
- Le mirage alexandrin, par Christian Jacob et François de Polignac.
- L'héritière du Delta, par Christine Favard-Meeks et Dimitri Meeks.
2. La ville microcosme.
- L'ombre d'Alexandre, par François de Polignac.
- Le monde en rouleaux, par Luciano Canfora.
- « Sagesses barbares », par Alain Le Boulluec.
3. « Oiseaux en cage ».
- Démétrios de Phalère : un philosophe au pouvoir ?, par Claude Mossé.
- Zénodote ou l'art d'accommoder Homère, par Jean Lallot.
- Callimaque : un poète dans le labyrinthe, par Christian Jacob.
- Un athlète du savoir : Ératosthène, par Christian Jacob.
4. La ville et la cour.
- Ptolémée II, le Philadelphe, par Michel Chauveau.
- Fêtes et fastes des Lagides, par Paul Goukowsky.
5. La capitale.
- La fabrique des dieux, par Françoise Dunand.
- La maison Égypte, par Fabienne Burkhalter.
- Les réseaux de solidarité, par Claude Orrieux.
6. Futurs.
- Alexandrie hors-les-murs, par Jean-Yves Empereur.
- Clément, Origène : la pérennité de l'écriture, par Alain Le Boulluec.
- « Regagner Athènes à partir d'Alexandrie ? », entretien avec Raymond Klibansky.
7. Annexes.
- Carte de l'Égypte ptolémaïque.
- La dynastie lagide au IIIe siècle.
- Chronologie.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande : 22996 - vendu).

Les hominidés de la famille erectus puis les Néandertaliens ont occupé l'Europe pendant 99 % de l'ère humaine et y ont laissé de nombreux vestiges de leur vie matérielle et spirituelle. Ils produisaient des outils, connaissaient l'usage du feu et construisaient des campements rudimentaires ainsi que des sépultures.
Puis, il y a 40000 ans, nos ancêtres directs, les Homo sapiens, sont arrivés en Europe selon deux voies de migration différentes, l'une venant du Proche-Orient, l'autre d'Asie centrale. Installés dans le sud et le centre de notre continent jusqu'à la disparition des grands glaciers, ils se sont ensuite répandus jusqu'à la Scandinavie et au-delà du cercle polaire arctique, où vivent encore aujourd'hui les derniers peuples chasseurs.
Quel était leur langage ? Quelles étaient leurs croyances ? Comment vivaient-ils ? Quelles structures sociales avaient-ils mises en place ? Comment l'art rupestre s'est-il développé et quels messages ou représentations du monde véhiculait-il ?
L'ambition de cet ouvrage est de raconter cette épopée en se fondant sur les témoignages que ses protagonistes nous en ont laissés. Car pour savoir qui nous sommes, il est important de connaître notre passé.
30 euros (code de commande : 23002 - vendu).
APOLLINAIRE (Guillaume) — Le Guetteur mélancolique. Préface d'André Salmon. Frontispice de Picasso. Poèmes inédits. Paris, Gallimard, 1952. In-12 sous cartonnage illustré d'après la maquette de Paul Bonet, Rhodoïd, 149 p., exemplaire numéroté sur vélin Labeur (n° 1019), en très bel état.


120 euros (code de commande : 22999).

On a peine à l'imaginer aujourd'hui : au XIXe siècle, en ville, les animaux sont partout. Chiens et chevaux d'attelage, veaux, vaches, cochons, peuplent les rues. Dans les campagnes, ils n'ont jamais été aussi nombreux. Une nouvelle familiarité se noue entre hommes et animaux dans les fermes et les appartements. L'intimité des sentiments qu'ils font naître s'exprime de plus en plus ouvertement dans la vie quotidienne, la littérature et la peinture. La sensibilité à leur souffrance se renforce et les mauvais traitements qu'ils peuvent subir commencent à être réprimés. La loi désormais les protège. Cette attention nouvelle n'empêche pas la recherche d'une maîtrise croissante et d'une amélioration de l'utilisation des animaux par le dressage et par la médecine vétérinaire, qui prend alors son essor. Dans le même temps, la saleté, l'errance des animaux, la vue de leur sang sont de moins en moins tolérés. Fourrières et abattoirs font leur apparition. Un partage se dessine entre les élus du cercle familier, choyés et protégés, et les autres. C'est tout un pan oublié de l'histoire culturelle et sociale dont nous sommes les héritiers que ce livre révèle.
13 euros (code de commande : 22968 - vendu).

En quatrième de couverture :
Rodolphe Bresdin vécut dans son siècle comme un naufragé. Il rêvait d'îles désertes et de forêts vierges. Il lisait les romans de James Fenimore Cooper, Le Robinson suisse et le Magasin pittoresque. Ses encres de Chine, ses eaux-fortes et ses lithographies ne ressemblent à rien de ce qu'on faisait de son temps, et pourtant il participe pleinement du mouvement romantique. Charles Baudelaire, Victor Hugo, Théodore de Banville l'appréciaient. Il fut le premier maître d'Odilon Redon. Il mourut de froid et de misère dans le hangar qui lui servait d'atelier et de logement. Ses œuvres sont rares, insolites et troublantes.
Cet ouvrage présente, à partir des collections de la Bibliothèque nationale de France, de collections publiques néerlandaises et de collections particulières parisiennes, une sélection de cent vingt des plus belles œuvres de Bresdin (deux tiers de son œuvre gravé et lithographie), parmi lesquelles Le Bon Samaritain, La Comédie de la Mort, Le Papillon et la Mare, La Sainte Famille aux cerfs. Pièces uniques, épreuves d'états, dessins préparatoires et dessins achevés, estampes de maîtres contemporains (Redon, Hervier, Hugo) et anciens (Bosch, Callot, Rembrandt) permettent d'apprécier au mieux l'originalité de cet homme exceptionnel dont l'art minutieux et dense voisine souvent avec le fantastique.
Sommaire :
- Préface, par Jean-Pierre Angremy.
- Avertissement.
- Avant-propos.
- Biographie chronologique.
- Bresdin dessinateur, par David P. Becker.
- Jalons.
- Chien-Caillou.
- Abd el-Kader ou le Bon Samaritain.
- La Sainte Famille ou le Nouveau Testament du pauvre.
- Intérieurs de cocagne.
- Villes étranges, maisons de rêve.
- La forêt vierge d'à côté.
- Batailles ou les armées des ombres.
- La comédie de la Mort.
- Index des noms de personnes.
- Concordance avec le catalogue de Van Gelder.
- Bibliographie.
25 euros (code de commande : 22973 - vendu).

Depuis, j'ai appris que l'artiste était connu de quelques amateurs avisés, et j'ai pu le voir paré d'une gloire secrète qui ne devait pas tarder à rayonner à travers la pénombre où son originalité s'était tenue si longtemps. Il est né en 1872. Après un passage à l'École des Beaux-Arts, où il entra dans l'atelier de Gustave Moreau, il a aussi, vers sa vingtième année, reçu utilement les conseils techniques du maître graveur et imprimeur Auguste Delâtre, puis plus tard de son fils Eugène Delâtre. Son premier éditeur fut Pierrefort, alors rue Bonaparte, actuellement place Dauphine, pour lequel il grava des Turner, et aussi cinq grands et beaux paysages de Paris ; puis Diétrich, de Bruxelles, avec le Portrait de la Mère de Whistler; Devambez, pour quelques planches d'après Corot, Chardin, Watteau ; puis encore Diétrich; plus tard, les planches de guerre eurent pour éditeurs Boutitie, d'Alignan, Mme Barthélémy ; enfin, Frédéric Grégoire et Lefèvre, de Londres, furent ses éditeurs. Aujourd'hui, Brouet s'édite lui-même, et pour ce catalogue, il est présenté au public artiste par un amateur distingué et désintéressé, M. Bonabeau.
De fait, l'illustration des Zemganno était, au premier coup d'œil, la preuve d'un manieur exercé du cuivre et du burin, faisait deviner un curieux du pittoresque de la vie libre, en plein air, des cirques et des tréteaux, des intimités de la roulotte et des éclats de la représentation. Cette preuve se multiplia lorsqu'il me fut donné de feuilleter l'œuvre de Brouet telle qu'elle se trouve reproduite au présent catalogue. Œuvre de gravure originale, où les spectacles, les décors et les êtres, sont aperçus et reproduits directement, en des aspects d'une variété inouïe. Et je compris mieux encore lorsque je connus l'artiste, que j'aperçus ce visage où il y a de la bonhomie et de la malice, ces yeux au regard pénétrant allant et venant sur les choses et sur les gens. C'est un explorateur de la rue, un habitué de Montmartre, un flâneur de partout, un musard d'apparence qui travaille sans cesse. Je n'ai pas à le caractériser autrement, dans son rapport exact avec sa production d'artiste, et c'est dans cette production qu'il faut chercher les manifestations d'une intelligence évidente, qui s'insinue et qui s'impose à la fois dans le choix des sujets, que l'on devine immédiat, dans leur étude, que l'on devine rapide. Nous sommes encore une fois en présence du don, plus fort que tous les enseignements et toutes les considérations d'esthétique.
L'homme qui sait, comme Brouet, voir la rue, ses maisons, ses marchands sédentaires ou ambulants, ses passants avec leurs vêtements et leurs démarches, les grosses femmes et les gros hommes empaquetéscontre la pluie et la bise, les enfants malingres et gouailleurs, les animaux qui dévorent leur provende, les chiffonniers en guenilles triant des guenilles, – l'observateur qui sait marquer au coin d'un œil de marchand l'attention aiguë cachée sous la somnolence ; la patience sublime de l'antiquaire perdu dans son amas d'objets, son merveilleux étalage où il y a de tout ; la résignation du bouquiniste qui lit pour mettre en honneur sa marchandise poussiéreuse ; le sérieux du graveur à lunettes sous son abat-jour à lumière froide ; l'attention scrupuleuse des habiles et fins ouvriers manuels, le luthier parmi ses violons et ses contrebasses ; l'horloger, sa loupe vissée à l'œil, respirant parmi le tic-tac de ses montres et de ses pendules, l'orfèvre ciselant ses aiguières et ses coupes ; et combien d'autres blottis dans leurs échoppes, cachés dans leurs antres, – le divinateur qui crée un roman avec la vieille concierge trônant dans sa loge, avec la terrible prêteuse sur gages guettant la cliente prise au guichet comme une mouche dans la toile d'une araignée, – cet artiste-là manifeste tout naturellement une faculté aiguë de voir et de faire comprendre. Suivez-le partout, à la campagne, dans les villages, dans les vieilles villes, parmi les campements de forains, dans les loges de ballerines, dans les endroits suspects où frémissent les victimes hallucinées des excitants, vous ne le trouverez jamais en défaut. Il vous révélera l'humanité qu'il a rencontrée sur son chemin, jusque sur le chemin de la guerre, où il a dressé tels qu'ils étaient les soldats qui ont peiné pendant quatre ans, sous les obus, avec leur fourniment étage sur le dos. Brouet, ici, est historien, mais que dis-je ? N'est-il pas toujours l'historien des pauvres gens de la foule humaine ? On peut saluer ce créateur qui a donné la vie aux obscurs, les a illuminés de la lumière de l'Art.

Eau-forte originale.
Les deux volumes : 100 euros (code de commande : 23000 - vendu).

- L'énigme de la main.
- La main de Prométhée.
- La main vivante.
- La danse de la main.
- Le graphisme.
- Le toucher et la caresse.
15 euros (code de commande : 22969 - vendu).

- Avant-propos.
- Cambron.
- Les trois Cambron : Cambron-Mairie - Cambron-Saint-Vincent - Cambron-Casteau.
- Prêtres originaires de Cambron-Casteau et cachette de l'abbé Labrique.
- Le colonel Monnier.
- Saint Vincent, patron de la paroisse.
- Le bienheureux Désidère.
- Monographie de l'église : Esquisse - Notice historique - Description architectonique - Rapport de la Commission royale des Monuments.
- Bénédiction de l'église - Compte-rendu.
- Plaque commémorative.
- Plaque portant les noms des plus grands bienfaiteurs de l'église.
- Les cloches.
- Du respect dû aux églises.
- De l'amour dû aux églises.
- Notre-Dame de Cambron. - Sermon prêché par M. l'abbé César Meurisse, le jour de la bénédiction de l'église.
- La chapelle de N.-D. de la Croix Saint-Ghislain.
- La chapelle de N.-D. à la Roquette.
- La chapelle de N.-D des VII Douleurs.
- L'abbaye de Cambron :
- Sa fondation.
- Le premier abbé de Cambron, le bienheureux Fastré de Gaviamez.
- Les moines de Cambron sous la règle de Cîteaux.
- Prospérité de l'abbaye.
- L'église abbatiale.
- Suppression de l'abbaye.
- Armoiries de l'abbaye.
- Liste des abbés.
- Sainte Sibille de Gages.
- Errata.
13 euros (code de commande : 22977 - vendu).

Whereas most of the books about this pivotal campaign address the fighting at Gallipoli, very few cover at the same time the course of events in Palestine and in Mesopotamia. A historically important campaign, Britain's final victory in 1918 brought with it the destruction of the Ottoman Empire and led indirectly to the political turmoil in the Middle East with which we are living today.
With extracts from the letters, diaries and papers of those involved, the story is a moving and hard-hitting one. Casualties were high, both in action and from disease. There was great courage and endurance, as well as instances when these qualities were significantly lacking. Heights of incompetence were seen at Suvla Bay, and on more than one occasion in Mesopotamia. The personal testimonies contained in this book, all drawn from the collections of the National Army Museum, provide a stark reminder of what the soldiers endured.
8 euros (code de commande : 23001).

The army recruiting offices could not cope; in many areas local people and local councils got together to form their own Battalions. Friends all joined together and wanted to stay together. This is the story of Barnsley and the Barnsley Pals.
Often one does not take much interest in one's family's past but during the summer of 1982, as Managing Director of the Barnsley Chronicle, a proposal came forward to me that we should produce a nostalgia supplement to the paper. One of our researchers suggested, in view of a family connection with the Barnsley Pals, that I might ask around the family to see if anyone had any old photographs. I had an old album which had been rescued from a bonfire. Other material was quickly accumulated from a variety of sources.
Too much material was collected to go in the supplement. We decided instead to publish the story as a feature within the paper over a period of six weeks. The more I became involved in the research work the more I became gripped by this fascinating story.
The Barnsley Chronicle feature ran in the autumn of 1982 and we were quickly aware that we had only scraped the surface. The articles stimulated a number of enquiries for reprints. Material continued to accumulate but we lacked time to take it much further. As the local newspaper of Barnsley we are often contacted by people doing odd pieces of research on the town. One such person was Jon Cooksey who was also researching the Barnsley Pals and it seemed logical to get together and produce this book. Jon has worked like a detective on a difficult case leaving no stone unturned. Survivors have been interviewed; Regimental records, The Imperial War Museum, and The Public Record Office, along with relatives have all been consulted. The research also extended to France and Germany and whilst most German records were lost in the Second World War, Jon Cooksey was able to trace the records of the regiment which faced the Pals on 1st July, 1916.
This is a unique record of those who answered the call, an effort to chronicle their experiences which Barnsley can be truly proud of. Barnsley was exceptional in that it was able to raise two Battalions when one considers the size of the population being drawn on, especially as the Regular Army and Territorials were also recruiting. Their first major encounter was the Battle of the Somme about which much has been written. It remains the blackest day in the history of the British Army when the enthusiasm of this volunteer army was sacrificed.
Jon Cooksey recounts this extraordinary story of enthusiastic service for their country by the 'Pals', from their formation to the tragedy of the Somme. We hope that it will serve as a fitting memorial to all those who answered the call « Your Country Needs You ».
15 euros (code de commande : 23011).


C'est pour les lecteurs de bonne volonté que ces pages ont été écrites, c'est pour eux que nous avons entrepris de mettre l'étude du ciel à la portée de tous. Nous ne leur demandons, comme le désirait Fontenelle, « que la même application qu'il faut donner à la Princesse de Clèves, si on veut en suivre bien l'intrigue, et en connaître toute la beauté. »
Dans les développements successifs auxquels nous avons été amenés, nous avons tenté de donner, sans formules, sans difficultés matérielles, des connaissances suffisantes sur les mouvements des astres et sur leur constitution intime nous avons eu surtout en vue d'indiquer les méthodes et les instruments employés pour suivre la nature dans ses plus sublimes manifestations.
Le souhait le plus vif qu'il nous soit donné de former, c'est d'avoir par là contribué, pour une faible part, au mouvement scientifique en entraînant quelques bons esprits dans l'étude de la science à laquelle nous nous sommes consacré entièrement et en amenant quelques savants amateurs à des recherches personnelles.
Qu'on n'oublie pas, en effet, que l'intérêt d'une observation, la gloire d'une découverte rejaillit sur le pays tout entier, et que c'est encore être patriote que de fournir à notre France, « le plus beau pays après le ciel » l'occasion de soutenir sa vieille réputation dfe haute intelligence et de science approfondie.
30 euros (code de commande : 23003).

Le premier livre de la série « Artistes d'aujourd'hui » je le consacre à quatre grands artistes de chez nous.
Quatre artistes de lignée différente ayant chacun une conception toute spéciale de la technique et de l'esprit dans la formation constructive. Une originalité bien distincte dans le choix des couleurs et dont l'avenir nous dira toute la puissance.
Quatre artistes dont le nom n'est pas encore connu du grand public et que j'essaierai de situer dans l'histoire picturale de notre pays.
30 euros (code de commande : 22991 - vendu).

Soit qu'on arrive par le chemin de halage, ayant suivi la Sambre en ses nombreux méandres, soit qu'on ait dévalé par le hameau des Waibes, l'aspect est saisissant quand on passe le pont-levis : là-haut, c'est l'énorme beffroi, qui domine tout l'alentour; puis le clocher pointu de l'église, le gracieux campanile du collège de l'Oratoire, avec sa girouette héraldique, la flèche du couvent des soeurs de Notre-Dame, les toits d'ardoise des maisons, les murailles des remparts et celles de l'ancien château fort, bâties en moellons bruns et violets, qui, au soleil, prennent des tons d'amarante et de carmin mouillé.
Au sortir du pays industriel hérissé d'usines, de terris noirs, de cheminées dont les fumées cachent le ciel, après quelques paysages d'églogue, c'est une évocation du Moyen Âge. L'antithèse est frappante.
20 euros (code de commande : 22975 - vendu).

- Le trésor de Lompret, par G. Faider-Feytmans.
- Contribution à l'histoire de l'archidiaconé liégeois de Hainaut et spécialement du doyenné de Thuin (sources, documents et notes), par André Culot.
- Beaumont sous la restauration des Cent jours, par Francis Dumont.
- Les charbonnages de Mariemont-Bascoup, par Franz Hayt.
- Notes pour l'armorial des abbayes d'Aulne et Lobbes, par Léonce Deltenre.
25 euros (code de commande : 22989 - vendu)
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- Le gros plan (texte inédit de S.M.E.).
- Biofilmographie-Bibliographie.
- Le journal de Gloumov.
- La grève.
- Le cuirassé Potemkine.
- Octobre.
- La ligne générale.
- Que viva Mexico.
- Le pré de Béjine.
- Alexandre Nevski.
- La canal de Fergana.
- Ivan le terrible.
35 euros (code de commande : 22974 - vendu).

Préface.
Avant-propos.
Première partie. Avant la Révolution.
Chapitre I. Les causes de mécontentement.
Chapitre II. Le Voyage de Guillaume Ier.
Chapitre III. La population.
Deuxième partie. Avant les journées de septembre.
Chapitre I. Premiers incidents.
Chapitre II. En septembre 1830.
Chapitre III. Le comité de sûreté.
Chapitre IV. Un projet de surprise de la forteresse.
Chapitre V. Les préparatifs révolutionnaires.
Chapitre VI. L'appel aux volontaires de Carolorégie.
Troisième partie. Après les journées de septembre.
Chapitre I. Premières tentatives d'organisation.
Chapitre II. Les dons et secours.
Chapitre III. Mesures administratives.
Chapitre IV. Le premier tribunal belge à Charleroi.
Chapitre V. Un commissaire actif.
Chapitre VI. La reddition de la citadelle.
Chapitre VII. L'évacuation.
Chapitre VIII. Les élections communales.
Chapitre IX. La réorganisation administrative.
Chapitre X. Troubles et pillages.
Chapitre XI. L'arrestation de J. Van Halen.
Chapitre XII. Nouveaux désordres.
Chapitre XIII. La garde civique.
Quatrième partie. Le Congrès National.
Chapitre I. Les élections.
Chapitre II. L'action des députés de Charleroi.
Chapitre III. L'Association Nationale.
Chapitre IV. L'élection du Roi.
Chapitre V. Léopold Ier.
Chapitre VI. Les élections de 1831. Cinquième partie. La Reconnaissance Nationale.
Chapitre I. Pensions et secours.
Chapitre II. Les drapeaux d'honneur.
Chapitre III. Le monument.
Chapitre IV. La Croix de Fer.
Chapitre V. La Croix Commémorative.
Chapitre VI. Les volontaires de Carolorégie.
15 euros (code de commande : 22981).

Première partie : Les Volontaires de Carolorégie.
Chapitre I. Leurs origines.
Chapitre II. Leur importance.
Chapitre III. Exodes multiples.
Chapitre IV. Les départs.
Chapitre V. Le découragement à Bruxelles.
Chapitre VI. — Le réconfort carolorégien.
Deuxième partie : Les combats à Bruxelles.
Chapitre I. Les volontaires de Gosselies.
Chapitre II. Les volontaires de Trazegnies.
Chapitre III. Les volontaires de Charleroi.
Chapitre IV. Les volontaires de Jumet.
Chapitre V. Les volontaires de Marchienne et de Marcinelle.
Chapitre VI. Les volontaires de Seneffe, Fayt, La Hestre, etc.
Chapitre VII. Les volontaires de Fleurus.
Chapitre VIII. Les volontaires de Fontaine-l'Évêque.
Chapitre IX. Les volontaires de Châtelet.
Chapitre X. Les volontaires de Gilly.
Chapitre XI. Les volontaires de Roux.
Chapitre XII. Les volontaires de Feluy-Arquennes.
Chapitre XIII. Les munitions.
Chapitre XIV. Les pertes.
Troisième partie : Les combats après les journées de septembre.
Chapitre I. Les corps francs.
Chapitre II. À Vilvorde.
Chapitre III. Louvain et Campenhout.
Chapitre IV. Lierre.
Chapitre V. Waelhem et Berchem.
Chapitre VI. Le siège d'Anvers.
Chapitre VII. La prise de Venloo.
Chapitre VIII. Le siège de Maestricht.
Quatrième partie : La campagne de 1831.
Chapitre I. L'intervention française.
Chapitre II. Les gardes civiques de Carolorégie.
Cinquième partie : Listes des volontaires de Carolorégie.
Chapitre I. Ville de Charleroi.
Chapitre II. Aiseau-Arquennes - Bois-d'Haine - Bouffioulx-Buzet.
Chapitre III. Châtelet - Châtelineau - Couillet.
Chapitre IV. Courcelles - Dampremy.
Chapitre V. Familleureux - Farciennes.
Chapitre VI. Fayt-lez-Seneffe.
Chapitre VII. Feluy.
Chapitre VIII. Fleurus.
Chapitre IX. Fontaine-l'Évêque - Forchies-la-Marche - Frasnes-lez-Gosselies.
Chapitre X. Gerpinnes - Gilly.
Chapitre XI. Gosselies.
Chapitre XII. Gougnies - Gouy-lez-Piéton - Heppignies - Joncret.
Chapitre XIII. Jumet.
Chapitre XIV. La Hestre - Lambusart - Landelies - Leernes.
Chapitre XV. Lodelinsart - Loverval.
Chapitre XVI. Marchienne-au-Pont - Marcinelle - Mellet.
Chapitre XVII. Monceau-sur-Sambre - Montigny-sur-Sambre.
Chapitre XVIII. Obaix - Pont-à-Celles.
Chapitre XIX. Pont-de-Loup - Roselies - Ransart - Roux.
Chapitre XX. Seneffe - Souvret - Thiméon.
Chapitre XXI. Trazegnies - Viesville - Wangenies.
18 euros (code de commande : 22980 - vendu).

Les trois volumes : 45 euros (code de commande : 22967 - vendu).

I. Le pays de Thulin.
1. Le site.
2. La ville de Thulin, son origine.
3. Les toponymes locaux.
II. Le cadre de vie.
1. Les habitations.
2. Aspect des rues.
3. Le mobilier.
4. Les vêtements.
5. La nourriture.
III. Les institutions.
1. La structure juridique.
2. La commune, son organisation.
3. L'assemblée villageoise.
4. Le pouvoir judiciaire.
5. La famille.
IV. Le paysage économique et social.
1. La production.
2. La Haine, axe commercial.
3. Les mesures en usage à Thulin.
4. Quelques métiers (le paysan, le meunier, le maréchal-ferrant, le bûcheron, le charpentier, le tonnelier, le charron, le sabotier, le vannier, le tanneur, le corroyeur, le cordonnier et le bourrelier, le traitement du textile, le manouvrier, le colporteur).
5. Taillables et corvéables.
V. La vie culturelle.
1. L'éducation rurale.
2. Le langage écrit.
3. L'art de guérir.
4. Le folklore.
5. Quelques manières de table.
6. Religions et croyances.
VI. Les rythmes du temps.
1. L'harmonie des jours et des saisons.
2. Les âges de la vie.
3. Le temps des guerres.
VII. Vestiges et survivances.
VIII. Une famille souche.
IX. Quelques vieux écrits.
- Bibliographie.
18 euros (code de commande : 22984 - vendu).

À la fin du XIXe siècle, les ex-libris sont devenus des gravures ou estampes permettant à des graveurs et miniaturistes de donner libre cours à leur imagination et à leur fantaisie.
Le délicieux petit livre que voici présente une sélection d'ex-libris tirés de la riche collection du British Muséum. Certains sont les créations de grands artistes en leur temps, tels Albrecht Durer, Edward Burne-Jones, Aubrey Beardley ou Eric Gill. Ce recueil permet de suivre l'évolution du contenu des ex-libris, au fil des ans, vers l'allégorie et le symbolisme, ainsi que leur recours fréquent à un jeu de mots sur le nom du propriétaire qui ne concerne donc que lui. Par exemple, l'ex-libris d'un professeur de sanscrit intègre des images du monde indien, et celui d'un éditeur vénitien comporte le lion de la Cité des Doges.
Dans son infinie, surprenante et émouvante diversité, ce livre enchantera tout autant les amateurs d'art que les bibliophiles.
10 euros (code de commande : 23012 - vendu).

Table des matières : - Der große körperliche Exkurs. Anmerkungen zu Alfred Hrdlicka, par Peter Weiermair.
- « Ich bin ein künstlerischer Vertreter des Selbstverständlichen ». Alfred Hrdlicka im Gespräch mit Klaus Klemp am 19. Oktober 1996 im Prater-Atelier, Wien.
- Skulpturen.
- « Geschunden, gehäutet, zu Tode gearbeitet », par Ursula Harter.
- Zeichnungen.
- Druckgraphik.
- Verzeichnis der ausgestellten Werke.
- Biographie und Bibliographie.
15 euros (code de commande : 23006).

- Préface, par Maurice Pilette.
- Introduction, par André Minette.
Première partie. Le collège des jésuites à Mons sous l'Ancien Régime.
- L'établissement et les débuts de la Compagnie de Jésus à Mons au XVIe siècle, par Robert Wellens et Jean-Marie Cauchies.
- L'enseignement des Jésuites sous l'Ancien Régime à Mons, par Michel Hermans.
- Le Père Charles Malapert s.j. (1581-1630), un savant montois au temps de l'apogée des Jésuites, par François De Vriendt.
- Le Père Jean-Baptiste Maldonado s.j. (1634-1699), un grand Montois injustement oublié, missionnaire en Extrême-Orient au XVIIe siècle, par André Minette.
- Le Père François Noël s.j. (1651-1729), un ancien élève du Collège qui fut un célèbre missionnaire en Chine au XVIIe siècle, par Pierre Sauvage.
- La suppression du collège et du pensionnat en 1773, par André Tihon.
- Les supérieurs et recteurs du collège et du séminaire de Mons sous l'Ancien Régime, par Michel Hermans.
Deuxième partie. Saint-Stanislas depuis la Restauration.
- « Voici la voix qui crie dans le désert » (Me 1,3), les premières années d'existence de la résidence de Mons et du collège Saint-Stanislas (1840-1870), par Xavier Dusausoit.
- Une constante de la pédagogie jésuite, le théâtre au collège, par André Minette.
- Les novices jésuites, anciens des collèges et la Compagnie de Jésus en Belgique, 1832-1914, par Pierre Hupez.
- Le Père Valère Honnay s.j. (1883-1949), entre Homère et Maurras, par Xavier Dusausoit.
- Le Père Antoine Borboux s.j. (1904-1974), un maître dans la tourmente des années de guerre, par Fabrice Maerten.
- Le Père Alphonse Wauters s.j. (1900-1991), un homme pour les autres, par Jacques Walravens.
- Cinq jubilés à Saint-Stanislas : l'esprit de famille, par Hubert Wattier.
- Saint-Stanislas aujourd'hui. Les habits neufs de la croissance, par Jean-Pierre Dubuquoy.
- Des changements périodiques, par Pierre Noë.
- Les activités parascolaires, par Anne Roels-Pouilliart.
- Recteurs et directeurs de Saint-Stanislas aux XIXe et XXe siècles.
20 euros (code de commande : 22979 - vendu).

Pour un premier groupe de figurines, Klee puise son inspiration dans le répertoire populaire traditionnel ; plus tard, il créera lui-même des personnages imaginaires. Certains contiennent des allusions à d'autres artistes du Bauhaus, d'autres se réfèrent au répertoire dramatique. D'autres encore évoquent les grandes thématiques politiques ou sociales de l'époque, comme le Deutschnationaler / Nationaliste allemand, qui caricature les ultra-nationalistes de la République de Weimar, ou bien l'Esprit à la prise électrique, qui rappelle l'essor extrêmement rapide de l'électricité domestique. Sur le plan artistique, les marionnettes constituent un jeu avec les tendances stylistiques de l'époque : collages dadaïstes pour l'Eskimo aux cheveux blancs, constructivisme venu du Bauhaus pour le Clown aux larges oreilles.
Cet ouvrage présente, en textes et en images, l'intégralité des marionnettes de Klee. Chacune d'elles est photographiée et commentée. Les marionnettes les plus anciennes et les mises en scène sont, dans la mesure du possible, reconstituées à l'aide des documents existants et grâce à des témoignages contemporains. Plusieurs essais généraux remettent les œuvres dans le contexte de la biographie de l'artiste et de l'histoire de son époque. Son fils, Félix, et son petit-fils, Aliocha, se souviennent de la place, de la vie et de l'enjeu des marionnettes dans la vie familiale.
Table des matières : - Avant-propos, par Andreas Marti.
- Êtres hybrides - Les marionnettes de Klee entre art et théâtre guignol, par Christine Hopfengart.
- « Je suis à moi tout seul toute une troupe de théâtre. » Les marionnettes de Paul Klee : un artiste parle de lui-même, par Tilman Osterwold.
- Félix Klee et le théâtre de marionnettes, par Aliocha Klee.
- Paul Klee : Marionnettes, par Félix Klee.
- Illustrations.
- Catalogue, par Christine Hopfengart, Osamu Okuda et Eva Wiederkehr Sladeczek.
- Bibliographie.
20 euros (code de commande : 23004 - vendu).

Table des matières : - Alfred Kubin, l'« autre côté » de l'art, par Peter Assmann.
- Kubin et le Blaue Reiter, par Annegret Hoberg.
- Les lignes de fuite d'Alfred Kubin, par Christophe David.
- Devons-nous être modernes ?, par Dominique Gagneux.
- L'homme de plume et les hommes de lettres, par Gérard-Georges Lemaire.
- Catalogue des œuvres.
- Liste des œuvres exposées.
- Biographie.
- Bibliographie.
25 euros (code de commande : 23005 - vendu).

Sommaire : - Préface, par Patrick de Carolis.
- La toilette. Naissance de l'intime.
- Le XVIe siècle. L'intimité et le nu réinventés.
- L'univers classique. Une hygiène sans eau, une toilette sans nudité.
- La culture des Lumières. Ablutions partielles et nudités libertines.
- Premier XIXe siècle. L'exigence d'isolement.
- Les années 1870. Nudités modernes.
- La toilette au XXe siècle. Le nu féminin moderne.
- Notre temps. Toilettes de femmes, par des femmes ?
- Épilogue.
- Annexes.
20 euros (code de commande : 22997 - vendu).
LIBBRECHT (Geo) — Tapisserie de ma ville [Tournai]. Bruxelles, GMD Dutilleul, [1955]. In-12 broché, 63 p., 5 bois gravés, (collection « Métamorphoses »), édition originale, tirage limité à 150 exemplaires numérotés sur Arches (n° 36), ex-dono, couverture un peu défraîchie.


13 euros (code de commande : 22972).

Les gildes furent donc d'abord des associations créées dans un but de défense commune. Elles jouèrent un rôle important dans l'histoire des villes et des communes de la West-Flandre. En disant qu'elles naquirent en même temps que ces dernières, on peut ajouter qu'elles en furent le berceau.
C'étaient des institutions profondément entrées dans les mœurs et les usages de nos pères et répondant parfaitement aux instincts, aux besoins et au caractère de nos populations.
« Les ghildes reconnues et patronnées par les communes, dont elles étaient la milice d'élite, ne tardèrent pas à acquérir une grande importance ; elles fixèrent l'attention des comtes qui, en leur accordant des faveurs, cherchèrent à se rendre ces associations favorables.
» Du XIIe au XVe siècle, nous trouvons des archers, des arbalétriers, des arquebusiers et des couleuvriniers réunis en ghilde, sur tous les champs de bataille; nous les rencontrons encore au milieu des tumultes et des séditions si fréquentes à cette époque. »
Les succès remportés dans les combats « resserrèrent plus étroitement que jamais les liens de fraternité qui depuis si longtemps unissaient les membres des ghildes armées et contribuèrent puissamment sans doute à leur faire donner une existence légale.
« Les ghildes militaires ou armées étaient, sous le rapport des armes confiées à leurs membres (l'arc, l'arbalète, l'arquebuse et l'épée) de quatre espèces différentes, mais leur origine, leur but et leur organisation intérieure étaient à peu près les mêmes.
» Vers la fin du XVe siècle et surtout au commencement du XVIe, les ghildes n'avaient plus au point de vue militaire, leur importance séculaire. Ces associations se maintinrent pourtant, mais bientôt elles se transformèrent et, changeant de caractère, d'institutions militaires qu'elles étaient, devinrent des sociétés d'agrément. »
À cette époque, existaient à Mouscron deux gildes : celle des archers et celle des arbalétriers. Le seigneur de Mouscron, Antoine de la Barre, qui portait grand intérêt à ces sociétés, obtint en 1531, que Charles-Quint les érigeât en confréries franches, sous le vocable de Saint-Sébastien (archers) et de Saint-Georges (arbalétriers).
15 euros (code de commande : 22983 - vendu).

- Aux côtés de l'amiral Scheer sur la passerelle, par le vice-amiral Adolph von Trotha, ancien chef d'Etat-Major de la flotte de haute mer.
- La percée de S. M. S. Gœben et Breslau de Messine aux Dardanelles, par l'amiral en retraite W. Souchon, alors commandant de la Division de la Méditerranée.
- Avec le corps de marine devant Anvers et dans les dunes des Flandres, par le capitaine de vaisseau en retraite Hugo von Waldeyer-Hartz, alors commandant d'une division de matelots canonniers.
- Action des torpilleurs dans la Baltique, par le capitaine de vaisseau Frantz Wieting, ex-commandant de torpilleur el chef de flottille.
- Souvenirs du siège de Tsing-Tao, par le vice-amiral Alfred Meyer-Waldeck, alors gouverneur du Kiaulschou.
- Deux combats aux Dardanelles, par le second-maître canon-nier de réserve Wallau, appartenant alors au détachement spécial en Turquie.
- La marine sur l'Euphrate, par le capitaine de corvette en retraite Martin von Cappeln, alors commandant de la section fluviale de l'Euphrate.
- La bataille navale du Skagerrak, par le capitaine de corvette Richard Fœrster, alors officier canonnier du Seydlitz.
- Le personnel de la machine à la bataille du Skagerrak, par l'ingénieur-mécanicien en chef en retraite Otto Looks, alors chef du service des machines à bord du Seydlitz.
- Les grosses pièces de marine sur le front occidental et contre Paris, par le capitaine de corvette Walter Kinzel, anciennement attaché à la Direction balistique des pièces à grande portée.
- La dernière croisière avec l'UC-65 dans la Manche, par le lieutenant de vaisseau en retraite Otto Steinbrinck alors commandant de l'UC-65.
- Le détachement de la Möwe sur le lac Tanganika. Campagne d'Afrique orientale 1914-1916, par le capitaine de vaisseau Gustave Zimmer, alors commandant militaire sur le lac Tanganika.
- Le torpillage du Lusilania et les autres croisières de Schwieger en 1915, par le capitaine de corvette F. Lutzow, aide de camp du commandant supérieur des sous-marins.
- Sous-marin contre sous-marin, par S. A. R. le prince Sigismond de Prusse, enseigne de vaisseau, ancien officier de quart à bord du sous-marin de Sa Majesté U-35.
- Un bateau-piège, par l'enseigne de vaisseau Ziegner, ancien officier de quart à bord de l'U-93.
- La course à la mort de la VIIe demi-flottille de torpilleurs (Thiele), par le lieutenant de vaisseau Guillaume, alors embarqué sur le S-109.
- Avec l'UC-67 en Méditerranée, par son ancien commandant, le lieutenant de vaisseau Karl Neumann.
- Le dernier combat du Blucher, par le lieutenant de vaisseau en retraite Rust Gebeschus, ancien officier de T. S. F. du bâtiment.
- Les croiseurs autrichiens dans le canal d'Otrante, par le contre-amiral E. Heyssler, alors commandant du croiseur Helgoland.
- Ici, au moins, on fait quelque chose ! Une aventure dans la Baltique, par le vice-amiral en retraite Michelsen, alors commandant du Prinz Adalbert.
- La dernière croisière du sous-marin U-153, par le matelot Frönzel.
- Canons de campagne contre dreadnoughts. Souvenirs de l'armée Liman von Sanders, par le major en retraite Walter Lierau, alors officier d'artillerie, dans la Ve armée ottomane.
- Raid de la flottille Heinecke dans le Pas-de-Calais, 14-15 février 1918, par l'enseigne de vaisseau F. Ruge, alors officier canonnier du B-110.
- Dans la mer Noire en 1918, par le capitaine de corvette Albert von Gœssel, alors adjudant de la Division de Marine de Constanza.
- À Gibraltar, par le Dr Fritz Eideholz, anciennement embarqué sur l'U-151.
- Le Regensburg pendant la dernière sortie de la Flotte, par Fritz Otto Busch, enseigne de vaisseau.
- L'UB-57 dans les eaux anglaises, février 1918, par le capitaine de corvette F. Lulzow, alors officier d'Etat-Major du commandant supérieur des sous-marins de la flotte de haute mer.
20 euros (code de commande : 23010).

Mais attention ! L'esprit amoureux de la chevalerie initiale bouscule tous les dogmes. Tenons-nous prêts au Fier Baiser ! La morosité affective et sensuelle d'aujourd'hui devraits'inspirer de cet élan.
15 euros (code de commande : 22994 - vendu).

Table des matières : - Avant-propos.
- Introduction.
- Vers une approche scientifique de la migration flamande en Wallonie, par Idesbald Goddeeris et Roeland Hermans.
- « Une ressemblance physique ». Gérald Moortgat, par Guido Fonteyn.
- Le contexte de l'émigration flamande vers la « Wallonie », par Anne Morelli.
- « D'affreuses perfidies ». Het Luikerland, par Guido Fonteyn.
- Mouvements.
- Travailleurs immigrés flamands en Wallonie, par Frank Caestecker.
- « II ne s'agit pas de nationalisme ». Jean-Claude Vandermeeren, par Guido Fonteyn.
- Fermiers flamands en Wallonie, par Mathias Cheyns et Yves Segers.
- « Le Walen buiten a tout changé ». Jeanne Buyse-Masschelein, par Guido Fonteyn.
- Une chaîne migratoire flamande : la filière Zele-Gilly, par Henk Byls.
- « Pratiquement que des Flamands ». De Vlaming in 't Walenland, par Guido Fonteyn.
- Attitudes.
- Les immigrés flamands dans la culture populaire wallonne, par Yves Quairiaux.
- « Chez le Flamin ». Maurice Vandeweyer, par Guido Fonteyn.
- L'Œuvre des Flamands à Montignies-sur-Sambre, par Henk Byls.
- « À Liège, on connaît les Limbourgeois ». Pierre René Melon, par Guido Fonteyn.
- La vie associative flamande en Wallonie, par Koen Verbruggen et Luc Vandeweyer.
- « Cette magnifique réalisation ». Echo uit het Walenland, par Guido Fonteyn.
- Épilogue.
- Une comparaison avec l'émigration vers le nord de la France, par Saartje Vanden Borre, Walter Kusters et Elien Declercq.
- Notes - Bibliographie - Index des noms de lieux - Auteurs - Carte de Wallonie.
20 euros (code de commande : 22988 - vendu).

« Cette gravure [qui est la seconde version de la première représentation de la ville de Mons] nous offre une vue de Mons, au XVIe siècle. La ville se présente, à nos yeux, comme une place fortifiée ceinte d'une muraille, protégée par des étangs, sans doute ceux des Préelles et des Apôtres. Quatre portes d'accès sont représentées : en partant de la gauche, la porte de Bertaimont, la porte des Guérites (« Hion » sur le document), la porte d'Havré et celle de Nimy. Il semble que cette dernière ait fait l'objet de travaux entre 1557 et 1560 car c'était un des points faibles de la défense de la ville. En 1555, un bastion est achevé à la porte de Nimy tandis qu'en 1557 des maisons sont démolies et incorporées à l'enceinte lors d'une modification aux portes de Bertaimont et de Nimy.
L'artiste a eu recours à une documentation ancienne puisqu'il nomme la porte des Guérites : porte d'« Hion ». Selon François Vinchant (1582-1635), cette porte s'appelait porte de Hyon parce qu'elle menait à ce village ou porte Saint-Pierre parce qu'elle conduisait à une chapelle du même nom appartenant à l'abbaye de Lobbes. En fait, c'est par cette porte, que la Trouille venant d'Hyon, entrait dans la ville. Trois grilles de protections retenaient les débris charriés par la rivière. Une seule est représentée sur notre panorama. L'entrée en ville par cette porte avait lieu par un chemin établi sur la rive droite de la Trouille. Mais à partir de 1572, cette entrée fut supprimée et ce jusqu'en 1814.
Frans Hogenberg a pu corriger son cuivre par l'intermédiaire de Jacques de Deventer (1500-1575), réfugié à Cologne suite à la politique de répression menée par le duc d'Albe dans les Pays-Bas. Tous deux, natifs de Malines, ont eu l'occasion de se revoir et d'échanger des informations. Deventer a certainement montré à Hogenberg l'atlas des villes qu'il réalisait pour Philippe II (1527-1598) et donc les plans de Mons qu'il avait dessinés. Sur ces plans figure le bastion situé près de la porte de Nimy. »
Dimensions : - Image : 480 x 148 mm.
- Cadre : 625 x 305 mm.
Bibliographie : Gobeaux (Christine), Mons au XVIe siècle. Catalogue descriptif des vues, plans et sièges, dans Annales du Cercle archéologique de Mons, t. 81, pp. 310-325.


250 euros (code de commande : 22964 - vendu).

- Les moulins du chapitre de Saint-Vincent de Soignies aux XVIIe et XVIIIe siècles, par Jacques Daveseleer.
- Le chapitre Seigneur Haut-Justicier remis en question : le moulin Delrouge et le moulin Culot. Documents extraits des registres aux résolutions capitulaires, par Jacques Devessleer.
- Deux moulins sonégiens après l'ancien régime : les moulins Bosquet et Hulin, par Paul Hazebroucq.
- Marginalités, criminalités : un fait divers horrutois au moulin de l'Horruette, par Louis Eeckhoudt et Étienne Schelstraete.
- Inventaire des moulins de l'entité de Soignies, par Gérard Bavay.
25 euros (code de commande : 22978).

En quatrième de couverture :
L'expérience continue regroupe des poèmes, des essais – mais nulle part chez Nougé, l'écrit théorique et le texte poétique ne sont dissociables – jusqu'à présent dispersés dans des revues confidentielles ou introuvables. Le volume fut bâti par Nougé lui-même, avec l'aide amicale et attentive de Marcel Mariën, et composé peu avant sa mort, survenue en 1967. Nous le publions sans rien y changer. Pour la première fois, le public de langue française pourra lire l'un des plus grands poètes surréalistes, que Breton, Eluard, Paulhan, pour ne citer qu'eux, saluaient comme un maître.
D'où vient cette ignorance qui occulta si longtemps l'œuvre ? Il faut y voir la volonté expresse de Paul Nougé et l'ultime visée de l'acte surréaliste, pour qui la poésie culmine par le silence. Ne nous y trompons pas. Cette démarche est pour une part métaphysique. La bouche muette de Nougé évoque le silence éternel où s'enferme Bouddha, quand enfin l'illumination survient. Quand est franchi le seuil de l'ineffable, rien ne peut plus se dire ni s'écrire. Pourtant peu d'œuvres sont aussi profondément subversives que celle de Nougé. J'en veux pour preuve ce passage, extrait d'un texte non publié dans ce volume : « Une femme pauvre, comme il s'en rencontre parfois, et qui ne peut se décharger sur personne du soin d'un jeune enfant, se voit contrainte d'approcher d'un banc de communion en gardant le petit dans les bras. À l'instant où le prêtre s'apprête à introduire l'hostie dans la bouche entr'ouverte – et ce n'est pas sans dégoût que l'on évoque ici une scène dont la banalité ne saurait effacer la stupéfiante équivoque – l'enfant, à qui cette chose blanchâtre peut encore sembler désirable, tend la main pour s'en saisir.
« L'on n'ignore pas l'adresse que peut déployer un prêtre pour éviter un scandale extérieur et vous voyez sans doute de quel geste huileux et ferme il écarte cette main inopportune. Mais, à trois reprises, l'homme se trouve empêché d'arriver à ses fins. Dans cette situation difficile, il sentit, bon psychologue, qu'il lui fallait recourir à quelque moyen plus puissant, et, joignant à son geste la parole qui convient si bien au jeune âge, il murmure à l'oreille du petit un mot d'une efficacité certaine. « Caca », dit le prêtre ».
Mais il reste à dire l'extraordinaire transparence de l'acte poétique, le jeu constant de l'écriture et du hasard. Collectionnez cinquante-deux rêves. Battez et distribuez. Faites une réussite où le cil d'Ariane clôture l'œil du Minotaure. Jouez avec le plus extrême péril. Prenez garde. Ici poésie. Danger d'implosion imminente.
25 euros (code de commande : 22966).

En quatrième de couverture :
Il y a une légende Nougé. Elle tient à ce nom qu'on connaît, Paul Nougé, qu'on cite dans tous les milieux littéraires, dont on dit : Ah oui, Paul Nougé, ce fabuleux poète, ce grand théoricien du surréalisme. Je ne l'ai jamais lu. Mais personne, ou presque personne, n'a lu Paul Nougé. C'est là où la légende rejoint le mystère. Paul Nougé, considéré par André Breton comme l'égal des plus grands, ami personnel de Francis Ponge, Jean Paulhan, René Magritte, qui l'estimaient au premier rang, n'a jamais songé à se faire publier. Parfois, l'amitié lui arrachait, avec grand effort, un texte édité dans quelque revue confidentielle. Mais ce merveilleux ouvrier du vers, ce poète admirablement doué poussait le surréalisme jusqu'à sa plus ultime visée: la ruine de la littérature et la néantisation de son oeuvre personnelle. Tout le côté anti-littéraire de Paul Nougé se trouve résumé par une anecdote : le cadeau fait à André Gide d'une sangsue dans un bocal, avec des conseils minutieux sur la meilleure façon de la nourrir et de l'apprivoiser. Peut-on pousser plus loin la dérision ?
Jean Paulhan disait : « II ne me semble pas que Paul Nougé ait jamais abusé de l'autorité qu'il tient d'une grande rigueur d'esprit ; ni de la rigueur qui lui vient d'une attention à l'inaccessible, un peu plus soutenue qu'il n'est commun. Il demeure à l'âge des persécutions. Sois prudent, disait Lie-Tzeu, comme si ta tête risquait à tout instant de prendre feu. J'aime que Paul Nougé soit à la fois excessif et mesuré. »
Si l'œuvre de Nougé fut en définitive sauvée de la destruction, c'est à l'amitié vigilante de Marcel Mariën que nous le devons. C'est lui qui publia, à titre confidentiel, en 1956, sous le titre significatif Histoire de ne pas rire les écrits théoriques de Paul Nougé. C'est cette édition que nous republions aujourd'hui, dans sa version intégrale, parce qu'elle fut personnellement corrigée par Nougé. Nous publierons ultérieurement L'expérience continue qui regroupe les œuvres poétiques de Nougé. Il était élémentaire que cette première insertion réelle de Paul Nougé dans la littérature française soit précédée d'une préface rédigée par Marcel Mariën.
18 euros (code de commande : 22965).

Bibliographie : - Houdoy (Jules), Les imprimeurs lillois; bibliographie des impressions lilloises, 1595-1700, n° 294.
120 euros (code de commande : 22963 - vendu)
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25 euros (code de commande : 22992 - vendu).

Extraits des avant-propos des première et deuxième éditions : L'idée coloniale a pour ainsi dire acquis chez nous droit de cité scolaire et l'on se préoccupe beaucoup d'éveiller l'attention sur nos méthodes de colonisation. Mais on semble surtout s'attacher à faire connaître l'organisation de notre colonie, à inculquer aux jeunes gens qui se destinent aux carrières d'Afrique, des notions pratiques immédiatement en rapport avec leurs fonctions. Il y aurait grand profit à leur montrer, en même temps, le milieu où s'exercera leur autorité et les gens devant lesquels ils représenteront le pouvoir de l'État. Leur révéler la beauté particulière de celui-là, la signification des mœurs et coutumes de ceux-ci, c'est alimenter l'enthousiasme nécessaire à rendre leur tâche digne, heureuse et féconde. Les pages qui suivent, choisies dans les ouvrages des explorateurs, des missionnaires, des savants, des voyageurs et des artistes qui ont le mieux pénétré les charmes divers du Congo et le caractère de ses habitants, pourraient contribuer à pareil enseignement. [...]
Un recueil semblable à celui-ci aidera peut-être à répandre ce goût de la beauté exotique, en montrant que chez les colonisateurs dignes de ce nom, il s'allie généralement à la volonté et à la probité morale. [...]
Dans cette nouvelle édition, modifiée et mise à jour, une place plus large a été faite à la littérature orale des Noirs. Rien ne permet mieux de pénétrer la mentalité des populations indigènes d'un pays et du Congo, en particulier, que les contes, les fables ou les maximes traditionnels.
On a pensé que, dans cet ordre d'idées, il convenait également de reproduire certaines considérations inspirées aux artistes et aux esthéticiens par les arts prétendument « sauvages ».
Ainsi au cours des pages qui suivent, s'exprime l'âme des Nègres à côté de celle des Blancs, pour nous révéler les beautés, les richesses, les aspects instructifs de la terre africaine et de ses habitants sans le concours desquels aucune colonisation tropicale n'est possible.
30 euros (code de commande : 22990).

Par quelles étapes cette exceptionnelle ascension à travers les formes d'expression successives du roman, de la nouvelle (dont il est l'un des maîtres), de la comédie dramatique qu'il sert aussi bien comme auteur que comme metteur en scène ?
Pirandello est un homme à transformations, jonglant avec les masques de ses personnages aussi bien qu'avec les siens propres – masques toujours révélateurs, « nus », ainsi qu'il l'a dit. Or, si la bibliographie française s'honore de nombreuses études sur le théâtre de Pirandello, aucune biographie générale n'avait encore été consacrée jusqu'ici à son génial créateur. Lequel a pourtant connu, dans sa vie privée, l'atroce tragédie de la folie de sa femme, et, dans sa vie publique, la misère sicilienne, la guerre de 1914, la montée du fascisme, toutes choses dont sa pensée s'est nourrie.
Que de rapports à éclaircir entre cette existence si douloureuse et tette oeuvre si variée et bouillonnante d'invention !
10 euros (code de commande : 22986).

D'une enfance pauvre, il garda toute sa vie la hantise de la faim. Adulte et sorti d'affaire, il n'adopta jamais la mentalité d'un parvenu.
Son génie s'exprima par accident : en prolongeant involontairement la bouche d'un chien, il fit naître un sourire. Ainsi naquit sa patte : donner aux animaux une expression humaine.
Il dessina toute sa vie des animaux. Mais il les détestait.
Il mena une double vie : la nuit, il officiait aux Halles, pour un travail méthodique et sans fantaisie ; le jour, il dessinait. Ce grand écart, entre le fonctionnaire zélé et l'humoriste, dura vingt ans.
Personne n'avait jamais vu un visionnaire aussi conformiste que lui.
Né en 1864, mort en 1939, il fut célèbre et courtisé. Mais il avait le goût du secret.
Benjamin Rabier était un paradoxe à lui-seul.
15 euros (code de commande : 22985 - vendu).

À celui qu'animait un tel dessein, deux autres motifs de singularité : la nationalité française et la qualité de cité gallo-romaine, paraissaient, à première vue, devoir être envisagés comme ayant présenté des rapports de cause à effet avec l'originalité constitutionnelle. En y réfléchissant bien, cependant, la première de ces circonstances ne pouvait être agréée comme cause, car lorsque la « ville et cité » passa des évêques locaux directement au domaine de la couronne, en 1187, elle possédait déjà ses privilèges primordiaux, comme l'atteste expressément la charte royale, purement confirmative, de 1188 (n. s.). De son côté, la survivance de l'esprit de la municipalité antique dans celui de la commune jurée devait être infirmée au premier coup de sonde. Pas même les facteurs purement matériels, nés à l'époque du Bas-Empire (routes, enceinte fortifiée, ouvriers serviles), ne requéraient qu'on remontât si haut puisqu'ils se retrouvaient, exactement au même degré d'évolution, à la fin du IXe siècle, entre les mains des évêques de Tournai, héritiers du fisc franc qui avait succédé lui-même au fisc romain.
Ainsi donc, si la bonne méthode commandait d'anticiper sur la période royale française pour découvrir les raisons dernières de la constitution urbaine, il ne devait nullement être question de poursuivre la rétrogression jusqu'à la fondation même de la ville par les Romains.
S'il nous a paru bon, après avoir pris à rebours la période épiscopale, de choisir comme terme initial de notre étude le point de départ même de cette période, c'est pour plusieurs motifs.
Tout d'abord, il semblait déjà assez malaisé d'y opérer une séparation rigoureuse et exclusive entre la situation préparatoire à l'établissement de la commune et celle qui lui fut tout à fait étrangère. En second lieu, pour connaître à fond le terrain sur lequel allait s'ériger cette commune et les obstacles qu'elle allait avoir à surmonter, il convenait d'étudier l'organisation de la seigneurie épiscopale, et bien souvent pareille étude n'était possible que moyennant recours aux origines mêmes des éléments constitutifs de cette seigneurie. Mais une troisième considération nous poussait surtout à procéder de la sorte. Nous venons de faire allusion aux événements de 1187. Or ces événements n'ont eu comme véritable résultat que d'immédiatiser, dans des formes déjà acquises, une commune jadis séparée du roi par un seigneur intermédiaire, l'évêque, et ce résultat ne revêtit, au fond, du point de vue purement féodal, qu'une importance relative : le roi échangea un vassal personnel contre un feudataire collectif. Que dis-je ? la différence n'est pas même telle, puisque le prélat, à l'inverse des seigneurs laïcs, représentait déjà une collectivité : l'Église tournaisienne. En ce qui concerne les rapports extérieurs – qui sont loin d'être négligeables – il en est résulté l'identité essentielle entre l'immunité communale et l'immunité épiscopale, seigneurie dotée d'un gouvernement plus tôt monarchique, plus tard républicain, c'est-à-dire évoluant uniquement dans son expression.
Pour ces diverses raisons, c'est à l'examen de toute l'évolution de la principauté ecclésiastique (898-1187, étendue de 817 à 1211, pour comprendre les transitions) que nous nous sommes appliqué. Nous entendons traiter par là comme la première partie d'une histoire de la seigneurie de Tournai, dont l'histoire de la principauté communale (Freistadt) serait la seconde (1187-1522).
Pour l'exposé du sujet nous combinerons, autant que faire se peut, le procédé chronologique, si utile aux monographies parce qu'il permet de dégager, par étapes, des formules statiques et évolutives et la classification logique, c'est-à-dire par ordres d'idées.
Notre travail se trouvera naturellement subdivisé en deux : 1°) une période épiscopale proprement dite, c'est-à-dire de seigneurie monarchique relativement pure, où, en même temps que l'immunité se constitue et se féodalise, s'affirment des facteurs rénovés de l'époque romaine et certains facteurs nouveaux ; 2°) une période « précommunale » ou vraiment transitoire, pendant laquelle la « communie », qui met en œuvre les facteurs précités et d'autres plus récents encore, enlève progressivement tout pouvoir au seigneur et finit par lui substituer vis-à-vis du roi, comme vis-à-vis d'elle-même, la collectivité.
Peu ordinaire par son objet, l'étude des origines communales de Tournai l'est donc peut-être autant par la forme d'exposition que cet objet exige.
Nous ne nous flattons pas d'avoir répondu aux multiples conditions requises par cette singularité permanente ; il nous suffira qu'on reconnaisse à notre essai – car ce n'en est qu'un – d'avoir tiré le meilleur parti actuellement possible de la documentation.
25 euros (code de commande : 22982 - vendu).
SCUTENAIRE (Louis) — Mes inscriptions 1964-1973. Bruxelles, Brassa, 1981. In-8° broché, 298 p., un petit feuillet volant d'errata, exemplaire en parfait état, édition originale.
35 euros (code de commande : 22971).


SCUTENAIRE (Louis) — Mes inscriptions 1974-1980. S.l, Le Pré-aux-clercs, 1984. In-8° broché, 261 p., couverture un peu jaunie sinon très bon exemplaire, édition originale.En quatrième de couverture :
Né en 1905 à Ollignies-Lessines, rude pays de carrières aux mœurs libres, Louis Scutenaire, picard, belge de nationalité et surréaliste de la tête et des épaules, prend bravement dès 1940 le relais de Lichtenberg et de Jules Renard.
Notant n'importe où, à n'importe quel moment, une phrase ou un groupe de phrases qui se présentaient à son esprit, il se trouva posséder un manuscrit qu'il baptisa Mes Inscriptions. En 1944, le cahier tombe sous les yeux de Paul Éluard, qui le présente aux éditions Gallimard, avec l'appui de Jean Paulhan et Raymond Queneau. Les premières Inscriptions sont publiées en 1945. Les suivantes le seront plus tard aux éditions Brassa, et les dernières nous arrivent enfin aujourd'hui.
Aphorismes, maximes, déclarations d'enthousiasme, poèmes, petits bonheurs du jour et de la nuit, Louis Scutenaire n'apprécie que le bon sens total, avec quelques fissures...
Mes Inscriptions est aussi un hommage à Rétif de la Bretonne qui, le premier, utilisa ce genre littéraire.
30 euros (code de commande : 22970).

La Chair et la pierre est un essai sur l'histoire de la ville vue sous l'angle de l'expérience corporelle : ce qu'on y voit, ce qu'on y entend, ce qu'on y ressent, les lieux où l'on mange, comment on s'habille, on se déplace, on se lave, on fait l'amour, depuis l'Athènes de Périclès jusqu'au New York d'aujourd'hui. Si le corps humain a été choisi ici pour comprendre le passé, le livre est plus qu'un simple catalogue historique de sensations physiques dans l'espace urbain. Mais la civilisation occidentale ayant toujours répugné à reconnaître la dignité et la diversité du corps humain, j'ai cherché à comprendre comment se traduisait cette répugnance dans l'architecture, l'urbanisme et la planification.
J'ai écrit ce livre poussé avant tout par un sentiment de perplexité face à un problème de notre époque : la pauvreté sensorielle de la plupart des bâtiments contemporains, et la tristesse, la monotonie, et la stérilité, sur le plan tactile, de l'environnement urbain. Cette pauvreté est d'autant plus saisissante que les temps modernes célèbrent les sensations du corps et la liberté physique. J'ai cru tout d'abord que les causes étaient à rechercher du côté des architectes et des urbanistes, dont les projets auraient quelque part perdu le sens du rapport actif avec le corps humain. Mais en creusant un peu, je me suis aperçu que le problème était plus vaste, et ses origines plus anciennes.
20 euros (code de commande : 22998 - vendu).

La Chair du livre cherche à lier cet esprit du temps à la matérialité et à l'imaginaire. Centré sur le livre français, l'ouvrage a une dimension européenne. Il part de l'étude d'une bibliothèque qui fit scandale. Il s'arrête sur le statut de l'image dans le livre tiré en grand nombre et les revues, et étudie l'inconfort que suscita le terme d'illustration. Il aborde le livre de bibliophilie et certains de ses artistes. L'imaginaire singulier de la bibliothèque, la lecture qui est femme, le livre conçu comme de la chair entre deux peaux, l'impact du noir et du blanc et les taches d'encre arrêtent l'attention, autant que les livres éventails qui transcendent la matérialité dans leur élan vers la poésie.
Innervé par des questions qui ont préoccupé Mallarmé, presque partout présent dans ces études, La Chair du livre n'en fait pas le point de départ d'une « rupture inaugurale » (Y. Peyré), mais donne à voir le contexte dans lequel s'enracine la méditation mallarméenne. La révolution typographique et poétique, la poésie visuelle, le graphisme symbolique naissent dans une fin de siècle qui connaît le nouvel attrait de la publicité, une iconographie galopante, et déjà une crise de « la galaxie Gutenberg » (M McLuhan).
Pour répondre à ces questions, à l'heure d'une autre « crise », La Chair du livre, composé de quinze études idiosyncrasiques, croise les méthodes et les points de vue sans atténuer les aspérités et les divergences d'une époque de transition. Entre histoire de l'imprimé et de l'édition, études littéraires, arts du livre, esprit du temps, matérialité et imaginaire, il aspire à rendre au livre sa dimension d'objet parlant de l'histoire culturelle.
20 euros (code de commande : 22987 - vendu).

Cette prose somptueusement rigoureuse et secrètement hantée par les questions les plus graves représente une des formes les plus exigeantes de la littérature actuelle.
10 euros (code de commande : 23008 - vendu).

Un fou n'était pas immoral, un mendiant non plus. C'étaient des individus sans égal, de même qu'un roi n'a pas de pair, n'apersonne à ses côtés.
Buchmann regardait avec admiration ces hommes qui avaient dans leur poche un système juridique unique, avec leur nom à la fin. D'une certaine manière, c'était cela que Buchmann désirait: être le héraut d'un système légal dont les lois ne s'appliqueraient qu'à lui, d'une morale qui ne serait ni celle du monde civilisé ni celle du monde primitif, qui ne serait pas la morale de la cité ni même celle de sa famille, mais une morale qui porterait son nom, rien que son nom, inscrit à son fronton. »
Lenz Buchmann envoûte et révulse, obsédé qu'il est par la force et la puissance. Apprendre à prier... s'immisce dans ses fibres, ses terminaisons nerveuses, les cellules de son cerveau, celui d'un homme à l'intelligence terrifiante par son absence absolue d'affect.
Tavares affronte le XXIe siècle, qui expérimente l'effondrement des utopies et des idéologies. Et l'on s'incline devant son talent, comme l'ont fait Antonio Lobo Antunes, Enrique Vila-Matas, Alberto Manguel, ou José Saramago.
Gonçalo M. Tavares est né en 1970. Après avoir étudié la physique, le sport et l'art, il enseigne l'épistémologie à Lisbonne. Son premier livre traduit en France, Jérusalem, a obtenu le Prix Saramago 2005.
13 euros (code de commande : 22976).

À partir des découvertes archéologiques les plus récentes, Timothy Taylor s'attache à reconstituer, des origines jusqu'à nos jours, l'évolution des pratiques sexuelles. Que l'on puisse faire remonter si loin la contraception, l'eugénisme ou la prostitution étonnera sans doute.
Plus surprenant peut-être est le lien que les hommes de la préhistoire semblaient capables d'établir entre leur sexualité et les notions d'extase, de beauté ou d'immortalité.
Ou encore que les politiques et les normes régissant nos propres comportements sexuels, de la répartition des rôles entre les sexes au contrôle des naissances, soient si profondément enracinées dans notre préhistoire.
Une façon originale de revisiter quatre millions d'années.
10 euros (code de commande : 22995 - vendu).

Cet épisode s'inscrit dans la longue histoire de la résistance paysanne face à la montée d'une conception de plus en plus exclusive de la propriété, qui grignote peu à peu les anciens droits d'usage coutumiers, et réduit les plus faibles à la misère. Il illustre la violence de la domination sociale dans l'Angleterre du XVIIIe siècle, où l'oligarchie règne par la loi du profit et la corruption.
L'analyse magistrale qu'en donne le grand historien britannique Edward P. Thompson montre comment s'impose, dans l'arène juridique, l'individualisme possessif face aux droits collectifs. Elle fait revivre la brutalité du pouvoir des notables, et la détermination des braconniers, perdants magnifiques : la « guerre des forêts » est aussi une lutte de classes sans merci.
10 euros (code de commande : 23007 - vendu).

Préface.
Première partie : L'Homme.
Chapitre I : Avant-propos.
Chapitre II : Esquisse psychologique.
Chapitre III : Préparation scientifique.
Chapitre IV : Premières joutes.
Deuxième partie : La Doctrine.
Chapitre I : Formation marxiste.
Chapitre II : La société collectiviste. A. La propriété.
B. La production.
C. La Répartition.
Chapitre III : Préoccupations morales.
Troisième partie : L'Action.
Chapitre I : Domaine social et politique.
A. L'Agriculture.
B. Luttes de la pensée.
C. Représentation proportionnelle.
D. Pour l'égalité politique.
E. La question scolaire.
F. Politique coloniale.
Chapitre II : La crise de 1912-1913.
Chapitre III : L'action belge pendant la guerre.
Chapitre IV : L'action internationale pendant la guerre.
Chapitre V : Incidents du Havre et armistice.
Chapitre VI : Le premier ministère.
A. Développement socialiste.
B. Conditions de participation.
Chapitre VII : Les réformes judiciaires.
A. La réforme du jury.
B. La détention préventive.
C. Les circonstances atténuantes.
D. Le relèvement du prisonnier.
E. Contre la tuberculose.
F. Contre l'alcoolisme.
Chapitre VIII : Les réformes gouvernementales.
A. Les réformes militaires.
B. Les réformes fiscales.
C. Les réformes sociales.
D. Réforme politique.
Chapitre IX : Dans l'opposition.
A. Tactique nouvelle.
B. Politique extérieure.
C. Politique intérieure.
Chapitre X : Aux Affaires Étrangères.
A. La réconciliation des peuples.
B. Expansion économique.
C. Le rapprochement avec l'Allemagne.
D. La sécurité belge.
Conclusion - Annexes - Tables - Errata.
25 euros (code de commande : 22993).

Plus subjectif que ses autres livres, La Barque le soir illustre avec une rare densité les talents de Vesaas, sa capacité d'évoluer « du rêve au réel, en passant par le symbole et l'allégorie, sans qu'il soit jamais possible de séparer l'un de l'autre » (C.G. Bjurström).
12 euros (code de commande : 23009 - vendu).
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