'espace, mais s'inscrit simplement sur un rouleau de comptes. Lorsqu'au début du XIVe siècle, au moment des difficultés financières, on leur proposera une somme d'argent contre de vastes étendues, qu'ils ne connaissent plus que sur parchemin, ils n'hésiteront pas à les aliéner, bien souvent en dessous de leur valeur. »
   À la période de splendeur que Saint-Martin connaissait vers 1290 succédèrent des temps difficiles. Au premier rang des responsables figurent les abbés, Jean Le Carpentier (1281-1308), Gilles de Warnave (1308-1323), Thierry de Parc (1326-1331). Les deux premiers se montrèrent amis du luxe, mauvais administrateurs, fauteurs de troubles, et attirèrent sur eux les sanctions épiscopales ; le troisième, engagé dans un procès en cour d'Avignon, emprunta de grosses sommes à des banquiers italiens et promit à la curie de payer un service exorbitant. Or les événements extérieurs rendaient plus périlleuse que jamais l'insuffisance ou l'incurie des chefs. Les misères de la guerre (22 cours et 5 moulins détruits durant la campagne de 1302-1303), la crise frumentaire de 1316-1317, la fiscalité ecclésiastique et laïque désorganisaient déjà les finances de l'abbaye. Les excès des abbés et les pseudo-remèdes qu'ils voulurent apporter à la crise (la multiplication des « ventes à vie ») rendirent finalement la situation catastrophique. En 1332, plus de 85 % des biens avaient été aliénés à vie et le reste ne suffisait plus à entretenir la vingtaine de moines qui demeuraient encore à Saint-Martin. D'autre part, l'abbaye était criblée de dettes : 17.000 l.t. envers des créanciers locaux, 7.500 fl. envers les banquiers italiens d'Avignon et une promesse de paiement de 9.000 fl. pour le service dû à la Chambre apostolique !
   On n'avait pas attendu cette extrémité pour travailler au redressement. Les évêques de Tournai, ordinaire du lieu, avaient à plusieurs reprises pris des mesures disciplinaires contre les abbés et ses officiers, sanctions inefficaces, qui aggravèrent seulement les dissensions intérieures. Le roi sollicité par les religieux nomma des gardiens chargés de l'administration temporelle ; mais pendant longtemps ces personnages, choisis parmi les bourgeois de Tournai créanciers de l'abbaye, songèrent surtout à exploiter à leur profit leurs nouveaux pouvoirs.
   Le coup de barre décisif fut donné par l'abbé Gilles Li Muisis (1331-1350). Aucune mesure spectaculaire n'est à mettre à son actif ; on dirait que les choses s'arrangent d'elles-mêmes grâce à une gestion raisonnable et à un strict esprit d'économie. Ce qu'il y a de plus remarquable, c'est l'ordre de priorité qu'il établit parmi les créanciers de l'abbaye. Les banquiers italiens furent payés les premiers en 1316, ceci pour obtenir la levée d'une excommunication ; les créanciers locaux rentrèrent progressivement dans leurs fonds jusqu'en 1349 ; mais le paiement des 9.000 florins dus à la Chambre apostolique fut indéfiniment retardé : le premier versement eut lieu en 1351 après la mort de Gilles Li Muisis. Le pape était donc systématiquement placé au dernier rang de la liste des créanciers.
   Pour se procurer les fonds nécessaires Gilles Li Muisis eut recours aux mêmes moyens que ses prédécesseurs, mais avec plus de mesure : emprunts, ventes de terres en viager, constitution de rentes viagères (assez curieusement, il n'est question de celles-ci que dans le chapitre final consacré au budget) ; enfin il conclut des transactions avantageuses pour liquider des dettes énormes moyennant un versement immédiat plus réduit.
   À la mort du grand abbé, le budget de Saint-Martin faisait apparaître un revenu d'environ 8.600 l., sur lequel 2.500 l. étaient aliénées à vie et 2.500 autres destinées au service des rentes viagères. Restaient donc 3.600 l., qui devaient couvrir à la fois les frais généraux de l'abbaye, les remboursements aux créanciers et les impôts divers. Ce budget accusait encore régulièrement un déficit, mais ces dernières traces de la crise s'effaceraient rapidement.
   Telle est l'histoire de cette crise, rendue aisément intelligible grâce à de nombreux tableaux et grâce surtout à la lumière jetée sur les principaux protagonistes. Est-ce à dire que le problème de fond soulevé par ce livre est tranché ? L'auteur lui-même s'exprime prudemment à ce sujet dans son « Épilogue » et souhaite d'autres monographies portant sur d'autres maisons ecclésiastiques. En définitive, la déficience des chefs monastiques au début du XIVe siècle n'est-elle pas le fruit des habitudes contractées en des temps de prospérité et de crédit facile ? Victimes des traditions, manquant d'imagination économique, ces abbés ont compromis l'équilibre de leurs finances, au moment même où les circonstances extérieures devenaient critiques, ce qui a mené leurs maisons au bord de la catastrophe : conjonction de l'initiative individuelle et des grands mouvements d'ensemble d'ordre économique.

25 euros (code de commande : 23428 - vendu).

DUCARME (Alfred) — Notice sur le couvent des Sœurs pénitentes Récollectines de Braine-le-Comte. Braine-le-Comte, Zech, 1890. In-8° broché, 107 p., exemplaire en bel état.   Extrait des Souvenirs historiques et religieux de la paroisse de Braine-le-Comte.
Table des matières :
   I. Le béguinage.
      Sa fondation - Genre de vie des Béguines - Les Béguines attachées au service de l'hôpital - Rémunérations accordées aux Béguines et à leur chapelain par les comtes de Hainaut - L'autel de Sainte-Élisabeth au Béguinage.
   II. Le couvent des Sœurs pénitentes Récollectines.
      Hommage de gratitude à la communauté - Les religieuses Franciscaines ou Sœurs grises : origine et installation - Réforme de Limbourg acceptée à Braine en 1640 - Les récollectines : leur couvent, leur vie de pénitence, leur mission de charité - Biographie de la sœur Jeanne-Françoise de Saint-Joseph, née Fauconnier - Suppression de la communauté en 1797, son rétablissement et sa translation au monastère des Dominicains - L'église : histoire et description - Pierres tombales - Saintes reliques - Confréries et dévotions - Nécrologie.

15 euros (code de commande : 23435).

[ESTINNES]. Au fil de l'Estinnes, les clochers de Leptines. Estinnes, passé, présent, futur. Estinnes-au-Val, Leptines 1250, 1991. In-8° broché, 507 p., illustrations, exemplaire numéroté (n° 403), exemplaire en bel état.   Ouvrage publié à l'occasion du 1250e anniversaire du concile de Leptines (743-1993).
Table des matières :
   - Avertissement et avant-propos, par G. Blairon.
   - En guise de préface, par M. Desnos.
   - La période néolithique, par J.Y. Desnos.
   - Ces mystérieux mégalithes... l'histoire de la Pierre à Bray, par A. Votquenne.
   - Estinnes et la chaussée Brunehault, par M. Vanhaudenarde.
   - Évolution historique des Estinnes depuis les origines jusqu'à la fin du XIIIe siècle, par F. Pourtois.
   - Vie et œuvre de saint Martin, patron de la paroisse d'Estinnes-au-Val, par A. Coppieters.
   - Le concile des Estinnes (743) et son temps, par W. Staquet.
   - Saint Boniface au concile des Estinnes, par P. Van Ruymbeke.
   - Structures sociales et rurales au haut Moyen Âge, par W. Samain;
   - L'abbaye de Bonne-Espérance, par M. Servais.
   - L'église Saint-Amand à Vellereille-le-Sec, par V. Piérard.
   - Histoire de la maladrerie d'Estinnes-au-Val, par A. Biernaux.
   - Englebert de Grey, seigneur de Rouveroy, par E. Quenon.
   - Jehan Froissart, curé de Lestines-au-Mont, par J.Y. Desnos.
   - Les Soupart aux Estinnes de 1476 à nos jours, par A. Soupart.
   - Estinnes et la chapelle Notre-Dame de Cambron, par M. Vanhaudenarde.
   - Un damassé de lin dit « de Marie de Hongrie », par M. Th. van Ruymbeke-Binard.
   - Le procès de sorcellerie d'Anne Meurant à Estinnes-au-Val (1683), par W. Staquet.
   - Essai d'interprétation des noms de lieux et noms de rues d'Estinnes-au-Mont et d'Haulchin, par A. Boucher.
   -  Plus d'un siècle et demi d'enseignement communal à Estinnes-au-Val, par M. Borgne et E. Lavolle-Ethuin.
   -  Biographie et bibliographie de Théophile Lejeune, par G. Blairon.
   - Louis Lenain, par A. Biernaux.
   -  Histoire de la brasserie Wanderpepen à Estinnes-au-Mont, par Ph. Wanderpepen.
   - Souvenirs... Souvenirs, par A. Biernaux-Minon.
   - La musique dans l'entité « Estinnes », par J.C. Coppée.
   - L'école libre Saint-Joseph, par Ch. Clara et A. Magoga.
   - Charité, bienfaisance d'hier... Aide sociale demain... Rêve ou réalité ?, par M. Guffins.
   - La faille du midi, le charbonnage du Levant de Mons et les catastrophes minières aux Estinnes, par P. Minon.
   - Souvenirs de la naissance du charbonnage du Levant de Mons, par G. Bouillon.
   - Comment les Estinnois ont vécu la Seconde Guerre mondiale, par R. Loth.
   - Mystérieuse Estinnes, par J. Baguet.
   - L'agriculteur et l'évolution de l'agriculture à travers les âges, par A. Piérart.
   - À la rencontre d'Estinnes ou de Leptines, par D. Samain-Fries.
   - Une cense et un village à travers l'histoire : Haulchin et la ferme d'Épinlieu, par G. Bavay.
   - Peissant, mon beau village, par G. Beautrix.
   - Faurœulx, par monts et par vaux, par L. Raspe-BouillonM. Godefroid et B. Van Butsele.
   - Histoire de Croix-lez-Rouveroy, par A. Verlinden.
   - Coup d'œil géographique et géologique sur l'entité d'Estinnes, par G. et G. Verhaeghe.
   - L'agriculture et le monde rural en mutation, par P.-H. Deneufbourg.
   - Liste chronologique des seigneurs des Estinnes et Bray, par G. Blairon.
   - Au fil du temps, par G. Blairon.

30 euros (code de commande : 23431).

GRAPPE (Georges) — Le sein. Eaux-fortes originales, lettrines et culs-de-lampe de Ch. Jouas. Portrait de G. Grappe par A. Ouvré. Paris, Lapina, 1926. In-8° broché sous étui d'éditeur, 134 p., 1 portrait gravé de l'auteur, 4 eaux-fortes hors texte, 3 lettrines et 2 culs-de-lampe, un fac-similé à déplier, (collection « Les Panathénées », n° X), exemplaire numéroté sur Vergé de Rives B.F.K. pur chiffon (n° 708), non coupé, très bon exemplaire.

      Couverture, portrait et eau-forte p. 51.

20 euros (code de commande : 23449 - vendu).

GUILZINE (K.) — Voyage vers les mondes lointains. Traduit du russe par Igor Baïkov. Moscou, Éditions en Langues Étrangères, 1958. In-8° sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, 251 p., illustrations in et hors texte.Note de l'auteur :   La jeunesse du monde entier manifeste un grand intérêt pour le problème des voyages interplanétaires. Cet intérêt dépasse depuis longtemps le cadre de la question de savoir si les voyages interplanétaires sont possibles. Il n'est pas jusqu'au simple écolier qui ne puisse répondre à cette question.
   Les jeunes voudraient savoir quels vols interplanétaires sont réalisables au niveau actuel de la science et de la technique ; où en est le progrès des moteurs à réaction, l'âme de tout astronef. Auprès des astronomes ils s'enquièrent des tracés des futurs vols cosmiques ; auprès des médecins, de l'action que le vol interplanétaire exerce sur l'organisme humain. Ils sont curieux de savoir s'il y a danger de collision entre l'astronef et les météorites, comment seront utilisés les satellites artificiels de la Terre, et ainsi de suite.
   Bref, la jeunesse s'intéresse vivement aux multiples problèmes de l'astronautique, science des communications interplanétaires. Notons que cette science a tellement progressé, depuis quelques années notamment, qu'il est impossible d'exposer avec plus ou moins de détails ses réalisations dans un seul ouvrage.
   Si cet ouvrage répond aux questions des jeunes lecteurs, s'il éveille chez eux un intérêt encore plus vif et la soif de savoir, son but aura été atteint.

15 euros (code de commande : 23442).

[JODOROWSKY (Alexandro)]. FLAMENT (David) et PIEROTTINI (Falltère) — Les mondes de Jodo. S.l., Bédébu, 2001. In-4° sous cartonnage illustré d'éditeur, 193 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à Mons, en 2001.
Préambule :
   Quel est le point commun entre DuneAlien ou Stars Wars ? Comment mettre en relation le Tarot de Marseille, l'écriture, le cinéma, le théâtre, le mime, les marionnettes et la magie ? Quel bourreau de travail a-t-il pu collaborer avec John Lennon, Marylin Manson, Maurice Chevalier et le mime Marceau ? Quel esprit est-il capable d'imaginer le suicide de son grand-père dans une baignoire remplie de miel, les aventures mouvementées d'un adolescent sans bras ni jambes et la saga d'une caste de chevaliers de l'espace ?
   Derrière cette liste de questions, qu'il est possible d'allonger à l'infini, il n'y a qu'une seule réponse : Alexandro Jodorowsky. Un être à part. Un surdoué de la créativité. Un génie qui a pris conscience de ses capacités très jeune et qui choisi de les mettre au service de l'art. Un homme qui jongle avec les dizaines de cultures apprises au fil de ses voyages. Un anarchiste qui aime choquer. Un érudit qui n'a pas peur de déplaire.
   Jodo, c'est tout cela et bien d'autres choses encore...

40 euros (code de commande : 23418).

JULLIEN (Michel) — Esquisse d'un pendu. [Lagrasse], Verdier, 2013. In-8° broché, 184 p., exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   Rompant avec une tradition qui décrit l'atmosphère monacale des ateliers de copistes du Moyen Âge, ce roman met en scène un scribe très laïque, Raoulet d'Orléans – personnage réel, il fut l'un des copistes attitrés de Charles V –, bon vivant, hâbleur, peu chatouilleux sur les mystères de la religion. Animant un atelier familial au cœur de Paris, actuelle rue Boutebrie, il a pourtant copié des bibles à tour de bras mais, incapable d'établir le silence et de se concentrer très longtemps sur ses rectangles de parchemin, il a pour habitude de fréquenter les tripots des barrières, ceux de Montfaucon notamment, le grand gibet de Paris.
   Au-delà de l'intrigue qui se noue autour d'un mystérieux faussaire venu s'immiscer dans les commandes royales de Raoulet, ce roman en forme de parabole médiévale restitue l'ombre de l'imprimerie qui plane sur le siècle et suggère une méditation sur l'avènement contemporain du numérique.

8 euros (code de commande : 23423 - vendu).

LEBLOIS (Jean) — Basècles bâti sur le roc. Basècles, chez L'Auteur, 1972. In-8° broché, 225 p., illustrations in et hors texte, tableaux, plans, envoi de l'auteur.Table des matières :
   1. Identité : 
Nom. Situation. Le sol. La population. La situation administrative. Les mandataires actuels. Le personnel communal. Les rues, les chemins... Les places. Les coutures et lieux dits. La route de l'État. Le droit de chausséage. L'autoroute de Wallonie.
   2. La Verne : Le Rieu du Gard. Les abreuvoirs. Baignades involontaires. Les autres abreuvoirs.
   3. L'éclairage public : Réverbères à pétrole. Éclairage au gaz. Éclairage électrique.
   4. L'eau potable : Pollution. Les puits privés. Les pompes publiques. Inventaire des pompes. La distribution d'eau. La station de pompage. Le service actuel.
   5. Les sapeurs-pompiers : Les premières dispositions. Incendies au XIXe siècle. La tenue et l'armement. L'inutilité de la garde civique. De joyeux drilles. À l'heure actuelle. Liste d'appel en 1971.
   6. Le dialecte local : Quelques expressions. Glossaire. Chansonniers et poètes.
   7. Archéologie : Les cimetières mérovingiens. Vestiges gallo-romains. Les découvertes récentes. La préhistoire. Cattenifosse. Le trésor romain. Document médiéval de 1040. Chirographe de 1659.
   8. Le tirage au sort : Rites. Chansons. Superstition. Le remplacement.
   9. Le vieux Basècles : La place communale. la censé. Vente de la grande censé. La prévôté et le couvent. L'ancienne maison communale. Les arbres.
   10. L'église : Les vitraux. Les monuments funéraires. Mobilier remarquable. Les tableaux. Objets du culte. Divers. Les cloches. L'orgue et le jubé. Le cimetière. Le presbytère. Les biens de l'église. Procès du bureau de bienfaisance.
   11. Le moulin à eau : Vente forcée. Pénurie d'eau. Derniers meuniers. Mécanisme.
   12. Les carrières : Vieilles mesures agraires. Mutations foncières. Les chemins de fer industriels. L'industrie vers 1830. Mesures de protection. Hygiène des rues. Les pompes à feu. Machines d'exhaure. Autres systèmes de pompage Aqueducs à usage public.
   13. Fours à chaux : Inventaire de 1827. Inventaire de 1858. Imprudences fatales.
   14. Lexique industriel : El vaque. El caya. Les cheminées. Les armures à scier. Les scies circulaires. La moulureuse. El taperie à carreaux. Le moulin à polir pierre.
   15. Les grèves : Situation des carrières avant 1902. Mercuriale. Salaires. Grève à Quevaucamps. Grève à Basècles.
   16. L'ouvrier vers 1903 : Divertissements publics. Les sociétés d'aujourd'hui. Les géants. Origine. Les géants paysans. Premières métamorphoses. Le chant des paysans. Le dernier-né. Aujourd'hui. Les musiciens.
   17. Écoles à horaire réduit : École de dessin et de modelage. École de musique. La bibliothèque communale.
   18. L'industrie marbrière : Exode des carriers. Lutte pour le Suffrage universel. Après la guerre 14-18 : la crise. Mercuriale. Grève de 1920. Grève de 1923. De 1945 à nos jours. Marbre noir d'aujourd'hui. Le granit dur.
   19. La guerre 40-45 : La Défense passive. Les réfractaires au S.T.O. La Résistance. La Croix-Rouge.
   Annexe I : Obituaire de l'église.
   Annexe II : Les prisonniers de la guerre.
   Annexe III : Les donneurs de sang.
   Annexe IV : Remerciements de l'auteur. Les souscripteurs.

25 euros (code de commande : 23425 - vendu).

LEYMARIE (Jean)  La peinture française. Le Dix-neuvième siècle. Genève, Skira, 1962. In-4° sous reliure, jaquette et étui d'éditeur, 229 p., illustrations en couleurs contrecollées, (collection « Peinture - Couleur - Histoire. »), exemplaire en très bel état.Sur la jaquette :
   Le propos de ce livre est de montrer l'extraordinaire épanouissement de la peinture en France au cours du XIXe siècle, de la Révolution à l'impressionnisme. Et plus exactement entre deux dates-charnières choisies à dessein : David entreprend en 1784 le « Serment des Horaces », chef-d'œuvre inaugural, de portée retentissante, qui déplace à Paris le centre de l'art moderne, et en 1884, Seurat expose au Salon des Indépendants qui vient de se fonder sa première composition majeure, « Une baignade à Asnières », où se cristallise et se renverse en même temps la démarche impressionniste.
   Chronologiquement, quatre mouvements principaux, dont les trois premiers ont des sources communes, se succèdent durant cette période incomparablement féconde: le néo-classicisme, le romantisme, le réalisme et l'impressionnisme. Cependant, aucun des grands artistes qui animent ces mouvements ne saurait se réduire aux limitations théoriques ou historiques qui les définissent. Des personnalités telles que Géricault, Corot, Daumier échappent à toute classification. D'autre part, un domaine longtemps négligé prend une extension singulière jusqu'à devenir durant plusieurs décennies le genre prépondérant: le paysage.. Les causes de son essor éclairent peut-être le mieux la spécificité de la peinture et sa magie optique, le principe d'unité régissant le siècle à travers ses contradictions: le culte de la nature, par rapport à quoi se situent aussi les envols de l'imagination et l'exploration intérieure de l'âme. L'impressionnisme qui parachève en apothéose la vision luministe et naturaliste porte déjà les ferments du XXe siècle.
Artistes étudiés dans ce volume :
   
David - Prud'hon - Ingres - Gros - Boissard de Boisdenier Charlet - Géricault - Delacroix - Chassériau - Auguste Puvis de Chavannes - Valenciennes - Granet - Corot Michel - Huet - Diaz - Rousseau - Daubigny - Millet Courbet - Daumier - Monticelli - Fantin-Latour - Manet Boudin - Jongkind - Bazille - Monet - Pissarro - Sisley Renoir - Degas - Cézanne - Seurat.

30 euros (code de commande : 23444).

LORA (Léon de) — Une rencontre ou Entretien sur la vraie & la fausse bibliophilie. Avec des croquis de Maximilien Vox. Paris, Union Latine d'Éditions, 1931. In-8° broché, 31 p., illustrations en rouge, exemplaire numéroté sur pur fil Lafuma des Papeteries Navarre (n° 1001), non coupé.Extrait :   Alors, pour vous, la bibliophilie, c'est la passion du rare pour le rare, la restriction du tirage tenant lieu de beauté du livre ? Vous confondez, comme tant de profanes, le snobisme avec le goût ; l'engouement avec le sens critique, l'avidité avec le sens pratique ? Pour vous aussi, l'amour du livre est, soit une douce et risible manie, soit un calcul cupide ? Dites, pendant que vous y êtes, que la bibliophilie n'est qu'une forme basse du malthusianisme. [...]
   Dites-le, alors, dites-le : et vous n'aurez tort qu'à moitié. Le goût du beau livre s'est beaucoup trop confondu, depuis dix ans, avec celui du livre introuvable, même laid et même mauvais. Six pages d'un auteur réputé rare, – si prolifique soit-il dans la réalité – tirées avec des têtes de clous sur papier à chandelle, et religieusement numérotées de un à cinquante-deux : et voici cinquante-deux amateurs à enchérir à qui les aurait...

13 euros (code de commande : 23426 - vendu).

[LOUISE D'ORLÉANS]. [ROGER (Paul)] — Vie de Louise d'Orléans reine des Belges. Bruxelles, S.N., 1851. [Bruxelles / Chez tous les libraires / Londres, / Will. Allan, Paternoster Row . / Francfort, / Charles Fugel, libraire. / Paris, / Amyot, libraire, rue de la Paix / Leipsig, / L. A. Kittler. / 1851] In-8° demi-basane noire, dos lisse (mors du premier plat partiellement fendu), 200 p., titre-frontispice.Table des matières :   I. Palerme et le Palais Royal.
   II. Les Tuileries.
   III. Le roi Léopold.
   IV. Mariage du roi Léopold et de la princesse Louise d'Orléans.
   V. La reine aux palais de Laeken et de Bruxelles.
   VI. Voyage en Allemagne de la reine des Belges et de la reine Victoria.
   VII. Voyages de la reine des Belges en Angleterre.
   VIII. Derniers instants de la reine.
   IX. Funérailles de la reine.
   X. Appendice.
Bibliographie :
   
- Delecourt, Dictionnaire des Anonymes et pseudonymes, p. 968 1308 [pour 1302 bis].
15 euros (code de commande : 23447 - vendu).

MALAURIE (Jean) — Les derniers rois de Thulé. Avec les esquimaux polaires face à leur destin.Quatrième édition revue et augmentée. Paris, Plon, 1979. Fort in-8° sous cartonnage et jaquette d'éditeur, 655 p., illustrations in et hors texte, (collection « Terre Humaine »), bon exemplaire.En quatrième de couverture :   « On ne peut connaître un pays par la simple science. C'est un instrument trop exact et trop dur... Seul le marin connaît l'archipel. » Ainsi parlait Giono. Ainsi procéda le géographe Jean Malaurie qui, depuis vingt ans, partage, au cours de missions répétées, la dure vie des Esquimaux en des lieux privilégiés du détroit de Behring au Groenland.
   Ce livre rare, traduit en quinze langues – et qui a été l'objet, sous le même titre, d'un long film à la télévision française – nous convainc que l'ethnologie, science de l'homme, n'est possible qu'au prix d'une longue présence au cours de laquelle l'observateur, parlant couramment la langue du peuple étudié, partage étroitement ses activités et jusqu'à sa pauvreté.
   Ce fut le cas de Jean Malaurie, chef d'expédition à vingt-huit ans, que la modicité de ses moyens financiers contraignit, dans ce premier et audacieux hivernage solitaire de quatorze mois, à être chasseur et conducteur de traîneaux ; de ce fait, l'intime et l'obligé des Esquimaux. « Je serai redevable toute ma vie à ceux que l'on a jadis qualifiés d'animaux humains d'avoir été ma seconde et véritable Université. Ils m'ont confirmé dans cette tendance qui leur est spécifique et qui leur permet de disposer d'un raisonnement si immédiat qu'il se confond avec l'intuition. »
   Ainsi s'exprime l'auteur, aujourd'hui directeur du Centre d'études arctiques aux Hautes Etudes et au C.N.R.S. Spécialiste des sciences de la Terre, anthropogéographe, Jean Malaurie nous fait saisir, en ce classique de la littérature polaire, combien un peuple archaïque constitue un tout avec le lieu qu'il habite, son sol, son climat et sa faune.
   En partageant, jour après jour, la vie de ces chasseurs de phoques, de morses et d'ours, en mangeant l'hiver leur kiviaq, oiseaux d'été pourris sous les pierres, en écoutant pendant les quatre mois de la nuit polaire leurs légendes d'un rare pouvoir de résurrection à la limite du surréalisme, le lecteur participe à la vie de Jean Malaurie. Chez cet observateur à l'œil aigu, étonnamment sensible, nous retrouvons le souffle d'un Père Hue et l'émotion d'un Jack London. Mais, expression multiple d'une très vaste culture, ce livre singulier, sans vraie parenté, crée incontestablement un genre nouveau.
   En cette réédition revécue avec le recul de vingt années d'expérience, voici un livre essentiel sur le peuple esquimau.
   Peuple que l'on s'efforce d'aider à survivre, mais dont le destin devient imprévisible à partir du moment où son sous-sol compte parmi les plus riches bassins pétrolifères et miniers du monde. Bédouins du Nord, les Esquimaux seront-ils à leur tour – grâce à l'imprévisible revanche de l'or noir – appelés à connaître au XXIe siècle un second souffle ?

15 euros (code de commande : 23404).

MARTIN (Régis F.) — Les douze Césars. Du mythe à la réalité. Paris, Les Belles Lettres, 2004. In-8° collé, 441 p., (collection « Histoire »), exemplaire en bel état.En quatrième de couverture :   De Tibère, tyran lubrique retiré sur les falaises inaccessibles de Capri, à Domitien torturé par la hantise de l'assassinat, en passant par Caligula voulant nommer consul son cheval Incitatus, Claude gouverné comme un enfant par les affranchis et les femmes, Néron déclamant son poème sur la chute de Troie à la lueur du grand incendie de Rome ou Vitellius engloutissant des fortunes en festins colossaux, les clichés ne manquent pas pour faire des premiers Césars des malades atteints d'une folie du pouvoir pour laquelle on a même créé le mot de « césarite ».
   Face à ces images entretenues par d'innombrables romans et films sont nés différents courants de réhabilitation, visant à laver les Césars de toute accusation de monstruosité, d'anormalité, ou même de tyrannie.
   Régis F. Martin montre que ces deux interprétations opposées sont également mythiques. Pour cerner la réalité des Césars, il se fonde sur une cinquantaine d'auteurs anciens – la totalité des sources exploitables – tout en tenant compte des nouveaux courants de recherche émanant des philologues, des historiens de l'Antiquité et des historiens de la médecine.
   L'enquête, qui dresse le portrait aussi bien physique que moral des Césars, réserve au lecteur de nombreuses surprises ; elle pose aussi le problème toujours actuel des rapports de l'homme et du pouvoir absolu.

20 euros (code de commande : 23421).

MASSET (Pierre) — Histoire de Monceau-sur-Sambre. Frameries, Dufrane-Friart, 1901. In-8° broché, 192 p., illustrations, tableaux, dos recollé, couverture défraîchie et fragile, rare. Table des matières :   I. Monceau-sur-Sambre.
   II. Origine de Monceau-sur-Sambre.
   III. La cour de justice.
   IV. Monceau réuni à Marchiennes 1795.
   V. Enseignement.
   VI. Événements militaires.
   VII. Garde civique.
   VIII. Les seigneurs.
   IX. Industries.
   X. Jugements ou causes criminelles.
   XI. Le château.

35 euros (code de commande : 23413 - vendu).

MOREAU (Gérard) — Histoire du protestantisme à Tournai jusqu'à la veille de la Révolution des Pays-Bas. Paris, Les Belles Lettres, 1962. In-8° sous reliure toilée d'éditeur, 384, 21 (catalogue de la collection) p., un tableau hors texte à déplier, (collection « Bibliothèque de la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université de Liège », fascicule CLXVII), exemplaire en très bel état.Table des matières :   - Introduction.
   - Sources et bibliographie.
   Chapitre préliminaire.
   Première partie.
      Chapitre I. L'apparition de la Réforme (1517-1542).
      Chapitre II. La crise libertine et l'apparition du calvinisme.
      Chapitre III. Les progrès du calvinisme (1547-1559).
      Chapitre IV. Les débuts du ministère de Guy de Bray à Tournai (1559-1560).
      Chapitre V. Les chanteries.
      Chapitre VI. Le redressement de l'Église calviniste et les malheurs de la communauté anabaptiste.
      Chapitre VII. Nouveaux troubles (1562-1563).
      Chapitre VIII. Échec de la répression (1563-1565).
   Deuxième partie.
      - Liste chronologique des personnes poursuivies à Tournai pour raisons religieuses.
      - Conclusions de la deuxième partie.
   - Conclusions générales.
   - Index alphabétique.
   Errata.

35 euros (code de commande : 23433 - vendu).

MORTIER (Daniel-Antonin) — Saint-Pierre de Rome. Histoire de la basilique vaticane et du culte du tombeau de saint Pierre. Tours, Mame et Fils, 1900. [Tours / Alfred Mame et Fils, Éditeurs / M DCCCC] Grand in-8° sous cartonnage noir rouge et or d'éditeur, tranches dorées, [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre en rouge et noir)], [1 bl.], [3], [1 bl.], 616 p., illustrations dans le texte et 10 gravures hors texte avec leurs serpentes légendées, 2 plans (dont 1 à déplier), bon exemplaire malgré quelques rousseurs.Table des matières :   Première partie. La basilique vaticane.
      Livre I. La mort de saint Pierre.
         I. Le Vatican.
         II. Les premiers actes de saint Pierre.
         III. Saint Pierre à Rome.
         IV. Le martyre.
      Livre II. Les tombeaux primitifs.
         I. La « Memoria » d'Anaclet.
         II. La « Platonia »
         III. La basilique constantinienne.
         IV. La confession de la basilique constantinienne.
         V. La ruine de la basilique constantinienne.
      Livre III. La basilique moderne.
         I. Nicolas V et Jules II.
         II. Michel-Ange.
         III. L'achèvement de la basilique.
         IV. La confession.
         V. La sacristie de Saint-Pierre.
         VI. L'œuvre de la Renaissance.
      Livre IV. Les ressources.
         I. Les indulgences.
         II. La Révérende Fabrique.
   Deuxième partie. Le Culte.
      Livre I. La dévotion au tombeau de saint Pierre.
         I. Les révérendissimes chanoines.
         II. La liturgie autour du tombeau de saint Pierre.
         III. Le pèlerinage au tombeau de saint Pierre.
         IV. L'influence du pèlerinage au tombeau de saint Pierre.
         V. L'origine du pouvoir temporel des papes.
      Livre II. Les privilèges du tombeau de saint Pierre.
         I. Autour du pape.
         II. Le couronnement des empereurs.
         III. La canonisation des saints.
         IV. Les deux clefs.
      Livre III. Les principales dévotions autour du tombeau de saint Pierre.
         I. Le culte de la sainte Vierge.
         II. La statue de saint Pierre.
         III. Sainte Pétronille et la France.

40 euros (code de commande : 23446 - vendu).

PANAMARENKO (pseudonyme de Henri Van Herwegen) — Multiples. I. 1966-1994. II. 1995-2002. Tekst : Hans Theys. Antwerpen, Jamar, 1995-2002. Deux volumes in-4° sous cartonnages illustrés d'éditeur, 127 et 105 p., nombreues illustrations en couleurs, édition trilingue (néerlandais, français, anglais), exemplaire en très bel état.Introduction du tome II :   Ce livre propose une rétrospective des multiples de Panamarenko réalisés entre 1995 et juillet 2002. Des multiples sont des œuvres d'art qui sont publiées en plusieurs exemplaires.
   Ceci est mon cinquième livre sur l'œuvre de Panamarenko. Il contient pourtant des choses que je n'ai jamais dit avant. Il est ainsi courant de ne pas parler de « sculptures » pour désigner les œuvres de Panamarenko, mais d'engins ou d'objets. Et pourtant, je trouve que Panamarenko fait des sculptures. La nature insolite, ambiguë de ces sculptures relève justement souvent d'exigences esthétiques qui rendent impossible une solution technique évidente. L'objet ne doit pas seulement être passionnant d'un point de vue technique, il doit aussi être beau. Panamarenko est en premier lieu un artiste : quelqu'un qui explore le monde avec détermination à la recherche d'images et d'activités qui coïncident avec des patrons secrets qui habitent son cerveau depuis l'enfance.
   Panamarenko me rapporta un jour le rêve suivant: il se trouvait sur un marché et arriva à un petit étal où l'on vendait des petits kiwis tout plats. Ils étaient disposés côte à côte dans des petits paniers qui ressemblaient à des nids. Il vola deux de ces kiwis et tenta de les gonfler très précautionneusement. Il y allait avec prudence, car il se rendait compte qu'il pourrait s'agir de ces pièges comme on utilisait au Vietnam : des mines anti-personnel ayant l'apparence de feuilles tombées.
   Panamarenko raconte souvent qu'il a vu enfant tomber une bombe sur le village de Deurne en se balançant à la manière d'une feuille morte. Il se trouvait sur un marché plein de monde et se sentant suffoquer entre tous ces adultes, il regardait en direction du ciel, quand soudain il vit approcher un petit avion blanc avec une queue rouge. Il montra le ciel du doigt et cria : « Regardez ! Un avion ». Tous les adultes se jetèrent immédiatement à terre. L'avion s'approchait comme une croix noire crachant des flammes. Soudain le moteur s'arrêta et l'avion descendit en zigzaguant. La mère de Panamarenko tira son fils au sol. Le moteur se remit soudain en marche et la bombe disparut derrière l'église, où elle explosa dans un parc.
   Quand je regarde les œuvres de Panamarenko, j'ai souvent en mémoire ce type de petites histoires compactes: des souvenirs, vrais ou non, qui forment une sorte d'images premières sur lesquelles se superposent les images nouvelles. Ce livre rassemble pour la première fois quelques-unes de ces petites histoires. Le plus bel exemple est la description d'un nid de colibri de Panamarenko. Je pense que la structure de ce petit collage approche au plus près la poésie qui anime les sculptures de Panamarenko.
   Deux histoires dans ce livre, qui se présentent en plusieurs épisodes, relèvent de la même fantaisie, en se développant dans une direction opposée. Elles montrent comment Panamarenko explore les frontières du possible en rêvant une fois d'un très petit moteur, puis d'un très gros. La beauté de ces deux histoires, c'est qu'elles montrent clairement que l'important n'est pas le format du moteur, mais la manière dont l'objectif préalablement posé devient un prétexte pour l'aventure. L'objectif n'est pas seulement de montrer qu'on peut construire un moteur autrement, mais aussi de vraiment découvrir pourquoi souvent ce n'est pas possible. Chaque nouvelle machine procure une aventure bizarre, perverse, érudite, immature, loufoque et très sérieuse qui débouche sur une nouvelle expérience.
   Lorsque j'ai découvert l'œuvre de Panamarenko, je n'y comprenais rien. Je ne parvenais pas à la placer. Elle me trottait dans la tête et dans les tripes comme des balles qui avaient perdu la boule. J'éprouvais beaucoup de plaisir sans pouvoir le cerner. Du vrai plaisir, donc. J'espère que les illustrations et les textes qui suivent parviendront à éveiller en vous des sentiments similaires.

Les deux volumes : 45 euros (code de commande : 23443 - vendu).

PLUMET (Joseph) — Une société minière sous l'Ancien Régime. La « Société du Grand Conduit et du Charbonnage d'Houdeng » 1685-1800. Gembloux, Duculot, 1941. In-8° broché, 145 p., illustrations hors texte, une carte à déplier, exemplaire en bel état.Table des matières :   - Introduction.
   Chapitre premier. La société.
      1° Le contrat d'association.
      2° L'« Assemblée ».
      3° Les finances (l'avoir social - les parts - la valeur des parts - le bilan).
   Chapitre deuxième. Le personnel.
      A. Le personnel dirigeant.
         1° Les directeurs du conduit.
         2° Le receveur et les fonctions dérivées.
         3° Les charges extraordinaires.
      B. Le personnel ouvrier.
         1° Variétés et nombre.
         2° Les journées de travail.
         3° Le rendement.
         4° Les salaires.
         5° La morale.
         6° L'organisation (l'influence corporative - les « canées » - la Sainte-Barbe - les œuvres sociales).
   Chapitre troisième. L'exploitation.
      1° Les grands conduits.
         a) Le premier conduit.
         b) Le deuxième conduit.
      2° Le matériel.
         a) Au fond.
         b) À la surface.
      3° Le charbon.
         a) Les fosses.
         b) La production annuelle.
      4° Prospérité et rivalités.
         A. Les sociétés rivales (la société de Bracquegnies - la société de la Barette - la société de « la Charbonnière » - la société de Trivières-Havré-Obourg-Saint-Denis.
         B. Les procès.
   Chapitre quatrième. La vente.
      1° Le débit.
      2° Les prix.
      3° Les débouchés et les voies de communication (la chaussée de Soignies à Saint-Vaast - les autres chaussées).
   - Conclusion.
   - Appendices.

30 euros (code de commande : 23430 - vendu).

RICHE (R.) — La vie à Soignies hier et aujourd'hui. Soignies, Cercle Archéologique du Canton de Soignies, 1947. In-8° broché, 159 p., bel exemplaire.Table des matières :
   Introduction.
   Chapitre I : Soignies à travers les âges.
   Chapitre II : Le Chapitre Royal St Vincent.
   Chapitre III : Les Paroisses de Soignies.
      
I. La Paroisse St Vincent.
      II. La Paroisse de l'Immaculée-Conception.
      III. Les Cérémonies Religieuses mémorables.
   Chapitre IV : Les Communautés religieuses.
      
I. Le Couvent des Sœurs Franciscaines.
      II. Le Couvent des Capucins à Soignies.
      III. Les Oratoriens à Soignies.
      IV. Le Couvent des Frères des Écoles Chrétiennes.
      V. Le Couvent des Sœurs Rédemptoristines.
      VI. Le Couvent des Pères Carmes déchaussés.
      VII. Le Couvent des Sœurs de la Providence.
      VIII Le Couvent des Carmélites déchaussées.
      IX. Le Couvent des Filles de la Charité de St Vincent de Paul.
      X. La Maison des Sœurs de Charité de N. D. de Bonne Espérance.
   Chapitre V : Les Edifices religieux.
      
I. La Collégiale St Vincent.
      II. Le Vieux Cimetière.
      III. Les églises, chapelles ou oratoires.
      IV. Les chapelles votives.
      V. Les chapelles érigées aux « Saints auxiliaires contre la peste ».
   Chapitre VI : L'Instruction publique.
      
I. L'Enseignement primaire.
      II. L'Enseignement secondaire.
      III. L'Enseignement industriel.
      IV. L'Enseignement féminin.
      V. Fondations et Bourses d'études.
      VI. Bibliothèques publiques.
   Chapitre VII : Les Institutions de bienfaisance.
      
I. La Maladrerie.
      II. L'Hôpital.
      III. L'Orphelinat.
      IV. Le Bureau de bienfaisance.
      V. L'Hospice des Vieillards.
   Chapitre VIII : La vie scientifique, littéraire, artistique et folklorique.
      
I. La Vie Scientifique.
      II. La Vie Artistique et Littéraire.
      III. La Vie Folklorique.
   Chapitre IX : La Vie politique, sociale et économique.
      
I. La Vie politique.
      II. Le Pouvoir judiciaire.
      III. La Vie sociale.
      IV. La Vie économique.

25 euros (code de commande : 23429 - vendu).

ROLLAND (Paul) — Histoire de Tournai. 2e édition. Tournai, Casterman, 1957. In-8° sous cartonnage illustré et jaquette d'éditeur, 336 p., illustrations hors texte dont un plan à déplier in fine, exemplaire en parfait état.Table des matières :   Préface - Avertissement.
   L'Âge épique (La Fin de l'Antiquité).
      I. Les origines légendaires.
      II. Les origines réelles. La période gallo-romaine.
      III. Les origines royales. La période franque.
   L'Âge héroïque (Le Moyen Âge).
      IV. Le gouvernement des évêques.
      V. La naissance de la commune.
      VI. Philippe-Auguste et l'affirmation française.
      VII. Le beau règne de saint Louis.
      VIII. Philippe le Bel et la plénitude des forces.
      IX. Le siège de 1340 et l'apogée des pouvoirs.
      X. Les antécédents démocratiques et monarchiques.
      XI. La victoire et le régime des métiers.
      XII. L'interrègne anglais.
      XIII. L'annexion aux Pays-Bas espagnols.
      XIV. Les troubles religieux et politiques du XVIe siècle.
   L'Âge classique (Les Temps Modernes).
      XV. La convalescence sous les Archiducs.
      XVI. Le grand règne de Louis XIV.
      XVII. Les Autrichiens, Louis XV et Fontenoy.
      XVIII. Les bienfaits de Marie-Thérèse.
      XIX. La Révolution brabançonne.
      XX. La Révolution française et l'Empire.
      XXI. Le régime hollandais et la Révolution belge.
      XXII. Tournai dans le royaume de Belgique.

25 euros (code de commande : 23427).

SAINTE-BEUVE — Volupté. Illustrations de F. Siméon. Paris, Henri Jonquières, 1925. In-8° demi-maroquin blond à coins, dos à 4 nerfs soulignés de pointillés dorés, caissons ornés de filets et d'un fleuron central doré, pièces de titre et d'auteur brunes, tête dorée, couverture conservée, étiquette du relieur Sauer à Gand, 420 p., 48 illustrations (frontispice et 7 planches en couleurs hors texte et 40 en noir (vignette de titre, 4 bandeaux de tête de chapitre, 34 vignettes dans le texte, 1 à la quatrième page de couverture)), (collection « Les Beaux Romans », n° 11), un des 1100 exemplaires numérotés sur vélin teinté de Rives (n° 103).

  Premier plat de la reliure, frontispice et titre.

130 euros (code de commande : 23416).

SCHWOB (Marcel) — Vies imaginaires. Paris, Lebovici, 1986. In-8° broché, 149 p.Table :   - Préface.
   - Empédocle, dieu supposé.
   - Érostrate, incendiaire.
   - Cratère, cynique.
   - Septima, incantatrice.
   - Lucrèce, poète.
   - Clodia, matrone impudique.
   - Pétrone, romancier.
   - Sufrah, géomancien.
   - Frate Dolcino, hérétique.
   - Cecco Angiolieri, poète haineux.
   - Paolo Uccello, peintre.
   - Nicolas Loyseleur, juge.
   - Katherine la dentelière, fille amoureuse.
   - Alain le gentil, soldat.
   - Gabriel Spenser, acteur.
   - Pocahontas, princesse.
   - Cyril Tourneur, pêcheur de trésors.
   - Le capitaine Kid, pirate.
   - Walter Kennedy, pirate illettré.
   - Le major Stede Bonnet, pirate par humeur.
   - MM. Burke et Hare, assassins.

5 euros (code de commande : 23439).

SOUPAULT (Philippe) — Corps perdu. Roman orné d'illustrations et de deux pointes sèches hors texte de Jean Lurçat. Paris, Au Sans Pareil, 1926. In-8° plein simili rouge, couverture conservée (insolée), 107 p., 17 illustrations dans le texte et deux gravures hors texte, exemplaire numéroté sur vélin Montgolfier (n° 788).

   Couverture, frontispice et titre.

80 euros (code de commande : 23422 - vendu).

STIERNET (Hubert) — Le roman du tonnelier. Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1936. In-8° broché, 210 p., exemplaire non coupé et en très bel état.   « Le Roman du tonnelier est une brillante analyse de mœurs en milieu rural, basée sur le conflit des générations et l'aveuglement suscité par une passion amoureuse. La critique ne s'y est pas trompée, qui a vu dans ce livre la meilleure production psychologique d'Hubert Stiernet. »
(Extrait de la notice biographique rédigée sur la page de l'Académie royale de langue et littérature française de Belgique, consacrée à Hubert Stiernet.)

10 euros (code de commande : 23399).

Les trésors cachés des palais. Alechinsky, Camus, Anto Carte, Mambour... Mons, Ordre des Avocats du Barreau de Mons, 2015. In-4° collé, 58 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en parfait état.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée aux Cours de Justice, à Mons, en juin et juillet 2015.
   Cette exposition montrait pour la première fois des « œuvres qui ornent les lieux de justice à l'abri des regards du public. »
   les notices scientifiques sont de Caroline Balate.
   Les artistes exposés sont : Gustave Camus, Arsène Detry, Anto Carte, Auguste Mambour, Fernand Allard l'Olivier, Calisto Peretti, Rémy Van Den Abeele, John Bulteel, Pierre Alechinsky, Francisco de Goya, Marcel Gillis, Félix Brissot de Warville, Lucien Staquet et Marcos Aranda Gonzalez.

10 euros (code de commande : 23438).

TRISTAN (Frédérick) — Don Juan le révolté. Un mythe contemporain. Paris, Écriture, 2009. In-8° collé, 282 p., exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   Don Juan, c'est beaucoup plus que le donjuanisme. Égal mythique de Don Quichotte et de Faust, sa fortune lui vient-elle d'être perçu comme le séduisant compagnon d'Éros, ou son insolence nous offre-t-elle une raison plus profonde d'alerter notre conscience ?
   Depuis son apparition dans l'Espagne du Siècle d'or, le « Trompeur de Séville », sous son masque de gentilhomme, est le disciple le plus rusé de Lucifer. Ce parricide se moque des lois de son temps, persuadé que son orgueil lui restitue la liberté d'Adam choisissant l'offre du serpent. « Force qui va » et que rien n'arrêtera, « objecteur de conscience suprême, obstiné dans la faute contre l'Esprit », Don Juan blasphème pour affirmer que l'être humain peut être supérieur à Dieu et, de tout, tirer connaissance.
   De Molière à Mozart, de Casanova aux Liaisons dangereuses, de Sade à Byron, et même Nietzsche qui en est l'aboutissement, cette volonté perverse traverse l'Occident, jusqu'à courir, après sa rencontre avec Faust, le danger du surhumain et de l'inhumain. Regard sur une volonté de liberté enchaînée aux instincts de mort, cet essai se veut un supplément à L'Homme révolté d'Albert Camus. À travers trois siècles de littérature, d'opéra et de philosophie, Frederick Tristan y met en évidence le ressort secret de l'idée de transgression et de progrès. Et montre que la révolte existentielle de Don Juan ouvre sur une rébellion intellectuelle, voire métaphysique.

12 euros (code de commande : 23441).

VERNIEUWE (T.) — Les ennemis de nos arbres fruitiers et les moyens de les combattre. Avec de nombreuses figures dans le texte. Bruxelles, Weissenbruch, 1915. In-8° broché, 143 p., illustrations, exemplaire en très bel état.Table des matières :   - Introduction.
   I. Les insectes et les champignons.
   II. La pulvérisation et les appareils de pulvérisation.
   III. Les matières à employer pour le traitement des arbres parasités.
   IV. Les ennemis et les moyens de lutter contre eux.
   V. Calendrier pour le traitement des arbres fruitiers.
   - Index.

12 euros (code de commande : 23411 - vendu).

WEYN (Guy) — Mont sur Marchienne. Son histoire, sa paroisse, son château et son aspect d'antan. Chez l'Auteur, 1983. In-8° broché, 222 p., illustrations, un plan. Table des matières :   1. Avant-propos.
   2. L'évolution historique et démographique.
   3. Les limites anciennes de Mont-sur-Marchienne.
   4. La paroisse et l'église.
   5. Le château.
   6. Chemins de jadis et rues d'aujourd'hui.
   7. Les procès de sorcellerie.
   8. Les bois.
   9. Le pâturage communal.

25 euros (code de commande : 23407 - vendu).

YERNAUX (Edmond) — Histoire de Montigny. Tome I : De la période romaine à la Révolution française. Tome II : De la période française à la Première Guerre mondiale. S.l., Labor, 1963. Deux volumes in-8° sous reliure d'éditeur, 238 et 270 p., illustrations, bel exemplaire.Table des matières :   - La période romaine et gallo-romaine.
   - L'ancien régime.
      - La seigneurie.
      - La nuit des temps.
      - La charte de Godelscalc en 1253.
      - Le régime seigneurial.
      - Les seigneurs de Montigny.
      - Les premiers seigneurs de Morialmé.
   - La communauté.
      - Les chefs de la communauté.
      - Dépenses de la communauté.
   - La Cour de Justice.
   - Le culte sous l'ancien régime.
   - La vie sous l'ancien régime.
   - Les industries du fer et de la houille.
   - Chronique des guerres.
   - Le régime français.
   - La période hollandaise.
   - Personnalités.
   - Toponymie.
   - La Belgique indépendante.
      - La révolution industrielle.
      - Les grands problèmes communaux.
      - Le culte.
      - Le développement des industries.
   - Le mouvement ouvrier et les problèmes sociaux au XIXe siècle.
   - Index.

Les deux volumes : 40 euros (code de commande : 23408 - vendu).

YERNAUX (Claude) — La vie quotidienne à Montigny sous le régime français. 1794 - 1815.Montigny-sur-Sambre, Administration Communale de Montigny-sur-Sambre, 1969. In-8° broché, 242 p., illustrations. Table des matières :
   I. Prélude à la conquête de la Belgique
.
      - Les grandes phases du bouleversement français de 1789 à 1794.
      - Pendant ce temps à Montigny.
      - Les Montagnards ont faim.
      - La première invasion française.
      - Les pérégrinations de saint Jean.
      - Le siège de Charleroi en 1794.
      - Les réquisitions commencent à pleuvoir.
   II. Montigny définitivement uni à la France.
      - La première municipalité.
      - Les réquisitions se poursuivent.
      - Les réquisitions de l'an III (1795-1796).
      - Les réquisitions de l'an IV (1796-1797).
   III. Le village de Montigny.
      - Conseils municipaux et maires.
      - La police.
      - La justice.
      - Les finances de la communauté.
      - La Cour de Justice et la communauté.
      - Le système décimal.
      - La monnaie.
      Le folklore des chiffres et des nombres.
      - L'état-civil et le bureau de la population.
      - Les noms.
      - L'instruction publique.
   IV. Le culte.
      - Le serment.
      - Un autre curé.
      - Le retour du curé Debreucq.
      - Le curé et la municipalité.
      - Les offrandes.
      - Autour du Calvaire.
      - Le presbytère.
      - Le mambourg de l'église et des pauvres.
   V. Le folklore et les superstitions.
      - Du berceau à la tombe.
      - Les grandes fêtes calendaires.
      - Sorciers et sorcières.
   VI. La vie économique.
      - Les voies de communication.
      - L'exploitation du charbon.
      - Les cloutiers.
      - Les cultivateurs.
      - Encore le folklore des champs.
      - Démographie montagnarde.
   VII. Tableau général de la vie des Montagnards.
      - L'habitation.
      - L'ameublement et les repas.
      - L'habillement.
      - Les amusements.
      - Les fêtes révolutionnaires.
   VIII. Le Consulat et l'Empire.
      - Première coalition contre la France.
      - Le camp de Boulogne.
      - La conscription.
      - Le tirage au sort.
      - Les désertions.
      - La garde nationale.
      - À la conquête de Moscou.
      - L'aigle blessé.
      - Nouvelle invasion de la Belgique.
      - La bataille de Gilly.
      - Ligny-Waterloo.
      - La débâcle après Waterloo.
      - Après la bataille.
      - Les médaillés de Sainte-Hélène.
      - Les croix de bois.
      - Conclusion.
   IX. Annexes.
   - Index des principaux noms de lieux et de personnes cités.

30 euros (code de commande : 23432 - vendu).

YERNAUX (Claude) — Histoire de Montignies-sur-Sambre. Le XXe siècle. Bruxelles, Labor, 1966. In-8° broché, 328 p., illustrations, index des noms cités. Table des matières :   - Introduction.
   - L'aspect de la commune vers 1914.
   - Les conseils communaux.
      - Composition des conseils communaux - Les bourgmestres au XXe siècle - Les maisons communales.
   - Les finances communales.
      - Les budgets d'avant 1918 - Entre les deux guerres - Après la libération.
   - Les débits de boissons alcooliques.
   - L'enseignement.
      - Les écoles maternelles - Les écoles primaires - L'enseignement professionnel - Les écoles d'adultes - L'école industrielle - Le Fonds des Mieux Doués - L'enseignement provincial.
   - Les régies.
      - Introduction - Service des immondices - La distribution d'eau - L'éclairage - D'autres régies.
   - La voirie.
      - Généralités - Les rues en 1920 - Entre 1914 et 1940 - Après la libération - Importance de la voirie.
   - La police.
   - Les œuvres sociales.
      - Le Foyer Montagnard.
         - Le problème du logement - Le Foyer Montagnard - Le capital et la société - Les premières maisons - La cité bombardée - Après la guerre - L'essor du Foyer Montagnard - Description d'une cité - Coup d'œil général.
   - Le Stade Edmond Yernaux.
         - L'idée du stade - Difficultés et réalisations - Description sommaire - Activités du stade - Le service médical - La gymnastique médicale - La cure de vacances - Les présences au stade - Quelques opinions - Le nom du stade.
   - Le centre Médico-social.
         - Les œuvres sociales - Centre de Santé.
   - Les bibliothèques.
   - L'assistance publique.
   - Les œuvres sociales privées.
      - Le Centre de traumatologie - L'Institut Sainte-Thérèse.
   - Les transports en commun.
      - Le chemin de fer - Les tramways - Les autobus.
   - Les industries.
      - L'air liquide - Hainaut-Sambre Sambre-et-Moselle (Absorption de Brachot Frères - Fusion avec les usines du Hainaut) - Les charbonnages - Autres industries.
   - Évolution des métiers et de la population.
      - Introduction - Population étrangère - Chute de la population - La situation s'améliore - Centres de peuplement - Densité de la population.
   - Les prix et les salaires au XXe siècle.
      - Le coût de la vie de 1900 à 1914 - L'évolution des prix et salaires - Manifestation contre le coût de la vie.
   - L'émancipation de la classe ouvrière.
      - Les premières associations ouvrières - La grève de 1925 - La crise économique de 1931 à 1935 - La grève sanglante de 1932 - La grève continue chez les mineurs - Une grève quasi révolutionnaire - D'autres grèves.
   - La religion - L'action catholique.
      - Les églises - Le calvaire - La guerre de 1940 - Vol de cloches - Les écoles - L'hospice - Interventions financières de la commune - M. O. C. - La Toussaint.
   - Le Folklore.
      - Généralités - Survivance des croyances - Jeux et sports - Les ducasses - Tirage au sort - Les véhicules - Le tabac - Le gentilé - Les lieux-dits - Le wallon.
   - Les jumelages.
   - La guerre de 1914.
      - Préliminaires - L'invasion - Actes de terrorisme - Tragédie de l'Épine - Témoignage de Mme Georges - Le 23 août - L'occupation - La grippe espagnole - La fin de la guerre - Les morts.
   - La guerre de 1940-1945.
      - Introduction - Premières mesure - Avant l'exode - Le comité transitoire - Sous l'occupation - Administration illégale - Le rationnement - La libération - La résistance - Des actes de résistance - Les milices patriotiques - Les M.P. du F.I. - Victimes de la Gestapo - Les martyrs soviétiques - Ceux de Grande-Bretagne - Morts de 1940-1945 - Les bombardements - Dommages officiels - Conséquences - Victimes civiles - Fêtes de la libération.
   - Les visites royale, princières et ministérielles.
   - Quelques personnalités.
   - Index des principaux noms de lieux et de personnes cités.

30 euros (code de commande : 23409).

 





 
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Les nouveautés du 3 novembre 2015.

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ANACRÉON — Odes d'Anacréon. Traduction nouvelle en vers. Paris, Du Pont, 1795. [A Paris, / Chez Du Pont, Libraire, rue de la Loi, / N°. 1232. / L'An III de la République. / 1795.] In-12 demi-veau d'époque, dos lisse, mors usagés et fendus, 178, V (table), [1 bl.] p., quelques rousseurs.   On doit cette traduction à Pierre Hubert Anson (1744-1810) qui, outre son activité de poète et d'auteur dramatique, fut également Receveur général du Dauphiné, régisseur général des postes et Député du Tiers État de la Ville de Paris aux États généraux.
L'ouvrage est divisé en trois parties :
   - Sur Anacréon (pp. 3-51).
   - Odes (pp. 53-138).
   - Notes sur les soixante odes (pp. 139-178).

20 euros (code de commande : 23450).

L'Asie des steppes d'Alexandre le Grand à Gengis Khan. Paris - Barcelone, Réunion des Musées Nationaux - La Caixa, 2000. In-4° broché, 202 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en très bel état.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Centre Cultural de la Fundacio « La Caixa », à Barcelone, du 22 septembre au 31 décembre 2000 ; au Musée national des Arts asiatiques - Guimet, à Paris, du 23 janvier au 2 avril 2001 et à la Sala de Exposiciones de la Fundacio « La Caixa », à Madrid, du 25 avril au 1er juillet 2001.
En quatrième de couverture :
   Sont regroupés dans ce livre les témoignages parmi les plus significatifs d'un art à la fois brillant et éphémère, celui des steppes, qui se développa depuis les rives de la mer Noire jusqu'au bord du fleuve Jaune. À l'ouest, Alexandre le Grand (356-323) induit le propos ; à l'est, Gengis Khan (1167-1227) clôt ce panorama de quinze siècles. Entre-temps, émergent et fleurissent de nombreuses civilisations dont les séquences majeures sont présentées ici. Beaucoup se rattachent aux traditions nomades : Scythes, Turcs, Mongols... ; d'autres naissent en marge des mondes classiques grecs, indiens ou chinois : Parthes, Bactriens, Sassanides... Les premiers souvent sans monument ont été révélés par les archéologues, les seconds appartiennent aux solitudes désertiques. Ensemble ils partagent l'or, l'argent et la soie, matières premières constitutives de leurs expressions artistiques avec une iconographie reliée à l'univers animalier.
   Jusqu'ici, une lecture en continu de ce monde sans bornes de Pierre le Grand (1672-1725) conservés au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg voisinent avec les objets de l'Académie des sciences d'Oulan Bator (capitale de la république de Mongolie) qui eux-mêmes côtoient les vestiges récemment exhumés par les archéologues chinois en Mongolie intérieure.
Table des matières :
   - Présentation, par Luc Monreal.
   - Préface, par Jean-François Jarrige.
   - L'Asie des steppes : d'Alexandre le Grand à Gengis Khan, par Jean-Paul Desroches.
   - Les Scythes, avant et après Alexandre de Macédoine, par Andréï Yu Alekseev.
   - Grecs - Parthes - Sassanides, par Pierre Cambon.
   - La Transoxiane et les terres attenantes, par Boris Marshak.
   - L'ancienne civilisation nomade des steppes du nord de la Chine, par Shao Qinglong.
   - Le premier empire des steppes, par Pierre-Henri Giscard.
   - L'émergence des empires nomades, par Jean-Paul Desroches.
   - Chronologie.
   - Liste des œuvres.

35 euros (code de commande : 23466 - vendu).

AVERMAETE (Roger) — Le Concile des Dieux.Illustré de douze bois gravés de Henri van Straten. Bruxelles, Jacques Antoine, 1981. In-8° broché, 111 p., édition originale limitée à 200 exemplaires numérotés sur Ingres Vergé (n° 39), on joint une belle lettre autographe signée de Roger Avermaete et le prospectus publicitaire.Texte du prospectus :   Selon Pindare : « Les dieux et les hommes ont la même origine, une seule mère donne la vie à ces deux races. »
   Je me suis inspiré de ces paroles en écrivant Le Concile des Dieux.
   Chaque jour, depuis que l'homme existe, montent vers le ciel louanges, prières et imprécations. Je n'invente donc rie. Peut-être ai-je traité avec quelque irrévérence des choses réputées graves. Mais voulant confronter l'homme ave des idées qui le hantent, j'ai préféré me souvenir de Voltaire plutôt que d'un grave docteur.
   Cette édition se veut aussi un hommage à Henri van Straeten, ce grand artiste trop tôt disparu, au mieux de sa forme, dans douze bois gravés, il a donné libre cours à son esprit caustique, un tantinet pervers, qui pimente tous ses travaux.

40 euros (code de commande : 23474).

BATTESTI (Michèle) — La marine au XIXe siècle. Interventions et colonies. Préface d'Étienne Taillemite. Paris, Du May, 1993. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 117 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, bel exemplaire. Sur la jaquette :   En 1815, la France est une puissance maritime déchue, son domaine colonial est réduit à quelque 7000 kilomètres carrés de « confetti » éparpillés, sans valeur stratégique ni économique. Or, un siècle plus tard, elle figure dans le peloton de tête des puissances maritimes et affiche un empire de plus de 14 millions de kilomètres carrés.
   Comment une telle réalisation a-t-elle été possible dans un environnement de détente international troublé par les fureurs des guerres « limitées », et dominé par l'hégémonie de l'Angleterre, maîtresse incontestée des océans ? Quel rôle la Marine française a-t-elle tenu alors que la politique étrangère de la France consistait à pratiquer l'art subtil de «ne pas aller trop loin» pour ne pas froisser la susceptibilité anglaise ?
   Cet ouvrage retrace l'aventure collective ou individuelle de marins célèbres ou inconnus qui, dans l'outre-mer mythique et fabuleux, ont participé à la gloire militaire de la France, à son rayonnement culturel et scientifique. Une formidable épopée.

25 euros (code de commande : 23478).

BERNHARD (Thomas) — L'origine. La cave. Le souffle. Le froid. Un enfant. [Titre originaux : Die Ursache. Der Keller. Der Atem. Die Kälte. Ein Kind.] Traduits de l'allemand par Albert Kohn. Paris, Gallimard, 1992. In-8° sous reliure souple d'éditeur, XIII, 505 p., (collection « Biblos »), exemplaire en parfait état.Sur la couverture :   Thomas Bernhard est mort en ce début de 1989 seul, comme il aura vécu, obstinément allègre dans la différence de son désespoir radical. Célèbre, célébré, pour ses pièces, ses romans, ses textes inclassables, il aura sa vie durant fustigé son Autriche natale et Salzbourg, ville élue de sa vocation musicale qui aura trop vite été interrompue par la maladie. On trouvera sans doute l'origine de cette détestation amoureuse dans la suite autobiographique, écrite entre 1975 et 1982, dont il a dit : « Ici on divulgue des fragments avec lesquels, si le lecteur y est disposé, on peut constituer un tout sans difficulté particulière. Pas plus. Des fragments de mon enfance et ma jeunesse, pas plus. » On y découvrira certainement qu'un être humain contient décidément toute l'humaine condition si en lui, en deçà de lui, l'adulte problématique parvient, comme ici, à tendre la main à l'enfant qu'il est toujours.
18 euros (code de commande : 23456).

BIERMANN (J. P.) — Abrégé historique de la Ville & Forteresse de Luxembourg.Luxembourg, Edouard Kuttern 1976. Grand in-4° sous reliure Skyvertex d'éditeur, 72 p21 planches hors texte en noir (dont 6 sur double-page) et un grand plan à déplier, exemplaire numéroté du tirage limité à 1750 exemplaire (n° 671), bel exemplaire.   Réimpression luxueuse, sur un papier nacré, de l'édition originale parue en 1890 sur les presses de Jos. Beffort à Luxembourg.
Table des matières :   1° Les noms et la durée du règne de nos Souverains, Comtes, Ducs et Grands-Ducs, depuis 963 jusqu'à nos jours.
   2° Dates les plus remarquables dans l'histoire pendant la même période.
   3° Nomenclature des ouvrages défensifs de l'ancienne forteresse fédérale de Luxembourg, savoir :
      A. du front de la plaine ;
      B. du front de Thionville ;
      G. du front de Trêves ;
      D. du front de Grünwald.
   4° Portes de la ville ; des villes basses et du faubourg, ayant existé au moment du départ de la garnison fédérale :
      A. de la ville haute ;
      B. de la ville basse du Grund ;
      G. du faubourg de Clausen ;
      D. de la ville basse du Pfaffenthal.
   5° Dénomination des anciennes portes, démolies ou abandonnées dans le courant des siècles passés.
   6° Désignation des Refuges et des anciennes Maisons de familles nobles, ayant habité la ville de Luxembourg et éteintes ou émigrées vers la fin du siècle dernier.
   7° Le traité de Londres du 11 mai 1867, ordonnant le démantèlement des ouvrages défensifs de la forteresse de Luxembourg.
   8° Appendice.
   9° Liste de Messieurs les Souscripteurs.

40 euros (code de commande : 23468).

[BONNARD (Pierre)]. TERRASSE (Antoine) — Pierre Bonnard. Paris, Gallimard, 1967. In-4° sous reliure toilée et jaquette (défraîchie) d'éditeur, 221 p., nombreuses reproductions en noir et en couleurs, bon exemplaire.Table des matières :   - Introduction.
   I. Premières années.
   II. Les gris de la ville.
   III. Vers la couleur.
   IV. Les grandes compositions.
   V. L'expression du mystère.
   VI. L'éclat de la lumière.
   VII. La vision souveraine.
   - Bonnard et son temps.
   - Bibliographie générale sommaire.
   - Principales expositions.
   - Index.
   - Tables.

25 euros (code de commande : 23480).

BOULMONT (Gustave) — Histoire populaire de l'abbaye d'Aulne ou simple notice historique sur les faits les plus intéressants de ses annales et la vie intime de ses anciens moines. Gand, Vanderpoorten, [1910]. In-8° broché, 63 p., quelques illustrations, exemplaire en bon état, peu courant.Table des matières :   Chapitre I. Origines d'Aulne.
   Chapitre II. Splendeurs d'Aulne.
   Chapitre III. Épreuves, dernier éclat et destruction de l'Abbaye.
   Chapitre IV. Vengeance des moines d'Aulne.
   Chapitre V. Vie journalière d'un moine d'Aulne de la primitive observance.
   Chapitre VI. Les moines au dortoir.
   Chapitre VII. Les moines aux matines.
   Chapitre VIII. Les moines au chapitre.
   Chapitre IX. Les moines en récréation.
   Chapitre X. Les moines au travail et à la lecture.
   Conclusion.

20 euros (code de commande : 23495 - vendu).

[CÉZANNE (Paul)]. REWALD (John) — Cézanne. Sa vie - Son œuvre - Son amitié pour Zola. Paris, Albin Michel, 1939. In-8° demi-simili à coins, couverture conservée, 460 p., illustrations hors texte, exemplaire en très bel état.Table des matières :   - Avant-propos.
   Première partie. La jeunesse - Cézanne et Zola à Aix et à Paris.
      Chapitre I. Jeunesse à Aix.
      Chapitre II. Première correspondance (1858-1860).
      Chapitre III. Cézanne « rêve peinture ».
      Chapitre IV. Cézanne à Paris et son retour à Aix (1861).
   Deuxième partie. Les débuts - « Deux jeunes producteurs devant le moment artistique et littéraire ».
      Chapitre V. Le salon des refusés (1863).
      Chapitre VI. Premières œuvres de Zola et de Cézanne (1963-1866).
      Chapitre VII. Zola critique d'art (1866).
      Chapitre VIII. Portrait de Cézanne.
      Chapitre IX. Nouveaux articles de Zola (1867-1868).
      Chapitre X. Cézanne et Zola au travail.
      Chapitre XI. La guerre (18701-1871).
      Chapitre XII. L'Estaque et Auvers (1871-1874).
   Troisième partie. L'époque impressionniste.
      Chapitre XIII. Les premières expositions (1874-1877).
      Chapitre XIV. Cézanne et sa famille.
      Chapitre XV. Cézanne chez Zola à Médan.
      Chapitre XVI. Critiques et caricatures (1880).
      Chapitre XVII. Cézanne dans le Midi.
      Chapitre XVIII. Les opinions littéraires de Cézanne.
      Chapitre XIX. « L'œuvre » de Zola.
   Quatrième partie. Isolement, vieillesse et mort de Cézanne.
      Chapitre XX. La rupture avec Zola.
      Chapitre XXI. La retraite de Cézanne (vers 1890).
      Chapitre XXII. Adieux d'un critique d'art (1896).
      Chapitre XXIII. On parle de Cézanne à Paris.
      Chapitre XXIV. Cézanne et ses admirateurs.
      Chapitre XXV. Les théories artistiques de Cézanne.
      Chapitre XXVI. Les dernières années de Cézanne.
    - Bibliographie.
    - Tables - Index.

15 euros (code de commande : 23477 - vendu).

CHASTELAIN (Jean-Didier) — Vie et mort du pays du Zwin. Bruxelles, Office de Publicité, 1949. In-8° broché, 89 p., quelques illustrations hors texte dont une carte à déplier, (collection « Nationale », n° 98), exemplaire en bel état.En quatrième de couverture :   Le Zwin est le fleuve qui reliait Bruges à la mer du Nord et dont les bords connurent les plus brillantes renommées commerciales. Dès le XIe siècle il s'ensable ; on doit créer des avant-ports pour relayer Bruges ; Damme brille au XIVe siècle ; puis L'Écluse le remplace un moment. Mais il était impossible de lutter contre l'ensablement progressif, plus terrible que les ruines, des guerres. Après nous avoir conté de façon alerte l'aube et la splendeur du pays du Zwin, M. Chastelain nous en montre avec émotion la ruine et la mort.
   Georges Chabot, dans L'Information géographie, 1950, vol. 14, n° 3, p. 122.

10 euros (code de commande : 23463).

COUÉ (Émile) — La maîtrise de soi-même par l'autosuggestion consciente. Nouvelle édition. Nancy - Paris, Coué - Oliven, 1929. In-8° broché, 118 p., exemplaire en bel état.Extrait :   La suggestion ou plutôt l'autosuggestion est un sujet tout à fait nouveau, en même temps qu'il est aussi vieux que le monde.
   Il est nouveau en ce sens que, jusqu'à présent, il a été mal étudié et, par conséquent, mal connu ; il est ancien parce qu'il date de l'apparition de l'homme sur la terre. En effet, l'autosuggestion est un instrument que nous possédons en naissant et cet instrument, ou mieux cette force, est doué d'une puissance inouïe, incalculable, qui, suivant les circonstances, produit les meilleurs ou les plus mauvais effets. La connaissance de cette force est utile à chacun de nous, mais elle est plus particulièrement indispensable aux médecins, aux magistrats, aux avocats, aux éducateurs de la jeunesse.
   Lorsqu'on sait la mettre en pratique d'une façon consciente, on évite d'abord de provoquer chez les autres des autosuggestions mauvaises dont les conséquences peuvent être désastreuses, et ensuite l'on en provoque consciemment de bonnes qui ramènent la santé physique chez les malades, la santé morale chez les névrosés, les dévoyés, victimes inconscientes d'autosuggestions antérieures, et aiguillent dans la bonne voie des esprits qui avaient tendance à s'engager dans la mauvaise.

10 euros (code de commande : 23462 - vendu).

De Paris à Bora Bora. Voyage à travers le temps et l'espace. Paris, Laffont, 2000. In-8° collé, 473 p., (collection « Bouquins »), exemplaire hors commerce, en très bel état.Table des matières :
   - Du voyage, par Robert Kopp.
   I. Paris.
      1. Louis Sébastien Mercier Coup d'œil général ; Les greniers ; Grandeur démesurée de la capitale ; Physionomie de la grande ville ; De la conversation.
      2. Restif de la Bretonne : Qu'est-ce que la nuit ? ; La fille de joie ; La marchande de tabac ; La renommée ; La nuit des HallesEnlèvement de filles.
   II. À travers la France.
      1. Hippolyte Taine : Douai ; Le Mans ; La Flèche ; Rennes ; Rennes et son musée ; Bordeaux.
      2. Théophile Gautier : Cherbourg : Inauguration du bassin Napoléon.
   III. L'Angleterre.
      1. Approches. Lacoste : C'est pour moi que je voyage ; Pichot : Ah ! la vie de touriste... ; Hennequin : L'Angleterre a plus d'une face ; Texier :L'habitude de la vie de touriste ; Montalembert : Une forêt vigoureuse et touffue ; Esquiros : Tout reste à dire ; Trabaud : Il faut voir... ; Defauconpret :Le genre descriptif ne m'a jamais plu... ; Blanqui : Tout un programme.
      2. Londres. Lacoste : Exaltation ; Nodier : Déception, admission ; Custine : Tout ici afflige les yeux Hennequin : Arrivée de nuit ; Haussez : Sujets d'étonnement ; Michelet : Par un temps véritablement anglais ; Flora Tristan : La ville monstre ; Texier : Tous les clichés en quelques pages, et quelques emprunts.
      3. Qu'est-ce qu'un gentleman ? Muralt : Entre nobles et roturiers ; Ferri de Saint-Constant : Pas de mot correspondant dans la langue française ;Staël-Holstein ; Taine : Un mot essentielUn véritable esprit public ; Ferri de Saint-Constant : Manières de gentleman ? ; Sauvan : Gentlemen ? ; Lévis ;Bourget : Mondain... et sportif ; Bardoux : Clubman in clubland.
      4. La femme anglaise. Abbé Prévost : Une créature toute divine ; Grosley : Gorges à l'anglaise ; Pillet : Du beau linge ; Gautier Des chefs-d'œuvre ;Esquiros : La vraie Saxonne ; Taine : Laideurs et beautés Bourget : Fleurs ou athlètes ; Defauconpret : Femmes à vendre Taine : Pour conclure, une race solide et énergique.
   IV. L'Espagne.
      1. Séville. Bertaut
 ; Père Labat Baron de Bourgoing.
      2. Fêtes religieuses et processionsJoly ; Bertaut ; Abbé Muret François de Tours Baron de Bourgoing ; Jaubert de Passa Baron Davillier ;Lecomte : La semaine sainte à Séville.
   V. L'Italie.
      1. VeniseMontesquieu ; Chateaubriand ; George Sand Arsène Houssaye ; Louise Colet Taine.
      2. L'Italie de A à Z : AmourDupaty ; Lamartine ; Taine.
      3. L'Italie de A à Z : CastratsGoudar ; De Brosses ; Berlioz.
   VI. La Suisse.
      1. Jean-Jacques Rousseau
 : Au maréchal de Luxembourg.
      2. Dumas et Hugo : Pittoresque et couleur locale ; Dumas : Le bifteck d'ours ; Hugo : La cataracte du Rhin.
   VII. La Russie.
      1. Les « nuits blanches » de Saint-PétersbourgChevalier de Corbéron ; Joseph de Maistre : Premier entretien ; Marquis de Custine ; Arlincourt ;Dumas père.
      2. La SibérieChappe d'Auteroche ; Bourdier : Les YakoutesLes Tchouktchas.
      3. Le gouvernement et sa policeChappe d'Auteroche ; Rulhière ; Lescallier : Gouvernement et mœurs des Russes ; Maréchal prince de Ligne.
   VIII. Le Tibet.
      1. La vie des steppes kirghizes
Zalevski Un univers désertiqueLes femmes kirghizes.
      2. La MongoliePères Gerbillon et Pereira : Le traité de Nertchinsk.
      3. Le TibetPère Huc : La lamaserie de Kunbum.
   IX. L'Orient.
      1. ConstantinopleNerval : Balik-bazarLe grand champ des mortsSan DimitriUn village grec.
      2. Croisières sur la NilComtesse de Gasparin : Le deltaLe CaireLa vallée du Nil.
      3. Le désert syrienVolney.
   X. L'Afrique.
      1. Autour du NigerBowdich : Une ambassade à la cour du roi de l'Achanti Barth : Les équipementsLes brigands d'AsiouLes bienfaits de la cupiditéDétails pratiques sur la vie à Tombouctou.
      2. Autour du ZambèzeLe Vaillant : Une vocation d'explorateurUne aventure de chasseLes sauterelles...Confusion sur les « hommes des bois »...,Pudique enquête anthropologique.
   XI. L'Inde.
      1. Les mots de l'amitié viveAnquetil-Duperron : Les douze langues de l'Inde ; Le Gentil : Faut-il franciser les mots indous ? ; Père Perrin : L'italien de l'Indostan : le télougou ; Law de Lauriston Pourquoi parler de Maures ? ; Maistre de La Tour : Du danger d'écrire en franglais ; Legoux de Flaix :Un reste d'anglomanie.
      2. Mythes et croyancesAnquetil-Duperron : La quête des Vëdas ; Polier : Comment j'ai découvert les quatre Védas ; Père Perrin : Une carcasse inintelligible ; Brunet : Vers une éternelle extase ; Saint-Lubin : Les excès des Yoguis.
      3. La caste n'est pas ce que l'on croitComte de Modave : Les fondements religieux de la caste ; Père Perrin Un titre de noblesse héréditaire ;Desvaulx : Les castes limitent le despotisme ; Abbé Dubois : La tolérance des autres ; Le Gentil : Un privilège héréditaire de caste ; Anquetil-Duperron :Les cinq castes du Malabar ; Law de Lauriston : Les brahmes et le savoir.
   XII. La Chine.
      1. Découverte de la ChineOdoric de Pordenone : Premières impressions de ChineZeyton, la patrie du satinPêcheries sur le fleuve BleuLa Venise d'Extrême-OrientVisite à un monastère bouddhiqueUn millionnaire nourri à la becquée et autres curiositésDe ville en villeLe palais du Grand Khan à PékinDe Pékin en MongoliePerfection du service des postes dans l'Empire mongolRencontre avec le Grand KhanChasses et fêtes du Grand Khan,Sur le chemin du retour par les pistes du GobiRenseignements sur le Tibet.
      2. Aventuriers, navigateurs et trafiquantsDampier : Curiosités chinoises Gemelli-Careri : Séjour à MacaoUn espion à CantonSur la route de Canton à PékinTourisme à NankinUn Napolitain reçu en audience par l'empereurFêtes du Nouvel An chinois à Canton.
   XIII. Bora Bora.
      1. Les découvreursRodriguez.
      2. TahitiFesche ; Vives ; Forster ; Anderson ; Turnbull ; Duperrey.
      3. Bora BoraLondon ; Lesson : Médecine.

10 euros (code de commande : 23457).

DURY (J.) — Traité de bonneterie mécanique. Métiers rectilignes et rectilignes à mailles retournées. Technologie des métiers du tricot. Paris, La Maille, 1954. In-8° sous cartonnage d'éditeur, 724 p., illustrations, tableaux à déplier in fine.Préface :   Les métiers rectilignes de bonneterie, malgré la vogue de toutes les machines circulaires, gardent une place importante dans l'outillage de notre industrie car leurs possibilités de production d'articles de fantaisie sont pratiquement illimitées.
   Les métiers à mailles retournées permettent la réalisation d'articles de sport et de layette qu'ils sont les seuls à pouvoir produire dans des conditions intéressantes.
   Les constructeurs français et étrangers ont bien compris le rôle primordial que le matériel rectiligne joue dans l'industrie de la maille et ils rivalisent constamment d'ingéniosité pour présenter des machines toujours plus perfectionnées et aux possibilités techniques accrues.
   Les techniciens, bien souvent aux prises avec des difficultés inhérentes à la complexité des matériels qu'ils ont la charge de faire rendre au maximum, tant en quantité qu'en qualité et diversité des articles produits, ne trouvent pas, actuellement, dans la littérature française, d'ouvrage suffisamment complet pour les éclairer.
   M. Dury a eu le grand mérite de chercher à combler cette lacune et il a réussi à écrire un ouvrage qui fait le point de nos connaissances actuelles en bonneterie rectiligne.
   Après avoir rappelé les principes de base du fonctionnement des tricoteuses rectilignes, il aborde l'étude des métiers rectilignes spéciaux et automatiques et poursuit par la description des métiers à mailles retournées à main, automatiques à simple et double chute.
   Il ne s'est pas borné à une stricte technologie qui aurait pu être, pour un sujet aussi vaste, lassante pour le lecteur. Il s'est toujours efforcé de rendre vivantes et claires ses descriptions des mouvements les plus compliqués et on doit reconnaître qu'il y a parfaitement réussi.
   Mais l'étude du fonctionnement des divers métiers rectilignes, si intéressante soit-elle, ne suffirait pas à satisfaire tous les désirs des praticiens qui s'intéressent en général beaucoup plus aux possibilités de fabrication du matériel.
   M. Dury l'a parfaitement compris et il a complété, pour chaque classe de matériel, son travail par des études d'échantillonnage très poussées. Il a ainsi mené de pair le côté mécanique et le côté fabrication des divers matériels dont il s'est occupé. Il y a là une présentation nouvelle qui aide grandement à la compréhension des développements technologiques.
   Cet ouvrage rendra certainement les plus grands services à tous ceux, et ils sont nombreux, qui cherchent à tirer le maximum des métiers rectilignes de bonneterie de tous genres. Il sera également très apprécié des élèves de notre enseignement technique qui g trouveront les développements que leurs maîtres ne peuvent leur faire durant leurs études.
   M. Dury, en acceptant de mettre ainsi à la disposition d'un public qui sera sûrement très nombreux ses connaissances techniques étendues, a rendu un grand service à tous ceux qui, pour l'exercice de leur profession ou pour leurs études, s'intéressent à l'industrie du tricotage rectiligne.

25 euros (code de commande : 23460).

DUSAUSSOIS (Marcel) — Chasse aux vieilles censes dans l'entité de Seneffe. Nivelles, Havaux, [1993]. In-8° collé, 223 p., illustrations, exemplaire en très bel état.Extrait de la préface par Robert Cotyle :   Encouragé par le succès remporté par la publication Chasse aux trésors, Marcel Dusaussois n'hésite pas à entreprendre un travail de longue haleine : Chasse aux censes dans l'entité de Seneffe.
   Seneffois de naissance, il aime se promener, attiré tantôt par un cours d'eau, tantôt par un vieux chemin jalonné de marronniers séculaires. Toujours, il s'arrête, observe, réfléchit, essaie de comprendre et d'expliquer.
   En ballade, il apprend à connaître et à aimer son village natal. Il découvre, dans ce Val de Samme, une centaine de fermes anciennes : les unes opulentes, armoriées parfois ; les autres plus modestes qui ont résisté à l'emprise de la grande culture, d'autres enfin, devenues des résidences plaisantes par des restaurations réussies.
   Il choisit un site, observe les exploitations anciennes, réussit à imposer un trait saillant, tente enfin à expliquer le « pourquoi » de pas mal d'énigmes.
   Dans ce retour aux sources, il consulte les documents, questionne gentiment les gens du terroir, fait parler les vieilles pierres patinées par le temps.
   Très souvent, il a recours à certaines branches auxiliaires de l'histoire à savoir : la géographie, la géologie, la toponymie, la glyptographie, la cartographie, ...
   Son travail n'est pas seulement un répertoire pour les amateurs de « marches culturelles », c'est aussi un album de dessin, utile pour les générations futures.
   Les explications sont précises et très souvent agrémentées d'une note poétique ou humoristique qui fait dire de Marcel Dusaussois, que c'est un « dessinateur qui pense ».
   Les propriétaires ou les locataires y retrouvent leurs briques, leurs moellons qu'ils soient chaulés ou décapés. Les héritiers de ces bâtiments y découvriront les modifications apportées au cours des décennies et des siècles précédents. Que de découvertes, que de satisfactions...

35 euros (code de commande : 23499 - vendu).

FLOR O'SQUARR (Charles Marie) — Histoire anecdotique du casino Saint-Hubert. Souvenirs du vieux Bruxelles. Suivi de Un roi de la « zwanze », par René Fayt. Bruxelles, Labor, 1994. In-12 broché, 94 p., (collection « Bruxelles-Capitale », n° 3), couverture un peu défraîchie.Table des matières :   I. Le Marché aux Fleurs.
   II. Le Café-Concert.
   III. Les anciens cafés-chantants de Bruxelles.
   IV. Les artistes du Casino.
   V. Transformation.
   VI. Les Bals du Casino.
   VII. La direction Boyer.
   VIII. Bouffes-Bruxellois.
   René Fayt, Un roi de la « zwanze ».

8 euros (code de commande : 23458).

GORLIA (Joseph) — Histoire de Rameignies village de la châtellenie d'Ath ancien fief des familles de Saint-Pol- de Ligne - de la Catoire. Contenant une Charte-loi inédite et suivie d'une note sur Thumaide et Wadelincourt. Fontaine-l'Évêque, Daisne, 1933. In-8° broché, 350 p., illustrations, une carte à déplier, exemplaire en bel état, rare.Table des matières :   Première partie. Le village.
      - Préface de l'abbé Pasture.
      - Avant-propos de l'auteur.
      - Principaux ouvrages consultés.
      Chapitre 1. Le plus ancien document : charte de 1119.
      Chapitre 2. Toponymie et topographie.
         - Le nom du village.
         - Le plan du village.
         - Les coutures, chemins, et lieux dits.
         - Les terres cultivées.
         - Les maisons et leurs habitants ; population.
         - Le château ; les châtelains.
         - Le moulin ; les meuniers.
      Chapitre 3. L'école.
      Chapitre 4. Les services publics : poste, chemin de fer, éclairage.
      Chapitre 5. Les faits de guerre.
      Chapitre 6. Le crime.
      Chapitre 7. Le procès du pâturage.
   Deuxième partie. La seigneurie.
      Chapitre 8. Ce qu'était la seigneurie de Rameignies : le domaine et les droits du seigneur.
      Chapitre 9. Les époques de la seigneurie.
         Première époque : avant 1300. Les seigneurs de Leuze-Condé.
         Deuxième époque : de 1300 à 1573. Les barons et comtes de Ligne.
         Troisième époque : de 1573 à 1612. Les « nouveaux riches ».
         Quatrième époque : de 1612 à la fin de l'ancien régime. La famille de la Catoire.
   Troisième partie. La paroisse.
      Chapitre 10. Le curé.
      Chapitre 11. Le clerc.
      Chapitre 12. L'église et la paroisse.
      Chapitre 13. Le presbytère.
      Chapitre 14. Les fondations.
      Chapitre 15. Les dévotions particulières.
      Chapitre 16. Les comptes de l'église et des pauvres.
   Quatrième partie. La commune.
      Introduction. La Loy.
      Chapitre 17. La charte-loi de Rameignies.
      Chapitre 18. Baillis et greffiers.
      Chapitre 19. Le mayeur et les échevins, gens de Loy.
         1. Un mayeur de Rameignies.
         2. Mayeurs et échevins.
         3. Les mayeurs particuliers.
      Chapitre 20. Le sergent.
         - Note sur les « canoles ».
      Chapitre 21. La commune sous le nouveau régime.
         1. Maires, bourgmestres, conseillers.
         2. Le secrétaire communal.
         3. Le garde-champêtre.
      Chapitre 22. Notes généalogiques sur les vieilles familles du village.
      Chapitre 23. Les procès.
   Annexe 1. Contribution à l'histoire de Thumaide.
   Annexe 2. Contribution à l'histoire de Wadelincourt.
   - Répertoire alphabétique.
   - Table, addendum, errata.

50 euros (code de commande : 23498 - vendu).

GRELLING (Richard) — Documents belges par l'auteur de J'accuse (Dr. Richard Grelling). Paris, Payot, 1919. In-8° broché, 240 p., couverture défraîchie.Table des matières :   - Préface.
   - Introduction.
   I. Les rapports d'ambassade belges.
      - Les défauts extérieurs des rapports. - Temps, lieu et nombre. - Les auteurs des rapports. - Les intervalles. - La crise bosniaque. - Les négociations anglo-germaniques en vue d'une entente. - Voyage de Haldane à Berlin. - Un rapport de Greindl absent. - Le successeur de Greindl, baron Beyens. - Résumé des défauts extérieurs de la collection.
      - Les défauts intérieurs des rapports. - La situation personnelle des auteurs des rapports belges. - L'« amour de la vérité » des diplomates allemands. - La Belgique, victime à dépouiller en commun. - La légende de l'alliance offensive anglo-belge.
   - Que doivent prouver les rapports ? Que prouvent-ils en réalité ? - Les rapports révèlent-ils un complot agressif des puissances de l'Entente ? - Qu'est-ce que c'est que 1'« isolement de l'Allemagne ? » - La crainte de l'Allemagne. - L'humeur pacifique du gouvernement anglais. - L'amour de la paix en France. - Un acte d'accusation écrasant. - L'amour de la Russie pour la paix. - But de la Triple-Entente : maintien de la paix. - Le complot d'agression de Reval ? - Les chauvins allemands. - Le conflit du Maroc, 1911 - Attitude des puissances de l'Entente pendant la crise provoquée par l'annexion de la Bosnie et pendant la guerre des Balkans. - Le projet de loi militaire allemand et la loi de trois ans en France.
      - Méthode et résultat de mon enquête. - État de tension n'équivaut pas à guerre.
   II. Les Livres gris belges.
      A. Livre gris belge I. - Les ultimatums allemands à la Belgique. - La Belgique et les Puissances garantes. - La cargaison de blé suspecte.
      B. Livre gris belge II. - Avant l'ultimatum autrichien. - Après l'ultimatum autrichien. - Après l'explosion de la guerre austro-serbe. - Après les ultimatums allemands. - Après l'explosion de la guerre européenne. - Le droit de guerre prusso-allemand. - La France et la neutralité belge.
   III. L'ouvrage du baron Beyens : « L'Allemagne avant la guerre. »
      - Illusions et désillusions. - Les dispositions en Allemagne. - Buts que poursuivait l'Allemagne par sa guerre offensive. - Le projet de loi militaire allemand et la loi de trois ans française. Falsification de dates. - Guerre mondiale de rapines et de conquêtes. - Le Kronprinz. - La Triple-Entente, alliance défensive. - La « revanche allemande pour Agadir ». - L'Empereur Guillaume, son propre chancelier. - Bethmann et Jagow. - Les agitateurs belliqueux en Allemagne. - La crise de l'annexion bosniaque. - Le comte Berchtold. - La « semaine tragique ». - La neutralité belge. - La Belgique, pays soumis au régime parlementaire. - La « perfidie » belge. - La loi militaire belge. - Le marchandage dont la Belgique fut l'objet. - La Hollande menacée. - Une lettre du roi Albert. - La Belgique meurt, mais ne se rend pas. - Les principaux acteurs du drame.
   IV. Considérations finales.

13 euros (code de commande : 23485 - vendu).

[GUARIENTI (Carlo)]. Catalogue de l'œuvre graphique de Carlo Guarienti 1942-1977. Milano, Galleria del Naviglio, 1977. In-8° broché, [108] p., illustrations en noir et quelques-unes en couleurs.Extrait de l'introduction par Giancarlo Vigorelli :   En considérant attentivement l'œuvre graphique de Guarienti – présenté ici dans ce premier catalogue – j'en revenais toujours à me demander pour quelle raison je m'arrêtais si souvent à sa Joconde qui sans être la plus attirante, davantage retient le regard dans la série du Jeu de l'Outrage et je me disais, un peu par plaisanterie, que si celle de Léonard ne donne que réponses énigmatiques et à double sens sur la personne même de Léonard, celle-ci, ainsi réfléchie par tant de glaces déformantes, ne m'en aurait donné que bien peu sur Guarienti, ou alors elle m'aurait parlé d'outrage, réponse bien trompeuse puisqu'au contraire Guarienti porte aux ombres du passé – et à cette Ombre en particulier – un culte qui lui est naturel et presque congénial.
   Mais alors, c'était donc bien pour m'obliger à m'enfoncer, à nous enfoncer au tréfonds de Guarienti que la Joconde, redoublant d'ironie, me faisait un clin d'œil : obtenant pour seul résultat que même en voulant faire une critique de l'œuvre de Guarienti en général, et pas seulement de son œuvre graphique, nous irons d'énigme en énigme, comme en un vrai labyrinthe. Nous n'en tomberons pas pour autant dans une obscurité totale, bien au contraire la lumière va devenir de plus en plus nette, même si elle conserve cette légère « enveloppe de brume » qu'a si bien décelé Tassi, plus infuse, plus diffuse ; à tel point que je dois dire, au risque de faire un jeu de mots, que l'aspect énigmatique du monde de Guarienti, tout en restant ambigu n'en est pas moins transpercé d'une lumière, ou même traversé d'une « clarté ».
   Sa peinture, justement parce qu'elle vient de zones de ténèbres – Qui ne comprend combien elle est dramatique ? – se présente dans une orbite de lumière apaisée : on dirait que Guarienti a inventé un « blanc » qui n'appartient qu'à lui, un « blanc » qui semble obtenu par le disque tournant de Newton, puisqu'en ralentissant il laisse entrevoir, à travers le graffiti, d'autres couleurs qu'il semblait jusqu'alors couvrir. Oserais-je avancer que dans sa peinture se manifeste une prépeinture (qui, loin de l'exclure, englobe même une pré-culture) qui est son œuvre elle aussi, mais une œuvre faite en compagnie, « in bottega » si je puis dire, de nombreux maîtres du passé.

20 euros (code de commande : 23475).

La guerre d'Italie. Pour la connaissance de la participation italienne à la guerre contre les empires centrauxMilano, Touring Club Italien, [1919]. In-8° broché, 124 p., illustrations.Introduction :   L'Association qui, depuis des années, répand la connaissance et l'amour de la Patrie italienne, en l'illustrant dans ses paysages et dans ses monuments, est fière d'offrir aux Nations alliées ce rapide tableau de ce qui est, jour par jour, la tâche accomplie par l'Italie dans la guerre du monde.
   Poussée dans le conflit par la force de son héritage d'idéal et de ses nécessités de nation, l'Italie s'est trouvée devant une zone âpre et inclémente et devant de nouvelles méthodes de guerre, sur lesquelles elle a dû façonner et, pour ainsi dire, créer de nouveau son armée, dont l'impétuosité native s'est changée en autant de vertu de résistance et d'attente.
   Les troupes combattantes ont été soutenues par l'activité de toute la population, qui a apporté des contributions multiples à la cause généreuse, pour que les frères en armes sentissent derrière eux, debout, la nation tout entière, dans les alternatives des hasards de la guerre, pour qu'ils en sentissent la confiance immuable et l'amour toujours plus vif.
   C'est ce que le Touring Club Italien a voulu expliquer aux Nations alliées, en réunissant dans une rapide synthèse tout ce qui a été fait jusqu' ici par l'armée italienne au front, par le peuple italien dans le pays : et elle l'a voulu, afin que la concorde des peuples armés pour le salut de l'Europe s'affermît davantage ; elle l'a voulu, afin que, de cette manière, une récompense fût dès à présent assurée à la valeur et au sacrifice des braves qui ont tant fait et qui font tant encore, en combattant au nom de l'Italie pour les droits de l'universelle justice.

12 euros (code de commande : 23486).

HASQUIN (Hervé) — Une mutation : le « Pays de Charleroi » aux XVIIe et XVIIIe siècles. Aux origines de la Révolution industrielle en Belgique. Études d'histoire politique, économique et sociale. Bruxelles, Éditions de l'Institut de Sociologie - Université Libre de Bruxelles, 1971. In-8° broché, 383 p., bien complet de sa carte volante à déplier.En quatrième de couverture :
   Il fallait détruire définitivement une légende, celle d'une Belgique arriérée et sous-industrialisée à la fin de l'Ancien Régime. C'est ce qu'a tenté de réaliser l'auteur de cette monographie.
   De la société agricole aux premières manifestations de la Révolution industrielle avec ce que cette notion implique d'industrialisation intensive, de changements sociaux et démographiques, de rythme de croissance économique parfois vertigineux, de pénétration de techniques nouvelles tant en sidérurgie que dans les entreprises charbonnières, de capitalisme audacieux frisant la démesure, telle est la mutation qu'il propose de suivre à travers cette synthèse d'histoire totale fondée sur l'économique et le social et consacrée à l'une des régions du continent qui, après avoir été en crise dans la seconde moitié du XVIIe siècle et au début du siècle suivant, connut précocement l'un des niveaux d'industrialisation les plus élevés après l'Angleterre.

35 euros (code de commande : 23492 - vendu).

HENRY (Marianne et Bernard) — Voyageurs aux longs jours. Préface de Michel Rocard. Paris, Arthaud, 1982. Grand in-8° oblong sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, 216 p., nombreuses reproductions photographiques en noir et en couleurs.Sur la jaquette :   Vingt mille kilomètres de canaux et de rivières constituent en Europe de l'Ouest un réseau de voies navigables unique au monde et un univers qu'il faut le plus souvent deviner dans le blanc des cartes.
   Système sanguin invisible au cœur des pays, le tissu des chemins d'eau a une part importante de l'activité économique, et le monde de la batellerie, sorte de minorité ethnique, vit encore une aventure hors du temps.
   Alors qu'en Europe du Nord la voie d'eau prospère, en France, où elle est la plus spectaculaire, elle se trouve en danger. Les canaux de moindre importance sont sacrifiés aux plus gros et les mariniers constituent maintenant une espèce en voie de disparition.
   C'est un magnifique voyage sur l'eau à travers la France, les Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne et l'Angleterre que propose Voyageurs aux longs jours, en même temps qu'un plaidoyer pour les voies d'eau et leurs habitants.
Sommaire :   - Préface de Michel Rocard.
   - Introduction.
   - Depuis la nuit des temps.
   - L'eau qui marche.
   - Le bois flotté.
   - La Seine.
   - Le Rhône.
   - La Loire.
   - Marches d'eau.
   - Chemins d'eau.
   - Le canal de Briare.
   - Le canal du Midi.
   - Écluses et éclusiers.
   - À pied, à cheval.
   - Barges et péniches.
   - En navigation.
   - À bord.
   - Le fret.
  - Au fil de l'eau.
   - Rhin, Allemagne.
   - En Belgique.
   - Aux Pays-Bas.
   - En Grande-Bretagne.
   - Adresses utiles.
   - Bibliographie.
   - Carte des voies navigables.

25 euros (code de commande : 23472 - vendu).

Histoire culturelle de la Wallonie. Sous la direction de Bruno Demoulin. Bruxelles, Fonds Mercator, 2012. In-4° sous reliure et Rhodoïd imprimé d'éditeur, 399 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en très bel état.Table des matières :   - Introduction, par Bruno Demoulin.
   - La Wallonie au fil des siècles, par Sébastien Dubois.
   - Cahier cartographique.
   I. Les grandes périodes.
      - La préhistoire, par Marcel Otte.
      - La Wallonie, carrefour d'influences aux marges de la Gaule, par Alain Guillaume et Jean Plumier.
      - Le Haut Moyen Âge, du IVe au Xe siècle, par Alain Dierkens.
      - Du substrat carolingien à la floraison des XIe et XIIe siècles, par Alexis Wilkin.
      - Des terres de princes protecteurs et de villes dynamiques, par Jean-Marie Cauchies.
      - De la Renaissance aux révolutions, par Bruno Bernard et Claude Bruneel.
      - Les contours d'une quête en pointillé, par Philippe Raxhon.
      - Quel espace institutionnel pour la culture wallonne depuis la réforme de l'État ?, par Hélène Orban etMichel Pâques.
   II. Approches thématiques.
      - La langue et la littérature wallonnes des origines à nos jours, par Martine Willems.
      - La langue et la littérature françaises des origines à nos jours, par Jean-Marie Klinkenberg.
      - Livres et lectures des origines au XVIIIe siècle, par Carmélia Opsomer.
      - Aspects de l'édition en Wallonie du XIXe au XXIe siècle, par Pascal Durand et Tanguy Habrand.
      - Le monde musical, par Émile Corswarem et Christophe Pirenne.
      - Le développement des arts au Moyen Âge, par Jacqueline Leclercq-Marx.
      - Les arts aux XIVe et XVe siècles, par Jacques Toussaint.
      - Les arts plastiques du XVIe au XVIIIe siècle, par Pierre-Yves Kairis.
      - Les arts plastiques et graphiques aux XIXe et XXe siècles, par Jean-Patrick Duchesne.
      - La photographie, par Marc-Emmanuel Mélon.
      - Le cinéma et les arts audiovisuels, par Marc-Emmanuel Mélon.
      - Les musées, un enjeu culturel pour la Wallonie, par André Gob.
   III. La Wallonie et l'autre.
      - La Wallonie et la France, par Catherine Lanneau.
      - La Wallonie, ses cultures et l'Allemagne, par Francis Balace.
      - À propos des zoulous et autres « Wallons paresseux », par Guido Fonteyn.
      - L'invitation à la Wallonie, par Jacques De Decker.
   - Existe-t-il une identité wallonne ?, par Philippe Destatte.
   - En guise de conclusion, par Bruno Dumoulin.
   - Notes.
   - Bibliographie.
   - Index.

50 euros (code de commande : 23489).

HOYOIS (Henri-Joseph) — Musée bibliographique ; Collection d'ouvrages imprimés et manuscrits, dont le moindre prix est de 1000 francs, recueillis et publiés par H.-J. Hoyois, ancien imprimeur-libraire.Mons, Hoyois-Derely, 1837. [Mons. / Typographie de Hoyois-Derely, Libraire. / M. DCCC. XXXVII.] In-8° cartonnage d'époque, tranches marbrées, mors usagés, manques de papier, XXIII, [1], 192 p., très rare.Avant-propos :   Les curiosités bibliographiques, que nous dédions aux Amateurs de Livres, aux Gens de Lettres et aux Libraires, contiennent l'énumération détaillée des ouvrages les plus beaux, les plus rares et les plus riches qui se trouvent dans les bibliothèques publiques et dans les cabinets des bibliomanes les plus renommés. Cette collection précieuse se compose de livres imprimés et de manuscrits dont le moindre prix est de mille francs ; chaque article est accompagné de notes historiques, scientifiques ou littéraires.
   Ce recueil est précédé de renseignements sur la cherté de certains livres des anciens et du Moyen-Âge ; d'une liste des récompenses accordées à divers auteurs, et enfin d'une description des Rouleaux et des Manuscrits les plus célèbres.
   Un Résumé, par ordre alphabétique, des articles avec leurs prix, complète notre Musée.

100 euros (code de commande : 23451).

HUBINONT (Olivier) — Morlanwelz-Moderne. Morlanwelz, Geuse, 1903. In-8° broché, 80 p., illustrations, exemplaire en bon état.Avant-propos :   Il n'existait jusqu'ici aucun ouvrage traitant de l'organisation actuelle de notre commune et faisant connaître ce qu'elle renferme de réellement intéressant. Nous avons voulu remplir cette lacune à la veille des fêtes grandioses, qui ne manqueront pas d'amener dans nos murs quantité d'étrangers, et que l'on organise à l'occasion de la visite de LL. AA. RR. le Prince Albert & la Princesse Elisabeth de Belgique.
   Notre cité si pittoresque par sa situation, présente en certains endroits, des points de vue charmants, des tableaux animés, des contrastes curieux qui ont souvent fait l'admiration des touristes.
   Le lecteur trouvera dans cet ouvrage une sorte de revue rapide de notre actualité, un vade mecum peu développé, mais aussi complet et aussi exact que possible, lui permettant de mieux connaître ce que Morlanwelz-Mariemont doit au progrès moderne.
   Morlanwelz-Mariemont est devenue une des plus belles localités du Hainaut. Elle a pour ainsi dire fait peau neuve à partir de 1850, grâce aux générosités de la famille Warocqué.
   Des vignettes, des vues phototypiques accompagnent cet opuscule, qui sera un précieux souvenir de l'événement extraordinaire qui se prépare.

15 euros (code de commande : 23496 - vendu).

Icônes et manuscrits bulgares. Bruxelles, Musées Royaux d'Art et d'Histoire, 2002. In-4° broché, 116 p., repreductions en couleurs, bords insolés un peu jaunis, sinon bon exemplaire.   Catalogue de l'exposition éponyme qui s'est tenue aux Musées royaux d'Art et d'Histoire, à Bruxelles, du 11 octobre 2002 au 5 janvier 2003, à l'occasion des manifestations « Europalia Bulgaria » en 2002.
Sommaire :
   - Le pluriel et le singulier, par Emmy Barouh.
   - Avant-propos, par Dirk Renard.
   - Introduction, par Edmond Voordeckers.
   - La foi et la parole : les racines de l'identité culturelle bulgare, par Boris Danaïlov.
   - L'Art chrétien en Bulgarie, par Ralitsa Lozanova.
   - Catalogue :
      - Icônes.
      - Sculpture et éléments d'architecture.
      - Orfèvrerie religieuse.
      - Parement et ornements liturgiques.
      - Manuscrits.
      - Repères chronologiques.
      - Lexique.

25 euros (code de commande : 23482 - vendu).

JACQUES (Lucien) — Carnets de moleskine. Préface de Jean Giono. Paris, Gallimard, 2014. In-8° collé, 291 p., exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   « C'est insensé. Ça ne ressemble plus à rien. Il faut gueuler pour s'entendre. Je m'entends scander la marche folle, brancard aux épaules, avec ces mots : « Tu veux vivre... tu veux vivre... tu veux vivre... » À chaque éclatement je me demande où et comment je vais être touché. Je ne veux pas traîner comme Georges, pas être aveugle surtout, pas au ventre et puis soudain les limites de l'angoisse dépassées, je me sens devenu indifférent à tout. Je ne pense plus à rien qu'à être digne devant la mort. Ça ne dure pas longtemps. Une rafale toute proche volatilise mon courage et je recommence... pas mourir... pas mourir... Vivre... Vivre... À chaque ébranlement, tout est à refaire. La vue de Damien qui marche à ma hauteur me réconforte soudain. Je l'aperçois à la lueur d'une fusée, derrière les pieds du blessé que nous portons. Son regard durci fouille la nuit. À sa bouche, je vois qu'il siffle. Et je me mets à chanter à tue-tête... »
   De juillet 1914 à août 1915, Lucien Jacques a tenu son journal, témoignage de l'enfer quotidien de la guerre. Dans cet enfer, quels sentiments existent encore, et les mots ont-ils encore un sens ?
   Lucien Jacques est né en 1891. Après avoir exercé plusieurs petits métiers et connu les tranchées de la Première Guerre mondiale, il séjourne à Paris où il côtoie, entre autres, André Gide, Jean Guéhenno, Jean Paulhan et Henry Poulaille. Pour des raisons de santé, il quitte Paris dans les années vingt pour la Côte d'Azur. Dans le cadre d'une collaboration à la revue La Criée, il fait la connaissance de Jean Giono, et les deux hommes nouent une amitié qui dure jusqu'à la mort de Lucien Jacques en 1961. Ensemble, ils seront au centre de la communauté d'intellectuels pacifistes du Contadour.

10 euros (code de commande : 23455).

[JAPON]Oranda, les Pays-Bas au Japon (1600-1868). Bruxelles, Société Générale, 1989. In-8° oblong broché, 239 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, quelques griffes sur la couverture sinon très bon exemplaire.    Catalogue de l'exposition éponyme qui s'est tenue à la Générale de Banque, à Bruxelles, du 5 octobre au 16 décembre 1989 à l'occasion des manifestations « Europalia Japon ».
Sommaire : 
   - Préface, par J. Groothaert.
   - Les Hollandais au Japon, par K. Vos.
   - Dejima, fenêtre sur le monde et ouverture à l'étranger, par K. Vos.
   - Influences hollandaises sur l'art japonais, par K. Vos.
   - L'aube de la médecine européenne au Japon, par H. Beukers.
   - Le chef coq, le hors d'œuvre et un « demi-dimanche entier » : emprunts au néerlandais et au français dans la langue japonaise, par F. Vos.
   - Le Japon expliqué et collectionné pour l'Europe, par K. Vos.
   - Les aspects belges de la collection de plantes japonaises de von Siebold, par J. Balis.
   - Catalogue :
      - Dejima.
      - Produits pour l'Europe.
      - Le Rangaku ou « Hollandologie ».
      - Les Hollandais aux yeux des Japonais.
      - Le Japon expliqué et collectionné.
      - Von Siebold, la Belgique et le Japon.

25 euros (code de commande : 23481).

[JEU]. Trix. Metaal - Bouwdoos. Voorbeeldenboek en handleiding. Eerste deel. Modellen gebouwd met Trix 1 - 1A en 1B. Brussel, Trix, 1931. In-8° oblong agrafé, 224 p., illustrations.Avertissement de l'éditeur :   Beste Jongens,
   Trix is geen speelgoed voor kleine kinderen. Het is voor jongens, die hun ideeën willen werwezenlijken.
   Het eischt oplettendheid en orde.
   Het biedt de mogelijkheid, modellen te bouwen, die de producten en wonderen der techniek in het klein natuurgetrouw weergeven.
   Keulen en Aken zijn niet op één dag gebouwd. Begint niet ondoordacht met iets, dat je trekt, maar je krachten te boven gaat. Volgt ons leerplan en maakt, dat je eerst de noodige handigheid krijgt.
   Het slagen van een systematisch uiitgevoerd werk geeft zelfvertrouwen en pleizier.
   Levert heel werk, onze tijd verlangt heele menschen. Oefening baart kunst.

15 euros (code de commande : 23461 - vendu).

[LAFONTAINE (C.-J.)] — Histoire des miracles de Notre-Dame de la Fontaine en la ville de Chièvres, en Hainaut. Comme aussi des grâces et faveurs accordées à ceux qui l'implorèrent devant son image miraculeuse, en ce lieu ; dédiée à Marie, unique vierge et mère. Nouvelle édition augmentée et approuvée. Tournai, Casterman, 1877. [Paris / Libr. Internationale-Catholique / Rue Bonaparte, 66. / Leipzig / L.-A. Kittler, Commisionnaire / Querstrasse, 34 / Vve H. Casterman / Éditeur pontifical, Imprimeur de l'Évêché / Tournai / 1877] In-12 broché, 225, [1 bl.] p., frontispice, dos renforcé, couverture défraîchie, on joint le Programme des fêtes organisées à l'occasion de l'Inauguration de la chapelle N.-D. de la Fontaine le 14 mai 1893 en la ville de Chièvres (4 feuillets), et une coupure de presse relatant cet événement, rare.Avis au lecteur :   Nous possédions, à l'usage des pèlerins, l'abrégé de l'Histoire des miracles de Notre-Dame de la Fontaine, publiée avec approbation, en 1684. Ce dernier ouvrage, j'eus le bonheur de le recevoir aussi d'une personne de Chièvres ; et il me sembla tellement propre à raviver la dévotion et la confiance envers Notre-Dame, qu'au lieu d'écrire une histoire nouvelle, je me décidai à faire réimprimer ce livre, plus autorisé par son ancienneté. Je me suis borné, autant qu'il m'a paru utile pour en faciliter l'intelligence aux divers lecteurs, à en réformer les tournures et expressions surannées, à supprimer quelques longueurs, à intercaler certains renseignements, dont j'indique la source. J'ai également ajouté quelques détails postérieurs à la publication de cette intéressante Histoire, dont malheureusement l'auteur ne s'est pas fait connaître.
   Je supplie la Vierge-Mère (car c'est le titre spécial sous lequel Notre-Dame de Chièvres est vénérée), de bénir cette œuvre si humble, mais qui témoignera, du moins, du vif désir que j'éprouve de voir ressusciter la dévotion sept fois séculaire et l'antique pèlerinage à Notre-Dame de la Fontaine.
   A Chièvres, le 8 décembre 1875.

40 euros (code de commande : 23488 - vendu).

[LICATA (Riccardo)]. DALLA NOCE (Everardo) — Licata. Mostra antologica. Milano, Galleria San Carlo, 1989. In-8° carré collé, [80] p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.   Catalogue publié à l'occasion de l'exposition organisée à la Pinacoteca Civica, à Macerata, du 14 février au 14 mars 1989.
Extrait :
   Riccardo Licata é parigino. Lo é, forse, perché tutto concorre a che lo sia. La sua maniera di camminare, il suo porgere, la discussione, persino il suo modo di fermarsi all'angolo della strada, dei Boulevards.
   Un uomo che ha imparato a respirare l'aria dal profumo particolare che sale dal rosso dei tendaggi dei caffé per finire in alto, come note armoniose tra finestre e androni e lucernai e insegne della vecchia epoque, quella immaginata, sognata, desiderata da chiunque, allora, volesse immergersi in quel clima nuovo di cultura.
   Quando Licata, di anagrafe torinese, ma di ampi lineamenti veneti, approda in Francia il fragore del cubismo si era spento da un pezzo e i venti del futurismo soffiavano nei ricordi recenti o sui versi a correre di Folgore di qualche testo scolastico. Semmai era l'ultimo Decò o la squadratura di Piacentini ad identificare la fase di chiusura del Novecento.
   Per inquadrare Licata é dunque necessario fotografare il fondo del suo avvio, l'atmosfera che regnava all'inizio. Un'atmosfera che per penetrarla era necessario amarla senza costrizioni.
   Ed ecco perché se, dal punto di vista storico, Licata approda definitivamente in Francia verso la fine degli anni Cinquanta, é pur vero che giovanissimo – ma già con la pittura e il disegno nel sangue – vive un lungo periodo di formazione fra Juan les Pins e la stessa Parigi.
   E allora chiedo: da chi ha colto questa eredità ?
   Licata – Da nessuno. Nessuno disegnava in casa mia. Né mio padre, Simone, gestore di una piccola azienda alimentare, né mia madre Adelaide Clavario, la chiamavano Dade, che stava in casa. Ma insieme li ho visti per poco. Meno di un anno, perché sono andati in Ungheria e là hanno divorziato.
   Domanda – Allora vocazione ?
   Licata – Spontanea. Già durante la guerra, avevo poco più di 14 anni disegnavo e facevo divertendomi, piccole sculture. Ma ricordo bene che allora mi piacevano i fumetti e ai fumetti mi dedicavo. E ricordo anche l'emozione per la mia prima tavolozza comprata a Venezia nel 1946.1 miei interessi, in quegli anni erano soltanto per la figurazione e così ho dipinto « Il ritratto della nonna ».
   Ed erano i paesaggi, gli scorci, le vampate di sole in laguna che correvo a cercare e così facevo chilometri e chilometri fra le dune.

13 euros (code de commande : 23476 - vendu).

MANDACH (Conrad de) — Les antiphonaires d'Estavayer-le-Lac. [Genève], Skira, 1943. In-f°, [10] p., IX planches en couleurs hors texte, (collection « Les Trésors de la Peinture Suisse », n° 2), exemplaire en parfait état.Extrait :   L'État de Berne prit un essor magnifique durant les XIVe et XVe siècles. Vainqueurs de la féodalité environnante à la bataille de Laupen (1339), ayant pris une part de lion dans les défaites infligées à Charles le Téméraire à Grandson et à Morat (1476), les Bernois élevèrent durant le XVe siècle une église collégiale, dont les dimensions s'accordaient avec leur puissance politique et dont les ornements somptueux reflétaient leur opulence et la hauteur de leurs visées.
   Placé sous l'invocation de saint Vincent, ce temple fut orné à profusion de vitraux, de peintures et de sculptures. C'était une splendeur s'offrant aux fidèles qui pénétraient dans le sanctuaire. De nombreux autels étaient richement dotés, et les cérémonies y revêtaient une solennité imposante. Parmi les trésors de l'église se trouvaient quatre volumes d'Antiphonaires, enluminés, dont le grand format et la beauté témoignent aujourd'hui encore du luxe dont s'entourait le clergé officiant à Berne. Ces volumes sont aujourd'hui à Estavayer.
   Comment y sont-ils parvenus ? Lorsque la Réforme fut adoptée à Berne en 1628, deux des citoyens les plus considérés de cette ville, Antoni Noll et Nicolas Selzach, furent chargés par le gouvernement d'administrer les biens des églises qui devaient être toutes enlevées au culte catholique. Ils reçurent l'ordre de vider ces sanctuaires. Ainsi que nous le raconte le chroniqueur bernois Anshelm, vingt-cinq autels et l'édicule renfermant les sacrements furent supprimés dans la Collégiale, les « idoles » qui les décoraient furent mises en pièces et enfouies dans les abords du cimetière. Les quatre superbes Antiphonaires que possédait l'église furent vendus le 22 novembre 1530 par les deux commissaires à Jean du Crée (ou Ducrest) d'Abondance (en Savoie), qui les revendit trois jours après aux chapelains de l'église Saint-Laurent à Estavayer.

10 euros (code de commande : 23483).

MEUNIER (Abbé) — Monographie historique de La Hamaide. Village de la châtellenie d'Ath ancien fief des familles de La Hamaide - de Luxembourg - d'Egmont. Renaix, Leherte, 1933. In-8° broché, 175 p., illustrations et planches hors texte, couverture un peu défraîchie.Table des matières :   - Le village.
      Chapitre I. Géographie physique : topographie, orographie, hydrographie, étymologie, lieux-dits.
      Chapitre II. Groupement humain : origines, population à diverses époques, structure économique - folklore.
   - La seigneurie.
      Chapitre III. Habitation seigneuriale.
      Chapitre IV. Juridictions, cours féodales.
      Chapitre V. Seigneurs : « Les Grands de La Hamaide » (armoiries - fiefs nommés La Hamaide), les de Luxembourg, les comtes d'Egmont, Lamoral I d'Egmont, Charles II d'Egmont et son fils Louis, derniers comtes d'Egmont.
      Chapitre VI. Baronnie de La Hamaide.
   - La commune.
      Chapitre VII. Le « Magistrat » jusque 1793.
      Chapitre VIII. La vie communale : fiscalité sous l'ancien régime, « Table des pauvres », institutions scolaires.
      Chapitre IX. La Hamaide à partir de 1794.
      Chapitre X. Faits de guerre et autres événements.
   - La paroisse.
      Chapitre XI. L'église (ancienne - nouvelle), pierres tombales.
      Chapitre XII. Patronat et dîmes.
      Chapitre XIII. Chapelle castrale et autres bénéfices religieux.
      Chapitre XIV. Personnel paroissial.
      Chapitre XV. Dévotions particulières : confréries, saintes reliques et pèlerinages.
   - Appendices :
      I. Le mont de Moorsiel.
      II. L'ermitage de Saint-Ermin.
      III. Le « Bois de La Hamaide ».

35 euros (code de commande : 23490 - vendu).

[MISIA (Misia Sert, née Marie Sophie Olga Zénaïde Godebska)]. FRÉMONTIER (Jo) — Misia l'inspiratrice. Göttingen, Steidl, 2012. In-8° oblong sous cartonnage d'éditeur, 253 p., nombreuses reproductions en noir et en couleurs, bel exemplaire.Table des matières :   - Préface de Karl Lagerfeld.
   - Misia 1872-1952.
      - Godebska de 1872 à 1893.
      - Natanson de 1893 à 1905.
      - Edwards de 1900 à 1909.
      - Sert de 1908 à 1945.
      - Misia et Chanel de 1917 à 1950.
   - Les artistes.
      - Édouard Vuillard.
      - Henri de Toulouse-Lautrec.
      - Pierre Bonnard.
      - Auguste Renoir.
      - Félix Vallotton.
      - Jean Cocteau.
      - Pierre Laprade.
      - Christian Bérard.
   - Conclusion.
   - Liste de références.
   - Bibliographie.

18 euros (code de commande : 23473 - vendu).

[MOITROUX (Alfred)]. DECROYÈRE (Victor) —Alfred Moitroux 1886-1938. [La Louvière], [Imprimerie Commerciale et Industrielle], [1939]. In-4° broché, [40] p., illustrations, une lithographie hors texte, rousseurs, rare.En quatrième de couverture :   Le 20 octobre 1938, la douloureuse nouvelle se répandit parmi nous : Alfred Moitroux venait, la veille, de succomber à l'une de ces affections qui frappent avec traîtrise. Nous ne le savions même pas souffrant.
   Le cercle « Les Amis de l'Art », de La Louvière, décida sur le champ de commémorer l'œuvre de l'une des plus pures illustrations de sa cité. D'où l'idée de cette grandiose Rétrospective qui réunit une centaine de productions de l'artiste choisies parmi les plus représentatives de son talent.
   Mais combien d'autres eussions-nous pu ajouter à cette galerie d'une incroyable richesse ?
   Ainsi, les lignes qui vont suivre, écrites à l'invitation du Cercle dont il fit toujours partie, constituent, en quelque sorte, une introduction à la Rétrospective, autant qu'un nouvel hommage à Alfred Moitroux.

30 euros (code de commande : 23454).

MORTIER (Erwin) — Sommeil des dieux. [Titre original : Godenslaap.] Roman traduit du néerlandais (Belgique) par Mazrie Hooghe. Paris, Fayard, 2010. In-8° collé, 376 p., exemplaire en bel état.En quatrième de couverture :   Une très vieille femme, Helena, se remémore sa vie qu'elle consigne dans des cahiers que personne ne lira jamais. Les dialogues avec Rachida, l'infirmière marocaine qui s'occupe d'elle, constituent son seul contact avec le monde actuel, après le décès de sa fille, de son époux et de son frère. Le monde d'Helena – petite-fille d'un grand propriétaire terrien de Flandre française et fille d'un négociant flamand de Gand – est celui de la Belle Époque, à la lisière de deux pays et de deux langues. À la veille de la Première Guerre mondiale, elle part en France passer les vacances d'été dans la famille de sa mère – un séjour qui durera toute la guerre. Le théâtre de la destruction devient, pour Helena, le théâtre d'une initiation sexuelle et d'une libération personnelle.
   Écrit dans la langue sensuelle, lyrique et poétique qui constitue la petite musique d'Erwin Mortier, Sommeil des dieux est la description de l'étrange contradiction, presque surréaliste, qu'offre la guerre : orgie de violence gratuite, absurde, mais aussi, de manière perfide, spectacle sublime d'un gigantesque feu d'artifice.

10 euros (code de commande : 23470).

[NAVEZ (Léon)]. DUPIERREUX (Richard) — Léon Navez. Anvers, De Sikkel, 1950. In-8° broché, 15 p., 26 planches hors texte dont une en couleurs, (collection « Monographies de l'Art Belge », quatrième série, n° 9), couverture un peu défraîchie.Extrait :   Nous sommes, dans notre peinture belge contemporaine, en présence d'un identique phénomène. Si nous considérons les peintres du groupe Nervia, formé à Mons d'artistes hennuyers, nous nous sentons à I'avant-garde de la race latine dans notre pays septentrional. Mais nous discernons chez certains d'entre eux des reflets de la peinture flamande, qu'ils ont captés naturellement à l'Académie de Bruxelles, où ils ont pour la plupart poursuivi leurs études. Et chez tous et plus ou moins selon les tempéraments et les hasards de vie, l'art italien et la Renaissance ont marqué leur emprise. Dans l'œuvre de Louis Buisseret, on les trouvera plus systématiques et plus formalistes. Chez Léon Navez, on les situera dans la recherche d'un style où les grands décorateurs d'église, comme Ghirlandajo ou Lorenzo Lotto, sont loin d'être étrangers. Mais, pour lui, cette conception du style provenait du cœur au moins autant que de l'esprit et elle n'est point née sans que les exemples de l'esthétique moderniste aient été des sujets de loyales inquiétudes et d'honnêtes recherches. Ce voyage à la découverte de soi-même, c'est toute l'évolution de son art, dont on peut estimer qu'il a aujourd'hui atteint l'étape majeure.
10 euros (code de commande : 23453 - vendu).

NIETZSCHE (Frédéric) — Ecce Homo. Suivi des Poésies. Traduit par Henri Albert. Paris - Bruxelles, Mercure de France - N[ouvelle]. R[evue]. B.[elgique], [ca 1943]. In-8° broché, 271 p., (collection « Œuvres Complètes de Frédéric Nietzsche »), exemplaire non coupé.Introduction :   En présentant aujourd'hui, dans son intégrité, au public français, le dernier écrit de Frédéric Nietzsche nous obéissons surtout à un devoir de piété. Durant les semaines qui précédèrent sa maladie une des préoccupations dominantes du philosophe fut, en effet, de voir Ecce Homo traduit dans notre langue. Il était las d'être méconnu dans sa propre patrie, las de prêcher sans cesse dans le désert. « J'ai mes lecteurs partout, écrivait-il alors, à Vienne, à Copenhague et à Stockholm, à Paris et à St-Pétersbourg, je n'en ai pas dans le pays plat de l'Europe, en Allemagne... » Il voulait faire appel à l'opinion du monde civilisé pour qu'elle décidât de son génie.
   Vingt ans se sont écoulés, presque jour pour jour, depuis que Nietzsche écrivit ce plaidoyer autobiographique qui devait faire connaître son nom à l'Europe. Commencé le 15 octobre 1888, quarante-quatrième anniversaire de sa naissance, Ecce Homo fut achevé, à peine trois semaines plus tard, le 4 novembre. Écrit immédiatement après le Cas Wagnerle Crépuscule des Idolesles Dithyrambes à Dionysos etl'Antéchrist, labeur formidable de quelques mois à peine, cet ouvrage reflète, à ses débuts, le sentiment de calme et de sérénité qui s'était emparé du philosophe à son arrivée à Turin. Divisé en quatre parties : Pourquoi je suis si sage. - Pourquoi je suis si malin. - Pourquoi j'écris de si bons livres. -Pourquoi je suis une fatalité, il constitue, pour l'étude de Nietzsche, un document inappréciable. On y trouvera aussi bien l'analyse psychologique de son caractère qu'une interprétation des plus originales de son œuvre.
   « Il provoquera un étonnement sans pareil », disait Nietzsche dans une lettre à son éditeur, et, durant que l'on imprimait – car deux feuilles ont alors été composées – il se préoccupait déjà de trouver des traducteurs. « Je suis de votre avis que, pour le tirage d'Ecce Homo, nous ne dépassions pas 1.000 exemplaires. En Allemagne, le nombre de 1.000, pour un ouvrage de style élevé, paraîtra peut-être un peu hasardé. En France, je compte très sérieusement sur 40.000 à 80.000 exemplaires. » Hippolyte Taine lui avait recommandé M. Jean Bourdeau, mais celui-ci, après avoir pris connaissance des ouvrages que lui adressait Nietzsche, déclara vouloir se réserver. Nietzsche conçut alors l'idée singulière de confier à l'écrivain suédois Auguste Strindberg le soin de traduire Ecce Homo en français.
   Avec la plus parfaite lucidité d'esprit il multipliait les démarches pour procurer à son œuvre la publicité qu'il croyait nécessaire et lui assurer le plus grand retentissement. En même temps il s'agissait de répandre ses autres ouvrages. Comme l'apparition du Cas Wagner venait de le brouiller avec son principal éditeur, il songeait à s'aventurer dans une entreprise commerciale pour lancer lui-même ses publications. Le succès des dernières années a montré qu'il n'avait pas fait un si mauvais calcul. Faut-il autre chose que ce détail, d'apparence insignifiante, pour montrer que jusqu'à la catastrophe finale Nietzsche avait conservé toute sa lucidité d'esprit ?
   Sans conteste, Ecce Homo porte, en certains endroits, les traces d'une nervosité excessive. Mais il faut se rappeler ce que cet homme avait souffert, ce que cet homme avait pensé, ce que cet homme avait écrit, pour comprendre cette exaltation. N'oublions pas un seul instant que c'est l'auteur de Zarathoustraqui parle. L'un des plus beaux livres de la littérature s'était perdu dans le silence...
   « Depuis l'époque où j'ai mon Zarathoustra sur la conscience, écrivait Nietzsche à son ami Overbeck, je suis comme une bête perpétuellement blessée, ma blessure consiste en ceci que je n'ai pas entendu une seule réponse, pas même un souffle de réponse... Ce livre est tellement à l'écart, je veux dire tellement au delà de tous les livres, que c'est pour moi une torture de l'avoir créé... »
   Et plus loin il ajoutait :
   « La difficulté de trouver une distraction qui soit assez forte devient de plus en plus grande. Je me défends, comme bien tu penses, avec beaucoup d'ingéniosité, contre cet excès de sentiments. Mes derniers livres font partie de ces moyens de défense. Ils sont plus passionnés que tout ce que j'ai écrit d'autre. La passion engourdit. Elle me fait du bien. Elle me fait oublier un peu... »
   Nous n'avons pas à examiner ici pourquoi Ecce Homo, dont l'impression était commencée en 1888, attendit vingt ans pour voir le jour. Le tirage restreint (déjà épuisé du reste) qui vient d'en être fait en Allemagne peut, à la rigueur, correspondre aux dernières volontés exprimées par Nietzsche.
   Quant à nous, nous ne croyons pas devoir nous en tenir aux mêmes réserves. Nous offrons cet ouvrage au public français, c'est-à-dire à ce public européen que le philosophe voulait appeler à témoigner en sa faveur, et nous avons confiance en son jugement.

10 euros (code de commande : 23464 - vendu).

PANKOWSKI (Marian) — Un vieil avenir. [Titre original  Gosc.] Roman traduit du polonais par Elisabeth Destrée-Van Wilder. Paris, Maurice Nadeau, 1989. In-8° broché, 159 p., couverture partiellement insolée.En quatrième de couverture :   Roman d'anticipation, Un vieil avenir se déroule dans un royaume débonnaire qui pourrait ressembler à celui où s'est réfugié l'auteur. Son héros, immigré d'origine slave, refuse de se laisser assimiler. Interventions officielles, flatteries, pressions diverses, rien n'y fait. Voilà la machine grippée, le tableau de la concorde nationale mis à mal. S'il s'acquitte à sa façon du « quart d'heure de violence quotidienne » obligatoire, il dévoie par ses récits sensuels une jeune sociologue, il joue le trouble-fête au réveillon de la Maison du Retraité Méritant, il compromet la célébration d'une Saint-Sylvestre exceptionnelle en présence des « chers Souverains ».
   L'ironie, le sarcasme, la satire, drôle ou féroce, caractérisent ce nouvel ouvrage d'un virtuose de l'écriture.

8 euros (code de commande : 23459).

PIANZOLA (Maurice) — Brésil baroque. Photographies de Fulvio Roiter, Clarival Valladares, Marcel GautherotFrançois Meyer. Genève, Les Éditions de Bonvent, 1974. In-4° sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, 181 p., nombreuses reproductions en noir et en couleurs, très bon exemplaire.Sur le rabat de la jaquette :   Maurice Pianzola, conservateur principal du Musée d'art et d'histoire de Genève, est non seulement, de par sa formation et plus encore par goût, historien d'art mais également historien tout court. C'est pourquoi l'ouvrage qu'il consacre à l'art baroque au Brésil sort de l'ordinaire.
   Cet ouvrage n'est pas un inventaire de toutes les richesses du Brésil en ce domaine, inventaire qui a d'ailleurs déjà été fait, mais la mise en lumière des situations et événements qui ont permis l'éclosion et ont accompagné cet art hors du commun. Importé d'Europe, l'art baroque a subi de profondes transformations, dues non seulement au climat, mais surtout à la façon de vivre engendrée par la «civilisation de l'or». Il est ainsi devenu une expression artistique véritablement brésilienne.
   L'approche de Maurice Pianzola, qui répond parfaitement au désir actuel d'avoir une vue d'ensemble d'un phénomène, lui permet de conduire le lecteur dans ce pays, alors presque inconnu, où l'attrait du métal jaune fit surgir en quelques années des villes splendides, à l'époque les plus grandes du continent américain, où se côtoient planteurs, aventuriers, religieux, mulâtres, noirs, indiens qui forment au XVIIIe et jusqu'au XIXe siècle, une population aux règles moyenâgeuses.
   L'or, le roi, l'Église sont les trois piliers de la pyramide sociale d'alors, qui verra naître en son milieu, parmi les mulâtres surtout, ses meilleurs artistes, dont le plus grand de tous, l'Aleijadinho.

30 euros (code de commande : 23479).

POLET (Daniel) — La Meuse de la source à la mer. France - Wallonie - Hollande. Photographies Daniel Fouss. Tournai, La Renaissance du Livre, 2001. In-4° sous cartonnage et jaquette d'éditeur, 142 p., nombreuses illustrations en couleurs, (collection « L'Esprit des Lieux »), exemplaire en bel état.Sur la jaquette :   De la source, en Lorraine, au grand delta hollandais, la Meuse est le plus important fleuve wallon. Elle commence par s'attarder en Lorraine (Neufchâteau, Verdun...) et dans les Ardennes françaises (Mouzon, Sedan, Charleville, Givet...), à l'ombre de Rimbaud et de la forêt ardennaise.
   Au cours de son parcours en Wallonie, la Meuse se fraye un cours au cœur de paysages tourmentés, parsemés de châteaux et de villes historiques (Dinant, Namur, Andenne, Huy, Liège, Visé). Véritable autoroute fluviale et bras de civilisations, la Meuse joue un rôle économique considérable pour l'ensemble des provinces wallonnes qu'elle traverse.

25 euros (code de commande : 23467 - vendu).

PROUST (Marcel) — À la recherche du temps perdu. Tomes I à XV (complet). Paris, Gallimard, 1949. Quinze volumes in-8° brochés, 296, 281, 218, 207, 230, 224, 254, 261, 337, 338, 254, 263, 333, 210 et 230 p., exemplaire en bel état.Détail des volumes :   I. Du côté de chez Swann. I.
   II. Du côté de chez Swann. II.
   III. À l'ombre des jeunes filles en fleur. I.
   IV. À l'ombre des jeunes filles en fleur. II.
   V. À l'ombre des jeunes filles en fleur. III.
   VI. Le côté de Guermantes. I.
   VII. Le côté de Guermantes. II.
   VIII. Le côté de Guermantes. III.
   IX. Sodome et Gomorrhe. I.
   X. Sodome et Gomorrhe. II.
   XI. La prisonnière. I.
   XII. La prisonnière. II.
   XIII. Albertine disparue.
   XIV. Le temps retrouvé. I.
   XV. Le temps retrouvé. II.

130 euros (code de commande : 23469).

[PROUST (Marcel)]. REVEL (Jean-François) — Sur Proust. Remarques sur À la recherche du temps perdu. Paris, Laffont, 1976. In-8° broché, 234 p.En quatrième de couverture :   On voit souvent en Proust un auteur profond là où il ne l'est pas, dans sa théorie du Temps, de la Mémoire, de l'œuvre d'art. Sa véritable originalité, toutefois, réside dans sa présentation de la vie extérieure. Poète du concret, poète comique aussi, il est un « visionnaire du réel » dont l'œuvre transcende les interprétations scolairement philosophiques. Dans le présent essai, qui est une « lecture » de À la recherche du temps perdu, Jean-François Revel dégage la sensibilité particulière à la vie qui fait l'exceptionnel « génie » de Proust comme de tout grand écrivain.
8 euros (code de commande : 23465).

RÉGNIER (Henri de) — La Pécheresse. Illustrations originales de Raoul Serres. Paris, Éditions du Charme, 1941. In-8° demi-maroquin vert à coins, dos à 4 nerfs illustré d'un motif peint sur papier et collé représentant une scène amoureuse, titre et tête dorés, couverture conservée, reliure signée Vits, 234 p., 36 illustrations en couleurs (couverture répétée au titre, frontispice, 34 vignettes dans le texte), exemplaire numéroté sur vélin.

  Premier plat de la reliure, frontispice et titre et dos.

150 euros (code de commande : 23484).

Revue du Nord. Tome LXXII - N° 287 - Juillet-Septembre 1990Numéro spécial : Hommage à Guy Fourquin - Histoire des campagnes au Moyen Âge. Villeneuve d'Ascq, Université de Lille III, 1990. In-8° collé, [272 (pp. 409-680)] p., quelques illustrations.Sommaire :
   - Préface, par Gérard Sivéry.
   - Articles.
      - Les exploitations.
         - À propos du chapitre XXXVIII du polyptyque de Montier-en-Der. Aperçu sur la structure et le fonctionnement d'un grand domaine du IXe au XIIIe siècle, par Michel Bur.
         - Le temporel de l'abbaye d'Hélecine au XIIe siècle : un piège pour les Norbertins, par Georges Despy.
         - Un recueil inédit de baux à ferme de l'abbaye d'Anchin du milieu du XIIIe siècle, par Bernard Delmaire.
         - Manoir seigneurial et métairies dans le Perche (vers 1390-1400), par Jacques Heers.
         - Le système manorial d'agriculture au 14e siècle en Angleterre, par Claude Despretz.
      - L'eau et la forêt.
         - Le problème de l'eau dans le bailliage de Dunkerque au Moyen Âge, par Stéphane Curveiller avec la collaboration d'Élisabeth Curveiller-Lis.
         - Règlements, délits et organisation des ventes dans la forêt de Nieppe (début XIVe-début XVIe siècle), par Monique Sommé.
      - Les villes et les campagnes.
         - Artisanat rural et marché urbain : la draperie à Denis et Lille et dans ses campagnes â la fin du Moyen Âge, par Denis Clauzel et Sylvain Calonne.
         - Moulins, cultures industrielles et marchands dans les campagnes artésiennes et flamandes, par Alain Derville.
         - De Tourcoing à Roubaix (13e-l6e siècle) : note sur le décalage de l'essor industriel textile, par Paul Delsalle.
      - La société.
         - Seigneurs et paysans en Tonnerrois au début du XVe siècle, par Marie-Thérèse Caron.
         - Le Moyen Âge a-t-il connu des communautés rurales silencieuses et soumises ?, par Gérard Sivéry.
      - Bibliographie.
         - Bibliographie de Guy Fourquin, par Nadine Malle-Grain.
   - Comptes rendus.
      - Histoire de Laon et du Laonnois, sous la dir. de Michel Bur, (Bernard Ménager).
      - Précis d'histoire rurale de Belgique, d'A. Verhulst, (Alain Derville).
      - L'État et les Aristocraties (France, Angleterre, Écosse). XIIe-XVIIe siècle. Actes de la table ronde organisée par le C.N.R.S., Maison française d'Oxford, 26 et 27 septembre 1986. Textes réunis et présentés par Philippe Contamine, (Monique Sommé).
      - Le chapitre cathédral Notre-Dame de Tournai de la fin du XIe à la fin du XIIIe siècle. Son organisation, sa vie, ses membres, de J. Pycke, (Bernard Delmaire).
      - Répertoire biographique des chanoines de Notre-Dame de Tournai, 1080-1300, de J. Pycke, (Bernard Delmaire).
      - De oorkonden der graven van Vlaanderen (Juli 1128- September 1191), II, Uitgave, Band I, Regering van Diederik van de Elzas (juli 1128 - 17 januari 1168), de Th. de Hemptinne et Adr. Verhulst, (Alain Derville).
      - Blanche de Castille, par Gérard Sivéry, (Monique Sommé).
      - Étude linguistique et littéraire de la chanson des Saisnes de Jehan Bodel, par Annette Brasseur, (Gérard Sivéry).
      -  Les statuts synodaux français du XIIIe siècle, tome III, Les statuts synodaux angevins de la seconde moitié du XIIIe siècle, précédés d'une étude sur la législation synodale angevine, par J. Avril, (Bernard Delmaire).
      - Die Preussenreisen des europàischen Adels, Teil I, (Beihefte der Francia, 17/1), par W. Paravicini, (Rik Opsommer).
      - Enquêtes fiscales de la Flandre wallonne, 1449-1549, tome II, Les enquêtes de 1469, 1485 et 1491, par Alain Derville, (Monique Sommé).
      - Landbouwekonomie en bevolking in Vlaanderen gedurende de late Middeleeuwen en het begin van de Moderne Tijden. Testregio : de kasselrijen van Oudenaarde en Alst, par Erik Thoen, (Alain Derville).
      - Bulletin de la Commission royale pour la publication des Anciennes lois et ordonnances de Belgique, tome XXXII, 1985-1986, Handelingen van de koninklijke commissie voor de uitgave der Oude Wetten en verordeningen van België, Deel XXXII 1985-1986, (Henri Platelle).
      - Genèse et diffusion du système métrique, par B. Garnier et J.-C. Hocquet, (Alain Derville).
      - Geld en Macht. De Gentse stadsfinanciën en de Bourgon-dische staatsvorming (1384-1453), par Marc Bone, (Alain Derville).
   - Soutenance de thèse.
      - Doctorat d'Etat.
         - Désordre et instabilité dans l'Angleterre du XIVe siècle, présentation et compte rendu de la soutenance, par Claude Despretz, (Gérard Sivéry).

13 euros (code de commande : 23452).

ROLLAND (J.), GHISTE (R.) et BERLAND (J.) — Baudour. Terre et pairie. Son histoire. 1er volume. Toponymie et seigneurie. Préface de Félicien Leuridant. Chièvres - Saint-Ghislain, Delzenne-Viseur - Bernard-Berthiau, 1937. In-8° broché, XIII, 188 p., illustrations et une grande carte à déplier, rare.   Ouvrage publié sous les auspices du Cercle d'Histoire et d'Archéologie de Baudour et de la Région.
Table des matières :

      - Dédicace - Préface - Avant-propos des auteurs.
      Chapitre I. Géographie physique et politique.
      Chapitre II. Baudour préhistorique - Baudour protohistorique.
      Chapitre III. Le Nom de « Baudour ».
      Chapitre IV. Toponymie :
         1. Voies de communications - Le réseau routier ancien - Le droit de « chausséage » à Baudour.
         2. Hydrographie. Les Viviers.
         3. Les Coutures.
         4. Les Bois.
         5. Autres lieux-dits.
      Chapitre V. Toponymie limitrophe : Sirault - Herchies - Ghlin - Jemappes - Villerot - Saint-Ghislain.
      Chapitre VI. La Terre et Pairie de Baudour : Les Seigneurs - Les Baillis - Les Receveurs.
      Chapitre VII. La Seigneurie :
         1. Introduction.
         2. « Aprise » de 1335.
         3. La Terre et Pairie de Baudour - Droits et Hauteurs - Fiefs « mouvans » de Baudour.
      Annexes :
         I. Les paysans de Baudour attaquent Saint-Ghislain à main armée et le livrent au pillage (1319).
         II. Charte de Baudour (1320).
         III. Vente de la terre de Baudour faite au Comte de Hainaut par Gérard de Jauche (1335).
         IV. Deux actes d'administration du Prince Charles-Joseph de Ligne (janvier 1785).
      Bibliographie.

35 euros (code de commande : 23491 - vendu).

SELOSSE (Charles-Clovis) — Les rues de Mouscron. Origine et signification. Préface de Robert Devos. Mouscron, Selosse, 1978. In-8° broché, 341 p., illustrations, bon exemplaire.Préface :   « La rue des Pinsons ?... »
   J'avoue que je n'ai jamais réussi à situer les rues d'une ville. « La rue des Pinsons » ? Ce nom me dit bien quelque chose ; quant à savoir dans quel coin nichent ces gentils oiseaux !?...
   À celui qui m'a posé la question je suis bien obligé d'avouer mon incompétence.
   Prétendre que le livre de M. Selosse apporte une réponse à ce problème serait et de loin diminuer la valeur de son ouvrage. Il n'a pas l'intention de situer telle ou telle autre rue au nord ou à l'est de la ville. Il a même, très sagement à mon avis, renoncé à compléter son livre d'un plan de la ville. Son but est tout autre.
   Lorsque vous circulez dans les rues de la ville, il vous arrive de lever les yeux négligemment sur une plaque indicatrice. Presque inconsciemment la question surgit en vous : « Qui donc était Alois den Reep » ? ou « À quelle Échauffourée a t-on voulu faire allusion » ou encore : « Drôle d'idée d'avoir nommé cet endroit la Bleuze Tartine »...
   Le livre de Monsieur Charles Selosse, dont il est inutile de rappeler l'amour pour toutes les choses de sa cité, est une encyclopédie sur les dénominations des artères et des places publiques.
   Faites l'essai : tournez les pages du livre et recherchez la signification d'un nom de rue que vous connaissez et dont, peut-être, vous n'avez jamais songé à approfondir le sens ou l'origine.
   À la lecture, les tarmacs et les façades perdront de leur rigidité ; vous vous promènerez dans un monde connu, peuplé de choses vivantes et de souvenirs ; vous vous surprendrez à vouloir en savoir plus sur d'autres quartiers et à mieux aimer votre ville.
   Pour cette nouvelle et précieuse contribution au folklore local, Monsieur Charles Selosse mérite qu'on le félicite et qu'on le remercie.
   Pour revenir au début de ma préface je vous assure que lorsque vous saurez qui était le Docteur Roux vous ne situerez plus « sa » rue aux quatre coins de la ville...

40 euros (code de commande : 23497 - vendu).

SENIOR (Michael) — No Finer Courage. A Village in the Great War. Thrupp, Sutton, 2004. In-8° sous reliure et jaquette d'éditeur, X, 239 p., illustrations.En quatrième de couverture :   History tells us that no community in Britain escaped the .carnage of the First World War. Up and down the country, war memorials hear silent testimony to the men who went away to fight and never returned. The Lee – a village in Buckinghamshire – was certainly no different. Men from the village joined the local Buckinghamshire Territorial Army battalion and went away to fight; many died serving their King and Country. But The Lee was special in a number of ways.
   On the eve of war in August 1914, the village itself was owned by Sir Arthur Liberty, the founder of the Regent Street store. As the Lord of the Manor he made a profound personal impact on village life and introduced The Lee Magazine, which vividly recorded the effects of war on the community. The war was a great leveller : men from rich and poor backgrounds alike joined the colours and fate was even-handed in deciding who survived the hell of the trenches.
   In addition to a full run of The Lee Magazine, the author has drawn on a wide range of archive sources that includes unpublished letters, diaries, memoirs and newspapers. For today's readers, No Finer Courage affords an unrivalled insight into the life and times of an English village in the First World War – a way of life swept away for ever by the changes ushered in by the conflict.

13 euros (code de commande : 23487).

STAQUET (Willy) — Histoire de St-Vaast, le berceau de La Louvière. Mons, Delporte, [1955]. In-8° broché, 149 p., illustrations, envoi de l'auteur, exemplaire en parfait état, rare.Table des matières :   - Avant-propos.
   - Histoire civile.
      I. Généralités.
      II. Histoire.
      III. Les écoles.
      IV. Deux légendes expliquées.
      V. Les lieux-dits.
      VI. Deux enfants de Saint-Vaast (Jules Thiriar - Jules Cornet).
      VII. Les charbonnages de Sars-Longchamps à Saint-Vaast.
      VIII. Fanuelz.
      IX. Le château Marcq.
      X. Les ateliers de La Louvière-Bouvy à Saint-Vaast.
      XI. Clinique Sainte-Thérèse.
      XII. Petites histoires de l'Histoire de Saint-Vaast.
      XIII. Les armoiries de Saint-Vaast.
      XIV. Mesures.
   - Saint-Vaast ecclésiastique.
      I. Le saint.
      II. La paroisse.
      III. Revenus de la fabrique de l'église de Saint-Vaast en 1787.
      IV. La table des pauvres de la paroisse de Saint-Vaast en 1787.
      V. Le bénéfice de la cure de Saint-Vaast.
      VI. L'église de Saint-Vaast.
      VII. Son trésor.
   Bibliographie.

30 euros (code de commande : 23494 - vendu).

STAQUET (Willy) — Un clocher en Aimeries. Chez l'Auteur, [ca 1982]. In-8° collé, 130 p., illustrations, exemplaire en parfait état.Avant-propos :
   La tradition affirme que lorsqu'un Houdinois d'Aimeries se rend à Beaune, en Côte-d'Or, un accueil chaleureux lui est réservé Houdeng-Aimeries et Beaune se rencontrent en effet dans une destinée commune à un moment de leur Histoire : Nicolas Rolin, chancelier de Bourgogne sous le règne de Philippe le Bon, fut le fondateur des Hospices de Beaune, cette construction flamande sous le ciel bourguignon, et aussi seigneur d'Aimeries.
   Comment le plus représentatif des chanceliers bourguignons fut-il associé aux destinées d'Houdeng-Aimeries ?
   C'est toute une histoire que je vais entreprendre de raconter, après Jules Monoyer, après E.L. Develeer qui si bien fit connaître, pour mieux l'aimer, sa localité à ses concitoyens.
Table des matières :
   - Un nom !
   - Comment naît un village et une paroisse.
   - Les Seigneurs d'Houdeng.
   - Nicolas Rolin.
   - Houdeng-Aimeries.
   - En égrenant les années.
   - Comment les Houdinois ont vécu la Première Guerre mondiale.
   - La maison « de Wavrin ».
   - Jules Monoyer.
   - La Paroisse.
   - L'église.
   - Un siècle, et davantage de la vie d'une paroisse.
   - Comment sonne-t-on les cloches ?
   - Quelques dépenses.
   - Les presbytères d'Houdeng.
   - L'école libre des garçons.
   - L'école des religieuses.
   - L'église de Bois-du-Luc.
   - L'hospice de Bois-du-Luc.
   - Notre-Dame du Bois.

15 euros (code de commande : 23493).

STAROBINSKI (Jean) — L'Œil vivant. Essai. Paris, Gallimard, 1961. In-8° broché, 261 p., (collection « Le Chemin »).En quatrième de couverture :   Interrogeant quelques grandes œuvres littéraires – Corneille, Racine, Rousseau, Stendhal – ces essais reconnaissent et décrivent le champ de force du « désir devoir et d'être vu », que sa violence même entraîne, au-delà du spectacle convoité, dans le labyrinthe de l'imaginaire. La création littéraire est analysée ici comme l'acte par lequel l'exigence du regard dépasse et détruit le monde visible pour susciter, en esprit, la « vision du monde ». « Devenir un œil vivant » : le vœu est clairement formulé par Rousseau.
   L'auteur a étudié dans l'ordre des conduites affectives, une impatience visuelle que l'obstacle et l'insatisfaction incitent à toutes les perversions : exhibitionnisme, voyeurisme, sadisme, attrait des miroirs, refus de la réflexion. Ces singularités, présentes dans les œuvres elles-mêmes, rendent manifestes les liens réciproques du réel et de l'imaginaire, de la volonté de puissance et du besoin de communication.

10 euros (code de commande : 23471 - vendu).

 

 
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Les nouveautés du 17 novembre.

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Albums de Croÿ. Tomes I à XXVI (complet). Bruxelles, Crédit Communal, 1988-1996. Vingt-six volumes in-4° sous reliures et jaquettes d'éditeur, série en très bel état.   Il n'est pas possible de détailler ici l'ensemble de la collection, n'hésitez pas à nous questionner pour toute information.


Les vingt-six volumes : 1500 euros (code de commande : 23526).

Annales de l'Académie Royale d'Archéologie de Belgique. LI. 5e Série - Tome I - 1re, 2e, 3e et 4e livraisons. Anvers, De Backer, 1898. Quatre livraisons en quatre volumes in-8° brochés, VIII, 632 p., planches hors texte, les 2e et 4e livraisons sont débrochés, la couverture du la première livraison manque.Table des matières :   - Composition du Bureau et liste des membres de l'Académie pour l'exercice 1898.
   - Découverte de bijoux carolingiens à Hasselt, par C. Bamps et Alfred Bequet.
   - Les cloches chez nos pères, par Fernand Donnet.
   - Notice sur un manuscrit flamand à miniatures du XVe siècle, par Paul Bergmans.
   - Roger de le Pasture, peintre tournaisien, par A. de la Grange.
   - Le spectacle, institution de bienfaisance, à Anvers, par Edm. Geudens (suite).
   - Ingénieurs et architectes ; à propos de la Maison Hanséatique d'Anvers, par le lieutenent Wauwermans.
   - Données archéologiques établissant les lieux habités par les Francs saliens et ripuaires en Belgique, dans le département du Nord français, le Limbourg hollandais et le Grand-Duché de Luxembourg, par Arm. de Behault de Dornon.
   - Les armoiries de l'abbaye de Beau Repart de l'ordre de Prémontré, par I. Van Spilbeeck.
   - Melchisedech van Hooren, 1552-1570, par Henri Hymans.
   - Les cloches chez nos pères (suite), par Fernand Donnet.
   - Un précieux globe terrestre en cuivre jaune construit par Pierre Plancius, par M. Van Ortroy.
   - Armoiries des abbayes norbertines de la Belgique, par I. Van Spilbeeck.
   - Les cloches chez nos pères (suite et fin), par Fernand Donnet.
   - L'union des étudiants anversois à Louvain, par Ed. Laloire.

30 euros (code de commande : 23508).

ARNAUD (Noël) — Entre la poire et le fromage. Jean Dubuffet et ses Vignettes LorgnettesSaint-André-de-Najac, Patrick Fréchet, 2005. In-8° broché, 35 p., un des 240 exemplaires numérotés sur vergé de Rives (n° 89) après 24 sur Arches, exemplaire en parfait état.Avis de l'éditeur :   Ce texte, resté inédit jusqu'à cette publication, date de 1961. Il est publié ici d'après le manuscrit original, aujourd'hui conservé à la Bibliothèque de l'Arsenal, dans le fonds Noël Arnaud.
   Il était destiné à accompagner l'édition de vingt-quatre gravures originales de Jean Dubuffet, faisant partie de la série desVignettes Lorgnettes, dont sept avaient été utilisées pour illustrer le texte en jargon Ler dla canpane, planches gravées en décembre 1948 « sur des supports grotesques : linoléum, bois de caisse, de boîte de cirages, ou fonds de boîtes de camembert » (Jean Dubuffet, Notice sur les gravures constituant cet album).
   Dans une lettre datée du 12 novembre 1961, Jean Dubuffet écrit à Noël Arnaud : « Je ne vous ai pas parlé du texte deVignettes Lorgnettes si ce n'est bien brièvement par téléphone. Il est excellent et très brillant. Vous y faites votre tour de manipulateur de mots et d'idées avec brio étourdissant et grande réussite. Les mains se lèvent irrésistiblement pour applaudir. Ainsi suis-je comblé bien que des deux partis qui s'offraient, celui d'un petit texte de pure invention que les gravures seraient venues illustrer sans qu'il y fût question d'elles, et celui d'une présentation critique des gravures, vous ayez adopté le second, ce qui me laisse par certain côté sur ma faim. Mais l'ayant adopté vous en renouvelez le genre avec maestria. Certains ne manqueront pas de ressentir que cette merveilleuse richesse verbale fait contraste avec le parti pris de pauvreté des petites gravures, et que la gerbe éblouissante d'idées philosophiques et esthétiques ainsi déployée pour leur célébration est comme une paire de sabots d'or qu'on offrirait à la bergère en l'honneur de sa pauvreté. [...] »
   Mais le 19 décembre 1961, un changement de programme conduit Jean Dubuffet et son éditeur à substituer à ce texte une reproduction du texte original de Ler dla canpane, publié début 1949 dans la collection d'éditions de l'Art brut (il sera repris au printemps de la même année dans le numéro 7 desCahiers de la Pléiade).
   Noël Arnaud ne s'en formalisera pas. Et le 27 décembre 1961, Dubuffet lui répond : « [...] Je suis bien content de ce que vous m'écrivez touchant à l'absence de tout ressentiment du fait de notre expérience de collaboration qui se solde par un échec ; je vous en sais bien gré et je suis moi-même aussi tout à fait dans les mêmes dispositions et très désireux de voir indemnes de toute altération nos bons rapports amicaux qui se situent sur un plan tout autre, heureusement tout autre. [...] »
   Vignettes Lorgnettes – précédé d'une Notice sur les gravures constituant cet album rédigée par Jean Dubuffet – sera édité à Bâle, en décembre 1962, par E. Beyeler. Le tirage comprend vingt exemplaires numérotés sur Auvergne Richard de Bas.

20 euros (code de commande : 23503).

[BECKETT (Samuel)]. OST (Isabelle) — Samuel Beckett et Gilles Deleuze : cartographie de deux parcours d'écriture. Bruxelles, Facultés Universitaires Saint-Louis, 2008. In-8° collé, 444 p., (collection « Lettres »), exemplaire dédicacé par l'auteur et en très bel état.Sur la couverture :   Beckett comme Deleuze ont inventé une poétique et politique d'écriture nouvelles, volontairement radicales et provocatrices : une autre manière de concevoir l'art et l'homme dans le monde moderne.
   Ce livre a pour objectif le tracé d'une carte : une carte littéraire et philosophique, un itinéraire nomade dans lequel le lecteur sera invité à explorer les points de rencontre des parcours croisés de ces deux écritures. Ses cinq chapitres proposent des trajets entrelacés à travers les œuvres d'un écrivain et d'un philosophe, suivant une construction circulaire inspirée du dernier texte de Beckett. Entre les paradoxes du mouvement du vide et ceux d'un temps non-chronologique, on parcourra successivement les questions de la représentation et du sujet dans la création et la réflexion contemporaines, et celle de l'invention d'une « littérature mineure ». Ainsi se produira l'événement d'une rencontre inédite et virtuelle, rencontre par l'écriture, de deux grands noms qui ont marqué le XXe siècle.
   Au terme du voyage, l'ambition de ce projet sera de repenser le dialogue ancestral de la philosophie avec la littérature : loin d'une altérité absolue ou d'un assujettissement du littéraire par le spéculatif, la fiction est la raison d'un travail du langage et de l'image où chacun des deux discours enrichit l'autre.

25 euros (code de commande : 23540).

La Belgique et la guerre. Troisième édition, revue et corrigée. Tome I :La vie matérielle de la Belgique durant la Guerre mondiale, par Georges Rency (Albert Stassart). Préface par le comte Carton de Wiart. Tome II : L'invasion allemande, par J. Cuvelier. Préface par Henri Pirenne. Tome III : Les opérations militaires, par le colonel Tasnier et le major R. Van Overstraeten. Tome IV : Histoire diplomatique 1914-1918, par Alfred de Ridder. Préface du baron Beyens. Bruxelles, Henri Bertels, 1927-1926-1926-1928. Quatre volumes in-4° sous cartonnage d'éditeur (reliure de Meersmans d'après la maquette de Paul Souze), tome I : XI, 386 p., tome II : VIII, 407 p., tome III : 404 p., tome IV : VII, 386 p., nombreuses illustrations en noir dans le texte et quelques-unes hors texte en noir et en couleurs, bon exemplaire (excepté pour le tome II dont les charnières sont cassées), le tome II porte la dédicace de J. Cuvelier et le tome IV celle d'Alfred De Ridder.Tables des matières :
   Tome I :
      Préface.
      Introduction.
      Première partie :
      Chapitre I : Avant l'orage. - L'attentat de Sarajevo. - Les journées de juillet 1914. Le procès Caillaux. - Le procès Wilmart. - Les premiers symptômes de la tourmente. - L'assassinat de Jaurès. - Ironie des choses : une réunion a Paris pour la réconciliation franco-allemande. - La fièvre et l'angoisse à leur paroxysme.
      Chapitre II : La mobilisation en Belgique. - Scènes aux abords des casernes. - Les réquisitions. - L'orage se rapproche. - Le vote du Conseil communal de Bruxelles. - Alternatives d'espoir et de désespoir. - Optimistes et pessimistes.
      Chapitre III : L'ultimatum et la déclaration de guerre. - Aspect de la vie publique pendant ces journées mémorables.
      Chapitre IV : La panique financière. - Assignats et billets de banque. - Les files devant la Banque Nationale. - Les pièces de cent sous. - Pénurie de monnaie.
      Chapitre V : La panique alimentaire. - Nos ménagères. - Les provisions. - Assaut des épiceries. - Premiers accaparements. - Nos marchés. - Psychologie de l'acheteur et du vendeur.
      Chapitre VI : La capitale. Physionomie spéciale de Bruxelles. - Les réfugiés. - Les ambulances. - Les premiers blessés. - La gare du Nord. - Le rôle utile de la garde civique et de la garde bourgeoise.
      Chapitre VII : Les derniers jours. - Les derniers trains.
      Chapitre VIII : Le 20 août 1914. - Les troupes allemandes à Bruxelles. - Le bourgmestre Max.
      Chapitre IX : La fièvre obsidionale. - Les paniques. - Les bruits fantaisistes.
      Chapitre X : La terreur. - La « Kommandantur ». - Premiers procès politiques. - Miss Cavell. - L'héroïsme civil. - La Fête nationale en 1915.
      Chapitre XI : La Belgique a des loisirs. - Cours pour chômeurs ; jeux en plein air. - États-majors de quartiers. - Bibliothèques publiques.
      Chapitre XII : Les déportations. - La traite des blancs.
      Chapitre XIII : Les réquisitions. - Les laines. - Le cuivre.
      Chapitre XIV : L'activisme. - Les traîtres.
      Chapitre XV : La presse pendant l'occupation.
      Chapitre XVI : L'élan de charité. - Les comités d'entraide à l'œuvre. - Le groupement des initiatives éparses. - Interpénétration des classes. - Rapprochement social.   Deuxième partie :
      Chapitre I : Un peu d'histoire économique. - Nos importations en temps de paix. - Provenance des denrées importées. - Anvers et son rôle en temps normal. - Situation de nos grands centres dès les premiers jours de la guerre.
      Chapitre II : Première tentative de ravitaillement officiel.
      Chapitre III : Création du Comité National.
      Chapitre IV : Les ministres protecteurs.
      Chapitre V : Les caractères du Comité National.
      Chapitre VI : Organisation du Comité National.
      Chapitre VII : L'organisation financière du Comité National.
      Chapitre VIII : Organisation provinciale du Comité National.
      Chapitre IX : La Commission for Relief in Belgium.
      Chapitre X : Les accords internationaux.
      Chapitre XI : Les relations du Comité National avec les autorités allemandes.
      Chapitre XII : Les « Secours ». - Principes et méthodes.
      Chapitre XIII : Le fonctionnement du département « Secours ». - Ses finances.
      Chapitre XIV : Le droit au secours.
      Chapitre XV : Le secours alimentaire.
      Chapitre XVI : Le vêtement. - Le chauffage.
      Chapitre XVII : Les œuvres de l'enfance.
      Chapitre XVIII : Le service de renseignements et de contrôle. - Les œuvres de secours aux soldats.
      Chapitre XIX : Les Restaurants économiques. - Cantines bourgeoises. - La coopérative « Les Magasins Communaux ».
      Chapitre XX : Œuvres de solidarité sociale.
      Chapitre XXI : La section agricole du Comité National.
      Chapitre XXII : L'alimentation et le Comité Hispano-Néerlandais.
      Chapitre XXIII : Les réfugiés belges chez les alliés et chez les neutres.
   Troisième partie :
      Chapitre I : Les derniers jours de guerre. - L'offensive. - Les événements d'Allemagne. - Fuite des civils allemands. Le coup de théâtre du 10 novembre 1918. - L'évacuation. - La délivrance. - Journée triomphale du 22 novembre 1918.
      Chapitre II : Le gouvernement de l'Union nationale. - La vie chère. - Les syndicats La question des salaires. - Les fonctionnaires. - Le Comité National passe ses pouvoirs et ses fonctions au Ministre de l'industrie et du travail. - Prix des marchandises après quinze mois de paix. - Le change. - La reprise et la reconstruction.
      Chapitre III : La Conférence de la Paix. - Ce qu'obtient la Belgique.
      Chapitre IV : Études et travaux de restauration économique de la Belgique.
      Chapitre V : La Belgique ruinée par les Allemands.
      Chapitre VI : Les leçons de la guerre.  
   Tome II :       Préface.
      Chapitre I : État des esprits en Belgique avant la guerre.
      Chapitre II : État des esprits en Allemagne avant la guerre.
      Chapitre III : Les francs-tireurs.
      Chapitre IV : Le gouvernement belge.
      Chapitre V : L'invasion de la province de Liége.
      Chapitre VI : L'invasion dans le Luxembourg.
      Chapitre VII : L'invasion dans le Limbourg.
      Chapitre VIII : L'invasion dans la province de Namur.
      Chapitre IX : L'invasion dans le Brabant.
      Chapitre X : L'invasion dans le Hainaut.
      Chapitre XI : L'invasion dans la province d'Anvers.
      Chapitre XII : L'invasion dans la Flandre orientale.
      Chapitre XIII : L'invasion dans la Flandre occidentale.
      Chapitre XIV : Conclusion.
   Tome III :
      Avant-propos.
      Introduction : La Belgique dans l'Europe en armes.
      Titre premier : L'armée belge isolée en face de la masse décisive des armées allemandes.
         Chapitre I : Les armées en présence, leurs forces, leurs plans.
         Chapitre II : Liége.
         Chapitre III : L'armée sur la Gette.
         Chapitre IV : Namur.
      Titre deuxième : Les opérations sous Anvers.
         Chapitre I : Anvers pivot d'opérations.
         Chapitre II : La défense d'Anvers.
      Titre troisième : La jonction de l'armée belge avec les armées des puissances garantes.
         Chapitre I : La veillée de l'Yser.
         Chapitre II : La bataille de l'Yser.
      Titre quatrième : La guerre d'attente sur le front retranché.
         Chapitre I : La guerre mondiale pendant les années 1915-16-17.
         Chapitre II : L'activité de l'armée belge.
         Chapitre III : Le front de l'Yser.
         Chapitre IV : La vie au front.
         Chapitre V : L'organisation des arrières.
      Titre cinquième : La campagne d'Afrique.
      Titre sixième : L'année de la victoire.
         Chapitre I : La campagne défensive de 1918.
         Chapitre II : L'offensive de la délivrance.
   Tome IV :
      Préface.
      Introduction : La Belgique, la Prusse, la France et l'Angleterre de 1830 à 1914.
      Chapitre I : Les causes de la guerre.
      Chapitre II : Le jeu des alliances et les neutralités.
      Chapitre III : La violation de la neutralité belge.
      Chapitre IV : L'extension de la guerre et le second ultimatum allemand. La guerre au Congo. L'offensive calomniatrice.
      Chapitre V : Le pacte de Londres et la déclaration de Sainte-Adresse.
      Chapitre VI : L'entrée en guerre de l'Italie, de la Roumanie, de la Bulgarie, de la Grèce et du Portugal.
      Chapitre VII : Les propositions de paix de 1916.
      Chapitre VIII : L'intervention des États-Unis de l'Amérique du Nord.
      Chapitre IX : Paix séparées : tentatives et réalisations. L'intervention pontificale.
      Chapitre X : L'armistice et la paix.

Les quatre volumes : 80 euros (code de commande : 23545).

CARCO (Francis) — Maman Petitdoigt. Neuvième édition. Paris, Crès et Cie, 1922. In-8° broché, 90 p., couverture un peu défraîchie.Note de l'éditeur :   Ces quelques pages ne représentaient pour l'auteur – lorsqu'elles parurent dans la Revue de Paris – que les premiers chapitres d'un volume de souvenirs qui ne sera saris doute jamais écrit. Publiées en 1920, l'édition en fut aussitôt épuisée. Mais cette édition, par son prix, sa présentation de haut luxe et son tirage limité, ne s'adressait qu'aux bibliophiles. Nous voulons, aujourd'hui, rendre possible au grand public la lecture de ce petit ouvrage et permettre à tous d'apprécier les qualités qui lui ont valu son succès.
10 euros (code de commande : 23509).

CHEYNS-CONDÉ (Myriam) — Métamorphose d'une forteresse médiévale. Le château de la Follie à Écaussinnes d'Enghien. Louvain, [Université Catholique de Louvain], 1976. In-8° broché, 171 p., illustrations, une carte à déplier, exemplaire en bel état.Avant-propos :   Beaucoup de châteaux ont fleuri sur notre soi. Peu ont résisté au Temps. Les uns, victimes des passions humaines, ne sont plus aujourd'hui qu'un amoncellement de ruines, que seules animent encore les rêveries des esprits romantiques. D'autres se meurent lentement, dans la solitude. Désertés par l'homme, ils livrent à la nature un combat obstiné et sans espoir: déjà l'oubli les a recouverts de son voile funeste. Certains, quoique inhabités, connaissent un sort meilleur. Réparés ou restaurés avec plus ou moins de bonheur, ils opposent leur masse indifférente aux regards émerveillés des promeneurs du dimanche. Ancrés dans un âge à jamais révolu, ils sommeillent, bercés par la terne mélopée d'un guide.
   Quelques-uns, enfin, vivent encore. Ils recueillent, dans leurs murailles épaisses, les cris et les murmures, les rires et les plaintes, les chants de deuil, d'amour et d'espoir. Ils voient naître, grandir et mourir les parents et les enfants. Ils sont un confident, un soutien, un refuge. En eux, le présent succède au passé comme le futur succédera au présent: sans heurts, sans révolte, sans déchirement. En eux se perpétue une tradition séculaire et toujours vivace, que chaque génération alimente d'un sang nouveau. En eux, l'homme retrouve quelque chose de sa propre nature: la volonté de perdurer, de s'adapter tout en ne perdant rien de son caractère propre, de survivre, envers et contre tout.
   Aussi ne doit-on pas les considérer comme une matière inerte, qu'il faut vaincre et dominer, mais comme des êtres vivants, qu'il convient de respecter, de comprendre et d'aimer. Ce n'est qu'à cette condition que la recherche se révélera fructueuse.
   Le château de la Follie, à Écaussinnes d'Enghien, est une de ces demeures privilégiées, qui ont conservé dans leurs murs comme une émanation de l'âme de ceux qui y ont vécu, combattu et souffert. Il est, depuis 1920, la propriété des comtes de Lichtervelde, qui ont toujours eu à cœur de préserver cet héritage du passé. Il se présente aujourd'hui comme une agréable résidence, respirant la quiétude et la douceur de vivre. De forme carrée, il s'élève au centre d'un vaste parc, que traverse le cours paisible de la Sennette, en route vers Henripont. Qu'on ne s'y trompe pas cependant. Né dans les brumes du moyen âge, il fut d'abord une forteresse redoutable, flanquée à chaque angle d'une tour épaisse, et retranchée derrière de larges douves. Ensuite, au cours des siècles, il eut à subir de nombreuses transformations, qui le privèrent peu à peu de son appareil militaire.
   Nous nous proposons, dans ce travail, de retracer cette histoire, de décrire les diverses étapes de cette lente métamorphose. Nous espérons contribuer ainsi pour une modeste part à rompre le silence qui entoure l'architecture civile de nos régions, trop souvent négligée au profit des édifices religieux.

15 euros (code de commande : 23523 - vendu).

Couleurs au front. 1914-1918. Les peintres du front belge. Sous la direction de Joost De Geest et Piet De Gryse. Bruxelles, Crédit Communal Groupe Dexia, 1999. In-4° sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, 159 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire à l'état de neuf, peu courant.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Passage 44, à Bruxelles, du 3 février au 23 mai 1999.
Table des matières :
   - Avant-propos, par François Narmon.
   - Introduction, par Joost De Geest.
   - L'art à l'armée pendant le Prelière Guerre mondiale : la Section artistique, par Piet De Gryse.
   - Quand le combat s'apaise. La vie artistique au front, par Luc Filliaert.
   - « Mon âme est tourmentée », par Werner Jost.
   - Douces illusions : l'art de la guerre à la Royal Academy, 195-1919, par Angela Weight.
   - Exposition des peintres du front belge, 1917. Catalogue (facsimile).
   - Catalogue - Les artistes belges et leur œuvre.
      - Partie I. Les artistes belges et leur œuvre, par Joost De Geest et Piet De Gryse.
      - Partie II. Les artistes étrangers et leurs œuvres, par Ernst Aichner et Angela Weight.
   - Bibliographie générale.
   - Index.

40 euros (code de commande : 23520 - vendu).

CREAGH (Garrett O'Moore) et HUMPHRIS (Edith Mary) — The Distinguished Service Order 1886-1923. A complete record of the recipients of the Distinguished Service Order from its institution in 1886, to the 12th june, 1923, with descriptions of the deeds and services for which the award was given and with many biographical and other details. Compiled from official publications and despatches, letters from Commanding Officers and other contemporary accounts, and from information from private sources. Foreword by David Richard BeattyFrederick Rudolph Lambart and Hugh Montague Trenchard. London, Hayward & Son, 1978. Fort in-4° sous reliure d'éditeur, [VIII], 444 et 373 p., illustrations, exemplaire en bel état de ce rare ouvrage de référence.Table des matières :   - The Statutes of The Distinguished Service Order.
   - Recipients of the D.S.O. from its Institution in 1886 to the 31st December, 1915, and their Records.
   - Index.
   - « The London Gazette » Notices from 1st January, 1916, to the 12th June, 1923, of Awards of the D.S.O. ; of Bars to the D.S.O., and of the Services which won the Distinctions.
   - Index, including references to the « Gazette » Notices of Awards and Services, and also including Biographical and other Details.

100 euros (code de commande : 23548).

CROQUET (Abbé J.-B.J.) — Histoire de Maulde. Lille, Société d'Études de la Province de Cambrai, 1926. In-8° broché, VIII, 280 p., illustrations, une carte à déplier, (collection « Recueil », n° 19).Extrait de la préface :   Aux termes des ordonnances synodales du diocèse de Tournai promulguées en 1883, et renouvelées le 29 avril 1925, il doit être tenu dans chaque paroisse un Livre-Mémorial destiné à recevoir la mention de tout ce qui peut intéresser l'histoire ecclésiastique locale.
   Les recherches que nous avons faites en acquit de ces sages et utiles prescriptions nous ont révélé l'existence de nombreux documents concernant la paroisse de Maulde.
   Nous y avons recueilli d'intéressants détails sur l'histoire locale, sur l'organisation féodale et les seigneurs de Maulde, sur l'église dont ils furent les bienfaiteurs, les fondations pieuses et charitables, les confréries, les dévotions populaires, sur les écoles paroissiales, sur les pasteurs et les personnages ecclésiastiques à qui Maulde se fait gloire d'avoir donné le jour, enfin sur une foule de faits particuliers.
   La plupart des documents qui ont passé sous nos yeux font partie des archives locales et sont inédits. Nous avons largement mis à profit les collections manuscrites du ferme paroissial, des greffes féodaux de Maulde, Mansart, Froidmanteau et Grand-metz mis généreusement à notre disposition, ainsi que les actes anciens pieusement conservés par des particuliers. Nous les avons scrupuleusement dépouillés. Nos investigations ont aussi porté sur les grands dépôts de Bruxelles et de Mons.
   Le riche fonds de l'abbaye de Saint-Martin de Tournai, actuellement transféré à Mons, nous a fourni de multiples données civiles et ecclésiastiques. Les documents concernant Maulde qui sont conservés aux archives du Nord à Lille ont été soigneusement recueillis pour cette monographie par Monsieur le chanoine Leuridan, archiviste des évêchés de Lille et Cambrai.
   Nous adoptons pour cette étude historique locale le plan si clair et si logique que ce savant historien nous trace dans son Questionnaire-programme pour les monographies paroissiales (Bulletin de la Société d'Études de la Province de Cambrai, année 1902, n° 7 et 8).
   Nous donnons d'abord l'histoire des différentes seigneuries de Maulde et la généalogie des seigneurs qui y ont dominé jusqu'à la fin du XVIIIe siècle ; et dans une seconde partie l'organisation paroissiale. Si nous réussissons à jeter quelque lumière sur l'histoire civile et religieuse de la paroisse, nous aurons atteint le but que nous nous sommes proposé.
   Témoin de la pieuse fidélité des Mauldois à garder les traditions chrétiennes qu'ils ont reçues de leurs pères, nous aimons à penser qu'ils trouveront quelques charmes à ces souvenirs.
   Peut-être ne seront-ils pas les seuls que ces pages pourront intéresser. Par sa situation d'enclave de Flandre en Hainaut, Maulde, terre libre, se recommande à l'attention des amis des études historiques qui ont entrepris de refaire en détail l'histoire de notre pays.
   Les archéologues et les généalogistes y trouveront des renseignements sur les dîmes et anciens usages, des faits intéressants et nombre d'indications sur des familles qui ont résidé à Maulde depuis des siècles.
   Un chapitre spécial est consacré à la toponymie. Nos archives locales renferment d'amples renseignements sur l'ancienne toponymie communale.
   Nous ne pouvions nous désintéresser de la quantité énorme de termes qui ont servi dans notre coin à dénommer depuis des siècles les cours d'eau et les bois, les monts et les vaux, les lieux habités, les champs cultivés, tous les accidents de terrain, tous les phénomènes d'appropriation du sol.
   Un long séjour dans la commune nous a permis d'en connaître la topographie dans ses détails, de pouvoir situer les limites précises de nos « noms de lieux » et de les inscrire en bonne place sur une carte toponymique, complément nécessaire de ce travail.
   Chacun de ces noms est accompagné d'une date donnant la plus ancienne mention connue, des différentes formes reçues dans son évolution ainsi que de l'indication du document et parfois, pour précision, du n° de la parcelle cadastrale.
   Il sera agréable à nos concitoyens de connaître et de comprendre les termes qui font partie de leur langage habituel.
   L'interprétation étymologique de ces appellatifs relève de la linguistique, c'est pourquoi nous respectons dans cette étude le sage avertissement de M. Kurth qui met en garde ceux qui ne sont pas des philologues de profession contre la dangereuse tendance à donner l'étymologie des noms. Nous avons visé uniquement à donner ici un recueil exact et aussi complet que possible des dénominations locales que pourraient utiliser les sociétés archéologiques belges qui ont entrepris de recueillir et de classer les noms de lieux et d'établir un glossaire général de la toponymie.

50 euros (code de commande : 23506 - vendu).

DELATTRE (Pierre) — Le château d'Antoing. Esquisse historique. Bruxelles, Van Campenhout, [1938]. In-8° broché, 94 p., illustrations in et hors texte, (collection « Bibliothèque d'Études Régionales », n° 43).Table des matières :   I. Origines du nom.
   II. Domaine ecclésiastique.
   III. L'emprise féodale.
   IV. L'avoué du Chapitre.
   V. Les sires d'Antoing.
   VI. Un grand seigneur : Jehan de Melun.
   VII. Le château-fort du XVe siècle.
   VIII. L'oubliette.
   IX. Le tournoi d'Antoing.
   X. Un procès historique.
   - Épilogue.

20 euros (code de commande : 23530 - vendu).

DELEUZE (Gilles) — Voir Beckett.

[DELEUZE (Gilles)]. DAVID-MÉNARD (Monique) — Deleuze et la psychanalyse. L'altercation. Paris, Presses Universitaires de France, 2005. In-8° collé, VI, 184 p., (collection « Science, Histoire et Société »).En quatrième de couverture :   Gilles Deleuze et Félix Guattari ont connu une célébrité éclatante après la publication de leur ouvrage, L'Anti-Œdipe. Capitalisme et schizophrénie I (1972). Ce livre marqua pourtant le début d'un long malentendu : les philosophes deleuziens considérèrent cette polémique avec la psychanalyse comme la fin de la relation des deux auteurs avec la pratique freudienne, dans l'abord de la folie comme dans la politique. En France, notamment, choqués par l'attaque virulente de la psychanalyse qui dénonçait sa collusion avec des forces réactionnaires, les psychanalystes cessèrent de lire Deleuze.
   En fait, Deleuze travaillait avec et contre Freud depuis longtemps... En 1967, déjà, sa Présentation de Sacher Masochinterrogeait avec génie la théorie et la pratique de la psychanalyse : le masochiste sait que l'important, dans le désir, ce n'est pas l'objet qui satisferait les pulsions mais le dispositif que le désir invente, et c'est par là que les agencements de concepts peuvent se former à la manière des agencements de désirs. La philosophie de l'immanence vaut donc aussi bien pour les machines que construisent nos existences que pour les problèmes que dessinent nos pensées. Ce qui suppose une continuité entre la psychanalyse et la philosophie.
   Il est temps que les psychanalystes lisent ou relisent Deleuze et que les philosophes se détournent moins de l'une des sources de son œuvre. Ce livre les y invite.

13 euros (code de commande : 23541 - vendu).

DELTENRE (Léonce) — Portraits peints d'abbés d'Aulne et de Lobbes. [Charleroi], [Société Royale d'Archéologie et de Paléontologie de Charleroi], [1945]. In-8° broché, 16 p., 5 planches hors texte, ex-libris manuscrit à la page de faux-titre, couverture défraîchie.   Extrait du tome XLV, 1944-1945 des Documents et Rapports de la Société Royale d'Archéologie et de Paléontologie de Charleroi.
Table des matières :
   - Le portrait de dom Jérôme Royers † 1670.
   - Le portrait de Théodulphe Barnabé † 1752.
   - Le portrait de dom Barthélemy Louant † 1753.
   - Le portrait de dom Gérard Gérard † 1790.
   - Le portrait de dom Norbert Herset † 1806.

10 euros (code de commande : 23522 - vendu).

ESTEBAN (Claude) — La Dormition du Comte d'Orgaz et autres essais. Tours, Farrago, 2002. In-8° broché, 227 p., illustrations en noir, exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   L'image nous informe, rêveusement, sur la présence diffuse du sensible, sur le fait qu'il y a de l'être autour de nous, en nous, plutôt que rien. Elle est là, elle déconcerte le vouloir de la raison hégémonique, le rapport du sujet superbe et de l'objet. Elle affirme que tout se tient entre les choses, mieux encore, entre les choses et nous. Qu'il a suffi d'un peu de matière, d'un peu d'espace discernable, pour que l'énergie, derechef, se soulève et reprenne son essor, par la convocation de quelques lignes, de quelques taches de couleur mises ensemble. Il y a la prose, qui raconte ce qui est et qui le distribue dans notre entendement, côte à côte. Il y a, soudain, la poésie, je veux dire l'invention du sens au travers les signes, le geste inaugural d'un seul qui fait de cette image la première, celle qui nous accueille au monde, celle, peut-être, qui nous réconcilie.
9 euros (code de commande : 23510 - vendu).

[FOUCAULT (Michel)]. ERIBON (Didier) — Michel Foucault (1926-1984). Paris, Flammarion, 1989. In-8° collé, 402 p., illustrations hors texte.En quatrième de couverture :
   « Militant et professeur au Collège de France » disait le titre d'un article à propos de Michel Foucault. Étonnant raccourci pour signifier ce qu'a été ce philosophe, à la fois l'une des figures centrales de la vie intellectuelle française mais également l'homme engagé dans les combats politiques qui ont défrayé la chronique dans les années de l'après soixante-huit.
   Qui était cet homme énigmatique et changeant ? Comment appréhender son œuvre, dont chaque avancée semble avoir ébranlé un pan de nos certitudes ? Et surtout, comment devient-on Michel Foucault ?
   Didier Eribon a mené l'enquête, fouillé les archives, rencontré des dizaines de témoins, professeurs, étudiants, amis, compagnons de lutte. Il retrace ici l'itinéraire qui a conduit Foucault à la renommée que l'on sait et en révèle des visages ignorés. Pour chaque période, il reconstitue ce qu'était l'atmosphère politique et culturelle, les combats et les débats. On croise ceux qui ont compté pour Foucault : Dumézil, Canguilhem, Deleuze, Althusser... Au point-que cette biographie de Michel Foucault pourrait bien être aussi une sorte de biographie collective, une radiographie de la vie intellectuelle française des cinquante dernières années.

12 euros (code de commande : 23539).

GLOTZ (Samuël) — Le quatrième centenaire de l'enseignement secondaire binchois (1570-1970).Mons, Éditions Universitaires, 1971. In-8° broché, 117 p., VIII planches hors texte et un tableau à déplier, envoi de l'auteur.   Extrait de Écoles et livres d'école en Hainaut du XVIe au XIXe siècle.
Table des matières :   - Introduction.
   Chapitre I. Les origines.
   Chapitre II. Le Collège de 1570 à 1727.
   Chapitre III. Le Collège des Augustins (1727-1794).
   Chapitre IV. L'École secondaire ou le Collège sous le régime français (1802-1811).
   Chapitre V. Le Collège de 1817 à 1831.
   Chapitre VI. Le Collège de 1831 à 1880.
   - Conclusions.
   - Annexe : La composition du corps professoral et du Bureau d'administration du collège communal, de 1818 - 1832.

20 euros (code de commande : 23531 - vendu).

[GOSSELIES]. Contribution à l'histoire de Gosselies. L'Église Saint-Jean-Baptiste. Gosselies, Pac-Gosselies, 1980. In-8° broché, 166 p., illustrations, exemplaire en bel état.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition « Millénaire des vestiges, richesses et archives de l'église Saint-Jean-Baptiste ».
Table des matières :
   - Préface, par Émile Henry.
   - L'église Saint-Jean-Baptiste, son architecture, son mobilier, par Xavier Martens.
   - L'église Saint-Jean-Baptiste, sa vie au cœur de la cité, par Pierre Baudoux.
   - Nos anciennes rues, par Victor Loriaux.
   - Annexe : fac similé d'un extrait du « Rapport sur la situation administrative de la ville de Gosselies présenté par le Collège des Bourgmestre et Échevins au Conseil communal en séance publique du 24 octobre 1874 ».

25 euros (code de commande : 23517).

GOYA (Francisco de) — Combat de taureaux. [Paris], Bachelin-Deflorenne, [1876]. Eau-forte gravée par Félix-Augustin Milius (erronément signée « Melius ») extraite du Musée des Deux-Mondes (tome 6, 1er novembre 1875 - 15 avril 1876).Dimensions :   - Image : 204 x 124 mm.
   - Cuvette : 237 x 178 mm.
   - Feuille : 399 x 285 mm.



10 euros (code de commande : 23534).

HANKEY (Donald) — A Student in Arms. Seventh Edition. London, Melrose, 1916. In-8° sous reliure d'éditeur, 302 p., un portrait en frontispice, ex-dono.Avant-propos de l'auteur :   The articles which follow owe their existence mainly to two persons, of whom one is the Editor of the Spectator, and the other is – not myself, at any rate. It was the second who made me write them in the beginning, and it was Mr. Strachey who, by his constant encouragement and kindness, constrained me to continue them. If there is, as he says, any freshness and originality in them, it is the result, not of literary genius or care, but of an unusual point of view, due to an unusual combination of circumstances. So let them stand or fall – not as the whole truth, but as an aspect of the truth. In them fact and fiction are mingled ; but to the writer the fiction appears as true as the fact, for it is typical of fact – at least in intention.
   My thanks are due, not only to the Editor of the Spectator, who is godfather to the whole collectively and to nearly every article individually, but also to the proprietors of the Westminster Gazette, to whose courtesy I am obliged for permission to include « Kitchener's Army » and « The Cockney Warrior ».

10 euros (code de commande : 23547).



VIENT DE PARAÎTRE

[HARMIGNIE (Pierre)]. MARCHANT (Daniel) — Pierre Harmignie (1885-1944), fidèle ouvrier de l'Évangile. Tournai, Diocèse et Évêché de Tournai, 2015. In-8° broché, 336 p., deux feuillets d'illustrations hors texte. En quatrième de couverture :
  « J'offre ma vie pour que la paix se rétablisse dans le monde et que tous les hommes s'aiment entre
eux ! ».
   Les dernières paroles de Pierre Harmignie, Doyen de Charleroi, avant d'être sauvagement assassiné par des rexistes lors de la tuerie de Courcelles, le 18 août 1944, témoignent à suffisance de sa grandeur d'âme inouïe.
   Mais comment ce philosophe spécialiste de saint Thomas d'Aquin, qui a été plus de vingt ans un rigoureux professeur à l'Université catholique de Louvain, est-il devenu en quelques années, de 1938 à 1944, le chef spirituel de Charleroi ?
   Comment cet intellectuel humble et discret a-t-il révélé, durant les années tragiques de la Deuxième Guerre mondiale, qu'il était un pasteur exceptionnel, homme d'un grand courage, homme d'action et homme de paix ?
   Comment ce Montois d'origine a-t-il pu se faire si bien adopter par les habitants de Charleroi ?
   C'est à ces questions essentielles que cet ouvrage tente de répondre.
   S'appuyant sur des notes de cours, sur divers écrits, dont certains carnets intimes, et sur beaucoup de témoignages, ce livre analyse aussi le message que nous a laissé Pierre Harmignie, un prêtre d'une immense piété.

29 euros (code de commande : 23535).


[HÉNAULT (Charles Jean François, dit le Président)] — Nouvel abregé chronologique de l'histoire de France, contenant les Événemens de notre Histoire, depuis Clovis jusqu'à Louis XIV. les Guerres, les Batailles, les Siéges, &c. Quatriéme édition, revûë & corrigée. Paris, Prault - Dessaint & Saillant, 1752. [A Paris, / Chez Prault, pere, Quai de Gêvres, au Paradis. / Prault, fils, quai de Conti, à la Charité. / Desaint & Saillant, rue S. Jeande Beauvais. / M. DCC. LII. / Avec Approbation & Privilége du Roy.] In-8° plein veau d'époque, dos lisse orné de fleurons dorés, tranches marbrées, reliure un peu frottée, [1 (faux-titre)], [1 bl.], XII, [2 (approbation et privilège)], 688 p., 3 vignettes de Cochin gravées par Sornique, exemplaire en bon état.Extrait de l'avertissement :   Je ne songeois point du tout à donner une troisiéme édition : mais la vente précipitée de la seconde, qui est épuisée depuis près d'un an, l'a rendu nécessaire, & j'en ai profité [...] pour y placer les corrections inévitables dans un semblable ouvrage, & les augmentations dont j'ai cru ne pouvoir me dispenser, ce qui peut grossier l'ouvrage de plus d'un cinquiéme : je m'y suis porté d'autant plus volontiers, que je compte bien que cette édition sera la derniere, pour ne point abuser de l'honneur que le Public a bien voulu faire à cet Abregé.
   Et, à propos de la quatrième édition présenté ici, l'auteur ajoute :
   Il n'y a aucun changement dans cette nouvelle édition, qui na été faite, que parce que la précedente étoit épuisée, si ce n'est qu'on a choisi un caractère plus menu, pour réduire l'ouvrage en un volume.

100 euros (code de commande : 23525).

JASPAERS (Gustave) — Les Belges en Hollande 1914-1917. Amsterdam, Van Campen, [1917]. In-8° agrafé, 41 p., illustrations, bon exemplaire de ce rare ouvrage malgré la couverture insolée.Extrait :   Lorsque, après les glorieux combats de Liège, de Haelen, de la Nèthe, la vaillante armée belge se repliait sur les Flandres, une immense clameur de pitié s'éleva de toute la Hollande.
   Anvers venait d'être évacué et la population civile, prévenue trop tardivement, s'enfuyait dans le dénuement le plus complet.
   Déjà, dès les premiers jours de la guerre, la Hollande avait vu arriver des milliers de fugitifs. Le sud du Limbourg fut littéralement envahi. La bataille faisait rage autour de Liège, les populations entières de certains villages s'enfuyaient vers Maestricht, où, à l'hôpital de la Croix Rouge, on accueillit avec un empressement au-dessus de tout éloge les blessés qu'on était parvenu à sauver de l'incendie de l'hôpital St-Hadelin, brûlé en même temps que Visé.
   C'est d'ailleurs dans la province du Limbourg que fut conçue la méthode adoptée par la suite dans toute la Hollande et qui permit de répartir et d'aider si efficacement les réfugiés.
   À la capitulation de la Métropole ce fut par centaines de mille que les fuyards éperdus passèrent la frontière. Troupeaux lamentables de femmes, d'enfants, de vieillards, de malades, sans foyer ni pain, errant par les chemins et les rues, ces malheureux donnaient le spectacle de la plus poignante détresse.
   Ces cortèges tragiques bouleversaient jusqu'au fond de l'âme tous ceux qui en ont vu le défilé formidable et jamais les réfugiés ne pourront oublier l'émouvant accueil que leur réserva la Hollande.
   Nos malheurs avaient suscité dans ce pays le plus admirable élan de charité que jamais l'histoire des peuples n'eut à enregistrer. Pas une âme ne resta insensible à notre sort. Dans un mouvement grandiose de solidarité sociale tous les bras se tendirent vers la frontière pour recevoir et aider ceux qu'un ennemi cruel et implacable avait, à coups de mitraille, chassés du sol natal.

25 euros (code de commande : 23546 - vendu).

LACROIX (Paul) — Les arts au Moyen Âge et à l'époque de la Renaissance, par Paul Lacroix (Bibliophile Jacob) conservateur de la Bibliothèque nationale de l'Arsenal. Ouvrage illustré de vingt planches chromolithographiques exécutées par F. Kellerhoven et de quatre cents gravures sur bois. Cinquième édition. Paris, Firmin-Didot, 1874. [Paris / Librairie de Firmin Didot Frères, Fils et Cie / Imprimeurs de l'Institut de France, rue Jacob, 56. 1874. Reproduction et traduction réservées.] In-4° sous cartonnage rouge et or d'éditeur (reliure de Engel), VIII, 548 p., exemplaire bien complet de toutes les chromolithogravures accompagnées de leurs serpentes, rousseurs éparses, reliure légèrement défraîchie et coins un peu émoussés.Table des matières :
   - Ameublement civil et religieux.
   - Tapisseries.
   - Céramique.
   - Armurerie.
   - Sellerie, carrosserie.
   - Orfèvrerie.
   - Horlogerie.
   - Instruments de musique.
   - Cartes à jouer.
   - Peinture sur verre.
   - Peinture à fresque.
   - Peinture sur bois, sur toile, etc.
   - Gravure.
   - Sculpture.
   - Architecture.
   - Parchemin, papier.
   - Manuscrits.
   - Miniatures des manuscrits.
   - Reliure.
   - Imprimerie.



Entrée de la reine Isabeau de Bavière à Paris, le 20 juin 1389 (miniature des Chroniques de Froissart)
chromolithogravure en regard de la page 122.

80 euros (code de commande : 23529 - vendu).

LEGGE (Jacky) — Mons. Les cimetières des 18 communes fusionnées. Ciply - Cuesmes - Flénu - Ghlin - Harmignies - Harveng - Havré - Havré-Ghilage - Hyon - Jemappes - Maisières - Mesvin - Nimy - Nouvelles - Obourg - Saint-Denis - Saint-Symphorien - Spiennes - Villers-Saint-Ghislain. [Mons], Mon's Livre, 2015. Grand in-8° carré broché, 238 p., illustrations en couleurs.Le mot de l'éditrice :   Le présent ouvrage n'est en aucune manière un coup d'essai : bien au contraire, il constitue le troisième volet d'une collection lancée avec la complicité de Jacky Legge en 2011, collection elle-même conçue à la suite du succès de nos premières publications dans le domaine funéraire. Ce livre vient donc à l'appui d'un programme ambitieux, qui vise à sauvegarder et à mettre en valeur des sites d'un intérêt particulier, hélas trop souvent menacés à l'heure actuelle. C'est la raison pour laquelle nous avons déjà mené – et comptons poursuivre – des actions de sensibilisation au patrimoine funéraire de la région de Mons et du Hainaut, au moyen de conférences, de visites guidées, d'actions ponctuelles et bien entendu de nouvelles monographies de qualité.
   Mais pourquoi donc se pencher sur un tel sujet, qui peut sembler étrange à première vue ? Parce que le domaine funéraire présente un intérêt tout particulier pour l'étude historique des enjeux sociaux, religieux, symboliques et artistiques qui se déploient au sein de la société en général. Quel lieu pourrait, mieux que le cimetière, refléter les croyances des habitants de nos régions et leur évolution au cours des deux derniers siècles ?
   Sur le plan social, la répartition, l'organisation et l'ornementation des cimetières du Grand Mons témoignent du pouvoir exercé par les classes dominantes traditionnelles, ou nouvellement issues de la Révolution Industrielle : aristocrates, clergé, autorités communales, industriels et autres notables... Elles illustrent également la lente ascension d'une part élargie de la population et son accès à une relative aisance, suffisante au moins pour se traduire par la multiplication des sépultures durables au lendemain de la Première Guerre mondiale.
   Sur le plan des croyances, les mêmes cimetières traduisent à la fois la prégnance et la remise en question de la tradition catholique, confrontée à l'essor de la libre pensée, de la franc-maçonnerie et de valeurs ou de religions longtemps rejetées ou confinées dans les marges de l'idéologie dominante, de gré ou de force.
   Sur un plan symbolique et artistique, les sépultures sélectionnées présentent un intérêt considérable : si le respect de la tradition prédomine souvent dans l'espace funéraire, se traduisant par la multiplication de stéréotypes au sens de plus en plus effacé et confus, l'évolution des styles et des modes peut donner naissance à des créations originales, d'une qualité d'exécution exceptionnelle. Celles-ci sont appelées à constituer à leur tour des modèles d'inspiration pour les générations suivantes. Quant à l'abondance et à la complexité des symboles, ce sont des sources de fascination inépuisable pour tous les visiteurs qui s'aventurent sur les routes vivantes de l'imaginaire...

27 euros (code de commande : 23513).

LEIRIS (Michel) — Miroir de la tauromachie. [Saint-Clément], Fata Morgana, 2005. In-8° broché, 72 p., illustrations, tirage limité à 500 exemplaires, en parfait état et non coupé.Extrait :   Donc, le matador se tient debout, les pieds impeccablement joints, rivés par sa peur de déchoir au su du public en même temps que par les bandelettes qui enserrent sa cheville, masquées par le bas rose-vomi et le clinquant des escarpins. Roideur d'homme seul, roideur d'épée. La muleta lentement déployée couvre de sa paupière la tige trop clairement évidente, jet jailli chimérique d'une prunelle d'acier.
   Le matador : un Damoclès qui a pris son destin par les cornes, son épée à pleine main.
   Le torero face au toro, face à un miroir méchant.
   La cape évoque (appelle) et congédie (détourne) la bête comme l'offrande sacrificielle évoque et congédie le dieu. Drap gonflé, déchaînement méthodique des puissances, il importe que l'homme soit suffisamment maître de soi pour que l'orage reste suspendu.

13 euros (code de commande : 23511 - vendu).

LETON (Jean) — Frasnes-lez-Gosselies au temps de l'abbaye d'Afflighem et du duché de Brabant (XIe-XVIIIe s.). Genappe, Cercle d'Histoire et d'Archéologie du Pays de Genappe, 1996. In-8° collé, 223 p., quelques illustrations, un tableau à déplier, (collection « Cahiers », n° 9), exemplaire en bel état, épuisé.Table des matières :   - Avant propos.
   1e partie. Le Moyen Âge, temps de croissance.
      I. De l'arrivée du christianisme à la naissance d'Afflighem.
      II. Débuts et importance d'Afflighem.
      III. La collégiale de Frasnes.
      IV. Le prieuré de Frasnes.
      V. Les fondateurs : Fulgence et Eremburge.
      VI. La franchise de Frasnes.
      VII. Les Cours échevinales.
      VII. Les droits des Frasnois.
      IX. L'église paroissiale.
      X. L'hôpital de Frasnes.
      XI. La chapelle Notre-Dame du Roux.
      XII. Une croissance impressionnante.
      XIII. Frasnes dans la société féodale.
      XIV. La vie rurale au Moyen Âge.
      XV. L'âge d'or d'Affligem.
      XVI. Coups de frein.
      XVII. La résistance des Frasnois.
      XVIII. Les seigneurs de la Franchise au Moyen Âge.
   2e partie. Les Temps modernes, temps de conflits.
      I. Le poids du Saint-Siège.
      II. Les malheurs du duc.
      III. Le Grand Schisme.
      IV. Une lente décadence matérielle.
      V. Redressement et action politique.
      VI. L'apogée de Frasnes.
      VII. La mainmise sur les bénéfices.
      VIII. L'Union de Bursfeld.
      IX. Les seigneurs de la Franchise du XVe au XVIIIe s.
      X. Des temps difficiles.
      XI. Les siècles aux sorcières.
      XII. Contre Granvelle.
      XIII. La révolte des Frasnois.
      XIV. Relations internes.
      XV. Remous au village.
      XVI. À la fin de la domination espagnole.
   3e partie. Le XVIIIe siècle, fin d'une époque.
      I. Les derniers archevêques-abbés.
      II. L'abbaye au XVIIIe siècle.
      III. La mutation du pays de Charleroi.
      IV. Frasnes à la fin de l'Ancien régime.
         1. L'économie.
         2. La population.
         3. La famille.
         4. La structure économique et sociale.
            A. Les fermiers (Les fermes - Statut social - Les patrimoines - Action économique, administrative et judiciaire).
            B. Paysans, journaliers, artisans, commerçants (Un certain malaise - Petits métiers - Pauvres et mendiants - Officiers publics - Services militaires - Les tavernes - La santé - L'enseignement).
            C. Les pasteurs.
   - Index des noms de personnes.

30 euros (code de commande : 23516 - vendu).

LEURIDANT (Félicien) — Galerie belœilloise. Esquisses biographiques. Bruxelles, Éditions des Annales du Prince de Ligne, 1936. In-8° broché, 193 p., illustrations in et hors texte, exemplaire du tirage limité à 150 numérotés (n° 86).Table :   - Avant-propos.
   I. Jean Briard (14..-1520).
   II. Arnould de Lens (153.-1571).
   III. Jean de Lens (1541-1593) .
   IV. Georges de Lausnoit († 1658).
   V. François Gardé († 1668).
   VI. Jean-Pierre Pages (1714-1806).
   VII. Antoine-François Dubreuquet (1723-1767).
   VIII. Mathieu Tirou (1730-1812).
   IX. Pierre-Philippe-Joseph Harmignie (1753-1824).
   X. Magloire Hotton (1781-1854).
   XI. Antoine Vasse (1800-1859).
   XII. Eugène Carpentier (1819-1856).
   XIII. Gustave Gossart (1831-1902).
   XIV. Victor Bachy (1837-1921).
   XV. Auguste Van Loo (1842-1918).
   XVI. Joseph Descamps (1845-1926).
   XVII. Baron Édouard Descamps (1847-1933).
   XVIII. Baron Édouard Empain (1852-1929).
   XIX. Camille Ronflette (1855-1930).
   XX. Charles Maistriau (1859-1929).
   XXI. Jules Potier (1861-1924).

35 euros (code de commande : 23501 - vendu).

MALET (Léo) — L'ombre du grand mur. Paris, S.[ociété] d'E.[dition] et de P.[ublication] en E.[xclusivité], 1949. In-8° broché sous jaquette illustrée, 183 p., rousseurs, exemplaire en bon état.


20 euros (code de commande : 23543).

[MILLER (Henry) et DELTEIL (Joseph)] — Correspondance privée 1935-1978. Présentation, traduction et notes de F.-J. Temple. Paris, Belfond, 1980. In-8° broché, 189 p., illustrations hors texte.En quatrième de couverture :   « C'est un grand honneur pour moi que mon nom soit associé à celui de l'immortel Joseph Delteil. C'est un homme que J'admirerai, que j'adorerai toujours, comme un saint patron.
   Béni soit son nom ! »
      (Henry Miller 18 juillet 1978).
   Miller et Eve (sa nouvelle femme) arrivèrent à la Tuilerie, le 12 mai 1953. Il apparut, mince, vaguement cow-boy, l'œil bridé comme un bonze, lèvres gourmandes, narines frémissantes, un pectoral navaho pendu à son cou, le pantalon serré par une boucle en turquoise. Une voix grave, à l'accent fort et traînant, avec ces murmures profonds, devenus célèbres, qui terminent ses phrases. Et le rire ! Épidémique ! Auprès de lui, Joseph, frêle, vif, souriant de plaisir, au verbe zézayant, la main papillonnante, nez au vent. Quelle étrange rencontre ! D'un côté, le pur produit des rues de Brooklyn, de l'autre le paysan de Pieusse. À trois ans près, le même âge. Pour Miller, l'appétit formidable de vivre ; pour Delteil, la méticuleuse précaution de vivre. Pour tous les deux, l'inaltérable boulimie langagière.
   Sans doute, cette correspondance Miller-Delteil présente-t-elle des lacunes. Lettres perdues, égarées. L'essentiel est pourtant là, de ce dialogue entre deux hommes, deux écrivains, qui ont vieilli ensemble, qui se sont honorés d'être fidèles en amitié, se sont respectés, admirés, si différents, et si proches dans leur amour passionné de la vie.

25 euros (code de commande : 23521).

MORAND (Paul) — Nœuds coulants. Bois originaux de R. Grillon. Portrait de l'auteur par Marie Laurencin gravé par Gorvel. Paris, Lapina, 1928. In-8° broché, couverture rempliée, sous étui de carton rouge marbré d'éditeur, 81 p., 1 portrait gravé de l'auteur hors texte et 12 bois gravés (9 bandeaux, culs-de-lampe et lettrines et 3 à pleine page), un fac-similé à déplier, (collection « Les Panathénées », n° XI), exemplaire numéroté sur Vergé de Rives B.F.K. pur chiffon (n° 708), non coupé et en très bel état.

      Couverture, portrait par Marie Laurencin et bois gravé p. 23.

80 euros (code de commande : 23500).

Les morts incertaines. Six récits roumains. Paris, Flammarion, 1983. In-8° broché, 271 p., (collection « Lettres Roumaines »).En quatrième de couverture :   De Tristan Tzara à Emil Cioran et Eugène Ionesco, plusieurs grands écrivains de langue française ont commencé par publier leurs premiers livres en roumain. Une petite littérature qui se montre aussi prodigue doit vraisemblablement se trouver à un point d'épanouissement à même de nous offrir des ouvertures extrêmement enrichissantes. Si l'on ajoute que l'histoire des dernières décennies a investi le génie roumain, porté plutôt vers l'onirique et l'humour, d'une dimension tragique, nous aurons une idée encore plus exacte des points d'intérêt que peut présenter une culture qui, de Brâncusi à Mircea Eliade, n'a pu se faire reconnaître dans le monde qu'à travers l'exil.
   Les six récits que nous publions aujourd'hui ont un thème commun. En effet, si pour Vasile Voiculescu la mort est « incertaine » tant qu'une opération magique n'a pas mis fin aux errances de l'âme, l'horreur de D. R. Popescu pour les morts-vivants n'est que l'épouvante devant la restalinisation de la Roumanie après 1968. Les frontières de la vie sont tout aussi perméables pour un Mircea Eliade qui explore les significations de notre présence dans le temps que pour L M. Arcade qui ressuscite tout un cimetière pour railler un régime politique. Avec ses funérailles pour un absent, Stefan Banulescu évoque la tradition, tandis que Andrei Ujica s'en sert pour en extraire une nouvelle technique littéraire.
   Les morts incertaines qui semblent obséder aujourd'hui l'esprit roumain ne sont que le bilan d'une époque qui a dû recourir au fantastique pour jauger une réalité irrecevable.
Ce volume contient :   - L'Ermite, par Vasile Voiculescu. Titre original : Schivnicul, traduit par Virgil Tanase.
   - Les trois grâces, par Mircea Eliade. Traduit par Marie-France Ionesco.
   - Révolution culturelle, par L. M. Arcade. Titre original : Revolutia culturalà, traduit par Michaela Bacu et Serban Cristovici.
   - La Mer Rouge, par D. R. Popescu. Titre original : Marea rosie, traduit par Virgil Tanase.
   - Tempête de neige en plein été, par Stefan Banulescu. Titre original : Varà si viscol, traduit par Virgil Tanase.
   - Où il est question de la fille du chef de gare, comment elle s'est enfuie pour chercher l'homme qu'elle aimait et ce qu'elle a trouvé dans une guerre, parAndrei Ujica. Titre original : Unde este vorba despre fata sefului de garà, cum a fugit ea în cautarea omului iubit si ce a gasit ea într-un ràzboi, traduit par Virgil Tanase.

15 euros (code de commande : 23512).

MOULIN (Léo) — Les liturgies de la table. Une histoire culturelle du manger et du boire.Édition revue et augmentée. Anvers, Fonds Mercator, 2002. In-4° broché, 423 p., très riche iconographie en noir et en couleurs, bel exemplaire.Table des matières :   Première partie. Cuisiner, c'est recréer le passé.
      Chapitre I. Le plus conservateur des conservatismes.
      Chapitre II. Des goûts et des couleurs, il convient de discuter.
      Chapitre III. Du cru, du cuit et de la culture.
      Chapitre IV. Le mythe du naturel.
      Chapitre V. Du fast food à la nouvelle cuisine.
   Deuxième partie. Rations, régimes et cuisines d'autrefois.
      Chapitre I. Réhabiliter la cuisine médiévale.
      Chapitre II. De la fin de la cuisine médiévale au repas d'affaires.
      Chapitre III. Rations et régimes d'autrefois.
      Chapitre IV. Maladies, régimes, aphrodisiaques et « faibles » femmes.
   Troisième partie. L'aventure européenne.
      Chapitre I. L'unité dans la diversité.
      Chapitre II. L'ouverture au monde et les colonisations heureuses.
      Chapitre III. La grande aventure de la pomme de terre.
   Quatrième partie. Les liturgies du repas.
      Chapitre I. Les noms et les heures des repas.
      Chapitre II. Du maître de cuisine et de quelques autres.
      Chapitre III. « Tiens-toi bien à table... »
      Chapitre IV. Raffinement et convivialité.
   Cinquième partie. Il y a boire et boire.
      Chapitre I. Des grands aux « gens de néant ».
      Chapitre II. Une invention médiévale : la bière.
      Chapitre III. Bonum vinum...
      Chapitre IV. Alcools monastiques et alcools hollandais.
   Sixième partie. La visite au marché.
      Chapitre I. Légumes, herbes et potages.
      Chapitre II. « Manger le fruit à l'issue de la table. »
      Chapitre III. Laits, fromages et yogourts.
      Chapitre IV. Sucre, dragées et pâtisserie.
      Chapitre V. Le merveilleux don de Cérès : le pain.
   Septième partie. Carnage contre carême.
      Chapitre I. Hareng, huîtres et caviar.
      Chapitre II. Œufs, oiseaux, escargots et grenouilles.
      Chapitre III. Viandes, charcuteries et barbecue.
      Chapitre IV. Vinaigres, moutardes et aigre-doux.
      Chapitre V. Aimez-vous la soupe aux tripes ?
   Bibliographie.

50 euros (code de commande : 23519 - vendu).

MURATORI (Ludovico Antonio) — Relation des missions du Paraguai, traduite de l'italien de M. Muratori. Édition de la Société Catholique de la Belgique. Louvain, Vanlinthout et Vandenzande, 1822.[A Louvain, / Chez Vanlinthout et Vandensande. / Se trouve dans chaque Ville au Dépôt de la Société Catholique / de la Belgique. / 1822.] In-8° sous son brochage d'attente d'époque, [1 (faux-titre)], [1 bl.], [2 (titre, imprimatur)], XVI, 218 p., rousseurs.Table des matières :   - Avertissement du traducteur.
   - Préface de l'auteur.
   - Dessein de cet ouvrage.
   Chapitre I. De l'Amérique Méridionale. Étendue de la domination espagnole, et de la portugaise dans cette partie du Nouveau-Monde.
   Chapitre II. Des provinces que possède le roi d'Espagne au midi de l'Amérique Méridionale. Description du Paraguai.
   Chapitre III. Génie et mœurs des Indiens barbares qui vivent en liberté.
   Chapitre IV. Religion des Sauvages de l'Amérique Méridionale.
   Chapitre V. Des principaux obstacles qui s'opposent à la conversion des Indiens, et sur-tout de ceux que les Européens eux-mêmes y ont apportés. Des Mammelus du Brésil.
   Chapitre VI. Établissemens des Missions au Paraguai.
   Chapitre VII. Ferveur admirable des Chrétiens du Paraguai. Leur assiduité dans les églises. Exercices de piété qui s'y pratiquent ordinairement.
   Chapitre VIII. Attention des Missionnaires pour empêcher que les Indiens ne retombent dans leurs anciens désordres. Succès de leurs travaux.
   Chapitre IX. De la Musique des Indiens.
   Chapitre X. De la manière dont les nouveaux Chrétiens du Paraguai solennisent les principales Fêtes de l'année.
   Chapitre XI. Occupation des Missionnaires auprès des Néophytes.
   Chapitre XII. Travaux continuels des Missionnaires pour étendre l'Empire de J.-C. dans le Paraguai. Fatigues et dangers auxquels ils s'exposent.
   Chapitre XIII. Zèle des Néophytes pour la conversion des Infidèles.
   Chapitre XIV. Gouvernement ecclésiastique des Réductions.
   Chapitre XV. Gouvernement civil des peuplades chrétiennes du Paraguai. Heureuse situation des Néophytes.
   Chapitre XVI. Manière de vivre des Indiens, sages Réglemens qui entretiennent dans les Réductions le bon ordre, l'abondance et la tranquillité publique.
   Chapitre XVII. Des animaux qui se trouvent dans le Paraguai. Utilité qu'on en retire.
   Chapitre XVIII. Gouvernement militaire des Réductions.
   Chapitre XIX. De l'amour et du respect que les Indiens portent à leurs Missionnaires.
   Chapitre XX. Des maux suscités par l'envie aux Missionnaires du Paraguai.

30 euros (code de commande : 23527 - vendu).

NADEAU (Maurice) — Le chemin de la vie. Entretiens avec Laure Adler. Lagrasse, Verdier, 2011. In-8° broché, 157 p., exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   Maurice est un blagueur. Un ironique. Un doux rêveur. Il n'en fait qu'à sa tête et n'en démord pas. C'est son désir qui le guide, éclairé par ses intuitions. Au fond, c'est un solitaire, mais qui peut avoir des tendresses.
   Maurice est de grande taille et, quand il vous prend dans ses bras, on a le sentiment d'être protégé.
   Maurice est un lecteur. Qu'il soit journaliste, écrivain ou éditeur, sa vie, faite d'austérité, de concentration et d'oubli de soi, est celle d'un lecteur. La lecture est une accoutumance, puis une addiction. Chez Maurice, c'est un choix qui est devenu au fil des ans une règle et un mode d'exister. Maurice est le lecteur qui a su nous faire partager le plus grand nombre de découvertes dans la littérature du XXe siècle, publiant, analysant, disséquant, commentant les textes du monde entier avec lesquels il nous donnait rendez-vous afin que nous ne puissions pas les manquer.
   Maurice n'a pas de bornes. Il se moque de l'âge, de l'origine, de l'histoire personnelle d'un écrivain. Ce qui l'intéresse, c'est le texte. Il a avec lui des rapports de gourmandise. Il ouvre les livres, les hume, les lâche, les reprend, les laisse reposer, les met en pénitence, les reprend et les relit. Après, il donne son avis.
Maurice a raison : comme il le dit dans ces entretiens, s'il continue à vivre, c'est parce qu'il lit.

10 euros (code de commande : 23514).

[PORCELAINE - HALLEY]. Très rare carton publicitaire (119 x 76 mm.) du faïencier Charles Halley.À propos de Charles Halley :   Deux factures, quelques mentions dans les Almanachs et dans les actes notariés, et de très belles porcelaines sont, pour le moment, tout ce que nous savons sur Halley et Lebon dont les deux magasins furent réunis en un seul par le mariage de Lebon avec la fille de Halley.
   En 1793, Charles Halley était cité comme faïencier, rue Montmartre, n° 6. Il figure dans les Almanachs à partir de l'an 8. Selon certains auteurs, Halley aurait été directeur de la manufacture de porcelaine de Caen, ce qui reste à prouver. Quoiqu'il en soit, Charles Halley qualifié dans le même acte de faïencier et de marchand de porcelaine, fut en 1803, l'un des créanciers du Grand hôtel de Richelieu, à Paris, pour lequel il avait fourni de la porcelaine évaluée à 884 francs. Il demeurait alors rue Montmarte au coin du boulevard et le numéro 182 indiqué dans les Almanachs est appliqué à l'une ou à l'autre de ces voies.
Bibliographie :
   - Régine de Plinval de Guillebon, La porcelaine à Paris sous le Consulat et l'Empire, p. 154.



40 euros (code de commande : 23550*).

PRÉAUD (Maxime) — Mélancolies. Paris, Herscher, 1982. In-8° sous reliure et jaquette d'éditeur, 141 p., illustrations, (collection « Format / Art »).Sur la jaquette :   Dürer et Goya affirmèrent au plus haut point dans leur œuvre leur identité d'artistes visionnaires, nous laissant des images empreintes de mystère dont la clé principale est le caractère mélancolique dont ils acceptaient, voire revendiquaient, la domination. Les plus présentes de ces images, Melencolia I (1514) et Le sommeil de la raison engendre des monstres (1799) fournissent un double code de représentation permettant de s'orienter dans un monde d'images incroyablement riche où s'affrontent Dieu et le Diable, le bien et le mal, le rêve et le cauchemar, la raison et l'imagination. Malgré la variété des styles et, apparemment, des sujets, les illustrations réunies dans cet ouvrage ont des points communs, le plus fort étant la posture identique des personnages ou figures – tête appuyée sur la main ou posée sur les deux bras croisés – tous méditant, sommeillant ou rêvant.
   Le geste de la mélancolie est à lui seul le signe de la mélancolie et de ses multiples composantes : telle est l'hypothèse proposée. Sous forme de promenade aux nombreux détours permettant d'évoquer quelques-uns des multiples aspects de ce thème, cet ouvrage constitue l'étape première, pré-scientifique, d'une recherche originale sur la récurrence des formes dans les œuvres d'art.

15 euros (code de commande : 23538 - vendu).

ROELANDT (Robert) — Gouy-lez-Piéton, « paradis des réfractaires ». Préface de Jean Vanwelkenhuyzen. Gembloux, Duculot, 1982. In-8° collé, 143 p., illustrations, (collection « Document »), envoi de l'auteur.En quatrième de couverture :   Une compagnie de l'A.S. en action. Sabotages, opérations de guérilla, aide aux réfractaires. Pourquoi ? Par refus de la défaite. Pour ranimer l'espérance. Pour hâter la Libération. Des hommes et des femmes vivent périlleusement durant des années pour que règnent la fraternité, l'honneur, la justice. Comment ? Avec des moyens dérisoires mais une organisation intelligente. Par une solidarité à toute épreuve, jusque dans le sang versé pour la Patrie. Cela dépasse l'entendement. Peut-être. Mais cela fut. Ce n'est pas du roman.
20 euros (code de commande : 23524).

ROLAND (Edm.) et ROLAND (Marie) — Les comptes de la Massarderie de la ville de Braine-le-Comte. Soignies, Cercle Archéologique de Soignies, 1974. In-8° collé, [38] p., illustration hors texte.   Il s'agit d'un extrait du tome XXVII des Annales du Cercle archéologique de Soignies, 1973-1974, pp. 44-82.
Extrait :
   Les Archives générales du Royaume conservent, dans le dépôt de la Chambre des Comptes, sous les numéros d'ordre de 39.413 à 39.437, vingt-cinq comptes anciens de la massarderie de la Ville de Braine-le-Comte. Les comptes les plus anciens couvrant chacun une année d'exercice commençant au premier mars jusqu'à pareille date de l'année suivante, s'échelonnant de 1389, ancien style, à 1395. La seconde série, soit seize comptes, prenant cours à la Toussaint jusqu'à la Toussaint suivante, va de 1396 à 1413. Le compte du 1er mars 1395 au 1er novembre 1395 et celui de cette dernière date à la Toussaint 1396 sont perdus ; celui de 1400 à 1401 manque aussi. Nous trouvons enfin un compte pour l'exercice du premier novembre 1495 à la Toussaint 1496 et deux autres commençant ceux-ci au premier janvier et se rapportant aux années 1762 et 1769.
   Ils sont rendus au châtelain, aux mayeur, échevins, jurés et communauté de la ville. Bien qu'intitulés « comptes des maltôtes » du moins de mars 1390 n.s. à la Toussaint 1400 ; il s'agit en réalité des revenus appartenant à l'office de la massarderie comme nous le voyons à partir de l'année 1401.
   Les massards sont : du 1er mars 1389 a.s. à mars 1390 : Robiers Mouton ; du 1er mars 1390 à la Toussaint 1400 : Colars de le Ruelle ; du 1er novembre 1400 à 1408 : Jehans Erbaus ; de Toussaint 1408 à 1413 : Jehan le Cambier ; pour 1495-96 : Nicaize le Tondeur ; pour l'année 1762 : Pierre-Vincent Dubois ; et pour l'année 1769 : Toussaint-Joseph Olivier.
   En réalité, pour les comptes des 14e et 15e siècles, les revenus de la ville n'étaient constitués que par les maltôtes des vins, des cervoises, des miels, du vif avoir et de la draperie. Nous donnons en tableau, pour chaque compte, les recettes et dépenses de chaque exercice et aussi le produit des maltôtes du vin, des cervoises et des miels ou de l'hydromel ; on verra ainsi que les taxes sur les boissons constituaient le plus clair des revenus de la ville. On peut constater que le produit de la maltôte de la cervoise, contrairement à ce que l'on peut voir dans les autres villes, était presque le double, à partir de 1400, de celle du vin, ce qui indique que la production et la consommation de la bière dans cette localité, sont en augmentation.
   Nous ferons suivre ce tableau d'une analyse sommaire des différents comptes qui nous fourniront, du moins je le pense, des renseignements utiles sur l'histoire de cette ville.
   Tous ces comptes étaient rendus en monnaie courante exprimée en livres, sols et deniers tournois.

12 euros (code de commande : 23515).

[SADE (Donatien Alphonse François de)]. MENGUE (Philippe) — L'ordre sadien. Loi et narration dans la philosophie de Sade. Paris, Kimé, 1996. In-8° collé, 271 p., (collection « Philosophie-Épistémologie »), exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   Il est sans doute toujours paradoxal de parler ou d'écrire sur Sade ; mais il l'est encore plus de vouloir le lire intégralement en philosophe. C'est cette gageure que tient cet essai. Et, tout d'abord, au plan de l'ordre narratif, il s'efforce de comprendre la nécessité qui articule récit et philosophie, où se rencontre la question primordiale : qu'est-ce que la philosophie peut bien venir f...aire dans un boudoir ? Puis, au plan réfléchi de l'ordre des raisons, se rencontre la question de l'ordre inconditionnel : « Jouis ! » qui fonde la pensée et la pratique libertine de tous les héros sadiens. Quel peut être le statut d'un tel impératif quand il est mis au compte d'une nature entièrement dédivinisée et définalisée ?
   Par cette interrogation sur l'idée de loi et de voix, à laquelle conduit l'élaboration de la cohérence d'un tel prescriptif, c'est une nouvelle distribution, sur le socle épistémologique des Lumières, qui apparaît entre les concepts de droit, de liberté, de jouissance et de désir.

12 euros (code de commande : 23542).

Scriptorium. Revue internationale des études relatives aux manuscrits - International Review of Manuscrit Studies. Tome VI - 1952, n° 1 et 2 (complet). Anvers - Bruxelles, Standaard-Boekhandel - Érasme, 1952. Deux grands volumes in-8° brochés, 350, [2] p., 32 planches hors texte, bel exemplaire non coupé.Table des matières :
   - Les manuscrits grecs de Richelieu, par Ch. Astruc.
   - Autour de l'édition princeps de l'Histoire ecclésiastique de Nicéphore Xanthopoulos, par Ch. Astruc.
   - Western Manuscripts : Publications in Great-Britain 1949-1950, par T.J. Brown et G.R.C. Davis.
   - A « Relatio brevis » of the Life and Martyrdom of St. Thomas a Becket, par Curt F. Bühler.
   - Un recueil singulier d'opuscules de Guillaume de Saint-Thierry, Charleville 114, par J.-M. Déchanet.
   - Expositions de manuscrits, par L.M.J. Delaissé et F. Masai.
   - L'édition du « Veil Rentier » d'Audenarde (Bruxelles, Bibl. Royale, ms 1175), par L.M.J. Delaissé et F. Masai.
   - Découverte de la dernière partie du ms florentin des Novelles de Justinien, par K.A. De Meyier.
   - Une bulle d'Innocent II pour Höningen dans le ms Bruxelles, B. R. 1840-48, par Ch. Dereine.
   - Ein kostbares Sakramentarfragment der Basler Universitätsbibliothek, par Alban Dold.
   - Manuscrits grecs, I (1940-1950), par Gérard Garitte.
   - Universities and the Development of Writing in the XIIth-XIIIth Centuries, par St. Hajnal.
   - Note on Geoffrey of Monmouth's Historia Regum Britanniae II, 2, par J. Hammer.
   - A Note on the Calendar of Cashel, par J. Hennig.
   - Membra disiecta d'un ms d'Anastase le Sinaïte contenant des fragments d'Hippolyte de Rome, par E. Hulshoff Pol.
   - Zwei unbekannte Libanioshandschriften der Österreichischen Nationalbibliothek, par H. Hunger.
   - Mediaeval and Renaissance Latin Translations and Commentaries, par P.O. Kristeller.
   - Les manuscrits de l'abbaye de Liessies, par Jean Leclercq.
   - Latin Commentaries on Arator, par A.P. McKinlay.
   - A Note on the Codex Corbeiensis of the « Historia Francorum » and its connection with Luxeuil, par E.A. Lowe.
   - Un missel cistercien de Baudeloo, par François Masai.
   - L'édition Wilmart-Brou des collectes psalmiques, par François Masai.
   - Observations sur le psautier dit de Charlemagne, par François Masai.
   - Le manuscrit ex-Bement du « Songe du Verger », par Louis Mourin.
   - Les plus anciens drames sardes, inconnus, et quelques autres manuscrits de Cagliari, par Louis Mourin.
   - Bible mosane ou Bible aquitaine ?, par Jean Porcher.
   - Methods of Book-Production in a XIVth Century French Miscellany (London, B. M. Royal 19. D. I), par D.J.A. Ross.
   - Le Hand-List de Laistner-King et les Mss. bruxellois de Bède, par H. Silvestre.
   - Mastre Richard, a Thirteenth Century Translator of the « De Re Militari » of Vegetius, par L. Thorpe.
   - Gothic Palimpsests of Bobbio, par M. Van Den Hout.
   - Three Manuscripts of a Liturgical Beform by John Cajetan Orsini (Nicholas III), par S.A. Van Dijk.
   - Un abbé de Clairvaux bibliophile : Pierre de Virey (1471-96), par A. Vernet.
   - Liste des manuscrits de Lucien, par Martin Wittek.
   - A Medieval Description of Two Uluminated Psalters, par Francis Wormald.
   - Comptes rendus :
      - Der Ackermann aus Böhmen. Herausgegeben von L. L. Hammerich und G. Jungbluth (J. Hennig).
      - Altdeutsche Handschriften. 41 texts... annoted by G. Eis (J. Hennig).
      - Autolycus de Pitane... édition par J. Mogenet (K.A. De Meyer).
      - Eine Sammelhandschrift Walahfrid Strabos, par B. Bischoff (F. Masai).
      - Paläographie, par B. Bischoff (L. Bieler).
      - A Cluny... 9-11 juillet 1949 (F. Masai).
      - Diplomata belgica ante annum 1100 scripta, ed. M. Gysseling et A. C. P. Koch (G. I. Lieftinck).
      - Geschiehte eines Karolingischen Plenarmissales, par A. Dold (B. Luykx).
      - Sur quelques manuscrits de l'ancienne littérature religieuse des Vaudois du Piémont, par Mario Espositon (G. De Poerck).
      - Catalogue des manuscrits conservés à Tournai, par P. Faider et P. Van Sint Jan (B. Bischoff).
      - Le peintre des Miracles de Notre-Dame, par H. Focillon (L. M. J. Delaissé).
      - Urkundenlehre in Abbildungen, par H. Foerter (L. Bieler).
      - El fuero de Teruel... , par M. Gorosch (L. Mourin).
      - Middelnederlandsche geestelijke gedichten..., par L. Indestege (G. Jo Steenbergen).
      - Germanistische Handschriftenpraxis, par J. Kirschner (J. Hennig).
      - Liber Floridus. Mittellateinische Studien Paul Lehman, (L. Bieler).
      - Il libro e le biblioteche. Atti del... congresso bibliologico francescano... (F. Masai).
      - Codices latini antiquiores, V, France, par E.A. Lowe (B. Marichal).
      - Urna inscritta nel Museo delle Terme..., par G. Muzzioli (R. Marichal).
      - Los Fueros de la Novenera..., par G. Tillander (L. Mourin).
      - Vetus Latina... (E. Dekkers).

Les deux volumes : 30 euros (code de commande : 23502).

SOTTIAUX (Jules) — Histoire de Montigny-le-Tilleul. Ornée d'une carte topographique de l'auteur. Hors-texte d'Edmond DeffernezFirmin DothéeFélix NicaiseA. Van Holsbeeck, portrait de l'auteur d'après une sanguine de A. Van Holsbeeck. Marchienne-au-Pont, Lambillon & Fils, 1947. In-8° broché, 318 p., illustrations in et hors texte, feuillet volant d'errata, exemplaire numéroté (n° 306), en bon état, peu courant.Table des matières :
   Bibliographie - Sources - Avant-propos.
   Chapitre I : Préhistoire.
   Chapitre II : Topographie.
   Chapitre III : Montigny rattaché à la Principauté.
   Chapitre IV : La charte - Les seigneuries.
   Chapitre V : Toponymie - Étymologie.
   Chapitre VI : Administration.
   Chapitre VII : La paroisse.   Chapitre VIII : Faits de guerre.
   Chapitre IX : L'enseignement.
   Chapitre X : Industrie.
   Chapitre XI : Hommes distingués.
   Chapitre XII : Anecdotes et curiosités.
35 euros (code de commande : 23507 - vendu).

TALAUPE (Gaston) — Littérature wallonne montoise. No Biau P'tit Trau d' Ville. Mons, La Province, [1932]. In-8° broché, 63 p., quelques rousseurs.Advertance :   Dins L'Ropieur, qu'èje suis ïun des ciens qui l'a mis in route, in 1895, j'ai récrit des scènes montoises d'ein p'tit peu tous lés sortes, jusqu'à aujourd'hui.
   C'est ça qué j'ai mis insemble dins No Biau P'tit Trau d' Ville.
   Ça amusera putette lés geins qu'ainment-té bé Mons éié esse patois.Ça pourroit co bé servi pus tard à des autes.
Ce volume contient :   - No biau p'tit Trau d' Ville. Canson d'après Mi Bé payis d' Lidje, dé Louis Lagauche.
   - Train d' pléesi. Voyâche in trois acques.
   - El Ducasse dé Messine.
   - Les Amoureux (Su la place - Su l' foire - Tirache au sort - Racommodache).
   - A Carnévaïes.
   - Au festival. Partie d' pléesi. (L'Assemblée générale dé « L'Fanfare de la Jeunesse » - Les Répétitions - El Voyâche).
   - Les Appreintières.
   - Les Mesquennes.

20 euros (code de commande : 23537*).

Topkapi Sarayi. Tapis. Sous la direction de J.M. Rogers. Photographies de Banri Namikawa. Paris, Éditions du Jaguar, 1988. In-4°sous reliure et étui toilés d'éditeur, 270 p. dont 98 planches à pleine page en couleurs, piqûres d'humidité (rousseurs) sur la toile, tirage limité à 2200 exemplaires numérotés (n°7).Sommaire :   - Avant-propos.
   I. Les ateliers impériaux.
   II. Les tapis à décors d'inscriptions.
   III. Les tapis turcs dans l'empire ottoman et à l'étranger.
   - Tables des illustrations.
   IV. Les tapis persans historiques du Topkapi Sarayi.
   V. Les kilims.
   - Tables des illustrations.
   - Bibliographie.
   - Carte.
   - Index.

50 euros (code de commande : 23504).

[TOURNAI]. Dossiers « Tournai-Tournaisis ». De 1830 à nos jours. Tournai, Comité Tournaisien de l'Association des Villes historiques, 1976. In-4° collé, 180 p., illustrations hors texte.Table des matières :   - Géographie administrative.
   - Vie économique.
      - L'infrastructure des moyens de communication (Voies navigables - Réseau ferroviaire - Réseau routier).
      - Les industries.
      - L'agriculture.
   - Population.
      - Effectif et évolution de la population.
      - Accroissement naturel de la population.
      - Accroissement migratoire de la population.
      - Les Français dans le Tournaisis.
      - La population active.
   - Chronologie tournaisienne.
      - Participation tournaisienne à la révolution belge.
      - Tournai dans le royaume de Belgique (Premier demi siècle après l'indépendance - À partir de 1879 jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale - Après la libération).
   - Vie religieuse.
   - Vie militaire.
      - Création de régiments en 1830.
      - Les artilleurs de la garde civique.
      - Composition de la garnison de 1830 à nos jours.
      - Les constructions militaires à Tournai (De 1865 à nos jours).
   - Fonction judiciaire.
      - Tribunal de première instance (Compétence territoriale - Compétence matérielle - Local - Magistrats).
      - Parquet.
      - Tribunal d'arrondissement (Local).
      - Tribunal du travail.
      - Tribunal de commerce.
      - Justice de paix.
      - Conseil de(s) prud'hommes.
      - Conseil de guerre en campagne.
      - Le barreau.
   - Vie quotidienne.
      - Le paysage rural et le paysage industriel.
      - Le réseau urbain.
      - Habillement.
      - Alimentation.
      - Conditions de travail.
      - Loisirs - Sports.
      - Folklore et fêtes de la région (Aujourd'hui - Autrefois - Vie religieuse - Étapes de la vie - Les soins de santé - L'agriculture - Vie journalière - Les distractions - Les professions - L'école - Transports - Croyances et superstitions - La vie de la nature).
   - Vie artistique et littéraire.
      - Architecture.
      - Peinture, sculpture, arts décoratifs.
      - Musique (Théâtre lyrique - Le folklore et la chanson - Sociétés instrumentales et vocales - Le carillon - Facture instrumentale - La maîtrise de la cathédrale et la musique religieuse - Les concerts - L'enseignement musical - Les compositeurs - Les virtuoses - Les éditions).
      - Littérature.
   - Vie intellectuelle.
      - Enseignement.
      - Les sociétés à but culturel et scientifique.
      - Archives (Municipales et de l'État - Du Séminaire - Du Chapitre).
      - Bibliothèques (De la Ville - Du Séminaire - Autres bibliothèques publiques).
      - Musées (Musée d'Histoire naturelle - Du Séminaire - Musée militaire - Musée de folklore (Maison tournaisienne) - Musée d'Histoire et d'Archéologie - Musée de Paléontologie et de Préhistoire - Musée des Beaux-Arts).
   - Assistance et santé publiques.
      - Œuvres d'assistance et institutions sociales, établissements hospitaliers (Œuvres de l'enfance - Protection de la jeunesse, création des homes familiaux dans le Tournaisis - Soins de santé - Handicapés - Aide aux personnes âgées - Œuvres de charité - Le logement - Œuvres de guerre - Centres hospitaliers du Tournaisis - Maisons de retraite C.A.P.).
      - Assistance publique (Bureau de bienfaisance - Hospices civils - Commission d'assistance publique).

20 euros (code de commande : 23505).

Un double regard sur 2000 ans d'art wallon. Tournai, La Renaissance du Livre, 2000. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 568 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Références »), bel exemplaire.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme présentée dans différentes institutions liégeoises, du 15 avril au 16 juillet 2000.
Table des matières :
   - Jules Destrée, de l'individualisme culturel à l'indépendance politique (1881-1936), par Philippe Destatte.
   - Expression régionale et universalité : l'action culturelle et artistique de l'Institut Jules Destrée, 1938-1998, par Marie-Paule Bouvy.
   - Entre culture et politique, les salons de Charleroi en 1911, par Corinne Godefroid.
   - Le musée Jules Destrée de Charleroi. Autour d'un homme de progrès et de culture, par Patricia Vanerck.
   - L'Association pour le Progrès Intellectuel et Artistique de la Wallonie, par Jacques Parisse.
   - Le musée de l'Art wallon de la Ville de Liège, par Liliane Sabatini.
   - Les périodes préhistoriques en Wallonie, par Marcel Otte.
   - Cinq siècles gallo-romains en Wallonie, par Marie-Claire Gueury.
   - Histoire de l'art de la sculpture en Wallonie, par Anne Gersten.
   - Les orfèvres mosans devant l'histoire (XIe-XIIIe siècles), par Jacques StiennonJean-Louis Kupper etPhilippe George.
   - L'orfèvrerie religieuse en Wallonie, par Albert Lemeunier.
   - L'orfèvrerie civile, par Luc Engen.
   - La numismatique en terre wallonne, par René Paquet.
   - Les arts d'écriture en pays wallon, par Carmélia Opsomer.
   - De l'estampe à la sérigraphie. L'image imprimée en Wallonie des origines à nos jours, par Alexia Creusen.
   - Le dessin et ses formes en Wallonie, par Françoise Léonard-Étienne-Clercx.
   - Textiles à décors. De la soierie d'Heraklius (VIIe siècle) à la broderie de Saint-Martin de Liège (XIVe siècle), par Françoise Pirenne-Hulin.
   - Dentelles en Wallonie, par Nadine Maquet.
   - Les Arts anciens du Hainaut, par Jules Destrée.
   - La peinture en Wallonie au XVIe siècle. Lambert Lombard et la peinture liégeoise, par Cécile Oger.
   - Foisonnement et diversité : les peintres du XVIIe siècle, par Pierre-Yves Kairis.
   - La peinture en Wallonie au XVIIIe siècle, par Maïté Pacco.
   - Des peintres wallons au XIXe siècle, par Serge Le Bailly de Tilleghem.
   - Constantin Meunier. Images de Wallonie, témoignages d'auteurs, par Pierre Baudson.
   - L'impressionnisme, par Gaëtanne Warzée.
   - Symbolisme en Wallonie et à Bruxelles, par Pierre Somville.
   - L'École de Verviers, par Jacques Parisse.
   - L'expressionnisme, par Jacques Parisse.
   - Nervia, par Michel De Reymaeker.
   - L'Abstraction, par Jacques Parisse.
   - Le Surréalisme, par Serge Goyens De Heusch.
   - Tendances picturales contemporaines, par Claude Lorent.
   - Sculpture du XXe siècle, par Marie-Caroline Florani.
   - La sculpture monumentale au XXe siècle en Wallonie, par Pierre Henrion et Yves Randaxhe.
   - Les métiers artistiques de l'armurerie, par Claude Gaier.
   - L'industrie dans l'art et l'art dans l'industrie, par Philippe Tomsin.
   - De sable et de feu : le verre en Wallonie, par Ann Chevalier.
   - Le mobilier de menuiserie et d'ébénisterie du pays de Liège dans les collections des Musées Curtius et d'Ansembourg à Liège, par Pauline Bovy etPierre Bernard.

80 euros (code de commande : 23518).

VALERY (Marie-Françoise) — Jardins du Moyen Âge. Photographies Alain Le Toquin. Tournai - Bruxelles, La Renaissance du Livre - Dexia, 2001. In-4° sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, 243 p., nombreuses illustrations en couleurs, (collection « Références »), exemplaire en très bel état.Sommaire :   I. Jardins d'histoire.
      - Les sources historiques.
         - Les listes de plantes (Le Capitulaire De villis (IXe siècle) - L'Hortulus de Walafrid Strakon (827) - LePhysica d'Hildegarde de Bingen (XIIe siècle) - Le Livre des simples médecines de Platearius (XIIe siècle) - LeLivre des profits champêtres et ruraux de Pierre de Crescens (XIIIe siècle) - Le Mesnagier de Paris (1393)).
         - Les esquisses de jardins (L'abbaye de Saint-Gall (IXe siècle) - Le jardin d'Hesdin (1295-1553) - Les jardins de l'hôtel Saint-Pol dans le Marais à Paris (1338-1380).
      - Les sources artistiques et littéraires (Les enluminures - Les tableaux - Les tapisseries - La littérature).
   II. Un jardin au Moyen Âge.
      - Les styles (Jardins de campagne - Jardins de ville - Jardins de monastère - Jardins de princes).
      - Les attributs (L'architecture - Des jardins dans un jardin - Les plantes - La présence de l'eau et les ornements).
      - La symbolique (L'image du Paradis - La Vierge Marie - Les plantes et les animaux - Les chiffres).
      - Portraits de trois paysagistes passionnés (Sylvia Landskerg - Alain Rickert - Michel Cambornac).
   III. Jardins d'aujourd'hui.
      - Promenade en France (Ballon, un jardin de donjon - Bois-Richeux, un jardin de manoir - Busséol, un jardin des croisades - Donnemarie, entre plessis et buis - Fontevraud, le respect de la tradition - La Guyonnière, un verger sur une île - Loches, un jardin de donjon - Moissac, un jardin de spiritualité - Mont-Saint-Michel, un jardin suspendu entre ciel et terre - Orsan, une enluminure végétale - Salagon, un jardin de prieuré - Strasbourg, au pied de la cathédrale Notre-Dame - Tusson, inspiré de Saint-Gall - Vauclair, un jardin de simples - Yvoire, dans une seigneurie médiévale.
      - Promenade en Europe.
         - En Grande-Bretagne (Queen Eleanor's Garden, un jardin de reine - Bayleaf, un jardin de campagne - Tretower Court, un jardin de manoir gallois).
         - En Belgique (Bruges, un labyrinthe - Bruges, un clos inspiré des primitifs flamands - Bruxelles, la Maison d'Érasme, d'après un tableau de Dirk Bouts).
         - Aux Pays-Bas (Utrecht, un jardin de cloître - Ter Apel, un monastère dans une clairière).
         - En Espagne (Pedralbes, un cloître d'époque - Le Generalife et l'Alhambra, le raffinement hispano-arabe).
   IV. Petit guide des jardins d'inspiration médiévale en France.
   - bibliographie.
   - Index.

80 euros (code de commande : 23528 - vendu).

VAN LOOVEREN (Louis C.) — Villa Antonina. Le rôle illustre du burg d'Antoing dans l'histoire de la Belgique. [Antoing], [Chez l'Auteur], [1937]. In-8° broché, 63 p., illustrations, un plan à déplier.Table des matières :   - Préface.
   Chapitre I. Époque gallo-romane.
   Chapitre II. L'époque franque.
   Chapitre III. Époque mérovingienne ou apostolique.
   Chapitre IV. Époque médiévale ou guerrière.
   Chapitre V. Le castel primitif d'Antoing.
   Chapitre VI. Époque féodale - Le château-fort d'Antoing.
   Chapitre VII. Le château-fort - La Guerre de Cent ans.
   Chapitre VIII. Époque communale - Époque glorieuse.
   Chapitre IX. Époque bourguignonne - Le burg définitif.
   Chapitre X. Antoing sous les Espagnols - La Réforme.
   Chapitre XI. Époque moderne et contemporaine.

20 euros (code de commande : 23532 - vendu).

[VELPEAU (Alfred-Louis-Armand-Marie)]. LABARTHE (Paul) — Velpeau. Paris, Baschet, [1877]. In- f°, 4 p., une planche hors texte, (collection « Galerie Contemporaine Littéraire Artistique », 2e série - n° 39), couverture un peu défraîchie mais photographie en parfait état.   Le cliché du portrait de Velpeau par Pierre Petit a été imprimé en photoglyptie (191 x 239 mm.) par Goupil et Cie et monté sur carton.


45 euros (code de commande : 23549).

VERNIERS (Louis) — Les transformations de Bruxelles et l'urbanisation de sa banlieue depuis 1795. Léau, Peeters, [1934]. In-8° broché, 142 p., illustrations hors texte, envoi de l'auteur.   Extrait du tome XXXVII des Annales de la Société Royale d'Archéologie de Bruxelles.
Table des matières :
   Introduction.
      1. Bruxelles-ville ou Bruxelles intra-muros (remparts d'enceinte ; espaces vacants ; jardins ; cimetières ; maisons ; voirie).
      2. La banlieue bruxelloise à la fin de l'Ancien Régime (son caractère essentiellement agricole).
      3. La « cuve » de Bruxelles.
   Chapitre I. Les facteurs de développement et de transformation de l'agglomération bruxelloise.
      1. Origine et développement de la ville de Bruxelles jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.
      2. Caractères généraux de la transformation des villes au XIXe s.
      3. Facteurs du développement et de la transformation de Bruxelles à partir de 1795 (le facteur politique ; le facteur économique ; Bruxelles-Capitale).
   Chapitre II. Les transformations de Bruxelles-Ville de 1795 à 1860.
      1. Disparition des espaces libres à l'intérieur des limites de la seconde enceinte.
      2. Démolition des remparts et établissement des boulevards extérieurs.
      3. L'apparition des premières stations de chemins de fer (in-ville).
      4. Les travaux d'assainissement dans les vieux quartiers et l'amélioration de la voirie vers le milieu du XIXe s.
      5. Transformation du quartier Saint-Jean.
      6. Transformation du quartier du Vieux Marché.
      7. Transformation du quartier du Bummel.
      8. Transformation du quartier du Grand Béguinage.
      9. Transformation du quartier de Terre Neuve.
      10. Transformation du quartier de la Chapelle.
      11. Transformation du quartier des Bas-Fonds.
   Chapitre III. Les transformations de Bruxelles-Ville à partir de 1860.
      1. Les facteurs déterminants (la suppression de l'octroi ; la législation sur l'expropriation par zones pour cause d'utilité publique ; l'haussmanisation de Paris ; les inondations de la Senne ; les épidémies).
      2. Le voûtement de la Senne et l'établissement des boulevards centraux.
      3. Transformation du quartier des bassins intérieurs.
      4. Transformations des quartiers du haut de la Ville (Quartier de N. D. aux Neiges ; Quartiers de la Montagne de la Cour, Isabelle, Ter Arken, de la Putterie et Sainte-Elisabeth (travaux de la Jonction) ; Quartier du Nouveau Palais de Justice).
   Chapitre IV. La transformation des quartiers annexes.
      1. Développement des quartiers Léopold et Nord-Est et des quartiers avoisinnant les Parcs Léopold et du Cinquantenaire.
      2. Développement du Quartier Louise.
      3. Développement du Quartier Solbosch.
   Chapitre V. La transformation des faubourgs bruxellois depuis 1795.
      1. Généralités.
      2. Anderlecht.
      3. Molenbeek-Saint-Jean.
      4. Koekelberg.
      5. Laeken.
      6. Schaerbeek.
      7. Sint-Josse-ten-Noode.
      8. Ixelles.
      9. Saint-Gilles.
      10. Forest et Uccle.
   Chapitre VI. Les extensions territoriales de Bruxelles et les tentatives d'incorporation des faubourgs.
   Chapitre VII. Étude statistique du nombre de maisons dans l'agglomération bruxelloise.
      1. Bruxelles-Ville.
      2. Les Faubourgs de la 1re zone.
      3. Les Faubourgs de la 2e zone.
      4. L'ensemble de l'agglomération bruxelloise.
      5. Les communes des groupes extérieurs (banlieue).
   - Conclusions.
   - Bibliographie.

25 euros (code de commande : 23536 - vendu).

VERRIEST (Léo) — Étude d'histoire économique et sociale. La draperie d'Ath des origines au XVIIIe siècle. Bruxelles, Chez l'Auteur, 1942. In-8° broché, 104 p., un tableau à déplier.Extrait :   L'historien qui veut interroger et comprendre le passé d'une ville doit nécessairement, pour faire œuvre utile, se demander quelles sont les raisons, les circonstances, les phénomènes, qui ont fait qu'elle s'est constituée en se différenciant du plat-pays agricole, qu'elle a grandi, qu'elle s'est maintenue, qu'elle a marqué éventuellement un arrêt de développement, qu'elle a régressé peut-être. ... Raisons qui, indépendamment des points de vue géographique et géologique, ne peuvent être que d'ordre politique (en ce étant inclus le point de vue militaire) ou d'ordre économique, ces aspects de leur vie interne, issus de semblables raisons, entraînant nécessairement des conséquences d'ordre administratif, juridique, social, intellectuel, moral, démographique, religieux, philanthropique, etc.
   Quid dans le cas d'Ath ? Laissant de côté, pour le moment, l'aspect politique du problème (j'en traiterai ailleurs), je ne m'occuperai ici que de ce qui peut toucher au point de vue économique. Or, si je me pose la question : de quoi Ath a-t-il vécu au Moyen Âge ; quelles y ont été les sources de richesses ; quelles activités ont pu y susciter et entretenir unebourgeoisie aisée et hausser celle-ci, en même temps qu'elles sustentaient, à l'abri de l'enceinte, une main-d'œuvre abondante et variée, j'y vois, à partir d'un certain moment, et révélé par des documents éloquents le travail des textiles, savoir la draperie et la toilerie. De cette dernière on a une partielle connaissance, grâce à l'étude que lui a consacrée Dewert. Quant à la draperie, on lui a vraiment fait peu d'honneur : moins d'une page dans l'Histoire d'Ath de Dewert, moins de trois dans celle de Bertrand. On va voir qu'elle méritait beaucoup mieux, et même que, pendant près de trois siècles, elle a été le facteur dominant dans la vie urbaine.
   Les premières questions qui s'offrent à notre examen sont de savoir de quand date la draperie et à quelle époque elle a été particulièrement active. Ce qui nous permettra précisément de souligner l'un des caractères particuliers de la draperie des rives de la Dendre.

20 euros (code de commande : 23533 - vendu).

[WIERTZ (Antoine)]. BODART (Roger) — Antoine Wiertz. Anvers, De Sikkel, 1949. In-8° sous reliure et jaquette d'éditeur, 15 p., 26 planches hors texte dont une en couleurs, (collection « Monographies de l'Art Belge », troisième série, n° 10), exemplaire en bel état.Extrait :   Antoine Wiertz est avant tout un « cas ». Proche de nous dans le temps, nous le comprenons beaucoup moins que Rubens, Giotto ou Breughel, précisément parce qu'il est trop proche, parce qu'il appartient à l'âge qui a immédiatement précédé le nôtre, celui auquel nous nous opposons, comme, presque toujours, s'opposent les générations qui se succèdent. Il est le romantisme; nous croyons être anti-romantiques. L'intérêt du « cas Wiertz » consiste à éclairer cette cassure, à examiner si vraiment il y a cassure, à se demander pourquoi nous ne le comprenons pas, et si peut-être il n'est pas un précurseur dont notre temps n'a pas encore reconnu les intuitions.
   Il est bon, sans doute, de constater d'où il vient, de s'attarder devant le paysage qui fut sien pendant son enfance, de savoir qu'il fut le contemporain de Victor Hugo, qu'il est né en 1806, à Dinant, d'oublier ce que ces rochers, ces grottes et ces gorges de Meuse ont pour nous d'aimable, pour se souvenir de ce que Chateaubriand et Hugo, passant par là, y voyaient « d'horrible et de sauvage ». Ce pays de rivières souterraines, de forêts épaisses hantées de loups et de sangliers, a, pour le jeune Antoine, un visage effrayant que nous ne lui connaissons plus aujourd'hui.
   Un adolescent inquiet, exalté, que travaille cet air du temps qui a donné Atala, qui va donner La légende des siècles, doit découvrir dans cette terre d'entre Lesse et Meuse, à travers la cime indéterminée des forêts, dans l'ombre sinistre des cavernes, on ne sait quel message que notre temps a peine à y déchiffrer. Seul un néo-surréaliste comme Gracq, qui, à travers André Breton, rejoint les enchantements de Combourg, saurait nous dire ce que Dinant, Anseremme, Walzin, Waulsort ont pu susciter de rêves, d'angoisses, de presciences, chez le jeune Antoine Wiertz.

10 euros (code de commande : 23544 - vendu).

 
 

 
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VIENNENT DE PARAÎTRE


Cahiers internationaux de symbolisme. Numéros 140-141-142 (2015). Patrimoines. Textes réunis par Catherine GravetDamien Darcis et Pierre Gillis. Mons, CIÉPHUM, 2015. In-8° collé, 489 p., illustrations en couleurs.En quatrième de couverture :   Pour mettre à l'honneur la culture, à notre manière, en cette année 2015 où Mons en est la Capitale européenne, nous avons choisi d'étudier les liens complexes entre un patrimoine polymorphe et la création contemporaine, impliquant différents modes de « conservation », de sa muséifïcation à sa réappropriation inventive, et d'identifier les pratiques socioculturelles des collectivités qui y sont liées ainsi que les différents types de gouvernance qu'elles génèrent.
   Les contributeurs – ils sont plus de vingt – ont interprété l'appel des Cahiers internationaux de symbolisme à leur manière.
Table des matières :   - Patrimoines, par Damien DarcisPierre Gillis et Catherine Gravet.
   - Patrimoine et création littéraire : l'exemple de Et si Dieu me demande, dites-Lui que je dors de Bessora, par Diane Véronique Assi.
   - Le Patrimoine musical indien dans le répertoire pour piano d'Olivier Mcssiaen et de Jacques Charpentier, par Giusy Caruso etMarc Leman.
   - L'Interprétariat en milieu social : une expertise en péril, par Anne DelizéeNicolas Bruwier et Simon De BrouwerMichel Di Mattia et Abdel MezianePascal Rillof.
   - À quand un monument à la mémoire de Jean Meslier ?, par Serge Deruette.
   - La Fragilité mais aussi les ambitions d'une initiative culturelle volontairement inscrite au sein du patrimoine local : la publication de la revue du Cercle d'Histoire et d'Archéologie des deux Vernes, par Thierry Fauvaux.
   - Mon patrimoine ethnique fout le camp, par Pierre Gillis.
   - Approche symbolique du vieux cimetière de Mons, par Dominique Gluck.
   - Comment devenir romancier à succès quand on a lu tous les livres, par Catherine Gravet.
   - Mythe et mobilité : une lecture de trois contes, par Affoué Virginie Konandri.
   - Katmandou. Déstructuration urbaine, déstructuration sociale ?, par Claire Martinus.
   - Patrimoine et dialecte(s) : le langage des ouvriers carriers dans la région de Lessines (Hainaut occidental), par Christine Penninck.
   - Relever le défi de déshéritement patrimonio-culturel, par Raymond Renard.
   - Biennale « Patrimoine et Création » de Mons (2000) : préservation et revitalisation du folklore local, par Katherine Rondou.
   - Ethnographie gourmande de la Ducasse montoise, par Moussa Sow.
   - Repenser le patrimoine ?, par Marcel Voisin.
   - Le Patrimoine de Carthage ou la tradition de Carthage ?, par Patrick Voisin.
   - Palimpsestes et ontologies glissants dans le paysage patrimonial bâti, par Hugues Wilquin.
   - Varia :
      - Communication et existence chez Kafka et Kierkegaard, par Michael Di Vita.
      - Discernement matérialiste : bande dessinée et engagement, par Jean-Maurice Rosier.
      - Les Traductions des œuvres de Léon Bloy. Une première liste, par Émile Van Balberghe.

18 euros (code de commande : 23554).

GÉRIN (Claude) — Ramint'vances. 13 textes en montois avec traduction française.Aquarelles de Gérard Noirfalise. [Mons], [Association des Montois Cayaux], 2015. In-8° broché, 47 p., illustrations en couleurs.Table des matières :   - Introduction.
   - Si.
   - Ein biau Noée.
   - Du Broeucq èyè l'Sinche.
   - El Prince hûreux.
   - Pa d'zous l'marronnier.
   - El pindule dé l'onque Zidore.
   - Broquante.
   - Escaudrie du Nouvel An.
   - Ein réefe dé Ducasse.
   - El Père Noée est mort.
   - El Boquet èyè les nougettes.
   - Les quatte séesons du Catiau.
   - P'tits bonheurs.

15 euros (code de commande : 23551).

YANNART (Philippe) — L'épée de l'Empereur. Mons sous les occupations française, hollandaise et allemande. Roman historique. Arquennes, Memogrames, 2015. In-8° broché, 463 p., illustrations, (collection « Arès »).En quatrième de couverture :   Le Montois Philippe Yannart, amoureux de sa cité et de son prestigieux passé, collectionneur invétéré et historien local avisé, signait, en 2014, deux belles études documentaires, Mons avant la Grande Guerre, publié par l'association des Montois Cayaux, et Mons, la Septième Porte, chez Memogrames. À l'occasion du bicentenaire de la bataille de Waterloo, il renoue avec le genre romanesque, qu'il avait déjà pratiqué en 2012 avec Le Secret du Gouverneur de Mons et nous propose L'Epée de l'Empereur, superbe intrigue ayant pour décor Mons sous les occupations française, hollandaise et allemande, et pour héros les anciens de la Grande Armée.
   Chargé de récolter, pour compte de la Régence montoise, les candidatures des anciens soldats de l'Empire pour l'obtention de la médaille de Sainte-Hélène, instaurée par Napoléon III en souvenir de son oncle Napoléon Ier, Louis Dechembry se retrouve mêlé à un terrible complot qui fixera son destin. Dès sa première rencontre avec le colonel Dumoulin, le futur notaire est fasciné par le récit de la vie mouvementée de son interlocuteur. L'individu a connu, tout jeune, l'arrivée à Mons des Sans-Culottes, suivie du vote en faveur de la réunion de la ville avec la France révolutionnaire, puis de la sinistre parenthèse de la Terreur. Enfin, le Consulat et l'Empire, durant lesquels il sert dans la Grande Armée.
   Simple acteur dans ces luttes gigantesques qui ont marqué le début du 19e siècle, le colonel Dumoulin se proclame fièrement enfant de la Nation, qui en fit un soldat n'ayant que son courage pour tout patrimoine, le monde pour famille, ses blessures comme passeport... Un soldat ayant accepté de n'avoir pour patrie que là où il pouvait se nourrir, pour tout protecteur que le bon Dieu, mais aussi un père : l'Empereur ! ... Jusqu'à ce jour de juin 1815 où, pour lui comme pour tous ses camarades, le Soleil s'était couché définitivement. Alors, abandonnés du Roi et de la Nation, il ne resta à ses Braves que leur demi-solde et leur courage pour survivre.
   Heureusement, les commémorations au sein de l'Association des Anciens Frères d'Armes de l'Empire, qu'ils ont créée et que préside le colonel Dumoulin, leur permettent de trouver un peu de chaleur, un peu de réconfort dans une paix retrouvée. Des circonstances rocambolesques ont mis entre leurs mains un des plus beaux trophées qui soit à leurs yeux, une des plus belles reliques de leur gloire passée – une épée personnelle de l'Empereur. Un précieux trophée pour lequel l'orgueil des hommes et des nations déclenche une longue lutte acharnée qui ne trouvera son épilogue que de nos jours.
   Au fil du roman, le lecteur est invité à revivre tantôt les émeutes survenues durant la Révolution de 1830, qui chassent les Hollandais de la ville et du pays, tantôt l'invasion allemande en août 1914, la bataille de Mons et les quatre ans d'une occupation aussi humiliante que rigoureuse.
   Quant au notaire Dechembry, héritier et dépositaire du secret des anciens vétérans de l'Empire, il se sacrifie à cette noble cause qu'il a fini par embrasser, en mémoire de ces hommes ayant donné leur jeunesse, parfois leur vie, souvent leur santé pour un unique idéal : la défense de la Liberté.
   Tout ce qui est décrit dans ce récit est vrai. Ce qui ne l'est pas aurait pu l'être...

33 euros (code de commande : 23553).

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ALTHUSSER (Louis) — Pour Marx. 9e édition (26e mille). Paris, Maspero, 1972. In-8° broché, 258 p., (collection « Théorie », I). Table des matières :   - Préface : aujourd'hui.
   - Les « Manifestes philosophiques de Feuerbach ».
   - « Sur le jeune Marx » (Questions de théorie).
      I. Le problème politique.
      II. Le problème théorique.
      III. Le problème historique.
   - Contradiction et surdétermination (notes pour une recherche).
      - Annexe.
   - Le « Piccolo » Bertolazzi et Brecht (Notes sur un théâtre matérialiste).
   - Les « Manuscrits de 1844 » de Karl Marx (Économie politique et philosophie).
   - Sur la dialectique matérialiste (De l'inégalité des origines).
      1. Solution pratique et problème théorique : pourquoi la théorie ?
      2. Une révolution théorique à l'œuvre.
      3. Processus de la pratique théorique.
      4. Un tout complexe structuré « déjà donné ».
      5. Structure à dominante : contradiction et surdétermination.
   - Marxisme et humanisme.
      - Note complémentaire sur l'« humanisme réel ».

12 euros (code de commande : 23567).

[ATH]. La Ville d'Ath en souvenir de ses enfants victimes de la guerre 1914-1918. [Ath], [Administration communale], [ca 1919]. In-8° broché, [20] p., volume composé de 73 photographies des victimes de la guerre, rare.Table des matières :   - Glorieux soldats d'Ath morts pour la patrie.
   - Braves gens du Service de Renseignements fusillés par l'ennemi.
   - Déportés morts des suites de mauvais traitements endurés en captivité.
   - Civils tués au cours des bombardements de la ville.

20 euros (code de commande : 23565 - vendu).

BONNEFOY (Yves) — Le Théâtre des Enfants. Bordeaux, William Blake & Co, 2001. In-8° broché, 53 p., épuisé au catalogue de l'éditeur.Extrait :   Il marchait dans les bois quand il entendit ces rires, ces exclamations, cette joie. Et que faire alors sinon s'arrêter, le cœur battant, écouter la voix des enfants à travers le rideau des branches puis se risquer vers eux, l'autre monde ? Il avança, écartant des rameaux, des feuilles qui le frappaient, mais avec douceur, au visage. Actéon, lui aussi, en avait repoussé quand alors ce n'étaient nullement des rires légers qui appelaient au-delà mais un gouffre duquel montaient des fumées, d'acres fumées comme si un feu avait pris, dans des broussailles, pour bientôt mettre fin au monde.
   Une scène était dressée dans une clairière. Très rudimentaire, des piquets qui supportaient, de guingois, une demi-douzaine de planches, et trois ou quatre mats inégaux pour élever au-dessus, entre scène et ciel, un vaste chiffon délavé, troué.
Ce volume contient :   - Le Théâtre des enfants.
   - L'Amérique.
   - Le grand prénom.
   - Les arbres.

13 euros (code de commande : 23571).

[BORGEAUD (Marius)]. Marius Borgeaud. Commissaire de l'exposition : Jacques Dominique Rouiller. Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 2001. In-4° broché, 166 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bel état.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la Fondation Pierre Gianadda, à Martigny, du 16 novembre 2001 au 20 janvier 2002.
Table des matières :
   - Un Vaudois en Valais, par Léonard Gianadda.
   - Un style sûr et souverain, par Jean-Claude Givel.
   - Le retour de l'enfant prodigue, par Michel Thévoz.
   - Le parcours d'un peintre atypique et attachant, par Jacques Dominique Rouiller.
   - Les « nouveaux » Borgeaud.
   - Regards croisés.
   - L'Association des Amis de Marius Borgeaud.
   - Le Faouët et ses artistes au temps de Marius Borgeaud, par Daniel Le Meste.
   - Marius Borgeaud et au-delà, par René Berger.
   - Borgeaud - Ramuz : deux ymagiers à l'ouvrage, par Jacques Monnier-Raball.
   - Huis clos sur chevalet - Marius Borgeaud et les peintres d'intérieurs, par Françoise Jaunin.
   - Borgeaud et la Bretagne, par André Lucas.
   - Marius Borgeaud : un théâtre d'ombres, par Gérard Salem.
   - Un volcan SOUS la mer, par Maxence Brulard.
   - Aux cimaises des musées et galeries en France et en Suisse.
   - Le dernier appartement de l'artiste.
   - Marius Borgeaud - quelques dates.

18 euros (code de commande : 23597).

BORGES (Jorge Luis) — Les Conjurés précédé de Le Chiffre. [Titre original : La Cifra - Los Conjurados.] Traduit de l'espagnol par Claude Esteban. Paris, Gallimard, 1993. In-8° broché, 145 p., (collection « Du Monde Entier »).En quatrième de couverture :   « Nul ne s'étonnera si le premier des éléments, le feu, n'abonde guère dans le livre d'un homme qui a plus de quatre-vingts ans. À l'heure de sa mort, une reine dit qu'elle est air et feu ; je ressens, pour ma part, que je suis terre, terre lasse. Je continue, cependant, à écrire. Quelle autre chance me reste-t-il, quelle autre merveilleuse chance ? La fortune d'écrire ne se mesure pas aux vertus ou aux faiblesses de l'écriture. Toute œuvre humaine est périssable, affirme Carlyle, mais son exécution ne l'est pas. (...) J'ai remarqué, au cours des ans, que la beauté, tout comme le bonheur, est chose fréquente. Pas un jour ne s'écoule sans que nous ne vivions, un instant, au paradis. Pas un poète, si médiocre soit-il, qui n'ait écrit le meilleur vers de la littérature, mais aussi les plus déplorables. La beauté n'est pas l'apanage de quelques noms illustres. Il serait bien surprenant que ce livre, où se retrouvent une quarantaine de compositions, ne renferme pas une seule ligne secrète, digne de t'accompagner jusqu'à la fin. »
9 euros (code de commande : 23588).

[BOURLARD (Antoine)]. STIÉVENART (Pol) — Il Fiammingo. Silhouette et paysage de la vie de Antoine Bourlard. 1826-1899. Bruxelles, Lamertin, 1919. In-4° broché, 352 p., illustrations in et hors texte (ces dernières avec leurs serpentes), quelques rousseurs, couverture un peu défraîchie.Table des matières :   Chapitre I.
      - Mons.
      - Paris.
   Chapitre II.
      - Italie
      - Roma.
      - Oricoli.
      - Il Fiammingo.
   Chapitre III.
      - Mons.
      - Antoine Bourlard directeur de l'Académie des Beaux-Arts.

40 euros (code de commande : 23589 - vendu).

Bulletin de la Société Royale Belge d'Anthropologie et de Préhistoire. Tome L - 1935. [Bruxelles], Société Royale Belge d'Anthropologie et de Préhistoire, 1935. In-8° broché, X, 432 p., illustrations.Table des matières :   - Les Tchouktchi du détroit de Behring, par Florent Mortier.
   - Note relative à trois courants commerciaux néolithiques belges, par E. de Munck.
   - Note sur un vase de bronze trouvé à Liége, par G. Hasse.
   - Présentation d'un crâne déformé d'Aymara, par J.R.F. Colette.
   - Rapport du secrétaire général sur l'activité de la Société en 1935.
   - Wielchelen préhistorique - 2e partie, par G. Hasse.
   - Complexes et convergences en préhistoire, par J.R.F. Colette.
   - Présentation d'une urne, par F. Van Hoeter.
   - Contribution à l'élaboration d'une carte préhistorique belge à grande échelle (suite), par E. de Munck.
   - Ostéologie primitive et débitage des os et bois de cerf à l'époque romaine, franque, carolingienne, par G. Hasse.
   - La philosophie des pré-Polynésiens, par M. Minnaert.
   - Statuette en terre cuite du Salvador, par M. Minnaert.
   - Note sur une sépulture néolithique à Pétigny (Couvin), par M. Stalon.
   - À propos des fouilles du prf. Raymond aux grottes du Mumbwa. 1re partie : Paléolithique inférieur et introduction de la métallurgie du fer phosphoreux parmi les populations boschimanes, par Francis Cabu.
   - La mission franco-belge dans l'île de Pâques (juillet 1934 - avril 1935), par H. Lavachery.
   - Un lingot de bronze.
   - Un échantillon de vivianite, par G. Hasse.
   - Considérations sur la stratigraphie de gisements pléistocénés à outillage paléolithique de la région de Léopoldville, par F. Cabu.
   - Expositions spéciales organisées à l'occasion du Congrès de l'Institut international d'Anthropologie de Paris par la Société Royale Belge d'Anthropologie et de Préhistoire, par G. Hasse.
   - Contribution à l'étude du métopisme, par J.R.F. Colette.
   - Note préliminaire sur l'altération des outils archéolithiques provenant de mes fouilles de Léopoldville, Congo-Belge, par F. Cabu.
   - L'altération de quelques outils lithiques de Léopoldville (note préliminaire), par J. Lepersonne.
   - Sur deux os gravés trouvés dans la Basse-Belgique, par G. Hasse.
   - Les industries préhistoriques de la cuvette centrale congolaise et leurs rapports avec la Préhistoire générale, par Francis Cabu.
   - À propos du polissoir néolithique de Zonhoven, par F. van Hoeter.
   - Lampes omaliennes, par F. van Hoeter.
   - Note sur trois outils à pédoncule du Campignien, par M. Van Damme.
   - Les premiers syncrétismes religieux au Congo Belge, par Florent Mortier.
   - Notes d'iconographie bouddhique, par Florent Mortier.
   - « Brèves nouvelles du Congo », par J.R.F. Colette.
   - Pièces préchelléennes.

25 euros (code de commande : 23576).

CAMUS (Albert) — Œuvres. Préface de Raphaël Enthoven. Paris, Gallimard, 2013. Fort in-8° collé, 1525 p., illustrations, (collection « Quarto »).En quatrième de couverture :
   « Changer la vie, oui, mais non le monde, dont je faisais ma divinité. » Ce n'est pas par lâcheté, ni par indifférence que Camus s'abstient de communier dans l'amour universel et répugne aux ferveurs collectives, mais par une « folie d'équité ». À ceux qui cherchent un sens à la vie, Camus répond qu'on ne sort pas du ciel qui nous contient. À ceux qui se désolent de l'absurde, Camus raconte que le monde est beau et que cela suffit à remplir le cœur d'un homme. À ceux qui souhaitent la tyrannie parce que l'Homme n'est pas à la hauteur du bien qu'on lui veut, Camus dit qu'il faut aimer les hommes avant les idées. Aux partisans de la haine, il décrit la gratitude. Aux indignés et aux sectateurs d'un « autre monde possible » qui s'endorment, sereins, sur l'oreiller des contestations incontestables, Camus enseigne que la véritable exigence est le contraire de la radicalité. Sa solitude n'est jamais celle du misanthrope. Son combat n'est pas celui du révolutionnaire. À l'inverse de ceux dont le goût de l'absolu s'épanouit dans l'inefficacité pratique, les héros de Camus baissent rarement les bras dans une bataille qu'ils savent sinon perdue d'avance, du moins toujours à recommencer. Car enfin, c'est dans la révolte elle-même que Camus cherche « l'intransigeance exténuante de la mesure », c'est par elle qu'il veut empêcher que le monde ne se défasse, et c'est au nom du courage qu'il se méfie des enragés. Albert Camus soigne le désespoir par le sentiment qu'il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre ; c'est le seul homme normal que je connaisse.
Ce volume contient :

   - Sagesses de l'amour, préface par Raphaël Enthoven.
   -  Portraits.
   - Discours de Suède (1957) - L'Envers et l'Endroit (1937) - Noces (1939) - L'Étranger (1942) - Le Mythe de Sisyphe (1942) - Caligula (1944) - Le Malentendu (1944) - Lettre à un ami allemand (1945) - La Peste (1947) - L'État de siège (1948) - Les Justes (1949) - L'Homme révolté (1951) - L'Été (1954) - La Chute (1956) - L'Exil et le Royaume (1957) - L'artiste et son temps (1957) - Le Premier Homme [1994].
   - Dossiers illustrés.

20 euros (code de commande : 23578 - vendu).

CAO XUEQIN — Le Rêve dans le pavillon rouge. (Hong lou meng). Tomes I et II (complet). Traduction, introduction, notes et variantes par Li Tche-Houa et Jacqueline Alézaïs. Révision par André d'Hormon. Paris, Gallimard, 2003. Deux volumes in-12 pleine peau d'éditeur sous jaquette, Rhodoïd et étui imprimé d'éditeur, CXLIII, 1638 et XLVI, 1640 p., illustrations, (collection « Bibliothèque de la Pléiade, n° 293 et 294), exemplaire en très bon état, sous coffret.Extrait du catalogue de l'éditeur :   L'œuvre la plus achevée de la littérature romanesque chinoise, en 120 chapitres : les 40 derniers auraient été complétés vers 1795 par Gao E sur des plans laissés par Cao Xueqin (1715-1763), mais rien n'est sûr sinon les divergences des manuscrits. Dans une prose d'une admirable fluidité, aérée de contrepoints en vers raffinés, c'est une sorte de temps retrouvé d'une adolescence passée au milieu de jeunes filles dans une grande famille mandchoue à l'époque de sa splendeur, qui n'est plus qu'un rêve. Son premier titre, Histoire d'une pierre,Shitou ji, souligne la contradiction du détachement bouddhiste de la désillusion et de la transmutation salvatrice qu'opère l'attachement amoureux. La richesse de la matière a poussé la critique marxiste à qualifier le Hong lou rneng d'« encyclopédie du monde féodal à son déclin ».
Les deux volumes : 80 euros (code de commande : 23574).

CENDRARS (Blaise) — Œuvres autobiographiques complètes. Tomes I et II (complet). Édition publiée sous la direction de Claude Leroy, avec, pour le tome I, la collaboration de Michèle Touret et pour le tome II, la collaboration de Jea-Carlo Flückiger et Christine Le Quelle Cottier. Paris, Gallimard, 2013. Deux volumes in-12 pleine peau d'éditeur sous jaquette, Rhodoïd et étui imprimé d'éditeur, CXI, 974 et LV, 1125 p., illustrations, (collection « Bibliothèque de la Pléiade, n° 589 et 590), exemplaire en très bon état, sous coffret.Ces volumes contiennent :   - Sous le signe de François Villon.
      - Lettre dédicatoire à mon premier éditeur.
      - Prochronie 1901 : Vol à voile.
      - Prochronie 1911 : Le « sans-nom ».
      - Prochronie 1921 : Une nuit dans la forêt.
   - L'homme foudroyé.
   - La main coupée.
   - Bourlinguer.
   - Le lotissement du ciel.
   - J'ai vu mourir Fernand Léger.
   - Écrits de jeunesse :
      - Moganni Nameh.
      - Mon voyage en Amérique.
      - Hic, haec, hoc.
      - Séjour à New York.
      - New York in Flaslight. Mémoires d'un cinématographe.
      - Le retour.

   - Entretiens et propos rapportés.
   - Autour des œuvres de Blaise Cendrars - Textes et documents.
   - Préface - Chronologie - Avertissement - Note sur la présente édition - Notices, notes et variantes - Bibliographie.

Les deux volumes : 80 euros (code de commande : 23579 - vendu).

[CÉZANNE (Paul)]. Cézanne. Les années de jeunesse 1859-1872. Paris, Réunion des Musées Nationaux, 1988. In-4° broché, 215 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bel état.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition organisée au Musée d'Orsay, à Paris, du 19 septembre 1988 au 1er janvier 1989.
Sommaire :
   - Avant-propos, par Françoise Cachin.
   - Introduction, par John Eewald.
   - L'œuvre de jeunesse de Paul Cézanne, par Lawrence Gowing.
   - Les écrivains parisiens et l'œuvre de jeunesse de Cézanne, par Mary Louise Krumrine.
   - La littérature, la musique et les thèmes de l'œuvre de jeunesse de Cézanne, par Mary Tompkins Lewis.
   - Amateurs et collectionneurs des œuvres de jeunesse de Cézanne, par Sylvie Patin.
   - Catalogue (peintures, aquarelles, dessins), par Lawrence Gowing.
   - Historique et bibliographie des œuvres figurant au catalogue.
   - Chronologie.
   - Tableau de concordance des œuvres figurant au catalogue.
   - Liste des expositions consacrées à Cézanne comprenant des œuvres de jeunesse de l'artiste.
   - Bibliographie sélective.
   - Liste récapitulative des soixante-trois peintures figurant au catalogue classées par ordre thématique (compositions avec des figures, natures mortes, paysages, portraits).

15 euros (code de commande : 23592).

CHARPENTRAT (Pierre) — Baroque. Italie et Europe centrale. Photos de Peter Heman. Préface de Hans Scharoun. Fribourg, Office du Livre, 1964. In-8° carré sous cartonnage d'éditeur, 194 p., illustrations en noir, (collection « Architecture Universelle »), couverture griffée.Table des matières :   - Préface : Message du baroque.
   - Introduction.
   Chapitre 1. Aperçu historique.
   Chapitre 2. Architecture religieuse : élévations et plans.
   Chapitre 3. Les églises : espace intérieur et problèmes techniques.
   Chapitre 4. Architecture civile et urbaine.
   - Tableau chronologique.

13 euros (code de commande : 23569).

CONSTANT (Benjamin) — Des effets de la terreur. Introduction de Daniel Simond. Lausanne, Éditions des Terreaux, 1948. In-8° broché, 59 p., exemplaire numéroté sur vélin (n° 587), en très bel état. Extrait de l'introduction :   En mai 1797, Benjamin Constant n'a pas encore trente ans. Divorcé dès 1795 d'avec sa première femme, Minna von Cramm, il vit dans l'orbite de Mme de Staël, qu'il a rencontrée à Lausanne en 1794. Installé depuis peu à Paris, Constant a revendiqué et obtenu le titre de citoyen français, que la République accorde aux descendants des protestants émigrés. Et il s'est lancé déjà dans la mêlée politique avec un premier pamphlet : De la force du gouvernement actuel de la France et de la nécessité de s'y rallier (1796). [...]
   C'est dans cette période d'équilibre instable, au mois de mars 1797 (l'opuscule est daté du
10 germinal an V), que Constant publie son second pamphlet : Des Réactions politiques, qui contient de fortes réflexions sur le respect de la légalité et les dangers de l'arbitraire. Deux mois plus tard (le 10 prairial an V - le 29 mai 1797) le même opuscule est réédité, augmenté d'un nouvel essai : Des Effets de la Terreur. Ces pages furent ajoutées pour répliquer, nous dit Mme Dorette Berthoud, à un « écrit d'Adrien de Lezay, paru dans le Journal d'économie politique de Rœderer ». Elles parurent aussi en édition séparée, et forment donc un tout à elles seules.
   C'est le texte que nous donnons ici. Benjamin Constant l'a repris et refondu à la fin de sa vie pour ses Mélanges de Littérature et de Politique (1829), où il figure sous ce titre : De l'effet du régime qu'on a nommé révolutionnaire, relativement au salut et à la liberté de la France. Si nous préférons le reprendre dans sa première version (qui, à notre connaissance du moins, n'a pas été rééditée), c'est que celle-ci nous paraît non seulement plus explicite, mais encore mieux développée et plus éloquente que la seconde. La pensée de Constant, que soutient un style vibrant, tout animé par l'indignation, l'inquiétude et l'espoir que lui inspirent les événements contemporains, manifeste déjà une lucidité, une ampleur, une fermeté dignes d'un Montesquieu. Toute sa doctrine apparaît ici en germe : un libéralisme qui pourrait se réclamer des « lumières » et de la tolérance du XVIIIe siècle, libéralisme d'inspiration philosophique, profane.

15 euros (code de commande : 23568 - vendu).

DARRAS (Louis) — Notes sur le prieuré de Saint-Nicolas d'Oignies. Développements & contestations avec les seigneurs d'Aiseau. [Charleroi], [Société Paléontologique & Archéologique de l'Arrondissement Judiciaire de Charleroi], [1906]. In-8° broché, [51] p.   Extrait du tome XXVIII des Documents et Rapports de la Société paléontologique et archéologique de l'arrondissement judiciaire de Charleroi, pp. 73-123.
Introduction :
   L'histoire du prieuré de Saint-Nicolas d'Oignies, plus connu sous le nom inexact de Sainte-Marie d'Oignies, reste à faire, car on ne peut guère appeler de ce nom l'ébauche très imparfaite qu'en a esquissée le chanoine Toussaint. Ce serait un travail bien long, que nous n'avons pas l'intention d'entreprendre ; dans cette étude, nous nous proposons seulement, après avoir rapporté l'origine de ce monastère, d'en montrer les rapides développements, qui devaient fatalement amener les convoitises et les tentatives d'usurpation du seigneur d'Aiseau. Elle constituerait, nous semble-t-il, un des chapitres les plus intéressants de l'histoire de cette ancienne corporation religieuse. Si nous ne prétendons pas faire œuvre absolument nouvelle, nous exhumerons cependant de l'oubli quelques documents inédits. Parmi les principales sources auxquelles nous avons puisé, nous citerons ici le Monasticon belge et, aux archives de l'État, à Mons, le riche chartrier de ce monastère, qui contient environ 500 chartes et titres divers, et le recueil de copies de chartes, de 1187 à 1539. C'est ce qu'on a sauvé de plus précieux lors de la tourmente révolutionnaire qui emporta, avec leurs chefs-d'œuvre d'art, les vestiges historiques de bon nombre d'institutions religieuses.

15 euros (code de commande : 23564 - vendu).

[DELEUZE (Gilles)]. ROSANVALLON (Jérôme) et PRETESEILLE (Benoît) — Deleuze & Guattari à vitesse infinie. Volume I. [Paris], Ollendorff & Desseins, 2009. In-8° broché, 156 p., illustrations, (collection « Le Sens Figuré »), exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   Enfin une introduction intelligible au couple phare de la philosophie française contemporaine ! En deux volumes, cet ambitieux mais accessible essai illustré permet de saisir les véritables enjeux de la pensée de Deleuze et Guattari, une métaphysique qui convient à l'état actuel de notre civilisation comme aux dernières avancées de la science contemporaine.
   Cherchant à abolir rigoureusement toute transcendance, ils ont conçu la Nature comme absolument immanente – c'est à dire sans aucune extériorité, et pourtant capable de faire surgir en soi de la nouveauté, du radicalement différent de ce qui était précédemment. Ce surgissement du nouveau, ils l'auront traqué dans toutes les strates de la réalité.
   Ce premier volume explore ainsi leur théorie de la venue à l'être des choses. Il nous entraîne dans un voyage inouï au cœur de la fabrique du monde, au cœur du chaos, de la trame toujours mouvante de ce qui est – variation de l'infini à vitesse infiniequi accouche de l'espace-temps, de la matière, de la vie comme des sociétés.
   La politique et l'éthique de Deleuze & Guattari se déduisent ainsi, comme chez Spinoza, de leur ontologie.

12 euros (code de commande : 23583).

DEVREUX (Ém.) — Charleroi. Bruxelles, Weissenbruch, 1911. In-8° broché, 20 p., 7 planches hors texte in fine, peu courant.
   Il s'agit d'un extrait de la Revue de Belgique du 1er août 1911.
L'auteur précise :
   Le but de mon modeste travail est de faire connaître un peu Charleroi. Je n'ai pas la prétention d'apporter, sur son passé, des choses inédites, car j'ai dû puiser mes renseignements aux archives et aux chroniques locales : je pourrai seulement rappeler aux anciens quelques souvenirs de leur jeunesse et faire connaître aux jeunes nos intéressantes traditions ; je leur demanderai, en retour, un peu d'amour pour un sol qui nous est si hospitalier.

15 euros (code de commande : 23556).

ELOY (Nicolas François Joseph) — Examen de la question médico-politique : Si l'usage habituel du Caffé est avantageux ou doit être mis au rang des choses indifférentes à la conservation de la santé ; s'il peut se concilier avec le bien de l'Etat dans les Provinces Belgique ; ou s'il est nuisible & contraire à tous égards ? Par N. F. J. Eloy, Conseiller-Médecin de feu S. A. R. le Duc Charles Alexandre de Lorraine & de Bar &c. &c. &c. Médecin-Pensionnaire de la ville de Mons, Correspondant de la Société Royale de Médecine de Paris. Mons, Hoyois, 1781. [A Mons, / Chez H. Hoyois, Imprimeur-Libraire, rue de la Clef.] In-8° sous son brochage d'attente de l'époque, [1 (faux-Titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], XLIV, 47, [1 bl.] p., bon exemplaire.Extrait du discours préliminaire :   Nous ne manquons point d'Auteurs qui ont parlé de l'Histoire naturelle du Caffier ; mais il y en a peu qui aient écrit impartialement sur les propriétés de la boisson qu'on prépare avec son fruit. Les effets qui peuvent en résulter, méritent cependant la plus grande considération, & s'il fut jamais nécessaire d'en examiner les suites, c'est dans ce moment ; car le Caffé fait aujourd'hui les délices de toutes les conditions ; la tyrannique habitude leur a même imposé la loi d'en prendre journellement, soit pour dissiper le mal-aise qu'on attribue à sa privation, soit pour prévenir ou guérir les maux dont on le croit le seul antidote. Mais la classe moyenne, & plus encore la classe inférieure du peuple, étend l'usage du Caffé bien au-delà de ces premières vues ; un grand nombre dans celle-là, & la plupart des individus de celle-ci n'ont presque point d'autre boisson que la liqueur qu'on en tire. Cette manie s'est répandue, comme épidémiquement, dans l'une & dans l'autre de ces classes d'habitans de notre Province ; aussi est-il difficile de trouver des termes assez énergiques pour exprimer leur passion pour le Caffé : à la ville, & même à la campagne, on en fait un usage autant abusif qu'il est universel.
Bibliographie :
   - Rousselle (Hippolyte), Bibliographie Montoise, n° 878.
   - Federinov (Bertrand), Quatre siècle d'imprimerie à Mons, p. 30.

90 euros (code de commande : 23586 - vendu).

FICHEFET (Jean) — Histoire du marquisat et de la commune d'Aiseau. Avec une participation de Jh. Hans. Aiseau, Administration Communale d'Aiseau, 1977. In-8° broché, 183 p., illustrations, exemplaire en très bel état.Table des matières :   - Introduction.
   Première partie.
      I. Le milieu naturel.
         Chapitre I. Le cadre régional.
         Chapitre II. Le site proprement dit.
            A. Le relief.
            B. Le sous-sol.
            C. L'hydrographie (La Sambre - La Biesme).
      II. L'ancien milieu humain.
         Chapitre I. Le peuplement antéromain.
            A. L'empreinte paléolithique.
            B. La présence néolithique.
            C. Le dernier millénaire préromain.
         Chapitre II. La période romaine.
            A. La villa du Chêne au Villers.
            B. Le cimetière de la villa.
            C. Le cimetière du Tienne des Fourches.
            D. La tombe du Chef.
      III. Le haut et le bas Moyen Âge.
         Chapitre I. Généralités.
         Chapitre II. Physionomie d'Aiseau, fin du XIIe siècle.
      IV. La toponymie.
         Chapitre I. Le nom de la localité.
         Chapitre II. Les noms des hameaux.
         Chapitre III. Les lieux dits.
   Deuxième partie.
      I. Les seigneurs d'Aiseau.
         Chapitre I. La maison de Loupoigne.
         Chapitre II. La maison Brant.
         Chapitre III. Les maisons de l'Esclatière et de l'Andelot.
         Chapitre IV. La maison de Gavre.
         Chapitre V. La liquidation de leurs biens.
      II. La résidence des seigneurs.
         Chapitre I. L'ancien édifice.
         Chapitre II. Le nouveau bâtiment.
   Troisième partie.
      Chapitre I. La Seigneurie d'Aiseau.
         A. Son territoire, nom et ressort.
         B. Sa dépendance.
         C. La recherche d'un accord.
      Chapitre II. Le pouvoir seigneurial.
         A. Le bailli.
         B. La haute cour de justice.
      Chapitre III. Les biens et revenus seigneuriaux.
         A. Les biens.
         B. Les revenus.
   Quatrième partie.
      Chapitre I. La communauté.
      Chapitre II. L'organisation de la communauté.
      Chapitre III. Les droits d'usage et biens communaux.
      Chapitre IV. Les contraintes collectives.
      Chapitre V. L'économie de la communauté.
      Chapitre VI. Le travail du fer.
   Cinquième partie. Les grandes industries et l'agriculture.
      Chapitre I. La glacerie et la soudière.
      Chapitre II. L'exploitation houillère.
      Chapitre III. L'économie agraire contemporaine.
      Chapitre IV. L'artisanat et la main-d'œuvre ouvrière.
   Sixième partie. L'évolution démographique et de l'habitat.
   Septième partie. La commune.
      Chapitre I. Le régime français.
      Chapitre II. La période hollandaise.
      Chapitre III. Depuis notre indépendance.
   Huitième partie. Traditions populaires et folklore.
   Annexe. Le record d'Aiseau.
   Index des noms de lieux.

30 euros (code de commande : 23563 - vendu).

FLANDRIN (Philippe) — Le pillage de l'Irak. Main basse sur la Mésopotamie. Monaco, Éditions du Rocher, 2004. In-8° collé, 207 p., quelques illustrations hors texte en couleurs, exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   Aussi ancien et prestigieux que celui de l'Égypte, le patrimoine historique et archéologique de l'Irak est aujourd'hui menacé de disparition. Depuis le mois d'avril 2003, les pillards ont chassé les archéologues des ruines des hauts lieux de Sumer, d'Akkad et de l'Assyrie. Incapable de prévenir le sac des grandes institutions culturelles irakiennes, tels la Bibliothèque nationale et le Musée de Bagdad, le président George W. Bush avait pourtant été prévenu de la probabilité d'un pillage généralisé, bien avant l'invasion, par l'état-major de l'armée des États-Unis, la CIA, le département d'État et l'ensemble de la communauté scientifique. Malgré ces avertissements, la seule institution à être protégée, lors de l'entrée des troupes américaines dans Bagdad, aura été le ministère du Pétrole.
   Contraint d'agir enfin devant l'indignation provoquée par l'image de la passivité des troupes américaines, alors que l'héritage de la Mésopotamie était mis à sac en direct à la télévision, le gouvernement des États-Unis a tenté d'éteindre le scandale par une campagne de récupération des objets volés. Mis sous pression, ses services spéciaux ont dû traiter avec les mafias qui règnent aujourd'hui sur le trafic international des antiquités. Ils n'auront fait que masquer la réalité d'un pillage massif qui sonne le glas de l'archéologie savante en Irak.
   Autopsie d'un désastre culturel digne des grandes invasions, de la cité d'Ur aux tombes royales de Nimrud, des caves du Musée de Bagdad aux coffres-forts de la Banque centrale d'Irak, Le Pillage de l'Irak est également une évocation de ce que fut l'âge d'or de l'assyriologie, au temps de T. E. Lawrence, Léonard Wooley, André Parrot et... Agatha Christie, quand le monde héritait d'une mémoire qui n'était pas seulement biblique.

9 euros (code de commande : 23596 - vendu).

[GUATTARI (Félix)]. Voir Deleuze.

GAUCHEZ (Victor) — Topographie des voies romaines de la Gaule-Belgique. Anvers, Plasky, 1882. In-8° broché sous une couverture factice, 432 p., tableaux hors texte, trois cartes à déplier in fine, (collection « Annales de l'Académie d'Archéologie de Belgique », n° XXXVIII - 3e Série - Tome VIII).Table des matières :
   - Introduction.
   Ire partie. Les grandes voies romaines de la Gaule-Belgique d'après l'itinéraire d'Antonin et la carte de Peutingen.
   I. De Lugdunum Batavorum à Noviomagus.
   II. De Lugdunum Batavorum à Noviomagus (route du Sud).
   III. De Noviomagus à Argentoratum.
   IV. De Colonia Agrippina à Divodurum Mediomatricorum.
   V. De Colonia Trajana à Aduatuca Tungrorum et Colonia Agrippina.
   VI. De Noviomagus à Gesogiacum, quod nunc Bononia.
   VII. De Castellum Morinorum à Turnacum.
   VIII. De Tarvenna à Turnacum.
   IX. De Minariacum à Bagacum.
   X. De Bagacum à Durocortorum Remorum.
   XI. De Camaracum à Augusta Suessionum.
   XII. De Bagacum à Samarobriva Ambianorum.
   XIII. De Nemetacum Atrebatum à Lutecia.
   XIV. De Cesaromagus Bellovacorum à Aug. Suessionum.
   XV. De Gesogiacum à Durocortorum Remorum.
   XVI. De Durocobtorum à Moguntiacum.
   XVIbis. De Durocortorum à Colonia Agrippina.
   XVII. De Durocortorum à Argentoratum.
   XVIII. De Argentoratum à Brigantium.
   XIX. De Aug. Rauracum à Lugdunum, Caput Galliarum.
   XX. De Divodurum Mediomatricorum à Cabillionum.
   XXI. De Durocortorum à Tullum.
   XXII. De Durocortorum à Vesontio.
   XXIII. De Augustomagus Sylvanectum à Augustobona Tricassii.
   XXIV. De Durocatalaunum à Cabillionum.
   XXV. De (?) par Gravinum à Augustobona Tricassii.
   IIe partie. Les voies romaines de la Belgique.
   - Introduction.
   I. La Meuse.
   II. L'Escaut.
   III. De Bagacum Nerviorum à Colonia Agrippina.
   IIIbis. De Geminiacum à Perniciacum.
   IV. De Aduatuca Tungrohum à Noviomagus, rive gauche.
   V. De Nemetacum à Turnacum.
   VI. De Bagacum à Gesogiacum, quod nunc Bononia.
   VII. De Durocortorum à Colonia Agrippina, par Meduantum.
   VIII. De Durocortorum à Augusta Treverorum, par Arlon.
   VIIIbis. De Orolaunum à Augusta Treverorum, par Luxembourg.
   IX. De Bagacum à Trajectum ad Rhenum.
   X. De Bagacum au Portus Æpatiacus.
   XI. De Bagacum à Augusta Treverorum, par Hastières.
   XII. De Durocortorum aux stations militaires de Macquenoise, Mons, etc.
   XIII. De Augusta Treverorum à Aduatuca Tungrorum.
   XIV. De Colonia Agrippina à Gesogiacum.
   XIVbis. Les voies directes de Louvain à Assche.
   XV. De Durocortorum à Augusta Treverorum, par Vieux Virton.
   XVI. De Divodurum à Colonia Agrippina, par Dalheim.
   XVII. De Epoissus à Colonia Agrippina.
   XVIII. De Durocortorum à Colonia Agrippina, par Juliacum.
   XIX. De Bagacum à Augusta Treverorum, par Givet.
   XX. De Bagacum à Augusta Treverorum, par Trélon et Givet.
   XXI. De Bagacum à Embourg, par Dinant.
   XXIbis. De Dinant à Embourg, par Ciney.
   XXII. De Turnacum à Oudenbourg, in Meldis.
   XXIII. De Bagacum à la mer, in Meldis, par Blicquy.
   XXIV. De Gesogiacum à Aerdenbourg.
   XXV. De Gesogiacum à Trajectum ad Rhenum, par Gand et Anvers.
   XXVI. De Gesogiacum à Aerdenbourg, par le Looweg.
   XXVII. De Castellum Morinorum à Oostdunkerke, in Meldis.
   XXVIII. In Meldis. Le littoral.
   XXIX. De Turnacum à Gand.
   XXX. De Augusta Treverorum à Geldonia.
   XXXI. De Augusta Treverorum à Landen par Ombret.
   XXXII. De Augusta Treverorum à Noviomagus, par Ombret et Hasselt.
   XXXIII. De Bagacum à Aduatuca Tongrorum, par Dinant et Huy.
   XXXIV. De Huy à Landen.
   XXXV. De Huy à Saint-Trond.
   XXXVI. De Huy à Pons Mosæ.
   XXXVIbis. De Pons Mosæ à Dinant, par Liège et Huy.
   XXXVII. De Cinnacum à Perniciacum.
   XXXVIII. De Aduatuca Tungrorum à Augusta Treverorum, par Stavelot.
   XXXIX. De Pons Mosæ à Augusta Treverorum.
   XL. De Pons Mosæ à Augusta Treverorum, par Stavelot.
   XLI. De Augusta Treverorum à Trajectum ad Bhenum, par l'Oppidum Aduaticorum.
   XLIbis. De Orolaunum aux stations du Nord et à Bagacum.
   XLII. De Oppidum Aduaticorum à Trajectum ad Rhenum, par Tirlemont.
   XLIIbis. De Oppidum Aduaticorum à Noviomagus, par Tirlemont.
   XLIII. De Pons Mosæ à Elewyt. - Embranchement vers Anvers.
   XLIV. De Aduatuca Tungrorum à Nivelles.
   XLIVbis. De Landen à Nivelles.
   XLV. De Tirlemont à Nivelles.
   XLVI. De Aduatuca Tungrorum au camp de Cicéron.
   XLVII. De Turnacum à Aduatuca Tungrorum, par le Castrilocus.
   XLVIIbis. Le Borinage.
   XLVIII. De Turnacum à Perniciacum, par le camp de Brunehaut.
   XLIX. De Bagacum à Perniciacum, par la chaussée de Trêves.
   L. De Hautmont et Maubeuge à Elewyt.
   LI. Bataille de la Sambre.

35 euros (code de commande : 23581 - vendu).

GUÉRIN (Thérèse) — Ixelles en cartes postales anciennes. Deuxième édition. Zaltbommel, Europese Bibliotheek, 1972. In-12 oblong sous cartonnage d'éditeur, 160 p., 156 reproductions en noir, édition bilingue (français - néerlandais).Extrait de l'introduction :   La commune d'Ixelles a pour origine l'agglomération qui s'est formée dans la vallée supérieure d'un gros ruisseau tributaire de la Senne, auprès du monastère de la Cambre ; celui-ci avait été fondé en 1201, à la source même du Pennebeek qui prit, un peu plus tard, le nom de Maelbeek. Au bord des quatre étangs successifs alimentés par ce cours d'eau s'établissent par la suite plusieurs brasseries, quelques maisons, une chapelle, et de nombreux estaminets : le bas-Ixelles devient un village prospère. D'autre part, au dix-huitième siècle, l'amélioration des routes et le goût des voyages donnent de l'importance au plateau du haut-Ixelles sur lequel s'ouvre la porte de Namur : des commerçants et des hôteliers s'installent le long des chaussées que relient cette entrée de Bruxelles au bas-Ixelles et à Etterbeek. La chance veut qu'Ixelles échappe à la vague d'industrialisation sauvage du dix-neuvième siècle : ce sont d'abord les familles aisées de Bruxelles qui s'y font construire de belles maisons de campagne où l'on vient respirer l'air pur du plateau ; puis des centaines de Wallons, cherchant fortune dans la capitale, se fixent dans ce faubourg encore agreste. En moins de trente ans, la population double, et la progression continue: Ixelles comptait 18.371 habitants en 1856, plus de 90.000 en 1960.
   Nous allons flâner dans l'Ixelles de 1898/1925 en parcourant d'abord sa partie orientale : porte de Namur, place Ste-Croix, boulevard Militaire et avenue de la Couronne, avec une incursion vers la gare du Luxembourg; ensuite, le quartier de Tenbosch, puis Boendael, pour finir par rappeler quelques activités pittoresques des Ixellois. Et nous souhaitons qu'en feuilletant cet album nos lecteurs retrouvent, ça et là, le souvenir de moments heureux et – qui sait ? – d'un visage aimé...

15 euros (code de commande : 23555).

GUERLEMENT (Willy) — Anderlues au fil du temps. Tomes I, II et III (complet). [Anderlues], Éditions des Trois Sources, 1985-1986-1989. Trois volumes in-8° brochés, 243, 316 et 330 p., nombreuses illustrations, envoi de l'auteur au tome I, exemplaire en très bel état, peu courant.Table des matières des trois volumes :   - Le cadre géographique et humain.
   - Les temps d'avant l'histoire.
   - Anderlubja.
   - Pendant la « Pax Romana ».
   - Dans les pas des Francs.
   - L'abbaye de Lobbes et ses possessions anderlusiennes.
   - Le monde féodal.
   - Des mayeurs et des échevins pour administrer et rendre la justice.
   - Un souci permanent pour nos paysans de jadis : la défense de leurs droits d'usage.
   - Les XVe, XVIe et XVIIe siècles.
   - Aspects de la vie socio-économique sous l'Ancien Régime.
   - Le cauchemar des grandes épidémies.
   - La vie religieuse sous l'Ancien Régime.
   - Saint Médard, patron d'Anderlues.
   - Le temps des « Spots ».
   - Bourlète, boulètis & Vias d'Answèle.
   - Les régimes français et hollandais.
   - Le tirage au sort et son folklore.
   - Le temps des artisans et des métiers perdus.
   - Petite histoire de nos écoles communales.
   - Un siècle et demi de politique communale.
   - Le temps des fosses.
   - La condition ouvrière au XIXe siècle.
   - Les effroyables ravages du grisou à Anderlues.
   - L'agitation sociale à la fin du XIXe siècle.

Les trois volumes : 50 euros (code de commande : 23559).

[HAINAUT]. MERCATOR (Gerhard) et HONDIUS (Jodocus) — Le Comté de Hainaut - Hanonia. Amsterdam, 1609.   Carte extraite de l'Atlas Minor, de Jodocus Hondius et Gerhard Mercator, p. 327.
Dimensions :
   - Trait carré : 177 x 138 mm.
   - Cuvette : 178 x 140 mm.
   - Cadre : 309 x 274 mm.
   Description de la gravure :

   Hainaut fut la demeure des Nerviens, la capitale desquels est aujourd'huy Tournay, que Ptolomée appelle Baganum. Ce Païs a souvent changé de nom : premiereme[n]t Pannonia, dit Lessabeus, du service qu'on y rendoit a Pan. Puis Forest Charbonniere, de la Basse Picardie. En fin Hannonia, du Fleuve Hania qui la tranche par le milieu : & par le vulgaire Hainaut ouHenegow, de ce mesme Fleuve que les François appellent Haine ou Hene, & d'un ancien terme Alleman Gow, qui signifie Ville ou Païs. Ses bornes ont au Nort Flandres & Brabant. Au Midy Champagne & Picardie. Au Levant les Namurois & Liegeois, avec le Brabant. Et au Couchant Flandres & Artoys. Elle a vingt miles de long, & seize de large. L'air temperé, gracieux & serein. Le terroir fertil : mais entre tous fruits porte quantité de bon Froment. Abonde en bons prez, pasturages, fruitieres, & autres choses necessaires a la vie. Minieres de bon Fer, & de Plomb. Carrieres & pierrieres de diversité de Marbres, & mesme de Pierre a feu, & dur caillou, qu'Ovide appelle Indicem, & Lithanbracon, Liegeois Houlles. Prénent feu & le gardent long tems, comme charbons : & ne s'en servent qu'à faire feu, y adjoutant quelque bois pour rendre flamme. S'y sont aussi les pieces & lames de verre diaphane, & transparant par lesquelles, l'on arreste les incommoditez du Ciel d'entrer ez Temples & Maisons : mais celles-cy precellent toutes autres qui se font ailleurs. S'y font auffi toutes sortes de verres, tant en meubles de mesnage, qu'en vaisseaux a boire, & autres. Elle a souvent changé de Seigneurs, en fin de la race de ceux de Mons, vint aux Comtes de Flandres, de la a ceux d'Hollande, puis aux Bavares, desquels l'eurent ceux de Bourgogne, & les derniers ceux d'Austriche. Elle a 24 Villes ceintes de murs & fossoyées. Les principales sont Mons & Valenciennes. Mons sis contre la Riviere Trulla (portative bien que petite) est notable pour sa grandeur & maisons remparées, qui porte plusieurs sources de vives eaux ; riche au reste pour le trafic, pour ses ouvrages, manufacturies, & culture de la terre. Valencienne, nommée du nom de l'Empereur Valentinien, a l'advis d'aucuns dit Sigebert de Gemblours, est sur l'Escaut en belle plaine, & pour ce tenuë plus asseurée Elle a son Arcenal & Armement bien garny pour la Guerre. Deux Temples, l'un a la Vierge, d'une ancienne structure ; les Colones duquel sont de Marbre & de Porphyre : l'autre plus nouveau, est dedié a S. Iean, ouvrage de Pepin, Pere de Charle-Magne. Plusieurs Monasteres, sur tous le plus norable, est celuy des Cordeliers, ou Franciscains ; auquel sont enterrez les Comtes de Hainaut, & Seigneurs de Valenciennes a part. Le Palais est grand & beau, avec un celebre Horologe, fait par Guillaume le Bon, Comte de Hainaut, Hollande 8c Zelande. Y ont aufsi Condé, sur la droite rive de l'Escaut, esloigné deux miles de Valenciennes, belle Villette. Landrecy sur la Sambre, fameux par le long & opiniastre siege qu'y mit Charles cinquiesme Empereur, l'an 1543, qu'il fut neantmoins forcé de desmordre. Avesne Ville & forte garnison pour arrester les forces des François, sur la Riviere de Hepre. Chimay sur la Riviere Blanq au milieu dela Forest ; souvent bruflée aux dernieres Guerres des François contre les Imperiaux ; mais en fin ruinée. Depuis toutesfois tellement reparée, qu'elle semble renée & rendue plus belle & gentile que par avant. Elle a un principal Palais, sery de son jardin & labyrinte d'un singusier artifice. Halla est sur les fromieres de Brabant. Bouchain est Bourgade & Municipe, sur la rive de l'Escaut, entre Cambray & Valenciennes, basti par Pepin, en memoire de la notable victoire qu'il gaigna sur l'armée de Theodorie Roy des Gots. Quesnoy Víllette a trois miles de Valenciennes, anoblie pour le trafic de ses marchandises. Beau-mont Villette tres-plaisante, portant le nom de son effet. Philippe-Ville & Marie-Bourg, ont les noms de Philippe second Roy d'Espagne, & de Marie Royne d'Hongrie, lorsqu'elle gouvernoit ce Païs pour le Roy d'Espagne. Ce sont forteresses par eux dressées pour empescher les coursses des François. BavaisBavacum, autres Baganum, & Ptolomée Bagacum. Aucuns le disent estre le Belgium de Cesar : mais ils sont convaincuz par ceux qui le mettentau Beau-voisis, ou en quelque lieu de Picardie, avec plus vraysemblables arguments. Y sont aussi MaubeugeBins,ReuxSoignyBraine le Comte, EnghienLessineChevre, & S. Guillein, & Leuze. Avec neuf cent 50 Bourgades, plusieurs desquels sont beaux, plaisans & riches. Le Païs est par tout humecté de Lacs, Estangs, Fontaines & beaux Fleuves. Les Rivieres sont l'Escaut, Sambre, Tenere, Haine, & autres. Ses Forests & Bocages sont fort plaisantes. Les principales Mornau & S. Amand. La Republique de Valencienne est dressée avec tant de prudence, & asseurée de si bonnes Loix, que ceux de Noremberg l'ont choisi entre toutes pour y former un modelle a l'establissement de la leur, & y envoyerent personages des plus advisez d'eux, pour leur en rapporter la forme : ainsi que firent les Romains au atron de celle d'Athenes. Parce ne se faut esmerveiller si nombre de grands personnages en sont sortis, qui ont par leurs escrits & autres valeurs, comme semé par le Monde le mérite de leur vertu, & de la Police de laquelle ils ont esté façonnez. Les plus notables desquels sont Henry septiesme Ernpereur, duc de Lutzembourg. Marie fille unique & heritiere universelle de Charles le Hardy, ayeule de Charles cinquiesme Empereur. Iean Froissart, l'un des fameux Historien de son temps, comme il reconnoist au commencement de son Histoire. L'Estat Politic est en cinq Membres. Le premier ez douze Pairs, a sçavoir, LonguevilleLensSillyChievre, Avesne, ChimayLeureuxBarbanson,BaudourRehaux, Walcourt. Deux Prelats d'Eglise, sçavoir est, l'Abbé & Comte I, S. Waudrut, Abbez 26, S. GuislainMarchennesCambronHasnon,MarvilleAucinHautmo[n]tLiessyS. DenysVicogneFeullienCrespinBonne EsperanceS. JeanS. AldegondeGuilenghienSpinleuAth,FontenelleBeaumontDenainQuesnoyWatrebraintLoliveBellianLeture, & les Colleges des Chanoines. Le 3 des Nobles, auquel n'y a qu'un Prince, de Chimay. Comtez dix, LalainBeaumontOstrevant, duquel la plus notable Ville est BouchainBarbansonAvesneBerlaimontBossuMontignyReux, & Terrache. Baronies 22, EnghienLeuzeHavreLigneAntoingVuerchinFontaineHamaideBarlaimontVilleGomegnieS. AldegondeSenzele,CondetHaurdainBelleuleFagneilleBoussuRoesinFrasneHarchie. Un Mareschal : un Seneschal : un gra[n]d Veneur : un Chambrier ou Chambellan perpetuel : quatre Offices ordinaires (Chastellanies je croy) Valencienne, &c. Cinq Communitez de Villes.



70 euros (code de commande : 23552).

JACQUES (François) — La population de Charleroi en 1780. Composition nominative des ménages. Classement par état social et emplois. Mons, Maison Léon Losseau, [1969]. In-8° agrafé, [55] p., index des noms cités.
   Il s'agit d'un extrait de Mémoires et Publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, 82e volume, 1969, fascicule 2, pp. 89-143.
Introduction :   La forteresse de Charleroi, dont la première pierre fut posée le 3 septembre 1666, venait à peine d'être créée et dotée, par les Espagnols, d'un nom forgé de manière très insolite qu'elle passait, par conquête, aux mains des Français, le 2 juin 1667, bien loin d'être achevée.
   La même année, le roi de France Louis XIV décidait d'y édifier pour la garnison une chapelle, sous le vocable de saint Louis, et des prêtres français y assurèrent le service jusqu'en 1679.
   Devant l'accroissement de la population à l'intérieur de la forteresse8, la chapelle fut agrandie, en 1722, sous le pastoral de l'abbé Gaspard Chausteur et elle reprit alors son ancienne titulature, saint Christophe, celle de la primitive église du lieu, c'est-à-dire de Charnoy. C'est alors qu'en vérité on construisit le chœur et la sacristie et qu'on jeta les fondations du reste de l'édifice, mais les ressources vinrent à manquer et les travaux furent suspendus en 1723.
   Ils ne purent être repris qu'en 1778 après un octroi de l'impératrice Marie-Thérèse, en date du 28 avril 1777, autorisant la levée d'une contribution répartie « sur tous les paroissiens communians, lesquels seront taxé par clases selon leur état, de façon que ceux de la première classe paieront huit sols, ceux de la seconde quatre sols et la dernière un sol par personne. »
   Les habitants de Charleroi acceptèrent mal cette imposition supplémentaire et la plupart d'entre eux, pour des motifs divers, refusèrent d'en acquitter le paiement. Le Magistrat de la ville en référa au Gouvernement de Bruxelles et à cette fin constitua un dossier11 dont l'intérêt pour nous dépasse de loin la très coutumière opposition des contribuables au paiement d'un nouvel impôt. Les démêlés suscités à Charleroi par cette perception de la contribution extraordinaire créée pour la restauration de son église de la Ville-Haute nous informent bien davantage : ils nous révèlent par leur nom, prénom, état et composition de ménage l'essentiel, en somme, de la population de Charleroi en 1780.
   En effet, à l'appui de leur représentation auprès de la Chambre des Comptes de Bruxelles datée du 20 novembre 1779 et de leur justification du 8 mars 1780, les membres du Magistrat établirent une liste de leurs administrés répartis en imposables et en exempts. À cette fin, ils dressèrent quatre documents, à nos yeux d'un intérêt exceptionnel aujourd'hui pour les généalogistes, les démographes et les.

13 euros (code de commande : 23557 - vendu).

[LA LOUVIÈRE]. La Louvière. Inauguration du monument à Omer Lefèvre, aux héros militaires et aux martyrs civils de la guerre 1914-1918. [La Louvière], s.n., [1923]. In-8° oblong broché, [14] p., 11 planches photographiques hors texte, exemplaire en très bel état.   L'inauguration du monument, œuvre du sculpteur Alfred Courtens et de l'architecte Antoine Courtens eut lieu le 7 octobre 1923.
Reproduction des discours de :
   - Émile Urbain, président du Comité organisateur.
   - Du Bourgmestre de La Louvière.
   - Jules Mansart.
   - M. Neujan, ministre des Chemins de fer.
   On trouve également la liste des victimes de guerre.

15 euros (code de commande : 23595 - vendu).

LA VALLÉE POUSSIN (Louis de) — Bouddhisme. Opinions sur l'Histoire de la Dogmatique. Cinquième édition. Paris, Beauchesne, 1925. In-8° demi-basane beige, dos à 4 nerfs, pièces de titre en chagrin brun, XVI, 430 p.Table des matières :   - Introduction.
   Chapitre I. L'enseignement de Çakyamuni.
   Chapitre II. Systèmes métaphysiques du Bouddhisme.
   Chapitre III. Bouddhisme philosophique et religieux.
   Chapitre IV. La carrière du futur Bouddha.
   Chapitre V. Le Bouddhisme et le surnaturel hindou. Le Tantrisme.
   - Additions et corrections.

12 euros (code de commande : 23580).

LIKHACHOVA (V.D.) — Byzantine miniature. Masterpieces of Byzantine miniature of IXth-XVth centuries in Soviet collections. Moscow, Iskusstvo, 1977. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 22 p., 62 planches en couleurs.    Édition bilingue l'introduction est en russe avec un résumé en anglais, les planches sont légendées dans les deux langues.Extrait de l'introduction :
   From the moment of it's inception, the 4th century, the handwritten book played a very important role in the cultural life of the Byzantine Empire. In the Byzantium books were produced both in monasteries as well as in urban scriptoria where scribes worked hand in hand with artists, binders and craftsmen who prepared writing materials.
   The book illuminator was much more independent of the existing iconographic canons than the mosaic or fresco painter. Details and whole scenes from everyday secular life appeared in miniatures earlier than in icons, mosaics or frescoes, which accounts for the absence of immutability in book illustrations characteristic of the rest of the Byzantine visual arts.
   In the history of the Byzantine art miniature played a role second in importance to those played by masaic and frescoe, yet it underwent all major changes that occured in the course of their development. Miniatures have been preserved better than monumental compositions. It is primarily from manuscripts that we can learn about certain periods in the cultural life of the Empire. The Byzantine art influenced the art of other countries mainly through manuscripts which were exported in great numbers. The manuscripts in the Soviet collections give a very good idea of the development of the art of manuscript execution in the Byzantium, of it's different trends, of the many and varied methods of decoration used by illuminators. The number and diversity of the finest specimens of the Byzantine miniature in the Soviet collections place them among the best in the world. Codices written by Byzantine scribes are kept in Moscow, Leningrad, Tbilisi, Yerevan, Kiev, Kharkov and Pskov.

30 euros (code de commande : 23600).

LIREUX (Auguste) — Assemblée nationale comique par Auguste Lireux. Illustré par Cham.Paris, 0Michel Lévy, 1850. [Paris / Michel Levy Frères, Libraires-Éditeurs, / rue Vivienne, 1. / 1850] In-8° demi-maroquin brun à coins, dos lisse, couverture conservée (reliure frottée, épidermures importantes aux coins supérieurs), [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 625, [1 bl.], [1 (placement des gravures)], [1 bl.] p., nombreuses gravures dans le texte, bien complet des 20 planches hors texte, nombreuses rousseurs, cachet ex-libris sur la page de garde, peu courant avec la couverture conservée.
   
Premier tirage, complet des pages 128 bis et 128 ter.
   « L’éditeur, Calmann Lévy, eut l’idée de réunir en volume les comptes rendus des séances de l’Assemblée rédigés par Lireux pour Le Charivari, en demandant à Cham d’illustrer le texte. Les 627 pages in quarto de l’ouvrage sont donc ornées de vingt gravures pleine page et de 157 vignettes de taille variable – dont la dernière représente les deux auteurs. Les dimensions de l’ouvrage disent assez son ambition : l’Assemblée nationale comique, publication par livraison, couvre en effet les séances de la Constituante depuis le 4 mai 1848 (première réunion, marquée par la proclamation de la République) jusqu’au 26 mai 1849 (séparation de la Constituante qui laisse la place à la Législative). »
Bibliographie :
   - Carteret (Léopold), Le trésor du bibliophile romantique et moderne 1801-1875, tome III, p. 390.
   - Caron (Jean-Claude), Les représentations du parlementarisme à travers le registre de l'humour. L'Assemblée nationale comique, de Lireux et Cham (1850), dans Assemblées et parlements dans le monde du Moyen Âge à nos jours. 57e Conférence de la Commission internationale pour l'Histoire des Assemblées d'État, pp. 1357-1371.



Les auteurs.

80 euros (code de commande : 23573).

LONDON (Jack) — Un survivant de la préhistoire. [Titre original : A Relic of the Pliocene.] Traduction de Louis Postif. Paris, Nicolas Chaudun, 2004. In-12 broché, 46 p., tirage hors commerce limité 150 exemplaires numérotés sur Rives tradition ivoire naturel (n° 8). En quatrième de couverture :
   À la fin du XIXe siècle, à un millier de miles de toute vie civilisée, deux hommes revenant chacun d'interminables mois de solitude se rencontrent. Autour du feu qui les rassemble, et dans la magie de la nuit boréale, l'un d'eux, nemrod énigmatique, raconte sa dernière chasse : celle au terme de laquelle, de sa hache, il acheva le dernier mammouth...

8 euros (code de commande : 23572).

MALRAUX (André) — Écrits sur l'art. Tomes I et II. (Œuvres complètes, IV et V).Volume publié sous la direction de Jean-Yves Tadié, avec la collaboration d'Adrien GoetzChristiane Moatti, et Françoise de Saint-Cheron. Paris, Gallimard, 2004. Deux volumes in-12 pleine peau d'éditeur sous jaquette, Rhodoïd et coffret d'éditeur, XC, 1588 et LXXIV, 1774 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection « Bibliothèque de la Pléiade, n° 508 et 509), exemplaire en très bon état, sous coffret.Le tome I contient :
   - Esquisse d'une psychologie du cinéma.
   - Saturne, le destin, l'art et Goya.
      - Appendice : Dessins de Goya au musée du Prado.
   - Les voix du silence.
      - Appendice : Premières ébauches inédites - Articles de Verve. - Prolongements inédits.
   - Le musée imaginaire de la sculpture mondiale :
      I. La statuaire.
      II. Des bas-reliefs aux grottes sacrées.
      III. Le monde chrétien.
         - Appendice.
   - Préfaces, articles, allocutions (1922-1952).
Le tome II contient :

   - La métamorphose de dieux.
   - Le surnaturel.
   - L'irréel.
   - L'intemporel.
      - Appendice : Chapitre retranché de l'Irréel. - Fragments d'états antérieurs.
   - Préfaces, articles, allocutions (1955-1976).

Les deux volumes : 80 euros (code de commande : 23575 - vendu).

[MARTIN (Alex-Louis)]. CHAMPAGNE (Paul) — Le peintre Alex-Louis Martin et l'art moderne. Préface de Jules Destrée. 40 gravures hors texte. 10 grandes planches inédites. Bois de Michel Stiévenart. Mons, Chez l'Auteur, 1929. In-4° broché, 55 p., illustrations, exemplaire non-coupé, couverture un peu défraîchie, rare.Table des matières :   - Préface.
   - L'Art Moderne.
   - Un peintre de l'Homme, un poète de la pitié au Pays Noir.
   - L'évolution d'Alexandre-Louis Martin.
   - Conclusion.
   - Planches.

30 euros (code de commande : 23585 - vendu).

PÊTRE (Philippe) — L'abbaye de Bonne-Espérance 1130-2005. Patrimoine majeur de Wallonie. Photographies de Pierre Peeters. Préfaces de Guy Harpigny et Michel Daerden. Tournai, Incipit, 2005. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 160 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bel état.En quatrième de couverture :   Le 875e anniversaire de l'abbaye de Bonne-Espérance est l'occasion d'affirmer que cet ensemble architectural, miraculeusement épargné de la destruction de la Révolution française, mérite bien sa qualité de Patrimoine majeur de Wallonie. Grâce au soutien important de la Région Wallonne, la rénovation de cet ensemble unique en Hainaut doit lui redonner progressivement l'éclat des siècles passés et lui permettre de poursuivre dans le temps son rôle éducatif et culturel.
   Les Anciens élèves de Bonne-Espérance et ceux d'aujourd'hui côtoient sans toujours les voir des merveilles de l'architecture gothique et des siècles suivants. Au visiteur attentif, c'est une véritable plongée dans le passé qu'offre ce lieu prestigieux. Des Prémontrés à aujourd'hui, c'est un parcours initiatique que les auteurs de ce livre exceptionnel vous proposent de suivre. L'architecture, la sculpture, le bestiaire, l'influence religieuse ou socio-économique de l'abbaye sur la région, la symbolique de son abbatiale et bien d'autres sujets sont à découvrir au fil de ces 160 pages richement illustrées de près de 250 photographies réalisées spécialement pour cet ouvrage entre mars et juillet 2005.

20 euros (code de commande : 23591 - vendu).

[PHOTOGRAPHIE]. Portraits et perspectives. Le monde de l'artiste vu par le photographe. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 1969. In-8° agrafé, [52] p., reproductions en noir, couverture par Pierre Caille, peu courant.   Catalogue publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée « dans les locaux provisoires » du Musée d'Art moderne... à Bruxelles, du 14 novembre 1969 au 25 janvier 1970.
   Un beau choix de portraits de nos artistes devenus (très) grands (Alechinsky, Magritte, Bury, Ubac, Gentils, Bogart, Delvaux, etc..).



E.L.T. Mesens, par Filip Tas.

10 euros (code de commande : 23570).

POT (Hugues) — La mine. Hommage aux Mineurs du bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Valenciennes, Jacques Bavay, [1981]. In-8° oblong sous cartonnage illustré d'éditeur, [96] p., 119 reproductions de cartes postales, couverture partiellement insolée.Table des matières :   - Préface, par Eugène Freteur.
   - Introduction, par Hugues Pot.
   Chapitre I. Les chevalements.
   Chapitre II. La lampisterie.
   Chapitre III. Salles des machines d'extraction.
   Chapitre IV. Cage d'extraction.
   Chapitre V. Salle des machines.
   Chapitre VI. Creusement des galeries.
   Chapitre VII. L'abattage du charbon.
   Chapitre VIII. Plan d'évacuation.
   Chapitre IX. Le briquet.
   Chapitre X. Le personnel de sécurité.
   Chapitre XI. Le galibot.
   Chapitre XII. Le personnel.
   Chapitre XIII. Le moulinage.
   Chapitre XIV. Le triage et les cafuts.
   Chapitre XV. Le rivage.
   Chapitre XVI. Le transport du charbon.
   Chapitre XVII. La traction.
   Chapitre XVIII. Le grisou.
   Chapitre XIX. Courrières.
   Chapitre XX. Les grèves.
   Chapitre XXI. Les terrils.
   Chapitre XXII. Les corons.
   Chapitre XXIII. La famille.
   Chapitre XXIV. La toilette du mineur.
   Chapitre XXV. Le cabaret.
   Chapitre XXVI. Les mineurs et les trieuses.
   Chapitre XXVII. Le poète mineur.
   Chapitre XXVIII. La Sainte-Barbe.

15 euros (code de commande : 23582 - vendu).

QUAIRIÈRE (Jean) — Trazegnies. Histoire de la paroisse. [Trazegnies], [Chez l'Auteur], [1988]. A4 dactylographié agrafé, 116 p., illustrations.Table des matières :   - Les origines du village et de la paroisse.
   - Les obédiences et l'étendue de la paroisse.
   - Le domaine de l'abbaye de Lobbes.
   - Le bénéfice - curé sous l'abbaye de Floreffe.
   - La construction et les remaniements de l'église.
   - Les monuments funéraires.
   - Les archives de l'église - les cloches - les sculptures - les travaux du peintre Robert - les verrières.
   - La croix triomphale.
   - Les fonts baptismaux.
   - La crédence.
   - Les pasteurs.
   - Les vicaires.
   - Les marguilliers.
   - Les épitaphes de la paroisse de Trazegnies.
   - Les deux grands mausolées.

15 euros (code de commande : 23566 - vendu).

ROLAND (Ed.) — L'Hospital Dieu et Monsigneur Sainct Julyen à Boussoit-sur-Haine (1286).Couillet, Maison d'Édition, [1948]. In-8° agrafé, 38 p.Table des matières :   Chapitre I. Le fondateur.
   Chapitre II. La fondation.
   Chapitre III. La vie à l'hôtellerie.
   Chapitre IV. Le saint patron de l'hôtellerie.
   Chapitre V. La procession de Saint-Julien et la fête de la dédicace de la chapelle.
   Chapitre VI. Les chapelains et l'oratoire de Saint-Julien.
   Chapitre VII. La chapelle - Son mobilier.
   Chapitre VIII. Calice et reliquaire.
   Chapitre IX. Le pèlerinage.
   Pièce justificative : Acte de fondation de l'hôpital Saint-Julien à Boussoit.

13 euros (code de commande : 23560 - vendu).

RONDONI (Davide) — Un bonheur dur. Traduit de l'italien par Christophe Carraud et Rebecca Lenoir. Préface de Jean-Pierre Lemaire. Le Chambon-sur-Lignon, Cheyne, 2005. In-8° broché sous jaquette d'éditeur, 119 p., (collection « D'une Voix l'Autre »), édition bilingue, exemplaire en parfait état.   Cet ouvrage est composé d'extraits de deux livres de Davide Rondoni : Il bar del tempo et Avrebbe amato chiunque.
Sur la jaquette :
   Ce premier ouvrage de Davide Rondoni proposé au lecteur français donne à suivre un regard qui voyage sans jamais juger ni stigmatiser celui qu'il veut saisir, regard qui protège, traverse, relie les êtres. Une forme de connaissance profonde, stupéfaite et brûlante, oui, c'est peut-être ainsi que cette poésie pourrait se définir. Et chaque homme, chaque femme, devient extraordinaire ; chaque rencontre, privilège – car toute histoire humaine, fût-elle médiocre, « se charge / d'une gloire inexplicable / qui fait pleurer / plus que la douleur » – et chaque expérience devient incitation à renouer ce fil qui lie imperceptiblement les êtres au monde, aux autres êtres, ou à eux-mêmes, une forme d'incitation à renaître, à reconsidérer cette existence ou ces fragments d'existence :
      une vie spéciale,
      ce n'est pas les larmes ni non plus
      la joie, mais une rumeur de vent,
                                      un cheminement
      un cheminement encore
      qui vient de je ne sais quelles mers,
      de quelles vallées, de grands fleuves.
      Un bonheur dur... inlassablement

13 euros (code de commande : 23587).

ROSSI (Ferdinando) — La mosaïque. Peinture de pierre. Paris, La Bibliothèque des Arts, 1971. In-4° sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, 200 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.Sur la jaquette :   Le mot « mosaïque » dérive étymologiquement de « Muse » (opus musivum) et l'on dit encore parfois en italien « musaico ». La dénomination la plus courante (« mosaico », « mosaïque ») remonte, semble-t-il, à l'époque romaine. Quant à la raison pour laquelle tant d'artistes ont choisi ce mode d'expression depuis des époques très reculées, sans doute faut-il la chercher dans ce désir, qui a toujours habité l'homme, d'utiliser des matériaux qui fussent aussi durables que possible pour orner ses édifices ou fixer les images au moyen desquelles il s'exprimait.
   La couleur posée au pinceau est éphémère, et bien que l'on ait trouvé des artifices pour la rendre plus stable – comme celui, merveilleux, qui consiste à la poser directement sur la chaux encore fraîche de façon à la faire participer au phénomène de cristallisation (c'est la « fresque ») –, son existence est trop étroitement liée au sort de la couche d'enduit recouvrant le mur, fatalement exposée, à l'extérieur, aux intempéries, ou, à l'intérieur, à l'inévitable dégradation de la couche superficielle des parois.
   La mosaïque, au contraire, a toujours donné le sentiment d'une plus grande solidité, peut-être à tort, du reste, puisque son sort est également lié aussi bien aux murs qu'aux mortiers qui la supportent, et qu'elle est par là, elle aussi, vulnérable.
   Dans ce système, qui est expression par la couleur, et appartient tout à fait au domaine de la peinture, les représentations, au lieu d'être réalisées au moyen de ce que l'on nomme communément des couleurs (ordinairement préparées en mélangeant des matières minérales avec de l'eau, de l'huile, de la colle ou d'autres fixatifs), s'obtiennent par la juxtaposition de petits fragments réguliers ou irréguliers de matériaux très résistants (pierre ou marbre, terre cuite, verre, émaux etc.).

30 euros (code de commande : 23599 - vendu).

SAINT-SIMON (Louis de Rouvroy, duc de) — Traités politiques et autres écrits. Édition établie par Yves Coirault. Paris, Gallimard, 1996. In-12 sous reliure souple, Rhodoïd et étui illustré d'éditeur, XXXII, 1853 p., (collection « Bibliothèque de la Pléiade », n° 431), exemplaire très bon état.Ce volume contient : 
   - Introduction.
   - Liste chronologique des principaux écrits de Saint-Simon.
   - Avertissement.
   - Brouillons des projets.
   - Mémoire sur les maisons de Lorraine, de Rohan et de La Tour.
   - Sur le mariage du jeune prince de Rohan.
   - Projets de rétablissement du royaume de France.
   - Collections sur feu Monseigneur le Dauphin.
   - Mémoire succinct sur les formalités.
   - Mémoire contre M. le duc de La Rochefoucauld.
   - Vues sur l'avenir de la France.
   - Projets de gouvernement.
   - Textes à l'usage du duc d'Orléans.
   - Sur les usurpations des « légistes » et les matières de Rome.
   - Mémoire sur les légitimités.
   - Mémoire des prérogatives que les ducs ont perdues.
   - Ducs de France et autres seigneurs.
   - Mémoire sur les affaires étrangères.
   - Préambule aux maisons d'Albret, d'Armagnac et de Châtillon.
   - Sur les élites sociales du Royaume.
   - Parallèle des trois premiers rois bourbons.
   - Matériaux sur les qualités prises par M. de Soubise.
   - Notes et variantes.
   - Complément bibliographique.
   - Index.

45 euros (code de commande : 23577).

SCHOPPA (Helmut) — L'art romain dans les Gaules en Germanie et dans les îles britanniques. Photographies par Helga Schmidt Glassner. Traduit de l'allemand par Jean Claude Gauthier. Fribourg, Office du Livre, [ca 1959]. In-4° sous reliure, jaquette et Rhodoïd imprimé d'éditeur, 70 p., 140 planches en noir.Table des matières : 
   - Origines et évolution.
   - Période du style italique.
      - La politique culturelle d'Auguste et l'influence de l'art de la cour.
      - L'art populaire italique.
   - Les influences romaines.
      - Nouveaux débuts.
      - Essor économique.
      - La région de Trêves.
      - Cologne et la basse vallée du Rhin.
      - La région frontalière de la rive droite du Rhin.
      - La Bretagne romaine.
      - L'Italie et les Provinces.
   - L'héritage celtique.
      - Les arts mineurs.
      - La sculpture.
   - L'influence grecque.
   - Déclin et nouveau début.
      - Situation politique et économique.
      - Les métiers d'art.
      - Trêves capitale.
      - Les beaux-arts.
   - Explication des planches.
   - Appendice.
      - L'organisation de l'armée et de l'administration civile.
      - Tableau chronologique.
      - Bibliographie.

20 euros (code de commande : 23598).

[SCHULZ (Bruno)]. Bruno Schulz. La république des rêves. Paris, Denoël, 2004. In-4° broché, 221 p., nombreuses illustrations en noir, exemplaire en très bel état.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, à Paris, du 13 octobre 2004 au 23 janvier 2005.
Sommaire :
   - Avant-propos, par Janusz Odrowqz-Pieniqzek et Laurence Sigal-Klagsbald.
   - Bruno Schulz, écrivain et artiste, par Serge Fauchereau.
   - Mythologie et héroïsme, par Jerzy Jarzebski.
   - Dessins et gravures de Bruno Schulz : filiations et parentés, par Irena Kossowska.
   - L'entrée de Bruno Schulz en littérature, par Georges Lisowski.
   - Une poétique de la régression, par Jacques Sojcher.
   - Portraits et autoportraits, par Jerzy Ficowski.
   - Le père, sa mort et la nuit ambiante, par Pierre Pachet.
   - Œuvres exposées.
   - Choix de textes.
   - Bruno Schulz ou le dernier prophète, par Artur Sandauer.
   - La Galicie dans l'œuvre de Bruno Schulz, par Bohdan Budurowycz.
   - Bruno Schulz ou les stratégies messianiques, par Henri Lewi.
   - Un écrivain judéo-polonais en anglais, par Isaac Bashevis Singer.
   - Sur Bruno Schulz, par Maurice Nadeau.
   - Une interview avec Bruno Schulz, par Stanisiaw Ignacy Witkiewicz.
   - Correspondance.
   - Chronologie.
   - Drogobytch et Truskawiets : Boutiques de cannelle et sanatorium, par Marc Sagnol.
   - Liste des œuvres.
   - Bibliographie.

20 euros (code de commande : 23593 - vendu).

SINEUX (Pierre) — Qu'est-ce qu'un dieu grec ? Paris, Klincksieck, 2006. In-8° collé, 190 p., (collection « 50 Questions »), exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   Le propre des dieux de la Grèce archaïque et classique était de n'être, au fond, jamais seuls. Qu'est-ce qu'un dieu grec ?s'emploie donc à définir ce que serait le dieu grec, dans tous ses « états » pourrait-on dire, le dieu des récits mythologiques aussi bien que celui auquel s'adressent les rites et les pratiques religieuses. Pour ce faire, il puise à toutes les sources disponibles, Homère, Hésiode, les Hymnes homériques, le théâtre tragique, mais aussi l'archéologie, les inscriptions ou les images des vases.
   Le dieu grec, envisagé comme une « puissance » intégrée à différentes formes de « panthéons », est ainsi abordé dans ses rapports à l'espace (l'Olympe, les sanctuaires, la maison...), au temps (comment l'immortalité est-elle compatible avec une forme de vie au quotidien ?), aux communautés humaines (la famille, la cité, les pratiques sociales) ou dans les formes par lesquelles il apparaît aux hommes et peut être représenté.
   Cette approche, inédite quoique appuyée sur les travaux majeurs des historiens de la religion grecque, s'emploie à débusquer quelques fausses certitudes, à faire partager quelques convictions sur les dieux grecs, qui sont une part de notre héritage commun.

10 euros (code de commande : 23584 - vendu).

STAUMONT (Jean-Pierre) et ARCQ (Pierre) — Jumet. Ses bourgmestres. [Charleroi], Christian Renard, 2003. Grand in-8° agrafé, 48 p., illustrations, exemplaire en bel état.Table des matières :   - Préface.
   - Avant-propos.
   - Introduction :
      - La notion de communauté du Moyen Âge (476) à la fin de l'Ancien Régime (1789).
      - La naissance de l'institution communale.
   - Jumet. Son histoire.
   - Jumet. Évolution de son nom.
   - Jumet. Ses armoiries.
   - Jumet. Son hôtel de ville.
   - Jumet. Les onze bourgmestres, 1830-1976.

10 euros (code de commande : 23562 - vendu).

TRISTAN (Frédérick) — Un monde comme ça. Paris, Seghers, 1992. In-8° broché, 214 p., (collection « Mots »), exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   La multiplication des espèces de rosés, le mystérieux couloir Saknussemm, la société des Houng, rien n'a de secret pour le singulier professeur Salvat dont Frederick Tristan réunit les carnets.
   Érudit, fantasque, drôle, il accumule les notations curieuses où le mensonge trame la vérité. Volontiers savant, il nous embarque dans un voyage que l'on croit sautillant et qui pourtant nous offre le tour du monde.

10 euros (code de commande : 23594).

VANBELLINGEN (Paul) — Haine-Saint-Pierre, nœud ferroviaire du Centre.Tome I : 1824-1918. Tome II : 1918-1970. Haine-Sainte-Pierre, Cercle d'Histoire et de Folklore de Haine-Saint-Pierre et Haine-Saint-Paul, 1969-1970. Deux volumes in-8° brochés, 131 et 87 p., illustrations hors texte, (collection « Publications », n° 4 et 5), couvertures un peu défraîchies.Table des matières :
   Tome I :
   - Préface.
   - Sources.
   - Personnes interrogées.
   - Introduction.
   - Origines des canaux du Centre et des chemins de fer charbonniers.
   - Exploitation du premier chemin de fer concédé Mons-Manage et La Louvière-Bascoup.
   - Reprise par l'État de la ligne Mons-Manage et La Louvière-Bascoup. Multiplication des voies ferrées dans le Centre et les environs.
   - De la reprise intégrale par l'État (1870) à la guerre de 1914-1918.
   - Pendant le Première Guerre mondiale.
   - Annexes.
   Tome II :

   - Personnes interrogées.
   - L'entre-deux-guerres (1919-1939).
   - La Deuxième Guerre mondiale (1940-1944).
   - La période contemporaine (1945-1969).
   - Annexes.

Les deux volumes : 30 euros (code de commande : 23558).

[VAN HALMALE]. GHELLINCK VAERNEWYCK (Amaury de) — Un livre de raison anversois du XVIe siècle. Les van Halmale. Anvers, De Backer, 1904. In-8° broché, 102 p., illustrations, exemplaire non coupé et en bel état, peu courant.   Tire-à-part des Annales de l'Académie Royale d'Archéologie de Belgique.
Extrait :
   Le livre de raison que nous reproduisons ici [...] ne contient rien d'autre que tout ce qui a rapport à la vie d'une famille durant une période déterminée : les naissances, les mariages, les décès, l'éducation, la vie familiale, les charges publiques, les événements politiques, tout est soigneusement noté année par année et le manuscrit a de plus ce mérite d'être recouvert d'une très belle reliure estampée.
   Il embrasse une période de près d'un siècle, de 1543 à 1626, et a été continuellement tenu à jour d'abord par le père, ensuite par le fils.
   Les auteurs de ce livre de raison appartiennent à une des plus anciennes familles anversoises, aujourd'hui éteinte, la famille des van Halmale.

30 euros (code de commande : 23590).

VINOIS (Thierry) — La petite histoire de Vergnies de l'an 1200 à 1900. Mariembourg, Imprimage, 2006. In-4° collé, 233 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   - Préface.
   - Introduction.
   - Bibliographie (sources imprimées, sources manuscrites, cartes et plans, internet).
   - Bibliographie relative à Gossec (sources imprimées, internet).
   - Étymologie.
   - Vergnies, dans la littérature.
   - Nicolas Du Bois.
   - Le sceau communal.
   - Hameaux et lieux-dits.
   - La famille de Vergnies.
   - Vergnies dans l'enclave de Barbençon (dates clés).
   - Les seigneurs de Barbençon (Barbençon, pairie du Hainaut - Les droits seigneuriaux - Table des mains mortes - Rachat de rentes).
   - Chronologie des seigneurs de Barbençon (familles de Barbençon, de Ligne, de Wignacourt, d'Anneux, de Tauffkirch).

   - Population de Vergnies de 1365 à 1900 (Dénombrement de foyers (de 1365 à 1553) - Registres paroissiaux (de 1694 à 1870) - Relevés de l'État Civil (de 1800 à 1900)).
   - Chronique du village.
      I. De 1228 à 1789 (Conclusion).
      II. De 1790 à 1799 (Conclusion - Les prêtres émigrés - L'affaire Souris).
      III. De 1800 à 1900 (Conclusion - La conscription - Le vicomte Van Leempoel de Nieuwmunster - Les mayeurs et curés de Vergnies - François-Joseph Gossec).

   - Imposition des habitants de Vergnies au XVIIIe siècle (1704 - 1726 - 1734 - 1790).
   - Vergnies et la noblesse.
      - Famille le Rond (La forge du Haut Marteau - Cartier d'Yve).
      - Famille Desbrochers.
      - Famille Desmanet (De Hennin de Boussu lez Walcourt).
      - Famille Colnet (Origine des Colnet - Privilèges - Les Colnet de Barbençon - Généalogie - Extraits de manuscrits).
      - Famille Polchet.
   - La chapelle disparue du four à verre.
   - Les industriels anoblis.
   - Le mot de la fin.

25 euros (code de commande : 23561 - vendu).

 


 
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Les nouveautés du 15 décembre

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 VIENT DE PARAÎTRE


DUPRET (Marcel-Étienne) — Un joyau à découvrir. Harmignies, Dejardin et les Épioux. Avec des illustrations de Jean-Claude Servais. Mons, Mon's Livre, 2015. In-8° carré broché, 60 p., illustrations en noir et en couleurs.Table des matières :   - Mot de la présidente.
   - Mot du CPAS de Mons.
   - À propos de la commune de Florenville.
   - Une collaboration avec Jean-Claude Servais.
   - Introduction : propriété du CPAS de Mons.
   - Dejardin et les Épioux.
      - La vente de 1887.
      - Victor Dejardin, d'Harmignies à Chiny.
      - Les testaments de Victor Dejardin.
   - Un patrimoine d'exception.
      - Les Hospices civils de la Ville de Mons.
      - Un lien avec Mons : le chalet du « Ropieur ».
      - La sauvegarde des Épioux, un enjeu d'actualité.
   - Au cœur de la forêt de Chiny.
      - Une histoire naturelle.
      - Légende et étymologies.
      - Du comté de Chiny à la Gaume d'aujourd'hui.
   - L'abbaye Notre-Dame d'Orval.
   - Le temps des maîtres de forges.
      - L'industrie du fer en Gaume.
      - Les Épioux-Haut et les forges Dumoustier.
      - La forge Tamison.
      - Les Épioux-Bas et la forge Roussel.
   - Le temps du domaine forestier.
      - Pierre Bonaparte aux Épioux-Haut.
      - Edmond Picard aux Épioux-Bas.
   - Orientation bibliographique.

15 euros (code de commande : 23617).

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Annales de l'Académie d'Archéologie de Belgique. XXXIII. 3e Série - Tome III - 1re, 2e, 3e et 4e livraisons (complet). Anvers, Plasky, 1877. Quatre livraisons en 4 volumes in-8° brochés, 618 p., planches hors texte dont une carte à déplier, bon exemplaire, le second feuillet de la couverture du quatrième volume manque.Table des matières :   - Étude critique sur saint Lambert et son premier biographie, par Godefroid Kurth.
   - Les couvertes, lustres, vernis, enduits, engobes, etc. de nature organique employés en céramique chez les Romains, recherches chimiques et archéologiques, par D.-A. Van Bastelaer.
   - Le Prévôt général de l'hôtel, ses attributions et ses prérogatives, par J.-J.-E. Proost.
   - Deux rédactions diverses de la Légende de sainte Marguerite en vers français publiées avec variantes, d'après des mss. du XIIIe et du XIVe siècle, par Auguste Scheler.
   - Lodovico Guicciardini, par Ed. Van Even.
   - État du duché de Luxembourg et du comté de Ghiny, pendant la guerre de trente ans, par J. Schoetter.
   - Le consistoire de la Trompe (Consistorie van den Horen), par Alb. Matthieu.
   - État de la civilisation en l'Ardenne Thuringienne ou Tongroise vers la fin de la période gallo-romaine, par C. Sulbout.
   - L'âge de la pierre à Rupelmonde, par J. Van Raemdonck.
   - Mélanges archéologiques, par C. Van Dessel.

30 euros (code de commande : 23612 - vendu).

L'Art de la bande dessinée. Sous la direction de Pascal OryLaurent MartinJean-Pierre MercierSylvain Venayre avec Thierry Groensteen, Xavier Lapray, Benoît Peeters. Paris, Citadelles & Mazenod, 2012. Fort in-4° sous reliure toilée imprimée, jaquette, étui illustré d'éditeur, 586 p., reproductions en couleurs de très belle qualité, (collection « L'Art et les Grandes Civilisations »), très bel exemplaire.Sur la jaquette :   La bande dessinée fait son entrée dans la prestigieuse collection « L'Art et les Grandes Civilisations ». Qu'elle ait aujourd'hui acquis une reconnaissance artistique est indéniable ; l'envolée des enchères, la multiplication des manifestations la célébrant et la vitalité des institutions s'y consacrant, dont la Cité internationale de la bande dessinée d'Angoulême, en attestent. Longtemps relégué au rang mineur d'« illustré » pour la jeunesse, le genre qui, dès les années 1960, s'ouvrait largement au lectorat adulte, a gagné sa légitimité bien au-delà des cercles bédéphiles pour désormais prétendre être cité dans les programmes scolaires et les tribunes universitaires.
   Des fondateurs (Töpffer, Outcault, McCay, Saint-Ogan...) aux auteurs contemporains (Pratt, Mœbius, Spiegelman, Ware, Mattotti, Bilal, Satrapi, Taniguchi...), des séries cultes au graphic novel en passant par lecomics et le manga, cette approche socio-historique internationale permet de comprendre le phénomène culturel qu'est la bande dessinée.
   À travers près de 600 reproductions de planches originales ou d'imprimés se donnent ici à apprécier les styles, les techniques et l'inventivité graphique ou narrative de près de 500 créateurs, dessinateurs et scénaristes. Sans précédent, ce volume constitue une véritable référence pour tout public et marque un pas de plus vers la reconnaissance du « neuvième art ».
Sommaire :   - Introduction : Vous avez dit « art » ?
   - Définitions, par Thierry Groensteen.
   - Des caricatures aux comics, par Sylvain Venayre.
   - Des daily strips aux graphic novels, la bande dessinée américaine, par Jean-Pierre Mercier.
   - Le moment belge, par Benoît Peeters.
   - Une révolution européenne, par Pascal Ory.
   - Neuvième art, par Pascal Ory.
   - Mauvais genres, par Laurent Martin.
   - Le monde de la bande dessinée, par Sylvain Venayre.
   - La bande dessinée hors d'elle-même, par Xavier Lapray.
   - Conclusion.
   - Annexes (Notes - Index - Bibliographie).

140 euros (code de commande : 23633 - vendu).

AUDEN (W.H.) — Dis-moi la vérité sur l'amour. Dix poèmes de W.H. Auden choisis par Edward Mandelson. [Titre original : Tell me the Truth about Love.] Traduit de l'anglais par Gérard-Georges Lemaire et Jean Lambert. Paris, Bourgois, 1995. In-8° broché, 57 p., édition bilingue, exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   Des millions de spectateurs et de spectatrices de « 4 Mariages et 1 Enterrement » ont été bouleversés en France par le poème récité lors de la cérémonie funèbre. Ces millions de personnes ignorent probablement l'œuvre d'un des plus grands poètes de ce siècle : W. H. Auden (1907-1973).
   Ses amis ont réuni récemment dix de ses plus beaux poèmes d'amour sous le titre Tell me the truth about love et ce recueil est le succès le plus inattendu de l'édition anglaise cette année. Nous pensons que le public français ressentira le même enthousiasme ému à la lecture de ces textes.

5 euros (code de commande : 23608 - vendu).

[BALZAC (Honoré de) - HANSKA (Ewelina)]. BOUTERON (Marcel) — La véritable image de madame Hanska. Illustrée de lettres et de documents inédits. Portrait de l'auteur gravé à la pointe sèche par L. Madrassi. Paris, Lapina, 1929. In-8° broché sous étui d'éditeur, 39, 98 p., 1 portrait gravé de l'auteur hors texte et 9 illustrations hors texte dont 1 en couleurs, 3 fac-similés dont 2 à déplier, (collection « Les Images du Temps », n° VIII), exemplaire numéroté sur Vergé de Rives B.F.K. pur chiffon (n° 555).

      Couverture, portrait gravé de Marcel Bouteron et portrait d'Ewelina Hanska.

30 euros (code de commande : 23614).

BASTIN (Guy) — Le livre des hommes d'armes de Gosselies. Namur, Photoplan, 1998. In-8° collé, 160 p., illustrations, exemplaire défraîchi, mouillures, peu courant.Table des matières :   - Préface.
   Chapitre I. Des origines à nos jours.
   Chapitre II. Les seigneurs.
   Chapitre III. Le château et la tour.
   Chapitre IV. Les fêtes de la Saint-Jean.
   Chapitre V. Les hommes d'armes.
   Chapitre VI. L'exposition de la tour.
   - Bibliographie.

20 euros (code de commande : 23630 - vendu).

BELLMER (Hans) — Petite anatomie de l'inconscient physique ou l'Anatomie de l'image. Paris, Losfeld, 1978. In-8° broché, 71 p., illustrations, (collection « Le Terrain Vague »).Extrait :   Je pense que les différents modes d'expression : pose, geste, acte, son, mot, graphisme, création d'objet..., résultent tous d'un même ensemble de mécanismes psycho-physiologiques, qu'ils obéissent tous à une même loi de naissance. L'expression élémentaire, celle qui n'a pas de but communicatif préconçu, est un réflexe. À quel besoin, à quelle impulsion du corps obéit-il ?
   Retenons parmi les réflexes provoqués par une rage de dents par exemple, la contraction violente des muscles de la main et des doigts, dont les ongles s'enfoncent dans la peau. Cette main crispée est un foyer artificiel d'excitation, une « dent » virtuelle que détourne en l'attirant, le courant de sang et le courant nerveux du foyer réel de la douleur, afin d'en déprécier l'existence. La douleur de la dent est donc dédoublée aux dépens de la main ; son expression, le « pathos logique », en serait la résultante visible.
   Faut-il en conclure que la plus violente comme la plus imperceptible modification réflexive du corps, de la figure, d'un membre, de la langue, d'un muscle, serait ainsi explicable comme tendance à désorienter, à dédoubler une douleur, à créer un centre « virtuel » d'excitation ? Cela est certain et engage à concevoir la continuité désirable de notre vie expressive sous forme d'une suite de transports délibérants qui mènent du malaise à son image. L'expression, avec ce qu'elle comporte de plaisir, est une douleur déplacée, elle est une délivrance.

15 euros (code de commande : 23610 - vendu).

BLANC (Monique) — Voyages en enfer. De l'art paléochrétien à nos jours. Paris, Citadelles & Mazenod, 2004. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 199 p., reproductions en couleurs de très belle qualité, un petit coup à la jaquette sinon très bel exemplaire.Sur le rabat de la jaquette :   Que l'on soit croyant ou non, la mort est une réalité inéluctable. Ensuite ? Irons-nous ailleurs ? au Paradis ou en Enfer ? C'est une question que presque toutes les civilisations se sont posée et qui a intéressé bien des artistes.
   En effet, la représentation de l'Enter dans l'art couvre une vaste période allant de l'époque paléochrétienne au XXe siècle et montre clairement que ce fut pour le Moyen Âge et dans une moindre mesure pour la Renaissance un sujet de prédilection sans précédent. Le thème se raréfie dès la seconde moitié du XVIe siècle pour revenir en force dans la littérature du XIXe siècle : on a cette fois affaire à toutes sortes de diables. Puis au XXe siècle, la notion de l'Enfer après la mort disparaît tant on considère que l'Enfer est sur terre. Ses représentations sont davantage le reflet de l'actualité.
   À travers une illustration variée, cet ouvrage original nous entraîne dans ce voyage fantastique en Enfer où souvent le sourire l'emporte sur l'effroi.
Table des matières :   - Introduction.
   - La vision de l'au-delà dans les civilisations préchrétiennes.
      - Les enfers égyptiens et mazdéens.
      - Les enfers grecs et romains.
      - Les Vikings et les Celtes à l'ère chrétienne.
   - Les sources littéraires.
      - L'Ancien Testament.
      - Le péché originel.
      - L'au-delà, les deux premiers lieux.
      - La chute de Lucifer, l'enfer.
      - La chute des anges rebelles.
      - Les divers aspects des démons.
      - Le Jugement dernier selon saint Matthieu.
      - La Seconde Venue du Christ.
      - L'Apocalypse selon saint Jean.
      - Pères de l'Eglise, théologiens et moines.
      - La littérature médiévale.
      - Les visions et les voyages dans 1'au-delà.
   - L'enfer au Moyen Âge.
      - L'enfer à l'époque romane.
      - L'enfer et le Jugement dernier à l'époque gothique.
      - L'enfer en Italie.
      - Le gothique tardif septentrional : Pays-Bas et Allemagne.
   - La descente aux limbes.
   - Le purgatoire.
   - L'enfer au quotidien, par Catherine Gouedo-Thomas.
      - Les chaudrons de l'enfer.
      - Un bain en enfer.
      - Le puits des ténèbres.
      - Les représentations des métiers.
      - Enfer et dérision.
   - L'enfer à la Renaissance.
   - XVIIe et XVIIIe siècles : vers la disparition de l'image infernale.
   - XIXe siècle : un sursaut puritain
      - XXe siècle : l'Enfer de Dante, de Rodin à Dali.
      - L'enfer à notre porte.

25 euros (code de commande : 23632 - vendu).

[BRUEGEL (Pieter)]. SILVER (Larry) — Bruegel. Traduit de l'américain par Jean-Charles Pharamond et François Paul. Paris, Citadelles & Mazenod, 2011. In-4° sous reliure toilée, jaquette, étui illustré d'éditeur, 463 p., très nombreuses reproductions en couleurs de très belle qualité, (collection « Les Phares »), exemplaire à l'état de neuf.Sur le rabat de la jaquette :   Récemment, la redécouverte extraordinaire, en Espagne, d'un tableau perdu de Pieter Bruegel l'Ancien (vers 1525-1569) a fait l'effet d'une bombe et a ravivé l'intérêt que le public porte à ce grand peintre flamand. Cette œuvre a subi les outrages du temps et est encore en restauration au Prado. Célèbre pour ses descriptions amusantes de paysans, de paysages de toutes saisons et de tableaux à la façon de Bosch, Bruegel a également créé de nombreuses peintures consacrées à des thèmes religieux.
   Après une carrière de plus de vingt ans de dessinateur et de peintre, il se fit un nom dans la « capitale du capitalisme », Anvers, le centre du commerce international et le leader du marché de l'art. Cet ouvrage examine tout l'œuvre de Bruegel alors même que sera présentée une foule de peintres flamands de sa génération qui ont coopéré avec Jérôme Cock, son éditeur de gravures. Bruegel est ici confronté non seulement avec ses rivaux d'Anvers, mais aussi avec les peintres qui l'ont inspiré, de loin ou de près, comme Joachim Patinir, Rogier van der Weyden ou Jérôme Bosch.
   Le contexte historique dans lequel Bruegel a vécu est longuement décrit : c'était en effet une époque de troubles religieux intenses opposant le roi d'Espagne, le catholique Philippe II, aux calvinistes naissants. L'iconoclasme de 1566 fut un des détonateurs qui allait engendrer la fameuse Révolte des Gueux ou Guerre de Quatre-Vingts Ans. Bruegel ne fut évidemment pas indifférent à ces événements, qu'il a « discrètement » retranscris dans sa peinture, n'osant pas dénoncer clairement les abus du pouvoir tant était grand le risque de poursuites et de représailles sévères.
   Les historiens de l'art trouveront certainement dans ce livre un nouveau point de vue sur l'œuvre du peintre qui éclairera certaines de leurs conceptions, mais il s'agit ici d'aller également à la rencontre d'un public plus large qui découvrira, ou redécouvrira avec plaisir les facéties, les symboles, les scènes paysannes qui ont permis à Bruegel de faire un portrait sans faille de la condition humaine.
Sommaire :   - Introduction.
   - Dieu est dans les détails : Le Portement de croix (1564).
   - Bruegel à Anvers.
   - Jérôme Cock, l'imprimeur-éditeur de Bruegel.
   - Bruegel architecte de paysage.
   - Le « second Bosch ». Bruegel adapte une tradition.
   - Paraboles, proverbes et passe-temps.
   - Religion et tradition. Anvers au début des années 1560.
   - Les œuvres religieuses dans une époque de troubles.
   - Bruegel le paysan.
   - Tensions et pressions sociales.
   - L'héritage de Bruegel.
   - Conclusion.

120 euros (code de commande : 23639 - vendu).

CALAMANDREI (Piero) — Inventaire d'une maison de campagne. [Titre original : Inventario della casa di campagna.] Traduit de l'italien et préfacé par Christophe Carraud. Bois gravés de Pietro Parigi. [Trocy-en-Multien], Éditions de la Revue Conférence, 2009. In-8° broché, XXVIII, 287 p., (collection « Lettres d'Italie »), exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   Piero Calamandrei (1889-1956) est l'une des plus grandes figures de l'Italie contemporaine. Grand juriste, antifasciste de la première heure, pivot essentiel de la réflexion politique de l'après-guerre, il laisse aussi, avec l'Inventaire d'une maison de campagne (1941), une œuvre littéraire où se savoure la fine pointe de l'élégance Toscane. Cette manière d'autobiographie est plus qu'un merveilleux livre de souvenirs d'enfance ; sous l'émotion contenue, ce voyage à travers le paysage toscan de villages où, enfant, l'auteur passait l'été, donne à la réflexion sur le sens de l'histoire et la responsabilité qu'elle exige sa mesure la plus intimement vécue.
15 euros (code de commande : 23606).

CHADOURNE (Louis) — Le pot au noir. Lausanne, Éditions du Grand-Chêne, 1946. In-8° broché, 242 p., tirage limité à 1000 exemplaires numérotés sur vergé (n° 501), en très bel état.Note des éditions de la Table Ronde pour la réédition de 1994 :   Le Pot au noir est le terme employé par les marins pour désigner un centre de dépressions atmosphériques où se forment les cyclones.
   Au tout début des années 20, Louis Chadourne s'embarque à bord d'un paquebot. Destination : les Caraïbes. Un tiers d'impressions, un tiers d'enquête journalistique, un tiers d'humour, c'est le cocktail au punch stylisé qu'il nous offre dans ce récit au long cours.
   Ça commence par une description de la vie à bord, des raouts en tout genre, pour filer ensuite vers les escales, les îles, les tragi-comédies tropicales, les gueules pittoresques. Mais Le Pot au noir n'est pas l'œuvre d'un dandy des « roaring twenties ». Louis Chadourne y pose le problème de la colonisation, évoque la vie des bagnards à la manière d'Albert Londres.
   Les amateurs de littérature de voyage connaîtront une révélation.

15 euros (code de commande : 23613).

COHEN (Marcel) et PEIGNOT (Jérôme) — Histoire et art de l'écriture. Paris, Laffont, 2005. In-8° collé, XXXII, 1179 p., collection « Bouquins »), cachet ex-libris à la page de faux-titre, exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   Les amoureux des alphabets, pictogrammes, idéogrammes et calligrammes retrouveront le peuple immense des lettres dans cette somme qui rassemble le corps et l'esprit des écritures. Quelque quatre cents écritures, vecteurs d'environ six mille langues et/ou dialectes, sont resituées dans leurs origines, leur histoire et leur contexte. Deux guides, Marcel Cohen, linguiste émérite, et Jérôme Peignot, artiste fervent de la langue, de la typographie et de la calligraphie, transforment, grâce à la complicité de la science et de l'art, ce labyrinthe des réalisations graphiques en une Maison des Écritures, véritable « Babel heureuse ». Ils nous rappellent au fil d'un vaste répertoire que l'imprimerie aussi a ses inventeurs et ses poètes.
   Mais si l'Histoire commence avec l'Écriture, avec chaque écriture commence une nouvelle histoire. Ainsi, en s'écrivant, chaque culture se peint, chaque peuple s'engage en lui-même. Pour saisir dans toutes ses dimensions physiques, culturelles et psychologiques ce phénomène incomparable, de grands penseurs – Jacques Gernet, Jean Filliozat, Alfred Métraux et beaucoup d'autres – s'attachent, de manière vivante et accessible, à répondre, de l'intérieur de leur culture d'adoption, à la question universelle et cruciale soulevée par Marcel Cohen : Que disent les lettres, littéralement, sur l'âme d'une nation ?
Sommaire :   - Préface, par Jérôme Peignot.
   - Histoire de l'écriture.
      - La grande invention de l'écriture et son évolution, par Marcel Cohen.
      - L'écriture et la psychologie des peuples.
   - L'art de l'écriture.
      - Calligraphie. Du trait de plume aux contre-écritures, par Jérôme Peignot.
      - Écritures, par Charles Paillasson (XVIIIe siècle).
      - Du calligramme, par Jérôme Peignot.
   - De l'écriture à la typographie, par Jérôme Peignot.
      Suivi de Typographie d'hier à aujourd'hui, par Paul-Marie Grinevald.
   - Annexes.
      - Tableau de l'évolution de l'écriture, par Claude Médiavilla.
      - Répertoire. Thèmes et grands noms des dynasties de l'écriture et de la typographie, par Jérôme Peignot.
      - Glossaire, par Jérôme Peignot.
   - Bibliographie, par Paul-Marie Grinevald et Jérôme Peignot.

20 euros (code de commande : 23619 - vendu).

La Congrégation des Sœurs de la Providence de Gosselies. 1688-1938. Par Une Sœur de la Providence. Charleroi, Socodim, 1938. In-8° broché, XIII, 204 p., illustrations hors texte, rousseurs, couverture un peu défraîchie.Préface :   Les Sœurs de la Providence de Gosselies ont estimé que le 250e anniversaire de la fondation de leur Congrégation était une occasion favorable pour en écrire l'histoire.
   L'histoire d'une famille, d'une institution, fait partie de son patrimoine. C'est bien le moins qu'on l'explore pour le connaître, voire le mettre en valeur. Une connaissance plus claire entraîne une estime plus grande, parce qu'elle lui donne des fondements plus solides. Cette mise en lumière se présente d'ailleurs comme une sorte de devoir. Étudier ce passé d'une famille selon le sang ou d'une famille au sens plus large comme est surtout une Congrégation Religieuse, c'est mieux connaître les ancêtres dans la famille, les fondateurs et les générations successives dans une plus grande institution ; c'est leur rendre hommage pour ce qu'ils furent et ce qu'ils firent ; c'est un acte d'amour filial.
   Pareille histoire est aussi une contribution, toute modeste peut-être, à l'histoire, au moins à l'histoire locale. On n'a pas écrit toute l'histoire quand on a raconté les grands événements militaires, politiques ou sociaux qui se sont passés. On ne l'a pas encore faite entière, quand on a décrit, comme théoriquement et d'une façon générale, les us et coutumes d'une époque. L'histoire devient beaucoup plus précise, si l'on peut montrer à l'œuvre et dans le déroulement de leur vie ordinaire, les habitants d'une localité ou d'une petite région. C'est ce qui contribue le mieux à faire revivre ce que furent surtout nos bourgs et nos villages dont la grande histoire n'a guère l'occasion de s'occuper. Beaucoup de petits faits seront de minime importance, mais c'est l'ensemble de ces données parfois très menues qui fera progressivement mieux voir la figure du passé.
   Pour vouloir écrire l'histoire de la Congrégation des Sœurs de la Providence, on ne se méprend pas sur son importance.
Elle doit son origine à la sollicitude pastorale d'un curé qui déplore les conditions dans lesquelles se trouvent les enfants de sa paroisse. La situation, au point de vue scolaire, n'est pas plus mauvaise à Gosselies qu'ailleurs, mais elle est déplorable. Utilisant les moyens dont il dispose, il groupe dix jeunes filles dévouées, pour assurer à son école de bonnes institutrices. Le premier couvent sera une petite maison, en assez mauvais état. Le mystère de Bethléem se perpétue dans l'Église ; le commencement de la Congrégation des Sœurs de la Providence en est un renouvellement. Mais Monsieur Herbet est un homme entreprenant qui ne recule pas devant les grandes initiatives, quand il s'agit de la formation de ces « Filles dévotes. » Pour qu'elles s'initient mieux à leur nouvel état de vie, il en envoie quelques-unes à Paris, à la maison des Filles de la Providence, fondée par Mme de Pollalion, avec le concours de St Vincent de Paul. Envoyer à Paris, il y a 250 ans, ces jeunes filles, pour les mettre à très bonne école, cela démontre chez le fondateur un bel esprit d'initiative.
   Modeste par ses origines, la Congrégation n'a pas eu un développement de très large envergure. Le nombre des Religieuses n'a jamais été très considérable. Elle ne fut jamais fort riche. Dame Pauvreté y établit souvent sa Cour ; l'indigence y régna parfois. Pourtant elle a traversé la Révolution française et elle a survécu à cette période avec toutes ses horreurs. Elle souffrit cruellement sans doute, mais malgré sa grande pauvreté et la privation de tout recrutement pendant 27 ans, elle dura jusqu'à ce que l'aube du recrutement se levât seulement après 1840.
   Comme instinctivement, on pense à une autre famille religieuse, voisine de Gosselies, à l'Abbaye de Soleilmont à Gilly. Son antiquité est bien plus vénérable ; d'après la légende, elle aurait été fondée en 1088 ; à tout le moins, elle existait avant 1237. Elle non plus n'a jamais eu un grand nombre de religieuses, comme d'autres abbayes. Elle ne fut jamais vraiment riche, elle connut aussi parfois la grande pauvreté. Mais seule des nombreuses abbayes cisterciennes de Belgique, elle survécut à la Révolution.
   D'autres monastères, grandes abbayes ou prieurés moins vastes, sans être détruits, perdaient leur destination. La Communauté de Soleilmont devait quitter son cloître, mais, elle non plus, ne se dispersait pas. Elle était accueillie par M. Philippe Drion, dans l'antique manoir de Farciennes, dont il était l'administrateur. La tourmente passée, ces moniales pouvaient rentrer dans une partie de leur vieille maison, comme locataires d'abord, comme propriétaires plus tard, la payant au prix fort, mais Soleilmont était sauvé, Soleilmont Abbaye et Soleilmont Communauté. C'était aussi vers 1840. Tous ces avatars établissent au moins cette similitude entre la vénérable Abbaye Cistercienne et la modeste Congrégation des Sœurs de la Providence.
   Faire l'histoire de cette Congrégation n'était pas chose aisée, et sa modestie même en est cause pour une part. Ces religieuses, simples et sans prétention, ont vécu sans annales et sans chroniques. Il ne s'est guère passé de grands événements dans leur histoire. C'est dire qu'elles ne possèdent guère d'archives. De ce qui aura existé, bien des éléments se seront perdus, aux périodes de troubles, ou à cause du peu de souci des intéressées de laisser à la postérité et à leurs historiens le souvenir d'une activité qui ne leur paraissait pas mériter cet honneur.
   Leur historiographe a eu le souci pourtant de ne rien avancer sans preuve. On a pu rétablir la ligne de l'histoire de la Congrégation. On ne pouvait faire une œuvre complète. Il reste bien des lacunes ; on a préféré les conserver, plutôt que de les combler sans une documentation sûre et suffisante. On a laissé de côté nombre de petits faits qui ne devaient pas concourir à marquer l'évolution de l'institution. D'autres ont été cités, dont on a jugé utile de faire mention à ce point de vue.
   En ce qui concerne le cadre local, on disposait du meilleur exposé que l'on pût souhaiter. Dom Ursmer Berlière, le savant bénédictin de l'Abbaye de Maredsous à qui Gosselies est fière d'avoir donné le jour, a écrit, dans les dernières années de sa vie, une magistrale histoire Recherches historiques sur la Ville de Gosselies, dont la mort l'a empêché d'achever le quatrième volume.
   Tel qu'il est, ce petit livre a été écrit avec amour et vérité, l'un ne contrariant pas l'autre. Dans la pensée de l'auteur, Fille de la Providence, il est destiné avant tout à ses consœurs, aux milliers d'élèves, anciennes et actuelles, pour qui la Providence de Gosselies a été et reste une maternelle dispensatrice de savoir et d'éducation morale, chrétienne et patriotique. Il est destiné aussi aux personnalités qui honorent la Congrégation de leur haute bienveillance, à tous ceux et celles qui, dans leur vie religieuse ou dans leur œuvre d'enseignement, aident les Sœurs de leur concours et de leur appui, à tous leurs amis dont la sympathie leur est chère et précieuse. Ce petit livre atteindra peut-être un public plus large, à qui il fera mieux connaître, avec une précision plus grande, quelques points d'histoire particuliers.
   Par son œuvre, que la modestie religieuse laissera anonyme, l'auteur désire faire mieux connaître sa Congrégation, la faire mieux aimer et estimer par ceux à qui elle est destinée. Elle espère, par surcroît, apporter sa contribution, toute petite sans doute mais réelle, à l'histoire.
   Et nous lui rendrons ce témoignage qu'elle a largement atteint son but. Grâce à son labeur long et ardu, elle a fait revivre ces deux siècles et demi de l'histoire de sa famille religieuse. Elle a fixé définitivement ce passé. Elle a accompli un bel acte d'amour filial.
   Son œuvre sera le mémorial durable du 250e anniversaire de la fondation de la Congrégation des Sœurs de la Providence par Maître Jean Herbet, curé de Gosselies.

15 euros (code de commande : 23629).

CONTENAU (Georges) — Le déluge babylonien. Suivi de Ishtar aux Enfers - La Tour de Babel. Paris, Payot, 1941. In-8° demi-chagrin vert à coins dos à nerfs, couverture conservée, 295 p., illustrations in et hors texte, (collection « Bibliothèque Historique »).Avant-propos :   Pour qui prétend remonter dans un lointain passé avec une sécurité relative, deux civilisations peuvent être interrogées, celle de l'Égypte et celle de la Mésopotamie ; la période de leur formation remonte au moins au IVe millénaire avant notre ère, leur société était organisée il y a près de cinq mille ans. Nulle autre que ces deux-là ne peut prétendre à une antiquité aussi haute, ou du moins, ne nous permet de remonter si loin.
   De ces deux civilisations, celle des bassins du Tigre et de l'Euphrate paraît peut-être la plus proche de nous. Bien des traits de la culture occidentale proviennent de son héritage, car celle-ci s'est mise fréquemment à l'école du vieil Orient ; par une bonne fortune assez rare, il se trouve que ses écrits nous ont été conservés ; sa littérature variée, reflet d'une curiosité en éveil sur les sujets les plus divers, nous est accessible; les siècles n'ont pas eu de prise sur l'argile durcie que les scribes babyloniens avaient choisie pour y graver leurs écrits. Cette matière impérissable nous permet de pénétrer directement une pensée plusieurs fois millénaire. Cette diversité des textes conservés, nous ne la retrouvons nulle part ailleurs; nous pouvons, grâce à eux, dans la mesure où un homme de notre siècle peut espérer comprendre ses semblables antérieurs de trente siècles à l'ère chrétienne, tenter de reconstruire un monde depuis si longtemps disparu.
   J'ai consacré bien des volumes aux divers aspects de la civilisation orientale, à l'histoire de Babylone et d'Assur et aux rapports de ces empires avec le monde connu d'eux, aux langues qu'on parlait sur les vastes territoires que leurs monarques avaient su réunir sous leur sceptre, aux sciences et aux arts qui faisaient leur prestige, aux poèmes enfin, qui répétaient les exploits de leurs héros.
   Pour terminer, j'ai pensé ajouter à cette liste un volume qui rendrait compte de la pensée religieuse d'Assur et de Babylone, non par l'exposé des théories plus ou moins confuses par lesquelles les sociétés s'essaient à rendre compte de leur conception de l'infini, mais à la lumière des légendes et des mythes où ont été consignés le résultat des spéculations des prêtres et les croyances du menu peuple.
   Pour cela, j'ai choisi dans la littérature religieuse d'Assur et de Babylone deux écrits bien différents : l'un, de retentissement général, reflétant une croyance que nous retrouvons ensuite chez d'autres peuples de l'antiquité, le Déluge babylonien, dont l'influence éloignée demeure peu niable. L'autre est inspiré par la religion primitive de l'Asie Occidentale, par le culte des forces de la nature que de multiples sociétés ont pratiqué, en partant des mêmes principes, sous des formes renouvelées ; il trouve son expression dans le mythe de la Descente d'Ishtar aux Enfers ; il s'efforce d'expliquer l'énigme de l'alternance des saisons, dont le retour périodique a de tous temps intrigué les hommes.
   L'épisode de la Tour de Babel témoignera des liens qui unissent le pays de Canaan au bassin du Tigre et de l'Euphrate, et de l'influence profonde que la civilisation de la Mésopotamie a eue sur l'Asie Occidentale ancienne.

15 euros (code de commande : 23641 - vendu).

CROQUET (Abbé J.-B.J.) — Histoire de Grandmetz (Hainaut). Lille, Société d'Études de la Province de Cambrai, 1930. In-8° broché, 216 p., illustrations, une carte à déplier, (collection « Recueil », n° 32), rare.Extrait de la préface :   Les données d'histoire locale sur Grandmetz qui vont suivre sont puisées en grande partie dans les archives paroissiales et les actes scabinaux de cette terre féodale.
   Soustraits au pillage révolutionnaire par les derniers seigneurs de Grandmetz, ces précieux documents se trouvaient dispersés, après la tourmente, dans les diverses branches de la famille Errembault de Dudzeele. Au prix de nombreuses démarches et avec une louable patience M. Armand del Fosse et d'Espierres parvint à les rassembler. Il me les confia pour les classer et, selon son désir, les tirer de l'oubli, dans une notice monographique sur la Seigneurie de Grandmetz que ses ancêtres avaient possédée. [...]
   L'histoire de Grandmetz se divise en trois parties :
      I. Nous établissons la généalogie des Seigneurs, et l'étendue du pouvoir de cette terre féodale. La plupart des familles du Tournaisis et du Nord y sont citées avec leurs armoiries.
      II. Une seconde partie est consacrée à la paroisse, à son église et à ses institutions religieuses et charitables.
      III. La troisième est réservée aux Annales de Grandmetz.

45 euros (code de commande : 23605 - vendu).

[DESCARTES (René)]. Descartes et le Moyen Âge. Actes du colloque organisé à la Sorbonne du 4 au 7 juin 1996 par le Centre d'histoire des sciences et des philosophies arabes et médiévales (URA 1085, CNRS / ÉPHÉ) à l'occasion du quatrième centenaire de la naissance de Descartes. Édités par Joël Biard et Roshdi Rashed. Paris, Vrin, 1997. In-8° broché, 378 p., (collection « Études Philosophie Médiévale », n° LXXV), exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   Faire le point, à la lumière des connaissances actuelles de l'histoire des sciences et de la philosophie médiévales, sur les rapports de Descartes et du Moyen Âge, tel était l'objet du colloque organisé à Paris du 6 au 9 juin 1997, auquel cet ouvrage fait suite. Les innovations et mutations conceptuelles de Descartes font l'objet de mises en perspective et de comparaisons, dans des contributions qui couvrent la plupart des aspects de la pensée cartésienne. L'originalité de Descartes n'en est pas atténuée, mais reçoit de nouveaux éclairages, en suivant les transformations de concepts et de problèmes, par-delà les séparations habituelles entre le Moyen Âge, la Renaissance et l'Âge classique.
Table des matières :   - Préface, par Roshdi Rashed.
   - Géométrie, algèbre.
      - La Géométrie de Descartes et la distinction entre courbes géométriques et courbes mécaniques, par Roshdi Rashed.
      - Descartes et les courbes transcendantes, par Christian Houzel.
      - Descartes as a Reformer of the Mathematical Disciplines, par Chikara Sasaki.
      - Descartes et la tradition algébrique (XVe-XVIe siècles), par Giovanna Cifoletti.
      - Sur le développement de la géométrie pratique avant Descartes, par Eberhard Knobloch.
   - Nature, lois, causalité.
      - Création et contingence selon Descartes et Duns Scot, par Michio Kobayashi.
      - L'efficience en cause : Suarez, Descartes et la question de la causalité, par Gilles Olivio.
      - La théorie cartésienne de la vision, réponse à Kepler et rupture avec la problématique médiévale, par Gérard Simon.
      - Descartes et les sciences curieuses : le raisonnement ex suppositione et le Moyen Âge, par Graziella Federici Vescovini.
   - Intuition, perception.
      - Descartes, critique de la théorie médiévale des species, par Dominik Perler.
      - Intuition, jugement et évidence chez Ockham et Descartes, par Lilli Alanen et Mikko Yrjönsuuri.
      - Les sens : inventaires médiévaux et théorie cartésienne, par Jean-Robert Armogathe.
   - Théorie de la connaissance.
      - L'épistémologie de Descartes dans les Regulae et celle d'Avicenne, par Jean Jolivet.
      - Descartes et les théories médiévales de l'abstraction. Quelques points de repères, par Laurence Renault.
      - Substance et distinctions chez Descartes, Suarez et leurs prédécesseurs médiévaux, par Kim-Sang Ong-Van-Cung.
      - Dialectiques et regulae : lieux et concepts, par André Robinet.
   - Morale et liberté.
      - Le libre arbitre selon Bernard de Clairvaux et Descartes, par Christian Trottmann.
      - Morale par provision et probabilité, par Vincent Carraud.
   - Dieu et l'ego.
      - La conscience de soi chez Avicenne et Descartes, par Ahmad Hasnawi.
      - Descartes et Saint Anselme : du Proslogion à la Meditatio tertia, par Alain Galonnier.
   - Substance, attributs, modes.
      - Ipséité ou subjectivité, par Pierre Magnard.
      - L'immatérialité de l'âme : Suarez et Descartes, par Dennis Des Chene.
      - Descartes et les discussions médiévales sur le temps, par Jean-Luc Solère.
      - La conception cartésienne de l'étendue et les débats médiévaux sur la quantité, par Joël Biard.
   - Index nominum.
   - Index rerum.

30 euros (code de commande : 23624).

DICKENS (Charles) — L'Ami commun. Le Mystère d'Edwin Drood. Édition publiée sous la direction deSylvère Monod avec, pour ce volume, la collaboration de Lucien Carrive. Paris, Gallimard, 1991. In-12 sous reliure souple, Rhodoïd et étui illustré d'éditeur, XIV, 1466 p., (collection « Bibliothèque de la Pléiade », n° 373), exemplaire à l'état de neuf.Ce volume contient : 
   - Préface, par Sylvère Monod.
   - L'Ami commun. Traduction de Lucien Carrive et Sylvère Monod. Texte présenté par Sylvère Monod et annoté par Lucien Carrive.
   - Le Mystère d'Edwin Drood. Traduction de Renée Villoteau et Sylvère Monod. Texte présenté et annoté par Sylvère Monod.
   - Notices et notes.
   - Bibliographie.

35 euros (code de commande : 23648 - vendu).

DICKENS (Charles) — La Maison d'Âpre-Vent. Récits pour Noël et autres. Textes traduits, présentés et annotés par Sylvère Monod. Paris, Gallimard, 1979. In-12 sous reliure souple, Rhodoïd et étui illustré d'éditeur, XVII, 1715 p., (collection « Bibliothèque de la Pléiade », n° 278), exemplaire à l'état de neuf.Ce volume contient : 
   - Préface, par Sylvère Monod.
   - La Maison d'Âpre-Vent.
   - Récits pour Noël et autres :
      - Un arbre de Noël.
      - Noël quand nous prenons de l'âge.
      - L'Histoire du parent pauvre.
      - L'Histoire de l'enfant.
      - L'Histoire de l'écolier.
      - L'Histoire de Personne.
      - Les Sept Pauvres voyageurs.
      - L'Auberge de la Branche-de-Houx.
      - Dans le grand monde.
      - Pourchassé !
      - La Maison hantée.
      - Le Terrain de Tom Tiddler.
      - Les Bagages de Quelqu'un.
      - La Pension Lirriper.
      - L'Héritage de Mme Lirriper.
      - Les Ordonnances du docteur Marigold.
      - L'Embranchement de Mugby.
      - George Silverman s'explique.

   - Notices et notes.
   - Indications bibliographiques.

30 euros (code de commande : 23645 - vendu).

DUVIEUSART (Jean), PIRET (Paul) et AUDRIT (Maurice) — Notes sur l'histoire d'un village wallon : Frasnes-lez-Gosselies. Fleurus, Dallons, 1974. In-8° broché, 77 p., illustrations hors texte, exemplaire en très bel état.Table des matières :   I. Situation topographique.
   II. Premiers âges et époque gallo-romaine.
   III. Périodes mérovingienne et carolingienne.
   IV. Le Xe siècle.
   V. XIe et XIIe siècles : création du prieuré. Franchises communales.
   VI. Du XIIe au XVe siècle.
   VII. Les XVIe et XVIIe siècles.
   VIII. Le XVIIIe siècle : le régime autrichien.
   IX. Le régime français : de la bataille de Fleurus en 1794 à la bataille de Waterloo en 1815.
   X. La révolution de 1830 et l'Indépendance belge jusqu'en 1914.
   XI. De la Première Guerre mondiale jusqu'à nos jours.
   Annexe 1. Recensement de la population de Frasnes en 1709.
   Annexe 2. Liste des maïeurs, échevins de Frasnes depuis le XVIe siècle.
   Annexe 3. Tableau des Conscrits de Frasnes incorporés dans les régiments de la République et l'Empire français 1799-1814.
   Annexe 4. Fêtes du huitième centenaire en 1960.
   Annexe 5. Bibliographie.

18 euros (code de commande : 23623 - vendu).

DUVOSQUEL (Jean-Marie) et BRANCART (Raymond) — Le protestantisme dans la région de Comines hier et aujourd'hui. 1924-1974. Bref historique publié à l'occasion des 50 ans de l'Église protestante de Comines - Belgique. Préface du pasteur Jean Meyhoffer. Comines, [Église Protestante de Belgique - Communauté de Comines], 1974. In-8° broché, 84 p., illustrations, exemplaire en bel état.Ce volume contient :   Coup d'œil sur l'histoire du protestantisme dans la région de Comines-Warneton du XVIe siècle à 1924, par Jean-Marie Duvosquel.
      - Le luthéranisme.
      - L'anabaptisme.
      - Le calvinisme.
      - Les dernières traces du protestantisme (fin XVIe - début XVIIe siècle).
      - Le protestantisme du milieu du XVIIe s. au début du XXe siècle.
      - Indes de noms de personnes.

   Le protestantisme dans la région de Comines depuis 1924 ou l'Église actuelle, par Raymond Brancart.
      - Le ministère du pasteur Jean Schyns (1924-29).
      - Le premier ministère du pasteur Maurice Géva (1929-37).
      - Le ministère du pasteur Louis Berchier (1937-54).
      - L'École protestante « John Wesley ».
      - Le deuxième ministère du pasteur Maurice Géva (1954-66).
      - Le ministère du pasteur Raymond Brancart (depuis 1966).
      - Les lieux de cultes de 1924 à 1974.

13 euros (code de commande : 23622).

GABILY (Didier-Georges) — À tout va (Journal, novembre 1993 - août 1996). Avant-propos de Bertrand Py. Arles, Actes Sud, 2002. In-8° broché, 188 p., exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   De tous les textes qu'aura « inachevés » la disparition soudaine de Didier-Georges Gabily (1996), À tout va est certainement celui qui mérite de paraître en premier. D'abord parce que sa forme – le journal – induit et en quelque sorte assume par avance ce même principe d'inachèvement auquel doit hélas s'affronter toute publication posthume. Ensuite parce que sa qualité, son exigence d'écriture semblent témoigner d'une intention, chez l'auteur, de l'amener à la publication. Enfin parce que son contenu le place à la croisée des chemins – on pourrait dire : professionnels, esthétiques, familiaux, politiques – à travers lesquels Gabily cherchait et dispensait une lumière nourrie de révolte, de véhémence, de passion et d'incertitude.
   Écrivain, auteur dramatique, metteur en scène, directeur du groupe T'chan 'G, Didier-Georges Gabily a été l'une des figures emblématiques du théâtre de bande, ces groupes de francs-tireurs qui opposent à la faiblesse de leurs moyens les armes de la création contemporaine et collective. Il avait fondé un centre de recherche et de formation pour l'acteur contemporain qui proposait à de jeunes acteurs une pratique d'atelier.

10 euros (code de commande : 23646).

[GAMBETTA (Léon)]. FLOR O'SQUARR (Charles) — Gambetta. Paris, Baschet, [1877]. In- f°, 4 p., une planche hors texte, (collection « Galerie Contemporaine Littéraire Artistique », 2e série - n° 17), couverture un peu défraîchie mais photographie en parfait état.   Le cliché du portrait de Gambetta par Étienne Carjat a été imprimé en photoglyptie (191 x 239 mm.) par Goupil et Cie et monté sur carton légendé.
   Cette photographie de Gambetta est moins courante que celle que l'on trouve habituellement collée dans ce fascicule de laGalerie Contemporaine.



45 euros (code de commande : 23636).

GODET (Jean) — Jadis à Petit-Enghien ou Prospection dans le passé de ce village. Bruxelles, Sobeli, 1967. In-8° broché, 167 p., quelques illustrations hors texte, exemplaire en très bel état.Table des matières :   - Notice signalétique.
   - Les anciens seigneurs de Warelles.
   - La gentilhommière de Warelles.
   - La douairière d'Ostiche.
   - La chapelle castrale de Warelles.
   - Curieuse histoire d'une pierre tombale.
   - Pierres tombales d'Auxy et d'Yve.
   - À propos d'une défense « sépulchrale » faite au châtelain de Warelles par le duc d'Arenberg.
   - Le caveau des d'Yve.
   - Gibets et Piloris.
   - Procès de sorcellerie.
   - Faits divers de jadis.
   - Vieux moulins disparus.
   - De 1425 à 1832 ou Petit-Enghien sous le signe de Mars.
   - Une victoire du maréchal de Luxembourg ou la journée des cravates.
   - Bellone 14-18.
   - L'église Saint-Sauveur.
   - Épitaphier.
   - La paroisse de Petit-Enghien au XVIIIe siècle.
   - Folklore.

20 euros (code de commande : 23604).

GOFFIN (René) — Les fiefs tenus de la seigneurie de Gibecq. Enghien, Delwarde, 1960. In-8° agrafé, 16 p., exemplaire en parfait état.   Extrait du tome XII des Annales du Cercle archéologique d'Enghien.
8 euros (code de commande : 23620).

GORGIAS (pseudonyme d'Eugène Paignon) — Éloquence et improvisation.Art de la parole oratoire au barreau, à la tribune, à la chaire. Par Gorgias. Paris, Cotillon, 1846. [Paris / Cotillon, Éditeur / Rue des Grès-Sorbonne, 16 / 1846] In-8° plein chagrin rouge, dos à 4 nerfs, caisson formés de filets dorés, filets dorés et à froid sur les plats, chiffre doré de Louis-Philippe d'Orléans au premier plat, filet doré sur les coupes et roulette dorée sur les chasses, tranches dorées, gardes de moire jaune (reliure de Zoubre), reliure un peu salie, [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], [1 (note de l'auteur)], [1 bl.], [3 (division de la matière, texte de madame de Staël)], [1 bl.], 478 p., cachet ex-libris d'A. Paléologue au bas de la page de titre, quelques rousseurs.Sommaire :   Livre premier. Poétique, ou de la magnificence de l'art oratoire.
      - La parole. - L'éloquence.- L'improvisation.
   Livre deuxième. Histoire, ou du développement extérieur de l'art oratoire.
      - Esquisse historique de l'éloquence étrangère. - Esquisse historique de l'éloquence judiciaire en France. - Esquisse historique de l'éloquence parlementaire en France. - Esquisse historique de l'éloquence religieuse en France.
   Livre troisième. Philosophie, ou de l'art oratoire considéré comme création libre de l'esprit humain.
      - Parole primitive : grandeur, décadence et régénération. - Du dialogue etdu discours improvisés. - Que l'improvisation est un talent acquis. - Des causes de quelques différences dans les produits de l'improvisation. - De l'éducation oratoire.
   Livre quatrième. Didactique, ou des procédés généraux propres à conduire à l'art oratoire.
      - Règles générales de l'improvisation.
   Livre cinquième. Éthique, ou des mœurs, du caractère et des nécessités de l'art oratoire.
      - L'écrivain et l'improvisateur. - L'écrivain et l'improvisateur au barreau. - L'écrivain et l'improvisateur à la tribune.- L'écrivain et l'improvisateur à la chaire.
   Livre sixième. Méthodologie, ou de la méthode spéciale à chaque genre d'art oratoire.
      - D'un modèle idéal. - Méthode d'improvisation pour le barreau. - Méthode d'improvisation pour la tribune. - Méthode d'improvisation pour la chaire.
   Livre septième. Analytique, ou des procédés particuliers propres à conduire à l'art oratoire.
      - Règles particulières de l'improvisation.
   Livre huitième. Plastique, ou des manifestations de la forme dans l'art oratoire.
      - Des idées et des signes. - Du style dans l'éloquence. - Des sources oratoires. De l'élément philosophique.- De l'élément poétique. - De l'improvisation comme forme. - De l'inspiration dans l'art oratoire. - Des destinées de l'éloquence.
   Livre neuvième. Esthétique, ou des conditions du beau dans l'art oratoire.
      - Du beau dans ses rapports avec l'éloquence. - Du beau dans l'éloquence judiciaire. - Du beau dans l'éloquence parlementaire. - Du beau dans l'éloquence religieuse.
Bibliographie :   - Catalogue de livres provenant des bibliothèques du feu roi Louis-Philippe, Dont la vente aura lieu le 8 mars 1852 [...] Bibliothèques du Palais-Royal et de Neuilly. Première partie, n° 1044.





Signature du relieur.

150 euros (code de commande : 23611).

GOSSERIES (Alphonse) — Les seigneuries de la Grande-Mairie de Rumigny d'Aubechies et du Chapitre de Notre-Dame de Cambrai à Jurbise. Mons, Dequesne-Masquillier, 1910. In-8° broché, 37 p., une planche hors texte, exemplaire en bel état.   Extrait du tome XXXIX des Annales du Cercle Archéologique de Mons.
Extrait :
   L'histoire de Jurbise se confond avec celle de la pairie de Lens, qui se composait de Jurbise et la Grande-Mairie, Lens, Herchies et Erbaut. Ces quatre villages formaient néanmoins des communautés séparées et avaient des maïeurs et échevins nommés par le seigneur et pair de Lens, et distincts les uns des autres.
   Quant aux villages de Gages, de Bauffe et de Tongre-Notre-Dame, que les seigneurs de Lens acquirent plus tard, ils furent incorporés à la terre de ce nom, mais ils ne faisaient pas partie de la pairie, qui appartint successivement aux familles de Lens, de Rassenghien, de Gavre, de Rolin, de Berlaymont, d'Egmont et de Pignatelli.
   On trouvait à Jurbise, outre la Grande-Mairie, les seigneuries d'Aubechies, de Bourdeaux, du chapitre de Notre-Dame de Cambrai, de Monseigneur de Lens, de Willaume de Genlis, ainsi que les fiefs de Rumigny et de Raduelz.
   Les greffes scabinaux ont pu faire connaître les noms des maïeurs et échevins de ces seigneuries à diverses époques, et la nature des actes reçus par eux ; mais jusqu'ici, on n'a jamais été fixé, que je sache, sur leur consistance.
   En compulsant les dossiers de deux procès jugés au XVIIIe siècle, au Conseil souverain de Hainaut, j'ai recueilli sur les seigneuries de la Grande-Mairie, de Rumigny, d'Aubechies et du chapitre de Notre-Dame de Cambrai, autrement dite la Kanesie ou Canesie de Notre-Dame de Cambrai, la plupart des renseignements contenus dans la présente notice.
   On sait l'intérêt qu'offrent ces procès sous le rapport des souvenirs historiques et au point de vue de l'ancienne législation du Hainaut. Les arrêts n'étaient pas motivés, il est vrai, mais comme les plaidoiries étaient écrites, on retrouve dans les mémoires produits dans les procédures, les arguments invoqués par les parties et souvent le principe des préjugés.

13 euros (code de commande : 23602 - vendu).

KAEPPLER (Adrienne L.), KAUFMANN (Christian) et NEWTON (Douglas) —L'Art océanien. Textes de Adrienne L. Kaeppler traduits de l'anglais par Christiane Thiollier, revus par Marie-Claire Bataille-Benguigui. Textes de Christian Kaufmanntraduits de l'allemand par Léa Marcou, revus par Roger Boulay. Introduction de Douglas Newton, traduite par Philippe Peltier. Paris, Citadelles & Mazenod, 2003. Fort in-4° sous reliure toilée ornée d'une reproduction photographique, jaquette et étui d'éditeur, 637 p., nombreuses reproductions en noir et en couleurs, (collection « L'Art et les Grandes Civilisations », n° 23), très bel exemplaire.Sur le rabat de la jaquette :   Pour les grands voyageurs du XVIe au début du XIXe siècle, l'exploration des îles du Pacifique avait été une aventure exceptionnelle, pour de Queiros, Cook, La Pérouse, Bougainville et Dumont d'Urville qui avaient bravé ces mers inconnues pour découvrir ce qu'ils crurent être le paradis. Aujourd'hui, le voyageur peut suivre leurs traces, et pourtant de nombreux aspects de ces cultures insulaires demeurent aussi peu familiers qu'autrefois. Parmi ces aspects méconnus, l'un des plus intéressants est l'extraordinaire richesse artistique créée par les habitants de ces îles. Le monde océanien recouvre des milliers d'îles, de l'immense Nouvelle-Guinée à de simples atolls coralliens. Les indigènes y développèrent plus de cultures autonomes et variées que partout ailleurs dans le monde. Dans la plupart d'entre elles, les arts tiennent une place fondamentale car ils sont un facteur essentiel d'intégration à la vie sociale et religieuse. Ils incluent non seulement l'architecture, la peinture et la sculpture, mais aussi la musique, la danse, la prière, et l'ornement du corps. Presque tous les matériaux disponibles sont utilisés, durables ou éphémères.
   Cependant, pour des raisons principalement historiques, l'art des îles du Pacifique a été relativement négligé. Si un grand nombre de publications spécialisées, techniques ou anthropologiques existent, principalement sous forme d'articles, aucune synthèse d'ampleur n'a été publiée depuis trente ans. Et cela en dépit des nombreuses découvertes importantes et des études approfondies sur l'art de ces communautés passées et présentes.
   Présenter au grand public l'art océanien à partir des recherches et des théories contemporaines sur cet ensemble complexe de sociétés et de cultures, c'est ce qu'accomplit cet ouvrage à travers des textes de grande qualité et une iconographie qui réunit les chefs-d'œuvre dont un bon tiers d'œuvres inédites. Une documentation précise sur les principaux groupes culturels apporte le complément indispensable pour une bonne découverte de ce continent éparpillé entre ciel et océan.
Sommaire :   - Introduction, par Douglas Newton.
   - La Polynésie et la Micronésie, par Adrienne Kaeppler.
      - Prolégomènes à l'étude de l'art polynésien.
      - La charte mythologique.
      - Sculpture, mythes et société.
      - Fibres, plumes, liber, matériaux sacrés.
      - Attitudes, présentation et esthétique du corps.
      - L'art de la Micronésie.
   - La Mélanésie, par Christian Kaufmann.
      - Principes communs de l'art mélanésien.
      - Pourquoi des images.
      - Image et interprétation de l'image.
      - Artiste-metteur en images.
      - De l'image au cosmos.
      - Le contenu et la forme.
      - Perception des couleurs et des formes.
      - Les aires artistiques de la Mélanésie.
   - Documentation.
   - Carte.
   - Principaux groupes culturels d'Océanie.
   - Bibliographie.
   - Index.

120 euros (code de commande : 23635).

MAHIEU (Marcel) — 1842-1967. Cent vingt-cinquième anniversaire de l'arrivée à Frameries des Frères des Écoles chrétiennes. Notice historique. Dour, Capouillez, 1967. In-8° agrafé, 36 p., illustrations, exemplaire en bel état.Table des matières :   - Préface, par A. Ruelle.
   - Avant-propos.
   - Avant l'arrivée des Frères.
   - Les Frères instituteurs communaux (1842-1859).
   - L'École libre de 1859 à nos jours.
   - La communauté actuelle.
   - L'Association des anciens élèves.

12 euros (code de commande : 23627 - vendu).

[MATISSE (Henri)]. FORESTIER (Sylvie) et PULVENIS de SÉLIGNY (Marie-Thérèse) — Matisse. Le ciel découpé. (Les papiers gouachés découpés.) Paris, Citadelles & Mazenod, 2012. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 231 p., nombreuses reproductions en couleurs de très belle qualité, dos et quatrième de couverture légèrement jauni, sinon très bel exemplaire.En quatrième de couverture :   C'est à partir de l'exceptionnelle collection de papiers gouaches découpés du musée Matisse de Nice – « le ciel découpé », disait Aragon –, que se développe la réflexion des auteurs.
   Cet ensemble remarquable témoigne du travail accompli par Matisse, à la fin de sa vie, face au défi que fut le projet de la chapelle du Rosaire de Vence (1947-1951).
   La technique du papier découpé, synthèse idéale entre le dessin, la sculpture et la peinture, devient alors l'expression même de ses recherches sur la ligne et la couleur.
   Ce livre très illustré et documenté, catalogue de l'exposition du musée Matisse, nous invite à admirer cette exploration plastique nouvelle du grand artiste qui déclarait : « En créant ces papiers découpés et colorés, il me semble que je vais avec bonheur au-devant de ce qui s'annonce. »
Sommaire :   - Préface, par Christian Estrosi.
   - Introduction. Le ciel découpé.
   Chapitre I. Le regard de Matisse.
      - Le volume et le trait.
      - De l'arabesque à l'épure.
      - Du portrait au masque.
      - Le papier gouaché découpé : une moderne icône ?
   Chapitre II. Matisse et l'art du papier gouaché découpé.
      - De l'eau à l'onde.
      - De la lumière à l'espace.
      - Le corps interrogé.
      - Une œuvre en soi : la chapelle du Rosaire des dominicains de Vence.
   Chapitre III. Henri Matisse : un dialogue avec son œuvre.
      - Influence de Nice et de sa région sur la création et l'œuvre du peintre.
      - Le musée Matisse de Nice, lieu de référence pour la connaissance de l'œuvre du peintre.
      - Une gerbe de couleurs : une palette en papiers gouachés découpés.
   - Biographie.
   - Notes.
   - Bibliographie.
   - Index.

40 euros (code de commande : 23650 - vendu).

MAZAROZ (J.-P.) — La Franc-Maçonnerie scientifique. Les sept lumières maçonniques et le suffrage universel syndical. Paris, Veyrier, 1987. In-8° collé, 163 p., papier jauni.En quatrième de couverture :   À la fin du siècle dernier, le monde maçonnique était traversé par divers courants où se trouvaient mêlés spiritualité, politique, syndicalisme et modernisme desquels émanait essentiellement une prise de conscience sociale. En février 1885, au moment même où paraissait ce livre, Émile Zola publiait Germinal. Ces deux parutions parallèles sont révélatrices de l'état d'esprit du moment. Avec Zola, la découverte de la réalité du monde ouvrier et avec Mazaroz, le désir de faire coïncider la philosophie maçonnique avec cette réalité pour préparer l'avènement d'un monde meilleur. Bien sûr l'utopie est au rendez-vous et c'est en cela que ce livre dégage un parfum suranné typique de l'époque.
   Il se veut en quelque sorte le point de rencontre entre la révolution de 1789 et la révolution industrielle. C'est pourquoi, en surtitre le sujet a été placé sur le terrain de la « Franc-Maçonnerie scientifique ».
   Tout au long de l'ouvrage, l'auteur adapte le langage maçonnique ésotérique à la société dans l'organisation sociale du travail et son fonctionnement. Ainsi, travail et liberté forment-ils le premier degré symbolique, l'égalité humaine, le second et la fraternité scientifique, le troisième.
   Ce livre est certainement le plus significatif de l'œuvre de J.-P. Mazaroz car il revendique la volonté de fraternité, d'éducation populaire et de responsabilité sociale pour le bien de la société et le bonheur individuel de ses membres. Ce document exprime parfaitement la diversité et la richesse du langage maçonnique de l'époque qu'il convient de redécouvrir, même s'il est parfois redondant, car il ne manque pas de générosité.

15 euros (code de commande : 23616).

MEURISSE (Paul-Clovis) — Les armoiries de Strépy. Mons, Dequesne, 1914. In-8° broché, 45 p., illustrations et 4 planches à déplier, exemplaire en très bel état.   Extrait du tome XLVIII des Annales du Cercle Archéologique de Mons.
Extrait de l'introduction :
   Strépy est une des plus anciennes communes du Hainaut. La ferme de Sotteville, située près de l'église, est une ancienne villa romaine ; elle fut ensuite occupée par un seigneur franc qui eut pour fils, vers l'an 600, Madelgaire, guerrier illustre qui devint plus tard le glorieux saint Vincent. Strépy donna son nom à une famille chevaleresque dont plusieurs membres étaient déjà célèbres en l'an 1100.
   Bracquegnies était primitivement une dépendance de Strépy et ne comptait que quelques foyers ; mais le développement de l'industrie charbonnière a rendu le hameau plus important que la commune-mère. L'administration communale y transporta son siège dès 1824 ; une église l'ut construite en 1862 ; on y trouve une gare, des tramways électriques, et Bracquegnies menace de faire oublier Strépy.
   Il ne faudrait cependant pas laisser se perdre de si nobles souvenirs, et le sceau communal ne devrait-il pas être, dans l'avenir, le témoin de la splendeur passée ?

20 euros (code de commande : 23603 - vendu).

Le Missel de Mathias Corvin et la Renaissance en Hongrie. Dossier établi par Jean-M. Horemans. Bruxelles, Bibliothèque Royale Albert Ier, 1993. Petit in-4° broché, 103 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection « Dossiers de la Bibliothèque Royale Albert Ier », n° 1), exemplaire en très bel état.Table des matières :   - Introduction. La Hongrie et les Hongrois.
   Chapitre I. L'histoire de la Hongrie des Árpád aux Habsbourg.
   Chapitre II. Le règne de Mathias Corvin et les châteaux royaux de Hongrie.
   Chapitre III. La Renaissance en Hongrie et la Bibliothèque corvinienne.
   Chapitre IV. Le Missale romanum de Mathias Corvin dû au miniaturiste florentin Attavante.
   Chapitre V. Marie de Hongrie et le transfert aux Pays-Bas du Missel de Mathias Corvin.
   Annexe I. Les rois de Hongrie d'Étienne Ier à Ferdinand Ier de Habsbourg.
   Annexe II. Traitement de conservation apporté au Missel de Mathias Corvin, par Lieve Watteeuw et Ann Peckstadt.
   Annexe III. Orientation bibliographique.

10 euros (code de commande : 23626 - vendu).

[MONS]. Reglement accordé par Sa Majesté pour la Ville de Mons, Le 20 de Jûllet 1703. Mons, De La Roche, 1703. [A Mons, / De l'Imprimerie d'Erneste de la Roche, en la ruë des Clercqs. 1703] In-4° broché, 15, [1 bl.] p., annotation manuscrite à la page de titre et quelques soulignements dans le texte, rousseurs sinon exemplaire en bel état.    « Ce règlement octroie à la ville de Mons le droit d'établir de nouveaux impôts, pour faire face aux charges qui l'accablaient alors et que l'occupation française de 1691 à 1697 n'avait pas peu contribué à aggraver. La dette communale s'élevait annuellement, à cette époque, à 214,385 livres, monnaie de Hainaut, sans compter les frais d'administration fixés à 80,000 livres. Le revenu n'était que de 209,791 livres. »
Bibliographie :
   - Rousselle (Hippolyte), Bibliographie Montoise, n° 460.

80 euros (code de commande : 23634 - vendu).

NEYEN (Auguste) — Histoire de la ville de Bastogne, depuis son origine celtique jusqu'à nos jours.Bruxelles, Culture et Civilisation, 1982. In-8° broché, 491 p.Réimpression de l'édition publiée par Everling et Bück, en 1868.
Avant-propos :
   La petite ville de Bastogne, ancienne capitale de l'important comté d'Ardenne n'avait pas encore son histoire particulière. Très-peu de faits la concernant étaient connus ; et le plus grand nombre des événements dont elle a été le théâtre avaient même été présentés sous un faux jour par les quelques historiens qui ont consigné son nom.
   Cependant ses annales offrent un grand intérêt, parce que Bastogne est une de ces rares cités dont l'origine remonte à l'âge celtique parfaitement constaté, tandis que ses institutions civiles montrent de nombreuses variantes lorsqu'on les compare à celles des autres localités luxembourgeoises considérées pendant le moyen-âge.
   Nous avons religieusement recueilli les données publiées par les historiens ; nous les avons discutées et comparées tant avec les archives de Luxembourg qu'avec celles des domaines à Bastogne, lesquelles dernières Monsieur le Ministre des Finances de Belgique a eu la gracieuseté de nous permettre de compulser ; ainsi qu'avec les nombreux et intéressants documents provenant des anciens mayeurs héréditaires de cette ville, généreusement mis à notre disposition par Monsieur le Juge de paix de Mathelin qui les possède à titre d'héritage patrimonial ; et avec tous ces trésors nous sommes parvenu à écrire une histoire aussi suivie et aussi complète que cela a été possible.

30 euros (code de commande : 23642).

OZ (Amos) — Soudain dans la forêt profonde. Conte. Traduit de l'hébreu par Sylvie Cohen. Paris, Gallimard, 2006. In-8° collé, 117 p., bande d'annonce, exemplaire en parfait état, épuisé dans ce format.En quatrième de couverture :   Un village au bout du monde, triste et gris, encerclé par des forêts épaisses et sombres. Un village maudit : toutes les bêtes, tous les oiseaux et même les poissons de la rivière l'ont déserté. Depuis, ses habitants se barricadent chez eux dès la nuit tombée, terrorisés par la créature mystérieuse nommée Nehi, et interdisent aux enfants de pénétrer dans la forêt. Mais surtout, ils gardent le silence. Personne ne veut se souvenir des animaux ni évoquer la vie d'avant. Seule Emanuela, l'institutrice du village, tente d'enseigner aux élèves à quoi ressemblaient ces animaux disparus.
   Deux enfants de sa classe, Matti et Maya, décident alors d'élucider le mystère et s'aventurent dans la forêt en dépit de l'interdit...
   Soudain dans la forêt profonde est un conte pour enfants et adultes. Au carrefour de la tradition biblique, du folklore yiddish et du conte européen, il nous offre une magnifique parabole sur la tolérance.

12 euros (code de commande : 23607).

PALUSTRE (Léon) — La Renaissance en France par Léon Palustre.Deuxième livraison. Île-de-France (Oise). Exemplaire sur papier de Hollande. Paris, Quantin, 1879. [Paris / A. Quantin, Imprimeur-Éditeur / 7, rue Saint-Benoît / M DCCC LXXXIX.] In-f° (330 x 460 mm.) broché, [42 (pp. 51-93)] p., 16 planches à l'eau-forte, exemplaire en bel état malgré deux manques au premier feuillet de la couverture.Extrait du texte de Jules Guiffrey :   Afin de donner une idée du contenu du fascicule que nous avons sous les yeux, nous présenterons une liste des monuments qui s'y trouvent décrits et dont les gravures reproduisent l'aspect général ou les parties les plus remarquables. [...]
   L'auteur s'occupe successivement de la cathédrale de Beauvais ou, pour parler plus exactement, des parties de la célèbre église qui appartiennent au seizième siècle, c'est-à-dire les deux bras du transept, la lanterne, dont le sommet atteignait une hauteur de cent cinquante-quatre mètres et qui dura quelques années à peine, les sculptures des deux portes septentrionale et méridionale, enfin, certains vitraux dont l'origine est attribuée avec toute vraisemblance à Nicolas le Prince, fils du célèbre peintre verrier de Beauvais, Engrand le Prince.
   De la cathédrale, nous passons, sans quitter la ville, à l'église Saint- Étienne et aux superbes verrières que la famille des Le Prince a laissées dans ce monument. Les plus remarquables représentent la légende de saint Eustache, un arbre de Jessé et la légende de Notre-Dame-de- Lorette.
   Dans la ville de Beauvais, M. Palustre nous conduit encore devant une maison de la rue Saint-Thomas, décorée de carreaux émaillés, exemple de décoration où il ne voit qu'une fantaisie isolée, et non un « type d'art normal » ; puis à la maison à pans de bois, dite de l'Image Saint-Jean, enfin à une autre habitation particulière, sise rue de la Frette, bâtie en 1562.
   L'église de Meignelay se recommande à l'attention des archéologues par ses voûtes « qui n'ont peut-être pas leurs semblables dans la France entière », et aussi par un petit monument funéraire, rappelant par l'ensemble de la conception le monument de Sidrach de Lalaing à Saint- Omer [...].
   Un rétable en pierre, daté de 1549, et un calvaire, conservés à Ravenel, une décoration de porte à Saint- Martin-aux-Bois, ne retiennent notre guide que peu d'instants. Les ornements de la porte-chapelle, les riches vantaux des deux églises de Saint- Antoine et de Saint-Jacques, le banc-d'œuvre daté de 1587, dans l'église de Saint-Germain, sont les seules traces que l'architecture de la renaissance ait laissées dans la ville de Compiègne ; c'est bien peu sans doute, mais il n'y a pas autre chose à signaler. L'hôtel de ville, l'évêché et quelques pierres tombales du cloître de la cathédrale, à Noyon, n'offrent qu'un intérêt secondaire au point de vue qui fait l'objet des recherches de notre auteur.
   Le portail de l'église de Montjavoult, œuvre de l'architecte Jean Graffin, offre matière à un curieux rapprochement. M. Palustre retrouve les principales dispositions de ce portail à la grosse tour de Gisors, et il en conclut que le même architecte a dirigé les deux constructions.
   Quelques fragments du château de Sarcus, sauvé sous la Révolution pour être condamné à la destruction par le dernier de ses propriétaires, fournissent la matière d'une notice fort intéressante. L'auteur examine l'opinion qui attribuait le plan de cet édifice à l'architecte ou ingénieur italien trop vanté, fra Giocondo, et après en avoir démontré l'inanité, il rend à un maître français l'exécution de ce monument dont malheureusement il n'existe plus que des débris épars.
   Le petit château de Chantilly soulève une question bien délicate et que M. Palustre croit pouvoir résoudre. Selon lui, la comparaison d'Écouen et du château de Chantilly prouverait que les deux édifices appartiennent au même architecte, c'est-à-dire à Jean Bullant. L'architecte du connétable de Montmorency aurait été occupé à la construction de Chantilly de 1559 à 1570, période durant laquelle on perd complètement sa trace, tandis que le connétable aurait utilisé les loisirs forcés que lui faisait une seconde disgrâce en employant à cette fantaisie son architecte ordinaire. Si séduisantes que soient de pareilles conjectures, quelque plausibles que paraissent les arguments rassemblés à l'appui de cette thèse, il serait prudent d'attendre la découverte d'un document positif pour faire passer cette ingénieuse hypothèse dans le domaine des faits historiques. Jusqu'à cette heureuse rencontre, que ne nous permettent guère d'espérer les archives du château de Chantilly, nous demandons la permission de rester dans le doute.
   Le château de Verneuil, dont il ne reste plus qu'un souvenir et les planches de Ducerceau, inspire à M. Palustre une observation d'un grand intérêt. Salomon de Brosse est né à Verneuil ; or, on a constaté l'existence à Verneuil, en 1568, d'un certain maître architecteur, nommé Jean Brosse; enfin, le château du Luxembourg présente des analogies incontestables, dans le plan comme dans la décoration, avec celui de Verneuil ;
 les conclusions sont faciles à tirer : Salomon de Brosse serait fils de Jean Brosse, qui aurait dirigé la construction du château de Verneuil ; Salomon de plus se serait inspiré pour le palais du Luxembourg de l'œuvre paternelle traitée avec une prédilection toute particulière par l'auteur des Plus excellents bastimens de France. Tout cela mérite confirmation ; mais l'hypothèse n'a rien que de très plausible. Elle s'appuie sur un ensemble de petits faits et d'observations qui nous convaincraient entièrement, si nous n'avions fait, et plus d'une fois, l'expérience qu'en pareille matière il faut exagérer la défiance.
   La monographie du département de l'Oise se termine par la description d'une petite habitation rurale, le manoir de Huleux, dans la commune de Néry, remarquable par ses décorations extérieures et deux cheminées monumentales, dont l'une, portant la date de 1551, a perdu ses jambages ; M. Palustre signale enfin un joli encadrement de porte du temps de François Ier, à Crépy-en- Valois, et clôt son travail par une note sur fra Giocondo. Voici maintenant la liste des planches à l'eau- forte consacrées aux monuments décrits dans cette livraison :
   1° Vantaux de la porte méridionale de Beauvais, par E. Sadoux.
   2° Détails des vantaux de Beauvais, par E. Sadoux.
   3° La légende de saint Eustache, vitrail exécuté par Jean le Prince en 1554, à l'église Saint-Étienne de Beauvais.
   4° L'arbre de Jessé, vitrail exécuté par Engrand Le Prince, vers 1518, à l'église Saint-Étienne de Beauvais.
   5° Monument funéraire de Maignelay.
   6° Débris du château de Sarcus, par E. Sadoux.
   7° Portail de l'église de Monjavoult.
   8° Détail du portail de Monjavoult.
   9° Fenêtre du château de Sarcus.
   10° Petit château de Chantilly, par E. Sadoux.
   11° Le petit château de Chantilly, vue prise du côté du jardin.
   12° Manoir de Huleux.
   13° Cheminée du manoir de Huleux.
   14° Porte de 1537, à Crépy-en- Valois.
   15° Mufle de lion, sculpté par Jean le Pot aux vantaux de la cathédrale de Beauvais.
   16° Rinceaux et enfants servant de tête de page.
Bibliographie :
   - Jules Guiffrey, La Renaissance en France, par Léon Palustre. Deuxième livraison. Ile-de-France (Oise), dans Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 41, 1880, pp. 260-266.



Petit château de Chantilly (gravure à pleine page en regard de la p. 80).

40 euros (code de commande : 23615).

PARÉE (J.A.S.) — Histoire de la ville de Fontaine l'Évêque. Publiée à l'occasion du XIe Centenaire officiel de la ville. [Fontaine-l'Évêque], [ca 1968]. In-8° agrafé et collé, 116 p., illustrations, tableaux généalogiques, peu courant, exemplaire en très bon état.Table des matières :
   Première partie.

      Chapitre I : Fontaine-I'Evêque et son nom.
      Chapitre : Les temps anciens.
         a) la préhistoire.
         b) la période gauloise.
         c) les périodes romaine et franque.
      Chapitre III : La période féodale.
         a) les premiers documents.
         b) la charte de 1212.
         c) la physionomie de Fontaine au XIIIe s.
      Chapitre IV : Du XIVe au XVIIIe s.
         a) Fontaine-I'Évêque, ville franche.
         b) les événements politiques.
         c) l'économie locale.
      Chapitre V : Le XIXe siècle.
         a) les occupations française et hollandaise.
         b) la révolution de 1830.
         c) l'indépendance belge (de 1830 à 1914).
      Chapitre VI : La guerre 1914-1918.
      Chapitre VII : L'entre-deux-guerres.
      Chapitre VIII : La guerre 1940-1945.
      Chapitre IX : De 1945 à nos jours.
      Chapitre X : Aspect synthétique de la ville actuelle.
   Deuxième partie : Quelques illustrations de la ville.
   Troisième partie : Fontaine-l'Évêque, les hommes et leurs œuvres.

      Les hommes : Les seigneurs de Fontaine - Tableau généalogique - Les mayeurs, maires et bourgmestres - les Fontainois célèbres - Les centenaires - Les Patriotes de 1830 - Les Patriotes de 1914-1918 - Les Patriotes de 1940-1945.
      Leurs œuvres : Le château de Fontaine-l'Évêque - Les hôtels de ville - Monuments et vieilles maisons - Monuments religieux (les églises, les chapelles, Les temples) - Vieilles rues et vieux quartiers.
   Bibliographie.

25 euros (code de commande : 23621).

Pratique de piété a l'usage des fideles, de la paroisse de Sainte Waudru. Mons, Lelong, 1804. [A Mons, / Chez la Veuve A. J. Lelong, / Imprimeur-Libraire, rue de la / Chaussée, N°. 22. / M. DCCC. IV.] In-12 sous son brochage d'époque, 108 p., exemplaire en parfait état, rare.   Marie-Angélique-Agnès Empain, veuve d'Auguste-Joseph Lelong, naquit à Mons le 2 avril 1765 et y mourut le 19 janvier 1834.
   À la mort de son mari, au mois de juillet 1800, elle prit la direction de l'établissement typographique créé par celui-ci, et auquel succéda en 1834 son fils Jean-Joseph Lelong.
   Elle imprima des livres classiques et de prières, puis entreprit dès 1806 la publication de la Feuille de Mons et du département de Jemmapes et, de 1811 à 1834, la Feuille d'annonces de la ville de Mons. À dater de 1818, elle devint l'imprimeur de l'Administration communale de Mons.
Bibliographie :
   - Rousselle (Hippolyte), Bibliographie Montoise, n° 1364.
   - Poncelet (Édouard) et Matthieu (Ernest), Les imprimeurs montois, p. 141.

75 euros (code de commande : 23601).

RENARD (César) — Monographie de Bailleul en Tournaisis. Lille, Société d'Études de la Province de Cambrai, 1924. In-8° broché, 224 p., illustrations, un cahier d'illustrations hors texte in fine, (collection « Recueil », n° 8), couverture défraîchie.Table des matières :   - Préface.
   I. Bailleul. - Étymologie et orthographe de son nom. - Confusions et erreurs à signaler.
   II. Les seigneurs de Bailleul. - Famille du nom. - Maison Le Brun de Trasegnies.
   III. Les seigneurs de Bailleul. - Familles de Halluin ; de Lannoy ; de Bacquehem ; d'Aoust.
   IV. Les seigneurs et comtes de Bailleul. - Les Bernard. - Les d'Esclaibes. - Les Brias.
   V. La seigneurie. - La justice ; son personnel. - Administration communale. - Armoiries et sceau communal. - Seigneuries diverses sises à Bailleul.
   VI. La Beuvrière et le Pas à Wasnes. - La seigneurie ; les seigneurs ; la cense ; les officiers de la Beuvrière. - Les moulins. - Le pavillon de Pollinchove. - Wannebus.
   VII. Sotrud : fief ; cense ; chapelle. - Dossemez. - Auberbus. - Seigneurie de Saint-Pierre de Gand. - Les francs alleux.
   VIII. Impositions. - Population et statistique. - Topographie.
   IX. La paroisse. - L'église Saint-Amand ; extérieur ; intérieur. - Le cimetière.
   X. La cure de Bailleul. - Les curés. - Les prêtres originaires de la paroisse.
   XI. Fondations de l'église et des pauvres. - Revenus, charges, comptes de l'église et des pauvres. - Marguilliers et pauvriseurs. - Écoles. - Clercs.
   XII. Annales : la « Guerre de Tournai » ; sauvegarde pour Bailleul ; le protestantisme ; lettres de rémission ; la Grande Guerre ; cérémonie patriotique. - Biographie : Joseph-Alexis Poutrain.
   - Glossaire.
   - Termes héraldiques.
   - Additions et corrections.
   - In Memoriam. Maître César Renard, curé de Bailleul.

35 euros (code de commande : 23628).

[ROME]. L'histoire de Rome par la peinture. Sous la direction scientifique deMaria Teresa Caracciolo et Roselyne de Ayala. Paris, Citadelles & Mazenod, 2010. Fort in-folio, sous reliure de soie framboise, jaquette et étui illustré d'éditeur, 496 p. (dont certaines à déplier), très nombreuses reproductions en couleurs de très belle qualité, (collection « Les Livres Exceptionnels »), un petit coup à l'étui sinon très bel exemplaire.Sommaire :   - Introduction, par Maria Teresa Caracciolo.
   - L'antiquité : des origines au Ve siècle après J.-C., par Jacqueline Champeaux.
   - La ville à la fin du monde antique : survivances et transformation. VIe-XIIe siècle, par Serena Romano avec la collaboration d'Ivan Foletti.
   - Rome et son portrait. XIIIe-XVe siècle, par Serena Romano avec la collaboration d'Ivan Foletti.
   - La forge des images. XVIe siècle, par Luciano Archangeli.
   - Le rendez-vous de l'Europe. XVIIe siècle, par Luciano Archangeli.
   - Une ville de contraste. XVIIIe siècle, par Maria Teresa Caracciolo.
   - Une ville à réinventer. XIXe siècle, par Andrea Zanella.
   - La capitale de l'Italie. XXe siècle, par Andrea Zanella et Micol Forti.
   - Épilogue, par Maria Teresa Caracciolo.
   - Annexes :
      - Index des noms propres.
      - Biographies des peintres.

290 euros (code de commande : 23640).

La Saga d'Óláfr Tryggvason. Tirée de la Heimskringla de Snorri Sturluson.Traduite de l'islandais ancien, présentée et annotée par Régis Boyer. Paris, Imprimerie Nationale, 1993. In-8° broché, 216 p., (collection « La Salamandre »), exemplaire en parfait état.Sur le rabat de la couverture :   Le voici sans conteste, le « viking » de nos cœurs romantiques : grand, fort, beau (idéalement beau, le texte le souligne), vaillant, cultivé, aimé des reines, mais marqué par un destin contraire aux rigueurs duquel il ne se dérobera pas. Il n'a régné sur la Norvège que cinq ans (995-1000) mais sa prestigieuse figure a déchaîné les historiographes, au premier rang desquels le plus grand de tous, l'Islandais Snorri Sturluson (1178-1241) dont on va lire ici le texte. C'est qu'il fut le premier grand évangélisateur de la Norvège. Il fraya la voie à saint Oláfr (1015-1030) en essayant de mettre son pays à l'heure européenne : mais il était trop tôt sans doute et ses efforts lui coûteront la vie. Il est entré, vivant, dans la légende : Snorri lui-même nous donne à entendre qu'il n'est peut-être pas mort lors de la célèbre bataille navale de Svöld, en 1000. Quelle que soit la réalité historique, quelque pittoresque que soit la galerie de personnages hauts en couleur que Snorri, avec son art coutumier, nous donne à voir dans cette saga d'une magistrale venue, la stature gigantesque d'Oláfr Tryggvason s'impose à nos mémoires comme une des plus belles créations qui soient jamais sorties de la plume des auteurs de sagas.
20 euros (code de commande : 23651).

SAXO GRAMMATICUS — La Geste des Danois. Gesta Danorum. Livres I-IX. Traduit du latin par Jean-Pierre Troadec. Présenté par François-Xavier Dillmann. Paris, Gallimard, 2012. In-8° collé, 444 p., (collection « L'Aube des Peuples »), exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   Rédigés aux alentours de l'an 1200 par un érudit danois du nom de Saxo, auquel la postérité devait décerner le qualificatif degrammaticus en raison de son goût pour les auteurs latins, les Gesta Danorum constituent la première chronique du Danemark, depuis les origines mythiques jusqu'à la fin du XIIe siècle.
   Dans la partie proprement historique de l'ouvrage (Livres X-XVI), l'auteur a élevé un remarquable monument à la gloire du roi Valdemar le Grand (1157-1182) et surtout de l'archevêque Absalon, qui gouverna le royaume pendant plusieurs décennies. Ce sont toutefois les neuf premiers livres des Gesta Danorum qui, depuis longtemps, suscitent le plus vif engouement. Car, derrière la plupart des héros et des rois du Danemark fabuleux que Saxo fait revivre ici à l'aide de traits souvent empruntés à la littérature classique, derrière les strophes au accents virgiliens ou horaciens qu il fait déclamer à nombre de ses personnages, se dissimule en réalité le vaste trésor tout à la fois poétique, légendaire et mythologique de l'antiquité Scandinave.
   Voici le roi Hadingus dont la carrière est certainement démarquée de celle d'un dieu nordique, comme l'a démontré Georges Dumézil. Voici, éclairé par le même savant, le héros Starcatherus et les trois fautes commises par ce personnage d'origine monstrueuse. Voici encore le prince Amlethus, sa simulation de la folie, sa mélancolie et sa vengeance, légende sans doute très ancienne et promue à la plus brillante fortune : c'est elle en effet qui fournira à William Shakespeare le sujet de sa tragédie sur un prince de Danemark.
   À l'exception de quelques chapitres, cette œuvre puissante, dont le style et la composition firent l'admiration d'Érasme, n'avait pas encore été traduite en français.

18 euros (code de commande : 23625).

SEIGNOBOS (Charles) — Histoire sincère de la nation française. Essai d'une histoire de l'évolution du peuple français. Quarante quatrième édition. Paris, Rieder, 1937. In-8° broché, XII, 520 p., couverture un peu défraîchie.Extrait de l'introduction :   Je n'ai pas la folle prétention d'exposer en un petit volume toute l'histoire du peuple français. J'ai voulu seulement expliquer par quelle série de transformations s'est constituée la nation française. J'ai donc essayé de montrer en quel temps, en quel lieu, et par quel motif se sont créés, les usages, les institutions, les conditions de vie, qui m'ont paru former le fondement de la vie française. J'ai indiqué ce qui a été créé en France et ce qui a été imité de l'étranger, de façon à distinguer la tradition indigène des importations du dehors. Ce que j'ai voulu faire n'est qu'une esquisse de l'histoire de l'évolution du peuple français.
   Le titre insolite et probablement ridicule donné à cet ouvrage marque le sentiment qui m'a inspiré. Il signifie que j'ai dit sincèrement comment je comprends le passé, sans réticence, sans aucun égard pour les opinions reçues, sans ménagement pour les convenances officielles, sans respect pour les personnages célèbres et les autorités établies.
Table des matières :   - Introduction.
   Chapitre I. Le pays et la population.
   Chapitre II. L'empire romain.
   Chapitre III. L'établissement des barbares et la pénétration du christianisme.
   Chapitre IV. Le rétablissement de l'empire et la désorganisation de l'autorité centrale.
   Chapitre V. Formation du régime féodal.
   Chapitre VI. Création de la société française et de l'état français.
   Chapitre VII. Les vilains.
   Chapitre VIII. Les nobles.
   Chapitre IX. Les bourgeois.
   Chapitre X. Les clercs.
   Chapitre XI. La fin du Moyen Âge.
   Chapitre XII. L'entrée dans les Temps modernes.
   Chapitre XIII. La crise politique et religieuse du XVIe siècle.
   Chapitre XIV. Formation de la monarchie absolue impersonnelle.
   Chapitre XV. Le règne personnel de Louis XIV.
   Chapitre XVI. La crise décisive du XVIIIe siècle.
   Chapitre XVII. La Révolution.
   Chapitre XVIII. L'essai de la monarchie libérale.
   Chapitre XIX. L'introduction du suffrage universel.
   Chapitre XX. La république démocratique parlementaire.
   - Conclusion.
   - Index.

10 euros (code de commande : 23631).

[SIBERT]. HOUYET (Ernest) — Les Sibert. Famille dinantaise. Du XVe siècle à nos jours. Notes généalogiques. [Dinant], Chez l'Auteur, [1989]. In-4° dactylographié collé, [14], 218, [40] p., quelques illustrations, exemplaire en bel état.Avant-propos :   L'Histoire de notre gens" doit nous être beaucoup plus chère que l'Histoire de Belgique, puisqu'elle nous touche de beaucoup plus près. En effet, nous tenons à savoir qui nous sommes, de qui nous descendons et comment ont vécu nos ascendants.
   Certains de nos prédécesseurs se sont préoccupés de faire des recherches généalogiques, tel Auguste Sovet, médecin de Léopold Ier lors de ses séjours à Ardenne, et membre de l'Académie de Médecine, tel l'abbé Louis Sovet, son fils, tel Henri Paridant, avocat à la Cour d'appel de Bruxelles, tel encore Edmond Boseret, envoyé plénipotentiaire de Sa Majesté le Roi des Belges.
   Mais, aucun d'eux ne nous a fait connaître la synthèse de leurs recherches et n'a mis à notre disposition, la copie des documents familiaux ; c'est ce travail que je vous présente.
   Ce travail aurait été fort incomplet et n'aurait pas été rattaché au-delà de Hubert Sibert/Bilquin, sans la communication que m'a faite notre cousine, madame Eddy Gilmont-Paridant de Cauwere, de l'étude de Paul de Saint Hubert parue dans la revue l'Intermédiaire des Généalogistes. Je lui en suis très reconnaissant.
   Peut-être aurait-il été plus fructueux encore sans le décès de Paul de Saint Hubert au moment même où je commençais à correspondre avec lui. Car, pour lui, notre branche était celle qu'il connaissait le moins. Je tâcherai d'y remédier.
   L'étude que je vous présente est donc pour partie une compilation, une copie et pour partie mon travail personnel. Elle permettra toutefois aux chercheurs de demain de ne pas repartir à zéro, et à chacun de nous de satisfaire sa légitime curiosité.
   Elle nous permettra aussi de saisir les motifs des dispositions canoniques relatives aux mariages consanguins. Les mêmes noms zèbrent cette étude et sont pratiquement présents à chaque génération, sans compter les alliances internes de Sibert.

25 euros (code de commande : 23643).

SYMONS (Arthur) — Confessions. Essai en pathologie. [Titre original : Confessions. A study in pathology.]. Traduit de l'anglais et présenté par Véronique Béghain. Toulouse, Ombres, 1990. In-8° broché, 116 p., (collection « Domaine Privé »).En quatrième de couverture :   De cette reconnaissance dans l'art d'un art de vivre, de cette volupté que l'on éprouve à voir se brouiller les frontières si peu fiables de la réalité et de l'art, le texte des Confessions de Symons témoigne à plus d'un égard. Ainsi l'épisode qui en constitue le noyau, ce récit d'une brusque plongée dans l'univers de la folie, des asiles psychiatriques et des maisons de repos, s'y fait-il le prétexte à toutes sortes d'incursions dans des mondes parallèles, qu'il s'agisse des milieux littéraires et artistiques de l'époque ou de l'espace des œuvres citées elles-mêmes. Un seul mot suffit à tirer des replis de la mémoire anecdotes et citations, que les murs d'une prison trop réelle fassent surgir ceux d'un poème de Lovelace ou que Bologne revive soudain à travers le fantôme de Byron. Ignorant superbement les règles de la narration, Symons se laisse ainsi conduire par les mots eux-mêmes et, comme porté par leurs seules résonances, il glisse d'une sphère à l'autre, des tortures que sa mémoire a douloureusement enregistrées aux registres de l'Inquisition évoqués par Michelet, des serpents de couleur qui courent sur ses dessins de captivité à ceux qui habitent les pages de Blake et de Meredith.
8 euros (code de commande : 23609).

THOMAS (Henri) — Les Maisons brûlées. Poèmes. Paris, Gallimard, 1994. In-8° broché, 69 p., exemplaire en parfait état.Extrait :   Ah, désordre fiévreux des pensées,
   discours serré, dense auréole
   anneau fermé qui nous retient,
   laisse au poème le temps de s'écrire
   dans le vide de la tête et du cœur,
   laisse aux rayons le temps de tourner,
   laisse le vide espérer ces lueurs
   comme un jeune homme arrive à la mer
   comme l'herbe vient entre les pierres...

   Un jour je marcherai dans la rue en hiver
   le froid par nappes se répandra dans l'espace
   presque visible autour des lampadaires ;
   en moi je serrerai un projet d'autrefois
   que réveillent la neige et la rue en hiver ;
   j'écouterai la voix des amis oubliés,
   je marcherai plus lentement pour mieux songer
   à d'anciens malheurs éclairés de regrets.

   Aux murmures des âges de ma pauvre vie,
   mortes branches dans l'air gris, courtes journées,
   le vent roule des volutes déchirées.

7 euros (code de commande : 23647 - vendu).

TOURNADRE (Nicolas) et DORJE (Sangda) — Manuel de tibétain standard. Langue et civilisation. Introduction au tibétain standard (parlé et écrit) suivie d'un appendice consacré au tibétain littéraire classique. Paris, L'Asiathèque, 1998. In-4° broché, 567 p., illustrations, XVI planches en couleurs hors texte, exemplaire bien complet des deux disques compacts, (collection J Langues INALCO »), cachet ex-libris à la page de faux-titre.En quatrième de couverture :   Ce manuel de tibétain a pour objectif essentiel de présenter la langue standard du Pays des Neiges, formée à partir du parler de Lhassa, telle qu'elle est pratiquée de nos jours aussi bien au Tibet que dans la diaspora. Le manuel s'efforce non seulement de replacer la langue dans son environnement naturel, au Tibet, mais aussi de faire connaître, au passage, certains éléments fondamentaux de la civilisation tibétaine et du bouddhisme vajrayâna.
   Cette méthode, qui comporte quarante et une leçons, est illustrée par de nombreux dessins et photographies en couleurs et en noir et blanc ainsi que par deux cartes inédites. Elle est accompagnée de deux disques compacts.
   Nicolas Tournadre est maître de conférences à l'université Paris 8, au département des sciences du langage, et membre du laboratoire Lacito (CNRS). Parallèlement, il enseigne le tibétain à l'Institut national des langues et civilisations orientales depuis 1989.
   Dhogonpa Sangda Dorje est maître de conférences à l'université du Tibet à Lhassa où il enseigne la littérature tibétaine. C'est aussi un poète et un interprète de musique traditionnelle.

40 euros (code de commande : 23618).

[VAN GOGH]. VAN HEUGTEN (Sjraar) —Dessins et aquarelles. Avec la collaboration deMarije Vellekoop et de Roelie Zwikker. Traduit du néerlandais par Marie-Françoise Dispa. AvecTHOMSON (Belinda) — Les peintures magistrales de Van Gogh. Paris, Citadelles & Mazenod, 2005-2006. Deux volumes in-4° sous reliures jaquettes et coffret d'éditeur, 191 et 190 p, reproductions en couleurs de très belle qualité, très bel exemplaire.Sur la jaquette du second volume :   Célèbre dans le monde entier, Vincent van Gogh continue d'exercer une fascination irrépressible.
   Cet ouvrage, qui explore les tableaux de l'artiste, se veut le pendant du volume Van Gogh. Dessins et aquarelles de Sjraar van Heugten (2005), qui a été salué par le public et la critique. Il propose au lecteur une sélection des toiles incontournables de l'artiste ainsi que quelques pièces moins connues, provenant pour la plupart des collections du Van Gogh Muséum d'Amsterdam. Les œuvres sont replacées dans le contexte de la brève mais brillante carrière de Van Gogh, que de fréquentes périodes d'isolement n'ont pas empêché de prendre une part active dans la vie artistique et intellectuelle de son temps. Le pinceau de Van Gogh est guidé par une intelligence remarquable, insatiable et curieuse de tout, qui trouve également à s'épancher dans un flux continu de lettres à sa famille et à ses amis. L'une des ressources archivistiques les plus importantes du xixe siècle, la correspondance de l'artiste, constitue d'ailleurs le fil rouge de cette étude. L'auteur considère Van Gogh comme une figure cosmopolite, ayant réussi à combiner dans son art les expériences et traditions captées dans sa Hollande natale, en Angleterre et en Belgique, assimilant ensuite, tout en marquant de son empreinte, la pratique de la peinture en France, qui connaît alors l'une de ses périodes les plus passionnantes.
Table des matières de Dessins et aquarelles :    - 1880-1881. Le Borinage, Bruxelles et Etten. Les premières années.
   - 1881-1883. La Haye et la Drenthe. Modèles vivants et vues de ville.
   - 1883-1885. Nuenen. Au cœur de la vie rurale.
   - 1885-1888. Anvers et Paris. Les opportunités de la ville.
   - 1888-1889. Arles. La ligne inspirée.
   - 1889-1990. Saint-Rémy. Le jardin à la plume et en couleur.
   - 1890. Auvers-sur-Oise. Retour dans le Nord.
Table des matières de Les peintures magistrales :    - Introduction.
   - 1853-1885. Les Pays-Bas. Racines et formation intellectuelle.
   - 1883-1888. Anvers et Paris. Confrontation avec l'avant-garde.
   - 1888. Arles. À la recherche du Midi.
   - 1889-1890. Arles, Saint-Rémy et Auvers-sur-Oise. Un art consolateur.

Le coffret : 60 euros (code de commande : 23638 - vendu).

VINCX (J.-F.) — Gaesbeek. Histoire du château, de l'église et du village écrite pour le peuple. Traduit du flamand par Aimé Van Der Roost. Bruxelles, Willems-Van Den Borre, 1928. In-8° broché, 120 p., illustrations hors texte, exemplaire non coupé, couverture un peu défraîchie.Avis au lecteur :   Depuis bientôt sept siècles, le château-fort de Gaesbeek se dresse au milieu de sa forêt épaisse...
   C'est avec respect et admiration, que les gens du pays regardaient cet édifice du moyen-âge, et l'étranger qui vint à y passer, contemplait avec étonnement cette masse énorme de pierres, avec ses tours orgueilleuses.
   Lorsque celui-ci s'efforçait d'obtenir quelques explications des gens du village, leur réponse sonnait invariablement :
      « C'est le château de la Marquise ».
   Inutile d'insister davantage pour en connaître l'édificateur, car la réponse se faisait attendre, et pour cause. Personne, en effet, ne pouvait soulever le voile qui cachait le passé à l'œil curieux de l'étranger.
   Actuellement le château de Gaesbeek et son parc superbe sont la propriété de l'état. Il est accessible au public, comme musée, pendant trois jours de la semaine (les dimanche, mardi et jeudi}.
   Le château reste encore plein de mystères pour le visiteur : celui-ci s'émerveille devant le luxe et les trésors qui y sont si abondamment étalés, et il quitte la somptueuse demeure sans être pleinement satisfait, parce que le mélange d'objets anciens et modernes, dans ce manoir historique et contemporain en même temps, frappe étrangement les non initiés.
   Dans les pages qui suivent, nous esquisserons l'histoire du château de Gaesbeek ; puis nous accompagnerons le visiteur dans sa promenade, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, pour l'instruire sur ce qu'il y aperçoit successivement.
   Quelques détails concernant l'église, le cimetière, le presbytère et la commune clôtureront cet ouvrage.
   De cette façon nous aurons donné à nos lecteurs une idée complète de Gaesbeek dans le passé et de nos jours.

18 euros (code de commande : 23644).

VON FALKENHAUSEN (Alexander) — Mémoires d'outre-guerre (extraits)Comment j'ai gouverné la Belgique de 1940 à 1944. Bruxelles, De Meyer, 1974. In-8° broché, 322 p., illustrations, exemplaire un peu usagé.En quatrième de couverture :
   Trente ans après la fin de la guerre, l'un des principaux acteurs du régime d'occupation allemand en Belgique, le général Alexander von Falkenhausen, commandant militaire, nous livre des Mémoires à plus d'un titre explosifs.
   Il s'en dégage le portrait d'un héritier de la vieille tradition prussienne, d'un homme de caste profondément hostile au national-socialisme, et dont l'action de « vice-roi » s'exerça, sur le plan belge, d'une manière modérée. L'étonnant est que, pendant quatre ans – il ne fut rappelé à Berlin qu'en juillet 1944 – von Falkenhausen réussit à maintenir un fragile équilibre politique et administratif, qui épargna à la Belgique les régimes résolument colonisateurs des Gauleiters.
S'exprimant avec un évident souci d'auto-justification, Falkenhausen distribue volontiers coups d'épingle et, à l'occasion, coups de trique. Les généraux allemands sont les seuls à trouver grâce à ses yeux. Il ne leur reconnaît, en fait, qu'n seul adversaire, mais de taille : Adolf Hitler, le stratège mal inspiré.

13 euros (code de commande : 23649 - vendu).

 

 
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Les nouveautés du 21 décembre.

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ARNOULD (Arnould) — Notice sur le village de Boussu-lez-Walcourt. Bruxelles, Deprez, 1895. In-8° débroché, 237 p., illustrations, couverture défraîchie, peu courant.Table des matières :   Chapitre premier. Origine du village - Nom, variantes, étymologie - Situation - Sol - Hydrographie - Territoire - Population - Agriculture - Commerce, industrie - Voies de communications.
   Chapitre II. Seigneurie de Boussu-lez-Walcourt - Seigneurie de Septanes - Charte communale de Boussu de 1458.
   Chapitre III. Faits historiques.
   Chapitre IV. La communauté - Juridiction civile - Les impôts - Liste des bourgeois de Boussu en 1663 et 1676 - Sceaux de la commune - Sceaux de la municipalité cantonale de Barbençon - Biens de la commune.
   Chapitre V. Culte - Paroisse - Église de 1558 - Église de 1575 à 1867 - Église actuelle - Confréries - Juridiction religieuse - Chapelle castrale - Biens de l'église - Cloches - Presbytère - Dîme - Cimetières - Cimetière franc - Villa belgo-romaine - Pierres tombales - Épitaphes.
   Chapitre VI. Bienfaisance publique - Instruction publique - Le moulin banal de Boussu - Le Tournant (lieu dit).
   Chapitre VII. Fêtes, mœurs et usages - Biographie locale - Bibliographie.

35 euros (code de commande : 23697).

L'art flamand et hollandais. Le siècle des primitifs 1380-1520. Sous la direction deChristian Heck. Paris, Citadelles & Mazenod, 2003. Fort in-4° sous reliure toilée, jaquette et étui d'éditeur, 613 p., nombreuses reproductions en noir et en couleurs, (collection « L'Art et les Grandes Civilisations », n° 33), très bel exemplaire de cet ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.Sur le rabat de la jaquette :   Des années 1380 à 1520 – de l'établissement des ducs Valois de Bourgogne à l'avènement de Charles Quint –, évolution des mentalités et révolutions esthétiques confèrent aux anciens Pays-Bas une créativité et un rayonnement exceptionnels. Dans ces régions les plus prospères du XVe siècle européen, l'aristocratie qui entoure les ducs de Bourgogne renouvelle de façon fastueuse les traditions héroïques de la chevalerie. Le développement de villes actives et riches favorise l'essor d'une bourgeoisie qui trouve dans l'industrie locale une des bases d'échanges commerciaux organisés à l'échelle de tout le continent. En cette période charnière de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance, la création artistique des anciens Pays-Bas est intense. Le perfectionnement de la peinture à l'huile ouvre de nouvelles voies : la lumière qui pénètre les œuvres de Van Eyck les transfigure. Le goût du réalisme se mêle à la volonté de fondre le divin au quotidien, en le rendant palpable jusque dans les plus humbles objets, en plaçant des scènes sacrées dans des intérieurs bourgeois. C'est là l'effet d'un mouvement spirituel qui nourrit aussi la floraison des livres d'heures et de l'enluminure.
   Bien d'autres peintres Primitifs font figure de phares : Campin, Van der Goes, Memling, Bosch... Les sculpteurs s'y associent dans l'art du retable et ornent les bâtiments qui enrichissent sans cesse le dense réseau urbain. Les tours d'églises ou d'hôtels de villes se dressent à Bruxelles, Anvers, Bruges, Bois-le-Duc, Leyde, Amsterdam... à côté des halles, des demeures patriciennes et des palais. Tous les domaines de l'art livrent alors des œuvres hors du commun. Jubés, vitraux, fresques, tentures, pièces d'orfèvrerie et de laiton, créations d'arts décoratifs envahissent les églises, et ornent les demeures aristocratiques et bourgeoises.
   Sous la direction de Christian Heck, professeur à l'université de Lille III, cet ouvrage embrasse tous ces genres, traités par des spécialistes américains, belges et français et illustrés par des documents venus du monde entier.
   Avec le volume qui couvre la période 1520-1914, dirigé par Thomas DaCosta Kaufmann, il forme une somme magistrale et inédite sur plus de cinq siècles capitaux dans l'histoire de l'art.
Table des matières :   - Introduction, par Christian Heck.
   - L'architecture, par Thomas Coomans.
      - La tour inachevée, allégorie de valeurs collectives et de l'art de bâtir.
      - La ville.
      - Les bâtiments civils et collectifs.
      - L'habitat urbain.
      - Les églises.
      - Les ordres religieux.
      - Les châteaux forts et les résidences fortifiées.
      - Des hommes, des matériaux, des formes.
   - Le décor monumental.
      - La peinture murale
, par Anna Bergmans.
      - Le vitrail, par Yvette Vandenbemden.
   - La peinture et l'enluminure.
      - Introduction.
      - Maîtres et chefs-d'œuvre, par Cyriel Stroo et Dominique Vanwijnsberghe.
      - L'enluminure dans les anciens Pays-Bas septentrionaux, par James H. Marrow.
      - Formes et fonctions, par Cyriel Stroo et Dominique Vanwijnsberghe.
      - Entre vérité et réalité : le jeu de l'apparence, par Cyriel Stroo.
   - Les arts décoratifs.
      - Les textiles
, par Laura Weigert.
      - L'orfèvrerie profane et religieuse, par Stéphane Vandenberghe.
      - La sculpture, par Robert Didier.
   - Principaux sites, par Thomas Coomans, avec la collaboration de Krista De JongePiet Geleyns et Markus Hörsch.
   - Annexes :
      - Bibliographie.
      - Index des noms de personnes.
      - Index topographique.

150 euros (code de commande : 23655 - vendu).

L'art flamand et hollandais. Belgique et Pays-Bas 1520-1914. Sous la direction deThomas DaCosta Kaufmann. Paris, Citadelles & Mazenod, 2002. Fort in-4° sous reliure toilée, jaquette et étui d'éditeur, 613 p., nombreuses reproductions en noir et en couleurs, (collection « L'Art et les Grandes Civilisations », n° 32), très bel exemplaire de cet ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.Sur le rabat de la jaquette :De Bruegel l'Ancien à Vermeer, Rubens, Rembrandt ou Frans Hals, comme de Van Gogh, Mondrian à Khnopff ou Ensor, la peinture flamande, wallonne et hollandaise occupe une place primordiale : elle lui est donc réservée dans ce volume, qui débute en 1520. Pourtant, l'architecture, avec les célèbres maisons étroites, toutes de briques, d'Amsterdam ou d'Anvers, jusqu'aux compositions d'Horta, n'est pas en reste. La part belle est aussi donnée aux faïences de Delft, aux cabinets hollandais du XVIIe siècle, au mobilier de Van de Velde, etc.
   Cette culture est le fruit de deux nations, dont l'histoire fut d'abord commune. Avec la naissance de la Belgique, au XIXe siècle, les « Pays-Bas » de Charles Quint se scindèrent en deux nations ; l'histoire de l'art suivit alors l'histoire politique en distinguant la « terre de Rembrandt » de celle « de Rubens ». Les artistes et les œuvres circulaient de l'une à l'autre, dépassant souvent ces frontières pour s'enrichir d'influences étrangères. Ainsi, le renouveau des formes amorcé en Italie à la Renaissance se reflétait dans l'art des Néerlandais des XVIe et XVIIe siècles tandis qu'eux-mêmes, admirés dans la péninsule comme en Espagne et jusqu'en Amérique latine, influencèrent les arts anglais, Scandinave et allemand.
   Anvers, puis Amsterdam, Bruxelles, Malines furent de grands foyers artistiques. L'opulence s'y traduisait par une création picturale exceptionnelle qui, soutenue par des collectionneurs privés, allait apporter des genres nouveaux : la nature morte, le paysage ainsi que la représentation de la vie quotidienne. Elle fit fleurir maisons, églises, bourses et édifices publics comme en témoignent encore Bruges ou Gand.
   Quant aux arts décoratifs et à la sculpture, ils s'épanouirent au XIXe siècle, grâce à une croissance industrielle indéniable et à l'apparition de matériaux modernes. Enfin, le symbolisme et l'Art nouveau ouvraient la voie aux mouvements du XXe siècle.
   Pour embrasser ce pan essentiel de l'art européen, nous avons fait appel au professeur Thomas DaCosta Kaufmann, de l'université de Princeton, qui a réuni une équipe d'éminents spécialistes néerlandais, belges et français.
Table des matières :   - Introduction, par Thomas DaCosta Kaufmann.
   - La peinture de 1520 à 1580, par Dominqique Allart.
   - L'architecture du XVIe au XVIIIe siècle, par Konrad Ottenheym et Freek Schmidt.
   - La peinture de 1580 au milieu du XVIIIe siècle, par Thomas DaCosta Kaufmann.
   - La sculpture et les arts décoratifs du XVIe au début du XXe siècle, par Frits Scholten.
   - Le XIXe siècle ou les prémices de l'architecture moderne, par Freek Schmidt.
   - La peinture en Belgique de 1750 à 1914, par Martial Guédron.
   - La peinture aux Pays-Bas de 1750 à 1914, par Marjan Van Heteren.
   - Principaux sites, par Anne EggerKonrad Ottenheym et Freek Schmidt.
   - Annexes :
      - Bibliographie.
      - Index des noms de personnes.
      - Index topographique.

150 euros (code de commande : 23654 - vendu).

BAILLON (André) — Un homme si simple. Paris, Rieder et Cie, 1925. Sixième édition (achevé d'imprimer en mai 1925). In-8° broché, 211 p., (collection « Prosateurs Français Contemporains »).Extrait de la chronique de Laurent Demoulin :   « Un Homme si simple a été écrit par Baillon à la suite d’un internement à la Salpêtrière. Il est constitué de cinq « confessions » dans lesquelles le narrateur raconte comment et pourquoi il a été amené à l’hôpital psychiatrique. L’originalité (et la modernité) du récit tient dans le fait que chaque confession reprend l’explication presque à zéro : plutôt que de se suivre chronologiquement, elles se complètent psychologiquement et moralement. La première ne « confesse » que des soucis avouables, tandis que la quatrième touche aux sujets les plus brûlants... »
Bibliographie :
   - Demoulin (Laurent), Baillon (André), Un Homme si simple, dans Textyles, n° 23 / 2003, pp. 125-126.

13 euros (code de commande : 23680).

BARTLETT (Neil) — Ainsi soient-ils. [Titre original : Ready to catch him should be fall.] Roman traduit de l'anglais par Gilbert Cohen-Solal. Arles, Actes Sud, 1999. In-8° collé, 392 p., (collection « Lettres Anlo-Américaines »), exemplaire en très bel état, épuisé dans ce format.En quatrième de couverture :   À trois heures du matin, au son d'un slow joué au piano, sous un plafond scintillant d'étoiles artificielles, dans le coin le plus sombre d'un bar et sous le regard de tous, deux amants tombent dans les bras l'un de l'autre...
   L'un est plus âgé et plus sage. L'autre n'a que dix-neuf ans. Des premiers baisers à la proclamation des bans, du mariage à l'acte d'amour et à la fondation d'une famille, tout dans cette histoire est à sa place habituelle. Sauf que ce mariage est un mariage entre hommes...
   C'est dans une langue hypnotique et musicale que Neil Bartlett conte cette fable érotique et morale peuplée de personnages énigmatiques, cette histoire d'amour fou empreinte de crudité parfois, de romantisme souvent, mais aussi d'une compassion admirable.
   La parution de ce premier roman à l'art narratif consommé, rare dans son goût pour le détail baroque, a constitué en Angleterre un véritable événement.
   Neil Bartlett est né en 1958. Il est directeur artistique du Lyric Théâtre Hammersmith et membre de la Gloria Theatre Company. Il a écrit deux pièces : A Vision of Love Revealed in Sleep et Night after Night. Il a adapté Balzac avec Sarrasine, traduit Racine, Molière, Marivaux et Genêt. Il est l'auteur de Who Was That Man ?, une biographie d'Oscar Wilde, et de Mr Clive and Mr Page.

13 euros (code de commande : 23674).

BENOIT (Fernand) — Fouilles sous-marines. L'épave du Grand Congloué à Marseille.Paris, Centre National de la Recherche Scientifique, 1961. In-4° broché, 210 p., illustrations, (collection « Supplément à Gallia », n° XIV).Extrait de l'introduction :   Le récif du Grand Congloué (en prov. Counclus), à l'extrême pointe de l'archipel qui « ferme » vers l'Est l'entrée de la baie de Marseille à partir de l'île Maire (Immadras ou In Matras posilio est un îlot rocheux qui n'a pas 200 m. de longueur, abrupt sur sa face Nord qui regarde le massif de Marseilleveyre. À peu de distance de l'île de Riou, qui est boisée et paraît avoir été habitée à l'époque romaine, le récif du Grand Congloué ne porte trace d'aucun habitat.
   Situé dans une passe dangereuse par mistral, qui souffle du N.-O., il ne peut offrir de refuge à un vaisseau entraîné par la tempête : si l'on remarque que les épaves avoisinent le plus souvent les écueils à fleur d'eau ou situés à peu de profondeur du niveau de la mer, qui n'a guère varié depuis l'époque romaine, on peut émettre l'hypothèse que le vaisseau, doublant au Nord l'île de Riou, par gros vent du N.-O., en vue de trouver un abri dans les calanques de Marseilleveyre signalées par la « position » de l'île Maîre, dont les rochers culminent à 135 m. de-hauteur, aurait heurté un écueil à fleur d'eau, l'« Écueil du Milieu » (en prov. estèu dou Mié), aujourd'hui balisé, au N.-O. du Petit Congloué, rocher aux parois verticales ; il aurait été entrainé par la tempête, – le vent « terrau », – -le mistral qui, selon Pline, était capable de conduire en droite ligne un vaisseau à Ostie, à travers la mer Ligurienne, ou peut-être dirigé par son timonier, vers le Grand Congloué, qui présente à sa pointe N.-E. (pointe de Cassis) une terrasse accessible à quelques centaines de mètres de recueil. C'est au pied de cette falaise de calcaire urgonien que le vaisseau a coulé, ainsi que le montre la présence de débris de bois et de doublage de plomb, retrouvés lors du dévasage de cette extrémité de l'épave (secteur 2), écrasés sous les blocs éboulés de la falaise qui recouvrent une partie de l'épave.
   Le gisement avait été signalé par son inventeur Cristianini en 1948 à la Direction des Antiquités et peu après au Cdt J.-Y. Cousteau. Il se situe à la pointe de Cassis, qui termine vers le N.-E. le récif comme une proue de vaisseau.
   La fouille, entreprise par le Cdt. J.-Y. Cousteau en collaboration avec la Direction des Antiquités, est la première expérience de « fouille sous-marine », comportant le dévasage de l'épave.

25 euros (code de commande : 23700).

BERNIER (Théodore) — Histoire de la ville de Beaumont. Angre-Mons, Chez l'Auteur, 1880. In-8° broché, 255 p., exemplaire bien complet des quatre planches hors texte dont un plan à déplier, édition originale, rare.Table des matières :   Préface.
   Introduction.
      I. Origine de la ville. - Nom, variantes, étymologie.
      II. Situation.
      III. Sol.
      IV. Hydrographie.
      V. Territoire.
      VI. Enceintes de Beaumont. - Ses fortifications.
      VII. Population.
      VIII. Agriculture.
      IX. Commerce. - Industrie.
      X. Foires et marchés.
      XI. Voies de communication.
   Chapitre I. Les seigneurs de Beaumont.
      § 1. Maison d'Avesnes et de Blois (Baudouin d'Avesnes - Jean d'Avesnes - Jean II d'Avesnes - Jean de Hainaut - Louis de Châtillon - Louis II de Châtillon - Guy de Châtillon).
      § 2. Maison de Croÿ (Antoine de Croÿ - Philippe de Croÿ - Henri de Croÿ - Guillaume de Croÿ - Philippe de Croÿ - Charles de Croÿ - Philippe de Croÿ - Charles de Croÿ - Alexandre de Croÿ-Chimai-Arenberg - Albert-Alexandre de Croÿ-Chimai-d'Arenberg - Philippe de Croÿ-Chimai-d'Arenberg - Ernest-Alexandre-Dominique de Croÿ, duc d'Arenberg - Philippe-Louis de Hennin-Liétard - Charles-Louis-Antoine d'Alsace - Alexandre-Gabriël-Joseph d'Alsace - Thomas-Alexandre-Marc-Maurice d'Alsace - Charles-Alexandre-Marc-Marcelin d'Alsace - Philippe-Gabriel d'Alsace.
   Chapitre II. Seigneuries et château.
   Chapitre III. Atelier monétaire de Beaumont.
      § 1. Atelier monétaire de l'époque mérovingienne.
      § 2. Monnaies frappées par les seigneurs de Beaumont.
   Chapitre IV. La châtellenie de Beaumont.
      § 1. Office de la châtellenie.
      §2. Les châtelains.
   Chapitre V. La prévôté.
      § 1. Les prévôts.
      § 2. Ressort de la prévôté.
   Chapitre VI. La commune.
      § 1. Le maire et les jurés.
      § 2. Personnel attaché à l'administration.
      § 3. L'hôtel de ville.
      § 4. Sceaux de Beaumont.
      § 5. Archives (Chartes et octrois - Greffe scabinal - Comptabilité communale - Culte - Bienfaisance.
      § 6. Finances communales.
   Chapitre VII. Organisation militaire.
      § 1. Milice communale. - Compagnies bourgeoises.
      § 2. Serments.
   Chapitre VIII. Corps de métiers (Tisserands - Drapiers et couturiers - Serruriers, maréchaux, etc. - Chaudronniers - Cordonniers et savetiers - Écriniers, charpentiers, cuveliers, carliers - Bouchers - Boulangers).
   Chapitre IX. Culte.
      § 1. Paroisse de Saint-Servais.
      § 2. Église paroissiale.
      § 3. Cimetière et Chapelles.
      § 4. Le couvent des Récollectines.
      § 5. Le Béguinage.
   Chapitre X. Bienfaisance publique.
      § 1. Table des pauvres du Saint-Esprit.
      § 2. Hôpital de Saint-Nicolas.
      § 3. La Maladrerie.
   Chapitre XI. Instruction publique.
   Chapitre XII. Chronologie historique.
   Chapitre XIII. Fêtes, mœurs et usages.
   Chapitre XIV. Biographie locale.
   Pièces justificatives.

30 euros (code de commande : 23678).

BERTRAND (C.-J.) — Histoire de la ville d'Ath documentée par ses archives. Mons, Dequesne-Masquillier & Fils, 1906. In-8° broché, couverture factice défraîchie, 479 p., illustrations, le plan manque.
   
Ce volume constitue le 58e volume - VIe Série, Tomme VIII des Mémoires et Publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut.Table des matières :
   Préface.
   Introduction : topographie, organisation politique et sociale, finances, instruction publique.
   Première partie : Annales.
   Chapitre I : Origines légendaires.
   Chapitre II : La région avant la fondation d'Ath ; le Burbant.
   Chapitre III : Les villages d'Ath et de Brantignies.
   Chapitre IV : Les premiers seigneurs de la terre d'Ath ; l'abbaye de Liessies.
   Chapitre V : La fondation de la ville ; le château ; les deux premières enceintes de la ville.
   Chapitre VI : La Châtellenie d'Ath.
   Chapitre VII : Ath sous Baudouin de Constantinople, ses filles et les d'Avesnes ; conjuration des Ronds.
   Chapitre VIII : Ath sous la maison de Bavière.
   Chapitre IX : Ath sous la maison de Bourgogne.
   Chapitre X : Topographie (aux 14e, 15e et 16e siècles).
   Chapitre XI : Organisation de la cité (organisation politique, économique, militaire ; culte ; enseignement bienfaisance).
   Chapitre XII : Ath sous la maison d'Autriche-Espagne.
   Chapitre XIII : Ath sous Philippe II.
   Chapitre XIV : Ath sous Albert et Isabelle.
   Chapitre XV : Ath sous Louis XIV.
   Chapitre XVI : Ath sous la maison d'Autriche (1713-1794).
   Chapitre XVII : Ath sous la République et l'Empire.
   Chapitre XVIII : Ath sous le gouvernement des Hollandais ; la Révolution belge.
   Chapitre XIX : Ath depuis 1830 ; situation économique.
   Deuxième partie : Institutions et biographie.
   Chapitre I : Institutions religieuses : Église de Saint-Julien - La procession de la ducasse - Église de Saint-Martin - Ermitage de Wilhours - Chapelle Terman ou de N.-D. des Champs - Abbaye de N-D. du Refuge - Monastère de Nazareth - Couvent des Frères Mineurs ou Récollets - Couvent des Capucins - Couvent des Jésuites - Couvent des Pénitentes - Refuges de communautés religieuses.
   Chapitre II : Institutions économiques : Confrérie des drapiers et foulons - Confrérie de Saint-Éloi - Confrérie des bouchers - Confrérie du S. Sacrement - Confrérie des boulangers - Confrérie des viniers et des brasseurs-cambiers - Confrérie des cordonniers et des savetiers - Confrérie des chapeliers - Confrérie des grossiers, merciers, gressiers - Confrérie des tailleurs et couturiers, fripiers et passementiers - Confrérie des tanneurs - Confrérie des poissonniers.
   Chapitre III : Institutions militaires : Serment des arbalétriers - Serment des archers - Serment des canonniers-arquebusiers.
   Chapitre IV : Institutions hospitalières : Hôpital St-Julien - St-Martin à Brantignies - Hôtellerie des pauvres - Hôpital St-Jacques - Confrérie et chapelle de Lorette - Hôpital de la Madeleine - Hospice des orphelins - Ladrerie - Hospice de la vieillesse.
   Chapitre V : Institutions scolaires : Écoles primaires - Collège et Athénée royal - Écoles moyennes.
   Chapitre VI : Institutions des beaux-arts : Écoles de musique - Académie de dessin - École industrielle - Société d'agrément avec caractère artistique ou littéraire.
   Biographie : Bauffe - Bay (de) - Beck - Bombeke - Briard - Buisset - Carnoncle - Cauchie - Cooremans - Corret - Cospeau - Couplet - Dandeleau - Daulmerie - Debruxelles - Defacqz - Delescluse - Demaret (Ch.-H.) - Demaret (Emm.-A.-J.) - Deneubourg - Descamps (J.-J.) - Desterbecq - Dubiecki - Dubuisson - Ducorron - Dujardin - Dupret - Evrard - Fossetier - Fourdin - Germes - Goudelin - Gratry - Guignies - Hannecart - Hautport (de) - Hennepin - Hocquart et Hossart - Jouret - Leclercq - Legrand - Lelouchier - Leloup - Lemerchier ou Le Mercier - Letellier - Maes - Marécaille - Marichal - Masson - Monnier - Mottrie - Nève - Ouverleaux - Paternotte - Raoux.
   Liste des Châtelains-Gouverneurs (XIIe siècle - 1794).
   Liste des maïeurs, bourgmestres et échevins connus (1147-1905).

30 euros (code de commande : 23664 - vendu).

BATES (H.E.) — En mai fais ce qu'il te plait. [Titre original : The Darling Buds of May.] Roman traduit de l'anglais par Danièle Clément. Paris, La Bougie du Sapeur, 1992. In-8° collé, 195 p., exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   Pa et Ma et leurs six enfants sont des forces de la nature, une famille hilarante de la campagne anglaise : Pa, mince, chauve et malin comme un singe ; Ma, aussi rieuse qu'énorme ; les enfants délurés et sans complexe. Leur joie de vivre leur permet de trouver une solution à tous les soucis...
   Les voisins ne tardent pas à entrer dans la ronde : l'inspecteur des impôts puceau qui se fait berner par Pa et violer par une de ses filles, un général en retraite fauché, une vieille fille qui s'agite beaucoup et qui trouve tout « absolument épouvantable »...
   La famille Larkin est légendaire en Angleterre et en Amérique, où ce livre qu'on a pu qualifier de « rabelaisien » continue de remporter un immense succès depuis plus de trente ans.

8 euros (code de commande : 23672 - vendu).

BROQUET (Sylvain) — Grammaire élémentaire et pratique du sanskrit classique avec exercices corrigés et textes expliqués. Bruxelles, Safran, 2010. In-8° collé, 544 p., (collection « Langues et Cultures Anciennes »), épuisé au catalogue de l'éditeur et recherché.En quatrième de couverture :   Ce manuel original s'adresse à tous ceux qui souhaitent apprendre, seuls ou avec un professeur, le sanskrit classique afin de lire les textes.
   Faisant usage d'un vocabulaire simple et connu de tous, il ne nécessite pas de connaissances particulières en linguistique ou en grammaire.
   C'est a la fois une grammaire et une méthode d'apprentissage : les éléments de la langue sont exposés de façon exhaustive et systématique (seuls les faits les moins courants sont laissés de côté) et de telle sorte que le lecteur puisse non seulement les y apprendre, mais encore s'y reporter par la suite.
   Les faits de phonétique, de morphologie et de syntaxe sont regroupés de manière à mettre entre les mains de l'utilisateur, à la fin de chaque leçon, les outils nécessaires pour lire ou écrire des phrases simples et bientôt pour comprendre de petits contes originaux. L'accent est mis sur l'observation et sur la pratique : la grammaire s'observe d'abord dans des textes courts rédigés dans ce but, puis fait l'objet d'un exposé systématique qu'il faudra apprendre, enfin se met en pratique dans des exercices gradués (et corrigés) qui invitent à manipuler les structures nouvelles et facilitent la mémorisation tout en confirmant les acquis.
   L'ouvrage s'achève par un petit recueil contenant dix textes littéraires expliqués et traduits (essentiellement des contes en prose, ainsi qu'un extrait duRamayana). Un lexique à deux entrées, sanskrit-français et français-sanskrit, permet de lire ces textes et de faire les exercices proposés dans les diverses leçons.
   Le but de ce manuel est en effet d'aider son utilisateur à devenir un lecteur autonome, qui pourra ensuite continuer à lire régulièrement du sanskrit.

60 euros (code de commande : 23658).

DAMPIER (William) et WAFER (Lionel) — Voyage de Guillaume Dampier, aux Terres Australes, A la Nouvelle Hollande, &c. fait en 1699. Où l'on trouve la Description des Isles Canaries, des Isles de Mayo & de S. Jago ; de la Baye de Tous les Saints, des Forts & de la Ville de Bahia dans le Bresil ; &c. Avec le Voyage de Lionel Wafer, Où l'on trouve la Description de l'Isthme de Darien dans l'Amerique, &c. Enrichi de Cartes & de Figures.Amsterdam, Marret, 1705. [A Amsterdam ; / Chez Paul Marret, Marchand Libraire / dans le Beurstraat, à la Renomée. / M. DCCV.] In-12 plein veau d'époque, dos à 4 nerfs décoré de fers dorés, reliure usagée mais solide, 20, 274, [14 (table)] p., 18 planches hors texte (la plupart à déplier), restauration à la page de titre, bon exemplaire de cette première édition française de ce très rare ouvrage.Extrait de l'ouvrage de Michèle Polak et Alain Dugrand :   Avant James Cook, William (Guillaume en français) Dampier (1652-1715) fut l'un des plus grands navigateurs anglais. Il effectua deux voyages autour du monde, de 1673 à 1691, puis de 1699 à 1701. Découvreur de nombreuses îles des mers du Sud, c'est le premier Anglais à poser pied sur la terre d'Australie.
   Fils de fermier anglais, Dampier fit, d'abord comme mousse, de nombreux voyages aux Indes orientales, avant de devenir, un semestre, planteur en Jamaïque. En 1677, lors d'un voyage à la baie du Honduras, il se joint à l'expédition du flibustier Sharp, puis à celle de John Cook en 1683, dont il se sépare deux ans plus tard. À l'occasion de l'amnistie générale des flibustiers, il ne rejoint pas l'Angleterre, mais multiplie aventures et pillages avant de regagner son pays natal en 1692. En 1699, Dampier dirige une expédition voulue par Guillaume III vers la Nouvelle-Hollande. Il reconnaît et atteste que la Nouvelle-Bretagne est bien séparée de Nouvelle-Guinée par le détroit qui porte son nom. Il visite ensuite les Moluques, mais au retour il connaît un naufrage sur les rivages accidentés de l'île Ascension. Il sera recueilli avec son équipage trois mois plus tard. En 1703, puis en 1711, il participe à des expéditions de prise ou de destruction de navires espagnols. En 1704, il mène une expédition fournie dans le Pacifique. À bord du vaisseau commandé par le capitaine Thomas Stradling se trouve un marin écossais, Alexandre Selkirk. Lors d'une escale sur l'île de Juan Fernandez, Selkirk conseille au capitaine de reprendre le carénage de la coque en bien mauvais état, avant de passer le cap Horn. Stradling s'oppose à cette réparation, alors, sous le coup de la colère, Selkirk refuse de réembarquer. Il va demeurer, solitaire, de longues années sur cette île. Le drame qui suivit donna malheureusement raison à Selkirk : le vaisseau de Stradling sombra peu après, emportant la majorité de l'équipage par le fond.



Détail des gravures :   - Voyage du Cap[itain]e Dampier à la N. Hollande &c. en 1699 &., en regard de la p. 20.
   - Isles Canaries, en regard de la p. 4.
   - Isles du Cap Verd, en regard de la p. 14.
   - Bresil, en regard de la p. 40.
   - Planche ornithologique (figures 1 et 2), en regard de la p. 78.
   - Nou. Hollande, en regard de la p. 96.
   - Planche ornithologique (figures 3, 4, 5 et 6), en regard de la p. 100.
   - Planche d'animaux aquatiques (figures 1, 2 et 3), en regard de la p. 114.
   - Plantes trouvées dans le Bresil, en regard de la p. 124.
   - Plantes trouvées dans la N. Hollande, en regard de la p. 126.
   - Plantes trouvées dans la N. Hollande, en regard de la p. 126.
   - Plantes trouvées dans la N. Hollande & a Timor, en regard de la p. 128.
   - Plantes marines trouvées proche la côte de la N. Guinée, en regard de la p. 128.
   - Planche d'animaux aquatiques (figures 1, 2, 3 et 4), en regard de la p. 130.
   - Carte de l'Isthme de Darien et du Golfe de Panama, en regard de la p. 132.
   - La maniere dont les Indiens saignent leurs malades, en regard de la p. 150.
   - Les Indiens revêtus de leurs robes, lors qu'ils sont au Conseil & la maniere dont ils fument, en regard de la p. 196.
   - Marche des Indiens lors qu'ils vont rendre visite à quelcun, ou qu'ils vont à un festin, en regard de la p. 220 (avec un petit manque dans le coin inférieur droit).
Bibliographie :   - Polak (Michèle) et Dugrand (Alain), Trésor des livres de mer, p. 84.



Les Indiens revêtus de leurs robes, lors qu'ils sont au Conseil & la maniere dont ils fument.

1800 euros (code de commande : 23667).

[DELAUNOIS (Albert)]. Hommage à Albert Delaunois. Braine-le-Comte, À « La Flûte de Pan », 1937. In-8° agrafé, [24] p., illustrations hors texte, rare.Table des matières :   - Avant-propos, par L. Gueuning.
   - L'Homme, par R. Ducarme.
   - Le Maître, par F. Liénaux.
   - Le Peintre, par A. Jacquemotte.

20 euros (code de commande : 23670).

DELESTRAIN (Jean) — Celles de la préhistoire à nos jours. [Celles], Chez l'Auteur, 1984. In-8° broché, 314 p., quelques illustrations hors texte.Extrait de la préface :   C'est en 1953, que j'ai eu connaissance d'une étude sur le village de Celles écrite l'année précédente par l'instituteur de ce village, Jean Delestrain, pour participer à un concours de monographies organisé par La Petite Propriété Terrienne pour l'Arrondissement de Tournai.
   Son travail avait obtenu le premier prix, le prix « Excellence » revenant à Monseigneur Albert Descamps pour saMonographie d'Escanaffles, son village natal.
   Malgré ce beau succès, Jean Delestrain était loin d'être satisfait d'un travail qu'il avait dû réaliser dans un délai de quelques mois. Il sentait l'impérieuse nécessité de développer son étude et d'écrire un vrai « livre » sur son cher Celles.
   Cela allait lui demander beaucoup de recherches, tant en Belgique qu'en France, car il voulait que son œuvre soit aussi complète et parfaite que possible, malgré ses multiples activités.
   Il a fait la collecte de tous les documents ainsi que de tous les faits, récits et événements concernant le village de Celles ou ayant un rapport même lointain avec ce village.
   Ce que Jean Delestrain a écrit, se devait de l'être, sous peine de tomber un jour dans l'oubli et d'être perdu pour les générations à venir. N'oublions pas que si les paroles s'envolent, les écrits demeurent et, deviennent avec le temps, de précieux documents pour ceux qui nous suivent.
   Bien charpentée, rédigée dans un style vivant, clair et précis, chacun trouvera dans son étude de quoi satisfaire pleinement sa curiosité.

35 euros (code de commande : 23693 - vendu).

DELPORTE (Norbert) — Binche et la région à travers les âges. Anderlues, Samain, [ca 1937]. In-8° broché, 248 p., illustrations, manque au dos, couverture défraîchie.Table des matières :
   Chapitrer I. Binche et la région dans la préhistoire.
      I. Notions préliminaires.
      II. Preuves d'une occupation très ancienne de la région de Binche.
      III. Civilisation au temps des Celtes.
      IV. De l'origine du nom de la ville de Binche.
   Chapitre II. Binche et la région sous la domination romaine.
      I. Binche, ancien camp romain ?
      II. La via Aduatuca.
      III. L'oppidum Vodgoriacum.
      IV. Vestiges de la période belgo-romaine.
   Chapitre III. Binche et la région pendant la période franque.
      I. Vestiges de la période franque.
   Chapitre IV. Les monastères de la région.
      I. L'abbaye de Lobbes.
      II. L'abbaye d'Aulne.
      III. L'abbaye de Bonne-Espérance.
      IV. La Prévôté de Prisches.
      V. La chapelle de Battignies.
      VI. Refuges d'abbayes.
   Chapitre V. Binche sous la période féodo-communale.
      I. Fondation de la ville.
      II. La forteresse.
      III. Le castrum ou château-fort.
      IV. Les fontaines publiques.
      V. Vestiges du XIIe siècle.
      VI. Binche sous les comtes de Hainaut.
      VII. Binche « commune ».
   Chapitre VI. Binche sous les princes de la Maison de Bourgogne.
      I. Philippe le Bon.
      II. Charles le Téméraire.
      III. Marie de Bourgogne.
   Chapitre VII. Binche sous la première période autrichienne.
      I. Maximilien d'Autriche.
      II. Charles-Quint et Marie de Hongrie.
      III. Monuments du XVe et XVIe siècle.
   Chapitre VIII. Binche sous la domination espagnole.
      I. Décadence de la ville.
      II. Siège de la ville par les troupes du duc d'Alençon. (1578).
      III. Enseignement.
   Chapitre IX. Le règne des archiducs Albert et Isabelle.
   Chapitre X. Le siècle de malheur.
      I. L'église des Récollets.
   Chapitre XI. Binche sous la 2e période autrichienne.
      I. Charles VI et Marie-Thérèse.
      II. Règne de Joseph II.
   Chapitre XII. Les Binchois et la révolution brabançonne de 1789.
      I Le drapeau des volontaires binchois de 1789.
   Chapitre XIII. Binche sous la période française.
      I. Le maréchal de Clerfayt.
      II. Conséquences de l'annexion.
      III. Sous le Consulat.
      IV. Sous l'Empire.
      V. Les Binchois au service de la France.
   Chapitre XIV. Période hollando-belge.
   Chapitre XV. Les Binchois et la révolution de 1830.
      I. Le drapeau des volontaires binchois de 1830.
      II. Nos trois couleurs.
   - Chapitre XVI. Règne de Léopold Ier.
      I. Campagne des dix jours.
      II. Drapeau d'honneur des volontaires binchois.
      III. Siège d'Anvers (1832).
      IV. Visites du Roi Léopold Ier à la ville de Binche.
      V. Vote des lois communale et provinciale.
      VI. Voies de communication.
      VII. Commerce et industrie.
      VIII. Urbanisation.
      IX. Enseignement.
   Chapitre XVII. Règne de Léopold II.
      I. Exposition agricole.
      II. Voies de communication.
      III. Industrie et commerce.
      IV. 1880. Cinquantenaire de notre indépendance nationale.
      V. Monuments.
      VI. Urbanisation.
   Chapitre XVIII. Règne d'Albert Ier.
      I. Agriculture.
      II. Industries.
      III. Voies de communication.
   Chapitre XIX. La Grande Guerre.
      I. L'avalanche grise traverse la Belgique.
      II. Sous l'occupation.
      III. La déportation.
      IV. L'offensive libératrice.
      V. L'armistice.
   Chapitre XX. Apres la guerre.
      I. Industries.
      II. Moyens de communication.
      III. Urbanisation.
   - Conclusion.
   - Bibliographie.

25 euros (code de commande : 23665 - vendu).

DELTENRE (Léonce) — Livre d'Or de la noble confrérie du Saint-Sacrement ou des XIII érigée en la ville de Thuin l'an 1529. [Thuin], [Chez l'Auteur], 1932. In-8° broché, 77 p., planches hors texte, rousseurs.Table des matières :   - Introduction.
   Première partie. La vie externe.
      Chapitre I. La constitution (1529).
         - L'acte - Les caractères de la confrérie.
      Chapitre II. Les brefs.
         - Le bref d'Urbain VIII (1637) - Le bref de Pie XI (1931).
      Chapitre III. La « transmigration » (1776).
         - Les raisons - La résistance du Chapitre de S. Théodard - La transaction.
      Chapitre IV. De la première république à nos jours.
         - Sous la révolution - La renaissance (1803) - Sous l'occupation allemande.
   Deuxième partie. La vie interne.
      - Les sources.
      Chapitre I. Les confrères.
         - Le nombre - L'admission - La sortie.
      Chapitre II. Les charges.
         - Le prévôt - Le maître - Le serviteur.
      Chapitre III. Les attributs.
         - La robe - La baguette ou verge rituelle - Le flambeau - La médaille du maître.
      Chapitre IV. Le trésor de la confrérie.
         - Les archives - Les interventions pécuniaires.
      Chapitre V. Les offices religieux.
         - Les vêpres - Les processions - Les offices de l'octave - Les messes et les saluts du jeudi - La messe des trépassés - Le Service des confrères défunts - La communion.
      Chapitre VI. Le cérémonial.
         - Les officiants - Le prédicateur - Le clerc laïc - L'organiste - Le sonneur de cloches.
      Chapitre VII. Les revenus de la confrérie.
         - Les premières libéralités - La rente en froment - Les rentes en argent.
      Chapitre VIII. La « mengerie ».
         - Les origines - Les ripailles du XVIIe siècle - Les modérations du XVIIIe siècle - Les restrictions du XIXe siècle - La frugalité du XXe siècle.
      Chapitre IX. La solution des conflits.
      Chapitre X. La modification aux Statuts.
   Troisième partie. Annexes.
      I. Notule sur l'association du Vénérable constituée à Thuin en 1767.
         - Sous l'ancien régime - La renaissance (1858).
      II. Le nécrologe de la Confrérie des XIII.
         - Note liminaire. Texte.
      III. Les lettres de constitution de la Confrérie des XIII (1529).

25 euros (code de commande : 23695).

DELTENRE (Léonce) — Notre-Dame des Carmes à Thuin. 1673-1800. Thuin, Huaux, 1936. In-8° broché, 23 p., deux planches hors texte, exemplaire en parfait état.Table des matières:   - La raison politique.
   - Les placards d'institution.
   - Les directeurs et le mambours.
   - Les comptes de gestion.
   - Le sort du patrimoine.
   - Les membres.
   - Les scapulaires et les livres.
   - Les fondateurs d'offices.
   - Le sort des offices fondés.
   - Les processions.
   - L'autel privilégié.
   - La statue de Notre-Dame.
   - Le pavillon.
   - Le gonfanon.
   - La lettre a tué l'esprit.

12 euros (code de commande : 23691 - vendu).

DE MAN (Henri) — Cahiers de ma montagne. Bruxelles, Éditions de la Toison d'Or, 1944. In-8° broché, 244 p.Extrait :   Voici le troisième hiver que je passe dans cette retraite alpestre, à 1400 mètres d'altitude. J'habite ce que, dans cette région de Savoie, on appelle une montagne. On entend par là un chalet où l'on emmagasine le foin des prairies environnantes, à l'usage du bétail qui va y passer quelques mois par an. Ici, chaque famille de fromagers possède deux ou trois de ces chalets, situés à des altitudes différentes. Selon les saisons, on « se remue » de l'un à l'autre; les vaches suivent le foin, et les gens suivent les vaches. Le chalet d'une montagne comprend donc un logement, généralement assez primitif, les trois quarts de la place étant occupés par le grenier à foin et l'étable.
   Ma montagne est située au haut d'un raidillon qui grimpe à 400 mètres au-dessus du village. C'est la plus élevée de celles qui sont habitées en hiver. Plus haut, il n'y a plus que quelques alpages d'été, et puis des crêtes rocheuses.

   Le confort de mon chalet n'a rien de citadin. Les parois sont faites de poutres dont les interstices sont bourrés de mousse, et les clous remplacent les armoires. Mais il y a un fourneau qui, pour peu qu'on n'oublie pas d'y mettre des bûches venues de la forêt voisine, chauffe très bien la pièce qui sert de cuisine, de réfectoire et de chambre de travail. Et puis, le paysage est l'un des plus beaux et des plus isolés que l'on puisse imaginer. La vue sur les cimes est assez distante pour n'avoir rien d'écrasant, l'agencement des plans intermédiaires, composés de crêtes boisées, est harmonieux, et le tout forme un cadre d'une tranquille majesté.
   Aujourd'hui, en furetant dans mes papiers, j'ai vidé la boîte où, depuis plus de deux ans, je mets des notes éparses, faites au hasard de mes lectures et de mes réflexions. En les parcourant, j'ai été frappé d'en trouver tant, et sur une gamme de sujets aussi étendue. Il m'a semblé qu'après une toilette sommaire, ces notes pourraient constituer un ensemble capable d'intéresser, à tout le moins, un certain nombre de mes amis. Ils me reprochent volontiers ma paresse d'écrire, et se plaignent d'être laissés dans l'ignorance de mes occupations et préoccupations. Voici qui pourrait satisfaire leur curiosité, et me faire pardonner mon manque de zèle épistolaire.
   Peut-être même se trouvera-t-il d'autres lecteurs pour s'intéresser à ces réflexions, ne serait-ce qu'à cause du poste d'observation occupé par leur auteur. Par le temps qui court, il doit être assez rare de trouver quelqu'un qui s'est isolé aussi complètement des foules et de leurs passions. À défaut de toute autre valeur, cela donnera sans doute, au reflet intellectuel de cet isolement, l'attrait d'une curiosité.
   Mes notes n'étant pas datées, je ne pourrai les ranger par ordre chronologique, comme un journal. Par contre, il serait assez facile de les grouper selon les sujets. Mais cela ressemblerait trop aux chapitres d'un livre. Je préfère les reproduire pêle-mêle, avec tous les sauts brusques d'un thème à un autre que cela comporte. Ce procédé correspond mieux à leur origine, qui est le hasard, et rendra plus familière au lecteur l'ambiance dont elles sont issues, et qui est leur seul élément d'unité.

15 euros (code de commande : 23679).

[DERRIDA (Jacques)]. PASTOR (Jean-Philippe) — Jacques Derrida ou le prétexte dérobé. [Paris], Moonstone France Publishing, 2005. Fort in-8° collé, 607 p., exemplaire en très bel état, épuisé au catalogue de l'éditeur.En quatrième de couverture :   Le mercredi 10 février 1999 – Paris, 17 heures, heure à laquelle le séminaire de Jacques Derrida commence au 105, boulevard Raspail de l'École des Hautes Études – je me suis mis à lire un texte auquel le maître de cérémonie n'avait accordé aucun imprimatur.
   En vérité, le passe-droit pour cette intervention illicite ne m'était consenti que pour un pré-texte visé par le philosophe quelques semaines plus tôt. Ce sont ces pages promises à l'interprète de La Lettre volée d'Edgar Allan Poe (ici non reproduites et pour certaines d'entre elles finalement jamais lues) qui me donnaient l'avantage d'une lecture suivie devant une assemblée monumentale – l'amphithéâtre était absolument bondé, cénacle averti d'un sujet dont l'auteur de Sauf le nom traitait alors depuis dix-huit mois en Séminaire : la question du parjure et du pardon dans la tradition philosophique et littéraire occidentale.

20 euros (code de commande : 23682 - vendu).

[DES LAURENTS (Antoine-Joseph) attribué à] —L'Eucharistie vengée ou l'Adoration perpetuelle. Tant pour servir à l'instruction des fideles, que pour les exciter à la plus tendre pieté au Saint Sacrement. Louvain, Michel, [1777 (date de l'approbation)]. [A Louvain, / Chez, J. P. G. Michel.] In-12 plein-veau d'époque, dos à 5 nerfs orné de fleurons dorés, 185, [4 (table)], [3 bl.], 8 (Indulgences accordées à l'Association de l'Adoration Perpétuelle) p., frontispice gravé par Klauber, ex-libris manuscrit de Nicolas Félix Monfort de Fontaine-l'Évêque (daté de 1781) et de Remy Ducochet curé de Marche-lez-Écaussinnes (1824).Extrait (pp. 39-4) :   « L'Eucharistie adorée dès la naissance de l'Eglise, ou dès son institution, soit comme sacrifice, soit comme sacrement, commença de recevoir des honneurs plus fréquents, lorsque la fête-Dieu fut établie. Pour contribuer à l'établissement de cette fête, le ciel choisit Ste Julienne née au pays de Liege. Aidée des conseils de Jean de Lausane Chanoine de l'Insigne Collégiale de S. Martin de Liege, & dans qui une sagesse toute céleste se trouvoit jointe à une humilité profonde. Ste Julienne s'y emploia avec un succès, dont elle ne put être témoin, parce qu'elle étoit morte, lorsque le Souverain Pontife Urbain IV. établit solemnellement cette fête pour toute l'Eglise en 1264. La fête avoit été célebrée dès l'an 1246. dans l'Eglise de Liege en vertu d'un décret de l'évêque Robert, & Urbain IV. l'avoit confirmée pour cette Eglise en 1262. Ce souverain Pontife avoit été Archidiacre de la même Eglise : il y avoit connû Julienne : elle lui avoit fait part de ses révélations au sujet de la fête, qu'elle avoit eue extremement à cœur : il avoit aussi eu communication des révélations de deux Vierges très célebres pour leur vertu, lesquelles avoient été éclairées sur le même sujet, & avoient secondé le dessein de Ste Julienne : une se nommoit Eve, l'autre Isabelle. La premiere étoit récluse à S. Martin, le seconde à Huy : toutes les deux étoient dans une haute estime. »
   Cet extrait explique la présence sur le frontispice de sainte Julienne de Liège, du chanoine de Saint-Martin Jean de Lausanne, d'Ève recluse de Saint-Martin et d'Isabelle de Huy.

100 euros (code de commande : 23666 - vendu).

DEVILLERS (Léopold) — Chartes du comté de Hainaut de l'an 1200.Reproduction des originaux avec introduction, traduction et notes par Léopold Devillers conservateur des Archives de l'État, à Mons. Mons, Dequesne-Masquillier & Fils, 1898. [Mons / Dequesne-Masquillier & Fils, Imprimeurs-Éditeurs / 1898] In- folio (380 x 535 mm.) sous cartonnage d'éditeur, [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], D, XIX, [1 bl.] p., 2 grandes planches hors texte, (collection « Publication Extraordinaire du Cercle Archéologique de Mons »), bon exemplaire malgré une petite perte de papier à la couverture.Extrait :   C'est à Baudouin, comte (IX) de Flandre et (VI) de Hainaut, et à ses légistes, qu'appartient l'honneur d'avoir réuni en deux grandes chartes les lois et coutumes du comté de Hainaut. Baudouin avait chargé des clercs de mettre par écrit ces coutumes. Au moment où il prenait ses dispositions pour se rendre à la croisade, il assembla sa cour au château de Mons et publia, le 28 juillet 1200, les deux chartes que l'on considère à juste titre comme étant le fondement de l'ancienne législation en Hainaut. M. le conseiller Jules de le Court a donné une appréciation détaillée de ces chartes, dans son Introduction générale aux coutumes du comté de Hainaut.
   Par ordonnance de la cour, du 16 mai 1551, maître Jacques Galon, clerc, et maître Pierre de Brabant, grand maître des écoles de Mons, firent une traduction romane des chartes de 1200, qui fut authentiquée. Une copie du temps, sur parchemin, en est conservée dans les archives des états de Hainaut. Ce document a été, pendant longtemps, et jusqu'au commencement de notre siècle, considéré comme contenant le texte original des deux chartes (6). Cependant, dés 1783, les états de Hainaut firent imprimer les chartes de 1200 d'après le texte latin qui avait été conservé dans les abbayes de Cambron et d'Hasnon.
   En 1842, un original de la charte féodale fut découvert dans le chartrier de l'ancien chapitre de Sainte-Waudru et transporté au dépôt des archives de l'État, à Mons. Douze ans plus tard, un original de la charte pénale fut trouvé dans les archives de l'ancien conseil de Hainaut, et rejoint à l'autre. Que sont devenues les contre-parties de ces chirographes ? L'avenir le dira peut-être !

30 euros (code de commande : 23668 - vendu).

Dix. Paris, Grasset - Les Inrockuptibles, 1997. In-8° collé, 229 p., dos ridé.En quatrième de couverture :   Rien, en dehors peut-être d'une certaine exigence et du plaisir que l'on peut en retirer, ne rassemble les auteurs de ce recueil, ni l'âge, ni les préoccupations, ni même leur appréhension de l'écriture. Loin de la liste de best-sellers ou du panorama exhaustif d'une quelconque nouvelle école, les textes offerts ici sont libres, dans la forme comme dans le sujet. Dix écrivains, dans cette optique, c'est un chiffre comme un autre, pour rappeler justement la subjectivité de ce choix.
Sommaire :   - C'est dehors, c'est la nuit, par Virginie Despentes.
   - L'Equarrissage, par Lorette Nobécourt.
   - Approches du désarroi, par Michel Houellebecq.
   - Deux éléments, par Caroline Lamarche.
   - Je suis le gardien du phare, par Éric Faye.
   - En Chine 1 et 2, par Marie NDiaye.
   - Famille, par Lydie Salvayre.
   - Impact, par Stéphane Zagdanski.
   - La Démonstration du grèbe, par Diminique Meens.
   - Joyeux Noël, Emmanuel !, par Marie Darrieusecq.

10 euros (code de commande : 23671).

Exposition inutile. Surréalisme. Oui. Non. Peut-être. Introduction parGustave Belle. Thieusies, s.n., 1972. In-8° agrafé, 24 p., illustrations en noir, couverture un peu défraîchie, on joint le feuillet d'invitation.   Catalogue de l'exposition éponyme organisée à Thieusies, rue des Roquettes, du 17 au 25 juin 1972 (ouvert jour et nuit).
Introduction :
   Inutile, pourquoi ? C'est simple : les expositions sont généralement Inutiles. Elles n'ont rien d'immédiatement utilitaire. De plus, observées d'un poste intellectuel trop long à décrire ici, les activités humaines, expositions comprises, sont frappées d'une inutilité radicale qui dépasse l'utilitarisme le plus sommaire. Pourtant, il n'y a de la part des exposants, aucun pessimisme pour avoir accepté la présence de cet adjectif, ni aucun mépris de leur œuvre. Ils se sont accordés pour rappeler un truisme volontairement ignoré. Il n'est pas superflu de l'afficher au moins une fois ouvertement. Ils espèrent ainsi atteindre un rendement momentané, lors de l'exhibition d'œuvres qui n'ont avec l'art, qu'une relation accessoire car, avant tout, elles tentent de mettre au jour des angoisses, des rêves et des cauchemars obstinément examinés et révélés par des moyens divers. La dénonciation de ces inutilités, fondamentale et superficielle, conduira peut-être certains visiteurs à une considération autre que de pure forme. Ainsi cette exposition ne sera pas aussi inutile qu'elle le dit.
   Quels en sont les participants ? : Armand SimonMarcel LefrancRobert MichielsHenry LejeunePaul Defaux,Claude HaumontJean-Claude Saudoyer et Gustave Belle. Les deux premiers, établis de longue date dans l'univers surréaliste, n'ont pas de comptes à rendre sur le oui-non-peut-être. Mais les nouveaux venus hésitent à se ranger ou à se donner le droit de se ranger dans un mouvement qui a de sérieuses raisons de se tenir sur ses gardes. Tous, cependant, par leur profond besoin d'autonomie, par leur souci primordial d'authenticité, se situent dans un état d'esprit éternel qui ne reçut sa codification qu'après le sinistre carnage de 14-18.
   Oui-non-peut-être exprime aussi les lumières, crues ou diffuses, sur la fondamentale incertitude des comportements intimes.
   Provoquer le trouble salutaire dans des esprits trop tranquilles est un autre aspect positif spontanément recherché par les exposants. Ceux-ci, du reste, sont dépourvus de toutes prétentions d'éclaireurs. Ils n'ont de leçons à donner à personne, éventuellement des leçons à recevoir de qui ils veulent bien.
   En une phrase cette exposition poursuit, peut-être inconsciemment, la volonté de révéler à quiconque veut bien s'en donner la peine, le droit sacré et individuel d'exprimer ouvertement même à l'aide de moyens rudimentaires, les ombres inévitables et dangereuses qu'il porte en lui.

20 euros (code de commande : 23673 - vendu).

GIRARD (René) — Des choses cachées depuis la fondation du monde. Recherches avec Jean-Michel Oughourlian et Guy Lefort. Paris, Grasset, 1978. Fort in-8° broché sous jaquette, 492 p., édition originale en bel état.En quatrième de couverture :   On savait, depuis la Violence et le sacré que toute société humaine est fondée sur la violence, mais une violence tenue à distance et comme transfigurée dans l'ordre du sacré. Dans ce nouveau livre, René Girard applique cette intuition originaire au grand recueil mythique de la mémoire occidentale, c'est-à-dire la Bible qui est tout entière, selon lui, le .cheminement inouï vers le Dieu non violent de notre civilisation. Il s'ensuit une relecture critique et proprement révolutionnaire du texte évangélique qui apparaît du coup comme un grand texte anthropologique, le seul à révéler pleinement le mécanisme victimaire. Il s'ensuit aussi la fondation d'une nouvelle psychologie, fondée sur un mécanisme simple et universel que Girard appelle la « mimésis » et qui permet de faire le partage entre les processus d'appropriation générateurs de violence, et les antagonismes, producteurs de sacré. Chemin faisant, on assiste à de magistrales analyses comparatives de Proust et de Dostoïevski, de Freud et de Sophocle, à la lumière de cette notion nouvelle et qui se révèle particulièrement féconde de « désir mimétique ». René Girard, cette fois, approche du but, de cette anthropologie générale qui est, de son propre aveu, le projet ultime de son œuvre : c'est pourquoi il nous donne là peut-être un des livres clés pour comprendre les mystères de notre monde et de ses plus lointaines, de ses plus archaïques généalogies.
15 euros (code de commande : 23677).

GLASSNER (Jean-Jacques) — Écrire à Sumer. L'invention du cunéiforme. Paris, Seuil, 2000. In-8° broché, 300 p., quelques illustrations, (collection « L'Univers Historique »), cachet ex-libris à la page de garde.En quatrième de couverture :   Insensiblement, au cours des dernières décennies, le regard sur l'histoire de l'écriture a changé. Les historiens ont mieux pris conscience que l'écriture développe un domaine spécifique de signification par rapport à la langue parlée. Ils sont de plus en plus nombreux à cesser d'analyser l'histoire de la « raison graphique » en liaison étroite avec ce qui pourrait apparaître comme son sommet : l'invention de l'alphabet.
   Jean-Jacques Glassner est de ceux-là. Il s'emploie dans ce livre magistral à déterminer les origines de l'écriture cunéiforme, réfutant les théories pictographique ou comptable. L'invention de l'écriture suppose un concept qui est la condition même de son existence ; elle résulte de la mise en œuvre de ce concept, faisant appel à une gestuelle spécifique et à des artefacts, des supports et des outils pour écrire ; elle s'actualise dans un système de signes logographiques et phonétiques motivés.
   Mais puisqu'il faut aller jusqu'à comprendre à quelle demande du monde sumérien cette écriture répond, l'auteur envisage également l'ensemble de ses usages, les métiers et les hommes qu'elle mobilise, le tour de penser qu'elle dévoile.

15 euros (code de commande : 23660).

GOSSERIES (Alphonse) — Monographie de Leernes. Mons, Dequesne-Masquillier, 1912. In-8° broché, 147 p., illustrations hors texte dont un plan à déplier, petit manque au dos, hommage de l'auteur.   Extrait des Mémoires et Publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, tome 62 (1911).
Table des matières :
   - Origines - Nom - Variantes - Étymologie - Limites.
   - Situation - Topographie - Sol.
   - Hydrographie.
   - Superficie - Cadastre.
   - Lieux-dits.
   - Population.
   - Agriculture - Commerce - Industrie - Ancienne verrerie.
   - Anciennes mesures.
   - Voies de communication.
   - Juridictions anciennes.
   - Juridictions actuelles.
   - Château et chapelle castrale.
   - Seigneurie - Avouerie - Avoués.
   - Église - Culte - Dîmes.
   - Liste des curés.
   - Possessions ecclésiastiques.
   - Faits historiques.
   - Organisation communale - Privilèges de la bourgeoisie.
   - Liste des maîtres de ville ou bourgmestres-régents.
   - Cour et justice.
   - Liste des maïeurs.
   - Liste des échevins.
   - Bienfaisance publique.
   - Instruction publique.
   - Biographie. Hommes célèbres.
   - Fêtes, mœurs, usages.
   - Affaires criminelles. Sorciers, sorcières. Faux-témoins.
   - Annexes.

25 euros (code de commande : 23694 - vendu).

GRENIER (Jean-Claude) — Les titulatures des empereurs romains dans les documents en langue égyptienne. Bruxelles, Fondation Égyptologique Reine Élisabeth, 1989. In-8° broché, 122 p., (collection « Papyrologica Bruxellensia », n° 22), cachet ex-libris à la page de titre, exemplaire en très bel état.Extrait de l'introduction :    Le présent ouvrage a pour objet d'établir un répertoire des titulatures impériales transcrites en égyptien que l'on rencontre soit partagées entre les deux noms rituels du Pharaon inclus dans les cartouches des inscriptions hiéroglyphiques dans les monuments religieux traditionnels, soit employées dans les formules de datation des documents de la vie publique ou privée rédigés en démotique.
   Ce répertoire reprend donc en la complétant la part « indigène » de la documentation rassemblée par H. Gauthier dans le tome V de son Livre des Rois d'Égypte paru en 1917 et il vient constituer le pendant au recueil que P. Bureth consacra auxformulæ impériales d'Égypte attestées dans la documentation en langue grecque et qui fut publié en 1964 dans cette même collection sous le titre Les titulatures impériales dans les papyrus, les ostraca et les inscriptions d'Égypte (30 a.C - 284 p.C.).

10 euros (code de commande : 23681).

GUIGNIES (V.-J.) — Histoire de la ville de Lessines. Bruxelles, Culture et Civilisation, 1975. In-8° sous reliure d'éditeur, 358 p., illustrations hors texte, exemplaire en parfait état.   Réimpression de l'étude publiée dans le tome V, Ve série, 1892, des Mémoires et Publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut.
Table des matières :
   - Préface.
   Chapitre I. Origine de Lessines.
   Chapitre II. Seigneurie de Lessines.
   Chapitre III. Terres de Débat.
   Chapitre IV. Chronologie historique.
   Chapitre V. Juridictions anciennes et modernes.
   Chapitre VI. Organisation communale.
   Chapitre VII. Organisation militaire.
   Chapitre VIII. Institutions commerciales et industrielles.
   Chapitre IX. Organisation ecclésiastique.
   Chapitre X. Communautés religieuses.
   Chapitre XI. Assistance publique.
   Chapitre XII. Institutions scientifiques, littéraires et artistiques.
   Chapitre XIII. Fêtes civiles et religieuses.
   Chapitre XIV. Biographie lessinoise.
   - Annexes.

30 euros (code de commande : 23692).

GYSSELING (M.) et VERHULST (A.) — Het oudste goederenregister van de Sint-Baafsabdij te Gent (eerste helft XIIIe eeuw). Brugge, De Tempel, 1964. In-8° broché, 226 p., (collection « Rijksuniversiteit te Gent - Werken Uitgegeven door de Faculteit van de Letteren en Wijsbegeerte », n° 132), exemplaire en bel état.Table des matières :   Deel I. Inleiding.
      § 1. Verantwoording van de uitgave.
      § 2. Beschrijving van het handschrift.
      § 3. De handen en hun spelling.
      § 4. Samenstelling, opbouw en inhoud van het handschrift.
      § 5. Historische betekenis van het document.
      § 6. Plaats van de codex R 30 in de administratieve schrijfactiviteit der abdij.
      § 7. Wijze van uitgeven.
      - Resumé français de l'introduction.
   Deel II. Tekst.
   - Nederlands en Frans glossarium.
   - Latijns glossarium.
   - Indices van plaats- en persoonsnamen.

20 euros (code de commande : 23685 - vendu).

[HAINAUT]. Particuliere description du conte d'Hainault. Gravure sur bois extraite de Description de tout le Païs-Bas autrement dict la Germanie inferieure, ou Basse-Allemagne, de Lodovico Guicciardini, publié à Anvers, chez Guillaume Silvius, en 1568 (pp. 338-339).Dimensions :   - Image : 337 x 257 mm.
   - Feuille : 383 x 297 mm.
   - Cadre : 448 x 374 mm.
   - Échelle : env. 1 : 4000.000.
Description par Claire Lemoine-Isabeau :   « L'ingénieur cartographe Jacques de Surhon fut chargé, par ordre de Charles Quint, de lever la carte du Hainaut. Elle était terminée en 1548. Mais elle était si riche en renseignements que sa diffusion fut interdite. Néanmoins, il semble que des copies plus ou moins fidèles en circulèrent, dont cette gravure serait le reflet.
   Elle accompagne la seconde édition de la Description des Pays-Bas par Ludovico Guicciardini. Ce gentilhomme florentin, qui connaissait fort bien notre pays, rédigea son livre dans sa langue maternelle, l'italien, et le publia chez un éditeur anversois, Silvius. Ce fut un énorme succès. Les éditions en différentes langues et chez divers éditeurs, notamment Plantin, se prolongèrent jusqu'en plein XVIIe siècle.
   L'exemplaire reproduit ici provient de l'édition [de 1568 en français]. Le territoire décrit s'étend de Bruxelles au nord, à Bois-Seigneur-Isaac à l'est, jusqu'à Landrecies au sud, Arleux et Douai à l'ouest. Les limites du comté sont indiquées par un pointillé.
   [...] Une seule enclave est indiquée, dans l'angle supérieur droit, à Bois Sr Isaac.
   Le réseau hydrographique est peu détaillé. L'Escaut ne remonte guère au-delà de Cambrai. La Scherpe (Scarpe) touche à la Sensée en aval d'Arseu(Arleux). Un petit étang d'où s'écoule un ruisseau désigne la source des rivières.
   Aucun moulin n'est représenté, aucune retenue d'eau. Deux ponts seulement sont indiqués, sur la Haine.
   Le relief est exprimé par quelques rares taupinières, groupées dans une seule région, entre Condet et Leuze.
   L'habitat est limité aux localités d'une certaine importance, désignées par un nombre proportionnel de clochers.
   Les toponymes mêlent les langues : le latin (Brabantiæ ParsHainunæ fl.), le français (la haye), le flamand (Geertsbergen pour Grammont), ou l'italien (La foresta di Sonnyen). Ils reflètent parfois une forme patoisante à moins que leur déformation ne soit due à une simple distraction : Scausine(Écaussines), Trezengys (Trazegnies), Quievraig (Quievrain), Blason (Blaton).
   La publication ne connut pas d'entrave, car l'information à usage stratégique est maigre et les limites sont tracées si sommairement qu'aucun gouvernement ne pourrait en tirer argument lors d'une contestation territoriale.
   À part le titre, dans le cartouche à l'angle inférieur droit, qui est une impression typographique, la carte est gravée sur bois. Ce matériau ne permet guère de finesse et impose la simplicité, car chaque trait, chaque lettre, doit être réservé en relief afin de recevoir l'encrage. Chaque arbre doit être sculpté individuellement. Toute erreur est quasi sans remède. Ces exigences techniques n'empêchèrent pas les artistes de créer des œuvres vigoureuses et décoratives, comme cette carte, dont l'enluminure accentue la beauté du trait. »
   La première édition de cette carte parut dans l'édition de 1567, le titre qui figure dans le cartouche était en italien Descrittion particulare del contado d'Hainault ; il a été modifié et traduit en français pour le tirage présenté ici.
Bibliographie :   - Lemoine-Isabeau (Claire), Carte topographiques gravées du Hainaut, dans Images de Mons en Hainaut du XVIe au XIXe siècle, pp. 68-69.



150 euros (code de commande : 23657).

HARDY (Joseph)  Siège de Charleroi. Comment la ville fut bombardée en 1692, assiégée et prise en 1693. Liège, La Vie Wallonne, 1953. In-8° agrafé, 52 p., illustrations, exemplaire en parfait état.   Extrait du tome XXV, 1952, pp. 233-282, de la revue La Vie Wallonne.
Extrait :
   [En 1686] se constitua la Ligue d'Augsbourg qui groupa autour de l'Empereur Léopold, la Suède, plusieurs princes de l'Allemagne occidentale et l'Espagne. Elle avait pour but de s'opposer à de nouvelles conquêtes du roi de France. Celui-ci affecta de voir dans cette ligue une provocation et il se prépara à riposter par de nouvelles violences : invasion du Palatinat, etc. [...]
En 1691, l'hiver n'était pas fini que les Français, entrant brusquement en campagne, s'emparaient de Mons, une des meilleures places-fortes des Pays-Bas, défendue par une garnison de 6.000 hommes. La préparation du siège de Mons est peut-être le chef-d'œuvre de Louvois. « Le siège est préparé en grand secret durant dix-huit mois » dit un écrivain militaire « puis par toutes les routes qui, des provinces les plus éloignées, conduisent vers le nord-est, Louvois draine tout le territoire français et concentre, en un mois, cent dix mille hommes autour de Mons : la chute de la place survient en quelques jours de siège. Elle provoque en Europe une émotion considérable. »
   En 1692, ce fut le tour de Namur, dont le siège fut tout aussi spectaculaire que celui de Mons et ne dura guère davantage.
   Namur avait une grande valeur stratégique, mais la possession en était mal assurée et la place n'était guère en mesure d'appuyer une armée opérant dans les alentours aussi longtemps que la garnison de Charleroi pouvait menacer les communications avec Mons. Les principales bases de ravitaillement et les lieux de concentration des armées de Louis XIV n'étaient pas au sud de notre pays mais à l'ouest, dans la région de Falenciennes, Tournai, Lille, Dunkerque.
   Ainsi s'expliquent le bombardement de Charleroi en 1692 et le siège de la forteresse en 1693.

20 euros (code de commande : 23690 - vendu).

HARSIN (Paul) — Comment on écrit l'Histoire. Deuxième édition, revue et corrigée. Liège, Thone, 1935. In-8° broché, 174 p., (collection « Bibliothèque Scientifique Belge »), quelques soulignements et notes crayonnés.Table des matières :   - Avant-propos.
   - Comment on écrit l'Histoire.
   Première partie. Les postulats du travail historique.
      Chapitre I. Trois notions essentielles.
         § 1. La notion de vérité historique.
         § 2. La notion de fait historique.
         § 3. La notion de document historique.
      Chapitre II. Le travail de documentation.
      Chapitre III. Les connaissances préliminaires.
   Deuxième partie. L'enquête critique.
      Chapitre I. La critique d'authenticité.
      Chapitre II. La critique de crédibilité.
         § 1. La critique d'interprétation.
         § 2. La qualité de la constatation.
         § 3. La critique de compétence.
         § 4. La critique d'exactitude.
         § 5. La critique de sincérité.
         § 6. La question du contrôle.
   Troisième partie. La synthèse historique.
      Chapitre I. Le groupement des faits.
      Chapitre II. L'interprétation des faits. Le récit historique.
      Chapitre III. L'explication des faits. La notion de cause.
      Chapitre IV. L'individuel et le collectif en histoire. Liberté, hasard et déterminisme.
      Chapitre V. Sincérité. Impartialité. Subjectivité. Objectivité.
      Chapitre VI. À quoi sert l'histoire.
   - Appendice. Comment se forment les mots historiques.

12 euros (code de commande : 23684 - vendu).

HOCQUENGHEM (Guy) — Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary. Troisième édition revue & augmentée. Préface de Serge Halimi. Marseille, Agone, 2003. In-12 collé, XXXI, 249 p., (collection « Éléments »), exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   Avant de mourir, à 41 ans, Guy Hocquenghem a tiré un coup de pistolet dans la messe des reniements. Il fut un des premiers à nous signifier que, derrière la reptation des « repentis » socialistes et gauchistes vers le sommet de la pyramide, il n'y avait pas méprise mais accomplissement. On sait désormais de quel prix – chômage, restructurations, argent fou, dithyrambe des patrons – fut payé un parcours que Serge July résuma en trois mots : « Tout m'a profité. »
   Cet ouvrage qui a plus de vingt-cinq ans ne porte guère de ride. L'auteur nous parle déjà de Finkielkraut, de BHL, de Cohn-Bendit, de Bruckner. Et déjà, il nous en dit l'essentiel. Renonçant aux apparences de la bienséance, Guy Hocquenghem a usé de la truculence, de la démesure. Son livre éclaire le volet intellectuel de l'ère des restaurations. Les forces sociales qui la pilotaient tiennent encore fermement la barre ; les résistances demeurent éparses et confuses. Nous ne sommes donc pas au bout de nos peines. Les repentis ont pris de l'âge et la société a vieilli avec eux. L'hédonisme a cédé la place à la peur, le culte de l'« entreprise » à celui de la police. Favorisés par l'appât du gain et par l'exhibitionnisme médiatique, de nouveaux retournements vont survenir. Lire Guy Hocquenghem nous arme pour y répondre avec ceux qui savent désormais où ils mènent.

8 euros (code de commande : 23687).

JESTIN (Raymond) — Abrégé de grammaire summérienne. Avertissement de J. P. Grégoire. Paris, Geuthner, 1994. In-8° collé, 116 p., (collection « Manuels »), cachet ex-libris à la page de faux-titre, épuisé au catalogue de l'éditeur.Table des matières :   - Avertissement.
   - Avant-propos.
   - Graphie.
   - Caractéristiques générales du sumérien,
   - Phonétique.
   - Morphologie.
      I. Généralités.
      II. Substantif.
      III. Adjectif.
      IV. Adverbe
      V. Pronoms.
      VI. Noms de nombre.
      VII. Postpositions - Copules.
      VIII. Verbe (Verbes composés - Temps - Infixes - Préfixes - Voix - Modes - Propositions relatives - Particules verbales - Noms verbaux).
   - Syntaxe.
   - Appendice (textes analysés).

15 euros (code de commande : 23659).

KEMPENEERS (J.) — Le cardinal Van Roey et « L'Ordre Nouveau ». Kardinaal van Roey en « De Nieuwe Orde ». Gembloux, Duculot, 1982. In-8° broché, 95 p., deux portraits. Table des matières :   - Avant-propos.
   - Enkele woorden vooraf.
   I. Joseph Ernest Kardinaal Van Roey.
   II. L'aventure rexiste.
   III. La question royale.
   IV. Année de guerre et d'occupation.
      - Vers un conflit mondial.
      - Des plaies à panser.
      - Heurts divers avec l'occupant.
      - Travail obligatoire et réquisitions.
      - Attentats et représailles.
      - Une confiance inébranlable et un courage tranquille.
      - Collaboration et répression.

10 euros (code de commande : 23676).

KETHULLE DE RYHOVE (Thierry de la) — Histoire de Lombise. Le village - Le château - Les habitants. S.l., Chez l'Auteur, 1989. In-8° collé, 160 p., illustrations, exemplaire en bel état.Plan général :   - Bibliographie.
   Première partie. Lombises et ses habitants.
   Deuxième partie. Les Thiennes et les Boëssière.
   Troisième partie. Les institutions et les monuments.
   Quatrième partie. Le château et le parc.

20 euros (code de commande : 23696).

LABAT (René) — Manuel d'épigraphie akkadienne (Signes, Syllabaire, Idéogrammes). Revu et augmenté par Florence Malbran-Labat. Paris, Geuthner, 1995. In-4° collé, XVI, 346 p., cartes, (collection « Manuels »), cachet ex-libris à la page de garde. Table des matières :   - Avant-propos.
   - Avertissement (pour la cinquième édition).
   - Carte linguistique de la Mésopotamie.
   - Introduction. L'écriture cunéiforme.
      I. Origine et évolution des signes.
      II. Valeur des signes.
      III. Lecture de l'écriture cunéiforme.
      IV. Les manuels « modernes ».
   - Liste des signes.
   - Évolution des cunéiformes.
      - Indications préliminaires.
      - Tableau de l'évolution des signes.
   - Syllabaire et idéogrammes
      - Indications préliminaires.
      - Tableau du syllabaire et des idéogrammes.
   - Liste alphabétique des valeurs.
   - Addenda.
      1. Complément à la liste alphabétique des valeurs.
      2. Idéogrammes inusités relevés dans MDP 57.
      3. Valeurs phonétiques rares relevées dans MDP 57.
      4. Noms des mois assyriens.
      5. Dieux et démons.
      6. Les noms géographiques.
      7. Étoiles, constellations et planètes.
   - Lexique des mots akkadiens.
   - Cartes :
      - de la Mésopotamie du Nord.
      - de la Mésopotamie du Sud.

25 euros (code de commande : 23661).

LAS CASES (Emmanuel de) — Atlas historique, généalogique, chronologique et géographique de A. Le Sage, (comte de Las Cases), avec des augmentations par J. Marchal, de Bruxelles, et de nombreuses améliorations par une société de savans et de gens de lettres. Bruxelles, De Mat, 1827.[Bruxelles, / P.J. De Mat, Imprimeur-Libraire Éditeur, Grand Place. / MDCCCXXVII.] In-folio (400 x 585 mm.) demi-basane bleue, dos à 4 nerfs (reliure frottée, épidermure), [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], [6], XXXVI planches coloriées, [5 (table)], [1 bl.], [1 (frontispice : Les Faste napoléens de 1796 à 1821.)], [1 bl.] p., exemplaire bien complet de toutes ses planches, en bel état et auquel on joint le prospectus de l'éditeur.Extrait du prospectus :   S'il est un ouvrage dont le mérite et l'utilité ne puissent être contestés, c'est certainement l'Atlas historique de Le Sage (M. le comte de Las Cases).
   Lier la connaissance des faits à celle des temps et des lieux où ils se sont passés ; présenter en un vaste tableau l'aperçu général des principaux événemens ; en un mot, unir essentiellement à l'histoire la géographie et la chronologie qui en sont les deux yeux, comme dit Bossuet, voilà ce qu'a fait l'auteur d'une manière aussi claire que méthodique. Aussi, de l'aveu du monde savant, l'Atlas historique est-il une des productions les plus remarquables du siècle.
   Plusieurs éditions de cet ouvrage ont paru depuis 1802, époque de sa publication en France. La dernière, de 1823, copiée en grande partie sur les précédentes, ne se trouvait déjà plus en rapport avec les changemens politiques survenus en Europe à la suite des traités de Paris et de Vienne, et n'offrait point le vaste développement des connaissances humaines qui s'est opéré dans les deux mondes, depuis vingt ans. Les éditeurs de Paris ne pouvaient eux-mêmes se dissimuler cette défectuosité ; ils reconnaissaient même que leur édition renfermait divers contrastes avec l'ordre existant au moment où ils la publiaient.
   Le besoin d'une édition nouvelle se faisait donc vivement sentir, et M. De Mat s'est empressé de l'offrir au public, sans être intimidé ni par les difficultés que devait entraîner une pareille entreprise, ni par les soins infinis et les dépenses considérables qu'elle exigeait.
   Deux livraisons de l'Atlas ont déjà paru : chacun des dix-neuf tableaux et cartes dont elles se composent, fait connaître par les nombreuses corrections qu'il contient, les changemens que plusieurs années ont apportés dans les hommes et les choses.
   La troisième livraison se publie en ce moment : elle n'est pas moins remarquable que les deux premières, par les notices et les nouvelles observations historiques dont elle est enrichie ; trois tableaux uniquement consacrés à l'histoire des Pays-Bas, sont absolument neufs, ils manquent dans l'édition de Paris. Cette partie de l'Atlas, que les hommes lettrés ne peuvent manquer d'accueillir, est due à un savant distingué, connu par plusieurs travaux littéraires, et entr'autres par une chronologie historique qui, en 1798, attira l'attention de l'Institut de France.
   On jugera par l'exposition sommaire de l'ouvrage, des additions considérables que présente cette nouvelle édition. Sous ce rapport comme sous celui de l'infériorité du prix, de la régularité de la composition, de la netteté du tirage, et surtout de la correction, il sera difficile de ne pas reconnaître de grands avantages sur l'édition de Paris ; la nôtre est d'ailleurs d'un intérêt plus grand pour les habitans du royaume, en ce que les élémens matériels, tels que le papier, le caractère et la gravure, sont les produits de l'industrie nationale. La publication de l'Atlas est donc tout à la fois l'éloge de l'industrie belge, et la preuve des progrès qu'ont faits, dans le royaume, toutes les branches qui concourent au perfectionnement de l'art typographique.
   La quatrième livraison , déjà très-avancée, paraîtra vers le milieu de 1828 ; elle sera le complément d'un ouvrage qui forme à lui seul une bibliothèque, où la jeunesse et les gens d'un âge mur pourront, sans perte de temps et sans de grandes recherches, puiser les connaissances qu'ils n'ont point encore acquises, ou retrouver celles qui leur auraient échappé.
Détail des planches :   I. Histoire universelle ancienne.
   II. Histoire universelle moderne.
   III. Géographie de l'Histoire. Première partie.
   IV. Géographie de l'Histoire. Seconde partie.
   V. Le monde connu des Anciens.
   VI. La Grèce ancienne historique et fabuleuse.
   VII. L'empire romain.
   VIII. L'invasion des barbares.
   IX. Généalogie générale de la France.
   X. Détails généalogiques des Capétiens, Valois, etc.
   XI. Détails généalogiques des Capétiens, Bourbons, etc.
   XII. Carte géographique de France.
   XIII. Carte généalogique et historique d'Angleterre.
   XIV. Carte géographique d'Angleterre.
   XV. Généalogie de Savoie.
   XVI. Carte géographique et politique d'Italie et d'Illyrie.
   XVII. Tableau généalogique des rois de Portugal, de Navarre, de Castille, d'Aragon et d'Espagne.
   XVIII. Géographie d'Espagne et de Portugal.
   XIX. Tableau généalogique des Pays-Bas. (N°I supplémentaire, XIX de la première édition.)
   XX. Tableau généalogique des Pays-Bas. (N° II supplémentaire, XX de la présente édition.)
   XXI. Tableau géographique et historique des Pays-Bas. (N° III supplémentaire, XXI de la présente édition.)
   XXII. De l'Allemagne, 1re partie. (N° XIX de l'édition de Paris, XXII de la présente édition.)
   XXIII. Généalogie de la Maison de Habsbourg, ou ancienne Autriche. (N° XX de l'édition de Paris, XXIII de la présente édition.)
   XXIV. De l'Allemagne. (N° XXI de l'édition de Paris, XXIV de la présente édition).
   XXV. Généalogie de la Maison de Lorraine, ou Autriche moderne. (N° XXII de l'édition de Paris, XXV de la présente édition.)
   XXVI. Généalogie de la Maison de Prusse. (N° XXIII de l'édition de Paris, XXVI de la présente édition.)
   XXVII. Généalogies de Saxe, Bavière et Nassau. (N° XXIV de l'édition de Paris, XXVII de la présente édition.)
   XXVIII. Généalogie des Maisons de Brunswick, Bade, Hesse, Wirtemberg, Mecklembourg, et Anhalt. (N° XXV de l'édition de Paris, XXVIII de la présente édition.)
   XXIX. Allemagne législative en 1803, et politique en 1812. (N° XXVI de l'édition de Paris, XXIX de la présente édition.)
   XXX. Généalogie de la Maison de Holstein, régnant en Danemarck, Russie et Suède. (N° XXVII de l'édition de Paris, XXX de la présente édition.)
   XXXI. Carte géographique, historique de Russie. (N° XXVIII de l'édition de Paris, XXXI de la présente édition.)
   XXXII. Mappemonde historique : voyageurs, etc. etc. (N° XXIX de l'édition de Paris, XXXII de la présente édition.)
   XXXIII. L'Europe actuelle. (N° XXX de l'édition de Paris, XXIII de la présente édition.)
   XXXIV. Géographie de l'Asie. (N° XXXI de l'édition de Paris, XXXIV de la présente édition.)
   XXXV. Géographie de l'Afrique. (N° XXII de l'édition de Paris, XXXV de la présente édition.)
   XXXVI. L'Amérique actuelle avec ses nouveaux états. (N° XXXIII de l'édition de Paris, XXXVI de la présente édition.)



250 euros (code de commande : 23656).

[LEFEBVRE]. CRAVIGNAC (Renaud de) — Le livre des lignages. Lefebvre de Belgique, de villes voisines, en France, Suisse, Luxembourg, République fédérale d'Allemagne ou d'Amérique du Nord et le guide pratique de généalogie. Bruxelles, Les Nouveaux Généalogistes, 1989. In-4° collé sous étui d'éditeur, 132, 97, [9] p., quelques illustrations, un tableau volant à déplier.Extrait :   Ce livre ne contient évidemment pas la généalogie de tous les porteurs de votre nom : il y faudrait une dizaine de volumes et leur prix serait inabordable. Il vous donne, cependant, de nombreux éléments de généalogie recueillis dans diverses régions et remontant à plusieurs siècles. Peut-être y trouverez-vous des vôtres.
   Vous y trouverez aussi des informations sur votre nom de famille, qui sont le résultat de nos propres recherches :
      - l'origine et l'étymologie de votre nom ;
      - une liste de vos paronymes, c'est-à-dire des différentes formes prises par ce nom ;
      - une liste des familles nobles de ce nom, avec leur lieu d'origine, leurs armoiries et leurs blasons ;
      - un résumé des informations généalogiques recueillies sur votre nom dans les régions belges ;
      - le registre de ceux qui portent aujourd'hui le même nom que vous en Belgique et à l'étranger, avec leurs adresses.
   Toutes ces informations, réunies ici pour la première fois, constituent la troisième et principale partie de cet ouvrage.

20 euros (code de commande : 23702).

LEFEBVRE (J.) — Morlanwelz d'autrefois. Morlanwelz-Mariemont, CEMADEM, 1976. In-4° collé, 77 p., illustrations en noir, exemplaire en bel état.Extrait du bulletin de souscription :   En 150 ans, les habitants de Morlanwelz-Mariemont ont connu deux transformations complètes de leur cadre de vie. Depuis le milieu du 19e siècle, le petit village agricole a fait place à une importante cité industrielle.
   Charbonnages et usines métallurgiques ont disparu mais de leur prodigieuse prospérité subsistent des traces, monumentales ou lépreuses.
   Une commune de résidence et d'éducation y prépare son avenir.
   Plus de 150 photos, cartes, plans, dessins et gravures, accompagnés de commentaires concis, évoquent cette double mutation.
   Un ouvrage qui s'adresse à tous les Morlanwelziens mais aussi aux enseignants de notre région.

18 euros (code de commande : 23698 - vendu).

PACAUT (Marcel) — Guide de l'étudiant en histoire médiévale. Paris, Presses Universitaires de France, 1968. In-8° broché, 169 p., couverture plastifiée.Avant-propos :   Ce Guide, destiné à conduire les étudiants d'histoire sur les voies qui, au cours de leurs études, permettent de connaître le Moyen Âge, n'a d'autre prétention que de leur être utile.
   Citant des livres, j'ai dû parfois établir des comparaisons et, indirectement, porter des jugements. Je l'ai fait en toute indépendance et sans animosité. Ce Guide ne critique rien ; il indique. Il donne des listes d'ouvrages que je considère personnellement pratiques et bons. Mais il en est beaucoup d'autres que j'estime aussi pratiques et bons et que, faute de place, je n'ai pu noter. Bien plus, il en est sans doute d'excellents que, quant à moi, je tiens pour moins formateurs, sans qu'il soit obligatoire de partager mon opinion. Que les auteurs non nommés ne voient, dans ces lacunes et ces oublis, aucune malveillance.
   Je me suis inspiré, pour rédiger ce petit livre, des travaux étrangers de même type. J'ai aussi été aidé par les bibliographies qu'apportent les deux volumes de la collection « Clio » consacrés au Moyen Âge, ainsi que par l'ouvrage de L. Halphen, destiné à initier à l'érudition historique sur la période et justement intitulé : Initiation aux études d'histoire du Moyen Âge. J'ai eu souvent la chance, lorsqu'il s'agissait de dresser des séries bibliographiques, particulièrement pour les éditions de textes, d'y trouver des classements remarquablement établis, comportant parfois des remarques fort pertinentes auxquelles j'ai adhéré pleinement.
   Cependant, ce Guide procède d'une conception tout à fait différente, puisqu'il renferme d'abord des conseils de méthode et des avis pédagogiques dont le but est d'apprendre à l'étudiant à travailler et à passer les examens.

10 euros (code de commande : 23683).

POESCHKE (Joachim) — Fresques italiennes du temps de Giotto 1280-1400.Photographies de Antonio Quattrone et Ghigo Roli. [Titre original : Wandmalerei der Giottozeit in Italien, 1280-1400.] Traduit de l'allemand par Aude Virey-Wallon et Virginie de Bermond-Gettle. Paris, Citadelles & Mazenod, 2003. In-4° sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, 455 p., nombreuses reproductions en couleurs de très belle qualité, (collection « Les Fresques »), un petit coup à la jaquette et légères décharges d'encre sur la page de titre sinon très bon exemplaire de cet ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.Sur le rabat de la jaquette :
   C'est au XIVe siècle – le « temps de Giotto » - que des artistes comme Cimabue, Giotto, Cavallini, Simone Martini, Pietro et Ambrogio Lorenzetti, Buffalmacco et Altichiero – pour ne citer que les plus grands noms – créent à Assise, Rome, Sienne, Pise et Padoue des cycles de fresques qui établissent dans la peinture narrative des critères radicalement nouveaux : ils ouvriront la voie à la Renaissance. C'est sur eux que se fonde la conception du tableau des temps modernes, qu'il s'agisse de composition, d'espace pictural, ou de récits mis en images. Une nouvelle vision de l'homme apparaît, fondée sur l'étude de la nature et l'expérience du réel. La couleur locale et la réalité contemporaine se voient accorder une importance grandissante dans les scènes à sujets religieux, où la vie de cour et des milieux bourgeois fait son entrée. L'introduction de détails vestimentaires à la mode participe de la même approche, tout comme l'individualisation des traits physionomiques qui va jusqu'au véritable portrait inséré dans des scènes historiées. Décors d'architectures et paysages occupent une place croissante. C'est aussi l'époque où ces peintures murales, qui ornent églises et chapelles, gagnent bientôt les palais communaux et les résidences princières. Les sujets profanes, comme les allégories de l'État, côtoient les thèmes sacrés.
   La personnalité artistique capitale de ce temps est Giotto, qui commence sa carrière de peintre indépendant à Assise où il s'appuie sur les créations de son maître : Cimabue. Dans la première moitié du Trecento, la peinture siennoise fournit elle aussi des impulsions décisives, notamment avec Simone Martini, mais aussi Ambrogio et Pietro Lorenzetti. Vers la fin du siècle, c'est surtout à Padoue, dans la résidence des Carrare imprégnée par le courant préhumaniste, que germe un art prometteur, incarné en particulier par Altichiero ; il y réalise vers 1380 ses œuvres majeures, démontrant que les fresques peintes soixante-quinze ans auparavant par Giotto à la chapelle Scrovegni n'ont encore rien perdu de leur actualité.
   Ce vaste panorama se déploie ici dans toute sa diversité et la magnificence de ses couleurs, dans un ouvrage somptueusement illustré.
Sommaire :   - Avant-propos.
   - Introduction :
      - Réception et impact des images de Giotto.
      - La gloire de Giotto.
      - Tradition et renouveau : Rome et Assise.
      - Vocation et thématique des fresques après 1300.
      - Commanditaires et artistes.
   - Les cycles de fresques.
      - San Francesco, églises supérieure et inférieure, Assise.
      - Les fresques de la nef de l'église supérieure.
      - Poursuite de la décoration peinte de léglise inférieure.
      - Cycle de la Passion, transept occidental de l'église inférieure : Pietro Lorenzetti.
      - La chapelle Saint-Martin : Simone Martini.
      - Sancta Sancotrum, Rome.
      - Santa Cecilia in Trastevere, Rome.
      - Chapelle Scrovegni (dite de l'Arena), Padoue.
      - Chapelles Peruzzi et Bardi, Santa Croce, Florence.
      - Chapelle Baroncelli, Santa Croce, Florence.
      - Chapelle Bardi di Vernio, Santa Croce, Florence.
      - Salle de la Mappemonde (salle du Conseil), Palazzo Pubblico, Sienne.
      - Salle de la Paix (salle des Neuf), Palazzo Pubblico, Sienne.
      - Collegiata Santa Maria Assunta, San Gimignano.
      - Camposanto, Pise.
      - Chapelle Strozzi, Santa Maria Novella, Florence.
      - Chapelle Rinuccini, Santa Croce, Florence.
      - Ancienne salle capitulaire (chapelle des Espagnols), Santa Maria Novella, Florence.
      - Chapelle du chœur, Santa Croce, Florence.
      - Sacristie, San Miniato al Monte, Florence.
      - Baptistère, Padoue.
      - Chapelle Saint-Georges, Padoue.
   - Annexes :
      - Inscriptions et légendes.
      - Bibliographie.
      - Index des noms de personnes.
      - Index topographique.

100 euros (code de commande : 23653 - vendu).

RÉGNIER (Henri de) — Contes pour chacun de nous. Illustrés par A. Mayeur. Paris, Lapina, 1926. In-8° broché sous étui d'éditeur, 148 p., 1 portrait gravé de l'auteur hors texte et 30 bois gravés (10 bandeaux, 10 culs-de-lampe et 10 lettrines), deux fac-similés à déplier, (collection « Les Panathénées », n° I), exemplaire numéroté sur Vergé de Rives B.F.K. pur chiffon (n° 917), non coupé et en très bel état.Ce volume contient :
   - Les regrets de M. Verlisse.
   - La confession nocturne.
   - La tentation.
   - Le secret de M. de Kerbel.
   - L'imprévu.
   - Elle et eux.
   - Celui qu'elle aimera.
   - L'obstinée.
   - Le portrait.
   - La lettre de Janine.


      Couverture, portrait et illustration du premier conte (p. 15).

35 euros (code de commande : 23703).

RENAUDET (B.) — Jeux de cartes pour joueurs nombreux. À jouer en famille et en sociétéL'ambigu - La ferme - La loterie - La sizette - Le commerce - La tontine - La guimbarde - Le bog - Le nain jaune - Le nigaud - Le poque. Paris, Bornemann, [1929]. In-12 agrafé, 31 p., (collection « Tous les Jeux et leurs Règles », n° 8), exemplaire en bel état.Avant-propos de l'éditeur :   Dans les réunions de famille et même en société intime, lorsque les quelques joueurs de Bridge se sont attablés et qu'une autre petite équipe s'est organisée pour une partie de Poker, parents et amis restent désœuvrés, n'ayant d'autres ressources que de faire tapisserie s'ils ne prennent part à une sauterie.
   Il n'y a pas cinquante ans, beaucoup de jeux de cartes encore en faveur maintenaient à une même table de six à quinze joueurs. Les papas, les mamans et leurs invités y trouvaient un intérêt presque passionnant.
   Beaucoup d'entre nous seraient heureux de voir reparaître ces jeux de cartes, qui présentaient des combinaisons faciles et dont la question d'argent était presque bannie. Mais on ne peut plus en retrouver les détails, ni s'en procurer les règles. Nous avons pensé qu'il serait intéressant de les remettre à jour.
   En les parcourant chacun pourra, après essais divers, choisir un jeu préféré et l'adopter en famille.

8 euros (code de commande : 23675 - vendu).

[SWIFT (Jonathan)]. ROUSSET (Emmanuelle) — Saturnales de Swift. Lagrasse, Verdier, 2002. In-8° broché, 91 p., exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   À la question politique – outre l'engagement dont sa vie d'homme civil témoigne –, Swift répondit par sa vie d'homme de lettres.
   Paradoxalement, la littérature « se nourrit de l'échec du politique ». Si elle n'a pas pouvoir de changer le monde, elle peut prétendre changer le regard sur le monde. L'œuvre de Swift n'est que cette tentative, cette volonté qui, déréglant les perspectives, opère dans la vision du lecteur un retournement. Dans le carnaval de l'existence, sa littérature est une Saturnale, la fête terrible du renversement : les chevaux y sont seuls raisonnables (Voyages de Gulliver) et comme Saturne, l'économie marchande dévore les enfants d'Irlande (Modeste proposition). Le vertige que son imaginaire suscite dessille le regard, lui impose des métamorphoses et, sous la conduite de la lettre et des apparitions qu'elle suscite, l'œil transforme le monde qui transforme l'œil.
   Dans une langue dont les bonheurs d'expression et la beauté crispée tient toute dans l'économie et l'exactitude, Emmanuelle Rousset nous donne un livre rare où la colère du ton allie impeccablement la promesse de la lettre à celle de la pensée.

10 euros (code de commande : 23688).

TIRADRITTI (Francesco) — Peintures murales égyptiennes. Traduit de l'italien par Mariacristina Bonini et Ida Giordano. Paris, Citadelles & Mazenod, 2007. In-4° sous reliure toilée, jaquette et étui d'éditeur, 389 p., nombreuses reproductions en couleurs de très belle qualité, (collection « Les Fresques »), exemplaire à l'état de neuf.Sur le rabat de la jaquette :   La civilisation de l'Égypte ancienne a conçu un mode d'expression particulier pour restituer le monde visible et invisible, le domaine des dieux, par des langages qui lui sont propres. L'écriture et ses multiples formes font partie de ces langages, dont les plus amples développements comprennent la représentation plane – la peinture et le relief peint –, ainsi que la ronde-bosse. Lire, comprendre et déchiffrer ces deux types de figurations revient à saisir les messages plus ou moins secrets qu'elles recèlent.
   Ornant pour la plupart les tombes des pharaons et des grands dignitaires, les fresques étaient destinées à accompagner la renaissance et la vie éternelle du défunt dans l'au-delà. Cet art participe d'un code élaboré, visant au maintien du Maât – l'Ordre cosmique, la Vérité-Justice, l'Harmonie universelle –, dont les éléments sous-tendent les relations entre les différents aspects des croyances et de la vie réelle, toujours intimement liées dans l'Antiquité.
   Cet ouvrage offre une immersion dans la captivante pensée égyptienne et permet d'en percevoir la richesse et la profondeur spirituelle. C'est également une enquête passionnante sur les méthodes et les techniques de réalisation de ces chefs-d'œuvre : comment utilisait-on les couleurs ? quelles étaient leurs symboliques ? à quelles règles répondaient la figuration des dieux, des hommes et du monde animal ?
   Au fil des Empires successifs, de la période préhistorique à l'ère gréco-romaine, l'auteur nous entraîne sur les plus hauts lieux de la civilisation égyptienne pour faire revivre l'univers complexe et éclairé des temps pharaoniques.
Sommaire :   - Préface.
   - Les principes de la représentation plane dans l'Égypte ancienne.
   - Le sens de la couleur et l'univers chromatique de l'Égypte ancienne.
   - La technique des peintures murales égyptiennes, par Giorgio Capriotti.
   - Préhistoire et Protohistoire.
   - L'Ancien Empire.
   - La Première Période Intermédiaire.
   - Le Moyen Empire.
   - Le Nouvel Empire.
   - Conclusion.
   - Chronologie égyptienne.
   - Bibliographie.
   - Index.

120 euros (code de commande : 23652).

Un cabinet, un roi, une ville. Een kunstkast voor Willem III. Sous la direction de Jacques Toussaint et Anne Verbrugge. Namur, Société Archéologique de Namur - Service de la Culture de la Province de Namur, 2004. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 144 p., illustrations en couleurs, édition bilingue (français - néerlandais), (collection « Monographies du Musée Provincial des Arts Anciens du Namurois », n° 28), exemplaire en parfait état.   Ouvrage édité à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée provincial des Arts anciens en Namurois, à Namur, du 15 mai au 10 octobre 2004.
Table des matières :
   - Préface - Woordvooraf, par Martine Jacques.
   - Avant-propos - Voorwoord, par André Oosterlinck.
   - Introduction - Inleiding, par Cécile Douxchamps-Lefebvre et Jacques Toussaint.
   - Les péripéties d'une collection d'œuvres d'art - De lotgevallen van een kunstverzameling, par Marc Nelissen etAnne Verbrugge.
   - Un cabinet décoré du Triomphe de la paix issu de l'atelier de Henri van Soest et destiné à Guillaume III - Een cantoor behelsende de Triomphe van de Vreede. Een kunstkast voor Willem III uit het atelier van Hendrik van Soest, par Ria Fabri.
   - Le contexte historique - De historische achtergrond, par Philippe et Françoise Jacquet-Ladrier :
      - Le roi Guillaume III d'Orange ou la résistance a louis XIV (1672-1702) - Koning Willem III van Oranje en het verzet tegen Lodewijk XIV (1672-1702).
      - Namur à la fin du XVIIe siècle - De stad Namen aan het einde van de zeventiende eeuw.
      - Maximilien-Emmanuel de Bavière (1662-1726), un allié instable - Maximiliaan Emmanuel van Beieren (1662-1726), een onbetrouwbare bondgenoot.

   - Un meuble sauvé des flammes. À propos de la restauration d'un scriban anversois - Een kast uit de brand. De restauratie van een Antwerps kabinet, parAnne Verbrugge.

10 euros (code de commande : 23699).

VESAAS (Trjei) — Les Oiseaux. Roman. [Titre original Fuglane.] Traduit du norvégien (nynorsk) et présenté par Régis Boyer. Bassac, Plein Chant, 1999. In-8° broché, 266 p., (collection « L'Atelier Furtif »), exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   Il est des choses qu'il vaut mieux ne pas approfondir ou dont mieux vaut ne pas parler. Mattis le sent obscurément, tel le fait que l'on a donné son nom et celui de sa sœur Hege aux trembles morts émergeant des sapins proches de leur maison. Ou encore que les gens l'appellent ahuri, quand ils ne se doutent pas qu'il les entend, et rechignent à lui confier un travail quelconque. Lui non plus n'aime pas en demander. Il sait trop quel désarroi le saisit presque aussitôt. Mattis préfère rêver dans la forêt, écrire dans la boue un message d'amitié à un oiseau. Tout lui est signe et présage : cette bécasse qui survole son logis et qu'un chasseur tue par sa faute, ce tremble que foudroie l'orage et qui représente lui ou Hege... Que Hege meure ou cesse de s'occuper de Mattis, comment vivrait-il ? L'idée chemine dans son esprit et l'obsède quand, devenu passeur sur le lac, il amène chez eux Jörgen le bûcheron. Petite âme à demi éveillée, cœur d'oiseau qui se débat dans les brumes où s'enveloppe pour lui le monde réel, Mattis en vient à forger son propre destin et c'est ce qui rend si poignante cette histoire d'un simpe où Tarjei Vesaas transcrit l'inexprimable enfoui au fond des êtres.
10 euros (code de commande : 23686).

VOORDECKERS (E) — Drukkers en pers in het arrondissement Roeselare (1847-1914). Leuven - Paris, Nauwelaerts, 1965. In-8° broché, 206 p., (collection « Centre Interuniversitaire d'Histoire Contemporaine - Interuniversitaire Centrum voor Hedendaagse Geschiedenis - Chaiers - Bijdragen », n° 43).Introduction :   Na de publicaties van de laatste jaren, meest alle verschenen in de « Bijdragen van het Interuniversitair Centrum voor Hedendaagse Geschiedenis », beschikken wij thans over persstudies en persrepertoria voor de belangrijkste steden van het Vlaamse land. Om het beeld en de inventarisatie van de Belgische pers in de negentiende eeuw te voltooien, diende dan ook de studie aangevat te worden van de pers in kleinere centra van onze gewesten. Verschenen in de provinciehoofdsteden nog een groot aantal bladen van nationaal belang, dan is dit niet meer het geval voor deze kleinere centra, die hun bladen slechts zelden buiten de enge kring van gemeente, arrondissement en zeker provincie konden verspreiden.
   De studie van de pers in het arrondissement Roeselare te ondernemen, werd ons opgedrongen door een zekere werkverdeling, doch ook door de omstandigheid dat dit arrondissement, én door zijn geografische ligging in de provincie West-Vlaanderen, én door zijn gemengd agrarisch-industrieel karakter, als een kruispunt van wegen en invloeden mag beschouwd worden, en derhalve een gevarieerd persbeeld liet verwachten.
   Zoals voor ons werk over De Gentse Pers, hadden wij niet de bedoeling aan persgeschiedenis te doen, doch wel deze mogelijk te maken, en aan de historicus evenzeer als aan de plaatselijke folklorist de middelen te verschaffen om de pers met vrucht in zijn bronnenonderzoek te betrekken.
   De grootste moeilijkheid, waarmee wij bij deze studie hadden af te rekenen, was de verspreiding van het materiaal. Door een betreurenswaardig toeval berusten omzeggens geen verzamelingen van de door ons beschreven bladen in de openbare bibliotheken of verzamelingen van het land. Wel beschikten wij over de omvangrijke reeksen specimina in het Musée International de la Presse en in het Fonds Mertens van de Koninklijke Bibliotheek, beide te Brussel. Daarbuiten echter, d.w.z. voor het grootste deel, waren wij aangewezen op private verzamelingen. Het hoeft niet gezegd dat de opzoeking en consultatie ervan een moeizaam en buitensporig tijdrovend werk vereisten.
   Niettemin kunnen wij hier de beschrijving aanbieden van een zeventigtal bladen, voor een arrondissement dat totaal ontbreekt in het Tableau chronologique des journaux belges (Brussel 1956) van L. Bertelson, en waarvoor S. H. Scholl, in zijn Geschiedenis van de Arbeidersbeweging in West-Vlaanderen (Brussel 1953, p. IX) « geen enkel weekblad meer ontdekken » kon.
   Voor beschrijving kwamen in aanmerking alle bladen die in of voor het arrondissement Roeselare zijn uitgegeven van 1847 tot oktober 1914, d.w.z. ook de tijdschriften en de kiesbladen met een zekere levensduur, doch niet de almanakken, jaarboeken, pamfletten of de bladen die, alhoewel in het arrondissement gedrukt, uitdrukkelijk voor een ander arrondissement of voor een gemeente buiten het arrondissement waren bestemd.
   De bladen zijn gegroepeerd per gemeente en per drukker. De bladen, door eenzelfde drukker uitgegeven, worden in chronologische volgorde behandeld, en zijn voorafgegaan door een korte biografische nota over de drukker.
   Voor elk blad zijn vermeld : de bewaarplaatsen van volledige reeksen en losse nummers, de uitwendige verschijningsvorm en zijn eventuele wijzigingen, de personen of verenigingen die als stichters, eigenaars, uitgevers, redacteurs of medewerkers zijn opgetreden.
   In verband met de bibliografische notities weze opgemerkt dat persrepertoria, jaarboeken van de pers en pressofiele tijdschriften slechts werden geciteerd in die gevallen, waar hun gegevens op een nuttige wijze de inlichtingen konden aanvullen, die de beschikbare afleveringen van een blad zelf verschaften. Op bibliografisch gebied werd ook geen volledigheid nagestreefd, en inzonderheid voor de letterkundige bladen zullen onze vermeldingen aanzienlijk kunnen aangevuld worden met werken van literair-critische of literair-historische aard.
   Van elk blad wordt tenslotte de strekking en de inhoud besproken. Wij lieten daarbij steeds zoveel mogelijk de bladen zelf aan het woord en schrokken er niet voor terug ook lange uittreksels te citeren. Daardoor was het mogelijk enigszins hun houding te situeren tegenover de problemen van hun tijd en tegenover hun confraters.

15 euros (code de commande : 23701).

WELCH (Julie) — Stars. Hommes. Préface de Jane Russell. Traduction de Jeannine Ciment. Paris, Chêne, 1985. In-4° sous reliure et jaquette (défraîchie) d'éditeur, 224 p., très nombreuses reproductions photographiques en noir.Sur la jaquette :   Voici réunies les stars masculines les plus célèbres et les plus séduisantes de toute l'histoire du cinéma, qui ont tourné la tête des femmes et fait battre plus fort le cœur des hommes.
   Du romantique Douglas Fairbanks au bagarreur Robert de Niro, de la fameuse cigarette de Bogart au célèbre cigare de Clint Eastwood, du charme renversant de Mitchum au charme fou de Woody Allen, ce livre rassemble trois cents photos de plateaux et portraits publicitaires de ces héros du Septième Art, idoles lointaines du muet ou superstars internationales d'aujourd'hui.
   Sélectionnées dans une collection qui compte des milliers de documents, magnifiquement reproduites, ces photos sont accompagnées d'un texte de Julie Welch qui décrit, avec passion, la personnalité de chaque acteur et sa carrière cinématographique.

10 euros (code de commande : 23669).

WYLOCK (Michel) — Histoire de la paroisse protestante de Charleroi. Charleroi, Église Protestante de Belgique, 1980. In-8° collé, 69 p., illustrations hors texte.Table des matières :   - Préface.
   Chapitre I. Les origines lointaines du protestantisme belge du 16e au 18e siècle.
   Chapitre II. Les débuts du protestantisme à Charleroi et dans sa région. 1841-1843.
   Chapitre III. L'église de Charleroi sous le ministère du pasteur G. Poinsot (1843-1899).
   Chapitre IV. L'église de Charleroi sous le ministère des pasteurs Ch. Jung, H.G. Moll et L.S. Pidoux (1899-1921).
   Chapitre V. L'église de Charleroi sous le ministère des pasteurs R. Wyler, D.L. Zorn et J.M. Buscarlet (1921-1964).
   Chapitre VI. L'actuelle église de Charleroi sous le ministère du pasteur Demaude.
   - Bibliographie.

20 euros (code de commande : 23689).

 
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Nouveauté du 5 janvier 2016

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VIENT DE PARAÎTRE
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Le Voyage en Oïlie. Charleroi, Micromania, 2015. Grand in-8° oblong sous cartonnage illustré d'éditeur, 287 p., illustrations en couleurs de Gabriel Lefebvre.En quatrième de couverture :   Deux jeunes « romanistes », Jonathan et Pauline, partent à la recherche d'un mot « perdu », un mot magique, un mot terrible dont ils ne savent qu'une chose: il appartient au lexique d'une langue d'oïl.
   Ils recherchent donc ce mot à travers toute l'Oïlie, une grande aire linguistique qu'ils parcourent en passant par la Wallonie, la France, les Iles Anglo-normandes ou encore le Jura helvétique.
   Chacune de leurs étapes fait l'objet d'un récit dans la langue d'oïl locale ; ce sera le picard, le wallon, le champenois, le lorrain, le normand, le bourguignon, le poitevin-saintongeais, le gallo, le jurassien... Chacun des textes est doublé d'une version française, traduction ou adaptation selon la sensibilité de chacun des auteurs qui ont participé à la création de ce récit collectif.
   Ces quatorze auteurs nous donnent donc à lire les différents idiomes régionaux de ce vaste domaine d'oïl ; ils témoignent de la vigueur de ces parlers et aussi des riches potentialités de ces derniers en tant que truchements littéraires, justifiant ainsi leur pleine appellation de langues.
Table des matières :
   - Introduction, par Jean-Luc Fauconnier et Nadine Vanwelkenhuyzen.
   - L'itinéraire, par Roland Thibeau.
   - Voyage en Oïlie.
   I. In mot dins 1' vile dë Mons / Un mot dans la ville de Mons, par Roland Thibeau (picard borain).
   II. Su 1' grand-plache èd Tournai / Sur la grand-place de Tournai, par Annie Rak (picard tournaisien).
   III. El gris leûp d'Èl Louviére / Le loup gris de La Louviére, par Jacqueline Boitte (wallon occidental - parler de La Louvière).
   IV. Ahote a Lîdje / Étape à Liège, par Jacques Warnier (wallon oriental - parler de Liège)
   V. Pauline èt Jonathan a Nameur / Pauline et Jonathan à Namur, par Joëlle Spierkel (wallon central - parler de Namur).
   VI. Gare dè Nancy / Gare de Nancy, par Jean-Luc Geoffroy (lorrain gaumais).
   VII. Èl mot pièrdu / Le mot perdu, par Louis Marcelle (wallon occidental - parler de Courcelles).
   VIII. Lu pére du Pauline ètot d' la ôte... / Le père de Pauline était de situation plutôt aisée..., par Roger Nicolas(champenois).
   IX. Â mitan d'lai Borgogne eun jôr de pleue /Au milieu de la Bourgogne, un jour de pluie, par Pierre Léger(bourguignon-morvandiau).
   X. En Jèrri / À Jersey, par Geraint Jennings (jersiais).
   XI. Enjhomineries en Poetou-Séntunjhe / Sortilèges en Poitou-Saintonge, par Stéfane Boudeau (poitevin-saintongeais).
   XII. « Je vas le tosser ! » / « Je vais te frapper ! », par Matao Rollo (gallo).
   XIII. Pauline et pi Jonathan à mon Lafleur / Pauline et Jonathan chez Lafleur, par Jean-Luc Vigneux (picard du Ponthieu-Vimeu).
   XIV. Èrtoûr a Mons / Retour à Mons, par Roland Thibeau (picard borain).
   XV. Rawète / Ajout.
   XVI. En route vers l'Ajoie, par Bernard Chapuis (jurassien).

23 euros (code de commande : 23754).


Annales du Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie de Baudour et de la Région. Tome I. 1936.Saint-Ghislain, Bernard-Bertiau, 1936. In-8° broché, 93 p., quelques illustrations, feuillet volant d'errata, couverture défraîchie, rare.Table des matières :
   - Le nom de Baudour : son étymologie, par J. Rolland.
   - Le Château du diable à Quaregnon, par J. Vassaux.
   - Le « chausséage » à Baudour, par J. Berland.
   - Notice sur la famille Le Louchier.
   - Saint-Ghislain au XIVe siècle.
   - Les sceaux de Neufmaisons
, par C. Masure et J. Rolland.
   - La famille d'Ongnies, à Ladeuze, par P. Demeuldre.
   - Petit registre, par R. Ghiste.

30 euros (code de commande : 23739 - vendu).

Annales du Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie de Baudour et de la Région. Tome II. 1937.Chièvres - Saint-Ghislain, Delzenne-Viseur - Bernard-Berthiau, 1937. In-8° broché, XIII, 188 p., illustrations et une grande carte à déplier, rare.Table des matières :
   Baudour. Terre et pairie. Son histoire. 1er volume. Toponymie et seigneurie, par J. RollandR. Ghiste et J. Berland.
      - Dédicace - Préface - Avant-propos des auteurs.
      Chapitre I. Géographie physique et politique.
      Chapitre II. Baudour préhistorique - Baudour protohistorique.
      Chapitre III. Le Nom de « Baudour ».
      Chapitre IV. Toponymie :
         1. Voies de communications - Le réseau routier ancien - Le droit de « chausséage » à Baudour.
         2. Hydrographie. Les Viviers.
         3. Les Coutures.
         4. Les Bois.
         5. Autres lieux-dits.
      Chapitre V. Toponymie limitrophe : Sirault - Herchies - Ghlin - Jemappes - Villerot - Saint-Ghislain.
      Chapitre VI. La Terre et Pairie de Baudour : Les Seigneurs - Les Baillis - Les Receveurs.
      Chapitre VII. La Seigneurie :
         1. Introduction.
         2. « Aprise » de 1335.
         3. La Terre et Pairie de Baudour - Droits et Hauteurs - Fiefs « mouvans » de Baudour.
      Annexes :
         I. Les paysans de Baudour attaquent Saint-Ghislain à main armée et le livrent au pillage (1319).
         II. Charte de Baudour (1320).
         III. Vente de la terre de Baudour faite au Comte de Hainaut par Gérard de Jauche (1335).
         IV. Deux actes d'administration du Prince Charles-Joseph de Ligne (janvier 1785).
      Bibliographie.

35 euros (code de commande : 23740 - vendu).

Annales du Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie de Baudour et de la Région. Tome III. 1938.Chièvres, Delzenne-Viseur, 1938. In-8° broché, XIV, 170 p., illustrations, rare.Table des matières :
   I. Liste des membres.
   II. Le testament de Marie-Antoinette d'Ongnies.
   III. L'abbaye de Saint-Ghislain à la veille de 1789, par J. Rolland.
   IV. L'épitaphier d'Herchies, par Valère Bernard.

30 euros (code de commande : 23741 - vendu).

Annales du Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie de Baudour et de la Région. Tome IV. 1939. Chièvres, Delzenne-Viseur, 1939. In-8° broché, XIV, 271 p., quelques planches hors texte, rare.Table des matières :
   - Les moulins du Hainaut. Arrondissement de Mons, par Jules Dewert.
   - Louis XIV. Ses guerres 1667-1715, par Jean Rolland.
   - Le mystère des Chins-Chins (folklore), par Paul-Clovis Meurisse.
   - Les d'Aerschot de la Rivière et les de Lannoy-Clervaux derniers seigneurs de Leuze, par P. Demeuldre.
   - Le château-fort d'Herchies, par Valère Bernard.

40 euros (code de commande : 23742 - vendu).

BARNARD (Benno) — Fragments d'un siècle. Une autobiographie généalogique. [Titre original :Eeuwrest.] Traduit du néerlandais par Monique Nagielkopf. Bordeaux, Le Castor Astral, 2005. In-8° broché, 243 p., (collection « Escales du Nord »).En quatrième de couverture :   Le « trou dans le monde », image centrale des Fragments d'un siècle, c'est la destruction de Rotterdam, la ville d'où sont originaires les parents de l'auteur, mais aussi l'impossibilité qu'éprouve le père à parler de la guerre, et enfin le vide religieux que les bombardements ont laissé dans la pensée européenne.
   Benno Barnard fouille, avec un humour virulent et iconoclaste, dans et au-delà de sa propre mémoire, pour nous livrer un compte rendu méditatif et lyrique d'un voyage dans le temps et au cœur de l'Europe.
   « Un livre exceptionnellement riche, un éventail de disciplines – journal, lettres, essai, polémique, conte – fusionnées par la cohérence, et qui pourrait tout aussi bien se nommer roman. » (Jeroen Brouwers.)
   Né à Amsterdam en 1954, Benno Barnard a choisi de vivre en Belgique. Il a écrit dans le prestigieux Nieuwe Wereld Tijdschrift. Il est l'auteur de nombreux poèmes (dont Le naufragé), d'essais autobiographiques, de textes polémiques et de pièces de théâtre.

10 euros (code de commande : 23728).

BARRY (Michael) — L'art figuratif en Islam médiéval et l'énigme de Behzâd de Hérât (1465-1535). Préface de Stuart Cary Welch. Paris, Flammarion, 2004. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 399 p., très nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en très bel état.Sur la jaquette :   Behzâd, enlumineur figuratif né au XVe siècle dans le royaume centrasiatique de Hérât (actuel Afghanistan), reste le plus grand nom de toute l'histoire de la peinture musulmane d'Orient : maître incontesté de cet art dit de la « miniature persane » et personnage mythique qui aurait insufflé son style à l'illustration de tous ces manuscrits exquis copiés pour les sultans d'Istanbul, d'Ispahan et de Delhi. Reconstituer le catalogue de l'œuvre authentique de Behzâd demeure donc une exigence centrale pour rédiger l'histoire raisonnée de l'art figuratif d'une civilisation entière.
   Ce livre, visuellement très riche, va plus loin qu'une pure critique de la forme. Son étude poussée des peintures de Behzâd et de ses disciples dégage, pour la première fois, l'ensemble du langage allégorique caché dans ces images gemmées : avec le sens précis de chaque personnage, geste, fleur, bijou, arme, rocher, arbre ou animal. En outre, nombre des calligrammes introduits à dessein par Behzâd dans ses décors d'architecture, jamais déchiffrés jusqu'ici, se révèlent être des textes de Maître Djâmî (1414-1492), l'autorité religieuse la plus éminente et la plus respectée du monde islamique de l'époque. Or, les vers de Djâmî cités par le peintre signifient l'approbation totale, par un haut clerc de l'Islam, de l'art même de l'enluminure figurée. Les implications de cette connivence entre un peintre de cour et le plus célèbre théologien musulman de son temps sont révolutionnaires, car elles renouvellent notre compréhension du rôle paradoxal dévolu aux arts figuratifs, dans le contexte d'un islam traditionnel que l'on a cru longtemps sévèrement hostile aux images.
   Ce livre, véritable déchiffrage de hiéroglyphes visuels, en restitue le propos et s'inscrit donc de manière délibérée dans la lignée des travaux d'Émile Mâle sur le symbolisme de l'art médiéval chrétien. L'histoire de l'iconographie islamique accuse un bon siècle de retard sur l'étude du Moyen Âge byzantin ou occidental. Or, la peinture de Behzâd, comme celle de ses grands contemporains russes ou flamands, reste tout autant chargée de sens : car la « miniature persane », comme sa sœur gothique, est bien un art sacré.

40 euros (code de commande : 23746).

BASTIN (Norbert) — L'architecture civile à Namur (XVIe-XXe s.). Gembloux, Duculot, 1977. In-8° broché, 79 p., illustrations hors texte, (collection « Wallonie, Art et Histoire », n° 40).Extrait de l'introduction :   L'auteur étudie l'architecture civile à Namur seulement, mais il s'agit d'une enquête poussée en profondeur et qui prend son départ au XVIe siècle pour se poursuivre jusqu'au XXe siècle inclusivement. Pendant plusieurs années, l'auteur s'est livré à une enquête d'une grande ampleur. Il a entrepris le relevé complet des maisons anciennes de Namur, et celles-ci, il les a étudiées de fort près, non seulement en ce qui concerne leurs extérieurs (portes, façades, fenêtres, toitures), mais il les a visitées à fond (cours, caves, greniers), à la recherche de détails caractéristiques, d'indices lui permettant des datations. Souvent, il a été récompensé de ses peines. Que de surprises lui ont réservées ses investigations poussées dans le détail !
   Son volume débute par un aperçu sur l'histoire de Namur ; ce n'est pas un hors-d'œuvre. Il importait d'avoir des notions précises sur le passé namurois. Par exemple, l'importance stratégique de la place-forte de Namur, où l'intérêt militaire a fini par tout primer ; ses sièges mémorables auront des répercussions sur la vie locale et combien les dépenses d'ordre militaire ont pesé sur les finances communales !
   L'auteur s'en est tenu à l'architecture civile, mais n'a pas négligé l'architecture religieuse chaque fois que celle-ci a eu des influences certaines.
   Ce travail est d'une richesse documentaire remarquable. Il porte sur cinq siècles (XVIe-XXe siècles). Namur, ville très ancienne cependant, n'a pas conservé de demeures remontant au Moyen Âge. Comme je l'ai déjà souligné, on trouve dans ce travail un véritable recensement des vieilles maisons qui existent encore dans plusieurs quartiers de la ville ; ces maisons (plus nombreuses qu'on ne s'y attendait) font l'objet de descriptions minutieuses, et toujours dans le cadre de leur époque. À Namur, on a suivi, de plus ou moins près, et parfois avec un certain retard, les grands styles en faveur ; on a subi leurs influences. Mais des traditions, des particularités locales se révèlent, s'affirment. Assurément, on peut parler d'un style namurois.
   Aussi, ce livre composé con amore, n'intéressera-t-il pas seulement les archéologues, les artistes, il sera précieux pour les architectes d'aujourd'hui, en vue de leurs restaurations, voire de leurs créations. Il ne manquera pas aussi de captiver le grand public. L'auteur souhaite que son œuvre obtienne une large audience et c'est à l'intention des non-initiés qu'il donne, en annexe, un glossaire des termes usités en architecture.

12 euros (code de commande : 23716).

BERTRAND DORLÉAC (Laurence) — L'art de la défaite. 1940-1944Paris, Seuil, 1993. In-8° collé, 481 p., un cahier d'illustrations in-fine, (collection « XXe Siècle »), exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :
   De 1940 à 1944, personne n'échappe au chaos et surtout pas les artistes convoqués au chevet de la nation malade. Qu'il s'agisse de l'occupant, de l'État français, de la critique, du public et des artistes eux-mêmes, tous sont assurés que l'art doit conjurer la crise en édifiant les foules et en soignant les âmes. La vie artistique continue, les expositions attirent du monde, le marché de la peinture est florissant, la décentralisation populaire bat son plein. Il n'empêche, des ruptures de taille assombrissent radicalement le paysage de l'avant-guerre.
   L'exil des modernes, l'exclusion des artistes juifs et maçons, la mise au ban de Picasso, la corporation des peintres et des sculpteurs, Vlaminck, Derain, Van Dongen et d'autres, invités par le Reich à visiter l'Allemagne, les titans de Breker à l'Orangerie des Tuileries, la complicité d'une partie des élites : pour la première fois, ce livre retrace avec précision ce que fut la France artistique des années noires et une situation d'exception où l'art joua gros – sa liberté.
   En s'attachant à cet aspect méconnu de la vie culturelle, l'auteur éclaire de façon inédite le « cœur du système » : le régime de Vichy et la politique de l'occupant, mais aussi l'imaginaire des Français : leurs nostalgies, leurs peurs et leurs espoirs.

15 euros (code de commande : 23711 - vendu).

BOYLESVE (René) — Le dernier mot sur l'amour. Illustré en pointes sèches par Lucien Madrassi. Paris, Lapina, 1926. In-8° broché sous étui d'éditeur, 83 p., 1 portrait gravé de l'auteur hors texte et 5 pointes sèches, deux fac-similés dont un à déplier, (collection « Les Panathénées », n° II), exemplaire numéroté sur Vergé de Rives B.F.K. pur chiffon (n° 710), non coupé et en très bel état.

      Couverture, portrait et illustration du premier conte (p. 15).

35 euros (code de commande : 23719).

BÜCKEN (Véronique) — Le château de Seneffe. Centre de l'orfèvrerie de la Communauté française. Collection d'orfèvrerie européenne Claude et Juliette D'Allemagne. Bruxelles, Crédit Communal, 1994. In-4° broché, 127 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Musea Nostra », n° 33), exemplaire en bel état.Table des matières :
   - Historique du château de Seneffe.
   - Le château.
   - Le parc.
   - Histoire d'un musée.
   - Les collections d'art décoratif.
   - Orfèvrerie.
   - L'orfèvrerie dans les anciens Pays-Bas et la principauté de Liège.
   - L'orfèvrerie à Paris et en France.
   - L'orfèvrerie à Londres et en Angleterre.
   - L'orfèvrerie en Europe.
   - Bibliographie succincte.

13 euros (code de commande : 23749).

BURY (Henry) — Montigny-le-Tilleul. Terre wallonne à travers les âges. Contribution à son histoire. [Montigny], Les Amis de Montigny, 1975. In-8° broché, 184 p., illustrations hors texte, un des 500 exemplaires numérotés (n° 83).Table des matières :   - Avant-propos.
   Chapitre I. Préhistoire et origines.
   Chapitre II. Les pouvoirs religieux et civil.
   Chapitre III. La seigneurie de Montigny-le-Tigneux.
   Chapitre IV. La communauté.
   Chapitre V. Les hameaux et les bois.
   Chapitre VI. Les industries.
   Chapitre VII. L'histoire religieuse.
   Chapitre VIII. Chronique des guerres.
   Chapitre IX. Les moyens de communication.
   Chapitre X. Le folklore.
   - Postface.

20 euros (code de commande : 23704).

[CLOQUETTE (Bruno)]. DEBAIVE (Charles) — Une figure athoise de la fin de l'Ancien Régime : dom Bruno Cloquette, dernier abbé de Villers. Gembloux, Duculot, 1937. In-8° agrafé, 21 p., un portrait, envoi de l'auteur.   Extrait de Compte-rendu et communications du 1er Congrès international de régionalisme, pp. 345-365.
Extrait :
   Une figure athoise de la fin de l'Ancien Régime : dom Bruno Cloquette, dernier abbé de Villers, tel est le titre de la communication que j'ai pris sur moi de présenter ici aujourd'hui. Si cependant j'avais eu à traiter ce même sujet dans d'autres circonstances et dans une autre ville que celle où nous nous trouvons réunis pour le moment, il est fort probable que le titre de cette même communication aurait été libellé d'une façon quelque peu différente. Mais, prenant la parole au sein d'un Congrès de régionalisme, siégeant à Ath, ne me de vais-je pas de mettre en relief les liens qui attachaient le personnage, dont j'allais vous entretenir, à la région, à la ville, où se tient aujourd'hui ce Congrès International, que je souhaite être le premier d'une longue et brillante série ? Aussi n'ai-je pas hésité longtemps à qualifier dom Bruno Cloquette, dernier abbé des Cisterciens de Villers en Brabant, de figure athoise de la fin de l'Ancien Régime, bien que toute la partie, que j'appellerais historique de sa vie – cette partie de sa vie qui lui fait mériter le titre de figure de la fin de l'Ancien Régime – se soit passée, tant au point de vue religieux qu'au point de vue politique, en dehors et loin des murs de sa cité natale et même du pays qui l'entoure. Mais, d'autre part, c'est à Ath, chers auditeurs, que naquit en 1744, d'une vieille famille hennuyère de grands bourgeois, cet Antoine Joseph, futur moine cistercien et futur abbé de son Ordre ; c'est à Ath aussi que nous le voyons grandir, étudier, vivre ses années d'enfance et de jeunesse ; c'est à Ath encore qu'il vint chercher refuge, lorsque, approchant de la soixantaine, il accepta le fait accompli, et se retira de cette lutte épique que lui et ceux qui défendaient avec lui les idées d'ordre et de tradition de l'époque, avaient livrée à l'empereur Joseph II d'abord, aux hommes de la Révolution française ensuite ; et c'est à Ath enfin qu'il s'éteignit, âgé de 84 ans, non loin d'ici, dans une maison de la rue aux Gades, chez son frère cadet Pierre-François-Joseph Cloquette, un des derniers grands toiliers athois, membre de cette corporation... attardée, si je puis m'exprimer ainsi, mais pour cela non moins puissante, dont M. Jules Deweert a si bien retracé l'histoire dans son excellente étude sur Les toiliers d'Ath, parue dans le tome VI (1920) des Annales du cercle archéologique de cette ville.
   C'est donc à Ath, chers Auditeurs, que débute vers le milieu du XVIIIe siècle, le cycle de la vie de celui qui allait devenir dom Bruno ; c'est à Ath, où il avait passé les 17 premières années de son existence, que Cloquette vint chercher le repos après la bataille ; et c'est à Ath que 27 ans plus tard, tout au début du second quart du siècle dernier, le cycle de cette vie – de cette vie à la fois calme et intense, à la fois retirée et publique – se ferma, doucement, harmonieusement, comme se ferme le cycle de toute vie qui fut à la fois juste et sage...

10 euros (code de commande : 23718).

CONSTANT (C.) et MOREAU (P.) — Chimay et sa principauté. Première et seconde parties (complet). Presgaux, Cercle d'Histoire Régionale, 1985-1986. Deux volumes in-8° agrafés réunis sous une jaquette d'éditeur, 80 p., illustrations hors texte (certaines à déplier), exemplaire en parfait état.   Numéros spéciaux de la revue En Fagne et en Thiérache (tomes 72 et 73).
Table des matières :
   Première partie.
      - Introduction.
      - Les origines.
      - De la seigneurie à la principauté.
      - Des de Croÿ aux Caraman-Chimay.
      - Généalogie.
      - Princes et princesses (Jean de Croÿ - Charles III de Croÿ - le « Grand Prince » - Thérésa, princesse de Chimay - La princesse Ghislaine).
      - Le château.
      - La ville.
   Deuxième partie.
      - Les villages.
      - La métallurgie.
      - Les Chimaciens illustres (Froissart, le chroniqueur - Dufay, le musicien - Alexandre Lainez, le poète).
      - Les historiens du pays de Chimay (Jean Coppée - Le chanoine Le Tellier - Gustave Hagemans - Major Vital Lebrun - Émile Dony - L'abbé Louis Dardenne - L'abbé Joseph Lecomte - Raymond Chambon - Georges Ducarme).
      - Les sociétés, les cercles d'histoire au pays de Chimay (La Société d'Histoire Régionale de Rance - Au Pays des Rièzes et des Sarts - Le Cercle d'Histoire Régionale de Presgaux - Le Cercle d'Histoire et d'Archéologie de la Thiérache).
      - Bibliographie.

Les deux volumes : 18 euros (code de commande : 23713).

[LE COURRIER DE L'ESCAUT]. La vie d'une région. Le Hainaut occidental dans le miroir d'un journal régional (1829-1979). Tournai, Courrier de l'Escaut, 1979. In-8° sous reliure et jaquette (un peu défraîchie) d'éditeur, XIII, 251, [52 (illustrations)] p.   Ouvrage publié à l'occasion du 150e anniversaire du journal Le Courrier de l'Escaut.
Table des matières :
   - La révolution belge à Tournai et les débuts turbulents d'un journal, par J. Nazet.
   - La ville d'Ath dans la Révolution de 1830, par R. Sansen.
   - Familles royales et Hainaut occidental, par A. Servais.
   - L'évolution industrielle du Hainaut occidental au XIXe siècle, illustrée par le « Courrier de l'Escaut », par R. Sevrin, avec la collaboration de J. Nazet.
   - Le renforcement du nœud de communications de Tournai au XIXe siècle, d'après le « Courrier de l'Escaut », par R. Sevrin.
   - Les liaisons Borinage-Flandre par le Hainaut occidental au XIXe siècle, d'après le « Courrier de l'Escaut », par R. Sevrin.
   - 150 ans de vie militaire à Tournai, par A. Pirmez.
   - Vie religieuse à Tournai, par J. Dumoulin et J. Pycke.
   - Les « Enfants trouvés » à Tournai dans la première moitié du XIXe siècle, par A. Milet.
   - Le démantèlement des fortifications de Tournai, d'après le « Courrier de l'Escaut », et ses conséquences géographiques, par R. Sevrin.
   - Le monde rural tournaisien et « Le Courrier de l'Escaut », par P. Mory.
   - Les relations Tournai-France et Tournai-Flandres depuis 1829, par J.-P. Delhaye.
   - Le « Courrier de l'Escaut » et 150 années de vie culturelle à Tournai, par S. Le Bailly de Tilleghem.
   - Le folklore, par E. Vormezeele-Wuillaum.
   - « Le Courrier de l'Escaut ». Cent cinquante ans d'histoire à Tournai et dans le pays, par Th. Dubois.
   - Documents et objets exposés :
      - La révolution belge de 1830 à Tournai.
      - La révolution belge de 1830 à Ath.
      - Familles royales.
      - Machinisme et progrès (L'évolution industrielle - Les transports et les communications).
      - La vie militaire.
      - Population et aménagement de la ville (Les enfants trouvés - Le démantèlement des remparts).
      - 150 ans de vie commune.
      - La vie rurale.
      - Les relations Tournai-Flandres et Tournai-France.
      - La vie culturelle.
      - Le folklore.
      - Le Courrier de l'Escaut.

15 euros (code de commande : 23732 - vendu).

[DACHAU]. Le camp de concentration de Dachau 1933-1945. Bruxelles, Comité International de Dachau, 1979. In-8° carré broché, 229 p., riche iconographie en noir, 463 documents reproduits, bon exemplaire.   « Ce catalogue est conçu pour accompagner le visiteur à travers les salles d'exposition du Mémorial et lui présenter ainsi, sous forme d'une documentation complète et homogène, une synthèse de tous les éléments exposés. »
Sommaire :   - Introduction.
   - Petite pré-histoire du 3ème Reich.
   - Le Camp de concentration de Dachau.
      - 1933 - Les premières mesures après la prise de pouvoir.
      - Dachau, le premier camp de concentration de l'État national-socialiste.
      - Les premiers détenus.
      - Premiers compte-rendus dans la presse.
      - Les différentes catégories de détenus.
      - Les bâtiments du camp.
      - Les sanctions disciplinaires.
      - Les SS.
      - La presse allemande, après sa mise au pas politique.
      - Premiers échos à l'étranger.
      - Le courrier des détenus.
      - Les premiers assassinats dans le camp de Dachau.
      - Extraits de dossiers.
      - La persécution des Juifs, les « Décrets de Nuremberg », la « Nuit de cristal ».
      - Les travaux imposés aux détenus - Leur affectation à l'industrie de guerre.
      - Les rations.
      - Les transferts de et vers Dachau.
      - La déportation de France.
      - L'infirmerie.
      - De la rentabilité des détenus.
      - Les expériences médicales.
      - Quelques certificats de décès.
   - L'extermination.
      - Exécutions individuelles.
      - Les « convois d'invalides ».
      - La baraque « X ».
      - Les exécutions de masse.
      - La « solution définitive ».
   1945 - La fin des camps de concentration.
      - 26 avril 1945 : la « marche vers la mort » de Dachau en direction des Alpes.
      - La libération de Dachau et des autres camps de concentration.
      - Les morts de Dachau.
      - Le procès de Dachau.
      - Les premières circulaires du Comité International des Détenus.
   - Références et sources.

20 euros (code de commande : 23712).

DARDENNE (Louis) — Histoire de la ville et de la terre de Chimay. Chimay, Comité de Défense des Monuments et Sites de Chimay et Environs, 1969. In-8° broché, 238 p., petites restauration à l'adhésif en tête et en queue.Introduction :   Depuis le temps où M. G. Hagemans a publié son histoire du pays de Chimay, plusieurs mémoires particuliers ont parlé de cette région.
   On a publié, durant un procès fameux, un recueil de pièces anciennes intitulé « Cantonnement des bois de Chimay, titres et documents ». Juges, avocats, savants, se livrèrent alors à de minutieuses recherches sur notre ancien droit forestier et nous apprirent bon nombre de vieilles coutumes comme d'antiques traditions.
   Après eux, à la suite de Warzée, M. Émile Dony étudia de près les vicissitudes de la forgerie dans le sud du Hainaut. Il appliqua le résultat de ses investigations à l'histoire d'un village suburbain, Bourlers, et au dénombrement de la principauté chimacienne en 1610. Plus tard il publia, en collaboration avec M. Bayot, la toponymie de la ville de Chimay.
   Nous-mêmes avons fait quelques constatations intéressant la vie économique et sociale du pays au cours de recherches extérieures. Nous avons étudié aussi, sur un terrain particulier, le village de Bailièvre, la marche diverse d'événements successifs.
   Nous avons donc cru, après avoir étudié de près les archives de Mons et de Chimay, pouvoir rassembler, en les complétant, les matériaux déjà réunis et ainsi donner une vue d'ensemble sur la cité chimacienne.
   Au surplus, nous n'avons nullement pensé refaire le livre de M. Hagemans.
   Celui-ci, en effet, nous a donné la chronique du doyen E. J. Tellier, mais cette chronique, revue, corrigée, grossie de chiffres intéressants et ornée d'inventaires multiples n'en est pas moins restée, dans son édition modernisée, ce qu'elle était autrefois : l'histoire des seigneurs de Chimay.
   On n'attendra donc pas de nous la description des guerres, des combats, des tournois, où s'illustrèrent nos anciens maîtres. Avec d'autres, nous pensons que ces faits d'armes, s'ils se passaient à l'étranger, n'émotionnaient guère nos ancêtres : si on veut les connaître par le menu on consultera L'histoire du pays de Chimay.
   Nous nous sommes uniquement proposé dans la présente étude de dire comment se sont formées notre ville et sa terre, de raconter leurs époques de prospérité, de décrire leurs périodes de décadence et de résurrection.
   Des voix plus autorisées que la nôtre diront si nous avons réussi.

25 euros (code de commande : 23706).

DEVLIEGHER (Luc) — Les maisons à Bruges. Inventaire descriptif. Liège - Tielt, Mardaga - Lannoo, 1975. Fort in-8° sous reliure et jaquette d'éditeur, LV, 492 p., 1122 reproductions photographiques, 1 plan volant à déplier.En quatrième de couverture :   L'inventaire consacré aux maisons à Bruges et plus particulièrement à leurs façades, décrit, rue par rue, toutes les façades antérieures à 1800, les façades datées de 1800 à 1860 par une autorisation de bâtir, les façades remarquables postérieures à 1860 et enfin, des façades importantes mais qui ont disparu.
   Des centaines de photos et de dessins complètent les descriptions. Des plans terriers, des coupes, des dessins de détails, des photos d'intérieurs ..., s'ajoutent aux représentations des façades.
   Plusieurs dates ont pu être précisées grâce au dépouillement des « Ferieboecken » tenus par les trésoriers de la ville et aux recherches effectuées dans le fonds des autorisations de bâtir.
   Bruges est particulièrement riche en vieilles façades. J. Weale, Ch. Verschelde, A. Dulos..., en ont déjà étudié les façades gothiques, renaissantes et baroques. Par contre, les façades élevées aux 18e et 19e s. n'ont suscité que peu ou pas d'intérêt. L'inventaire accorde une attention particulière aux maisons construites durant ces deux siècles.
   Après une première édition (1968, en néerlandais et en deux volumes) l'inventaire a été entièrement revu et complété.

35 euros (code de commande : 23715).

[DOUAI (Jacques)]. Jacques Douai. Choix de chansons, discographie, portraits. Présentation par Luc Bérimont et Marie-Hélène Fraissé. Paris, Seghers, 1974. In-8° carré broché, 163 p., illustrations, (collection « Poésie et Chansons », n° 28), exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   Avec Jacques Douai, il semble que le temps s'efface.
   La technique vocale des chansons du XVIe siècle est exactement celle du folksong, a-t-il coutume de dire.
   De la « Rosé Rouge » aux Maisons de la Culture, Jacques Douai n'a jamais déçu. Il a su rallier tous les publics, grâce à la subtilité de sa voix et à la diversité de son répertoire.
   Gageons que peu de chanteurs peuvent en dire autant.

9 euros (code de commande : 23725).

DREYFUS (Arthur) — Histoire de ma sexualité. Roman. Paris, Gallimard, 2013. In-8° collé, 361 p., exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   Pour les enfants, la sexualité est un grand livre invisible. Chacun d'entre eux déchiffre cette part du monde en improvisant son propre alphabet. Que devient cet alphabet ? Avant qu'il ne soit trop tard, j'ai voulu raconter comment l'abstraction du sexe, pourtant si concrète dans le corps et dans les perceptions, s'est imposée à l'enfant que je fus.
   Pendant plusieurs mois, j'ai compilé des notes sur un carnet, concernant la sexualité en général, son insatiable mystère, les souvenirs sexuels que j'ai accumulés – et fantasmes – jusqu'au début de l'adolescence.
   À mesure qu'avançait mon exploration, la parole des autres est devenue nécessaire. Celle des amis, des anonymes, des personnages de fiction, des livres qui me hantaient, des images qui me brûlaient.
   J'ai voulu tout dire, pour qu'il ne reste que les secrets.

10 euros (code de commande : 23709).

DU MESNIL DU BUISSON (Robert) — Les peintures de la synagogue de Doura-Europos. 245-256 après J.-C. Introduction de Gabriel Millet. Roma, Pontifico Istituto Biblioco, 1939. In-4° broché, XXXIV, 190 p., illustrations, LXI planches hors texte, (collection « Scripta Pontificii Instituti Biblici », n° 86), bel exemplaire.Extrait de la préface :   C'est à une circonstance extraordinaire que nous devons la conservation des peintures de la synagogue de Doura-Europos. Lorsque le danger d'un long siège apparut clairement comme conséquence des ambitions du roi des Perses, Sapor, l'autorité militaire romaine décida la construction et l'amoncellement d'un glacis de terre et de briques crues, d'un agger, des deux côtés du rempart en pierre de taille. On savait, en effet, qu'avec leurs puissantes machines de guerre et surtout l'emploi des mines, les Perses auraient tôt fait de renverser le mur de pierre ; il ne pouvait résister qu'en étant protégé et contrebuté par des glacis en terre. L'Occident a connu des nécessités semblables avec le perfectionnement de l'artillerie.
   Le glacis de l'extérieur fut laissé assez bas et fort raide pour ne pas trop faciliter l'escalade. Celui du côté de l'intérieur de la ville atteignit jusqu'au sommet du mur ; il combla entièrement la rue longeant le rempart ; mais comme la façade des maisons ne pouvait supporter la pression des terres, on dut aussi combler la plus grande partie des chambres donnant de ce côté et y construire en briques crues le mur incliné du glacis. On espérait certainement pouvoir enlever toutes ces terres après le siège et les ouvriers s'efforcèrent de ne rien abîmer des édifices qu'ils bloquaient ainsi. Une terre fine et bien sèche fut tassée le long des peintures murales et les portes furent obstruées avec un briquetage pour augmenter la résistance. C'est ainsi que nous furent conservés le baptistère et une partie de l'église dans la Maison des Chrétiens, la fresque des banquets, une partie de la Maison des Scribes, la grande salle de la synagogue, le temple des dieux palmyréniens avec ses peintures, une partie du temple d'Aphlad, etc.
   En effet, les événements qui suivirent ce travail protecteur ne permirent jamais aux habitants de Doura le dégagement des édifices. Bientôt ce fut le siège. Pour des nécessités stratégiques il fallut démolir le long du glacis intérieur les maisons qui n'avaient pas été englobées dans les terres. Puis ce fut la prise de la ville le pillage, la déportation des habitants.
   Le dégagement si soigneusement préparé, l'Université de Yale (E. U), en collaboration avec l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, devait le faire exécuter près de dix-sept siècles plus tard. Grâce à l'expédition organisée sous la direction scientifique du professeur Michel Rostovtzeff, les fouilles de la synagogue ont pu être conduites méthodiquement pendant les hivers 1932-1933, 1933-1934 et 1934-1935. La direction des travaux sur place fut assumée par notre confrère et ami, M. Clark Hopkins et par nous qui avions plus spécialement la responsabilité de la fouille elle-même. Les peintures ont été déposées des murs par M. Baquet, ouvrier d'art du Musée Guimet, et par Varchitecte de la Mission, M. Henry Pearson, qui est l'auteur de la reconstitution de la synagogue réalisée dans le nouveau musée de Damas.

50 euros (code de commande : 23745).

DUTEIL (Jean) — La pratique du billard. 24 illustrations de Louis Poulain. Paris, Bornemann, [ca 1930]. In-12 agrafé, 31 p., (collection « Tous les Jeux et leurs Règles », n° 15), exemplaire en bel état.Table des matières :   - Observations préliminaires.
   - Le matériel.
   - Position du joueur et position de la queue.
   - Les points d'attaque.
   - Les bandes.
   - Coups naturels avec bandes.
   - Les effets.
   - Le coulé.
   - Le rétro ou recul.
   - Les effets de côté.
   - Coups durs.
   - Le piqué.
   - Le massé.
   - La bricole.
   - Les rencontres.
   - La série.
   - La série américaine.
   - Le règlement.
   - Quelques exercices.

10 euros (code de commande : 23727).

FOULON (Léon) et AUBERT (Arthur) — Contribution à l'histoire de la commune de Landelies et de sa filiale Goutroux. Bruxelles, Ernult-Doncq, 1909. In-8° broché, 145 p., index, illustrations contrecollées, rousseurs, manque au coin supérieur droit de la couverture, peu courant.Table des matières :   - Introduction.
   Chapitre I. Landelies (situation géographique - aspect - hydrographie - nature du sol). Goutroux (situation et aspect - orographie, hydrographie - nature du sol) . Hameaux, écarts, lieux-dits anciens et modernes.
   Chapitre II. Étymologie et origine.
   Chapitre III. Les seigneurs - Droits seigneuriaux - Dénombrement de la terre de Landelies 1557 - Haute-vouerie de Hameau - Cens seigneuriaux - Le château - Les derniers seigneurs.
   Chapitre IV.
      a) Les communautés (plaids généraux - cour et justice - cour féodale - droit d'affouage - taille du quartier - droit de bourgeoisie - mayeurs - bois de communauté - pêche - biens des bâtards - coups et blessures - recettes - population - bienfaisance - hôpital - poids et mesures.
      b) La commune (chemins - inondations - constructions publiques - séparation de Goutroux - Morgnies - bienfaisance - mesures sanitaires - police - chemin de fer - menus-faits - population - mayeurs, maires, bourgmestres - adjoints et échevins - secrétaires communaux - receveurs communaux - sceau communal - garde-civique).
   Chapitre V. La paroisse (l'église - vitraux - vols - petits autels - incendies - cloches - restaurations - tableaux et statues - pierres tombales - la cure - les curés - église de Goutroux - chapelles, ermitages, confréries - la fabrique - location des terres de la cure - charte de Henri II).
   Chapitre VI. L'Enseignement (les instituteurs, les écoles).
   Chapitre VII. Faits de guerre.
   Chapitre VIII. Agriculture et industrie.
   Chapitre IX. La Sambre (histoire de la navigation locale et des chantiers de construction de bateaux).
   Chapitre X. Usages, coutumes, fêtes.
   Chapitre XI. Sociétés, œuvres.
   Chapitre XII. Célébrités locales.
   - Appendice :
      - Testament de Jacques de Corswarem.
      - Filiation des seigneurs de Landelies.
      - Anciennes familles de Landelies.
   - Noms des personnes citées dans l'ouvrage.

30 euros (code de commande : 23710 - vendu).

[FOUQUET (Jean)]. PERLS (Klaus G.) — Jean Fouquet. Paris, Hypérion, 1940. In-4° broché, 269 p., nombreuses illustrations en noir, XVI planches en couleurs hors texte avec leurs serpentes légendées.Table des matières :   - Jean Fouquet.
   - La jeunesse de Fouquet.
   - Le voyage en Italie.
   - L'activité de Fouquet sous Charles VII.
   - L'activité de Fouquet sous Louis XI.
   - Les œuvres.
   - Bibliographie.
   - Index.
   - Œuvres attribuées à tort à Fouquet.

20 euros (code de commande : 23744).

GOETZ (Benoît) — La Dislocation. Architecture et philosophie. Précédé de L'espèce d'espace pensée, par Jean-Luc Nancy. Paris, Éditions de la Passion, 2001. In-8° broché, 192 p.En quatrième de couverture :   La dislocation est l'événement qui affecte l'espace contemporain. Mais on peut dire tout aussi bien que cet événement était contenu de manière immémoriale dans l'espace lui-même qui est, par définition, une puissance d'écartement et de dispersion. Les mythologies du Lieu, les représentations du Monde empêchaient toutefois cet événement d'éclater au grand jour.
   Cette survenue de la dislocation n'a rien, en soi, de catastrophique. Il signifie simplement que les espaces désormais flottent librement, détachés, insuperposables à quelque image du monde que ce soit, désamarrés de tout système cosmique, de toute croix orientante. Ni lieux, ni non-lieux, des espaces – des esplaces – naissent et meurent au travers de processus complexes : constructions, architectures, devenirs qui emportent la citadinité, gestes et attitudes d'habitants et de passagers. La description de ces espaces relève donc à la fois d'une poétique de l'architecture et d'une reprise de la question concernant le sens de l'habitation du monde.

13 euros (code de commande : 23730 - vendu).

Hybrides. Porcelaines chinoises aux armoiries territoriales européennes. [Luxembourg], [Musée National d’Histoire et d’Art du Luxembourg], 2003. In-4° broché, 122 p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en bel état.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée national d'histoire et d'art, à Luxembourg, du 15 février au 6 avril 2003.
Extrait :
   En avril 2001, le Musée national d'histoire et d'art a été informé de la vente à Lisbonne d'un plat en porcelaine chinoise décoré des armoiries du Luxembourg. Personne ne se douta alors que cette annonce serait à l'origine d'une exposition. Il s'avéra que l'antiquaire possédait encore un autre plat aux mêmes armoiries et le Musée décida d'acheter les deux pièces. Dans les semaines suivantes, le Musée put encore acquérir un troisième plat de la même série chez un marchand luxembourgeois. Ces acquisitions s'ajoutèrent à deux autres effectuées en 1981 et en 1983. Grâce au concours d'un grand collectionneur, Monsieur Renato Albuquerque, l'idée d'une présentation de plats aux armoiries territoriales européennes au Musée national d'histoire et d'art Luxembourg fut lancée. Une fois assurée la collaboration de plusieurs musées de l'étranger, plus rien ne s'opposait à l'organisation de cette exposition inédite.
   L'existence de porcelaines chinoises aux armoiries du pays a suscité un grand étonnement au Luxembourg. Ici, tout comme dans le reste de l'Europe, les habitants aisés buvaient le thé dans des porcelaines chinoises ou possédaient des chinoiseries. Mais comment se fait-il que nos armoiries apparaissent sur des plats fabriqués en Chine ? L'exposition propose une réponse : c'est parce que le Luxembourg avait appartenu aux anciennes « Dix-sept Provinces » que ses armoiries ont été peintes en Chine au 18e siècle. La commande partait de la Hollande dont la « Verenigde Oostindische Companie » constituait le plus grand importateur de porcelaines chinoises vers l'Europe. Ainsi, sans l'avoir lui-même demandé, le Luxembourg se vit associé à une étonnante rencontre des cultures.
   Un heureux hasard a voulu que les plats du Luxembourg fussent conservés pour chacune des cinq séries connues. Ceci constitue un fait rare, voire unique à notre connaissance.

25 euros (code de commande : 23751).

JOURET (Georges) — Histoire de l'occupation allemande en Belgique. Préface de Fulgence Masson. Mons, La Province, [1927]. In-8° agrafé, 207 p., texte sur deux colonnes, couverture un peu défraîchie, hommage de l'auteur.Préface :   Encore une histoire de l'occupation allemande ?
   Était-il opportun de l'écrire ? N'eût-il pas mieux valu ensevelir dans l'oubli ces mauvais souvenirs ?
   Ainsi parleront sans doute certains partisans fervents de l'esprit de Locarno.
   Nous leur répondrons : faut-il laisser le monde dans l'ignorance des excès et des crimes qui furent les épisodes quotidiens de l'effroyable tragédie ? Devons-nous les taire à nos propres enfants ? L'historien peut-il, sans trahir son devoir, fermer les yeux sur de pareils événements ? N'est-ce pas en conjurer le retour que d'en dévoiler l'horreur et de susciter leur réprobation dans la conscience de l'humanité ?
   En écrivant les annales de notre pays durant les sombres journées d'une domination orgueilleuse et intolérable, M. Jouret a fait œuvre de moraliste autant que d'historien. Il n'a pas obéi à un vain sentiment de colère, ni de rancune ; il a voulu apporter un témoignage réfléchi, circonstancié, au grand procès qui fera l'objet de longs débats entre les descendants de ceux qui y ont été mêlés.
   La mémoire des hommes est bien fragile ; le souvenir des événements les plus graves s'évanouit, en peu de temps, ou se confond dans les légendes à travers lesquelles il devient souvent malaisé de discerner la vérité.
   On lira avec intérêt ces pages émouvantes dans lesquelles M. Jouret a décrit avec une sincérité et une loyauté qui défient toute contradiction les aspects divers de la vie d'une petite nation, insouciante, fière et indépendante, livrée tout à coup sans défense à une puissance d'orgueil et de domination. Quelle fertilité d'imagination dans l'emploi des moyens mis en œuvre par le vainqueur pour nous assujettir, quel optimisme et quelle force de résistance chez le peuple vaincu ! Que d'incidents et de mesures tracassières nous avons subis ! À quelles menées dissolvantes nous avons été livrés ! Se peut-il que la barbarie voisine de si près la civilisation et que la loi du plus fort garde un tel empire, en dépit des traités les plus solennels ?
   Les qualités qui distinguent la manière de M. Jouret et qui l'ont classé parmi nos bons historiens se retrouvent dans cet ouvrage.
   On peut dire de ses premiers essais qu'ils ont rénové les études historiques en nous introduisant dans la vie civile de notre pays aux époques les plus lointaines et les plus obscures, en nous faisant assister à la lente évolution économique et sociale d'un peuple essentiellement paisible et laborieux.
   L'histoire des quatre années d'occupation est inspirée, de la même méthode ; la tâche de l'écrivain a été plus aisée, les événements étant tout proches de lui ; il a pu les observer et les juger par ses propres moyens.
   Pour ceux qui ont échappé aux conflits avec l'autorité allemande ou qui ont ignoré l'organisation du ravitaillement de la population et ses difficultés, ces pages seront instructives.
   À tous, elles apprendront en une série de tableaux impressionnants et vivants le spectacle de la vie tourmentée d'un peuple aux prises avec un maître qui ne comprenait, ni ses aspirations, ni son loyalisme.

25 euros (code de commande : 23731).

[JUAN DE FLANDES]. VANDEVIVERE (Ignace) — Juan de Flandes. Bruxelles, Crédit Communal, 1985. In-4° broché, 118 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bel état.   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Memlingmuseum, Sint-Janhospitaal, à Bruges, du 1er octobre au 11 novembre 1985, puis au Musée universitaire, à Louvain-la-Neuve, du 16 novembre au 22 décembre 1985, dans le cadre d'Europalia 82 España.
Avant-propos :
   On ne saura peut-être jamais qui est ce peintre et son œuvre elle-même fascine par le mystère qui se dégage de sa lumière, de ses couleurs et de ses formes. Son nom n'est pas connu, mais c'est un des « Primitifs flamands » dont la production est la mieux documentée.
   Quand, en 1521, Dürer vit ses tableautins du Polyptyque d'Isabelle dans le palais de Marguerite d'Autriche à Malines, il nota son émerveillement. Depuis le « Viaje de España » de Antonio Ponz, à la fin de XVIIIe siècle, et après les premières analyses approfondies de Justi, un siècle plus tard, le raffinement et la transparence de ses couleurs, comme la préciosité de sa facture, sont continuellement soulignés dans la critique.
   Il fallait une circonstance comme ce festival Europalia-España pour rendre possible une première exposition sur ce peintre encore largement inconnu malgré la beauté de ses tableaux et l'aventure artistique qu'ils représentent. L'œuvre nous livre en effet les découvertes par ce peintre d'un paysage et d'un milieu aussi neuf qu'étrange : l'Espagne des Rois Catholiques. Il nous rappelle qu'on ne peut voir vraiment qu'en découvrant des différences et en les intégrant dans sa propre représentation. Juan de Flandes va révéler ce monde en le figurant selon sa propre vision, précise et nostalgique. Le besoin de rendre le temps le travaille comme celui de susciter la méditation par la lumière. Le Greco découvrit Tolède qui le révéla à lui-même... le cas est célèbre. Plus proche est celui de Juste de Gand qui découvre Urbino dans les années 1470. Comme ce gantois, Juan de Flandes est engagé par des mécènes que l'art flamand fascine. En découvrant leur monde et leur sensibilité et en voulant répondre à leurs exigences propres, il se transforme, tout en restant fidèle aux fondements de sa formation.
   L'étrangeté de son œuvre, l'énigme de son nom, son installation en Espagne, comme la dispersion de ses tableaux en des lieux peu fréquentés, ont fait que Juan de Flandes n'a pas encore trouvé la place qui est la sienne parmi les Van der Goes, Juste de Gand ou Memling. Cette exposition permettra de le révéler au grand public par dix œuvres ponctuant les étapes de son périple de près d'un quart de siècle en Castille. Sept tableaux illustreront par ailleurs l'engouement que sa peinture suscita chez les peintres castillans. Grâce aux circonstances, plusieurs œuvres ont pu être restaurées, voire sauvées de la dégradation.

20 euros (code de commande : 23750 - vendu).

LEMAIRE (A.) — Le martyre de Monceau-sur-Sambre. 2e édition. Bruxelles, Sobeli, 1930. In-8° broché, 148 p., un plan à déplier, couverture défraîchie, rare.Préface :   Le 22 août 1914, la 2e Division de réserve de la Garde, commandée par le Général baron von Süsskind, se heurtait, devant les ponts de la Sombre à Marchienne-au-Pont, aux avant-postes de l'armée française.
   Sans enquête ni jugement, le général allemand donnait l'ordre d'incendier Monceau-sur-Sambre et de massacrer les hommes de cette localité.
   Ce crime monstrueux, le Livre Blanc, publié en 1915 par le Gouvernement Impérial, s'est efforcé d'en rejeter la faute sur la population, qui aurait, par une attaque illégale et sournoise, violé les coutumes de la guerre.
   Non content de cette injuste imputation, le Comité du Reichsarchiv, chargé d'écrire l'histoire militaire de la guerre, a inséré, dans le premier volume de cette grande collection, une nouvelle accusation contre les habitants de Monceau.
   Il n'est jamais trop tard pour rétablir les droits imprescriptibles de la vérité et faire entendre au monde la voix de l'innocence. Les générations futures ne nous pardonneraient pas d'avoir laissé la calomnie défigurer les événements.
   Ce devoir de justice, le R. P. Lemaire a bien voulu s'en acquitter : nous qui avons vécu les heures tragiques dont il retrace l'histoire, nous pouvons attester qu'il a dépeint le martyre de Monceau avec la bonne foi d'un honnête homme et l'impartialité d'un juge.
   Il a d'ailleurs recueilli de la bouche des témoins, durant les premières années de la guerre, les déclarations qui servent de base à son récit. Pour la relation de la mort des fusillés, il a surtout fait usage de l'enquête de M. le commissaire Votion, entreprise en 1920 avec un réel souci de loyauté.
   L'auteur n'a rien négligé, nous nous en portons garants, pour découvrir la vérité et rétablir les responsabilités.
   En présentant son ouvrage au public, nous nous plaisons à constater qu'il a pleinement atteint son but : dissiper les erreurs, venger la mémoire des victimes, fournir au peuple allemand l'occasion de reconnaître et de réparer la calomnie. Les lecteurs jugeront comme nous.

25 euros (code de commande : 23705 - vendu).

LORET (Léopold) — Un coin des Ardennes. Anecdotes & Souvenirs. Mons, Byr et Loret, 1885. [Mons / Typographie-Lithographie Byr et Loret / 1885] In-8° broché, [2 bl.], [2 (faux-titre, mention de droits)], 115, [3 bl.] p., exemplaire sur papier vergé, couverture un peu défraîchie, peu courant.Introduction :
   J'ai visité les principales villes de notre petit pays, si intéressant, si riche en monuments des siècles passés, si renommé pour ses constructions modernes ; je connais les trésors artistiques, d'une valeur inestimable, qui reposent dans nos splendides cathédrales & nos merveilleux musées ; j'ai vu les bords champêtres de l'Escaut, depuis Termonde jusqu'à Flessingue, ainsi que les bords pittoresques de la Meuse, depuis Liège jusqu'à Dinant ; j'ai admiré les sites enchanteurs éparpillés dans nos belles Flandres agricoles & nos riches provinces wallonnes, où l'industrie a atteint son plus haut degré de perfection, mais je n'avais jamais songé à visiter les Ardennes !
   Pourquoi? – Je n'en sais rien.
   On fait parfois à l'étranger des voyages coûteux, fatigants & périlleux, qui amènent bien souvent la plus arrière déception, sans réfléchir qu'il ne faut pas aller aussi loin et qu'on peut à moins de frais se délecter la vue par des paysages ravissants comme ceux de Dinant, Beauraing, Florenville, par les vestiges imposants des constructions de nos ancêtres, comme à Orval & à Laroche, par des phénomènes de la nature, comme les grottes de Rochefort et de Han.
   Il m'a fallu le concours de toute une estimable famille pour me décider à faire cette excursion & je lui dois de la reconnaissance, parce qu'elle a laissé dans ma mémoire un souvenir plein de charmes.
   Les sensations diverses que j'ai ressenties m'ont engagé à tenir quelques notes, que des amis, inconscients peut-être, m'ont conseillé de publier ; je me suis laissé convaincre, pensant bien que cela ne peut m'exposer qu'à un seul inconvénient : celui de n'être point lu ; mais qu'à cela ne tienne.
   S'il en est ainsi, je me lirai moi-même et j'aurai toujours devant les yeux la souriante image d'une succession de jours ensoleillés et d'agréables surprises ; c'est déjà une consolation bien douce.
   J'ai su depuis peu que plusieurs relations du même genre avaient déjà paru, mais j'avoue n'avoir jamais lu que le Guide de Jean d'Ardenne, guide précieux, qui est rempli de renseignements exacts & d'une utilité incontestable.
   Si le lecteur daigne jeter un coup d'œil complaisant sur cet essai, qu'il veuille bien remarquer que toutes les réflexions y faites, toutes les impressions y reprises, me sont absolument personnelles & n'ont pas la moindre prétention.
   J'ai vu & observé ; j'ai cherché à m'exprimer le plus clairement possible, parfois, peut-être, avec beaucoup d'enthousiasme, mais toujours avec une grande sincérité ; ce sera mon excuse, si l'on croit devoir examiner ce travail & le soumettre à une critique sévère.
   Puissé-je contribuer à faire visiter davantage les beaux sites dont je fais la description et je ne regretterai nullement la fantaisie que j'ai prise.

25 euros (code de commande : 23737).

LORET (Léopold) — Un coin des Ardennes. Anecdotes & Souvenirs. Mons, Byr et Loret, 1885. [Mons / Typographie-Lithographie Byr et Loret / 1885] In-8° broché, [2 bl.], [2 (faux-titre, mention de droits)], 115, [3 bl.] p., tous les bandeaux, lettrines et culs-de-lampe rehaussés à l'aquarelle, couverture un peu défraîchie, peu courant.Introduction :
   J'ai visité les principales villes de notre petit pays, si intéressant, si riche en monuments des siècles passés, si renommé pour ses constructions modernes ; je connais les trésors artistiques, d'une valeur inestimable, qui reposent dans nos splendides cathédrales & nos merveilleux musées ; j'ai vu les bords champêtres de l'Escaut, depuis Termonde jusqu'à Flessingue, ainsi que les bords pittoresques de la Meuse, depuis Liège jusqu'à Dinant ; j'ai admiré les sites enchanteurs éparpillés dans nos belles Flandres agricoles & nos riches provinces wallonnes, où l'industrie a atteint son plus haut degré de perfection, mais je n'avais jamais songé à visiter les Ardennes !
   Pourquoi? – Je n'en sais rien.
   On fait parfois à l'étranger des voyages coûteux, fatigants & périlleux, qui amènent bien souvent la plus arrière déception, sans réfléchir qu'il ne faut pas aller aussi loin et qu'on peut à moins de frais se délecter la vue par des paysages ravissants comme ceux de Dinant, Beauraing, Florenville, par les vestiges imposants des constructions de nos ancêtres, comme à Orval & à Laroche, par des phénomènes de la nature, comme les grottes de Rochefort et de Han.
   Il m'a fallu le concours de toute une estimable famille pour me décider à faire cette excursion & je lui dois de la reconnaissance, parce qu'elle a laissé dans ma mémoire un souvenir plein de charmes.
   Les sensations diverses que j'ai ressenties m'ont engagé à tenir quelques notes, que des amis, inconscients peut-être, m'ont conseillé de publier ; je me suis laissé convaincre, pensant bien que cela ne peut m'exposer qu'à un seul inconvénient : celui de n'être point lu ; mais qu'à cela ne tienne.
   S'il en est ainsi, je me lirai moi-même et j'aurai toujours devant les yeux la souriante image d'une succession de jours ensoleillés et d'agréables surprises ; c'est déjà une consolation bien douce.
   J'ai su depuis peu que plusieurs relations du même genre avaient déjà paru, mais j'avoue n'avoir jamais lu que le Guide de Jean d'Ardenne, guide précieux, qui est rempli de renseignements exacts & d'une utilité incontestable.
   Si le lecteur daigne jeter un coup d'œil complaisant sur cet essai, qu'il veuille bien remarquer que toutes les réflexions y faites, toutes les impressions y reprises, me sont absolument personnelles & n'ont pas la moindre prétention.
   J'ai vu & observé ; j'ai cherché à m'exprimer le plus clairement possible, parfois, peut-être, avec beaucoup d'enthousiasme, mais toujours avec une grande sincérité ; ce sera mon excuse, si l'on croit devoir examiner ce travail & le soumettre à une critique sévère.
   Puissé-je contribuer à faire visiter davantage les beaux sites dont je fais la description et je ne regretterai nullement la fantaisie que j'ai prise.

25 euros (code de commande : 23738).

MABILLE (Alfred) — Les environs de Bruxelles par Alfred Mabille. Nombreuses illustrations. Composition inédites de Henry Cassiers et Alfred Ronner et plusieurs vue photographiques. Bruxelles, Lebègue, [1885]. [Bruxelles J. Lebègue et Cie, Imprimeurs-Éditeurs 46, rue de la Madeleine, 46.] In-8° (220 ´ 280 mm.) sous cartonnage (un peu frotté) d’éditeur d'après la maquette de Paul Souze (relié par Meersmans à Bruxelles), 131, [1 bl.] p., illustrations dans le texte, la carte manque, (« Collection Nationale - Origine, Description et Histoire des Principales Villes de Belgique »), quelques rousseurs.Table des matières :
   I. Un mot d'introduction.
   II. Au temps passé.
   III. Les faubourgs.
   IV. Les faubourgs (suite).
   V. La Zuene.
   VI. La Pede et la route vers Ninove.
   VII. La route vers Gand et le Pays d'Assche.
   VIII. Le canal de Willebroeck.
   IX. La Woluwe et les environs de Perck.
   X. Uccle et la villégiature.
   XI. Linkebeek, Alsemberg et Rhode-Saint-Genèse.
   XII. La vallée de l'Isque.
   XIII. Soigne (1°. Sous la lisière. 2°. Sous bois).
   XIV. Waterloo.

25 euros (code de commande : 23753).

MACFIE (Harry) — Feux de camp d'autrefois. Aventures de trappeurs et de chercheurs d'or dans le Canada et l'Alaska. [Titre original : Lagereldar langesen.] Traduit du suédois par D. Hasart. Bruxelles, Éditions de la Paix, 1947. In-8° broché, 235 p., quelques illustrations hors texte.Table des matières :   - La trouvaille d'or à Falcon Lake.
      - Sur la piste des Indiens.
      - Le divin attelage des chiens.
      - À trente pieds sous terre.
      - La chasse aux élans.
      - L'or.
      - Tom Moore, le vieux trappeur.
      - Une randonnée sous le signe de la faim.
      - Sauvés par les Indiens.
      - La caisse de bière du spéculateur.
      - Des blancs-becs en pays sauvage.
      - Le vol des gloutons.
      - Sous le signe de la faim.
      - Sauvés !
   - Le vieux trappeur de Cormoran Lake.
      - En canot vers les terrains de chasse.
      - Makwa et son maître.
      - La vieille hutte en pays sauvage.
      - Une offre intéressante.
      - Ben raconte son enfance et l'attaque des Indiens.
      - Makwa nous rend visite.
      - Ben raconte l'histoire des premiers scalps.
      - Massacre près de Cypres Hill.
      - Pièges.
      - La tempête de neige.
      - Prisonnier des Indiens.
      - Comment Ben perdit ses oreilles.
      - Noël en pays sauvage.
      - La délivrance de Laura et la mort de Tom.
      - Vengeance de Ben.
      - Dernier récit du vieux Ben.
      - Makwa se réveille.
      - La capture des castors.
      - La prise des rats musqués.
      - Adieu Makwa.
   - Un voyage de flibustiers en Sibérie.
      - Réunion à Teller.
      - Vers le Vieux monde.
      - Chasse à l'ours et panne de moteur.
      - Chassés par les Cosaques.
      - Escarmouche et retour.

12 euros (code de commande : 23729).

MAC ORLAN (Pierre) — Picardie. Roman des aventures du sergent Saint-Pierre et de Babet Molina. Paris, Émile-Paul, 1943. In-8° broché, 281 p., quelques rousseurs.   Roman rééditié chez Gallimard sous le titre Babet de Picardie.
Extrait :
   « Le cou rompu et les épaules endolories par le havresac de toile bise, nous cheminions sans dire un mot. Le soleil dardait ses rayons sur un paysage de blé, coupé par la route poussiéreuse que nous suivions et qui descendait du coteau de Vimy-en-Gohelle où nous avions fait étape dans la grange du curé. Nous étions trois soldats du régiment de Picardie en route pour rejoindre le détachement de M. Charpignon, notre lieutenant, qui nous attendait dans le village d'Allaine près de Péronne, avec cinquante recrues qu'il devait conduire à M. de la Rochetullon qui commandait alors le 2e bataillon de notre régiment. »

10 euros (code de commande : 23714).

MALHERBE (Michel) — Les langages de l'humanité. Une encyclopédie des 3000 langues parlées dans le monde. Avec la collaboration de Serge Rosenberg. Paris, Laffont, 1995. Fort in-8° collé sous étui d'éditeur, 1734 p., (collection « Bouquins »), exemplaire en très bel état.En quatrième de couverture :   Nous parlons, aujourd'hui, quelque 3000 langues à travers le monde. Serions-nous encore poursuivis par la malédiction de Babel ? Comment tant de langues peuvent-elles subsister ? Cette multitude de façons de penser n'est-elle pas pourtant une richesse dont l'humanité ne peut se passer ?
   Michel Malherbe a fait le pari de démêler cet écheveau apparemment inextricable : Les Langages de l'Humanité, panorama complet de l'univers des langues, aborde aussi de manière pratique l'étude du langage humain.
   Plus qu'un moyen de communication, ou même l'expression d'une culture, chaque langue est un territoire original que l'auteur vous invite à explorer au cours de deux « voyages » linguistiques autour de la Terre :
      - Le premier pour découvrir les mécanismes du langage, ses différentes composantes, puis les grandes familles linguistiques et les particularités des langues les plus importantes ;
      - Le second est une tentative inédite d'entrer dans l'intimité de 171 langues de toutes les familles. L'apprenti explorateur trouvera pour chacune d'entre elles un « portrait » grammatical et culturel, ainsi qu'un lexique de quelques centaines de mots, même dans les langues les plus exotiques : tagalog des Philippines, zoulou d'Afrique du Sud, malayalam ou télougou de l'Inde, nahuatl, langue des Aztèques... ou même le houaïlou des Kanaks de Nouvelle-Calédonie ! Il ne nous reste plus qu'à vous souhaiter « bon voyage » en... zoulou : Hamba kahle !

20 euros (code de commande : 23722).

[MARAIS (Jean)]. COCTEAU (Jean) — Jean Marais. Paris, Calmann-Lévy, 1951. In-8° broché sous jaquette d'éditeur, 121 p., un portrait en frontispice, (collection « Masques et Visages »), exemplaire numéroté sur Alfama filigrané du Marais (n° 704).Table :   - Préface.
   - De l'acteur.
   - Du peintre.
   - De son chien.
   - Où Jean Marais reste en coulisse.
   - Où Jean Marais sort des coulisses.
   - Liste des œuvres interprétées par Jean Marais.
   - Premier intermède.
   - Deuxième intermède.
   - Annexe.

30 euros (code de commande : 23717).

MOKE (H.-G.) — Le Gueux de mer ou La Belgique sous le duc d'Albe. Illustrations d'Alfred Ronner. Bruxelles, Lebègue, [ca 1904]. In-8° sous cartonnage noir, rouge et or d'éditeur, 410 p., illustrations, quelques rousseurs, coins émoussés.Préface :   Cet ouvrage a été composé dans le but d'offrir aux lecteurs le tableau fidèle d'une époque glorieuse pour la Belgique. On a voulu rappeler à ceux qui connaissent l'histoire de notre patrie, et montrer à ceux qui l'ignorent, quel fut l'excès de l'oppression sous laquelle un gouvernement étranger fit gémir ces malheureuses provinces ; comment nos ancêtres surent défendre leurs droits ; et par quel mélange extraordinaire de génie, de persévérance, de courage et de vertu, un homme, auquel nul autre encore n'a pu être justement comparé, donna la liberté à une partie des Pays-Bas et rendit moins insupportable le joug qui pesait sur l'autre.
   On a emprunté le cadre du roman : non que l'on méconnût les inconvénients qui résultent de cet assemblage de la fiction et de la vérité, mais parce qu'en se renfermant dans les bornes étroites de l'histoire on eût rencontré des difficultés beaucoup plus grandes et obtenu, peut-être, moins de lecteurs.
   On ose assurer que l'on s'est conformé scrupuleusement à la vérité, ou du moins à la probabilité historique, toutes les fois que l'on a mis en scène de grands personnages. Les notes placées de distance en distance justifient les expressions les plus singulières et les anecdotes les plus remarquables ; il eût été facile de les multiplier, mais on a été retenu par la crainte de fatiguer le lecteur en détournant son attention, ci trop de reprises, de l'action principale.
  Il a fallu donner aux différents personnages l'esprit de leur siècle, et l'on n'a pu se dispenser de rappeler quelquefois des excès désavoués maintenant de tous les partis; mais on n'a voulu aigrir aucune susceptibilité, et l'on a saisi, avec autant d'empressement que de franchise, l'occasion de rendre justice aux hommes vertueux de toutes les opinions et de toutes les croyances.

15 euros (code de commande : 23743 - vendu).

[MONS]. Mons. Gravure extraite d'une des éditions imprimées à partir de 1609 de laDescription de tous les Pays-Bas, de Lodovico Guicciardini. Tirage de belle qualité.
Dimensions :
   - Image : 308 x 230 mm.
   - Cuvette : 311 x 233 mm.
   - Feuille : 383 x 315 mm.
   - Cadre : 523 x 422 mm.
Échelle : environ 1 : 7200.
Légende de la gravure :   Mons Hannoniae urbs potens et ampla, a Carolo Magno Metropolitan[o] mun[e]ze et caesaris privilegijs donato Trulla flu alvitur propugnaculis et natura loci munitissima Gens humana et opulata Saginariae negatiatione dedita.
Commentaire de Christine Gobeaux :
   Le plan figure dans une nouvelle édition de la Description de tous les Pays-Bas de Lodovico Guicciardini, attribuée à Cornelis Claesz (1560-1609). Pierre Montanus (1560-1625) a actualisé le texte de l'édition plantinienne de 1582 et Claesz a fait graver de nouveaux cuivres.
   À première vue, la gravure envisagée ici peut paraître identique à celle parue dans les éditions plantiniennes. Cependant un examen approfondi permet d'affirmer qu'il s'agit d'un nouveau cuivre. Tout d'abord, le dessin des maisons et des arbres diffère. Le titre, situé dans le cartouche au-dessus du plan, ne se termine plus par un point. Le texte latin du cartouche n'est pas composé de la même manière. Les fins de lignes ne comportent pas le même mot et le texte se termine par un ornement typographique. Le dessin de l'encadrement intérieur du cartouche et du personnage a été modifié. Les blasons ne sont pas identiques. Au niveau des inscriptions sur le plan, l'emplacement des noms diffère. Ainsi la porte de « Bertemont » est inscrite ici à l'extérieur de la ville. Le nom de l'église Saint-Nicolas manque sur ce plan. Au niveau de la porte du Rivage, toute une rangée de maisons a été supprimée. S'il s'agissait du même cuivre, des traces de celles-ci seraient visibles à la loupe. Or ce n'est pas le cas. À part cet élargissement a la porte du Rivage, le tracé des rues n'a subi aucune modification.
   Le cuivre de cette gravure comporte deux états. Ce premier sans numéro de planche a été très peu utilisé.
   En conclusion, ce plan reflète toujours la même situation au niveau topographique. L'éditeur n'a pas jugé nécessaire de l'actualiser puisqu'il est censé illustrer une œuvre qui décrit les Pays-Bas au XVIe siècle. D'autre part, le souci d'offrir un plan correct au niveau topographique n'est pas l'objectif de ce type de publication.
Bibliographie :
   - Gobeaux (Christine), Mons au XVIe siècle : catalogue descriptif des vues, plans et sièges, dans Annales du Cercle archéologique de Mons, t. 81, pp. 422-429, P.008A.   



200 euros (code de commande : 23723).

ONFRAY (Michel) — La communauté philosophique. Manifeste pour l'Université populaire. Paris, Galilée, 2004. In-8° broché, 136 p.En quatrième de couverture :   La philosophie subit un certain nombre de misères : l'institutionnalisation scolaire, la confiscation universitaire, le triomphe d'une historiographie idéaliste, la manie ésotérique, la reproduction du milieu sur le mode incestueux, les avachissements mondains, la soumission éditoriale au marché.
   À rebours de cet état des lieux, et pour retrouver la voie de la philosophie antique où pratiquer la discipline suppose une conversion existentielle, puis une pratique ad hoc, Michel Onfray propose une communauté philosophique. Pour ce faire, il a créé une Université populaire à Caen, lieu de ce laboratoire de philosophie vivante.
   Ce livre est le manifeste de cette expérience.

12 euros (code de commande : 23721).

Picasso / Miró/ Dalí. Évocations d'Espagne. [Madrid], Ediciones El Viso, 1985. In-4° broché, 273 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
   
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Palais de Beaux-Arts, à Charleroi, dans le cadre des manifestations « Europalia 85 España », du 26 septembre au 22 décembre 1985.
Table des matières :   - Picasso Miró et Dalí : l'empreinte espagnole de trois artistes d'avant-garde.
   - Picasso en pensant à l'Espagne, par Julián Gállego.
   - Don José Ruiz Blasco et Pablo Picasso. Le père en tant que maître et modèle, par Jürgen Glaesemer.
   - Songe et Mensonge de Franco, par Werner Spies.
   - Joan Miró et la réalité catalane, par Jacques Dupin.
   - De Montroig à Varengeville, par Pere Gimferrer.
   - Salvador Dalí : Impressions d'Afrique, par Renilde Hammacher-Van den Brande.
   - Dalí-Lorca-Buñuel : chronologie, par Renilde Hammacher-Van den Brande.
   - La prédestination surréaliste de Salvador Dalí, par Francisco Calvo Serraller.
   - Dalí conquistador, par Robert Descharnes.
   - Catalogue Picasso.
   - Catalogue Miró.
   - Catalogue Dalí.
   - Biographies, par J. Miguel Morán.

20 euros (code de commande : 23747).

[PLATON]. FRÈRE (Jean) — Le bestiaire de Platon. Paris, Kimé, 1998. In-8° collé, 127 p., quelques illustrations, (collection « Philosophie - Épistémologie »).En quatrième de couverture :   Philosophes et biologistes se sont depuis toujours interrogés sur la nature du psychisme animal. Tout au long de ses dialogues, Platon a rencontré la question et y a répondu en rapprochant psychisme humain et psychisme animal. C'est à préciser les implications de cette thèse platonicienne que se consacre le présent ouvrage. On y découvre comment les trois niveaux essentiels qui selon Platon caractérisent l'âme humaine, l'intelligence, le cœur ardent, le désir et les sensations existent dans tout le genre animal ; bien que les animaux ne possèdent assurément ni la raison ni un langage logiquement articulé, toutes les opérations mentales humaines essentielles se retrouvent en l'animal, avec néanmoins des différences notoires selon les multiples espèces : oiseaux, animaux terrestres, animaux marins. Le Bestiaire de Platon demeure néanmoins éclectique et se consacre avant tout à l'étude de quelques spécimens d'animaux privilégiés, et dont les caractéristiques sont symboliquement fort proches des caractères qui se rencontrent chez les humains. L'étude ici présentée du lien entre métaphysique, éthique et biologie platoniciennes permet de voir comment Platon a su admirablement discerner ce qu'est, en son ample unité, le dynamisme de la Vie.
12 euros (code de commande : 23724).

POURBAIX (Robert) — La grande histoire d'un petit peuple. Les charbonniers de Bois-du-Luc. Mons, Fédération du Tourisme du Hainaut, 1983. In-8° carré broché, 161 p., nombreuses illustrations.Table des matières :   Préface.
   Chapitre I : L'épopée de Bois-du-Luc.
      1. Racines lointaines.
      2. Naissance de l'industrie charbonnière.
      3. Une grande aventure.
      4. La loi des maîtres.
      5. Les nouveaux seigneurs.
      6. Un monde s'écroule.
      7. Les derniers temps.
      8. De la révolte à l'espérance.
   Chapitre II : Un peuple qui souffre.
   Chapitre III : Une histoire de famille.
      1. Les Pourbaix.
      2. Auger.
      3. Les fils d'Auger Pourbaix.
      4. Autres descendants d'Auger.
   Chapitre IV : Un monde autonome.
      1. Une solide indépendance industrielle.
      2. Organisation matérielle d'une communauté.
      3. Réponse aux besoins culturels.
   Chapitre V : Une grande puissance industrielle.
      1. Une société prestigieuse.
      2. Un immense domaine.
      3. Les concessions.
      4. Les maîtres de Bois-du-Luc.
      5. Activités du charbonnage.
   Chapitre VI : La paroisse de Bois-du-Luc.
      1. Liens avec la paroisse de Houdeng.
      2. Naissance d'une paroisse ouvrière.
      3. L'église.
      4. Prêtres de Bois-du-Luc.
      5. Les religieuses.
   Chapitre VII : Un exemple d'habitat humain.
      1. Les premières maisons.
      2. Les Carrés.
      3. D'autres cités.
      4. D'autres maisons.
      5. Les loyers.
      6. Bois-du-Luc se prolonge.
      7. Les cantines.
      8. Logements de fortune.
      9. Aujourd'hui et demain.
   Chapitre VIII : Annexes.
      1. Lexique.
      2. Monnaies et mesures anciennes du Hainaut.
      3. Documents et souvenirs.
      4. Pays d'origine des travailleurs de Bois-du-Luc.
      5. Les victimes de Bois-du-Luc.
   Tableaux statistiques :
      1. Nombre de travailleurs à Bois-du-Luc.
      2. Production annuelle de charbon.
      3. Salaires journaliers des ouvriers à veine.
      4. Dividendes annuels.

10 euros (code de commande : 23735 - vendu).

ROLLAND (Jean) — Quaregnon... un peu du passé. Préface de G. Plumat et A. Bonjean. Mons, Librairie Fédérale, 1939. In-8° broché, 158 p., illustrations, un grand plan à déplier.Table des matières :
   
Préface.
   Chapitre I. Géographie physique et politique.
   Chapitre II. Les origines de Quaregnon :
      § 1. Les âges préhistoriques.
      § 2. Les Anciens Belges.
      § 3. La domination romaine.
      § 4. Les premiers évangélisateurs de Quaregnon.
      § 5. Le Château du Diable.
   Chapitre III. Étymologie de « Quaregnon ».
   Chapitre IV. Toponymie :
      A. Voies de communications.
      B. Les noms de rues.
      C. Les coutures.
      D. Hydronymie.
      E. Autres lieux-dits.
   Chapitre V. Les seigneuries.
      1. La seigneurie de Quaregnon.
      2. La seigneurie du comte de Hainaut.
      3. La seigneurie de Saint-Ghislain.
      4. Le fief de le Val.
         - La charte-loi de Quaregnon.
   Chapitre VI. L'agriculture, l'élevage, les charbonnages.
      - Aspects du village au XIIIe siècle.
   Chapitre VII. Sceau échevinal et armoiries.
   Index des lieux-dits.

25 euros (code de commande : 23736).

ROLLAND (Paul) — Histoire de Tournai. 2e édition. Tournai, Casterman, 1957. In-8° sous cartonnage illustré et jaquette d'éditeur, 336 p., illustrations hors texte dont un plan à déplier in fine.Table des matières :   Préface - Avertissement.
   L'Âge épique (La Fin de l'Antiquité).
      I. Les origines légendaires.
      II. Les origines réelles. La période gallo-romaine.
      III. Les origines royales. La période franque.
   L'Âge héroïque (Le Moyen Âge).
      IV. Le gouvernement des évêques.
      V. La naissance de la commune.
      VI. Philippe-Auguste et l'affirmation française.
      VII. Le beau règne de saint Louis.
      VIII. Philippe le Bel et la plénitude des forces.
      IX. Le siège de 1340 et l'apogée des pouvoirs.
      X. Les antécédents démocratiques et monarchiques.
      XI. La victoire et le régime des métiers.
      XII. L'interrègne anglais.
      XIII. L'annexion aux Pays-Bas espagnols.
      XIV. Les troubles religieux et politiques du XVIe siècle.
   L'Âge classique (Les Temps Modernes).
      XV. La convalescence sous les Archiducs.
      XVI. Le grand règne de Louis XIV.
      XVII. Les Autrichiens, Louis XV et Fontenoy.
      XVIII. Les bienfaits de Marie-Thérèse.
      XIX. La Révolution brabançonne.
      XX. La Révolution française et l'Empire.
      XXI. Le régime hollandais et la Révolution belge.
      XXII. Tournai dans le royaume de Belgique.

25 euros (code de commande : 23733).

STREBELLE (Oliver) — Journal d'un sculpteur. Bruxelles, Crédit Communal de Belgique, 1985. In-4° sous reliure et jaquette d'éditeur, 355 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bel état.Sur la jaquette :   Ce journal pourrait figurer parmi les œuvres d'Olivier Strebelle, car sa forme inhabituelle l'apparente aux métamorphoses sculpturales.
   Longuement élaboré de l'intérieur, il fut construit par sections bien définies, qui en s'enchaînant ont progressivement formé un tout cohérent.
   Grâce à la passion de cet artiste fécond pour la photographie, les moments d'intimité de l'atelier ont été restitués dans une foule de documents qui ont permis de suivre son évolution depuis les débuts.
   Ce livre est aussi le produit d'amitiés de longue date : Philippe Dasnoy, le préfacier, Michel Olyff, le graphiste, sont des amis d'enfance de l'auteur.
   Sophie Orloff, reprenant en 1979 le travail commencé en 1975 par Domitila de Grunne, est l'historienne de l'art, la documentaliste et l'artisan de ce « roman-sculpture ».
Sommaire :   - Avant-propos, par François Narmon.
   - Olivier..., par Philippe Dasnoy.
   - Recherches du début - Sculptures-paysages - Personnages plantés - Poteries de bronze - Organismes mouvants - Jardins éoliens - Objets sensuels - Hommes en marche - Portraits imaginaires - Couchés dehors - Accessoires-spectacles - Bonshommes de bronze - Figures ailées - Paysages de ville.
   - Aperçu historique, par Sophie Orloff.
   - Catalogue et biographie.
   - Résumé biographique
   - Bibliographie sélective.

40 euros (code de commande : 23748 - vendu).

[SURRÉALISME]. Surréalisme et précurseurs. Sous la direction de Marie-Lucie Cornillot. Besançon, 1961. In-8° broché, 59 p., XX planches hors texte, quelques annotations.   Catalogue de l'exposition éponyme présentée au Palais Granvelle, à Besançon, dans le cadre du Festival artistique, en 1961.
Préface :
   Notre génération a vérifié la fable des bâtons flottants. Les monstres affreux se sont mués en affectueux toutous. Dada n'est plus qu'un joli cheval de bois. L'affiche et la publicité ont familiarisé toutes les classes avec le cubisme et les formes d'art nées du surréalisme, objets en leur nouveauté des hurlements de la presse, sinon des coups de parapluie des dames visiteuses d'exposition horrifiées. Avec un plaisir exquis, nous demeurons à rêver aujourd'hui devant ces jalons d'un chemin naguère encore scandaleux.
   Je me souviens du jour au Val de Grâce où, dans notre chambrée d'élèves médecins auxiliaires parmi lesquels Louis Aragon, un nouveau fit son entrée. C'était André Breton. Que ne devait-il pas sortir de leur rencontre, début d'une marche côte à côte, féconde et provisoire. Littérature, le Sans-Pareil, dix expositions, vingt pamphlets, plus d'amitiés encore cristallisèrent autour d'eux et d'un troisième anabaptiste, Philippe Soupault, sous le signe de Tzara, les forces éparses de toute une jeunesse dont les manifestations tapageuses ou profondes allaient renouveler le goût et la sensibilité d'à peu près tous les esprits valables et précipiter dans le passé nombre de pontifes et d'idoles comme dans le Rhin le cercueil d'Heine.
   Le Surréalisme naquit alors, la « Révolution surréaliste » fut son Moniteur officiel, il avait bien d'anciennes sources, mais on n'y pensa qu'ensuite pour justement les exalter, apportant ainsi la preuve que le nouveau mouvement si révolutionnaire et audacieux se voulut-il rentrait – comme tous les autres – dans une explicable filiation des idées et des goûts.
   Certes, il n'est pas commode dans une exposition de montrer d'une manière concrète les racines emmêlées d'une végétation scintillante, très touffue et très complexe. Mlle Cornillot y est parvenue d'une manière fort notable, sans céder à la tentation de ne montrer du mouvement que certaines facettes ou certains avatars. Les religions aussi ont des pontifes de l'onzième heure, mais ce sont des hérétiques. Le devoir d'un conservateur, dans pareille occurrence, est de faire la preuve d'un esprit scientifique en se refusant à la voix des sirènes, même les plus enchanteresses. La logique et la vérité n'excluent pas la dilection, encore moins l'intérêt. Les familiers de Besançon l'éprouveront très vite ici.

20 euros (code de commande : 23752).

TAVARES (Gonçalo M.) — Monsieur Kraus et la politique. Traduit du portugais par Dominique Nédellec. Dessins de Rachel Caiano. Suivi d'un texte de Alberto Manguel : Karl Kraus, le voisin de tout le monde, traduit de l'anglais par Christine Le Bœuf. Paris, Viviane Hamy, 2009. In-8° broché, 141 p., exemplaire en parfait état.En quatrième de couverture :   « — La question est simple : les impôts servent à améliorer la vie du pays. On est d'accord ?
   — On est d'accord.
   — Donc, plus un individu paie d'impôts, plus la qualité de vie du pays s'améliore ?
   — Alors, moins il reste d'argent à chacun à la fin du mois – à cause des impôts – plus le pays en a, lui. À la limite : quand quelqu'un achète du pain et du beurre et qu'il les mange, objectivement, il vole ce pain et ce beurre au pays.
   — Ainsi, plus la vie de l'habitant se dégrade, plus celle du pays s'améliore.
   — Exact.
   — Que vive le pays ! s'exclama le Premier Assesseur.
   — Mais sommes-nous au service du citoyen à titre individuel ou du pays comme une totalité ?
   — Du pays comme une totalité, Chef ! crièrent à l'unisson les Assesseurs.
   — Et le pays appartient à tous ! insista le Premier Assesseur.
   — Conclusion, si notre objectif patriotique est d'améliorer la qualité de vie du pays, il nous faut...
   — Dégrader la qualité de vie du citoyen !
   — Et voilà ! »
   Gonçalo M. Tavares, né en 1970, est l'un des écrivains les plus importants de la littérature portugaise contemporaine. Monsieur Kraus fait partie de l'ensemble O Bairro, quartier peuplé de personnages portant des noms d'artistes célèbres, dont on pénètre le quotidien par le biais de courtes saynètes. Y flâner nous mène chez Monsieur Valéry qui fait des bonds pour se grandir, Monsieur Calvino qui enferme le néant dans un ballon, puis chez Madame WoolfMonsieur DuchampMadame Pina BauschMonsieur Breton...
   Pour l'auteur, le Bairro constitue « un lieu où l'on tente de résister à l'entrée de la barbarie. »

8 euros (code de commande : 23707).

THIBAUT-DEHOUX (S.) — Histoire et souvenirs de Mont-sur-Marchienne. Deuxième édition, illustrée, avec carte du territoire. Couillet, Sogédi, 1931. In-8° broché, 241, [14 (table et index)] p., illustrations.Table des matières :   - Avant-propos.
   - Introduction de la première édition.
   Chapitre I. Histoire du pays et de la commune.
   Chapitre II. Les communes belges.
   Chapitre III. La création de la Belgique.
   Chapitre IV. Origine de la commune.
   Chapitre V. La seigneurie.
   Chapitre VI. La commune.
   Chapitre VII. L'enseignement officiel.
   Chapitre VIII. L'enseignement libre.
   Chapitre IX. Les services publics.
   Chapitre X. Situation géographique.
   Chapitre XI. Les voies de communication.
   Chapitre XII. La grande industrie à Mont-sur-Marchienne.
   Chapitre XIII. Par monts et par vaux. Industries diverses.
   Chapitre XIV. Le collège ou pensionnat Piret.
   Chapitre XV. Culte catholique.
   Chapitre XVI. Les sociétés.
   Chapitre XVII. Institutions de la Maison du peuple.
   Chapitre XVIII. Jeux et divertissements.
   Chapitre XIX. Les guerres.
   Chapitre XX. Biographies et généalogies.

25 euros (code de commande : 23726).

TSERNIANSKI (Milos) — Journal de Tcharnoïevitch. [Titre original : Dnevnik o Carnojevicu.] Traduction et préface par Olga Markovic. Lausanne, L'Âge d'Homme, 1991. In-8° broché, 110 p., (collection « Classiques Slaves »), accroc au second feuillet de couverture.En quatrième de couverture :
    1914-1918. La guerre. Une fois dissipés les mythes, qu'en reste-t-il pour ceux qui ont eu la chance de s'en sortir vivants ? Mais d'abord, où était-elle, la vie, dans cette succession d'atrocités et de temps morts ? Peut-être ces survivants hébétés l'ont-ils saisie au cœur même de l'horreur et de l'absurdité ?
   Tcharnoïevitch. Serbe enrôlé dans l'armée austro-hongroise, est engagé contre les troupes serbo-russes sur le front de Galicie. Situation absurde puisqu'il est contraint de se battre contre ceux dont il se sent le plus proche et que l'armée, à laquelle il appartient, finira par l'emporter sur ce front tout en perdant la guerre.
   Il erre de champs de bataille en hôpitaux, de camps de prisonniers à sa maison natale, de souvenir en souvenir de sa vie passée. Il tient un journal, précaire boussole, fil conducteur incertain de ses errances dans le temps et dans l'espace, ultime possibilité de leur donner un sens. Atteint dans son corps et son esprit, désespéré, résigné, il est incapable d'émotion et conscient de (inutilité de tout effort.
   La parution du Journal, en 1921, est un événement considérable dans l'histoire de la littérature serbe. L'œuvre, en effet, rompait complètement avec la production romanesque traditionnelle. Par la forme d'abord. Chronique ? Poème en prose ? Roman ? Le Journal tient de ces différents genres sans être véritablement restreint à aucun – mais surtout par le ton. Ce ton, l'authenticité première de Tsermanski, est fait de la succession de notations brèves, hachées, sèches et de développements lyriques, d'images subtiles et personnelles, d'idées à bâtons rompus, de réflexions inachevées.
   Milos Tsernianski est avec Miroslav Krleza et Ivo Andritch la figure la plus importante de la littérature yougoslave de ce siècle. Voyageur, essayiste, romancier, il a marqué par sa mélodie subtile et riche le rythme de sa tangue, ce qui est le signe des grands poètes. Son roman épique Migrations a eu un accueil enthousiaste du public et de la critique. Traduit en plusieurs langues, il a obtenu en France le prix du meilleur Livre Etranger.

9 euros (code de commande : 23708).

VANDENDRIESSCHE (Franz)  L'entité louviéroise en 300 cartes-vues. Haine-Saint-Pierre, Cercle d'Histoire et de Folklore Henri Guillemin La Louvière (Haine-Saint-Pierre et Haine-Saint-Paul), 1991. Grand in-8° broché, 165 p., (collection « Publication du Cercle », volume XXVII).Liste des communes illustrées dans ce volume :   Haine-Saint-Pierre, Haine-Saint-Paul, Houdeng-Aimeries, Houdeng-Gœgnies, La Louvière, Maurage, Saint-Vaast, Strépy-Bracquegnies, Boussoit, Besonrieux et Trivières.
Extrait de l'introduction :   En 1979, lors de la parution de notre 15e publication L'Entité louviéroise en 150 cartes-vues, nous formulions notre intention d'éditer, à l'appui de documents inédits, un second recueil beaucoup plus complet. Le voici ! Il renferme exactement 304 clichés dont 250 vues anciennes, et 54 photos actuelles qui ont été prises aux mêmes endroits fixés, voici presque 100 ans, et dont nous vous laissons l'intérêt de la comparaison.
   Chaque vue ancienne aurait mérité son image d'aujourd'hui, tellement les changements sont saisissants : presque tous nos sites industriels aux noms prestigieux ont disparu ; des quartiers entiers ont été sacrifiés ; gares, trams, rivières, moulins et châteaux ne sont plus que de vagues souvenirs, de même que la quiétude de nos rues...
   Ces multiples mutations nous ont-elles apporté toutes les joies et les satisfactions que nous étions en droit d'espérer ? Nous en doutons ! Mais, à chacun de juger, d'apprécier...

13 euros (code de commande : 23734 - vendu).

VERLAINE (Paul) — Parallèlement. Illustré de 15 pointes sèches de Mariette Lydis. Paris, Guillot, 1949. In-f° en ff. sous couverture et chemise d'éditeur, 104 p., 20 illustrations en couleurs (dont 5 hors texte), un des cent exemplaires numérotés sur Rives blanc à la forme (n° 109), il manque l'étui.   L'exemplaire présenté ici comprend cinq planches non retenues inédites et les quinze gravures dans leur état définitif en couleurs.
   L'ouvrage a été imprimé pour la typographie sur les presses du maître-imprimeur Joseph Zichieri, le coloriage des gravures a été exécuté entièrement à la main par Nadine Guillot et les pointes sèches ont été tirées dans les ateliers en taille-douce de Georges Leblanc.


   
Frontispice et titre.

120 euros (code de commande : 23720 - vendu).

 

 
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1810. JAY (Antoine) - Tableau littéraire de la France.

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JAY (Antoine).

Tableau littéraire de la France pendant le XVIIIe siècle. Discours qui a remporté le prix d'Éloquence décerné par la Classe de la Langue et de la Littérature françaises de l'Institut, dans sa séance du 4 avril 1810. Par M. Jay. 

 

Paris, Baudouin, 1810.
[Paris. / Chez Baudouin et C°, Imp. de l'Institut, / Rue du Pot-de-Fer S.-G., n°. 14. / Et Michaud Frères, imprim.-libraires, rue des / Bons-Enfans, n°. 34. / Delaunay, libraire, au Palais-Royal. / 1810.] 

 
In-8° broché, 99, [1 bl.] p.

Bel exemplaire, malgré quelques rousseurs, de cette rare édition originale.

  Note, à propos de cet ouvrage, publiée dans le tome IV des Œuvres littéraires de M. A. Jay (Paris, 1831) :
    Cette étude « obtint en 1810 les suffrages de l'Académie française. Le prix fut partagé entre l'auteur et M. Victorin Fabre, dont l'ouvrage fut aussi favorablement accueilli du public que de l'Institut. Je lui donnerais tous les éloges qu'il mérite sous le rapport philosophique et littéraire, si ces éloges ne retombaient indirectement sur la production jugée digne de la concurrence. Je remarquerai en passant que le choix seul du sujet était un acte de courage sous l'empire : l'opposition était alors dans la philosophie, conservatrice des grands principes d'égalité civile et de liberté. »

30 euros (code de commande : 25321).


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1718. BÓGAERT (Abraham) - A. Bógaerts Roomsche Monarchy.

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BÓGAERT (Abraham).

A. Bógaerts Roomsche Monarchy, Vertoont in de Levens, Bedryven, Muntbeelden, en Gedenk-penningen der Westersche en Oostersche Keizeren, van Julius Cezar af tot op Karel den VI. De tweede druk. 

Amsterdam, Oosterwyk, 1718.
 [T'Amsterdam, By Joannes Oosterwyk, CIϽ IϽ CCXVIII.]

In-8° (138 x 209 mm.) plein parchemin d'époque, tranches rouges, [1(faux-titre)], [1 (explication du titre frontispice)], [1 (titre frontispice de A. Houbraken gravé par Pool)], [1 (titre en rouge et noir avec une belle vignette gravée)], [1 bl.], [20 (dédicace et préface)], 441, [5 (table, errata et avis au relieur)] p., un bandeau (armes de Charles VI et une belle vignette gravée par Schynvoet), 20 planches hors texte (dont 2 à déplier).

Très bel exemplaire.

    Abraham Bogaert (Amsterdam, 1663-1727) voyagea à plusieurs reprises, comme chirurgien et marchand, aux Indes néerlandaises et ce n'est qu'en 1706 qu'il s'établit définitivement à Amsterdam.
   Son ouvrage a pour but de retracer l'histoire des empereurs romains à travers la production monétaire. La première édition de cette œuvre parut en 1697 mais Bogaert en fut assez mécontent, déçu par la qualité de son propre travail mais aussi par celui de l'imprimeur. Il s'en explique dans la « première seconde édition » améliorée qui fut publiée chez Hendrik Blank, en 1716. L'ouvrage présenté ici est donc un exemplaire de la « deuxième seconde édition » dont la réussite typographique et iconographique est manifeste.


Bibliographie : 

   - Nieuw Nederlansch Biografisch Woordenboeck, t. III, col. 131-133.


Reliure



Titre frontispice et son explication.
 
 
 Une des planches à déplier (De sleep of renstaatsy), en regard de la p. 85.
 
 
  Planche en regard de la p. 127 (Trajanus).

 280 euros (code de commande : 25283).



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1827-1828. BYRON (George Gordon) - Œuvres de Lord Byron.

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BYRON (George Gordon).

Œuvres de Lord Byron. Sixième édition, entièrement revue et corrigée par A. P[icho]T. ; précédées d'une Notice sur Lord Byron, par M. C. Nodier.

Tomes I à XXIV (complet).

Bruxelles, Demat, Remy et Galaud, 1827-1828.

Vingt-quatre tomes en douze volumes in-12 demi-basane verte, dos lisses ornés de fers dorés, tranches marbrées, volume 1 (titré sur le dos : Notice - Don Juan) : [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], XXIV, 187, [1 bl.], [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], [1 (titre : Don Juan], [1 bl.], 211, [1 bl.] p., volume 2 (titré sur le dos : Don Juan) : [1 (faux-titre)], [1 bl.], 206, [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], [1 (titre : Don Juan], [1 bl.], 217, [1 bl.] p., volume 3 (titré sur le dos : Don Juan) : [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 209, [1 bl.], 168 p., volume 4 (titré au dos : Le Corsaire - Beppo) : 203, [1 bl.], [2 (faux-titre et mention d'imprimeur)], IV, [2], 176 p., volume 5 (titré au dos : Le Giaour - L'île ou Christian) : [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], 181, [1 bl.], 210 p., volume 6 (titré au dos : Childe-Harold) : [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], XII, 184, [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], 180 p., volume 7 (titré au dos : Childe-Harold 2 - Mélanges 1) : 220, [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 155, [1 bl.] p., volume 8 (titré au dos : Mélanges 2 - Critiques) : [2 (faux-titre, mention d'imprimeur)], 176, [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 (titre de la partie Ctitiques et satires)], [1 bl.], 176 p., volume 9 (titré au dos : Théâtre 1) : [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 224, [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], [1 (titre deMarino Faliero)], [1 bl.], XXI, [1 bl.], 255, [1 bl.] p., volume 10 (titré au dos : Théâtre 2) : 212, [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 254 p., volume 11 (titré au dos : Théâtre 3) : 200, [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], 216 p., volume 12 (titré au dos : Correspondance) : 143, [1 bl.], [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], 143, [1 bl.] p.

Bel ensemble dans sa reliure typiquement romantique.

   À partir du tome XX, l'éditeur est Remy et Voglet et la date d'édition est 1828.
   Le volume 4 contient les tomes VI (Le Corsaire et Lara) et VII (Beppo, La fiancée d'Abydos, et Mazeppa).
   Le volume 5 contient les tomes VIII (Le Giaour, Le siège de Corinthe, Le prisonnier, de Chillon, Le tombeau de Chruchill et Parisina) et IX (L'île ou Christian et ses compagnons et Le vampire).
   François Godfroid nous apprend que « cette collection fort rare a été publiée par une association d'éditeurs des Pays-Bas : Berthot, Voglet, Galaud et Cie, Remy, De Mar fils, tous éditeurs à Bruxelles, Leroux, éditeur à Mons et A.-J. Van Tetroode [...] à Amsterdam. »


 Bibliographie :
   - Godefroid, Aspects inconnus et méconnus de la contrefaçon en Belgique, pp. 510 et 561.




L'ensemble : 250 euros (code de commande : 19318).



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1791. Encyclopédiana, ou Dictionnaire encyclopédique des Ana.

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[LACOMBE (Jacques, dir.)].

Encyclopédiana, ou Dictionnaire encyclopédique des Ana. Contenant ce qu’on a pu recueillir de moins connu ou de plus curieux parmi les saillies de l’esprit, les écarts brillants de l’imagination, les petits faits de l’histoire générale et particulière, certains usages singuliers, les traits de mœurs & de caractères de la plupart des personnages illustres anciens & moderne ; les élans des ames fortes & généreuses, les actes de vertu, les attentats du vice, le délire des passions, les pensées les plus remarquables des philosophes, les dictums du peuple, les réparties ingénieuses, les anecdotes, épigrammes & bon mots ; enfin les singularités en quelque sorte des Sciences, des Arts, & de la Littérature.

Paris, Panckoucke, 1791.
[A Paris, / Chez Panckoucke, Hôtel de Thou, rue des Poitevins / M. DCC. XCI.] 

In-4° plein veau blond d'époque, dos lisse orné de fers doré, pièce de titre de maroquin rouge, roulette dorée encadrant les plats (reliure un peu frottée), VII, [1 bl.], 963, [1 bl.] p. (erreur typographique de numérotation de pages : on passe de la p. 296 à la p. 317, puis de la p. 396 à la p. 377, sans perte de texte), texte sur deux colonnes, cachet ex-libris au verso de la page de faux-titre.

Exemplaire en bel état de cette édition originale.

Avertissement des éditeurs :
    L'Encyclopédiana est un supplément à l'Encyclopédie méthodique, dont elle fait une partie aussi nécessaire qu'agréable. Le mérite de cette collection consistoit à renfermer dans un seul volume (de 964 pages in-4°) ce que tous les ouvrages connus fous le titre d'Ana, & ce qu'un très-grand nombre de volumes de recueils fugitifs, de livres rares & singuliers, offrent de remarquable & de saillant dans les différentes parties des Sciences, des Arts, de l'Histoire & de la Littérature. On s'est attaché principalement à faire connoître les hommes célèbres par les traits de mœurs & de caractères, & par les saillies d'humeur & d'esprit qui leur sont échappés. Ils sont peints dans cette nouvelle galerie, moins suivant le costume de leur représentation, que dans le négligé de leur vie privée.
   On a fur-tout eu l'attention de recueillir les pensées, les mots, les singularités, les ridicules, les formes, les traits qui peuvent convenir & s'approprier à des personnages mis en scène. L'ancienne Encyclopédie in-folio devant parcourir dans son immense projet le cercle entier de toutes les connoìssances, n'avoit cependant qu'effleuré quelques-uns de ces objets que nous nous sommes proposés de completter tant dans cette Encyclopédiana, par rapport à la Littérature, que dans le Dictionnaire des amusemens des sciences mathématiques & physiques, des arts & de 1'industrie, qui est actuellement sous presse, & dont on a déjà publié les planches gravées. Il eût été sans doute possible de donner une grande extension à l'un & à l'autre de ces recueils ; c'étoit même sous ce point de vue que nous l'avions d'abord proposé à l'entrepreneur de l'Encyclopédie.
   En effet, disions-nous, l'Encyclopédie méthodique ayant pour objet principal l'enseignement, comprend dans sa vaste étendue le domaine utile des sciences, des arts, de l'histoire, & des belles lettres. L'Encyclopédiana, au contraire, ayant pour but l'amusement des lecteurs, doit présenter ces mêmes objets sous des formes toujours agréables, variées & intéressantes. L'Encyclopédie méthodique pose les principes, elle établit les loix & les règles, elle donne les élémens & le développement des connoissances humaines ; & dans sa marche didactique, elle procède avec la gravité qui convient à l'importance de sa doctrine & de ses préceptes. L'Encyclopédiana, plus rapide dans sa course, écarte tout ce que les sciences & les arts ont de sérieux, & ne prenant de toutes choses que la fleur & le plaisir, elle cherche à les répandre avec autant de légèreté que de profusion. Cette partie de l'Encyclopédie moins profonde, moins lumineuse, moins savante, que les autres, mais aussi plus vive, plus diversifiée, plus singulière, doit se montrer toujours sous des dehors séduisans. Enfin l'Encyclopédiana fermera le cercle des connoissances, en s'attachant essentiellement à reprendre tout ce que les savans auteurs & éditeurs de l'Encyclopédie méthodique ont dû rejeter de leur plan. Cependant l'Encyclopédiana n'exclut point dans son exécution l'ordre & la méthode ; c'est au contraire en les observant qu'elle peut justifier son titre ; c'est en quelque sorte en repassant sur les traces de l'Encyclopédie méthodique que l'Encyclopédiana, & ensuite le dictionnaire des amusemens des sciences & des arts, compléteront toutes les parties, & suppléeront à ce que l'Encyclopédie a été forcée d'omettre, de rejetter ou de négliger.


Bibliographie :
   - Quérard (Joseph-Marie), La France littéraire ou dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, ainsi que les littérateurs étrangers qui ont écrit en français, t. IV, p. 366.
   - Namur (Jean Pie), Bibliographie des ouvrages publiés sous le nom d'ana, p. 20.


300 euros (code de commande : 23235).



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1750. LE ROUX (Philibert-Joseph) - Dictionnaire comique, satyrique, critique, burlesque, libre et proverbial.

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LE ROUX (Philibert-Joseph).

Dictionnaire comique, satyrique, critique, burlesque, libre et proverbial. Avec une explication trés-fidéle de toutes les maniéres de parler Burlesques, Comiques, Libres, Satyriques, Critiques & Proverbiales, qui peuvent se rencontrer dans les meilleurs Auteurs, tant Anciens que Modernes. Le tout pour faciliter aux Etrangers, & aux François mêmes, l'intelligence de toutes sortes de Livres. Par Philibert-Joseph Le Roux. Nouvelle édition.

Tomes I et II (complet).

Amsterdam, Chastelain, 1750.
[A Amsterdam, / Chez Zacharie Chastelain. / M. DCC. L.]

Deux volumes in-8° sous leur brochage d'époque, tome I : [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre en rouge et noir avec une vignette gravée)], [1 bl.], 15, [1 bl.], 285, [1 bl.], [2 (liste des auteurs et abréviations)] p., tome II : 336 p.

Bon exemplaire à toutes marges.

Extraits de l'étude d'Yves Giraud :
   Ce n'est pas vraiment un usuel, encore moins un « grand » dictionnaire : l'ouvrage de Le Roux n'est plus réédité depuis le début du XIXe siècle ; les bibliographies le mentionnent en passant, souvent avec une appréciation assez sévère et toujours sommaire. Faute de l'avoir lu et étudié de près, on sous-estime généralement sa valeur et son intérêt. Il mériterait un examen philologique approfondi [...].
   [...] le livre et son auteur restent assez mystérieux, On ne sait pratiquement rien de ce Philibert Joseph Le Roux, qui se serait réfugié à Amsterdam et y serait mort. Seule date certaine : 1718, année où paraît la première édition de son Dictionnaire, à Amsterdam précisément, chez Michel Charles Le Cène. Le livre sera plusieurs fois réédité, sans que l'on puisse expliquer les changements d'éditeur. En 1735, l'édition lyonnaise est dite « revue, corrigée et considérablement augmentée », sans doute par Le Roux lui-même [...] ; dès 1750, on voit apparaître un « Avertissement » suivi d'une « Critique », ainsi que des additions, le tout certainement dû à une main étrangère. Le nombre des rééditions ainsi que la relative rareté des exemplaires conservés (sauf pour les éditions de 1786 et 1787) témoignent d'un accueil assez favorable auprès du public. [...]
   On trouve réellement de tout dans ce Dictionnaire, à commencer par ce qu'on ne s'attend pas à rencontrer dans un ouvrage de cette sorte. Ce qui fait à la fois sa faiblesse et son intérêt. Car la lecture en est plaisante, et jamais fastidieuse ; on voit que Le Roux ne résiste pas au plaisir de développer certains commentaires satiriques de son cru. Mais aussi, à côté des inévitables lacunes et des erreurs d'interprétation, le livre confond, amalgame des catégories de vocabulaire qui n'ont parfois que peu de points communs et ne distingue pas suffisamment les diverses strates, tout comme il ne distingue pas la définition de la prise de position. C'est aussi un livre d'une lecture instructive, qui restitue un peu du parler de la conversation courante, qui est un répertoire fort précieux des habitudes de langage de deux ou trois générations. Il montre la richesse de la création verbale, aussi bien dans le monde populaire que dans la société raffinée, et il collectionne une foule de termes disparus depuis, C'est enfin un dictionnaire d'une lecture fort utile, « aux étrangers et aux Français mêmes », car il permet de comprendre ou de préciser le sens des tournures employées par les auteurs comiques, « réalistes » ou familiers de la fin du règne de Louis XIV. Il est contemporain des derniers burlesques et du jeune Marivaux, de Dufresny, Palaprat, Destouches ou Dancourt, du Théâtre de la Foire et des Italiens. « En un mot, il y a peu de gens à qui ce Dictionnaire ne soit aussi utile qu'agréable, car on n'y remarquera point cette sécheresse, cette uniformité qu'ont tous les autres. »


Bibliographie :

   - Giraud (Yves), Le « Dictionnaire comique » de Le Roux (1718), dans Cahiers de l'Association internationale des études françaises, Année 1983 -Volume 35 - N°35, pp. 69-86.


Les deux volumes : 125 euros (code de commande : 22526).



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1858. SILBERMANN (Jean-Thiébault) - Traité pratique de la photographie.

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SILBERMANN (Jean-Thiébault).

Traité pratique simplifié sur toutes les branches de la photographie en général, et de la retouche à l'huile et à l'aquarelle, suivi du procédé du collodion albumine, réussite infaillible pour faire les vues : par Thiébault, Inventeur du positif direct, breveté s. G. d. G. pour la miniature à l'huile appliquée à la photographie, le procédé le plus beau et le plus solide de tous.

[Paris], Chez l'Auteur [1858].
[Se vend chez l'auteur, 31, Boulevard Bonne-Nouvelle, 31, et chez les principaux fournisseurs d'articles pour la photographie.]

In-8° broché, 48 p., rousseurs éparses.

Très rare.

Table des matières :   Chapitre I. Daguerréotype sur plaque.
   Chapitre II. Photographie sur Collodion.
   Chapitre III. Tirage des positifs sur papier.
   Chapitre IV. Positif direct sur verre.
   Chapitre V. Collodion albumine.
   Conclusion.

75 euros (code de commande : 21903).
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